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Accord Sur Le Nucléaire Iranien : Nouvelles Preuves Du Sabotage de Fabius Pour Le Compte D’Israël

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Accord Sur Le Nucléaire Iranien : Nouvelles Preuves Du Sabotage de Fabius Pour Le Compte D’Israël  Empty Accord Sur Le Nucléaire Iranien : Nouvelles Preuves Du Sabotage de Fabius Pour Le Compte D’Israël

Message  09991 Dim 17 Nov - 8:15

Accord Sur Le Nucléaire Iranien : Nouvelles Preuves Du Sabotage de Fabius Pour Le Compte D’Israël



Accord Sur Le Nucléaire Iranien : Nouvelles Preuves Du Sabotage de Fabius Pour Le Compte D’Israël  60531610



Le ministre des affaires étrangères russe, Sergey Lavrov, a dévoilé comment Fabius est intervenu au dernier moment pour le compte d’Israël pour amender le texte de l’accord sur lequel les P5+1 et l’Iran s’étaient entendus sabotant l’accord final. Exigeons le départ de cette clique PSioniste qui sert les intérêts d’une puissance étrangère au détriment de ceux de la France des entreprises et industries françaises et des Français.



Lavrov révèle le texte amendé de l’accord ayant circulé au « dernier moment »





Le ministre des affaires étrangères russe, Sergey Lavrov, a révélé Jeudi un détail crucial sur les discussions à Genève la semaine dernière sur le nucléaire iranien qui explique bien plus clairement que les informations précédentes pourquoi la réunion s’est achevée sans accord.

Lavrov a dit que les US ont fait circuler pour approbation un texte auprès des autres membres des Six Puissances P5+1 amendé à la demande des Français « littéralement au dernier moment quand nous étions sur le point de quitter Genève »

La révélation de Lavrov qui a jusqu’à présent été ignorée par les médias de masse, a été faite lors d’une conférence de presse au Caire Jeudi principalement consacrée à l’Egypte et la Syrie. Lavrov a fourni les premiers détails réels sur les circonstances du départ de l’Iran de Genève sans accepter le texte présenté par les P5+1.

La totalité de la déclaration de Lavrov lors de la conférence de presse est disponible grâce à la publication par la correspondante Ksenya Melnikova sur Voice of Russia.


Lavrov a noté qu’ à la différence des précédentes réunions impliquant les P5+1 et l’Iran « cette fois le groupe P5+1 n’a pas conçu de document conjoint »

Au lieu de cela a-t-il dit : « il y a eu un texte proposé par les Américains qui a semble-t-il été approuvé par l’Iran ». Lavrov a donc confirmé le fait que les US et l’Iran étaient arrivés à un accord informel sur un texte négocié.

Il a de plus confirmé que la Russie avait été consultée en même temps que les 4 autres puissances participant aux négociations (la Chine, la France, l’Allemagne, et la Grande Bretagne) sur le texte préalablement aux discussions – apparemment Jeudi soir selon d’autres informations publiées.


« Nous avons vigoureusement soutenu ce texte » a dit Lavrov. « Si ce document avait été soutenu par tous (membres des P5+1) il aurait déjà été adopté. Nous serions probablement déjà dans les étapes initiales d’implantation des accords qu’il offrait »


Puis Lavrov a révélé pour la première fois que la délégation US avait apporté des changements sur insistance de la France sans que la Russie ne soit consultée dans le texte négocié qui avait déjà été agréé par l’Iran (Caractères gras de la traductrice)


« Mais les amendements ont soudainement fait surface » a dit Lavrov. « Nous ne les avons pas vus. Et la version amendée a été distribuée littéralement au dernier moment quand nous étions sur le point de quitter Genève »

Lavrov a sous entendu que la délégation russe forcée de prendre une décision pour ou contre rapidement sur le texte amendé n’a pas réalisé à quel point il pouvait provoquer l’échec des discussions.

« A première vue la délégation russe n’a pas vu de problème significatif dans les amendements proposés » a dit Lavrov.

Il a fait comprendre cependant qu’il considère maintenant que la manœuvre US consistant a faire accepter par les 6 Puissances le texte amendé avec un langage plus dur – même si adouci par les rédacteurs US- sans consultation préalable avec l’Iran est une bourde diplomatique.

« Bien sûr le langage utilisé pour ces idées doit être acceptable pour tous les participants au processus – à la fois le groupe des P5+1 et l’Iran – «  a dit Lavrov.

Les détails cruciaux fournis par Lavrov sur le timing du texte amendé jettent un nouvel éclairage sur l’affirmation faite par John Kerry lors d’une conférence de presse à Abu Dhabi Lundi sur l’unité parmi les 6 puissances sur ce texte.

« Nous étions unis Samedi quand nous avons présenté une proposition aux Iraniens. » a dit Kerry ajoutant que « tout le monde était d’accord que c’était une proposition juste »

Kerry n’a fourni aucune indication sur quand Samedi la proposition avait été acceptée par les 5 autres puissances de même qu’il n’a pas reconnu explicitement que c’était un texte qui s’écartait du précédent accepté par l’Iran. Les remarques de Lavrov montrent que les autres membres du groupe ont eu peu de temps voire n’ont pas eu le temps d’étudier ou de discuter les changements avant de décider de l’accepter.

Bien que la nature des changements dans le texte amendé reste secrètes, le ministre des affaires étrangères iranien, Mohammed Javad Zarif, a accusé ces derniers d’être bien plus conséquents et qu’ils dénaturaient bien plus que ce que les participants avaient cru le texte sur lequel les US et l’Iran c’étaient mis d’accord.

Zarif dans des tweets Mardi répondant aux remarques faites par Kerry à Abu Dhabi a écrit :
« Mr le Secrétaire, est ce que c’est l’Iran qui a saboté plus de la moitié du texte des US Jeudi soir ? » Les commentaires de Zarif montraient que les changements dans la formulation ont rendu nul l’accord précédent qui avait été obtenu entre les US et l’Iran sur de multiples questions.
Les deux points soulevés par le ministre des affaires étrangères français, Laurent Fabius, à Genève portaient sur ce qu’on exigerait de l’Iran concernant le réacteur à eau lourde d’Arak et son stock d’uranium enrichi à 20%.
L’accord passé avec l’Iran avant Samedi exigeait que l’Iran « n’active » pas le réacteur d’Arak mais n’exigeait pas de mettre fin immédiatement à toute activité sur le réacteur selon un résumé détaillé fuité à CNN par deux hauts responsables de l’administration Obama Jeudi soir 7 Novembre.

