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Qui se cache derrière la Révolution des Parapluies à Hong Kong ?...

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Message  Silver Wisdom Mar 7 Oct - 11:13

Qui se cache derrière la Révolution des Parapluies à Hong Kong ?...

A première vue, les manifestations à Hong Kong semblent légitimes.
En effet quoi de plus normal que des Hongkongais demandant le droit de voter
pour leur prochain leader, le chef de l’exécutif en 2017 ? Mais en y réfléchissant un peu plus,
on se dit que forcément, il y a quelque-chose qui cloche...


Qui se cache derrière la Révolution des Parapluies à Hong Kong ?... 126309
~ Out of Tiananmen's Shadow (Why the Protesters Have Already Won)(Foreign Affairs) ~

Tout d’abord cette manifestation est presque exclusivement étudiante. Les manifestants ne sont que de jeunes adolescents qui n’ont rien à perdre et qui ne désirent qu’une chose : la démocratie. Alors forcément pour ces étudiants, c’est l’occasion d’entrer dans l’Histoire, de raconter plus tard à ses propres enfants que si le droit de vote existe, c’est parce qu’ils auront manifesté dans les rues lorsqu’ils étaient jeunes. Dans cette optique, aucun d’entre eux ne pense qu’il peut être manipulé par un quelconque groupe obscure. Et que font les personnes plus âgées ? Que pense Jacky Chan de cette « révolution » ? Les Hongkongais sont pour la plupart issus de classes aisées réalisant des affaires juteuses avec le Continent. Il serait indéniablement mauvais pour leurs affaires ou leur carrière de s’opposer ouvertement au gouvernement central.

Un point marquant de ce mouvement, c’est qu’il est parfaitement organisé. On est en droit de se demander comment autant d’adolescents réunis ont pu s’organiser d’une telle façon. Tout d’abord, il n’y a eu aucun débordement, aucune violence, aucune voiture brûlée, aucune vitrine cassée et les déchets sont même ramassés et recyclés. Certes, on le sait, les Hongkongais sont particulièrement bien éduqués mais à ce point, c’en est troublant. Que dire des photos en HD avec des milliers d’étudiants, à qui on a demandé de mettre leur Smartphone en mode torche pour prendre de belles photos de Hong Kong de nuit. Il faut dire que c’est le genre de média qui devient aisément viral sur les réseaux sociaux comme Facebook. Il y a aussi cette histoire d’application française pour Smartphone que tous les étudiants de la manifestation utiliseraient pour rester en contact et que les média français, pleins de fierté, rapportent frileusement. Certainement encore un coup de communication bien imaginé. Et oui il fallait y penser : les français sont fiers de ce qu’ils réalisent et surtout question révolution et manifestation, ils s’y connaissent. Un bon moyen de se mettre les Français dans la poche ?

Qui se cache derrière la Révolution des Parapluies à Hong Kong ?... 126314
~ FireChat : comment marche l'appli anti-censure des manifestants à Hong Kong ? (SudOuest) ~

Wikipédia a écrit:
(...) FireChat a bénéficié d'un gain de popularité significatif en 2014 en Irak, à la suite de restrictions gouvernementales sur l'accès à Internet, puis durant les manifestations de 2014 à Hong Kong. Les développeurs de l'application ont cependant tenu à préciser que "les gens doivent comprendre que cet outil n'est pas destiné à échanger des informations qui pourraient les mettre en danger si elles étaient découvertes par quelqu'un d'hostile. [...] Il n'a pas pour objectif de permettre des communications sécurisées ou privées." En d'autres termes, l'application ne met en place aucune mesure de chiffrement des communications, elle se focalise exclusivement sur l'établissement d'une connectivité au réseau.

~ FireChat (Wikipédia) ~

Enfin (et surtout), Le journal South China Morning Post (SCMP) est devenu le média de référence pour suivre en temps réel ce qui se passe dans les rangs des manifestants. Il offre une couverture et une publicité sans faille au mouvement contestataire. Etrangement, le célèbre journal rapporte de nombreuses exclusivités invérifiables ailleurs et semble avoir des liens très privilégiés avec certains manifestants. Les articles traitant des manifestations sont d’ailleurs les seuls signés « Staff Reporters » (ou « équipe de journalistes » en français) alors que les articles abordant d’autres sujets sont signés des noms et prénoms de leur véritable auteur. Sur son site, les informations liées aux manifestations sont particulièrement mises en avant et sont les seules à être accessibles gratuitement, là ou il est normalement nécessaire de souscrire à un abonnement pour consulter les articles. Le SCMP a même donné un nom et proposé des logos pour cette manifestation qui s’appellerait désormais la « Révolution des parapluies », apparemment (mais pas que) en hommage à quelques manifestants qui, dès le début, se protégeaient des bombes lacrymogènes par de simples parapluies.

