Le Dormeur doit se Réveiller
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Un nouveau "Plan Condor" menace l’Amérique du Sud...

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Message  Silver Wisdom Jeu 7 Jan - 11:36

Un nouveau "Plan Condor" menace l’Amérique du Sud...

L’aigle impérial survole le continent latino-américain,
accompagné de vautours et de condors ;
ils se lancent des regards et ne savent pas quand ils vont le dévorer...


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Pierre Abramovici a écrit:
(...) C’est la découverte, par hasard, fin décembre 1992, de deux tonnes d’archives de la dictature Stroessner dans un commissariat de Lambaré, dans la banlieue d’Asunción (Paraguay), qui a permis de reconstituer les activités criminelles de ce réseau international. Le déclassement de documents de la CIA concernant le Chili, le 13 novembre 2000, a confirmé et précisé la teneur de ces « archives de la terreur ».

Dès la conférence panaméricaine de Chapultepec, au Mexique, en février 1945, les Etats-Unis mettent en garde les militaires sud-américains contre le communisme. Dans cette perspective, des accords bilatéraux d’assistance militaire seront effectivement signés en 1951 : approvisionnement en armes et financements américains, stationnement de conseillers militaires et entraînement des officiers latino-américains aux Etats-Unis et à l’Ecole des Amériques, dans la zone américaine du canal de Panamá. (...)


~ « Opération Condor », cauchemar de l’Amérique latine (Le Monde Dilpomatique)(Mai 2001) ~

Il y a quelques mois, lors de la dernière réunion du Mercosur, Cristina Fernandez a rappelé que cela faisait maintenant 40 ans que le « plan condor » existe et a fait remarquer que « ce plan avait été mis sur pieds afin de renverser les gouvernements démocratiques. Il se peut actuellement qu’un autre plan soit en phase d’élaboration, cette fois-ci plus utile et plus sophistiqué. Dans certains cas, il peut s’agir de vautours et non de condors, mais ce sont toujours quoiqu’il arrive des rapaces. Nous devons renforcer plus que jamais nos démocraties ».


~ Operation Condor: South American Genocide (Chaîne YT de Alltime Conspiracies) ~

Il faut se réveiller si nous ne voulons pas nous faire dévorer comme il y a 40 ans. Les États-Unis veulent tout dévaster, avec la puissance d’un ouragan ou d’une vague en pleine tempête. Il y a quelques semaines, le gouvernement américain a lancé une attaque médiatique contre le Venezuela : la DEA aurait intercepté une cargaison de drogues à Haïti qui se dirigeait vers les États-Unis, un trafic supposément mené par le cousin et filleul de Nicolas Maduro. En l’espace de quelques secondes, les médias, sous le joug de l’impérialisme, ont propagé l’info à travers le monde, et, le jour suivant, elle faisait la une de tous les journaux principaux dans le monde. Bien entendu, ce n’est qu’une stratégie pour accuser Maduro d’être un allié des narcotrafiquants. Le gouvernement vénézuélien a prouvé que cette accusation était fausse mais aucun des médias qui avaient publié l’information n’a pris la peine de s’excuser pour une telle diffamation, et encore moins le gouvernement américain et la DEA.

L'Obs avec AFP a écrit:
(...) Nicolas Maduro a averti que le narcotrafic disposait d'"un grand pouvoir", qui pourrait être utilisé " par ce secteur qui monte des dossiers contre le pays pour dire que (nous sommes) un narco-état ". " Un narco-état, le Venezuela ? Nous qui battons des records de capture de trafiquants, qui battons des records de saisies de drogue, qui avons rompu avec la DEA qui est une véritable multinationale du trafic de drogue ! " (...)

~ La DEA, impliquée dans le trafic de drogue d'Air France ? (L'Obs)(Octobre 2013) ~

Pourquoi avoir provoqué un buzz médiatique d’une telle envergure et pourquoi à ce moment précis ? Et bien tout simplement en raison des élections parlementaires qui allaient avoir lieu au Venezuela ce 6 décembre. L’assassinat de Luis Manuel Diaz, secrétaire du parti « Action démocratique », faisait également partie de ce plan ; M. Diaz avait ordonné à Lilian Tintori d’accuser le gouvernement de Nicolas Maduro de vouloir mettre fin à ses jours et de soutenir le « terrorisme d’État ». Rappelons que M. Diaz était aux côtés de Mauricio Macri dans son bunker lorsque celui-ci est sorti vainqueur des élections présidentielles en Argentine. Petite précision : M.Macri a gagné avec seulement 679 000 voix, c’est-à-dire que ceux qui ont voté pour lui étaient des politiciens fanatiques qui ne savent même pas compter jusque 10. Quelques heures après son élection, le président-crapule s’en est immédiatement pris au Venezuela pour tenter de l’éjecter du Mercosur.