Le passage du mot « activer » à un autre mot suggérant que l’Iran devrait suspendre toute activité à Arak – ce que Fabius demandait pour le compte d’Israël Samedi – aurait rendu nul le compromis précédent entre les US et l’Iran.



Plus sensible encore politiquement était l’accord Jeudi soir portant sur le devenir du stock iranien d’uranium enrichi à 20%. C’était le principal point d’inquiétude sur la prolifération de l’administration Obama car théoriquement ce stock pouvait être enrichi pour fabriquer des armes.

Mais le résumé fuité à CNN indiquait que le texte accepté avait exigé de l’Iran qu’’il rende inutilisable le gros de son stock existant » ce qui laissait ouverte pour l’Iran l’option de continuer à convertir le stock en « barres de combustible » pour le Réacteur de Recherche de Téhéran ( TRR) ou pour un réacteur identique dans le futur.

Selon le dernier rapport de l’AIEA rendu public Jeudi l’Iran a enrichi à 20% 420kg d’uranium un peu plus de la moitié ayant été convertie pour de telles barres. L’accord atteint avant Samedi anticipait évidemment sur le fait que l’Iran convertirait le gros des 197kg restant en barres de combustible pendant la période intérimaire de l’accord.

Cela réduirait le stock à moins de 100kg et réduirait le stock approximativement à 1/5 des 250kg d’uranium enrichi à 20% qui selon Israël serait suffisant pour obtenir de l’uranium enrichi pour fabriquer une seule bombe atomique.

Mais si le texte a été modifié pour changer « rendre inutilisable » en un langage exigeant l’exportation de la majorité du stock comme il semble que cela ait été le but de l’intervention de Fabius cela aurait rendu caduque le compromis essentiel qui rendait l’accord possible.

Le tweet de Zarif combiné aux remarques faites par le président Hassan Rouhani devant l’assemblée nationale Dimanche mettant en garde que les droits de l’Iran à l’enrichissement étaient des « lignes rouges » qui ne pouvaient être franchies suggèrent en plus que le langage du texte originel de l’accord concernant la «fin du jeu » du processus de négociation avait aussi été changé Samedi.

Kerry lui-même a fait allusion sur ce point dans ses remarques à Abu Dhabi utilisant la formulation bizarre qu’aucune nation n’avait un « droit existant à enrichir ».

L’un des changements de langage dans l’accord était évidemment lié à cette question et cela visait à satisfaire une demande d’origine israélienne au détriment de l’acceptation par l’Iran du texte.

Maintenant l’administration Obama sera confrontée à une décision soit de faire pression sur l’Iran pour accepter ces changements ou de revenir au compromis originel quand les directeurs politiques des 6 puissances et l’Iran se réuniront de nouveau le 20 Novembre. Le choix fait fournira un indicateur clé sur le sérieux de l’engagement d’Obama à obtenir un accord avec l’Iran.





Gareth Porter 15/11/2013 Inter Press Service

Gareth Porter est un historien d’investigation et un journaliste spécialisé dans la politique de sécurité des US ; Il a reçu le prix Gellhornde du Journalisme de Grande Bretagne en 2011 pour ses articles sur la guerre US en Afghanistan.




http://original.antiwar.com/porter/2013/11/15/lavrov-reveals-amended-draft-circulated-at-last-moment/print/


Traduction Mireille Delamarre





Samedi 16 Novembre 2013
Mireille Delamarre






http://www.planetenonviolence.org/Accord-Sur-Le-Nucleaire-Iranien-Nouvelles-Preuves-Du-Sabotage-de-Fabius-Pour-Le-Compte-D-Israel_a3230.html








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Message  09991 Dim 17 Nov - 22:33

Les six et l’Iran n’ont pas de désaccords de principe, reste à finaliser l’accord (Sergeï Lavrov)



Accord Sur Le Nucléaire Iranien : Nouvelles Preuves Du Sabotage de Fabius Pour Le Compte D’Israël  7egipe10



Les six intermédiares internationaux et l’Iran sont arrivés à un accord. Il reste à en faire un document commun, a déclaré le ministre russe des AE Sergeï Lavrov sur les ondes de la chaîne TVC.


Selon lui, les négociations que les ministres des AE des six (Russie, Chine, USA, Grande Bretagne, France et Allemagne) ont eu le 10 novembre à Genève avec le ministre iranien des AE Mohammad Jawad Zarif, ont confirmé que pour la première fois depuis de longues années, les parties sont non seulement prêtes à présenter leurs positions divergentes sur plus d’un point mais encore à rechercher des points de convergence.


Ces points sont désormais définis il ne reste plus aucun désaccord de principe sur les questions à résoudre », a dit Lavrov. Il a en outre appelé à ne pas apporter de « compléments factices » au règlement du problème nucléaire iranien. Les six doivent blanchir l’Iran des soupçons de violation du régime de non-prolifération, a fait valoir Lavrov.




http://www.alterinfo.net/notes/Les-six-et-l-Iran-n-ont-pas-de-desaccords-de-principe-reste-a-finaliser-l-accord-Sergei-Lavrov_b6054743.html




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Message  09991 Mar 19 Nov - 22:23

Hollande En « Israël » : La France Humiliée




Accord Sur Le Nucléaire Iranien : Nouvelles Preuves Du Sabotage de Fabius Pour Le Compte D’Israël  60550110



IL n’y a pas qu’avec le Qatar et l’Arabie Saoudite qu’Hollande joue les putes. A l’instar de Guy Mollet collaborateur du régime sioniste Hollande exécute les ordres de Tel Aviv en matière de politique étrangère livre le savoir faire militaro industriel de la France en renforçant la coopération militaire avec Israël – Journée de l’Innovation France Israël Mardi - et sabote les chances d’exportations françaises vers l’Iran en se soumettant au dictat de Netanyahou dans les négociations sur le nucléaire iranien.



