Deutsche Bank est sur le point de perdre son statut d’« intouchable »
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Deutsche Bank est sur le point de perdre son statut d’« intouchable »
Bonjour à tous,
Deutsche Bank est sur le point de perdre son statut d’« intouchable »
Depuis le début de la crise financière en juillet 2007, Deutsche Bank, la plus grande institution financière privée allemande,
se sentait protégée par son prétendu statut de « trop grosse pour être poursuivie ». Ce n’est plus le cas depuis le 12 décembre,
date à laquelle 500 policiers ont effectué une descente surprise dans les deux tours de la banque à Francfort.
Jürgen Fitschen, co-président du directoire, cité dans l'enquête Fraude fiscale présumée
sur les permis d'émission de CO2Cinq arrestations Soupçons de blanchiment et d'obstruction à la justice.
DEUTSCHE BANK : Un co-DG de Deutsche Bank visé par une enquête fiscale
http://bourse.lesechos.fr/b2012_imprimer.php?url=/infos-conseils-boursiers/infos-conseils-valeurs/infos/un-co-dg-de-deutsche-bank-vise-par-une-enquete-fiscale-833915.php
Cinq cadres supérieurs ont été arrêtés, des ordinateurs et d’autres documents saisis. L’enquête concerne nominalement
une évasion fiscale liée à de faux achats de certificats de droits d’émission de CO2, pour lesquels la banque a injustement
obtenu le remboursement de taxes sur la valeur ajoutée à hauteur de 300 millions d’euros.
Les rôles de son co-président, Jürgen Fitschen, et de son directeur financier, Stefan Krause, dans la signature
de la déclaration d’impôt de la banque en 2009 font aussi l’objet d’une enquête, bien qu’ils n’aient pas été arrêtés.
Par contre, les principaux experts de la banque en matière juridique et de blanchiment sont accusés d’avoir supprimé
d’importantes données bancaires et de ne pas avoir communiqué aux autorités des éléments relatifs au blanchiment d’argent.
Si l’affaire d’évasion fiscale peut être rapidement réglée – par le remboursement des 300 millions d’euros par Deutsche Bank,
en plus d’une amende – une autre enquête sur les pratiques de la banque en 2008 pourrait s’avérer plus dommageable.
Un donneur d’alerte américain, Ben Artzi, affirme que la banque a dissimulé des milliards de dollars de pertes
dans son portefeuille de titres en 2008. La SEC américaine mène l’enquête, pour laquelle les éléments saisis
le 12 décembre à Francfort pourraient être tout-à-fait intéressants.
Analyste quantitatif des risques à Deutsche Bank depuis début 2010, Ben Artzi a découvert qu’entre la mi-2007 et 2010,
la banque n’avait pas correctement valorisé un portefeuille de dérivés complexes appelés leveraged super senior (LSS).
Avec un portefeuille de 120 à 130 milliards de dollars en valeur notionnelle, Deutsche Bank était à l’époque le premier détenteur
de LSS sur le marché. Si elle avait correctement fait état de ses pertes lors du premier pic de la crise à l’automne 2008,
la banque aurait pu devenir l’équivalent allemand de Lehman Brothers.
Le Financial Times laisse entendre que la banque pourrait avoir couvert des pertes allant jusqu’à 12 milliards de dollars.
Loin d’être « trop grosse pour faire faillite », Deutsche Bank est un bon exemple de pourquoi une séparation des banques
à la Glass-Steagall est plus que jamais nécessaire.
Couper les banques en deux
http://www.solidariteetprogres.org/glass-steagall.html
Source de l'article
Deutsche Bank est sur le point de perdre son statut d’« intouchable »
http://liesidotorg.wordpress.com/2013/01/25/deutsche-bank-sur-le-point-de-perdre-son-statut-d-intouchable/
Bien Amicalement.
Deutsche Bank est sur le point de perdre son statut d’« intouchable »
Depuis le début de la crise financière en juillet 2007, Deutsche Bank, la plus grande institution financière privée allemande,
se sentait protégée par son prétendu statut de « trop grosse pour être poursuivie ». Ce n’est plus le cas depuis le 12 décembre,
date à laquelle 500 policiers ont effectué une descente surprise dans les deux tours de la banque à Francfort.
