Les dangereux mythes de Fukushima
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Faire reculer le crabe (article sur les faits et conséquences de Fukushima).
Faire reculer le crabe (article sur les faits et conséquences de Fukushima).

La catastrophe de Fukushima, s’ajoutant à celle de Tchernobyl, et à celle de Monju, manifestement à venir, les citoyens prudents cherchent les moyens de se protéger le plus naturellement possible d’éventuels cancers, avant d’en arriver aux extrémités connues.
On le sait maintenant, les réacteurs des bâtiments 1,2, et 3 de Fukushima Daiichi avaient totalement fondus, quelques heures juste après le séisme, et Tepco a amusé tout le monde pendant plus de 2 mois, faisant courir un risque réel et constaté à une bonne partie de la population mondiale.
Fukushima, le mensonge organisé : http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/fukushima-le-mensonge-organise-94206
Les enceintes de confinement sont percées comme des passoires : http://fukushima.over-blog.fr/article-les-enceintes-de-confinement-des-reacteurs-1-et-2-de-fukushima-daiichi-sont-percees-74711145.html
De plus, le surrégénérateur de Monju connait d’énormes difficultés, comme nous l’apprenons seulement maintenant : http://lesmoutonsenrages.wordpress.com/2011/04/14/le-reacteur-nucleaire-de-monju-bien-pire-que-fukushima/
Cerise sur le gâteau, la CRIIRAD confirme que la radioactivité en provenance de Fukushima est arrivée 2 jours avant les dates données par l’IRSN (institut de radioprotection et de sureté nucléaire) et étaient 20 fois supérieures (en iode 131) que celles annoncées pour le 24 mars : http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon_bis/irsn/11_05_25_CP_irsn_22_mars.pdf
Pour compléter le tableau, la radioactivité croissante va probablement provoquer l’évacuation de Tokyo, c'est-à-dire celle de 35 millions de japonais : http://www.boursorama.com/forum-gold-index-l-evacuation-de-tokyo-se-precise-408873627-1
En tout cas, nous savons maintenant, grâce à Kakizawa Mito, député Japonais, que pas moins de 4956 ouvriers du nucléaire de Fukushima présentent un taux d’irradiation interne assez élevé : http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/news/20110521p2a00m0na021000c.html et http://noxmail.us/Syl20Jonathan/?p=22728
En conséquence, depuis plus de 2 mois, la radioactivité qui s’échappe tous les jours du Japon, continue joyeusement à parsemer notre atmosphère de ses particules radioactives.
Pourtant, contrairement à une idée reçue, il y a des gestes quotidiens que nous pouvons faire pour échapper ou tenter au moins de se protéger face aux éventuels cancers qui nous menacent.
Il faut savoir que les radiations de faible intensité, émises pendant de longues périodes provoquent les plus grands dommages au niveau des structures cellulaires.
C’est ce qu’a découvert le Dr Petkau : http://www.scribd.com/doc/51364903/Se-Proteger-de-La-Radioactivite
Pour se protéger des radiations dues à l’iode 131, il existe bien sur la solution de saturer nos glandes tyroïdes en prenant des comprimés d’iode : 1 mg par jour pour un enfant, et 5 mg pour un adulte réduirait, selon le docteur Russel, de 80% la quantité d’iode radioactif accumulé dans la tyroïde : http://www.distribution-iode.com/
Depuis Hiroshima, on connait l’efficacité de ces pilules d’iode, lesquelles ont permis à l’époque de sauver quantité de vies, mais il faut aussi tenir compte des contre-indications : http://rustyjames.canalblog.com/archives/2011/03/28/20750007.html
De plus, ces pilules ne sont à prendre que lorsqu’il y a une réelle pollution radioactive.
Sur ce lien, Maryse Arditi, donne quelques conseils supplémentaires sur ces pilules : http://www.lesauvage.org/2011/03/se-proteger-des-dangers-des-emissions-radioactives-grace-a-lalimentation/
L’iode n’est pas que dans ces pilules, on en trouve dans divers aliments : la bette, les feuilles de navet, l’ail des ours, le cresson, les courges, les feuilles de moutarde, l’épinard, l’asperge, le chou frisé, les agrumes, la pastèque, l’ananas…etc.
On peut aussi pour neutraliser l’accumulation de la radioactivité utiliser de l’alginate de sodium, lequel est présent en abondance dans les algues, voir photos ci dessous :


Cet alginate de sodium permet de réduire de 53% à 80% la quantité de strontium absorbé par les os.
Cette protection par chélation peut aussi être activée par la consommation de zybicoline, fibre que l’on trouve dans le miso, mais aussi par la consommation de céréales complètes, de noix, de graines, (celles de tournesol sont particulièrement efficaces) de légumineuses : http://libertessence.over-blog.com/article-se-proteger-des-dangers-des-emissions-radioactives-grace-a-l-alimentation-70175775.html
D’une manière générale, les aliments protecteurs des radiations nucléaires doivent avoir une forte teneur en chlorophylle, comme le ginseng sibérien par exemple : http://naturovita.bloguez.com/naturovita/1834734/Les-Bienfaits-de-la-Chlorophylle
Autant que possible, éviter les légumes racine, et limiter la consommation du lait, de la viande.
Les feuilles du Ginkgo Biloba, l’arbre aux 40 écus, célèbre pour sa résistance à la radioactivité, sont utilisées pour fabriquer des médicaments afin de lutter contre la pollution nucléaire : http://santeverte.org/ginkgo-biloba-arbre-aux-quarante-ecus-memoire-circulation.html
D’après le blog « rustyjames » Voici les gestes qui peuvent sauver :
Au lever, 1 verre d’argile, à 10h : 30 mg de chlorure de magnésium, 11h : un bol de soupe miso, 13h : 30 mg de chlorure de magnésium, 16h, même opération, 17h : un nouveau bol de soupe miso, 19h : reboire 30 ml de chlorure de magnésium, 20h : resoupe de miso, 21h : un verre de charbon suractivé, voir ci après : http://rustyjames.canalblog.com/archives/2011/03/28/20750007.html
Une alimentation ciblée pourrait donc être une bonne parade.
Il faut tout d’abord renforcer les défenses immunitaires, en commençant par exclure, bien sur, la prise d’antibiotiques.
certains légumes sont particulièrement efficaces pour lutter contre le cancer, l’ail (cancers digestifs), soja, choux, brocolis (cancer du sein), les aliments contenant du béta carotène ou de la vitamine C sont de bonnes parades : poivron, kiwi, cassis, Physalis alkékenge (appelé aussi amour en cage, coqueret), orange, quant aux petits pois, et autres lentilles, riches en acide folique, ils protègent du cancer du pancréas, et le thé vert est une bonne boisson pour lutter contre le cancer de la prostate, de la vessie, voir là : http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/44-regime-anti-cancer
Des études on prouvé que des patients qui ne consommaient pas de thé vert avaient 5 fois plus de risque de contracter un cancer : http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/Actus/Cancer-du-poumon-buvez-du-the-vert
Certains champignons, sauf ceux provoqués par certaines bombes, sont aussi de bons aliments pour lutter contre le cancer.
La poule des bois, appelé aussi Grifola frondosa, maitake au Japon, ou polypore en touffe est considérée comme efficace pour lutter contre le cancer, à condition d’avoir poussé dans un endroit sain, non arrosé par d’intempestives pluies radioactives.
Il y a aussi le champignon japonais shiitaké, (lentinula edodes) appelé aussi « champignon parfumé » dans la cuisine chinoise, riche en polysaccharides qui est très efficace pour soutenir nos défenses naturelles : http://www.djfusion.fr/shiitake
Puisque nous en sommes au chapitre des champignons, c’est le moment de rappeler qu’il faut naturellement éviter de ramasser ceux qui ont poussé dans des zones contaminées, sachant que ceux qui ont une croissance lente (trompette de la mort, certains bolets) concentrent plus facilement la radioactivité.
Il y a aussi d’autres solutions pour se détoxiquer : les zéolites.
Cette roche cristalline est capable d’absorber de nombreux types de métaux lourds et d’éléments faiblement radioactifs.
Elle permet d’éliminer les substances carcinogènes, telles les nitrosamines.
Sur ce lien, l’explication en détail des actions de cette roche sur l’organisme : http://www.kokopelli-blog.org/?p=549
Une fois ces conseils donnés, et l’été approchant, c’est l’occasion de mettre en garde le consommateur contre une pratique hélas trop courante et dont les dangers sont mal connus.
En effet, l’été approchant, chacun va sortir ses brochettes, et les placer sans hésiter sur un lit de braises et de cendres.
Or c’est tout à fait déconseillé car la cuisson au dessus des braises et de la fumée, est cancérigène.
D’ailleurs, en Afrique du Nord, les pratiques anciennes veulent que lorsqu’on fait un méchoui, on ne place jamais la viande au dessus des braises, mais largement de coté.
Lors de grands méchouis, les cuisiniers faisaient un grand feu, et lorsqu’il y avait suffisamment de braises, plantaient verticalement des grandes piques autour du foyer, sur lesquelles les moutons étaient embrochés à la verticale, légèrement inclinés vers le foyer, mais sans jamais être au dessus des braises.
Mais on peut aussi inverser, et faire le feu verticalement, ainsi le mouton (tout comme les poissons, les tomates…) cuit à la chaleur et non pas aux braises.
Pour en revenir à la guérison du cancer, comme le raconte Pierre Lance, auteur du livre « savant maudits, chercheurs exclus » dans cette vidéo, un inventeur Antoine Priore, a construit une machine à rayonnement électrique et électro magnétique, capable de guérir les tumeurs cancéreuses, sous le contrôle de médecins, de scientifiques, de chercheurs, et l’invention est restée dans un tiroir pour une raison inexpliquée.
Il y a plus de 20 ans pourtant, des cancers ont été guéris grâce a cette machine, installée chez Priore, construite en 2 ans dans la banlieue de Bordeaux, pour 3 millions de francs, grâce à l’aide de l’état, d’industriels, et au soutien de Chaban-Delmas.
Sa machine consiste en une très grosse lampe à anodes tournantes, dans laquelle on a fait préalablement le vide, et qui reçoit des émissions radio et radar, dans les hautes et hyper fréquences, tandis qu’un champ magnétique puissant agit sur la lampe.
Il en résulte un plasma froid, qui constitue ce que l’on a appelé le « rayonnement priore ».
L’installation est protégée par une cage de faraday pour éviter les rayonnements parasites.
Des 1963, des expériences ont été réalisées avec succès, sous le contrôle de Marcel Rvière, cancérologue de l’institut de Villejuif, lequel a demandé à Priore s’il était possible d’amplifier cet effet.
L’affaire en est restée là, et dans l’indifférence générale, on continue de traiter les cancers avec les méthodes que nous connaissons aujourd’hui.
Décidément, il ne fait pas bon innover en France, car comme dit mon vieil ami africain : « si ma chaussure est étroite, peu m’importe que le monde soit vaste ».
Source : http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/faire-reculer-le-crabe-94875

La catastrophe de Fukushima, s’ajoutant à celle de Tchernobyl, et à celle de Monju, manifestement à venir, les citoyens prudents cherchent les moyens de se protéger le plus naturellement possible d’éventuels cancers, avant d’en arriver aux extrémités connues.
On le sait maintenant, les réacteurs des bâtiments 1,2, et 3 de Fukushima Daiichi avaient totalement fondus, quelques heures juste après le séisme, et Tepco a amusé tout le monde pendant plus de 2 mois, faisant courir un risque réel et constaté à une bonne partie de la population mondiale.
Fukushima, le mensonge organisé : http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/fukushima-le-mensonge-organise-94206
Les enceintes de confinement sont percées comme des passoires : http://fukushima.over-blog.fr/article-les-enceintes-de-confinement-des-reacteurs-1-et-2-de-fukushima-daiichi-sont-percees-74711145.html
De plus, le surrégénérateur de Monju connait d’énormes difficultés, comme nous l’apprenons seulement maintenant : http://lesmoutonsenrages.wordpress.com/2011/04/14/le-reacteur-nucleaire-de-monju-bien-pire-que-fukushima/
Cerise sur le gâteau, la CRIIRAD confirme que la radioactivité en provenance de Fukushima est arrivée 2 jours avant les dates données par l’IRSN (institut de radioprotection et de sureté nucléaire) et étaient 20 fois supérieures (en iode 131) que celles annoncées pour le 24 mars : http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon_bis/irsn/11_05_25_CP_irsn_22_mars.pdf
Pour compléter le tableau, la radioactivité croissante va probablement provoquer l’évacuation de Tokyo, c'est-à-dire celle de 35 millions de japonais : http://www.boursorama.com/forum-gold-index-l-evacuation-de-tokyo-se-precise-408873627-1
En tout cas, nous savons maintenant, grâce à Kakizawa Mito, député Japonais, que pas moins de 4956 ouvriers du nucléaire de Fukushima présentent un taux d’irradiation interne assez élevé : http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/news/20110521p2a00m0na021000c.html et http://noxmail.us/Syl20Jonathan/?p=22728
En conséquence, depuis plus de 2 mois, la radioactivité qui s’échappe tous les jours du Japon, continue joyeusement à parsemer notre atmosphère de ses particules radioactives.
Pourtant, contrairement à une idée reçue, il y a des gestes quotidiens que nous pouvons faire pour échapper ou tenter au moins de se protéger face aux éventuels cancers qui nous menacent.
Il faut savoir que les radiations de faible intensité, émises pendant de longues périodes provoquent les plus grands dommages au niveau des structures cellulaires.
C’est ce qu’a découvert le Dr Petkau : http://www.scribd.com/doc/51364903/Se-Proteger-de-La-Radioactivite
Pour se protéger des radiations dues à l’iode 131, il existe bien sur la solution de saturer nos glandes tyroïdes en prenant des comprimés d’iode : 1 mg par jour pour un enfant, et 5 mg pour un adulte réduirait, selon le docteur Russel, de 80% la quantité d’iode radioactif accumulé dans la tyroïde : http://www.distribution-iode.com/
Depuis Hiroshima, on connait l’efficacité de ces pilules d’iode, lesquelles ont permis à l’époque de sauver quantité de vies, mais il faut aussi tenir compte des contre-indications : http://rustyjames.canalblog.com/archives/2011/03/28/20750007.html
De plus, ces pilules ne sont à prendre que lorsqu’il y a une réelle pollution radioactive.
Sur ce lien, Maryse Arditi, donne quelques conseils supplémentaires sur ces pilules : http://www.lesauvage.org/2011/03/se-proteger-des-dangers-des-emissions-radioactives-grace-a-lalimentation/
L’iode n’est pas que dans ces pilules, on en trouve dans divers aliments : la bette, les feuilles de navet, l’ail des ours, le cresson, les courges, les feuilles de moutarde, l’épinard, l’asperge, le chou frisé, les agrumes, la pastèque, l’ananas…etc.
On peut aussi pour neutraliser l’accumulation de la radioactivité utiliser de l’alginate de sodium, lequel est présent en abondance dans les algues, voir photos ci dessous :