Hollande va prêter allégeance aux dirigeants sionistes et leur culte de la mort pratiqué dans leur Temple de Yad Vashem construit en Palestine dans Jérusalem occupée.

Alors que le scandale de l’espionnage mondial américain en révélait un autre celui de l’espionnage de l’Elysée par le Mossad, Hollande s’est tu.

Alors que la tension montait et qu’une guerre contre la Syrie était sur le point d’être déclenchée – Hollande prêt à sacrifier des pilotes français dans une attaque sur Damas prévue le 1er Septembre- l’agent sioniste Fabius se rendait à Tel Aviv pour régler avec la direction sioniste les derniers détails de cette attaque manigancée en coulisse par l’entité coloniale juive sioniste. Hollande était donc prêt à sacrifier des soldats français pour obéir au dictat sioniste exigeant la destruction de la Syrie.

Alors qu’un accord entre le groupe P5+1 et l’Iran était sur le point d’être signé tout récemment, Fabius avec le feu vert de Hollande obéissant à Netanyahou a saboté au dernier moment cet accord bien que ce ne soit pas dans l’intérêt de la France de faire monter les tensions au Moyen Orient au risque de déclencher une guerre régionale voire mondiale.

A cause de cette politique servile à l’égard de Tel Aviv – qui dicte les sanctions contre l’Iran votées par le Congrès américain acheté par le Lobby juif sioniste AIPAC - l’industrie française subit directement les conséquences de ces sanctions. Même la Grande Bretagne alignée sur les US a renoué avec l’Iran en ouvrant une mission commerciale à Téhéran pour se placer sur le marché juteux iranien de l’exploitation des ressources énergétiques entre autres. L’Iran c’est un marché potentiel de 80 millions d’habitants.

Compte tenue de sa servilité au régime sioniste la France de Hollande sera la grande perdante en plus de l’humiliation subie sur la scène politique internationale à cause de cet esclavage révélé à la terre entière.

Lors de sa visite en Palestine occupée par l’entité juive sioniste Hollande va donner sa bénédiction à une coopération militaire renforcée avec cette entité.


Hollande sera « l’invité d’honneur » de la « journée de l’innovation France Israël » Mardi à Tel Aviv. Ubifrance une agence de promotion des entreprises sponsorise cette journée et a organisé une rencontre entre des entrepreneurs français et les fabricants d’armes israéliens Elbit et Israël Aerospace Industries.

Une note d’information préparée par Ubifrance fait l’éloge du secteur aéronautique israélien pour ses ventes annuelles record pour un montant de 6 milliards de $ en 2009 et 2010. Depuis les exportations d’armements israéliens n’on cessé de croitre car Israël teste ces derniers « live » sur les Palestiniens enfermés dans le ghetto à ciel ouvert de Gaza.

Cette note d’Ubifrance complimente Israël pour ses exportations de drones mais oublie de mentionner qu’ils ont été testés dans Gaza sur une population palestinienne majoritairement composées d’enfants et que ces drones tueurs incinèrent vivants les victimes ciblés de même que ceux à proximité. Un four crématoire tout en un en quelque sorte pas besoin de transporter les victimes dans des wagons à bestiaux d’ériger des chambres à gaz ou de faire creuser des fosses communes. Les victimes sont réduites sur place à l’état de particules de carbone un génocide au ralenti.

La note d’Ubiffrance mentionne également les avantages offerts par l’industrie aéronautique israélienne aux entreprises françaises. Airbus Toulouse a facilité un rapprochement franco israélien en vendant des avions civils à Isair. Jusqu’à présent l’aviation civile israélienne se fournissait auprès du principal concurrent d’Airbus, l’Américain Boeing.

Selon la Chambre de Commerce France Israël « le Jour de l’Innovation » sera un « succès garanti ». Le site israélien spécialisé dans la high tech IsraëlValley rapporte que c’est « presque certain » qu’Hollande discutera de coopération en matière de drones avec le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou.

Dans son livre blanc sur la défense le gouvernement Hollande s’est engagé à accroître son arsenal de drones non pas pour booster l’industrie aérospaciale française mais pour acheter des drones américains les Reaper et en prévision d’autres achats étudie aussi l’achat de drones israéliens. Thales a déjà fait équipe avec Elbit pour fabriquer des drones les Watchkeeper utilisés par l’armée britannique en Afghanistan.

Les Israéliens sont connus pour leur efficacité en matière d’espionnage industriel. Hollande en leur offrant sur un plateau d’argent une coopération rapprochée entre l’industrie militaire et aérospaciale française et israélienne leur livre gratuitement tout le savoir faire français. Hollande contribue ainsi à renforcer les ventes d’armements israéliens sur le marché mondial. Israël vient de détrôner la France en devenant le quatrième exportateur mondial d’armement.

En cela Hollande suit les traces de Guy Mollet qui avait livré le savoir faire nucléaire français à Tel Aviv et ainsi permis au régime colonial juif sioniste de fabriquer des bombes nucléaires actuellement pointées non seulement sur Téhéran et Damas mais aussi sur Paris.

Hollande n’a aucun problème à voir la France humiliée par le régime colonial juif sioniste. Outre les humiliations évoquées ci-dessus lorsque du personnel diplomatique est violenté en Palestine occupé Hollande se tait pour ne pas fâché son ami Netanyahou.

En Septembre dernier Marion Castaing diplomate française a été violemment prise à partie par des soldats israéliens et jetée à terre alors qu’elle accompagnait un convoi d’aide humanitaire en Cisjordanie occupée. Hollande s’est tu pire il a fait rapatrier la diplomate à Paris.

L’UE elle-même sponsorise – avec l’argent des contribuables européens- ce « Jour de l’Innovation » organisé par Ubifrance alors même qu’elle a publié l’été dernier des directives interdisant de financer des projets dans les colonies juives de Cisjordanie occupée provoquant une réaction de protestation très vive de Tel Aviv

La semaine passée le quotidien israélien Haaretz a affirmé que la dispute entre Bruxelles et Tel Aviv est sur le point d’être réglée car l’UE a promis de suivre ces directives de manière «raisonnable» autrement dit de les contourner pour ne pas s’attirer les foudres du régime sioniste. Le gouvernement Hollande s’est lui-même montré favorable à des « aménagements « de ces directives. Mais ce ne sera pas la première fois que l’UE à l’initiative de certains membres dont la France et l’Allemagne bafouent ses propres directives et décisions.