Jürgen Fitschen, co-président du directoire, cité dans l'enquête Fraude fiscale présumée
sur les permis d'émission de CO2Cinq arrestations Soupçons de blanchiment et d'obstruction à la justice.
DEUTSCHE BANK : Un co-DG de Deutsche Bank visé par une enquête fiscale
http://bourse.lesechos.fr/b2012_imprimer.php?url=/infos-conseils-boursiers/infos-conseils-valeurs/infos/un-co-dg-de-deutsche-bank-vise-par-une-enquete-fiscale-833915.php
Cinq cadres supérieurs ont été arrêtés, des ordinateurs et d’autres documents saisis. L’enquête concerne nominalement
une évasion fiscale liée à de faux achats de certificats de droits d’émission de CO2, pour lesquels la banque a injustement
obtenu le remboursement de taxes sur la valeur ajoutée à hauteur de 300 millions d’euros.
Les rôles de son co-président, Jürgen Fitschen, et de son directeur financier, Stefan Krause, dans la signature
de la déclaration d’impôt de la banque en 2009 font aussi l’objet d’une enquête, bien qu’ils n’aient pas été arrêtés.
Par contre, les principaux experts de la banque en matière juridique et de blanchiment sont accusés d’avoir supprimé
d’importantes données bancaires et de ne pas avoir communiqué aux autorités des éléments relatifs au blanchiment d’argent.
Si l’affaire d’évasion fiscale peut être rapidement réglée – par le remboursement des 300 millions d’euros par Deutsche Bank,
en plus d’une amende – une autre enquête sur les pratiques de la banque en 2008 pourrait s’avérer plus dommageable.
Un donneur d’alerte américain, Ben Artzi, affirme que la banque a dissimulé des milliards de dollars de pertes
dans son portefeuille de titres en 2008. La SEC américaine mène l’enquête, pour laquelle les éléments saisis
le 12 décembre à Francfort pourraient être tout-à-fait intéressants.
Analyste quantitatif des risques à Deutsche Bank depuis début 2010, Ben Artzi a découvert qu’entre la mi-2007 et 2010,
la banque n’avait pas correctement valorisé un portefeuille de dérivés complexes appelés leveraged super senior (LSS).
Avec un portefeuille de 120 à 130 milliards de dollars en valeur notionnelle, Deutsche Bank était à l’époque le premier détenteur
de LSS sur le marché. Si elle avait correctement fait état de ses pertes lors du premier pic de la crise à l’automne 2008,
la banque aurait pu devenir l’équivalent allemand de Lehman Brothers.
Le Financial Times laisse entendre que la banque pourrait avoir couvert des pertes allant jusqu’à 12 milliards de dollars.
Loin d’être « trop grosse pour faire faillite », Deutsche Bank est un bon exemple de pourquoi une séparation des banques
à la Glass-Steagall est plus que jamais nécessaire.
Couper les banques en deux
http://www.solidariteetprogres.org/glass-steagall.html
Source de l'article
Deutsche Bank est sur le point de perdre son statut d’« intouchable »
http://liesidotorg.wordpress.com/2013/01/25/deutsche-bank-sur-le-point-de-perdre-son-statut-d-intouchable/
Bien Amicalement.
La Deutsche Bank serait-elle le prochain Lehman Brothers ?...
La Deutsche Bank serait-elle le prochain Lehman Brothers ?...
La Deutsche Bank, c’est tout de même une institution à elle toute seule.
Outre le fait qu’il s’agit de la plus grosse banque allemande, c’est aussi l’une des plus vieilles
et celle qui représente le mieux la puissance germanique implantée dans des douzaines de pays
(plus de 70 actuellement)...