Cet alginate de sodium permet de réduire de 53% à 80% la quantité de strontium absorbé par les os.
Cette protection par chélation peut aussi être activée par la consommation de zybicoline, fibre que l’on trouve dans le miso, mais aussi par la consommation de céréales complètes, de noix, de graines, (celles de tournesol sont particulièrement efficaces) de légumineuses : http://libertessence.over-blog.com/article-se-proteger-des-dangers-des-emissions-radioactives-grace-a-l-alimentation-70175775.html
D’une manière générale, les aliments protecteurs des radiations nucléaires doivent avoir une forte teneur en chlorophylle, comme le ginseng sibérien par exemple : http://naturovita.bloguez.com/naturovita/1834734/Les-Bienfaits-de-la-Chlorophylle
Autant que possible, éviter les légumes racine, et limiter la consommation du lait, de la viande.
Les feuilles du Ginkgo Biloba, l’arbre aux 40 écus, célèbre pour sa résistance à la radioactivité, sont utilisées pour fabriquer des médicaments afin de lutter contre la pollution nucléaire : http://santeverte.org/ginkgo-biloba-arbre-aux-quarante-ecus-memoire-circulation.html
D’après le blog « rustyjames » Voici les gestes qui peuvent sauver :
Au lever, 1 verre d’argile, à 10h : 30 mg de chlorure de magnésium, 11h : un bol de soupe miso, 13h : 30 mg de chlorure de magnésium, 16h, même opération, 17h : un nouveau bol de soupe miso, 19h : reboire 30 ml de chlorure de magnésium, 20h : resoupe de miso, 21h : un verre de charbon suractivé, voir ci après : http://rustyjames.canalblog.com/archives/2011/03/28/20750007.html
Une alimentation ciblée pourrait donc être une bonne parade.
Il faut tout d’abord renforcer les défenses immunitaires, en commençant par exclure, bien sur, la prise d’antibiotiques.
certains légumes sont particulièrement efficaces pour lutter contre le cancer, l’ail (cancers digestifs), soja, choux, brocolis (cancer du sein), les aliments contenant du béta carotène ou de la vitamine C sont de bonnes parades : poivron, kiwi, cassis, Physalis alkékenge (appelé aussi amour en cage, coqueret), orange, quant aux petits pois, et autres lentilles, riches en acide folique, ils protègent du cancer du pancréas, et le thé vert est une bonne boisson pour lutter contre le cancer de la prostate, de la vessie, voir là : http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/44-regime-anti-cancer
Des études on prouvé que des patients qui ne consommaient pas de thé vert avaient 5 fois plus de risque de contracter un cancer : http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/Actus/Cancer-du-poumon-buvez-du-the-vert
Certains champignons, sauf ceux provoqués par certaines bombes, sont aussi de bons aliments pour lutter contre le cancer.
La poule des bois, appelé aussi Grifola frondosa, maitake au Japon, ou polypore en touffe est considérée comme efficace pour lutter contre le cancer, à condition d’avoir poussé dans un endroit sain, non arrosé par d’intempestives pluies radioactives.
Il y a aussi le champignon japonais shiitaké, (lentinula edodes) appelé aussi « champignon parfumé » dans la cuisine chinoise, riche en polysaccharides qui est très efficace pour soutenir nos défenses naturelles : http://www.djfusion.fr/shiitake
Puisque nous en sommes au chapitre des champignons, c’est le moment de rappeler qu’il faut naturellement éviter de ramasser ceux qui ont poussé dans des zones contaminées, sachant que ceux qui ont une croissance lente (trompette de la mort, certains bolets) concentrent plus facilement la radioactivité.
Il y a aussi d’autres solutions pour se détoxiquer : les zéolites.
Cette roche cristalline est capable d’absorber de nombreux types de métaux lourds et d’éléments faiblement radioactifs.
Elle permet d’éliminer les substances carcinogènes, telles les nitrosamines.
Sur ce lien, l’explication en détail des actions de cette roche sur l’organisme : http://www.kokopelli-blog.org/?p=549
Une fois ces conseils donnés, et l’été approchant, c’est l’occasion de mettre en garde le consommateur contre une pratique hélas trop courante et dont les dangers sont mal connus.
En effet, l’été approchant, chacun va sortir ses brochettes, et les placer sans hésiter sur un lit de braises et de cendres.
Or c’est tout à fait déconseillé car la cuisson au dessus des braises et de la fumée, est cancérigène.
D’ailleurs, en Afrique du Nord, les pratiques anciennes veulent que lorsqu’on fait un méchoui, on ne place jamais la viande au dessus des braises, mais largement de coté.
Lors de grands méchouis, les cuisiniers faisaient un grand feu, et lorsqu’il y avait suffisamment de braises, plantaient verticalement des grandes piques autour du foyer, sur lesquelles les moutons étaient embrochés à la verticale, légèrement inclinés vers le foyer, mais sans jamais être au dessus des braises.
Mais on peut aussi inverser, et faire le feu verticalement, ainsi le mouton (tout comme les poissons, les tomates…) cuit à la chaleur et non pas aux braises.
Pour en revenir à la guérison du cancer, comme le raconte Pierre Lance, auteur du livre « savant maudits, chercheurs exclus » dans cette vidéo, un inventeur Antoine Priore, a construit une machine à rayonnement électrique et électro magnétique, capable de guérir les tumeurs cancéreuses, sous le contrôle de médecins, de scientifiques, de chercheurs, et l’invention est restée dans un tiroir pour une raison inexpliquée.
Il y a plus de 20 ans pourtant, des cancers ont été guéris grâce a cette machine, installée chez Priore, construite en 2 ans dans la banlieue de Bordeaux, pour 3 millions de francs, grâce à l’aide de l’état, d’industriels, et au soutien de Chaban-Delmas.
Sa machine consiste en une très grosse lampe à anodes tournantes, dans laquelle on a fait préalablement le vide, et qui reçoit des émissions radio et radar, dans les hautes et hyper fréquences, tandis qu’un champ magnétique puissant agit sur la lampe.
Il en résulte un plasma froid, qui constitue ce que l’on a appelé le « rayonnement priore ».
L’installation est protégée par une cage de faraday pour éviter les rayonnements parasites.
Des 1963, des expériences ont été réalisées avec succès, sous le contrôle de Marcel Rvière, cancérologue de l’institut de Villejuif, lequel a demandé à Priore s’il était possible d’amplifier cet effet.
L’affaire en est restée là, et dans l’indifférence générale, on continue de traiter les cancers avec les méthodes que nous connaissons aujourd’hui.
Décidément, il ne fait pas bon innover en France, car comme dit mon vieil ami africain : « si ma chaussure est étroite, peu m’importe que le monde soit vaste ».
Source : http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/faire-reculer-le-crabe-94875
Geoff- Modérateur
- Date d'inscription : 18/02/2012
Age : 38
Localisation : Wagadey, Jubbada Dhexe, Somalia
Les dangereux mythes de Fukushima
Bonjour à tous,
Les dangereux mythes de Fukushima
Joseph Mangano et Janette Sherman

Joseph Mangano est une épidémiologiste et Directeur exécutif
du projet de la radioprotection et de la santé publique (the Radiation and Public Health Project).
Janette Sherman est une spécialiste de médecine interne et une toxicologue.
Le mythe selon lequel les niveaux de radiation à Fukushima étaient trop faibles
pour nuire aux humains persiste, un an après la fusion du réacteur.
Un article du New York Times du 2 mars 2012 a cité le professeur John Boice de Vanderbilt University :
pratiquement identiques à ce que les pom-pom girls de l'industrie nucléaire prétendent.
Le porte-parole de Nuclear Energy Institute, Tony Pietrangelo, a publié une déclaration en Juin
"qu'aucun effet sur la santé est attendu sur le peuple japonais
à la suite des événements survenus à Fukushima."
Mais juste un an après Fukushima, le «aucun préjudice» mantra est actuellement bourré par des éléments de preuve - preuves du contraire.
Tout d'abord, les estimations des rejets ont grimpé en flèche. Les premiers rapports émis par le gouvernement japonais ont déclaré que les émissions étaient égales à 10% des émissions de 1986 de Tchernobyl. Quelques semaines plus tard, ils ont doublé cette estimation à 20%. En Octobre 2011, un article, dans la revue Nature, sur les émissions estimées de Fukushima révélait qu'elles étaient plus du double de celles de Tchernobyl.
Comment qui que ce soit, et encore moins les scientifiques, pourrait appeler les doses de Fukushima «trop faibles» de causer un dommage à la vue de cette preuve est stupéfiante.
Où sont passés les particules radioactives et les gaz ? Les fonctionnaires des agences météorologiques nationales dans des pays comme la France et l'Autriche ont suivi le panache, et ont réalisé des cartes colorées disponible sur l'Internet. Dans les six jours de la fusion du réacteur, le panache a atteint les Etats-Unis, et dans les 18 jours, il avait fait le tour de l'hémisphère Nord.

Combien de rayonnements sont entrés dans l'environnement américain? Un Article de Juillet 2011 rédigé par les responsables de la Pacific Northwest National Lab dans l'est de l'État de Washington révèle qu'ils ont mesuré un taux de Xenon-133 (gaz radioactif aérien) 40.000 fois supérieurs à la normale dans les semaines qui ont suivi les retombées. Le xénon-133 est un gaz qui se déplace rapidement et ne peut pas pénétrer dans l'organisme, mais cela signale que d'autres, des types de substances chimiques radioactives plus dangereuses suivront.
Suite de l'article
http://www.counterpunch.org/2012/03/09/the-dangerous-myths-of-fukushima/
L'article de The independant rapporte les propos alarmistes du scientifique Chris Busby de l'Université de l'Ulster. Selon Chris Busby, la catastrophe nucléaire de Fukushima pourrait générer un million de morts. Il compare Fukushima, qui est en train de "faire bouillir ses radionucléides" sur tout le Japon depuis des mois, à Tchernobyl qui a été le résultat d'une explosion soudaine.
The Independent rapporte que les scientifiques de l'Agence de sécurité nucléaire japonaise (Nuclear and Indsutrial Safety Agency) estiment que la catastrophe de Fukushima a relâché (entre autre éléments radioactifs, ndlr) 15 millions de milliards de becquerels de césium (dont on connaît la capacité à générer des cancers, précise le quotidien), soit l'équivalent de 168 bombes atomiques comme celle de Hiroshima. Le professeur Busby dit de son côté que Fukushima est équivalent à 72 000 Hiroshima. Notez que les chiffres ne sont pas nécessairement en contradiction, la première assertion ne concernant que le césium.
Interrogé par le NewScientist Gerry Thomas, Professeur de l'Imperial College de Londres et participant de la conférence de la recherche sur les radiations, considère "qu'il faut arrêter ce genre de reportage qui ne fait qu'inquiéter les citoyens japonais". Il ajoute : "les médias ont une responsabilité importante dans cette affaire car après Tchernobyl les pires effets furent les conséquences psychologiques, et ceci ne doit plus se produire".
Source
http://senor-information.over-blog.com/categorie-11738352.html
Bien Amicalement.
Les dangereux mythes de Fukushima
Joseph Mangano et Janette Sherman

Joseph Mangano est une épidémiologiste et Directeur exécutif
du projet de la radioprotection et de la santé publique (the Radiation and Public Health Project).
Janette Sherman est une spécialiste de médecine interne et une toxicologue.
Le mythe selon lequel les niveaux de radiation à Fukushima étaient trop faibles
pour nuire aux humains persiste, un an après la fusion du réacteur.
Un article du New York Times du 2 mars 2012 a cité le professeur John Boice de Vanderbilt University :
Des points de vue de ce genre sont politiques, aucunement scientifiques,"il n'y a aucune possibilité de mener des études épidémiologiques qui ont toute chance de succès - les doses sont trop faibles." Wolfgang Weiss du Comité scientifique des Nations Unies sur les effets de rayonnements ionisants a récemment déclaré que les doses observées dans le dépistage du peuple japonais "sont très faibles."
pratiquement identiques à ce que les pom-pom girls de l'industrie nucléaire prétendent.
Le porte-parole de Nuclear Energy Institute, Tony Pietrangelo, a publié une déclaration en Juin
"qu'aucun effet sur la santé est attendu sur le peuple japonais
à la suite des événements survenus à Fukushima."
Mais juste un an après Fukushima, le «aucun préjudice» mantra est actuellement bourré par des éléments de preuve - preuves du contraire.
Tout d'abord, les estimations des rejets ont grimpé en flèche. Les premiers rapports émis par le gouvernement japonais ont déclaré que les émissions étaient égales à 10% des émissions de 1986 de Tchernobyl. Quelques semaines plus tard, ils ont doublé cette estimation à 20%. En Octobre 2011, un article, dans la revue Nature, sur les émissions estimées de Fukushima révélait qu'elles étaient plus du double de celles de Tchernobyl.
Comment qui que ce soit, et encore moins les scientifiques, pourrait appeler les doses de Fukushima «trop faibles» de causer un dommage à la vue de cette preuve est stupéfiante.
Où sont passés les particules radioactives et les gaz ? Les fonctionnaires des agences météorologiques nationales dans des pays comme la France et l'Autriche ont suivi le panache, et ont réalisé des cartes colorées disponible sur l'Internet. Dans les six jours de la fusion du réacteur, le panache a atteint les Etats-Unis, et dans les 18 jours, il avait fait le tour de l'hémisphère Nord.