Hollande ne suit pas seulement les traces de Guy Mollet lorsqu’il se plie au désidérata des groupes de pression juifs sionistes. Avant lui en 1917 Jules Cambon Secrétaire Général au ministère des affaires étrangères avait promis à l’Organisation Sioniste Mondiale que la France apporterait son soutien au projet juif sioniste de colonisation de la Palestine. Il avait écrit à l’époque :


« le gouvernement français ne peut que ressentir de la sympathie pour votre cause dont le triomphe est lié à celui des alliés (combattant alors l’Allemagne) »


Depuis la sympathie des élites politiques françaises de tous bords s’est transformée en amour aveugle pour l’entité coloniale d’apartheid juive sioniste – à l’exception de la France dirigée par De Gaulle- au point que la France est devenue esclave des dictats juifs sionistes.


Il est temps de libérer la France de ces politiciens - de gauche et de droite - collaborateurs des colons criminels de guerre juifs sionistes et de leurs agents d’influence infiltrés au plus au niveau de l’état et que le pays retrouve son indépendance son honneur et son rayonnement –notamment en matière de diplomatie - au sein des Nations.





Dimanche 17 Novembre 2013
Mireille Delamarre





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Message  09991 Sam 23 Nov - 13:18

Déclaration de François Hollande à son arrivée à l’aéroport de Tel-Aviv



Accord Sur Le Nucléaire Iranien : Nouvelles Preuves Du Sabotage de Fabius Pour Le Compte D’Israël  1-407710




Monsieur le Président, Cher Shimon Peres, vous savez quel est l’hommage qui vous est rendu, chaque fois que vous venez en France - c’était il y a quelques mois à Paris - comme homme de paix et comme responsable du peuple israélien depuis tant d’années. Monsieur le Premier Ministre, cher Benyamin Netanyahou, vous savez aussi le soutien que nous vous apportons pour la sécurité d’Israël. Je salue votre épouse.




Au-delà de vous, au-delà de vos personnes, je veux remercier le peuple d’Israël de m’accueillir comme président de la République française.

J’en mesure la portée dans le contexte où nous nous trouvons, avec des risques - vous avez parlé de l’Iran - et avec des opportunités - vous avez évoqué les négociations de paix. Mais je vois surtout, dans l’accueil que vous me réservez, le symbole de la constance, de l’amitié entre nos deux pays.

Depuis la première visite officielle d’un président de la République française en Israël - c’était en 1982 et c’était François Mitterrand - tous les présidents sont venus, ici en Israël, pour apporter le témoignage de l’engagement de la France envers votre pays. Aujourd’hui, je m’inscris dans ce fil historique, dans cette fidélité, dans cette cohérence. Une fois encore, je suis venu vous affirmer le message du soutien indéfectible de la France. Il s’appuie sur la longue histoire que vous avez rappelée, une histoire humaine, faite à la fois de destins partagés, mais aussi de souffrances, de douleurs, de tragédies.

La France sait ce qu’elle doit aux juifs de France, en matière scientifique, culturelle, intellectuelle, économique. La France sait ce qu’elle doit aussi à Israël, cette référence, ce combat qui a été le vôtre de génération en génération, pour créer cet État, dont vous célébrerez le 65ème anniversaire. Je me rendrai, dès aujourd’hui à Yad Vashem, au nom de la mémoire du martyr.

La visite que je fais aujourd’hui avec une délégation importante, permet de rappeler les liens humains qui nous unissent. 100.000 Français vivent ici en Israël et la communauté juive de France est la première d’Europe.

Mais je ne suis pas venu simplement pour évoquer le passé ou pour rappeler les relations qui nous unissent, elles sont connues. Je suis venu pour qu’il y ait une nouvelle impulsion à notre relation et notamment sur le plan économique et culturel.

Parce que vous êtes un grand pays : pas simplement par l’histoire qui est la vôtre, par le combat que avez mené, mais par une grande économie. Vous consacrez des sommes très importantes pour la recherche pour le développement. Vous êtes à la pointe de technologies qui font l’admiration du monde entier. On me dit qu’il y a plein d’entreprises qui connaissent un grand dynamisme, qui attirent même des capitaux américains... Alors, je souhaite que la France et Israël mènent cette coopération scientifique, économique au plus haut niveau.

Ma présence aussi, dans le contexte que j’évoquais, c’est pour vous confirmer l’engagement de mon pays à tout faire pour la paix. Pour la paix et pour la sécurité d’Israël, je fonde de grands espoirs dans les négociations que vous avez engagées avec les Palestiniens, elles devront déboucher sur une paix juste, durable, définitive, qui épuisera toutes les revendications. Je sais bien qu’il faudra du courage. Mais du courage vous en avez et vous pouvez même le partager ! Il vous faudra aussi de la constance, de l’obstination, il vous faudra du soutien, celui de la France vous est acquis.

Sur le dossier iranien, la France considère que la prolifération nucléaire est un danger, est une menace, et en Iran tout particulièrement. Une menace sur Israël, oui ; une menace sur la région, à l’évidence ; et une menace pour le monde entier. Lorsque la France défend ses positions dans les discussions qui sont en cours, c’est bien sûr en prenant en compte ce que vous exprimez vous-mêmes, mais c’est en ayant aussi conscience que c’est l’enjeu pour la planète, et c’est pourquoi la France ne cédera pas sur la prolifération nucléaire. Pour la France, tant que nous n’aurons pas la certitude que l’Iran a renoncé à l’arme nucléaire, nous maintiendrons toutes nos exigences et les sanctions.