~ De quoi la Deutsche Bank est-elle le nom ? (La Tribune via Les Crises)(Février 2016) ~
~ Deutsche Bank May Be Top Contributor to Systemic Risk, IMF Says (Nicholas Comfort, Bloomberg)(Juin 2016) ~
~ Merkel exclut un bail-out pour Deutsche Bank : vers un bail-in des déposants ? (Gold Broker)(Septembre 2016) ~
~ Germany Goes There: "You Can't Compare Deutsche Bank To Lehman" (Tyler Durden, Zero Hedge)(Septembre 2016) ~
La Deutsche Bank, c’est tout de même une institution à elle toute seule.
Outre le fait qu’il s’agit de la plus grosse banque allemande, c’est aussi l’une des plus vieilles
et celle qui représente le mieux la puissance germanique implantée dans des douzaines de pays
(plus de 70 actuellement)...
Romaric Godin a écrit:(...) Au début des années 2000, la dérégulation et la mondialisation financières offraient des opportunités immenses. Et les banques d’affaires allemandes, à commencer par la Deutsche Bank, proposaient des rendements alléchants. Le patron de cette banque de 2006 à 2012, le suisse Josef Ackermann promet des rendements de 25 % (ce qui lui vaudra en 2011 le titre de « banquier le plus dangereux du monde » de la part de l’ancien chef économiste du FMI Simon Johnson). Ses concurrents, Commerzbank et Dresdner Bank rivalisent pour offrir des rendements à deux chiffres. Les banques régionales, les Landesbanken, ne sont pas en reste, d’autant qu’elles bénéficient de leurs liens avec les autorités locales et les caisses d’épargne. Dans ces conditions, pourquoi irait-on investir sur des projets de long terme en Allemagne avec des rendements faibles et incertains ?
Pour remplir leurs engagements, les banques allemandes investissent à tout va dans ce qui rapporte le plus. Et qui, donc, est le plus risqué. Les subprimes aux Etats-Unis, bien sûr, mais aussi l’immobilier irlandais et espagnol ou la dette publique grecque. Les milliards des excédents allemands viennent alimenter des bulles qui explosent les unes après les autres entre 2007 et 2010. Parfois, on n’hésite pas à franchir certaines limites. Deutsche Bank, là encore, est en première ligne, comme les nombreux scandales, du Libor au financement illicite des pays sous embargo étasunien dans lesquels elle a été condamnée, l’a montré. (...)
Présente sur tous les marchés de la finance, elle est aussi maintenant connue pour ses positions dans les dérivés qui s’élèvent à quelque chose comme 75.000 milliards de dollars (non, il n’y a pas trois zéros de trop). Dès lors, quand la Deustche Bank (DB) tousse fort, l’Allemagne se sent immédiatement prise de convulsions, et avec elle, l’Europe toute entière. Avec ce lundi noir pour la banque allemande, on assiste à une véritable quinte de toux. Pourquoi diable cet effondrement qui n’a de soudain que pour une presse française terriblement tournée vers son propre nombril ? En réalité, le cours est en difficultés depuis un moment ; la valorisation boursière de la DB a été divisée par plus de 2 depuis le début de l’année (perte de 52% précisément) et ce lundi, avec une perte de 6%, constitue donc la suite logique d’une dégringolade entamée depuis plusieurs mois alors que la banque traverse des difficultés tant sur le plan de ses opérations financières que sur le plan juridique. L’année dernière, la DB a ainsi enregistré des pertes historiques qui l’ont obligé à mettre de côté 5,5 milliards d’euros de provisions.
~ Deutsche Bank May Be Top Contributor to Systemic Risk, IMF Says (Nicholas Comfort, Bloomberg)(Juin 2016) ~
Cette situation préoccupante a d’ailleurs amené le FMI à statuer à son sujet au début de l’été, en estimant sans ambages que la banque constituait un risque systémique pour la zone euro, risque d’ailleurs corroboré par la mauvaise note obtenue lors des « stress tests » de juillet (les simulations de résistance aux événements adverses menées par l’Agence Bancaire Européenne, ABE) qui l’avaient placée en queue de peloton des banques européennes. Quant au plan juridique, voilà que son passé récent refait surface : la DB a en effet été impliquée dans la crise des subprimes et y aurait joué un rôle important, justifiant sans doute que la Justice américaine lui réclame maintenant une somme considérable (14 milliards de dollars). Au passage, on s’amusera de la coïncidence de ce montant avec le prix de 295 tonnes d’or (à peu près 13 milliards de dollars au cours actuel) qui correspondent à la quantité que les USA ont promis de rendre aux Allemands suite à leur récente demande, sur les 300 que ces Allemands ont en dépôt chez les Américains (5 tonnes ayant déjà été rapatriées au cours des mois précédents).