Lorsque la police jette légitimement quelques fumigènes pour disperser la foule, les étudiants rapportent aux médias et sur les réseaux sociaux des propos de cet acabit : « Si la police continue d’utiliser la force contre des civils innocents, on pourrait faire face à un autre massacre comme celui de Tian’anmen en 1989 ». Une réaction étonnante qui donnerait presque l’impression que c’est exactement ce qu’ils attendent : un faux-pas de la police ou du gouvernement pour plus tard être soutenu internationalement. Car on le sait, les occidentaux sont outragés par les événements 1989 et un autre « massacre » du genre mettrait le monde entier à dos de la Chine ; Mais qui aurait cet intérêt ? Hier justement circulait une rumeur comme quoi l’armée chinoise était en route pour déloger la foule. Celle-ci fut vite démentie par Cy Leung, l’actuel Chef de l’exécutif.

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~ Les Etats Unis approuvent ouvertement le chaos qu’ils ont créé à Hong Kong (Tony Cartalucci via Résistance 71) ~

Si quelques médias occidentaux ont fait de Joshua Won, 17 ans, le leader de mouvement, ce dernier n’a pas été lancé par lui. Joshua, connu pour sa forte implication politique, est seulement et intelligemment utilisé comme emblème des manifestations. D’après le très sérieux South China Morning Post qui scrute et rapporte au jour le jour le moindre détail des manifestations, l’homme derrière le mouvement « Occupy Central » s’appelle Benny Tai, un professeur de droit à l’Université de Hong Kong.Le journal cite également comme coorganisatrice, Audrey Eu Yuet-mee, présidente du Parti civique et unique représentante à ce jour du camp pro-démocratie pour les élections en 2017.

Sébastien Falletti a écrit:
(...) Côté étudiants, un problème de leadership se confirme, puisque aucune figure n'a suffisamment d'expérience et de crédibilité pour incarner l'ensemble de la cause. Joshua Wong, l'idole de la rue, n'a que 17 ans, et les dirigeants historiques d'Occupy Central, comme le professeur Benny Tai, représentent la vieille garde, bousculée par la fougue de la jeunesse. (...)

~ À Hongkong, la «révolution des parapluies» s'accroche (Le Figaro) ~

Notre analyse pourrait s’arrêter là si le South China Morning Post (qui offre un support idéal et visible internationalement aux manifestations), Benny Tai (qui a lancé le mouvement) et Audrey Eu (celle qui pourrait devenir Chef de l’exécutif en 2017 si les étudiants arrivent à faire plier Pékin), n’avaient pas de point commun… Cependant, ils ont tous un lien étroit avec le National Democratic Institute (NDI), un think tank américain lié au Parti démocrate qui, dans le cadre du National Endowment for Democracy (NED), tente de promouvoir la démocratie dans le monde. Benny Tai et Audrey Eu interviennent régulièrement aux forums organisés et financés par le NED et sa filiale NDI. Ce mois-ci, Benny Tai a parlé de sa conception de la démocratie à Hong Kong lors d’une conférence sur la réforme politique, financée par le NDI. Il est également actif à la faculté de droit de l’université de Hong Kong elle aussi entretenue financièrement par le NDI. En 2009, Audrey Eu était conférencière invitée à un forum sur les politiques publiques, financé par le NDI. En 2012, elle a participé à un autre événement sponsorisé par le NDI, à l’occasion de la « Journée internationale de la femme ». Le Hong Kong Council of Women dans lequel elle est impliquée, est soutenu financièrement par le NDI.

