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Documents confidentiels pour comprendre comment les officiels français vous ont menti sur la Côte d'Ivoire!

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Message  Geoff Dim 19 Fév - 16:44

Côte d'Ivoire et documents confidentiels pour comprendre comment les officiels français vous mentent!


Et oui y'a toujours des fuites de documents sur la stratégie française à l'ONU pour la Côte d'Ivoire, le Libéria, le Mali et même San Francisco!

Des câbles issus des services de renseignements et de la diplomatie française ont été publiés aujourd'hui par « Inner City Press » sur son site Internet
( www.innercitypress.com/frun1cote040811.html ). Ces documents mettent à nu les manigances ombrageuses de la France, dans la crise ivoirienne de sa naissance à nos jours.


Dans le premier document, Le général de division Elrick Irastorza de la « Force Licorne » écrit au Représentant spécial du Secrétaire général de L’« ONU » en charge de l’« ONUCI » pour attirer son attention sur le suivi des armes et munitions de l’armée régulière ivoirienne, en laissant transparaitre que cette armée détient des munitions à forte capacité destructrices du fait d’un manque de contrôle à l’aéroport d’Abidjan. Curieusement, il ressort plus récemment, que c’est la France qui est accusée de violer l'embargo sur les armes en fournissant des armes aux forces rebelles d’Alassane Ouattara :

http://www.innercitypress.com/frdef1schori.pdf



Le second document étale la parfaite connaissance française de la rébellion conduite dirigée par Guillaume Soro ainsi que son organisation, ses sources financières et ses abus :

http://www.innercitypress.com/frci1finreb.pdf



Dans le troisième document, la France sans doute déçue par l'échec d'une visite de trois chefs d'Etat africains en Côte d'Ivoire, à savoir Obasanjo du Nigeria, Thabo Mbeki de l’Afrique du Sud et Tandja du Niger, surf dès lors sur la possibilité d’une intervention de la « communauté internationale » à « imposer une solution ». Car selon elle, le temps joue en faveur du président Gbagbo. Rappelons que ceci se passe en 2006 :

http://www.innercitypress.com/frci1ceaf.pdf



Dans le quatrième document, la France relève pour le déplorer, la neutralité de l’Afrique du Sud conduite par le Président Thabo Mbeki. :

http://www.innercitypress.com/frci1saf.pdf



Dans le cinquième document, la France analyse la situation politique au Libéria, pays voisin de la Côte d’Ivoire. Elle remarque malgré la victoire Ellen Johnson Sirleaf, sa difficulté à pouvoir réaliser ses promesses électorales, également, la France remarque que cette dernière a préféré s’attacher les services américains pour sa sécurité :

http://www.innercitypress.com/frlib1usa.pdf



Le sixième document est le constat fait par la France sur le silence observé par le gouvernement Malien et sa presse vis-à-vis de la crise Ivoirienne. La France trouve que cette décision a le mérite de ne pas échauffer les esprits dans un pays ou la stabilité politique est remarquable et nécessaire pour lui permettre de faire face aux défis de la pauvreté :

http://www.innercitypress.com/frci1malipr.pdf



Le septième document est un récapitulatif du projet de sanction et la réaction des personnalités visées (Charles Blé Goudé et Eugène Kouadio) :

http://www.innercitypress.com/frsc1onuci.pdf




En parcourant ces documents, on se rend compte que ce qui arrive en Côte d’Ivoire aujourd’hui est l’aboutissement d’un processus minutieusement préparé par la France. Pour arriver à ses desseins, elle a toujours su anticiper sur les décisions et influencer en tant de besoins toutes les personnes, les états ou les organisations ayant un rôle à jouer dans la crise qu’elle a créée en Côte d’Ivoire.

Jusqu’où ira-t-elle? Attendons de voir. Pour l’instant prions et faisons le deuil de nos enfants, nos frères, nos parents et amis tués jusque-là. Qu’ils soient de la gauche ou de la droite, du centre, de l’est ou de l’ouest, du nord ou du sud, ils sont Africains, instrumentalisés par la France pour protéger le petit déjeuner de sa progéniture.

« En chaque morceau du café et du cacao se trouvent la sueur, les larmes et le sang de l'Afrique ».