Combien de rayonnements sont entrés dans l'environnement américain? Un Article de Juillet 2011 rédigé par les responsables de la Pacific Northwest National Lab dans l'est de l'État de Washington révèle qu'ils ont mesuré un taux de Xenon-133 (gaz radioactif aérien) 40.000 fois supérieurs à la normale dans les semaines qui ont suivi les retombées. Le xénon-133 est un gaz qui se déplace rapidement et ne peut pas pénétrer dans l'organisme, mais cela signale que d'autres, des types de substances chimiques radioactives plus dangereuses suivront.
Suite de l'article
http://www.counterpunch.org/2012/03/09/the-dangerous-myths-of-fukushima/
Ces propos, rapportés par le très respecté magazine scientifique américain NewScientist, ont été prononcés par un participant de la 14ème Conférence internationale de la recherche sur les radiations qui se termine aujourd'hui à Varsovie. Ils visent en particulier un article du quotidien anglais The Independant (photo ci-dessus)"Donner des prédictions alarmistes au sujet des effets à long terme
de la catastrophe nucléaire de Fukushima sur la santé peut aggraver
dangereusement les effets psychologiques sur la population".
Le 1er septembre 2011
L'article de The independant rapporte les propos alarmistes du scientifique Chris Busby de l'Université de l'Ulster. Selon Chris Busby, la catastrophe nucléaire de Fukushima pourrait générer un million de morts. Il compare Fukushima, qui est en train de "faire bouillir ses radionucléides" sur tout le Japon depuis des mois, à Tchernobyl qui a été le résultat d'une explosion soudaine.
The Independent rapporte que les scientifiques de l'Agence de sécurité nucléaire japonaise (Nuclear and Indsutrial Safety Agency) estiment que la catastrophe de Fukushima a relâché (entre autre éléments radioactifs, ndlr) 15 millions de milliards de becquerels de césium (dont on connaît la capacité à générer des cancers, précise le quotidien), soit l'équivalent de 168 bombes atomiques comme celle de Hiroshima. Le professeur Busby dit de son côté que Fukushima est équivalent à 72 000 Hiroshima. Notez que les chiffres ne sont pas nécessairement en contradiction, la première assertion ne concernant que le césium.
Interrogé par le NewScientist Gerry Thomas, Professeur de l'Imperial College de Londres et participant de la conférence de la recherche sur les radiations, considère "qu'il faut arrêter ce genre de reportage qui ne fait qu'inquiéter les citoyens japonais". Il ajoute : "les médias ont une responsabilité importante dans cette affaire car après Tchernobyl les pires effets furent les conséquences psychologiques, et ceci ne doit plus se produire".
Source
http://senor-information.over-blog.com/categorie-11738352.html
Bien Amicalement.
« Récits de Fukushima » : huit petits films, témoignages poignants
Bonjour à tous,
« Récits de Fukushima » : huit petits films, témoignages poignants

Une websérie poétique et émouvante nous mène à la rencontre
de ces Japonais vivant dans l’enfer de la radioactivité, ce poison invisible.
Angoissés, ils commencent tout juste à se révolter contre un gouvernement
qui continue de leur jurer que tout va bien.
Un an après l’accident à la centrale de Fukushima, la catastrophe « n’est pas finie, elle vient de commencer ».
C’est le constat dressé par Alain de Halleux, réalisateur de la série de huit petits films qu’Arte nous autorise exceptionnellement à publier.
A la fin du premier épisode, les larmes d’Eiko nous font comprendre
ce qui est dit explicitement dans le dernier des huit films :
« Nous avons perdu le Japon que nous connaissons. »
Rien ne sera plus jamais comme avant pour ceux qui refusent de croire le discours trop rassurant du gouvernement.
Eiko vit à Tokyo, elle tient une crêperie avec son mari français
et c’est pour ne pas jouer l’avenir de petite fille de quatre ans à la roulette russe qu’ils ont décidé de partir :
« Dans vingt ans elle tombe amoureuse de quelqu’un, et si elle hésite à faire un enfant avec lui,
c’est malheureux, et je ne veux pas de ça. »
Elle n’habite pas dans la zone concernée par la radioactivité, mais refuse de prendre le risque d’avaler
une nourriture contaminée, car la traçabilité totale est impossible.
« Je ne viens pas pour les aider, c’est eux qui vont nous aider »
Alain de Halleux est parti à l’automne pour un repérage en vue d’un documentaire pour la RTBF.
Mais le réalisateur, à qui on devait le très remarqué documentaire sur les travailleurs du nucléaire
(en France cette fois), a fait des rencontres si fortes qu’il a monté in extremis cette série.
Il a trouvé un pays en mouvement :
« Une minorité de citoyens se réveillent et se demandent comment ça se fait
qu’ils ont suivi le gouvernement depuis la deuxième Guerre Mondiale.
Comme personne n’avait voulu prendre la responsabilité de la défaite,
il s’est développé une culture de l’irresponsabilité :
il n’est pas possible d’émettre une idée qui va à l’encontre de l’opinion générale. »
Pour obtenir des témoignages aussi poignants, Alain de Halleux a fait très attention à ne pas être dans la démarche classique du journaliste qui vient prendre de l’information et retourne chez lui (d’ailleurs en général il devient ami avec les personnes qu’il interviewe) :
« Je ne viens pas pour les aider, c’est eux qui vont nous aider : ils doivent témoigner pour qu’on ouvre les yeux. Je veux que cette catastrophe serve à ce que la France sorte du nucléaire. »
« Les médecins : la radioactivité n’est pas dangereuse »
A Minami Soma, ville située juste au-delà de la zone d’exclusion de 20 km autour de la centrale, de plus en plus de citoyens font leurs valises. Maki, maman dont la petite fille est confinée à l’intérieur depuis un an, raconte :
« Ne plus promener son chien, ne plus laisser son enfant jouer dehors… si encore c’était pour le court terme. »
« Quand on est en prison, au moins, on sait quand se termine la peine », compare Alain de Halleux. Il a rencontré les bénévoles du Citizen’s Radioactivity Measuring Station (CRMS), association qui a ouvert des laboratoires à Fukushima City, à 65 km de la centrale. Son récit ressemblerait à de la fiction s’il n’était recoupé par les informations livrées par nos contacts sur place depuis des mois :
« Les médecins des hôpitaux sont tenus d’avoir le même discours que le gouvernement, c’est-à-dire que la radioactivité n’est pas dangereuse, et qu’il ne faut pas paniquer. Quand les citoyens évoquent les mesures du CRMS, on leur répond qu’il ne faut pas écouter ces gens qui sont des activistes, des musiciens… »
Derrière ce discours rassurant se cache aussi une affaire de gros sous, explique-t-il, car :
« Au-delà de la zone des 20 km, les gens sont libres de partir ou pas.
Rappelons que les victimes du tsunami sont fortement aidés, ceux de la centrale n’ont rien. »
Les gens de Fukushima se racontent.
« Récits de Fukushima »
http://fukushima.arte.tv/#%21/4883
Source
http://leveil2011.syl20jonathan.net/?p=10977
Bien Amicalement.
« Récits de Fukushima » : huit petits films, témoignages poignants

Une websérie poétique et émouvante nous mène à la rencontre
de ces Japonais vivant dans l’enfer de la radioactivité, ce poison invisible.
Angoissés, ils commencent tout juste à se révolter contre un gouvernement
qui continue de leur jurer que tout va bien.
Un an après l’accident à la centrale de Fukushima, la catastrophe « n’est pas finie, elle vient de commencer ».
C’est le constat dressé par Alain de Halleux, réalisateur de la série de huit petits films qu’Arte nous autorise exceptionnellement à publier.
A la fin du premier épisode, les larmes d’Eiko nous font comprendre
ce qui est dit explicitement dans le dernier des huit films :
« Nous avons perdu le Japon que nous connaissons. »
Rien ne sera plus jamais comme avant pour ceux qui refusent de croire le discours trop rassurant du gouvernement.
Eiko vit à Tokyo, elle tient une crêperie avec son mari français
et c’est pour ne pas jouer l’avenir de petite fille de quatre ans à la roulette russe qu’ils ont décidé de partir :
« Dans vingt ans elle tombe amoureuse de quelqu’un, et si elle hésite à faire un enfant avec lui,
c’est malheureux, et je ne veux pas de ça. »
Elle n’habite pas dans la zone concernée par la radioactivité, mais refuse de prendre le risque d’avaler
une nourriture contaminée, car la traçabilité totale est impossible.
« Je ne viens pas pour les aider, c’est eux qui vont nous aider »
Alain de Halleux est parti à l’automne pour un repérage en vue d’un documentaire pour la RTBF.
Mais le réalisateur, à qui on devait le très remarqué documentaire sur les travailleurs du nucléaire
(en France cette fois), a fait des rencontres si fortes qu’il a monté in extremis cette série.
Il a trouvé un pays en mouvement :
« Une minorité de citoyens se réveillent et se demandent comment ça se fait
qu’ils ont suivi le gouvernement depuis la deuxième Guerre Mondiale.
Comme personne n’avait voulu prendre la responsabilité de la défaite,
il s’est développé une culture de l’irresponsabilité :
il n’est pas possible d’émettre une idée qui va à l’encontre de l’opinion générale. »
Pour obtenir des témoignages aussi poignants, Alain de Halleux a fait très attention à ne pas être dans la démarche classique du journaliste qui vient prendre de l’information et retourne chez lui (d’ailleurs en général il devient ami avec les personnes qu’il interviewe) :
« Je ne viens pas pour les aider, c’est eux qui vont nous aider : ils doivent témoigner pour qu’on ouvre les yeux. Je veux que cette catastrophe serve à ce que la France sorte du nucléaire. »
« Les médecins : la radioactivité n’est pas dangereuse »
A Minami Soma, ville située juste au-delà de la zone d’exclusion de 20 km autour de la centrale, de plus en plus de citoyens font leurs valises. Maki, maman dont la petite fille est confinée à l’intérieur depuis un an, raconte :
« Ne plus promener son chien, ne plus laisser son enfant jouer dehors… si encore c’était pour le court terme. »
« Quand on est en prison, au moins, on sait quand se termine la peine », compare Alain de Halleux. Il a rencontré les bénévoles du Citizen’s Radioactivity Measuring Station (CRMS), association qui a ouvert des laboratoires à Fukushima City, à 65 km de la centrale. Son récit ressemblerait à de la fiction s’il n’était recoupé par les informations livrées par nos contacts sur place depuis des mois :
« Les médecins des hôpitaux sont tenus d’avoir le même discours que le gouvernement, c’est-à-dire que la radioactivité n’est pas dangereuse, et qu’il ne faut pas paniquer. Quand les citoyens évoquent les mesures du CRMS, on leur répond qu’il ne faut pas écouter ces gens qui sont des activistes, des musiciens… »
Derrière ce discours rassurant se cache aussi une affaire de gros sous, explique-t-il, car :
« Au-delà de la zone des 20 km, les gens sont libres de partir ou pas.
Rappelons que les victimes du tsunami sont fortement aidés, ceux de la centrale n’ont rien. »
Les gens de Fukushima se racontent.
« Récits de Fukushima »
http://fukushima.arte.tv/#%21/4883
Source
http://leveil2011.syl20jonathan.net/?p=10977
Bien Amicalement.
Au Japon, la décontamination est peut être envisageable!
Bonjour à tous,
Au Japon, la décontamination est peut être envisageable!