Les liens entre le South China Morning Post et le NDI sont moins clairs mais pour tout rapport publié concernant la démocratie à Hong Kong, le NDI ne cite presque qu’exclusivement le SCMP, ce qui est étrange pour un organisme qui prône la démocratie et donc la diversité.
Depuis 2012, Joshua Wong est quant à lui suivit de près par le NDI qui, dans un article intitulé « In Hong Kong, Does "Change Begin with a Single Step"? », voit déjà dans le jeune garçon de 15 ans, « une icône du mouvement », ajoutant « et ses interactions habiles avec les médias ont été immortalisés et diffusés sur Youtube. Grâce à cette page, les jeunes de Hong Kong ont adhéré grâce à des expressions comme « lavage de cerveau » ou des thèmes faisant écho au mouvement pro-démocratie de la place Tiananmen en 1989. » Martin Lee, Jimmy Lai à la tête du groupe de médias Next Medias dont le quotidien Apple Daily est le fer de lance, et Monseigneur Joseph Zen, également cités par le SCMP comme coorganisateurs des manifestations, ont tous également participé en tant qu’intervenants à des conférences sur la démocratie à Hong Kong, financés et organisés par le NED. Et la liste des leaders du « mouvement des parapluies » attachés au NED et au NDI est encore longue. De ces observations, force est de constater que l’organisation américaine pourrait bien avoir orchestré le mouvement étudiant.


~ Why Democracy in Hong Kong Matters (National Endowment for Democracy) ~

Le National Endowment for Democracy et ses diverses filiales, y compris le National Democratic Institute, sont soutenus par des entreprises américaines ayant d’immenses intérêts financiers. Parmi elles, on trouve Boeing, VISA, McDonald’s, Hilton Hotels & Resorts ou encore Citigroup (dont le logo est un parapluie). La démocratie comme la rêve le NDI permettrait d’ouvrir les portes à des candidats au poste de Chef de l’exécutif au service des intérêts américains plutôt que chinois. Il y a quelques heures, la Maison Blanche a officiellement annoncé son soutien dans la « révolution hongkongaise ». Dans un article de Reuters, on peut lire : « Les États-Unis soutiennent le suffrage universel à Hong Kong en conformité avec la Loi fondamentale, et nous appuyons les aspirations de la population de Hong Kong. »

La Rédaction

Source de l'article :
Hong Kong : les États-Unis derrière le mouvement des parapluies ? (Chine Informations) via Arrêt sur Info

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Qui se cache derrière la Révolution des Parapluies à Hong Kong ?... Empty Les États-Unis reconnaissent qu’ils financent « Occupy Central »...

Message  Silver Wisdom Ven 10 Oct - 11:46

Les États-Unis reconnaissent qu’ils financent « Occupy Central »...

Tout comme les États-Unis ont admis, peu de temps après que
le prétendu « Printemps Arabe » eut commencé à répandre le chaos à travers le Moyen-Orient,
qu’ils avaient longtemps à l’avance, pendant des années, entièrement financé,
formé et équipé aussi bien des meneurs de foule que des terroristes lourdement armés,
il est maintenant admis que le Département d’État américain, à travers une myriade
d’organisations et d’ONG, est derrière les prétendues manifestations
« Occupy Central » à Hong Kong.


Qui se cache derrière la Révolution des Parapluies à Hong Kong ?... 126881
~ Already Labeled The ‘Umbrella Revolution’ To Falsely Portray As A Populist Movement (Michael Thomas, Story Leaks) ~

Le Washington Post indiquait ainsi dans un article intitulé « Hong Kong erupts even as China tightens screws on civil society » que : "Les dirigeants chinois, déconcertés par des protestations survenues en d’autres lieux cette année, ont constamment renforcé les contrôles sur les organisations citoyennes présentes sur le territoire continental et soupçonnent l'éxécution d'un programme de puissances étrangères. D’après les experts, la campagne vise à isoler la Chine des idées occidentales subversives telles que la démocratie et la liberté d’expression et, plus spécifiquement, de l’influence des groupes américains qui pourraient tenter de promouvoir ici ces valeurs. C’est là une campagne de longue haleine, mais qui a été poursuivie avec une énergie renouvelée sous le président Xi Jinping, particulièrement après le renversement du président ukrainien Viktor Ianoukovitch à la suite de mois de manifestations de rues à Kiev qui ont été vues ici comme explicitement soutenues par l’Ouest."