Seulement voilà : 14 milliards, même pour une grosse banque, même pour la plus grosse des banques allemandes, cela fait une paille qui pourrait casser le dos du proverbial chameau. Ses responsables jugent être en mesure de faire face à une pénalité d’environ 5 milliards sans avoir besoin d’une augmentation de capital, mais au-delà, ce sera rapidement problématique. Or, avec une telle amende, plus un passif bien odorant et une exposition au risque particulièrement élevée, les investisseurs comprennent maintenant que si quelque chose doit se passer au niveau de la DB, c’est plus probablement la faillite ou de gros ennuis financiers qu’un juteux profit à moyen ou court terme, et ce d’autant plus qu’officiellement, le gouvernement allemand (encore dirigé par Merkel) refusera de sauver la banque. Elle devra donc trouver des fonds dans ses propres poches et non celles des contribuables.Du reste, DB affirme pour le moment haut et fort pouvoir se passer du contribuable.
Seulement voilà : 14 milliards, même pour une grosse banque, même pour la plus grosse des banques allemandes, cela fait une paille qui pourrait casser le dos du proverbial chameau. Ses responsables jugent être en mesure de faire face à une pénalité d’environ 5 milliards sans avoir besoin d’une augmentation de capital, mais au-delà, ce sera rapidement problématique. Or, avec une telle amende, plus un passif bien odorant et une exposition au risque particulièrement élevée, les investisseurs comprennent maintenant que si quelque chose doit se passer au niveau de la DB, c’est plus probablement la faillite ou de gros ennuis financiers qu’un juteux profit à moyen ou court terme, et ce d’autant plus qu’officiellement, le gouvernement allemand (encore dirigé par Merkel) refusera de sauver la banque. Elle devra donc trouver des fonds dans ses propres poches et non celles des contribuables.Du reste, DB affirme pour le moment haut et fort pouvoir se passer du contribuable.
Gold Broker a écrit:
(...) Dans un article du 21 septembre, Reggie Middleton a analysé les efforts probables de recapitalisation de Deutsche Bank, tout en posant la question : Un bail-out (renflouement externe par l'État et les contribuables allemands) ou un bail-in (renflouement interne par les déposants de la banque) ? Deutsche Bank va avoir besoin d’argent, et très bientôt. Dans un effort concerté pour réduire ou, potentiellement, éliminer le risque de bail-out des banques européennes par les contribuables, l’Union européenne a implanté un nouveau régime de bail-in, à partir du 1er janvier 2016. Les règles de ce régime exigeront que les banques et autres participants importants du marché des pays membres de l’UE déprécient, annulent, convertissent en équité, ou modifient autrement certaines obligations non garanties, si de telles actions s’avéraient nécessaires pour recapitaliser l’institution. Quelles obligations non garanties se trouvent en abondance chez une banque ? Middleton note que Deutsche Bank aune exposition aux produits dérivés à hauteur de 2 500 milliards $qui doit être refinancée. (...)
On comprendra donc aisément qu’entre ces amendes et ce passif, les perspectives peu riantes de la banque allemande justifient les mouvements globalement négatifs de ses actions boursières. Cependant, de façon bien plus gênante, l’ampleur de la catastrophe possible ne semble pas être parvenue jusqu’aux oreilles de la presse mainstream européenne, française en particulier, qui n’y voit essentiellement qu’un problème bancaire passager, une mauvaise passe pour l’institution bancaire plus que centenaire. Elle en a vu d’autres, après tout. Pourtant, cette dégringolade peut à elle seule aboutir à une faillite de la banque par évaporation de sa valeur boursière ; or, si elle doit faire face à des obligations financières alors que ses fonds sont réduits et son action est au plus bas, elle se retrouvera dans l’obligation de faire appel aux épargnants qu’elle a dans ses propres comptes pour sauver son avenir.