Ce qui est vrai du nucléaire est vrai de l’arme chimique. La France, là aussi, a pris ses responsabilités. Elle s’est trouvé parfois un peu seule, mais vous en avez l’habitude... Parfois, mieux vaut être seul sur une bonne position que très nombreux sur une mauvaise ! Sur la Syrie, nous avons pu convaincre et faire en sorte qu’il puisse y avoir la destruction des armes chimiques et ensuite un processus politique qui doit s’ouvrir. C’est aussi ce que j’étais venu dire ici en Israël.

Vous êtes une grande démocratie - vous l’avez rappelé et vous pouvez en être fiers - car malgré les épreuves que vous avez rencontrées, jamais, je dis bien jamais, vous n’avez cédé sur la démocratie, sur le pluralisme, sur les droits. Vous nous faites grand honneur quand vous citez les philosophes des Lumières, les principes de la Révolution française. Mais nous les partageons, ils ne nous appartiennent pas, ils sont universels, comme les principes et les valeurs du judaïsme.

Je m’exprimerai devant la Knesset demain, comme mes prédécesseurs. Mais je tenais, dès les premiers pas que j’ai effectués sur cette terre à saluer le peuple d’Israël, si profondément lié à la France, à tous ces Israéliens qui parlent français - et ils sont nombreux - à la tête de l’État, mais bien au-delà.

Vous m’avez fait la délicatesse, l’élégance de parler français. Je vais tenter dans un hébreu moins fluide, mais tout aussi sincère de vous répondre « Tamid écha-èr ravèr chèl Israël » en hébreu, « je suis votre ami et je le serai toujours ». Merci.

François Hollande






http://www.voltairenet.org/article181079.html






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Message  09991 Sam 23 Nov - 13:41

Discours de François Hollande devant la Knesset




Accord Sur Le Nucléaire Iranien : Nouvelles Preuves Du Sabotage de Fabius Pour Le Compte D’Israël  1-407510




Monsieur le Président de l’État d’Israël, Cher Shimon Pérès,
Monsieur le Premier Ministre, Cher Benyamin Netanyahou,
Monsieur le Président de la Knesset,
Madame le Chef de l’opposition,
Mesdames et Messieurs les Députés,





Je vous remercie, sincèrement, pour l’honneur que vous me faites, que vous faites à la France, en me permettant de m’exprimer, ici, devant votre assemblée, la Knesset qui est à la fois le symbole et l’incarnation de la démocratie israélienne, qui rassemble ici toutes les sensibilités que votre pays compte en son sein.

Ma présence ici me permet de saluer votre État pour le 65eme anniversaire de sa déclaration d’indépendance, Israël.

Israël est né d’une indicible douleur, celle d’hommes et de femmes qui - au fond des gouffres, dans les abimes, malgré les persécutions, les pogroms - ont espéré un jour trouver ici, enfin, la lumière.

Israël est né d’une irrésistible volonté. Celle qu’exprimait, prophétique, Théodore Herzl quand il déclarait au monde entier qu’il serait « libéré par [votre] liberté, enrichi par [votre] richesse et grandi par [votre] grandeur ». Cette histoire, c’est vous qui l’avez écrite.

Le 14 mai 1948 vous avez fondé une nation souveraine, égale à toutes les autres mais différente des autres, car vous avez fait de votre tragédie le levier pour construire votre pays. Vous vous êtes battus tant de fois, depuis 65 ans, pour préserver votre pays. Et si Israël vit, si Israël existe, vous ne le devez qu’à vous-mêmes.

Je veux donc rendre hommage à tout le peuple juif dont l’histoire se confond avec celle de l’humanité tout entière. Éparpillés « sur les eaux profondes des autres civilisations » comme l’écrivait l’historien français Fernand Braudel, les Juifs se sont adaptés aux conditions qui leur étaient proposées, souvent hostiles. Ils ont néanmoins chanté et écrit dans plusieurs langues, ils ont fait don de leurs talents, de leur science, de leur créativité. Ils ont permis au monde d’être meilleur. Mais, pour autant, ils n’ont jamais, ces Juifs, cessé de tourner leur regard vers cette terre, la terre d’Israël.

Mais ce n’est qu’après l’abomination de la Shoah qu’enfin le peuple juif a trouvé, ici, sa patrie. Il a bâti son « toit politique » abritant une démocratie dont rien n’a jamais pu altérer la vitalité ; c’est ici qu’il a constitué un « foyer » qui rassemble, par l’esprit et par le coeur, des millions d’hommes et de femmes du monde entier qui regardent avec admiration et, pour beaucoup, fierté comment Israël accomplit sa promesse.

Ici a été créée une société ouverte, fondée sur l’égalité de droit de tous les citoyens, « sans distinction de croyance ou de sexe », comme l’avaient voulu vos pères fondateurs.

Vous avez construit une économie solide, dynamique, prospère, sur une terre qui n’était pas forcément la plus fertile et avec des ressources qui étaient limitées. Vous avez gardé l’esprit des pionniers. Aujourd’hui, dans le domaine des hautes technologies, vous avez même pris de l’avance. Je suis là pour partager avec les universités qui sont les vôtres, les laboratoires qui comptent parmi les plus performants du monde. Vous avez été capables d’être un centre mondial d’innovation.

Vous avez aussi donné de grands savants, comme Dan Shechtman et d’autres, tant d’autres que je ne vais pas citer, qui ont reçu d’illustres distinctions pour leurs travaux scientifiques. Vous avez donné également de grands écrivains, comme Shaï Agnon, le Prix Nobel, qui a été salué pour « son art de la narration profondément caractéristique des motifs de la vie du peuple juif ». Et puis aussi tant de cinéastes brillants qui ont conquis le public partout dans le monde.

Mais je ne vais pas, ici, citer tous ceux qui ont fait l’honneur de votre pays. Je vais me tourner vers Shimon Pérès, parce que lui est, à la fois, le témoin et l’acteur de l’histoire, la vôtre. Il est aussi le témoin et l’acteur de notre histoire, celle de la relation entre Israël et la France. Quand je me pose une question sur ce qu’étaient les rapports entre Israël et mon pays, j’appelle Shimon Pérès. Car lui a rencontré le général de Gaulle. Car lui, Shimon Pérès, était l’ami de François Mitterrand. Beaucoup s’en réclamaient mais il y en avait peu : il en était. Cela ne l’a pas empêché d’être l’ami de beaucoup d’autres.