Le Washington Post a également rapporté : Un expert en politique étrangère, parlant sous couvert d’anonymat, le sujet étant sensible, a dit que Poutine avait appelé Xi pour lui faire part de son inquiétude à propos du rôle de l’Occident en Ukraine. Ces préoccupations se sont apparemment répandues en Chine dans les conversations autour d’une tasse de thé, selon des membres d’associations. « Ils sont très inquiets des Révolutions Colorées, ils sont très inquiets de ce qui se passe en Ukraine », a dit le directeur de l’ONG internationale, dont l’organisation est en partie financée par le National Endowment for Democracy (NED), accusé ici de soutenir les manifestations sur la place centrale de Maïdan à Kiev. Ils disent « Votre argent vient des mêmes personnes. C’est clair, vous voulez renverser la Chine. »


~ Occupy Central: Benny Tai Doesn't Care Why You Think You Protest (Tony Cartalucci, Land Destroyer) ~

Financé par le Congrès avec pour mission explicite la promotion de la démocratie à l’étranger, le NED a longtemps été regardé avec hostilité et méfiance par les autorités d’ici. Mais le faisceau de soupçons s’est élargi au point de comprendre des organisations américaines telles que la Fondation Ford, l’Institut international Républicain (International Republican Institute), le Centre Carter (Carter Center) et la Fondation Asie (Asia Foundation). Bien entendu, le NED et tous ceux qu’elle subventionne, y compris l’Institut International Républicain et l’Institut International Démocratique, ne font rien qui soit « la promotion de la démocratie », mais en réalité s’occupent de construire un réseau mondial d’administration néo-impériale qualifié de « société civile » et parfaitement intégré au réseau des nombreuses institutions prétendument « internationales » de l’Occident, institutions qui à leur tour sont totalement contrôlées par des intérêts à Washington, du fait de Wall Street, et à Londres et Bruxelles. Alors que le Washington Post tente de faire croire à ses lecteurs que le NED a pour objectif de promouvoir la « liberté d’expression » et la « démocratie », les intérêts corporatistes et financiers représentés à la direction du NED sont tout sauf des champions de tels principes, et sont au contraire bien connus pour leurs principes diamétralement à l opposé.

Le concept même de « démocratie promue selon le modèle US » est scandaleux lorsqu’on s'aperçoit que cette démocratie est impliquée dans un scandale de surveillance intrusive au niveau mondial, que les États-Unis sont coupables de mener des persécutions tout autour du monde, une guerre après l’autre, contre la volonté de leur propre peuple et sur la base de mensonges avérés, que ce régime brutalise et maltraite ses propres citoyens chez eux en utilisant une police militarisée sévissant contre des civils dans des villes comme Ferguson (Missouri), faisant par comparaison passer pour modérées les actions de la police chinoise contre les manifestants d’ « Occupy Central ». Il est clair que la « démocratie promue selon le modèle US » n’est rien d’autre qu’une couverture masquant l’expansion de ses projets d’hégémonie bien au-delà de ses frontières et aux dépens de la souveraineté nationale des populations sous son joug, y compris celle des américains eux-mêmes.

En 2011, dans l’article intitulé « U.S. Groups Helped Nurture Arab Uprisings », le New York Times révélait semblablement au public l’importance de l’ingérence des États-Unis dans le soi-disant « Printemps Arabe » : De nombreux groupes et individus directement impliqués dans les révoltes et réformes qui ont affecté la région, au rang desquels le « Mouvement des Jeunes du 6 avril » en Égypte, le « Centre Bahreini pour les Droits de l’Homme » et des militants sortis du peuple comme Entsar Qadhi au Yémen, ont reçu une formation et des financements d’organisations comme l’Institut International Républicain, l’Institut International Démocrate et Freedom House, une organisation à but non-lucratif pour les droits de l’homme basée à Washington.

Dave Lindorff a écrit:
(...) Certainement dans un moment comme celui-ci, la NED, USAID (et la CIA), sont susceptibles d'essayer d'obtenir une certaine influence. Pourquoi pas? Mais dire qu'ils sont actifs à Hong Kong et qu'ils essayent d'influencer semble très éloigné du fait qu'ils soient « derrière » les protestations ou qu'ils aient « orchestré » les protestations. Ceux qui font ce genre de raccourci, je pense, exposent involontairement une attitude de supériorité culturelle occidentale qui suppose que "les américains" sont assez intelligents pour voir ce genre de subversion, au contraire des gens de Hong Kong qui ne remarqueraient pas comment ils sont manipulés. (...)