Côte d’Ivoire : un coup d’État soutenu par la France

Déjà engagée en Libye, Paris doit maintenant faire face à un nouveau front de guerre en un combat tout aussi douteux que celui du Golfe des Syrtes. Une nouvelle aventure néocoloniale, dans le pire sens du terme, d’où la France ne sortira certainement pas grandie et où ses intérêts risquent de se trouver durablement mis à mal.

Documents confidentiels pour comprendre comment les officiels français vous ont menti sur la Côte d'Ivoire! Licorn10

Le 28 novembre les États-Unis, l’Union Européenne, le Conseil de sécurité et quelques autres déclaraient Alassane Ouattara vainqueur du scrutin présidentiel ivoirien en validant, malgré des bourrages d’urnes constatés dans les provinces du nord, les résultats publiés par une commission électorale indépendante. Cependant le Conseil constitutionnel ivoirien (réputé avoir annulé plusieurs centaines de milliers de votes défavorables au président sortant Laurent Gbagbo), prend fait et cause en faveur celui-ci, lequel s’appuie sur l’armée et le commerce du cacao dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial 1

Grosso modo, Gbagbo, chrétien évangéliste, représente les ethnies autochtones du Sud face, au fils d’immigré voltaïque, le Mossi Alassane Dramane Ouattara. Un musulman dont l’épouse est issue d’une famille sépharade algérienne (mariage conclut en 1990 à la Mairie de Neuilly-sur-Seine par M. Sarkozy en personne). Un homme issu à la deuxième génération de l’immigration clandestine voltaïque, celle-ci ayant percolé vers le nord ivoirien pour littéralement le coloniser, jusqu’à être au bord de prendre aujourd’hui, par voie électorale, le contrôle du pays tout entier.

Après quatre mois de piétinement, les forces d’Alassane Ouattara, ont brutalement entrepris une marche victorieuse vers Abidjan, capitale économique ivoirienne qu’elles ont atteinte en quatre jours à peine et qu’elles encerclent à présent. Une bataille à l’issue maintenant imminente dont l’enjeu est la prise du pouvoir par le candidat nordiste, Ouattara, reconnu et soutenu par la Communauté internationale (une Chimère conceptuelle qui représente essentiellement une coalition oligarchique d’intérêts transnationaux), mais beaucoup moins par l’Union africaine, ce syndicat de chefs d’État quasi indéboulonnables. Un consensus international qui se manifeste sur le terrain par le truchement des forces d’interposition de l’ONUCI créée en avril 2004 par la R.1528 et par les 1650 soldats français de l’Opération Licorne.

À l’heure actuelle, il serait intéressant d’apprendre d’où M. Ouattara tire les armements surabondants qui équipent ses troupes ? De quels surplus militaires ont été extraits les équipements qui lui donnent un avantage significatif ? Des matériels dont l’origine ne se situe certainement plus dans les entrepôts de l’ex Union soviétique depuis que le trafiquant Viktor Bout s’est fait piéger en Thaïlande par des agents américains et extrader aux É-U où il sera jugé pour avoir alimenté la plupart des guerres du continent noir ces vingt dernières année ?

Or à l’instar de Kadhafi qui voit dans la révolte de Bengazi la marque d’Al Qaïda (ce qui ne serait pas entièrement faux si l’on se réfère à la présence de combattants djihadistes et non d’une organisation sortie toute armée de la cervelle des communicants de la Maison-Blanche et du Pentagone), le camp Gbagbo dénonce pour sa part l’opération Hydre 2 qui aurait été lancée par la CIA avec le soutien fort discret de l’Élysée. Chacun sait que l’on ne prête qu’aux riches !

Deuxième question : les intention de Paris sont-elles parfaitement pures ? En marge de la question relative à la sécurité des 12 200 ressortissants français (11 800 à Abidjan même) parmi lesquels 7300 binationaux, que le gouvernement a décidé de regrouper à Port-Bouët (un camp situé à proximité immédiate de l’aéroport international que nos militaires ont investi dimanche au grand dam des loyalistes) il s’agirait de savoir si oui ou non la France apporte un soutien indirect ou quelconque aux ouattarristes ? Ce dont elle se défend, mais ce qui serait éminemment cohérent avec la reconnaissance par les NU de la présidence Ouattara et l’embrigadement de la France dans son camp au nom – comme toujours – de valeurs messianiques de la République ! Mauvais perdants, les loyalistes considèrent eux que, sous couvert de protéger les expatriés (sans distinction de nationalité), Paris adopte une posture néocolonialiste en s’ingérant de façon partisane dans le règlement d’un contentieux électoral ne regardant que les Ivoiriens.