Ainsi, on peut affirmer avec certitude que le président fera tout ce qui est en son pouvoir, avec l’argent du peuple argentin, pour renverser les gouvernements de Maduro et de Dilma. On peut également supposer qu’il fait partie de la coalition qui avait tenté une invasion dans le Cône sud et qu’il tentera d’instituer une directive similaire à celle d’Hitler (« Nuit et Brouillard ») : on serait de nouveau au temps des escadrons de la mort. Macri a le soutien de l’oligarchie latino-américaine, du secteur des entreprises et des anciens et actuels présidents droitistes. Réveillons-nous si on ne veut pas se faire dévorer.

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~ En Argentine, bonne pioche : le nouveau Président Mauricio Macri aime Israël (Israel Valley)(Novembre 2015) ~

L’aigle impérial, les vautours et les condors avancent côte à côte avec les larbins afin de vendre le pays. Ils profitent du Mexique, de l’Amérique centrale et des Caraïbes (toutes des colonies américaines), du Pérou, du Paraguay et de la Colombie, en y implantant leurs bases militaires afin d’être le plus proche possible des gouvernements progressistes et assurer la réussite d’une éventuelle invasion militaire. Pour preuve : ils se sont emparés de l’Argentine récemment et ils trament un coup d’État contre Dilma. Ils s’attaquent maintenant au Brésil et veulent l’exclure du BRICS. Pour quelle raison ? C’est très simple : ce groupe est formé par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, des pays unis qui constituent une menace pour le capitalisme.

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~ Les Etats Unis se prépare activement à une guerre totale contre les BRICS... (Pepe Escobar via FYI)(Novembre 2014) ~

Les gouvernements dirigés par Lula et Dilma sont les seuls qui ont lutté pour éradiquer la misère sociale. Les États-Unis convoitent le pétrole du Brésil, du Venezuela, de la Syrie, et c’est cette soif de pétrole qui explique les bombardements et les invasions militaires dans ce pays. Comme ils ont réussi à s’accaparer le pétrole irakien (le pétrole du Mexique leur a été remis par Enrique Peña Nieto, qui a cédé au chantage comme un lâche), ils supposent qu’ils pourront également s’emparer du pétrole qui se trouve en Amérique du Sud. Réveillons-nous ! Le président du Congrès national du Brésil a autorisé la poursuite contre Dilma. Qui est donc cette crapule ? Il figure parmi les hommes politiques de droite les plus puissants du Brésil. Il a fait l’objet d’une enquête pénale pour avoir accepté un pot-de-vin de cinq millions de dollars et est accusé de faire partie d’un système de corruption qui vise à faire tomber Petrobras. La présidente Dilma s’est opposée à ces vautours qui voulaient dévorer l’entreprise étatique et, en réponse, ce freluquet tente de l’amener en justice en l’accusant d’être corrompue. Son objectif est en fait de fomenter un coup d’État contre l’actuel gouvernement progressiste et ainsi mettre un terme au progrès de la région. Réveillons-nous ou on se fera dévorer.