~ What’s Driving the Hong Kong Protests (Counterpunch) ~

Qui se cache derrière la Révolution des Parapluies à Hong Kong ?... 126887
~ Don’t interfere in our internal affairs: China tells US (The Brics Post) ~

L’article ajoute aussi, concernant spécifiquement le NED, que : Les instituts Républicains et Démocrates sont plus ou moins affiliés aux partis Républicain et Démocrate. Ils ont été créés par le Congrès et sont financés par l’intermédiaire du National Endowment for Democracy (Fondation Nationale pour la Démocratie), un organisme créé en 1983 pour répartir les subsides pour la promotion de la démocratie dans les pays en voie de développement. Le National Endowment for Democracy reçoit près de 100 millions de dollars annuels de la part du Congrès. Freedom House reçoit aussi le gros de son financement du gouvernement américain, principalement du Département d’État.

Le belliciste et interventionniste sénateur américain John McCain avait en 2011 dans une provocation célèbre averti à la fois les prédécesseurs du Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine et du Président de la République Populaire de Chine Xi Jinping que la subversion balayant le Moyen-Orient serait bientôt redirigée vers Moscou et Pékin. The Atlantic, dans l’article de 2011 « The Arab Spring : ‘A Virus That Will Attack Moscow and Beijing’ » rapportait que : McCain déclara « Il y a un an, Ben Ali et Khaddafi n’étaient plus au pouvoir. Assad ne sera plus au pouvoir dans un an à compter d’aujourd’hui. Ce Printemps Arabe est un virus qui attaquera Moscou et Pékin ». McCain s’éclipsa alors de la réunion.

Qui se cache derrière la Révolution des Parapluies à Hong Kong ?... 126888
~ Les néo-conservateurs sont les personnes à surveiller de très, très près... (FYI) ~

Vu la nature ouvertement étrangère des financements, non seulement du « Printemps Arabe », mais maintenant de « Occupy Central », et vu le chaos, la mort, la déstabilisation et l’effondrement subis par les victimes des précédentes révolutions menées par les Américains, le mouvement « Occupy Central » peut être dépeint sous un jour nouveau : une foule de dupes utilisée à la destruction de sa propre maison, tout en malmenant les principes de la « démocratie », derrière lesquels s’exprime une tyrannie étrangère insidieuse, diamétralement opposée, et imposée, guidée par d’immenses intérêts capitalistes-financiers s’étendant sur le monde entier et qui craignent et s’activent à détruire la concurrence. En particulier, cette domination mondiale cherche étouffer la réémergence de la Russie comme puissance mondiale, et à empêcher la montée de la Chine elle-même sur la scène mondiale.

Le projet régressif des meneurs du mouvement « Occupy Central » soutenus par les Américains, et leur utilisation éhontée des bonnes intentions des nombreux jeunes gens pris au piège de leurs artifices, constitue une menace en réalité en tout point aussi dangereuse que ce qu’ils prétendent être la « menace » que Pékin constitue sur l’île de Hong Kong et sa population. Espérons que le peuple chinois et les nombreuses personnes de par le monde qui regardent le déroulement « d’Occupy Central », se rendront compte qu’il s’agit d’une façon pour un intérêt étranger d’avancer ses pions, et qu’ils feront face avant qu’un lourd tribut ne soit prélevé sur Hong Kong, à l’instar des nations qui, jusque-là, ont succombé à ce genre de manipulations : Libye, Syrie, Ukraine, Égypte et bien d’autres encore.

Tony Cartalucci


~ Traduit par les lecteurs du site Les-crises.fr. ~

Source originale de l'article :
~ US Now Admits it is Funding "Occupy Central" (Land Destroyer) ~

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Qui se cache derrière la Révolution des Parapluies à Hong Kong ?... Empty À propos des événements à Hong Kong

Message  Résistance Sam 18 Oct - 22:23

Qui se cache derrière la Révolution des Parapluies à Hong Kong ?... Umbrella-Revolution



Nos médias (les médias du capital, ne l’oublions pas !) adorent les manifestants hongkongais qui, par milliers prétendent-ils, brandissent des parapluies pour exiger la démocratie, la pure, la vraie, l’authentique !

Il paraît que le gouvernement chinois n’est pas d’accord. Il préférerait désigner lui-même les hommes qui dirigeront Hong Kong. Alors, qui a raison, les manifestants ou le gouvernement chinois ? Attention aux réponses un peu trop spontanées !