Un an après qu'un séisme et un tsunami a frappé le Japon,
le pays continue d'essayer de récupérer et de décontaminer les terrains
et bâtiments après la "fusion partielle" de trois réacteurs nucléaires de Fukushima.
Dans son deuxième rapport sur la région,
le correspondant scientifique Miles O'Brien explore les défis
et les possibilités de décontamination.
Au Japon, la décontamination est peut être envisageable! par GoldenAwaken
Source
After 500 Years in Family, Rice Farmers Forced Off Land by Fukushima
http://www.pbs.org/newshour/bb/science/jan-june12/fukushimapt2_03-12.html
Bien Amicalement.
Au Japon, la décontamination est peut être envisageable!
Un an après qu'un séisme et un tsunami a frappé le Japon,
le pays continue d'essayer de récupérer et de décontaminer les terrains
et bâtiments après la "fusion partielle" de trois réacteurs nucléaires de Fukushima.
Dans son deuxième rapport sur la région,
le correspondant scientifique Miles O'Brien explore les défis
et les possibilités de décontamination.
Au Japon, la décontamination est peut être envisageable! par GoldenAwaken
Source
After 500 Years in Family, Rice Farmers Forced Off Land by Fukushima
http://www.pbs.org/newshour/bb/science/jan-june12/fukushimapt2_03-12.html
Bien Amicalement.
Un an après la catastrophe, la désinformation bat son plein !
Bonjour à tous,
Un an après la catastrophe, la désinformation bat son plein !

Dans l’émission « Mise au point » du 26 février 2012, Pierre-Olivier Volet présente un reportage de Georges Baumgartner qui a pu retourner sur les lieux de la catastrophe.
Il nous parle sans langue de bois de la collusion des opérateurs et des autorités de surveillance.
Fukushima, un an après.
Georges Baumgartner a pu retourner sur les lieux de l’accident
Quelques infos relevées dans cette perle rare :
18 000 ouvriers temporaires employés depuis 1 an sur de courtes périodes.
Pourtant : "Il n’existe pas de liste précise des ouvriers passés par la centrale"
Yukiteru Naka, un des ingénieurs responsable de la construction de la centrale de Fukushima (qui se ballade dans la zone contaminée sans combinaison, ni gant, ni masque !) :
"L’accident de Fukushima aurait pu être évité dans une large mesure."
"Décontaminer les zones marines est impossible."
"Pourquoi décontaminer des sols alors que la centrale continue de rejeter des particules radioactives dans l’atmosphère ? " se demande le journaliste.
"Le nucléaire est un bon moyen de mesurer le niveau de maturité démocratique d’un pays.
Un pays qui se dote d’une industrie nucléaire tend à devenir un état policier
car il ne vous laissera jamais voir ce qui se passe dans ses centrales."
"A Koryama, ville de 300 000 habitants, à 60 km de la centrale de Fukushima, la radioactivité est aujourd’hui plus élevée que dans la zone."
Eisaku Sato, ancien gouverneur de la préfecture de Fukushima : « L’organisme de surveillance des centrales nucléaires reste sous le joug du METI, le ministère de l’Industrie, le promoteur du nucléaire. Le METI pousse au redémarrage des centrales à l’arrêt, ce système de collusion est intact et plus puissant que jamais. L’agence de la sûreté nucléaire a une longue tradition de dissimulation des accidents nucléaires. J’ai pu constater moi-même ces dissimulations lorsque j’étais gouverneur. Je doute que cette agence puisse garantir la sûreté des centrales ».
Reportage de Georges Baumgartner, Sébastien Faure, Jeff Cooke, Laurent Jespersen et Pierre Bader.
Merci infiniment à ces journalistes courageux !
Source
http://fukushima.over-blog.fr/article-fukushima-un-an-apres-un-reportage-exceptionnel-de-la-television-suisse-romande-100280618.html
Fukushima zéro morts etc.

Un an après la catastrophe, la désinformation bat son plein !
Courrier International a publié récemment la traduction d’un article du Daily Telegraph intitulé
« Tsunami : 20 000 morts - Fukushima Daiichi : zéro mort », repris par de nombreux sites.
Cet article est choquant : d’une part c’est faux, il n’y a pas eu zéro mort à Fukushima,
d’autre part c’est insultant vis-à-vis des familles des victimes japonaises.
L’auteur de cet article, le journaliste Michael Hanlon, est régulièrement l’invité des télés et radios en tant qu’ « expert scientifique ». Les lecteurs britanniques, et à présent les internautes francophones, sauront-ils reconnaître ses mensonges sur Fukushima ?
« Fukushima Daiichi : zéro mort ». C’est faux.
La catastrophe nucléaire a déjà provoqué des centaines de morts directs ou indirects. Cet article les ignore, c’est de la pure désinformation. Le triste décompte des premiers morts dus à la catastrophe nucléaire se fait ici : « Les premiers morts de la catastrophe de Fukushima », avec toutes les références nécessaires. Et c’est sans compter les disparus…
Il n’y a pas que le titre de son article qui est mensonger : « La centrale de Fukushima Daiichi, bien qu’obsolète, criblée de défauts de conception et frappée par des forces géologiques supérieures aux prévisions du cahier des charges, a remarquablement résisté », rapporte-t-il. C’est faux. La centrale n’a pas « remarquablement bien résisté ». Au contraire, il s’y est produit au moins 4 explosions provoquant de graves pollutions radioactives, et 3 cœurs de réacteur ont fondu quasi simultanément, ce qui représente la pire configuration d’accident nucléaire de tous les temps. Le confinement n’est plus assuré. La nappe phréatique est contaminée. L’océan pacifique subit la pire des pollutions radioactives de l’histoire. Au moins 8% du territoire japonais est contaminé au césium pour 300 ans. Du plutonium a été répandu dans l’atmosphère.
Les réacteurs ont été détruits, mais les radiations n’ont pas causé de morts à Fukushima Daiichi et ne devraient pas en causer au cours des cinquante prochaines années, lit-on encore dans cet article.
C’est complètement faux.
Pourtant, en tant que scientifique, Michael Hanlon sait bien que les radiations ne tuent pas immédiatement. Elles provoquent de nombreuses maladies et provoquent des cancers des années après. A Tchernobyl, les premiers cancers de la thyroïde dus à l’iode 131 sont apparus au bout de 3 ans. Il ne faut pas attendre 50 ans pour compter les morts comme le prétend cet article négationniste. Entre 1986 et 2004, on estime à 985 000 le nombre de morts dus à la catastrophe de Tchernobyl.
Il n’y a pas que ce journaliste qui désinforme, en France nous avons aussi des gens qui profitent de leur position pour diffuser des contre-vérités dans l’unique but de défendre l’industrie nucléaire. Dans les ministères, on se bouscule pour suivre la voix du président. On connaissait déjà Eric Besson, ministre de l’industrie, qui annonçait le 12 mars 2011, après l’explosion du bâtiment réacteur n°1 de Fukushima Daiichi que ce n’était « pas une catastrophe nucléaire ». A présent, c’est au tour de Gérard Longuet, ministre de la défense, de lancer cette phrase incroyable : « [Le nucléaire] est une économie sans production de CO2. C'est une énergie qui n'a tué personne ». C’est insoutenable. Au-delà de la catastrophe de Fukushima qui est en cours, le ministre français semble nier les centaines de milliers de victimes de Tchernobyl…
Il faut dénoncer par tous les moyens ces paroles insensées, car elles contribuent à chaque fois à mettre en péril l’avenir de l’humanité. L’énergie nucléaire est une énergie extrêmement dangereuse, sa maîtrise est un mythe ‒ Fukushima l’a définitivement prouvé ‒ et on ne doit pas laisser les apprentis-sorciers dire n’importe quoi sans réagir.
Le site « lepoint.fr » désinforme également en annonçant dans l’article Fukushima un an après : manifestations antinucléaires à Tokyo : « Un millier d'opposants se sont rassemblés dans la capitale japonaise, un an après la catastrophe de Fukushima ». C’est faux. Comme le rapporte justement le journal le Monde, il y avait plusieurs milliers de manifestants à Tokyo, répartis dans plusieurs manifestations. Le Point.fr ne rapporte pas non plus la manifestation à Kôriyama rassemblant 16 000 personnes… une information qui a pourtant toute son importance !
Sources
http://fukushima.over-blog.fr/article-fukushima-zero-morts-etc-101593077.html
http://www.courrierinternational.com/article/2012/03/09/tsunami-20-000-morts-fukushima-daiichi-zero-mort
Juste après le déclenchement de l'accident nucléaire, les responsables politiques français ont uni toutes leurs forces et tous leurs éléments de langages, pour marteler que "Fukushima n'est pas une catastrophe nucléaire". Arguant même que cela était "une chance pour notre industrie"... Des propos aberrants, qui nous donnent parfois l'impression de vivre dans la belle présipauté de Groland.
Parce que nous sommes déterminés à ce que la catastrophe nucléaire de Fukushima ne soit pas une parenthèse que l'on referme, voici notre "zapping" d'une année post-Fukushima.
Zapping - Nucléaire : "je mourrirai pour toi"?
Zapping - Nucléaire : "je mourrirai pour toi"? par gpfrance
Bien Amicalement.
Un an après la catastrophe, la désinformation bat son plein !