Ce détracteur, à l’instar de Lilian Tintori, Leopoldo Lopez et Henrique Capriles au Venezuela, est responsable d’un grand nombre de marches pour la destitution du gouvernement de Dilma. La situation est semblable à celle de l’Argentine, où les journaux « Clarin » et « la Nacion » ont attaqué le gouvernement de Cristina Kirchner et ont organisé des marches qui ont causé la mort du procureur Nisman. Face à une telle puissance capitaliste et oligarchique, plusieurs questions me viennent à l’esprit : quand allons-nous enfin être unis ? Quand va-t-on accepter que l’Amérique latine est notre patrie unique et unie, indépendamment de notre pays de naissance, et que nous devons défendre la liberté et la plus-value de nos peuples ? Quand allons-nous nous unir pour ne former qu’un et ainsi mettre un terme à cette fissure qui ne cesse de croître ? Que faut-il de plus que tous les problèmes qui nous accablent pour réagir ? Faut-il qu’ils nous abattent avec un autre plan condor ? Ou qu’une invasion militaire nous ramène à l’époque des dictatures ? Comment allons-nous nous réveiller ? Comment peut-on justifier que nous laissions ces puissances impérialistes nous dominer ? Où est passée la dignité, l’identité et l’héritage historique de l’Amérique latine ? Nous devons empêcher l’élaboration d’un autre plan condor qui pourrait être un frein au progrès de nos nations. Disons stop au sang versé, stop aux disparitions forcées, stop aux tortures, stop aux génocides, stop aux dictatures. L’Amérique latine a besoin de nous, mais quand allons-nous nous relever et défendre notre patrie ? Que les traîtres soient jugés et punis !

Ilka Oliva Corado

Source de l'article : Un nouveau "Plan Condor" menace l’Amérique du Sud (Investig'Action)(Janvier 2016)

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Un nouveau "Plan Condor" menace l’Amérique du Sud... Empty Argentine, Brésil, Uruguay, Pérou, Vénézuela : les USA à la manœuvre...

Message  Silver Wisdom Mar 7 Juin - 9:35

Argentine, Brésil, Uruguay, Pérou, Vénézuela :
les USA à la manœuvre...


L’Amérique Latine est en pleine recomposition.
De l’Argentine au Vénézuela en passant par le Brésil et le Pérou,
la contre-offensive du néo-libéralisme bancaire est en marche...


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Eric Draitser a écrit:
(...) On ne peut évidemment point passer sous silence l'influence considérable que des sociétés comme Goldman Sachs exercent, au-delà de leurs avoirs réels, dans le pays. Par exemple, le capital financier de Wall Street entretient de très bonnes relations avec le plus riche des Brésiliens, Jorge Paulo Lemann, un multimilliardaire qui possède Heinz Ketchup et Burger King, qui est l'actionnaire majoritaire de Anheuser-Busch et Budweiser, et qui est un proche associé de Warren Buffett. Avec son pedigree financier, il n'est pas surprenant que Lemann et les intérêts qu'il représente soutiennent financièrement les groupes impliqués dans les manifestations de rue réclamant la destitution de Dilma Rousseff. Parmi eux, le très visible VemPraRua (descend dans la rue). Il n'est pas non plus surprenant que d'autres groupes essentiels engagés dans ces manifestations soient directement financés par d'autres intérêts de Wall Street, en particulier les Koch Brothers, tristement célèbres. Charles et David Koch sont les financiers clés derrière le Mouvement Brésil Libre (MBL) et les Etudiants pour la Liberté (EPL), à travers l'Atlas Economic Research Foundation et l'Atlas Leadership Academy, toutes deux ayant engendré quelques-uns des principaux leaders des manifestants. (...)

~ Hillary Clinton et la guerre néolibérale de Wall Street contre l'Amérique Latine (TeleSur via Questions Critiques)(Mai 2016) ~

Dans un contexte marqué par la récession et la crise des matières premières, les États-Unis tentent de reconquérir par tous les moyens leur ancien « pré-carré » latino-américain. Lors de ses cent premiers jours au pouvoir, le président argentin Mauricio Macri a reçu le premier ministre italien Mateo Renzi, le président français François Hollande et enfin le président Barack Obama. Tous trois sont les premiers serviteurs du gouvernement mondial. Le Président argentin a satisfait ce beau monde occidental : il a abandonné aussitôt les efforts du gouvernement précédent pour promouvoir l’intégration régionale. Il y a un changement, une inflexion pro-américaine très nette de la politique extérieure de l’Argentine même si le gouvernement Kirchner n’était pas sans défaut dans son instinct de prédation populaire et de corruption oligarchique. Les gouvernements Kirchner avaient pourtant toujours entretenu de très bonnes relations avec le Venezuela, avec Cuba, avec la Bolivie, avec  la gauche populiste d’Amérique latine. La politique extérieure argentine a donc aujourd’hui profondément changé. Lors de la conférence de presse à la Casa Rosada, le Palais Présidentiel argentin, les présidents Obama et Macri ont clairement évoqué la possibilité de signer un accord de libre-échange entre le Mercosur et les États-Unis, anticipant déjà un nouvel ALCA (Zone de libre échange des amériques) et ce, alors que le pays va certainement finir par rejoindre l’Alliance pour le Pacifique.