Oui, la France a été toujours du côté d’Israël, dès le premier jour, pour affirmer son droit à l’existence. Soixante-cinq ans après, je viens exprimer ici, au nom de la France, comme François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy l’avaient fait avant moi, l’amitié de la France pour Israël. Cette amitié, elle est vous est acquise. Elle est d’autant plus forte qu’elle dépasse les alternances politiques, les dirigeants successifs et même les aléas de la vie internationale.

Parfois, cette amitié a pu être, non pas compromise, jamais compromise, mais heurtée par la franchise qui a dû être la nôtre ou qui a dû être la vôtre. Car entre amis l’élégance consiste d’abord à se dire la vérité.

Mais l’histoire a créé une relation indestructible entre nous qui remonte à loin, comme l’a dit le Premier ministre : au temps des Lumières, des grands philosophes qui eux-mêmes s’étaient inspirés du judaïsme pour porter un message universel.

La France ne serait pas la France si, en 1791, elle n’avait pas été la première, vous l’avez rappelé Monsieur le Président, à reconnaître les Juifs en Europe comme des citoyens à part entière. La France ne serait pas totalement la France si, du fond de sa conscience, ne s’étaient pas élevées des voix comme Émile Zola, Georges Clemenceau, Jean Jaurès pour défendre l’honneur outragé du capitaine Alfred Dreyfus.

C’est parce qu’en France des voix s’étaient élevées pour défendre Dreyfus, que des Juifs en Europe étaient venus dans mon pays, en toute confiance, parce qu’ils se disaient que, là, ils ne risquaient plus rien. Oui, notre histoire c’est aussi qu’entre 1942 et 1944, 76.000 Juifs ont été déportés de France. J’ai rappelé, c’était le 16 juillet 2012, après que Jacques Chirac l’avait fait avant moi, 70 ans après la rafle du Vel d’Hiv, que ce crime avait été commis en France par la France contre la France. Mais j’ai rappelé aussi que si certains s’étaient couverts de honte, tellement d’autres, plus nombreux, avaient protégé et sauvé des Juifs au point pour certains d’être admis dans la mémoire des Justes, et être ainsi les garants de l’honneur de la France.

Oui, Benyamin Netanyahou l’a rappelé, nous étions hier à Yad Vashem, saisis par l’émotion, par la douleur, par l’effroi. Et en même temps conscients de l’obligation qui est sur nous, sur tous les pays qui ont connu cette tragédie, d’être fidèles à l’obligation qui leur est faite, que plus jamais, plus jamais, ne se reproduise un crime contre les Juifs !

C’est pourquoi la France combat de toutes ses forces l’antisémitisme, où qu’il se déploie. Nous le pourchassons sans répit sur notre sol. Parce que cette abjection, hélas, n’a pas disparu. Elle remonte aux profondeurs de l’Histoire, elle prend des masques chaque fois différents, elle cherche des justifications... mais elle est toujours le visage de la haine. Elle continue de tuer des innocents.

Le 19 mars 2012, dans cette école - une école ! - Ozar Hatorah, à Toulouse, Myriam Monsonego, Gabriel Sandler, Arieh Sandler, Jonathan Sandler ont été assassinés, assassinés parce qu’ils étaient juifs. J’avais, dès le lendemain de cette tragédie, dit - je n’étais pas encore Président- combien ce crime, là encore, ne pouvait pas rester impuni ; mais surtout que nous devions prévenir toute résurgence de l’antisémitisme. Il y a un an, avec Benyamin Netanyahou, nous étions à Toulouse pour rendre hommage à ces familles. Demain matin, je me rendrai au cimetière de Givat Shaul, où ils reposent. Ils sont vos frères et vos soeurs ; mais ils sont aussi les nôtres. Je réaffirme ici, à cette tribune, l’engagement de la République française de veiller, en toutes circonstances, sur la sécurité et sur l’intégrité des Juifs de France.

Je sais ce que représente la communauté juive en France. Elle est la première d’Europe. Elle contribue aujourd’hui comme hier à la grandeur de mon pays. Elle lui a offert d’illustres et belles figures dans tous les domaines politique, scientifique, artistique, économique. Elle est pleinement française, mais fraternellement attachée à Israël. Plusieurs de ses représentants, ici, m’accompagnent. Ils étaient aussi avec moi en Palestine, je les en remercie, prouvant là aussi que cette cause de la paix est partagée.

Je sais aussi que plus de 100.000 - on me dit 120.000, peut-être encore davantage - Français résident en Israël et vivent cette double fidélité, d’apporter leur concours à la vitalité de votre pays, et en même temps de faire rayonner la France, ici en Israël.



Vous avez rappelé, Monsieur le Président, que 10 % de la population israélienne parlait le français. Vous en avez fait d’ailleurs la preuve, tous. Je me suis même demandé, pourquoi vos discours avaient été traduits et pourquoi le mien l’est encore. Nos deux langues sont liées aussi par leur histoire.

Une légende veut que le fondateur de l’hébreu moderne, Eliezer Ben Yehuda ait dit que c’était dans une rue de Paris, « dans un café du boulevard Montmartre » qu’il se mit à parler l’hébreu - il ne l’avait pas parlé sans le connaitre, mais c’était à Paris qu’il avait pris conscience qu’il convenait de le parler et d’en faire même le premier dictionnaire moderne. Pourquoi ? Parce que la langue française est une langue de partage. Parce que la langue française est une langue qui se donne aux autres et que l’hébreu aussi a cette vocation universelle.

Je souhaite que la culture, mais aussi les langues que nous parlons, puissent être partagées. C’est un élément de notre relation - la culture, les valeurs, les principes - qui nous rend fiers d’être des peuples qui considèrent que nous avons un message à livrer au monde.

Nous avons donc souscrit, le Premier ministre et moi-même, une déclaration pour une nouvelle étape de notre coopération bilatérale. Soyons francs, des déclarations, nous en faisons beaucoup, nous en écrivons un grand nombre. Parfois je me demande ce qu’elles deviennent une fois l’encre séchée. Cette fois-ci, nous avons voulu donner une nouvelle force à notre amitié.