Dans l’émission « Mise au point » du 26 février 2012, Pierre-Olivier Volet présente un reportage de Georges Baumgartner qui a pu retourner sur les lieux de la catastrophe.
Il nous parle sans langue de bois de la collusion des opérateurs et des autorités de surveillance.
Fukushima, un an après.
Georges Baumgartner a pu retourner sur les lieux de l’accident
Quelques infos relevées dans cette perle rare :
18 000 ouvriers temporaires employés depuis 1 an sur de courtes périodes.
Pourtant : "Il n’existe pas de liste précise des ouvriers passés par la centrale"
Yukiteru Naka, un des ingénieurs responsable de la construction de la centrale de Fukushima (qui se ballade dans la zone contaminée sans combinaison, ni gant, ni masque !) :
"L’accident de Fukushima aurait pu être évité dans une large mesure."
"Décontaminer les zones marines est impossible."
"Pourquoi décontaminer des sols alors que la centrale continue de rejeter des particules radioactives dans l’atmosphère ? " se demande le journaliste.
"Le nucléaire est un bon moyen de mesurer le niveau de maturité démocratique d’un pays.
Un pays qui se dote d’une industrie nucléaire tend à devenir un état policier
car il ne vous laissera jamais voir ce qui se passe dans ses centrales."
"A Koryama, ville de 300 000 habitants, à 60 km de la centrale de Fukushima, la radioactivité est aujourd’hui plus élevée que dans la zone."
Eisaku Sato, ancien gouverneur de la préfecture de Fukushima : « L’organisme de surveillance des centrales nucléaires reste sous le joug du METI, le ministère de l’Industrie, le promoteur du nucléaire. Le METI pousse au redémarrage des centrales à l’arrêt, ce système de collusion est intact et plus puissant que jamais. L’agence de la sûreté nucléaire a une longue tradition de dissimulation des accidents nucléaires. J’ai pu constater moi-même ces dissimulations lorsque j’étais gouverneur. Je doute que cette agence puisse garantir la sûreté des centrales ».
Reportage de Georges Baumgartner, Sébastien Faure, Jeff Cooke, Laurent Jespersen et Pierre Bader.
Merci infiniment à ces journalistes courageux !
Source
http://fukushima.over-blog.fr/article-fukushima-un-an-apres-un-reportage-exceptionnel-de-la-television-suisse-romande-100280618.html
Fukushima zéro morts etc.
Un an après la catastrophe, la désinformation bat son plein !
Courrier International a publié récemment la traduction d’un article du Daily Telegraph intitulé
« Tsunami : 20 000 morts - Fukushima Daiichi : zéro mort », repris par de nombreux sites.
Cet article est choquant : d’une part c’est faux, il n’y a pas eu zéro mort à Fukushima,
d’autre part c’est insultant vis-à-vis des familles des victimes japonaises.
L’auteur de cet article, le journaliste Michael Hanlon, est régulièrement l’invité des télés et radios en tant qu’ « expert scientifique ». Les lecteurs britanniques, et à présent les internautes francophones, sauront-ils reconnaître ses mensonges sur Fukushima ?
« Fukushima Daiichi : zéro mort ». C’est faux.
La catastrophe nucléaire a déjà provoqué des centaines de morts directs ou indirects. Cet article les ignore, c’est de la pure désinformation. Le triste décompte des premiers morts dus à la catastrophe nucléaire se fait ici : « Les premiers morts de la catastrophe de Fukushima », avec toutes les références nécessaires. Et c’est sans compter les disparus…
Il n’y a pas que le titre de son article qui est mensonger : « La centrale de Fukushima Daiichi, bien qu’obsolète, criblée de défauts de conception et frappée par des forces géologiques supérieures aux prévisions du cahier des charges, a remarquablement résisté », rapporte-t-il. C’est faux. La centrale n’a pas « remarquablement bien résisté ». Au contraire, il s’y est produit au moins 4 explosions provoquant de graves pollutions radioactives, et 3 cœurs de réacteur ont fondu quasi simultanément, ce qui représente la pire configuration d’accident nucléaire de tous les temps. Le confinement n’est plus assuré. La nappe phréatique est contaminée. L’océan pacifique subit la pire des pollutions radioactives de l’histoire. Au moins 8% du territoire japonais est contaminé au césium pour 300 ans. Du plutonium a été répandu dans l’atmosphère.
Les réacteurs ont été détruits, mais les radiations n’ont pas causé de morts à Fukushima Daiichi et ne devraient pas en causer au cours des cinquante prochaines années, lit-on encore dans cet article.
C’est complètement faux.
Pourtant, en tant que scientifique, Michael Hanlon sait bien que les radiations ne tuent pas immédiatement. Elles provoquent de nombreuses maladies et provoquent des cancers des années après. A Tchernobyl, les premiers cancers de la thyroïde dus à l’iode 131 sont apparus au bout de 3 ans. Il ne faut pas attendre 50 ans pour compter les morts comme le prétend cet article négationniste. Entre 1986 et 2004, on estime à 985 000 le nombre de morts dus à la catastrophe de Tchernobyl.
Il n’y a pas que ce journaliste qui désinforme, en France nous avons aussi des gens qui profitent de leur position pour diffuser des contre-vérités dans l’unique but de défendre l’industrie nucléaire. Dans les ministères, on se bouscule pour suivre la voix du président. On connaissait déjà Eric Besson, ministre de l’industrie, qui annonçait le 12 mars 2011, après l’explosion du bâtiment réacteur n°1 de Fukushima Daiichi que ce n’était « pas une catastrophe nucléaire ». A présent, c’est au tour de Gérard Longuet, ministre de la défense, de lancer cette phrase incroyable : « [Le nucléaire] est une économie sans production de CO2. C'est une énergie qui n'a tué personne ». C’est insoutenable. Au-delà de la catastrophe de Fukushima qui est en cours, le ministre français semble nier les centaines de milliers de victimes de Tchernobyl…
Il faut dénoncer par tous les moyens ces paroles insensées, car elles contribuent à chaque fois à mettre en péril l’avenir de l’humanité. L’énergie nucléaire est une énergie extrêmement dangereuse, sa maîtrise est un mythe ‒ Fukushima l’a définitivement prouvé ‒ et on ne doit pas laisser les apprentis-sorciers dire n’importe quoi sans réagir.
Le site « lepoint.fr » désinforme également en annonçant dans l’article Fukushima un an après : manifestations antinucléaires à Tokyo : « Un millier d'opposants se sont rassemblés dans la capitale japonaise, un an après la catastrophe de Fukushima ». C’est faux. Comme le rapporte justement le journal le Monde, il y avait plusieurs milliers de manifestants à Tokyo, répartis dans plusieurs manifestations. Le Point.fr ne rapporte pas non plus la manifestation à Kôriyama rassemblant 16 000 personnes… une information qui a pourtant toute son importance !
Sources
http://fukushima.over-blog.fr/article-fukushima-zero-morts-etc-101593077.html
http://www.courrierinternational.com/article/2012/03/09/tsunami-20-000-morts-fukushima-daiichi-zero-mort
Juste après le déclenchement de l'accident nucléaire, les responsables politiques français ont uni toutes leurs forces et tous leurs éléments de langages, pour marteler que "Fukushima n'est pas une catastrophe nucléaire". Arguant même que cela était "une chance pour notre industrie"... Des propos aberrants, qui nous donnent parfois l'impression de vivre dans la belle présipauté de Groland.
Parce que nous sommes déterminés à ce que la catastrophe nucléaire de Fukushima ne soit pas une parenthèse que l'on referme, voici notre "zapping" d'une année post-Fukushima.
Zapping - Nucléaire : "je mourrirai pour toi"?
Zapping - Nucléaire : "je mourrirai pour toi"? par gpfrance
Bien Amicalement.
Tepco estime que la chambre de suppression de l'unité n°. 2 "pourrait avoir été détruite"
Bonjour à tous,
Où est le corium du réacteur n°2 de Fukushima Daiichi ?
Lors de la conférence de presse de ce matin, l'opérateur du site accidenté a avoué qu'il suspectait que le chambre de suppression (wetwell, torus) avait été détruite sans donner de précisions complémentaires.
C'est une version bien différente de celle évoquée il y a juste quelques jours
et dans laquelle l'opérateur affirmait que la chambre de suppression ne portait pas de traces de dégradation.
Notre petite hypothèse sur les photos récentes "retouchées" se vérifierait-elle ?
Les nombreuses petites fissures constatées au niveau de la paroi du confinement
de la chambre des TIPs ont-elles bien été induites par une explosion proche ?
Le corium est-il bien passé par là ?
A t-il perforé la paroi inférieure du tore sans pour autant provoquer de dégâts apparents sur la partie supérieure (photographiée de très loin il est vrai) ?
Pourquoi l'opérateur tenait-il ce discours irréaliste alors qu'il y a 1 année,
le jour même de l'explosion il indiquait que la piscine de suppression de l'unité n°. 2 avait été endommagée ?
Après le premier essai infructueux du 19 janvier 2012 pour essayer de mesurer le niveau de l’eau dans l’enceinte de confinement du réacteur n°2, Tepco a réalisé hier une deuxième tentative qui cette fois a porté ses fruits.
Mais les nouvelles sont très mauvaises. Alors que l’opérateur évaluait la hauteur de l’eau de refroidissement à 3 m,
elle a constaté une hauteur de seulement 60 cm en fond de cuve de confinement. Cette nouvelle mesure,
implacable, nous rapproche à nouveau du « scénario du pire », et cela le jour même, ironie du sort,
où le candidat Nicolas Sarkozy affirme que l’accident de Fukushima n’est pas un accident nucléaire.

source image
Cette image du Mainichi Daily News représentant grossièrement la coupe du réacteur n°2 est totalement surréaliste, montrant le corium comme une matière inerte qui se serait sagement confinée en fond de cuve de réacteur (RPV)
et en fond de cuve de confinement (PCV). Elle essaie de faire croire aux Japonais que la situation est toujours
sous contrôle alors qu’il n’en est rien.
Pourquoi ?
1) Parce qu’elle ne montre pas le percement du fond de la cuve du réacteur.
2) Parce qu’elle ne montre pas le creusement du fond de la cuve de confinement.
3) Parce qu’elle ne montre pas les dégâts occasionnés par l’explosion qui s’est produite dans la piscine torique le 15 mars 2011 à 6h10 et qui lui a fait perdre son étanchéité.
4) Parce qu’une hauteur d’eau de 60 cm est ridicule pour refroidir une masse de 94 tonnes de combustible fondu.
5) Parce que la température de 48,5~50°C des 60 cm d’eau en fond de cuve semble incompatible avec la présence de corium qui a une décroissante thermique extrêmement lente.
Voici une infographie plus réaliste mais tout aussi improbable, celle de NHK, qui place le niveau de l’eau de la cuve de confinement à hauteur de l’ouverture des tuyaux descendant vers la piscine torique, mais qui garde de l’eau en fond de cuve de réacteur alors que celui-ci est percé… Le corium quant à lui n’est pas représenté.

Tepco injecte actuellement 9 tonnes d’eau par heure dans le réacteur, soit 2,5 litres par seconde. Où va cette eau ? Elle se déverse probablement dans la piscine torique, puis va se perdre dans les sous-sols fracturés de la centrale, avant d’être à nouveau partiellement pompée pour être retraitée. On ne peut pas vraiment parler de circuit fermé comme on essaie de nous faire croire.
La piscine de suppression a toujours été considérée comme l'un des principaux points faibles des réacteurs à eau bouillante ; elle fait en effet partie du confinement primaire tout en étant bien moins résistante que la cuve du drywell. Autrement dit, si à la suite d'un accident sévère du combustible arrive à ce niveau, la piscine de suppression et le confinement secondaire restant n'ont que très peu de chances de le retenir.
Rappelons enfin que l'état de la chambre de suppression des unités n°. 1 et 3
est probablement bien pire au vu des premières investigations menées.
(1) L'hypothèse d'une explosion vapeur au niveau du Tore ne peut être validée
que par le passage du combustible fondu à ce niveau.
(2) Estimation de 1 à 2m de béton sous l'anneau.
L’eau contaminée du sous-sol pourrait-elle rejoindre l’océan par les innombrables
canalisations souterraines reliant la centrale à la côte ?
Où se trouve le corium ? Les températures relevées dans l’enceinte de confinement laissent supposer
qu’il ne doit plus être là. Selon Gen4, « la vérité est que les coriums ont depuis longtemps perforé
la cuve réacteur (RPV), le confinement primaire (cuve PCV) et secondaire
(le radier en béton ou une variante par l’anneau de surpression)
et qu’ils se sont finalement réfugiés quelque part sous les bâtiments ».
Il est même possible que le corium, dans l’hypothèse où il a pris le chemin de la piscine torique par les tuyaux de bas de cuve , ait plongé dans l’eau du réservoir circulaire, provoquant une explosion de vapeur, et non une explosion d’hydrogène. Cette hypothèse a d’ailleurs sans doute été retenue par l’IRSN qui, pudiquement, indique une explosion dans la piscine torique du réacteur 2 en précisant qu’il ne s’agit pas d’une explosion d’hydrogène.
Tepco, qui n’aime pas dire les choses comme elles sont, préfère carrément nier cette explosion, se déresponsabilisant ainsi de la perte d’un corium dans la nature, évènement qui n’est jamais arrivé dans l’histoire mondiale du nucléaire et qui fait partie du « scénario du pire ».
Sources
http://www.gen4.fr/blog/2012/03/alerte-fukushima-tepco-estime-que-la-chambre-de-suppression-de-lunit%C3%A9-n-2-pourrait-avoir-%C3%A9t%C3%A9-d%C3%A9truite.html
http://lesmoutonsenrages.fr/2012/03/28/ou-est-le-corium-du-reacteur-n%C2%B02-de-fukushima-daiichi/
Bien Amicalement.
Où est le corium du réacteur n°2 de Fukushima Daiichi ?
Lors de la conférence de presse de ce matin, l'opérateur du site accidenté a avoué qu'il suspectait que le chambre de suppression (wetwell, torus) avait été détruite sans donner de précisions complémentaires.
C'est une version bien différente de celle évoquée il y a juste quelques jours
et dans laquelle l'opérateur affirmait que la chambre de suppression ne portait pas de traces de dégradation.
Notre petite hypothèse sur les photos récentes "retouchées" se vérifierait-elle ?
Les nombreuses petites fissures constatées au niveau de la paroi du confinement
de la chambre des TIPs ont-elles bien été induites par une explosion proche ?
Le corium est-il bien passé par là ?
A t-il perforé la paroi inférieure du tore sans pour autant provoquer de dégâts apparents sur la partie supérieure (photographiée de très loin il est vrai) ?
Pourquoi l'opérateur tenait-il ce discours irréaliste alors qu'il y a 1 année,
le jour même de l'explosion il indiquait que la piscine de suppression de l'unité n°. 2 avait été endommagée ?
Après le premier essai infructueux du 19 janvier 2012 pour essayer de mesurer le niveau de l’eau dans l’enceinte de confinement du réacteur n°2, Tepco a réalisé hier une deuxième tentative qui cette fois a porté ses fruits.
Mais les nouvelles sont très mauvaises. Alors que l’opérateur évaluait la hauteur de l’eau de refroidissement à 3 m,
elle a constaté une hauteur de seulement 60 cm en fond de cuve de confinement. Cette nouvelle mesure,
implacable, nous rapproche à nouveau du « scénario du pire », et cela le jour même, ironie du sort,
où le candidat Nicolas Sarkozy affirme que l’accident de Fukushima n’est pas un accident nucléaire.
source image
Cette image du Mainichi Daily News représentant grossièrement la coupe du réacteur n°2 est totalement surréaliste, montrant le corium comme une matière inerte qui se serait sagement confinée en fond de cuve de réacteur (RPV)
et en fond de cuve de confinement (PCV). Elle essaie de faire croire aux Japonais que la situation est toujours
sous contrôle alors qu’il n’en est rien.
Pourquoi ?
1) Parce qu’elle ne montre pas le percement du fond de la cuve du réacteur.
2) Parce qu’elle ne montre pas le creusement du fond de la cuve de confinement.
3) Parce qu’elle ne montre pas les dégâts occasionnés par l’explosion qui s’est produite dans la piscine torique le 15 mars 2011 à 6h10 et qui lui a fait perdre son étanchéité.
4) Parce qu’une hauteur d’eau de 60 cm est ridicule pour refroidir une masse de 94 tonnes de combustible fondu.
5) Parce que la température de 48,5~50°C des 60 cm d’eau en fond de cuve semble incompatible avec la présence de corium qui a une décroissante thermique extrêmement lente.
Voici une infographie plus réaliste mais tout aussi improbable, celle de NHK, qui place le niveau de l’eau de la cuve de confinement à hauteur de l’ouverture des tuyaux descendant vers la piscine torique, mais qui garde de l’eau en fond de cuve de réacteur alors que celui-ci est percé… Le corium quant à lui n’est pas représenté.