Ainsi, peu avare de déclarations enflammées, les porte-paroles de M. Gbagbo en concluent que « la France est entrée en guerre contre la Côte d’Ivoire. » Pour outrancier qu’il paraisse ce point de vue n’est pourtant pas totalement absurde. C’est d’ailleurs bien ce qui risque d’advenir si la guerre civile ne s’arrêtant pas à la prise d’Abidjan et va crescendo avec de vilaines tueries à la clef. Gbagbo jouant son pis aller n’a-t-il pas lourdement armé quelques milliers de jeunes qui écument la ville et y sèment le chaos ?

De bon ou de mauvais gré la France sera partie prenante d’un conflit vraisemblablement appelé à perdurer après l’installation aux commandes d’Alassane Ouattara. Situation qu’elle aura en amont participé peu ou prou à faire naître, notamment lorsque la présidence française s’est précipitée aussitôt après des élections contestées pour adouber Ouattara et alors que le contentieux électoral commençait à se développer. Ici un parallèle s’impose avec la Libye où la France a pris de la même mauvaise manière l’initiative très prématurée de reconnaître le Conseil national de Bengazi comme gouvernement provisoire libyen. Acte unilatéral qui a eu pour conséquence d’enclencher un processus de guerre ouverte.

À partir de là, craignons que le conflit ivoirien ne fasse également tache d’huile en s’étendant à toute l’Afrique de l’Ouest où les embrasements inter ethniques sont une constante immémoriale. Par contagion le Sénégal, pourtant réputé pour sa stabilité mais travaillé par une sourde fermentation islamiste, pourrait à son tour connaître des moments difficiles ; pour ne pas parler du Nigéria où les affrontements Nord/Sud sont une donnée structurelle… Qui ne se souvient de la sécession du Biafra chrétien entre 1967 et 1970, soldée par un à deux millions de morts ? L’actuel climat du pays Ibos montre qu’à l’évidence les plaies y sont toujours à vif et peuvent se rouvrir à tout moment !

Il est certain que l’argument d’un « nécessaire secours à des populations désarmées victimes expiatoires de la vindicte des tyrans », nous est resservi à chaque conflit et à tous les coups emporte sans problème l’adhésion d’opinions publiques médiatiquement conditionnées en faveur de guerres qui ne disent pas leur nom et qui le plus souvent se livrent sans mandat international exprès. Nous l’avons vu en Irak en 1991 et 2003, en Serbie en 1999, tout récemment en Libye sur la bonne foi de l’envoyé très spécial de la World Cie, M. B.H. Lévy. Nous sommes donc, selon toute apparence, en passe de voir se répéter un scénario presque identique en Côte d’Ivoire. Les étrangers y étant détestés, particulièrement les Libanais et les Français identifiés pour leur plus grand préjudice à la diplomatie délétère de M. Sarkozy de Nagy-Bocsa, s’y trouvent exposés aux coups des milices et des francs-tireurs des deux bords. Le prétexte humanitaire est par conséquent ici incontestable et sans avoir besoin de forcer le trait ou d’inventer de toutes pièces des tragédies sur mesure.

En effet, milices et troupes régulières étant la plupart du temps composées de coupeurs de route et autres bandits de grands chemins qui, à l’occasion du chaos ambiant, font ripaille de pillages, de meurtres, de vols, de viols et de rapts crapuleux, il va de soi que la sécurité des biens et des personnes n’est pas à l’ordre du jour. Une situation récurrente en Afrique sub-saharienne pourtant indépendante depuis plusieurs décennies (pour les membres de l’Union française, depuis 1962), une Afrique qui est encore loin d’être parvenue à chasser ses démons ataviques et sa haine latente d’ethnie à ethnie. À telle enseigne que le massacre de Duékoué en date du 1er avril - 800 cadavres excusez du peu – est imputé au camp des « bons » ouattaristes labellisés démocrates par l’Occident libéral.