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~ En Argentine, la stratégie du choc (Tarik Bouafia, Investig'Action)(Mai 2016) ~

En Europe, la Commission européenne vient de faire pression la semaine dernière sur Paris pour signer le traité transatlantique. Alors que la Russie s’embourbe un peu en Syrie, les États-Unis avancent leurs pions et profitent du ralentissement chinois pour avancer en Amérique latine, reprendre le dessus et faire pression sur les gouvernements locaux pour qu’ils adoptent des mesures de libre-échangisme radical. L’Uruguay et son gouvernement qualifié par la communauté internationale de « « progressiste » » est lui-aussi en train de signer ces traités, tout comme le Chili de Michelle Bachelet. Restait donc l’os brésilien. Il était nécessaire et urgent de déloger Dilma Rousseff, la seule maintenant rétive à signer les grands traités de la grande reconfiguration libérale du monde en cours. Mais comment pouvait-on faire tomber une Présidente élue dans le modèle démocratique du consensus de Washington ? Par la République des Juges. Avec le Brésil, on sait ainsi que les coups d’état du vingtième siècle ne seront plus militaires mais judiciaires et l’ambassade des États-Unis au Brésil n’a pas cessé de recevoir les visites des opposants à Dilma dans le processus d’impeachment (destitution). On raconte au Brésil qu’aujourd’hui, cette ambassade  ressemble à celle aux temps d’Allende au Chili. C’est le lieu où se sont préparés tous les projets de déstabilisation visant la chute programmée de Dilma Rousseff.

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Pepe Escobar a écrit:
(...) Les fonds prêtés par le Trésor à BNDES, l'une des plus grandes banques de développement au monde, et modèle pour la banque des BRICS, se sont également révélés être vingt fois moindre que ce qui était dû à la banque. Les arguments accusateurs contre Rousseff s'effondrent totalement lorsque l'on apprend que durant l'année fiscale 2015, la seule que l'on pourrait prendre en compte dans une procédure de destitution, l'administration a pourvu à un fonds de prévoyance de près de 19 milliards de dollars ; c'est plus que de la prévoyance que de jouer avec les finances publiques. Le résultat est que Rousseff, qui n'a pas été officiellement accusée de malversations, sera « jugée » par une bande d'escrocs au Congrès, emmenés par un détenteur de compte suisse illégal qui se trouve être le président de la Chambre basse, avec un acolyte douteux en la personne du propagateur initial de la soi-disant mauvaise conduite de Rousseff. Ce duo louche, pour sa part, pourrait devoir répondre à de graves accusations de corruption parfaitement documentées. (...)

~ Que cache réellement la crise Brésilienne... (FYI)(Mars 2016) ~

Ainsi, en s’emparant de l’Argentine, du Brésil, de l’Uruguay, du Chili et du Paraguay, demain peut-être du Pérou avec Kuczynski, les États-Unis sont en passe de réaliser le grand schlem, la prise en main complète du Cône Sud. Rafael Correa, le Président équatorien a réagi sur les événements au Brésil et a parlé d’un nouveau Plan Condor (alliance des armées des pays du Cône Sud pour éliminer à l’époque la subversion communiste et maoïste) qui serait en train de frapper le continent, un Plan Condor non plus strictement militaire mais avant tout économique et judiciaire, piloté en quelque sorte par les multinationales mondiales. Le 17 avril 2016 marquera l’histoire politique. Pour la première fois, une démocratie est entachée par un procès politique sans fondement juridique qui viole le précepte constitutionnel. C’est un coup d’État juridique sans respect de la souveraineté populaire, le point de départ d’une période de chaos et de violence par la seule volonté des puissants. La Chambre des députés du Brésil n’a ainsi pas tenu compte de l’accusation de la présidente de crime de responsabilité, l’argument de « pédalage fiscal » a été laissé de côté. A aucun moment ce sujet n’a été abordé par les députés qui ont voté « oui à la destitution ». Dans ce contexte, il est parfaitement naturel de dire qu’il y a bien eu un coup d’état parlementaire au Brésil. On a ainsi vu le Président de la chambre des députés Eduardo Cunha, un véritable gangster politique présider la session alors que lui-même était mis en examen pour corruption passive et blanchiment d’argent et cité dans la liste des Panama Papers, en tant que propriétaire d’une société off-shore suspectée d’évasion fiscale. Tous les députés en croisade contre Dilma Rousseff ont été élus avec l’argent de la corruption politique, soutenue par les grandes entreprises. C’est une alliance médiatico-politico-juridique qui est à l’origine du chaos politique et économique du  Brésil. La presse a construit et développé un discours ultra partisan contre les gouvernements du Parti des Travailleurs désigné comme le seul responsable de la corruption au Brésil, alors mêmes que les scandales de corruption touchaient l’ensemble des partis politiques de droite. Les secteurs juridiques conservateurs ont transformé les affaires juridiques de l’opération « Lave-Jato » (l’opération « mains propres » brésilienne) en opération de règlements de compte politique avec le soutien médiatique des grands journaux conservateurs comme « Estadao », « Folha de Sao Paulo ».