Tepco injecte actuellement 9 tonnes d’eau par heure dans le réacteur, soit 2,5 litres par seconde. Où va cette eau ? Elle se déverse probablement dans la piscine torique, puis va se perdre dans les sous-sols fracturés de la centrale, avant d’être à nouveau partiellement pompée pour être retraitée. On ne peut pas vraiment parler de circuit fermé comme on essaie de nous faire croire.
La piscine de suppression a toujours été considérée comme l'un des principaux points faibles des réacteurs à eau bouillante ; elle fait en effet partie du confinement primaire tout en étant bien moins résistante que la cuve du drywell. Autrement dit, si à la suite d'un accident sévère du combustible arrive à ce niveau, la piscine de suppression et le confinement secondaire restant n'ont que très peu de chances de le retenir.
Rappelons enfin que l'état de la chambre de suppression des unités n°. 1 et 3
est probablement bien pire au vu des premières investigations menées.
(1) L'hypothèse d'une explosion vapeur au niveau du Tore ne peut être validée
que par le passage du combustible fondu à ce niveau.
(2) Estimation de 1 à 2m de béton sous l'anneau.
L’eau contaminée du sous-sol pourrait-elle rejoindre l’océan par les innombrables
canalisations souterraines reliant la centrale à la côte ?
Où se trouve le corium ? Les températures relevées dans l’enceinte de confinement laissent supposer
qu’il ne doit plus être là. Selon Gen4, « la vérité est que les coriums ont depuis longtemps perforé
la cuve réacteur (RPV), le confinement primaire (cuve PCV) et secondaire
(le radier en béton ou une variante par l’anneau de surpression)
et qu’ils se sont finalement réfugiés quelque part sous les bâtiments ».
Il est même possible que le corium, dans l’hypothèse où il a pris le chemin de la piscine torique par les tuyaux de bas de cuve , ait plongé dans l’eau du réservoir circulaire, provoquant une explosion de vapeur, et non une explosion d’hydrogène. Cette hypothèse a d’ailleurs sans doute été retenue par l’IRSN qui, pudiquement, indique une explosion dans la piscine torique du réacteur 2 en précisant qu’il ne s’agit pas d’une explosion d’hydrogène.
Tepco, qui n’aime pas dire les choses comme elles sont, préfère carrément nier cette explosion, se déresponsabilisant ainsi de la perte d’un corium dans la nature, évènement qui n’est jamais arrivé dans l’histoire mondiale du nucléaire et qui fait partie du « scénario du pire ».
Sources
http://www.gen4.fr/blog/2012/03/alerte-fukushima-tepco-estime-que-la-chambre-de-suppression-de-lunit%C3%A9-n-2-pourrait-avoir-%C3%A9t%C3%A9-d%C3%A9truite.html
http://lesmoutonsenrages.fr/2012/03/28/ou-est-le-corium-du-reacteur-n%C2%B02-de-fukushima-daiichi/
Bien Amicalement.
Rencontre avec un liquidateur de Fukushima : « C’est l’enfer »
Bonjour à tous,
Rencontre avec un liquidateur de Fukushima :
« C’est l’enfer »
Thierry Jacolet

Des travailleurs dans le centre d’urgence de la centrale Fukushima Daiichi, le 28 février 2012
(Kimimasa Mayama/Reuters)
Rares sont les employés de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi à parler de leur mission à haut risque. Un volontaire a accepté de témoigner. Un kamikaze de l’atome fier d’aider son pays.
Ce Japonais de 48 ans vient d’apercevoir le patron de son entreprise.
Plus de 3 000 liquidateurs au casse-pipe
Prendre des risques est devenu une routine pour Takehiro. Il travaille sur le site ultracontaminé de la centrale dévastée par le tsunami, le 11 mars 2011. Cet homme est un liquidateur, un terme utilisé depuis Tchernobyl pour désigner le personnel envoyé au casse-pipe après un accident nucléaire. Ils sont plus de 3 000 à intervenir comme lui quotidiennement pour décontaminer la centrale ou refroidir les réacteurs.
Depuis le mois de mai, il participe à la construction des cuves : près de 1 000 d’entre elles contiennent déjà 100 millions de litres d’eau très radioactive. De l’eau utilisée pour refroidir les réacteurs. L’employé ne veut pas donner de détails sur sa tâche. Si ce n’est qu’il travaille hors du bâtiment de la centrale.

« Ils s’évanouissent tellement il fait chaud »
D’ici là, il aura déjà quitté la centrale. Un liquidateur ne fait pas de vieux os sur un site aussi irradié. En mars 2011, Tepco, propriétaire de Fukushima Daiichi, a relevé le plafond de la limite d’exposition de 20 mSv/an à 250 mSv/an afin de pouvoir réquisitionner plus longtemps les liquidateurs. Takehiro ne semble visiblement pas au courant.
L’homme est pourtant mis à rude contribution. Engagé en mai 2011, il a travaillé tous les jours durant les quatre premiers mois. Pas une matinée ou un après-midi de repos durant cette phase d’urgence. Depuis septembre, il a droit à six jours par mois. Les vacances ? Un concept abstrait pour lui. Son contrat ne le mentionne pas. En moyenne, il ne sue pas plus de trois heures par jour afin d’éviter une trop longue exposition à la radioactivité. Bien assez au vu des conditions de travail dantesques. En particulier en été, quand la température peut frôler les 40°C.

Des failles dans la sécurité, Takehiro en observe souvent.
Parfois, l’eau hautement radioactive fuit dans le Pacifique ou s’échappe d’une cuve.
Pas de quoi le décourager pour autant. Même pas son salaire de la peur : 18 000 yens par jour seulement (167 euros). Sans prime de risque, bien sûr. Ceux qui ne sont pas qualifiés gagnent à peine 8 000 yens (74 euros).
Et il en est fier en plus. Lui qui s’est porté volontaire pour cette mission quasi suicidaire...
Lui qui menait une vie peinard de chauffeur de camion sur l’île de Kyushu, au sud de l’archipel.
Jusqu’à ce que le tsunami détruise la centrale.
Source
http://www.rue89.com/rue89-planete/2012/04/23/rencontre-avec-un-liquidateur-de-fukushima-cest-lenfer-231322
http://leveil2011.syl20jonathan.net/?p=12671
Chapeau bas à ces liquidateurs!
Bien Amicalement.
Rencontre avec un liquidateur de Fukushima :
« C’est l’enfer »
Thierry Jacolet

Des travailleurs dans le centre d’urgence de la centrale Fukushima Daiichi, le 28 février 2012
(Kimimasa Mayama/Reuters)
Rares sont les employés de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi à parler de leur mission à haut risque. Un volontaire a accepté de témoigner. Un kamikaze de l’atome fier d’aider son pays.
Takehiro – le prénom a été changé – est pris d’une montée de stress en plein rayon surgelés du FamilyMart d’Iwaki, une ville située à une quarantaine de kilomètres de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi.« Je crois que mon chef nous a vus ensemble ! Il faut sortir du magasin. »
Ce Japonais de 48 ans vient d’apercevoir le patron de son entreprise.
Takehiro n’est pas autorisé par sa boîte à parler aux médias. Il a néanmoins accepté de mettre en danger sa nouvelle « carrière » pour évoquer ses conditions de travail.« S’il se rend compte que je suis avec un journaliste, je vais avoir de gros problèmes. »
Plus de 3 000 liquidateurs au casse-pipe
Prendre des risques est devenu une routine pour Takehiro. Il travaille sur le site ultracontaminé de la centrale dévastée par le tsunami, le 11 mars 2011. Cet homme est un liquidateur, un terme utilisé depuis Tchernobyl pour désigner le personnel envoyé au casse-pipe après un accident nucléaire. Ils sont plus de 3 000 à intervenir comme lui quotidiennement pour décontaminer la centrale ou refroidir les réacteurs.
Depuis le mois de mai, il participe à la construction des cuves : près de 1 000 d’entre elles contiennent déjà 100 millions de litres d’eau très radioactive. De l’eau utilisée pour refroidir les réacteurs. L’employé ne veut pas donner de détails sur sa tâche. Si ce n’est qu’il travaille hors du bâtiment de la centrale.
Takehiro veut être au cœur de la « bête ». Comme si trimer dans un milieu contaminé jusqu’à 13 microsieverts par heure (µSv/h), c’est-à-dire 113,9 millisieverts par an (mSv/an) – plus de cent fois le niveau annuel de radioactivité toléré pour la population au niveau international –, ne lui suffisait pas.« Mais j’aimerais être à l’intérieur. Je m’y sentirais encore plus utile.
Peut-être parce que je suis un peu kamikaze. »
« Je sais que c’est hyper radioactif. Parfois, j’ai encore peur. C’était surtout le cas au début.
Maintenant, le danger fait partie de ma vie. Peut-être que dans cinq à dix ans je sentirai les effets. »
« Ils s’évanouissent tellement il fait chaud »
D’ici là, il aura déjà quitté la centrale. Un liquidateur ne fait pas de vieux os sur un site aussi irradié. En mars 2011, Tepco, propriétaire de Fukushima Daiichi, a relevé le plafond de la limite d’exposition de 20 mSv/an à 250 mSv/an afin de pouvoir réquisitionner plus longtemps les liquidateurs. Takehiro ne semble visiblement pas au courant.
L’employé a encore de la marge, puisqu’il a encaissé pour l’instant 20mSv en moins d’un an.« Je travaille pour le sous-traitant d’une entreprise partenaire de Tepco.
La limite est de 30 mSv. Au-delà, on ne peut plus venir travailler. »
L’homme est pourtant mis à rude contribution. Engagé en mai 2011, il a travaillé tous les jours durant les quatre premiers mois. Pas une matinée ou un après-midi de repos durant cette phase d’urgence. Depuis septembre, il a droit à six jours par mois. Les vacances ? Un concept abstrait pour lui. Son contrat ne le mentionne pas. En moyenne, il ne sue pas plus de trois heures par jour afin d’éviter une trop longue exposition à la radioactivité. Bien assez au vu des conditions de travail dantesques. En particulier en été, quand la température peut frôler les 40°C.
Et pas question de boire ou de manger pendant le service : l’entreprise le leur interdit. Takehiro s’en moque :« A cause de la combinaison, on transpire énormément.
Des travailleurs s’évanouissent tellement il fait chaud. C’est l’enfer. »
De l’eau radioactive qui fuit dans le Pacifique« J’enlève parfois mon masque pour fumer ou pour boire une bouteille d’eau en cachette.
C’est dangereux, mais je ne peux pas attendre la fin du travail. Si Tepco sait cela, je suis viré. »
Des failles dans la sécurité, Takehiro en observe souvent.
Parfois, l’eau hautement radioactive fuit dans le Pacifique ou s’échappe d’une cuve.
Au 31 janvier 2012, sur les quelque 20 000 personnes qui sont intervenus sur le site, 167 ont déjà été gravement irradiées (plus de 100 mSv). Six autres employés sont décédés, mais Tepco a affirmé que ces décès n’étaient pas liés à la radioactivité. « J’ai aussi entendu des histoires de travailleurs qui ont vu le nombre de leurs globules blancs chuter », ajoute Takehiro.« Un jour, l’eau a même jailli du réservoir. Mieux vaut ne pas se trouver à proximité.
Normalement, l’alarme nous prévient. Mais il arrive qu’elle ne fonctionne pas. »
Pas de quoi le décourager pour autant. Même pas son salaire de la peur : 18 000 yens par jour seulement (167 euros). Sans prime de risque, bien sûr. Ceux qui ne sont pas qualifiés gagnent à peine 8 000 yens (74 euros).
« Etre un héros de films américains »« Je m’en fiche, je ne travaille pas pour l’argent. Je suis heureux de faire ce boulot. »
Et il en est fier en plus. Lui qui s’est porté volontaire pour cette mission quasi suicidaire...
Lui qui menait une vie peinard de chauffeur de camion sur l’île de Kyushu, au sud de l’archipel.
Jusqu’à ce que le tsunami détruise la centrale.
Takehiro le patriote surfe alors sur les sites internet pour débusquer les appels aux volontaires. Il décroche un emploi dans une petite entreprise de construction. Divorcé – il a un fils à Tokyo –, il emménage en mai 2011 près d’Iwaki et se met illico à la tâche. Avec un sens du sacrifice propre aux Japonais :« Quand j’ai vu ça à la télé, je me suis dit que le pays allait sombrer dans le chaos.
Il fallait que je fasse quelque chose pour le Japon. C’est à notre génération de faire cela. Pas aux jeunes. »
Une bataille loin d’être gagnée par l’armée de l’ombre de Tepco, qui se donne quarante ans pour assainir la centrale.« Je suis prêt à donner ma vie pour mon pays. Je pense que ce qui se passe ici,
c’est comme une guerre. Fukushima Daiichi c’est notre champ de bataille... »
Et qui sont aussi prêts à mourir en héros ?« Je suis d’une génération de Japonais qui aimerait être un héros de films américains. »
Source
http://www.rue89.com/rue89-planete/2012/04/23/rencontre-avec-un-liquidateur-de-fukushima-cest-lenfer-231322
http://leveil2011.syl20jonathan.net/?p=12671
Chapeau bas à ces liquidateurs!
Bien Amicalement.
Fukushima est entré en fusion. Confirmation….
Bonjour à tous,
Fukushima est entré en fusion. Confirmation….
On se doutait bien que l’évolution de la centrale Japonaise n’irait pas en s’améliorant,
ce qui suit est à partager partout, puisque les instances dirigeantes
et les médias n’ont pas pour consignes de nous informer.
Merci Yael et Pokefric pour cet article de 2011.
J’ai trouvé une suite (heureusement), pour les corium disparus dont on ignore tout….
ce qui devrait nous inciter à nous tenir au courant…