Il n’est au final point question d’effectuer un choix entre les deux camps, ni non plus de les renvoyer dos-à-dos. La géopolitique et la défense des intérêts majeurs des Nations se situant par-delà les critères de la morale ordinaire, seul un décryptage aussi poussé que possible doit permettre de connaître qu’elles sont les forces en présence et les mécanismes militaires, diplomatiques, économiques et financiers qu’elles mettent en en œuvre. À ce stade, il faut s’interroger sur la légitimité d’un pouvoir, celui de M. Ouattara, déjà entaché par une boucherie d’une telle ampleur et au-delà de la « gouvernabilité » tout court de la Côte d’Ivoire ? Car nous devrions très vite apprendre, si la presse s’en donne la peine, que les auteurs de ces meurtres de masses sont des mercenaires ayant essaimé depuis le Libéria voisin. De jeunes Libériens qui ont fait leurs premières armes comme enfants soldats au service du juteux commerce des diamants de sang ayant prospéré à l’ombre des places diamantaires de Londres, New York, Tel-Aviv, Bombay et surtout de la plus importante d’entre elles, Anvers.

La dernière et lancinante question à laquelle le proche avenir devrait répondre, est de savoir comment une « démocratie » plus ou moins stable pourrait sortir de telles décombres et de tels bains de sang ? C’est d’ailleurs à juste titre que d’aucuns commencent à craindre un nouveau Rouanda ! Sans aller jusque là, l’expérience historique, comme le simple réalisme, inclineraient cependant davantage au pessimisme qu’à autre chose. En outre quel pourra être le degré de « crédibilité » d’un gouvernement qui se sera installé avec l’appui d’une soi-disant communauté internationale et de ses hommes d’armes ? En vérité grâce à l’intervention de puissances extérieures venues s’ingérer dans les Affaires (certes sanglantes) d’un pays souverain sous couvert une fois de plus d’urgence humanitaire. Cela après avoir, par des politiques au mieux erronées, au pire perverses, créé les conditions de l’affrontement. Les dites forces humanitairiennes sont in fine rarement là où les massacres interviennent, mais elle ne se gênent pas pour outrepasser le mandat international qui leur a été concédé et poursuivre leur propres buts de guerre, jamais avoués et toujours dissimulés !

Léon Camus

Notes

(1) La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao est paralysée depuis l’élection présidentielle de novembre 2010. La bataille du cacao est devenue l’un des enjeux majeurs de l’affrontement de MM. Gbagbo et Ouattara. Ce dernier, après sa reconnaissance par la Communauté internationale, a fait procéder au blocage des exportations de cacao afin d’assécher les finances de son rival. Mais l’offensive lancée par les hommes de Ouattara, lui a permis de prendre San Pedro, premier port mondial d’exportation de cacao. Ce faisant les opérateurs du négoce cacaoyer craignent maintenant que le déblocage des 400 000 tonnes de cacao entreposées par le gel des exportations, ne conduise à un effondrement des cours. Du coup, ils anticipent dès à présent une baisse a priori prévisible.

(2) Les attaques sur tous les fronts contre les positions « loyalistes », depuis lundi le 28 Mars, auraient reçu un soutien logistique voire auraient été coordonnée par le biais de personnels relevant de l’Opération Licorne. Offensive planifiée en amont par les Services spéciaux américains et encadrés par d’anciens officiers de Tsahal. L’Opération aurait été baptisée « Hydre »



Source : http://www.geopolintel.fr/article350.html
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Message  Geoff Dim 19 Fév - 16:48

Pour ceux qui voudraient ce rapport de 5 pages (rapport interne de la France sur l'armée de la Côte d'Ivoire), le lien est sous l'image.

Documents confidentiels pour comprendre comment les officiels français vous ont menti sur la Côte d'Ivoire! Sans_t12

Lien : http://www.scribd.com/doc/52946432/Rapport-Interne-de-La-France-Sur-l-Armee-de-Cote-d-Ivoire
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