Sur le plan économique, des entreprises françaises sont présentes en Israël dans des domaines importants : les énergies, les transports, les nouvelles technologies. Il y a eu des accords - et j’en suis heureux - entre entreprises françaises et entreprises israéliennes pour des infrastructures, notamment ferroviaires, ou pour le photovoltaïque. Mais reconnaissons qu’il n’y en a pas assez, d’entreprises françaises présentes en Israël, qu’il n’y a pas assez d’échanges commerciaux entre nos deux pays, que nous devons faire davantage.

Nous avons fait le choix de mettre l’innovation et les nouvelles technologies au coeur de notre coopération. Vous êtes - parait-il - les champions du monde des start-up, mais d’une certaine façon, Israël est une start-up.

Nous devons faire en sorte que toutes ces entreprises, qui créent, qui inventent, qui sont sur les technologies, non pas de demain mais d’après-demain, puissent - françaises et israéliennes - créer des liens nouveaux, des partenariats d’excellence. Parce que nous avons nous-mêmes cette ambition scientifique. La France est un grand pays de recherche. Elle consacre moins d’argent que vous à cette nécessité de la recherche. Vous êtes le pays qui dépensez le plus, donc le mieux, pour la recherche et pour l’innovation. Nous avons décidé de relancer le Haut-Conseil franco-israélien pour la science et pour la technologie.

Je veux aussi qu’il y ait plus d’étudiants israéliens en France, étudiants français aussi en Israël, que les coopérations entre l’École Polytechnique et l’université du Technion puissent être considérées comme des références pour l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur.

Je parlais de culture, je propose que nous organisions une saison croisée, entre la France et Israël, en 2018, pour le soixante-dixième anniversaire de votre État. Voilà ce que nous avons à faire ensemble, comme pays amis.

Ensuite, nous devons aussi nous parler des grands enjeux de la planète, du monde et le premier enjeu : c’est la paix et la sécurité. La France connaît bien le Proche-Orient, par son histoire, par ses responsabilités, par sa vocation de membre du Conseil permanent du Conseil de sécurité. La France veut y rester engagée. C’est son devoir. Nos principes, pour cette région, vous les connaissez. Ils n’ont pas changé depuis la naissance de votre État.

Israël a le droit et le devoir de se défendre, de protéger son existence, de garantir la sécurité de son peuple. Je sais que vous ne comptez que sur vos propres forces pour y parvenir. Mais sachez que la France est là. Elle est votre amie. Mais nous devons aller plus loin et le montrer.

D’abord, sur le sujet de la prolifération, la France ne laissera pas l’Iran se doter de l’arme nucléaire. Nous n’avons rien contre l’Iran. C’est un pays qui est issu, lui-même, d’une longue et grande histoire. Nous n’avons rien contre son peuple qui mérite de pouvoir accéder à l’énergie, y compris nucléaire, sur le plan civil. Mais nous ne pouvons pas admettre qu’il puisse avoir accès à l’arme nucléaire, parce que ce serait une menace pour Israël, pour d’autres pays de la région qui l’ont parfaitement compris, mais également un danger pour le monde entier.

Tout doit être mis en oeuvre maintenant pour résoudre cette crise. Comment ? Par la voie diplomatique, par la voie de la négociation. C’est toujours la voie qu’il faut emprunter, c’est celle qui permet d’arriver à un accord, de le vérifier sans qu’il y ait le risque de l’embrasement.

Les 5+1 ont fait propositions sérieuses, solides et crédibles, alors même que les négociations étaient enferrées, depuis des années, et que rien ne semblait devoir bouger. La France a fait en sorte - son ministre des Affaires étrangères y a veillé - que toutes les exigences soient prises en compte et que toutes les garanties soient prévues. C’est maintenant à l’Iran de répondre. Pas par des simples mots, pas par des vagues promesses, mais par des mesures concrètes et vérifiables. J’affirme ici que nous maintiendrons les sanctions tant que nous n’aurons pas la certitude du renoncement définitif et irréversible de l’Iran à son programme nucléaire militaire.

Sur un autre sujet, un autre enjeu - le terrorisme - la France a montré qu’elle était prête également à prendre ses responsabilités. Le terrorisme, vous savez ce que c’est. Cette souffrance infinie infligée à des innocents. Nous avons vécu ensemble le drame de l’enlèvement de Gilad Shalit pour savoir ce que cela peut représenter aussi, ces captures, ces otages. La France est concernée. Nous sommes touchés aussi par le terrorisme lorsque des journalistes sont assassinés parce qu’ils sont journalistes et aussi parce qu’ils sont Français ; ou quand un pays est menacé par le terrorisme - pas simplement par des actes terroristes, mais par une invasion terroriste, parce que le terrorisme s’est constitué maintenant, non plus simplement en groupe, mais en force capable de contrôler des territoires - alors la France répond à la demande qui lui est faite. Ce fut le cas au Mali. La France a pris sa responsabilité.

Devant le terrorisme, il convient d’agir vite, d’agir fort et d’agir dans le droit international.

L’autre enjeu, c’est la situation au Moyen-Orient. Le Moyen-Orient a connu ces derniers mois des changements considérables, des bouleversements. Nous devons faire en sorte, aujourd’hui, que les pays qui constituent cette région puissent retrouver stabilité et liberté.

Mais comment ne pas évoquer le drame syrien ? La France, depuis plusieurs mois, alerte la communauté internationale. Ce n’est pas n’importe quelle guerre civile qui se produit en Syrie contre un dictateur. C’est l’écrasement d’un peuple qui provoque forcément l’arrivée de groupes qui s’emparent du désarroi, de la colère, de l’exaspération de ce même peuple, pour essayer de détourner le sens même de sa révolution.

Nous avons, nous, lorsque les armes chimiques ont été utilisées en Syrie - car elles ont été utilisées en Syrie - nous avons fait la pression militaire et politique qui s’imposait. S’il n’y avait pas eu cette pression militaire, dont certains se sont à un moment interrogés quant à son bien-fondé, il y aurait encore aujourd’hui des armes chimiques qui seraient utilisées en Syrie.