Le nuage radioactif après l'explosion de Fukushima. /cartograf.fr
Le 6 avril, Reuters a signalé que “le noyau du réacteur nucléaire de Fukushima au Japon
est entré en fusion et a traversé la cuve du réacteur,”déclare le républicain Edward Markey
lors d’une audience à la Chambre à propos de la catastrophe :
“J’ai été informé par la Commission de Réglementation Nucléaire (CNR) que le noyau a tellement chauffé
qu’une partie de celui-ci a probablement fondu dans la cuve du réacteur.”
Promouvant avec inconscience la prolifération nucléaire, la Commission de Réglementation Nucléaire américaine
est tristement célèbre pour dissimulation et déni de ses effets nocifs. En conséquence, leurs rares aveux confirment vraiment une réelle fusion du cœur dans un ou plusieurs réacteurs, signifiant qu’énormément de rayonnement est relâché de manière incontrôlable dans l’atmosphère, l’eau et le sol, sur une vaste zone. C’est le scénario cauchemar ultime qui se déroule actuellement, mais ne vous attendez pas à de grands reportages dans les médias ou des explications des représentants du gouvernement.
Néanmoins, le 6 avril, les écrivains du New York Times Matthew Wald et Andrew Pollack ont mis en gros titre
“Le coeur du réacteur touché fuit probablement, annoncent les États-Unis “
” La CNR américaine a déclaré mercredi qu’une partie du cœur d’un réacteur japonais touché avait probablement fui de sa cuve en acier vers le fond de la structure de confinement, impliquant que le dommage était encore pire qu’on ne le pensait.”
Bien pire, en fait, parce que le matériau du coeur en fusion brûle ensuite de manière incontrôlée à travers la fondation en béton, ce qui signifie que tous les paris sont ouverts.
Le 5 avril, James Glanz et William Broad ont titré ainsi le Times : ” Les Etats-Unis voient une panoplie de nouvelles menaces à la centrale nucléaire du Japon” :
Des ingénieurs américains ont prévenu “que la centrale nucléaire en difficulté…. est confrontée à un large éventail de nouvelles menaces qui pourraient persister indéfiniment, et qui dans certains cas, devraient augmenter en raison des mesures mêmes prises pour garder la centrale stable, selon un rapport confidentiel du CNR.
Les menaces identifiées comprennent:
- Possibilité d’autres explosions en raison de l’hydrogène et l’oxygène de l’eau de mer utilisés pour refroidir les réacteurs, qui pourraient avoir fait plus de mal que de bien. Selon l’ancienne conceptrice de réacteur, Margaret Harding:
«Si j’étais dans les chaussures des japonais, je serais très réticente pour avoir des tonnes et des tonnes d’eau dans un contenant dont l’intégrité structurelle n’a pas été vérifiée depuis le tremblement de terre», et très probablement sérieusement endommagé.
- En raison de préoccupations au sujet de dommages graves au cœur du réacteur, CNR a recommandé que du bore soit ajouté à l’eau de refroidissement pour modérer l’absorption des neutrons.
- Les barres de combustible usé exposées/ non protégées dans les unités 1, 2, 3 et 4 présentent des dangers extrêmes. Par ailleurs, des explosions ont soufflé dans l’atmosphère du matériau nucléaire “jusqu’à presque deux kilomètres des unités”, indiquant de beaucoup plus grands dégâts que précédemment dévoilés.
David Lochbaum de l’Union of Concerned Scientists (UCS) (union des scientifiques inquiets) estime:
“Ceci brosse un tableau très différent, et suggère que les choses sont bien pires. Ils pourraient avoir encore plus de dégâts à longue échéance, si certaines de ces choses ne fonctionnent pas pour eux …. Ils ont eu beaucoup de choses désagréables (à manipuler), et un faux pas pourrait rendre la situation bien bien pire. “
D’autres experts pensent que la criticité a été atteinte, ce qui pose de bien plus grands dangers que révélés.
Pourtant, le gouvernement et les fonctionnaires de TEPCO prétendent toujours “pas de risque immédiat pour une explosion d’hydrogène ” ou un dommage grave pour la santé humaine. En fait, les niveaux de danger sont maintenant extrêmes. Plus à ce sujet ci-dessous.
Même le CNR a admis que l’eau salée a “sévèrement restreint” et probablement bloqué les circuits. En outre, à l’intérieur du noyau, “il n’y a probablement pas de niveau d’eau (il est donc) difficile de déterminer la mesure du refroidissement qui a accès au carburant.” Peut-être aucun, et trois réacteurs ou plus sont touchés, un ou plusieurs en fusion.
Opinions d’experts indépendants
Le 4 avril, le géoscientifique et expert international en radioactivité Leuren Moret, a déclaré lors d’une interview par Alfred Lambremont Webre qu’Obama et le Premier ministre canadien Stephen Harper vont cacher les effets d’une guerre nucléaire tectonique sur l’Amérique du Nord par les retombées de Fukushima. En fait, les cartes de radioactivité de l’Institut norvégien pour la recherche atmosphérique (NILU) confirment une contamination sur la côte ouest, le Midwest et l’Ouest du Canada, et dans certaines régions plus élevée qu’au Japon.
De I’iode-131 radioactif dans l’eau de pluie échantillonné près de San Francisco a été trouvé à plus de 18.000 fois
au-dessus des normes fédérales de l’eau potable. Les échantillons de l’Idaho, du Minnesota, de l’Ohio,de la Pennsylvanie et du Massachusetts ont montré de l’iode-131 jusqu’à 181 fois supérieur à la norme,
et qui devrait augmenter. Il fait aussi son apparition dans le lait.
En conséquence, les mesures mobiles dans certaines parties de l’Amérique
et le Canada ont été suspendues jusqu’à nouvel avis pour dissimuler la gravité de la catastrophe.
Moret a cité deux éminents scientifiques en nucléaire qui ont déclaré publiquement que le nord du Japon (un tiers du pays) est inhabitable et doit être évacué. Marion Fulk est l’un des scientifiques du projet Manhattan qui a aidé à développer la bombe à hydrogène. Il a également été expert en retombées sur l’atmosphère américaine quand les tests ci-dessus ont été effectués.
Le Dr Chris Busby est l’autre, le spécialiste des rayonnements ionisants. Le 30 Mars, il a dit à la télévision Russia Today que la contamination de Fukushima causera au moins 417 000 nouveaux cancers.
Moret a appelé Fukushima une opération “false flag” pour affaiblir un rival économique, nuire à l’économie, l’agriculture et la pêche, et compromettre sa détente avec la Chine. Par rapport à Tchernobyl, Fukushima libére énormément plus de rayonnement, peut-être de trop énormes quantités pour imaginer les effets potentiellement catastrophiques sur le monde.
En réponse, le Japon, l’Amérique et le Canada sont dans le déni. Les niveaux acceptables d’exposition au rayonnement ont été élevés. Les tests atmosphériques américains et canadiens ont été suspendus. Les autorités de l’État ont dit aux médecins de Californie de ne pas donner de l’iode pour les patients concernés. Mesurer le rayonnement dans le lait a également été arrêté.
La contamination se répand de l’Arctique à l’équateur. Les isotopes radioactifs à longue durée de vie provoqueront des ravages sur la santé humaine et l’environnement pour des générations. Moret a dit que les formes de vie développées sur des milliards d’années seront détruits dans un siècle.
Le 29 mars, un article de Chris Busby de Rense.com s’intitulait “Démolir les experts nucléaires” :
“Ce que ces gens ont en commun c’est l’ignorance. (beaucoup de ceux) qui apparaissent (dans les grands médias) et pontifient n’ont pas vraiment fait de recherche sur la question du rayonnement et de la santé. Ou s‘ils l’ont fait, ils ont…. raté toutes les études clés et les références. (D’autres sont) réellement méchants en disant qu’on n’a rien à craindre de Fukushima, rien comme Tchernobyl ou Three Mile Island.
En fait, Fukushima est déjà bien supérieur aux deux autres et ira de plus en plus mal avec les disséminations de rayonnement qui se poursuivent et s’étendent. Busby citait Joseph Conrad en disant: «après que tous les cris se sont tus, le silence sinistre des faits demeurent.”
”Je crois que (l‘éventail des) experts charlatans“, a déclaré Busby, “sont pénalement irresponsables, car leurs conseils mèneront à des millions de morts …. J’espère qu’ils seront envoyés en prison où ils pourront avoir beaucoup de temps pour lire les preuves scientifiques (montrant) que leur avis était fondé sur l’analyse mathématique de l’air léger. “
Il a cité le regretté professeur John Gofman, un grand expert responsable américain de l’énergie atomique à la Commission, qui a démissionné, en disant:
“L’industrie nucléaire est une guerre contre l’humanité.”
Jusqu’à présent, en fait, il a gagné. On est entré dans un “endgame” qui décidera si oui ou non l’humanité survivra. ”Pas d’une soudaine guerre nucléaire”, a déclaré Busby. “Mais d’une guerre nucléaire en cours et progressive qui a commencé avec les rejets dans la biosphère au cours des années 60 par toutes les retombées des essais atmosphériques, et qui s’est continué inexorablement depuis (à ce jour), accompagnée par un accroissement parallèle des taux de cancer et la perte de fertilité de la race humaine. “
” Busby l’appelle «le scandale de santé publique le plus grand de l’histoire humaine …." Qui peut être en désaccord ?
Un dernier commentaire
Dans un e-mail personnel, le chercheur en environnement, le Dr Ilya Perlingieri a expliqué les dangers du déversement par les japonais de milliers de tonnes d’eau radioactive dans le Pacifique, en disant:
Nous sommes tous en grave danger! Ceci a été de la folie ! Cette eau radioactive va venir ici (vers l’Amérique). Ça ne fait aucun doute. Les courants l’emmèneront vers la côte ouest et contamineront les plages et toute la vie marine entre la côte et le Japon. Ce qui s’évapore naturellement viendra alors par les courants aériens sur le reste des États-Unis et le reste de la planète! “
"C’est homérique, et ce n’était pas un accident.”
Je pense que vue la gravité de l’article, il serait bon de transmettre ces informations le plus largement possible,
non pour effrayer les gens, mais pour les informer sérieusement et les inciter à se prémunir au mieux.
Egalement prévenir les correspondants américains qui seront aux premières loges
(par e-mail ou par des forums et blogs).
C’est bizarre, mais je ne suis pas étonnée de toutes ces révélations,
comme si c’était quelque chose qui devait arriver…
Traduction réalisée par Hélios
Source
http://bistrobarblog.blogspot.fr/2011/04/article-tres-important.html#comments
Article original (en anglais)
Fukushima Meltdown Confirmed by Stephen Lendman
http://www.internationalnews.fr/article-fukushima-meltdown-confirmed-by-stephen-lendman-71269659.html
Bien Amicalement.
Fukushima est entré en fusion. Confirmation….
On se doutait bien que l’évolution de la centrale Japonaise n’irait pas en s’améliorant,
ce qui suit est à partager partout, puisque les instances dirigeantes
et les médias n’ont pas pour consignes de nous informer.
Merci Yael et Pokefric pour cet article de 2011.
J’ai trouvé une suite (heureusement), pour les corium disparus dont on ignore tout….
ce qui devrait nous inciter à nous tenir au courant…