Nous qui avons l’expérience de cette démocratie dont rêvent, paraît-il, certains Hongkongais, on sait bien que celui qui gagne ce genre d’élection est celui qui a le soutien du capital : la presse lui passe la soupe tous les jours, les sondeurs expliquent qu’il est incontournable et les experts montrent que son programme est vraiment tout ce qu’il y a de plus raisonnable. En somme, le vainqueur est celui qui dispose de grosses sommes d’argent attribuées à sa campagne par ceux qui en disposent, et qui comptent avoir comme « élus » des gens qui prendront soin de leurs intérêts !

On l’a bien vu en France en 2007 lorsque la presse, les sondeurs et les experts ont largement contribué à promouvoir Nicolas Sarkozy. Les mêmes, en 2012, ont soutenu François Hollande ! On constate (comme c’est surprenant !) que l’un et l’autre mènent des politiques relevant de la même stratégie… en faveur du capital !

Dans le cas particulier de Hong Kong, on remarque que la méthode employée par les manifestants se rapproche des « révolutions orange » : une revendication soi-disant démocratique, un emblème simple à reconnaître (ici, les parapluies) et l’occupation permanente d’un lieu central.

Le gouvernement chinois et les Hongkongais ont bien repéré ce qui se tramait. La main étasunienne et britannique ne fait aucun doute ! Cette revendication « démocratique », si elle était effectivement mise en œuvre, aurait en effet comme conséquence à court terme de séparer Hong Kong de la Chine, et de revenir sur l’accord de rattachement de 1997.

Car si on parle auourd'hui de rattachement, c’est qu’il y avait auparavant séparation : pendant les guerres de l’opium au milieu du XIXème siècle, les puissances coloniales avaient obligé le gouvernement chinois de l’époque à concéder des territoires à leur profit exclusif, sous forme de bail de long terme. C’est ainsi que Hong Kong, territoire chinois, est devenu britannique. À l’époque, les Chinois ont parlé de « traités inégaux », dont fait partie le traité de Nankin.

Les Britanniques pensaient bien que Hong Kong leur appartenait toujours. Mais, au terme de ce long bail centenaire, le gouvernement chinois a fait valoir ses droits et signifié à la Grande-Bretagne qu’il ne serait pas renouvelé : Hong Kong allait redevenir une terre chinoise, gouvernée par la Chine.

La République populaire de Chine et le Parti communiste chinois avaient bien préparé l’affaire : pour convaincre les Britanniques de ne pas faire d’histoire et apaiser les craintes de l’économie hongkongaise, l’accord proposé se résumait en : « un pays, deux systèmes » (c’est d’ailleurs la même proposition que fait la Corée du Nord à la Corée du Sud depuis 1953 : « un pays, deux système »).

L’économie de Hong Kong relève donc d’un système capitaliste, sous contrôle de Pékin. Hong Kong n’est donc pas « un pays indépendant » : c’est une province chinoise, mais administrée de façon très spécifique.

Il est certain que la Chine n’envisage pas un instant de revenir en arrière. Les guerres de l’opium sont bel et bien terminées et Hong Kong restera à la Chine.

Le gouvernement chinois a donc expliqué que le futur gouverneur de Hong Kong sera élu par les habitants du territoire. Cependant, les candidats ne pourront pas être des hommes sous influence faisant campagne avec des financements étasuniens et britanniques : Pékin propose donc des candidats qui portent le principe simple, mais complexe : « un pays, deux systèmes »…

Ce type de filtre est-il légitime ? Oui, parce que le « laisser-faire » favorise de fait la fortune, l’argent de l’étranger anglo-saxon, et, dans le cas particulier de Hong Kong, aurait pour but une nouvelle séparation.

On aura remarqué que le gouvernement chinois traite l’affaire par la négociation et un usage prudent des forces de police. Mais il ne cède pas. L’humiliation des traités inégaux du XIXème  siècle n’est pas oubliée ! Aujourd’hui, la Chine a réglé les questions de frontières avec la plupart de ses voisins, en particulier la Russie. Reste la question de Taïwan et celles, en suspens, avec le Japon et le Vietnam.

Il y a là une tentative manifeste des États-Unis de déstabiliser la Chine. Il y en aura d’autres, soyons-en certains. N’accordons aucun crédit à ces manœuvres !

D.R.

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