Elles doivent être détruites, elles le seront.

Mais nous n’en n’aurons pas terminé, s’il n’y a pas une solution politique en Syrie. S’il n’y a pas une transition, il y aura alors de plus en plus de réfugiés. Alors des pays qui vous sont proches, qui sont vos voisins, seront déstabilisés : Jordanie, Liban notamment. Nous avons l’obligation de trouver une solution et la France ne ménagera pas sa peine pour y parvenir.

Le dernier enjeu, c’est celui de la paix et de la négociation avec la Palestine.

Je ne suis pas venu pour vous donner des leçons. Mais pour vous parler avec sincérité et franchise, dans un absolu respect de ce que vous avez à décider vous-mêmes, car c’est vous qui décidez. Mais vous ne décidez pas simplement pour vous-mêmes, vous décidez pour la région et pour le monde entier. C’est là votre responsabilité.

Je me souviens des mots de David Grossman : il faut « défendre nos vies, mais aussi s’obstiner à préserver notre âme (...) de la contamination du coeur (...) qui est la vraie, grande malédiction de ceux qui vivent dans une zone de tragédie ». Il parlait à son fils, Uri, mort à la guerre, en 2006 : ses mots sont ceux de l’infini courage d’Israël qui doit négocier et aller vers la paix.

Depuis vingt ans, vous avez parcouru un long chemin. Des solutions qui paraissaient inconcevables, des mots qui étaient imprononçables sont devenus communs, à commencer par la nécessité d’un État palestinien, dont François Mitterrand avait parlé ici, à cette tribune, il y a plus de trente ans. Aujourd’hui, l’urgence, c’est d’avancer et d’avancer encore et de conclure un accord définitif de paix. Le statu quo n’est pas tenable. Il provoquera toujours le ressentiment, la rancune et la haine.

Je suis conscient bien sûr des obstacles que vous avez à surmonter. Il y a l’engagement du Premier ministre Benyamin Netanyahou, qui a posé des actes pour que la discussion reprenne. C’était nécessaire. D’autres gestes devront suivre. Mais je mesure ce qu’a été la libération de prisonniers. Du côté palestinien, j’étais avec le président Abbas, nous avons aussi le même esprit, car je n’ai pas deux langages, un langage ici et un langage en Palestine.

J’ai dit les efforts qu’il y avait à faire, le réalisme qu’il fallait apporter pour trouver la solution. Le réalisme sur tous les sujets. C’est le sens même des discussions et des négociations que vous avez.

La position de la France est connue. C’est un règlement négocié pour que l’État d’Israël et l’État de Palestine - ayant tous deux Jérusalem pour capitale - puissent coexister en paix et en sécurité. Deux États pour deux peuples. Tel est le constant message pour un règlement final.

Mais un règlement final veut dire en terminer avec toutes les revendications. Un règlement final, ce n’est pas pour avoir ensuite une nouvelle demande d’un accord. C’est en terminer enfin avec ce conflit.

Cet accord n’aura de sens que si la sécurité d’Israël est renforcée et si toute nouvelle menace est écartée.

Quant à l’État palestinien, il devra être construit sur des bases solides. Il devra être viable.

C’est pourquoi la colonisation doit cesser car elle compromet la solution des deux États. De la même manière, des facilités doivent être données pour l’économie palestinienne, pour que toutes les occasions de son développement, de sa croissance puissent permettre d’avoir une vie meilleure ; et que beaucoup se disent que c’est la paix qui permettra d’avoir, enfin, la prospérité et la reconnaissance de tous les talents.

La France est prête à vous accompagner.

C’est vrai que la France a de bonnes relations avec les pays arabes, et depuis longtemps. Nous sommes tout à fait disposés à utiliser justement cette confiance qui nous est apportée, à la France, du côté des pays arabes, pour leur dire : « poussez aussi à la négociation, faites en sorte, non pas simplement de prendre une initiative - elle est nécessaire - mais d’aller jusqu’au bout pour convaincre toutes les parties d’aller vers l’accord ».

Voilà ce que j’étais venu vous dire sur nos relations, notre amitié, notre confiance, notre espérance.

Avant même la création de l’État d’Israël, un grand Français, Léon Blum - vous l’avez évoqué - faisait un rêve. Il était à la fin de sa vie, il avait connu lui aussi bien des épreuves - je ne parle pas de son expérience gouvernementale, qui est en soi une épreuve, je parle de la déportation. Il était revenu fatigué, vieilli. Il savait que sa mort était proche. Alors, il avait écrit un livre pour transmettre aux générations à venir un message. Ce message est le suivant : « ce qui fait la noblesse de l’homme, c’est de prévoir, c’est d’espérer, c’est d’anticiper, c’est de travailler à une oeuvre qu’il ne contemplera pas lui-même, qui ne sera pas achevée et dont il ne profitera jamais ».

Le temps a passé. Une partie du rêve de Léon Blum s’est accomplie. Il regardait aussi vers Israël. Mais l’oeuvre n’est toujours pas achevée. Cette oeuvre s’appelle la paix.

La paix requiert du courage. Sans doute plus que de faire la guerre. Du courage, vous n’en manquez pas.

La paix exige de la volonté. Celle de vaincre ses propres blessures, ses propres deuils, ses propres peurs. Vous avez montré que vous en étiez capables.

La paix surtout suppose de la confiance. C’est le plus dur. Confiance dans l’autre, dans le partenaire, confiance dans l’avenir. Confiance en soi-même. Confiance même en ses alliés et en ses amis. Il faut avoir confiance. Au début, c’est difficile. Puis après on la mérite, on la cherche et on la trouve.

La paix, c’est la plus belle des oeuvres humaines. La paix, ce sera votre victoire, votre plus grande victoire.

Je vais terminer par des mots qui, j’espère, seront prononcés comme il convient : « Hayim aroukim veshalom le am Israel » [Que la Vie et la Paix soient sur le peuple d’Israël].

François Hollande






http://www.voltairenet.org/article181077.html




Voici les deux dernier discours de M. Hollande en Israël


Discours de François Hollande devant la communauté française d’Israël
Déclaration de François Hollande à l’issue de son entretien avec Shimon Pérès








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