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~ La contre-offensive bolivarienne et la course contre la montre... (Franco Vielma via Global Research)(Mai 2016) ~

Au Venezuela, le bras de fer entre le président Maduro et l’opposition qui avait remporté les élections législatives de décembre continue. Le Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a pris position pour l’amnistie des opposants politiques emprisonnés. La situation est très délicate comme le révèlent le surprenant plan d’économie d’énergie, dans un pays pétrolier qui sur le papier dispose d’importantes réserves dans le delta de l’Orénoque, et qui se retrouve pourtant contraint de rationner l’électricité dans la partie la plus densément peuplée du pays. A Caracas, ce sont maintenant des queues interminables de plusieurs heures pour acheter les denrées alimentaires de base (farine, riz…) et tous les rayons des supermarchés sont vides. La situation sociale est explosive alors qu’il faut se souvenir qu’avant le bolivarisme, le Venezuela était l’un des pays les plus industrialisés du continent latino-américain. Le président Maduro pourrait donc être l’objet d’une révocation pour incapacité à diriger le pays à l’issue d’un reférendum que souhaite organiser au plus tôt l’opposition qui affirme avoir déjà collecté pour ce faire environ un million de signatures. En attendant, faute de ressources, les députés ne seront plus payés. Le secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA) Luis Almagro a réclamé lundi 30 mai une réunion urgente de ses États membres pour évoquer la « crise institutionnelle » au Venezuela. Dans une lettre de 132 pages au président du Conseil permanent de l’OEA, M. Almagro affirme que le Venezuela connaît une « altération de son ordre constitutionnel » qui affecte la démocratie dans le pays. Il demande une réunion des 34 États membres de l’OEA du 10 au 20 juin, affirmant que « la crise institutionnelle au Venezuela exige des changements immédiats dans les agissements de l’exécutif » et soulignant que le pays « risque de tomber immédiatement dans une situation d’illégitimité ».  Luis Almagro avait déjà accusé ces derniers mois le président vénézuélien Nicolas Maduro de devenir un « dictateur », fin inéluctable de tout le processus révolutionnaire bolivarien.

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~ Comment la CIA fabrique des informations contre le gouvernement du Venezuela (José Manuel Martín Medem via Le Grand Soir)(Décembre 2015) ~

Début mai, une coalition d’opposition a déjà réuni 1,85 million de signatures réclamant un référendum sur le départ de Maduro que celui-ci conteste, l’accusant de fraudes. Il paraît donc évident que la population excédée par une crise économique qui la prive d’électricité plusieurs heures par jour, entraîne la fermeture des services publics cinq jours par semaine, et vide les rayons des supermarchés sortira très prochainement dans la rue à moins que le Venezuela ne décide de se couper définitivement du monde par la force  ce qui est peu probable. Le Vénézuela n’est pas la Birmanie ! On risque donc d’entendre parler du Venezuela ce mois de juin même si pour Cuba, Maduro reste le modèle parfait du bon démocrate populaire.

Michel Lhomme

Source de l'article : Argentine, Brésil, Uruguay, Pérou, Vénézuela : les USA à la manœuvre (Métamag)(Juin 2016)

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