Compte tenu de la taille de cette banque, on peut raisonnablement imaginer que les effets de bords seront nombreux et ce d’autant plus qu’elle est très liée à d’autres institutions bancaires de la zone euro, elles aussi systémiques, à commencer par les banques françaises comme Société Générale, Crédit Agricole et BNP Paribas. Le tableau commence à se brosser, et il n’est pas très riant : un effondrement de la Deutsche Bank se traduirait assez vite par une panique bancaire européenne. Dans ce contexte, les comparaisons avec l’année 2008 et les mésaventures de Lehman Brothers vont donc bon train et il est difficile de les balayer d’un revers de la main même si, du point de vue des autorités allemandes, il y a tout intérêt à minimiser la situation.
Compte tenu de la taille de cette banque, on peut raisonnablement imaginer que les effets de bords seront nombreux et ce d’autant plus qu’elle est très liée à d’autres institutions bancaires de la zone euro, elles aussi systémiques, à commencer par les banques françaises comme Société Générale, Crédit Agricole et BNP Paribas. Le tableau commence à se brosser, et il n’est pas très riant : un effondrement de la Deutsche Bank se traduirait assez vite par une panique bancaire européenne. Dans ce contexte, les comparaisons avec l’année 2008 et les mésaventures de Lehman Brothers vont donc bon train et il est difficile de les balayer d’un revers de la main même si, du point de vue des autorités allemandes, il y a tout intérêt à minimiser la situation.
~ Germany Goes There: "You Can't Compare Deutsche Bank To Lehman" (Tyler Durden, Zero Hedge)(Septembre 2016) ~
En outre, il y a un mal plus profond : jusqu’alors, le mauvais élève européen était la Grèce, et, à l’analyse, beaucoup voyaient en l’Italie le vrai risque systémique capable de propulser la zone euro dans le marasme ou la crise. L’accumulation de difficultés du côté italien semblait leur donner raison. L’idée même que l’Allemagne puisse trembler sur ses bases n’effleurait pas grand-monde. Les problèmes de la DB, qui n’ont rien de soudain, deviennent maintenant visibles, médiatisés et particulièrement inquiétants au point de miner la confiance qui pouvait régner chez les investisseurs lorsqu’on évoquait l’Allemagne. Or, ultimement, la monnaie et l’institution bancaire, dans leur construction, sont des concepts intimement basés sur la confiance. Les déboires de la Deustche Bank, en attaquant ainsi un pilier d’une zone fantasmée impénétrable et solide comme le roc, mineront durablement cette confiance qu’il est si difficile à construire mais qui, une fois envolée, est impossible à restaurer. L’évidence apparaît alors : la faillite de la Deutsche Bank est certes peu probable, mais elle est maintenant possible. Le danger d’un effondrement systémique devient alors crédible, et les dégâts que cet effondrement provoquerait seraient immenses.
Bien plus important est à mon avis la perte de confiance dans le système bancaire actuel qui en résulterait : si cette évaporation de la confiance provoquera, à n’en pas douter, de graves tensions et un blocage dramatique du commerce international, il représentera aussi une immense opportunité pour l’établissement de nouveaux principes bancaires, depuis l’imposition de ratios plus prudents, de réserves fractionnaires plus élevées, jusqu’aux monnaies numériques.
Hashtable
Source de l'article : Une Deutsche Bank en bien mauvaise posture (Hastable)(Septembre 2016)Bien plus important est à mon avis la perte de confiance dans le système bancaire actuel qui en résulterait : si cette évaporation de la confiance provoquera, à n’en pas douter, de graves tensions et un blocage dramatique du commerce international, il représentera aussi une immense opportunité pour l’établissement de nouveaux principes bancaires, depuis l’imposition de ratios plus prudents, de réserves fractionnaires plus élevées, jusqu’aux monnaies numériques.
Hashtable
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