Le nuage radioactif après l'explosion de Fukushima. /cartograf.fr
Le 6 avril, Reuters a signalé que “le noyau du réacteur nucléaire de Fukushima au Japon
est entré en fusion et a traversé la cuve du réacteur,”déclare le républicain Edward Markey
lors d’une audience à la Chambre à propos de la catastrophe :
“J’ai été informé par la Commission de Réglementation Nucléaire (CNR) que le noyau a tellement chauffé
qu’une partie de celui-ci a probablement fondu dans la cuve du réacteur.”
Promouvant avec inconscience la prolifération nucléaire, la Commission de Réglementation Nucléaire américaine
est tristement célèbre pour dissimulation et déni de ses effets nocifs. En conséquence, leurs rares aveux confirment vraiment une réelle fusion du cœur dans un ou plusieurs réacteurs, signifiant qu’énormément de rayonnement est relâché de manière incontrôlable dans l’atmosphère, l’eau et le sol, sur une vaste zone. C’est le scénario cauchemar ultime qui se déroule actuellement, mais ne vous attendez pas à de grands reportages dans les médias ou des explications des représentants du gouvernement.
Néanmoins, le 6 avril, les écrivains du New York Times Matthew Wald et Andrew Pollack ont mis en gros titre
“Le coeur du réacteur touché fuit probablement, annoncent les États-Unis “
” La CNR américaine a déclaré mercredi qu’une partie du cœur d’un réacteur japonais touché avait probablement fui de sa cuve en acier vers le fond de la structure de confinement, impliquant que le dommage était encore pire qu’on ne le pensait.”
Bien pire, en fait, parce que le matériau du coeur en fusion brûle ensuite de manière incontrôlée à travers la fondation en béton, ce qui signifie que tous les paris sont ouverts.
Le 5 avril, James Glanz et William Broad ont titré ainsi le Times : ” Les Etats-Unis voient une panoplie de nouvelles menaces à la centrale nucléaire du Japon” :
Des ingénieurs américains ont prévenu “que la centrale nucléaire en difficulté…. est confrontée à un large éventail de nouvelles menaces qui pourraient persister indéfiniment, et qui dans certains cas, devraient augmenter en raison des mesures mêmes prises pour garder la centrale stable, selon un rapport confidentiel du CNR.
Les menaces identifiées comprennent:
- Possibilité d’autres explosions en raison de l’hydrogène et l’oxygène de l’eau de mer utilisés pour refroidir les réacteurs, qui pourraient avoir fait plus de mal que de bien. Selon l’ancienne conceptrice de réacteur, Margaret Harding:
«Si j’étais dans les chaussures des japonais, je serais très réticente pour avoir des tonnes et des tonnes d’eau dans un contenant dont l’intégrité structurelle n’a pas été vérifiée depuis le tremblement de terre», et très probablement sérieusement endommagé.
- En raison de préoccupations au sujet de dommages graves au cœur du réacteur, CNR a recommandé que du bore soit ajouté à l’eau de refroidissement pour modérer l’absorption des neutrons.
- Les barres de combustible usé exposées/ non protégées dans les unités 1, 2, 3 et 4 présentent des dangers extrêmes. Par ailleurs, des explosions ont soufflé dans l’atmosphère du matériau nucléaire “jusqu’à presque deux kilomètres des unités”, indiquant de beaucoup plus grands dégâts que précédemment dévoilés.
David Lochbaum de l’Union of Concerned Scientists (UCS) (union des scientifiques inquiets) estime:
“Ceci brosse un tableau très différent, et suggère que les choses sont bien pires. Ils pourraient avoir encore plus de dégâts à longue échéance, si certaines de ces choses ne fonctionnent pas pour eux …. Ils ont eu beaucoup de choses désagréables (à manipuler), et un faux pas pourrait rendre la situation bien bien pire. “
D’autres experts pensent que la criticité a été atteinte, ce qui pose de bien plus grands dangers que révélés.
Pourtant, le gouvernement et les fonctionnaires de TEPCO prétendent toujours “pas de risque immédiat pour une explosion d’hydrogène ” ou un dommage grave pour la santé humaine. En fait, les niveaux de danger sont maintenant extrêmes. Plus à ce sujet ci-dessous.
Même le CNR a admis que l’eau salée a “sévèrement restreint” et probablement bloqué les circuits. En outre, à l’intérieur du noyau, “il n’y a probablement pas de niveau d’eau (il est donc) difficile de déterminer la mesure du refroidissement qui a accès au carburant.” Peut-être aucun, et trois réacteurs ou plus sont touchés, un ou plusieurs en fusion.
Opinions d’experts indépendants
Le 4 avril, le géoscientifique et expert international en radioactivité Leuren Moret, a déclaré lors d’une interview par Alfred Lambremont Webre qu’Obama et le Premier ministre canadien Stephen Harper vont cacher les effets d’une guerre nucléaire tectonique sur l’Amérique du Nord par les retombées de Fukushima. En fait, les cartes de radioactivité de l’Institut norvégien pour la recherche atmosphérique (NILU) confirment une contamination sur la côte ouest, le Midwest et l’Ouest du Canada, et dans certaines régions plus élevée qu’au Japon.
De I’iode-131 radioactif dans l’eau de pluie échantillonné près de San Francisco a été trouvé à plus de 18.000 fois
au-dessus des normes fédérales de l’eau potable. Les échantillons de l’Idaho, du Minnesota, de l’Ohio,de la Pennsylvanie et du Massachusetts ont montré de l’iode-131 jusqu’à 181 fois supérieur à la norme,
et qui devrait augmenter. Il fait aussi son apparition dans le lait.
En conséquence, les mesures mobiles dans certaines parties de l’Amérique
et le Canada ont été suspendues jusqu’à nouvel avis pour dissimuler la gravité de la catastrophe.
Moret a cité deux éminents scientifiques en nucléaire qui ont déclaré publiquement que le nord du Japon (un tiers du pays) est inhabitable et doit être évacué. Marion Fulk est l’un des scientifiques du projet Manhattan qui a aidé à développer la bombe à hydrogène. Il a également été expert en retombées sur l’atmosphère américaine quand les tests ci-dessus ont été effectués.
Le Dr Chris Busby est l’autre, le spécialiste des rayonnements ionisants. Le 30 Mars, il a dit à la télévision Russia Today que la contamination de Fukushima causera au moins 417 000 nouveaux cancers.
Moret a appelé Fukushima une opération “false flag” pour affaiblir un rival économique, nuire à l’économie, l’agriculture et la pêche, et compromettre sa détente avec la Chine. Par rapport à Tchernobyl, Fukushima libére énormément plus de rayonnement, peut-être de trop énormes quantités pour imaginer les effets potentiellement catastrophiques sur le monde.
En réponse, le Japon, l’Amérique et le Canada sont dans le déni. Les niveaux acceptables d’exposition au rayonnement ont été élevés. Les tests atmosphériques américains et canadiens ont été suspendus. Les autorités de l’État ont dit aux médecins de Californie de ne pas donner de l’iode pour les patients concernés. Mesurer le rayonnement dans le lait a également été arrêté.
La contamination se répand de l’Arctique à l’équateur. Les isotopes radioactifs à longue durée de vie provoqueront des ravages sur la santé humaine et l’environnement pour des générations. Moret a dit que les formes de vie développées sur des milliards d’années seront détruits dans un siècle.
Le 29 mars, un article de Chris Busby de Rense.com s’intitulait “Démolir les experts nucléaires” :
“Ce que ces gens ont en commun c’est l’ignorance. (beaucoup de ceux) qui apparaissent (dans les grands médias) et pontifient n’ont pas vraiment fait de recherche sur la question du rayonnement et de la santé. Ou s‘ils l’ont fait, ils ont…. raté toutes les études clés et les références. (D’autres sont) réellement méchants en disant qu’on n’a rien à craindre de Fukushima, rien comme Tchernobyl ou Three Mile Island.
En fait, Fukushima est déjà bien supérieur aux deux autres et ira de plus en plus mal avec les disséminations de rayonnement qui se poursuivent et s’étendent. Busby citait Joseph Conrad en disant: «après que tous les cris se sont tus, le silence sinistre des faits demeurent.”
”Je crois que (l‘éventail des) experts charlatans“, a déclaré Busby, “sont pénalement irresponsables, car leurs conseils mèneront à des millions de morts …. J’espère qu’ils seront envoyés en prison où ils pourront avoir beaucoup de temps pour lire les preuves scientifiques (montrant) que leur avis était fondé sur l’analyse mathématique de l’air léger. “
Il a cité le regretté professeur John Gofman, un grand expert responsable américain de l’énergie atomique à la Commission, qui a démissionné, en disant:
“L’industrie nucléaire est une guerre contre l’humanité.”
Jusqu’à présent, en fait, il a gagné. On est entré dans un “endgame” qui décidera si oui ou non l’humanité survivra. ”Pas d’une soudaine guerre nucléaire”, a déclaré Busby. “Mais d’une guerre nucléaire en cours et progressive qui a commencé avec les rejets dans la biosphère au cours des années 60 par toutes les retombées des essais atmosphériques, et qui s’est continué inexorablement depuis (à ce jour), accompagnée par un accroissement parallèle des taux de cancer et la perte de fertilité de la race humaine. “
” Busby l’appelle «le scandale de santé publique le plus grand de l’histoire humaine …." Qui peut être en désaccord ?
Un dernier commentaire
Dans un e-mail personnel, le chercheur en environnement, le Dr Ilya Perlingieri a expliqué les dangers du déversement par les japonais de milliers de tonnes d’eau radioactive dans le Pacifique, en disant:
Nous sommes tous en grave danger! Ceci a été de la folie ! Cette eau radioactive va venir ici (vers l’Amérique). Ça ne fait aucun doute. Les courants l’emmèneront vers la côte ouest et contamineront les plages et toute la vie marine entre la côte et le Japon. Ce qui s’évapore naturellement viendra alors par les courants aériens sur le reste des États-Unis et le reste de la planète! “
"C’est homérique, et ce n’était pas un accident.”
Je pense que vue la gravité de l’article, il serait bon de transmettre ces informations le plus largement possible,
non pour effrayer les gens, mais pour les informer sérieusement et les inciter à se prémunir au mieux.
Egalement prévenir les correspondants américains qui seront aux premières loges
(par e-mail ou par des forums et blogs).
C’est bizarre, mais je ne suis pas étonnée de toutes ces révélations,
comme si c’était quelque chose qui devait arriver…
Traduction réalisée par Hélios
Source
http://bistrobarblog.blogspot.fr/2011/04/article-tres-important.html#comments
Article original (en anglais)
Fukushima Meltdown Confirmed by Stephen Lendman
http://www.internationalnews.fr/article-fukushima-meltdown-confirmed-by-stephen-lendman-71269659.html
Bien Amicalement.
Le mensonge de Fukushima : un doc de ZDF du 7/03/2012
Bonjour à tous,
Le mensonge de Fukushima :
un doc de ZDF du 7/03/2012

Ce doc de la chaîne Allemande ZDF cherche à comprendre comment et pourquoi cette catastrophe
a pu se produire, et comment les patrons du nucléaire et le gouvernement y ont fait face.
L'enquête montre qu'avant même la catastrophe, il existait un réseau criminel dans l'industrie de l'énergie,
qui a gardé secrets de graves erreurs et défauts afin de réduire les coûts. Pendant des décennies,
de nombreux travailleurs et fonctionnaires de haut niveau sont contraints au silence. Des témoins bien informées,
comme Kei Sugaoka, ancien ingénieur en sécurité nucléaire, parlent des pratiques criminelles de la société TEPCO.
Le mensonge de Fukushima - ZDF 07.03.2012 par kna60
Bien Amicalement.
Le mensonge de Fukushima :
un doc de ZDF du 7/03/2012
Ce doc de la chaîne Allemande ZDF cherche à comprendre comment et pourquoi cette catastrophe
a pu se produire, et comment les patrons du nucléaire et le gouvernement y ont fait face.
L'enquête montre qu'avant même la catastrophe, il existait un réseau criminel dans l'industrie de l'énergie,
qui a gardé secrets de graves erreurs et défauts afin de réduire les coûts. Pendant des décennies,
de nombreux travailleurs et fonctionnaires de haut niveau sont contraints au silence. Des témoins bien informées,
comme Kei Sugaoka, ancien ingénieur en sécurité nucléaire, parlent des pratiques criminelles de la société TEPCO.
Le mensonge de Fukushima - ZDF 07.03.2012 par kna60
Bien Amicalement.
Fuites continuelles d’eau contaminée vers l’océan..
Bonjour à tous,
Un employé de Tepco :
"Il n'y a rien d'autre à faire
que de laisser l'eau radioactive se déverser dans l'océan"
Japanfocus cite le témoignage intéressant de l'un des travailleurs employés par Tepco
à la "résolution" de la crise nucléaire sur le site de Fukushima-Daiichi. Parlant sous couvert d'anonymat,
ce dernier évoque la précarité continuelle de la situation sur le terrain et les décalages
entre les beaux discours officiels et le peu de moyens d'action sur la contamination,
notamment au niveau des effluents liquides radioactifs qui se déversent chaque jour dans l'océan.

M. A., 62 ans, employé Tepco en colère
M. A. est indigné par la situation sur le site accidenté et brise la loi du silence pour évoquer
des fuites continuelles d'eau contaminée vers l'océan. M. A est employé sur le chantier de la nouvelle unité
de traitement censée "décontaminer" l'eau radioactive contenue dans les sous-sols
et les nombreux réservoirs disséminés sur le site de Fukushima-Daiichi.
L'unité de décontamination filtre le césium mais pas les autres radionucléides

C'est une information que nous évoquions il y a très longtemps : les "pièges" à Zéolite et autres "absorbeurs" se préoccupent prioritairement de filtrer le Césium sans pouvoir agir aussi efficacement sur les très nombreux autres radionucléides présents dans l'eau contaminée.
"200.000 tonnes d'eau contaminée sur le site"

Nous estimions le 24 avril à environ 120.000 m3 le volume d'eau radioactive stocké sur le site,
M. A. évoque quant à lui le chiffre de 200.000 tonnes tout en spécifiant
qu'il est physiquement impossible d'en stocker davantage sur le site.
M. A. continue : "Chacun sait que la quantité d'eau (injectée dans les ex-réacteurs) est énorme
mais personne ne commente ce chiffre ; chaque employé travaillant sur le site
sait manifestement qu'il n'y a rien d'autre à faire que de laisser l'eau fuir !"
Un Japon qui se préoccupe peu de la contamination mondiale

M. A. évoque ensuite le manque d’honnêteté et de compassion d'un Japon qui laisse s'écouler vers la Russie, Hawaï, les États-Unis puis le monde entier une quantité énorme de radioactivité alors que l'on reproche par ailleurs à un état proche d'expédier des fusées autrement inoffensives.
La "double-pensée" Japonaise
M. A. commente enfin un aspect intéressant de la mentalité Japonaise en exprimant toute la nuance établie
entre 本音 honne, un discours sincère mais souvent caché et 建前 tatemae, un discours poli, conventionnel,
de façade ; dans cette affaire, les Japonais disent (tatemae) qu'ils font le maximum pour éviter de contaminer
l'océan mais en fait (honne) ils déchargent une quantité impressionnante d'eau contaminée dans l'océan.
http://lesmoutonsenrages.fr/2012/05/11/japon-fuites-continuelles-deau-contaminee-vers-locean/#more-25392
http://www.gen4.fr/blog/2012/05/un-employ%C3%A9-de-tepco-il-ny-a-rien-dautre-%C3%A0-faire-que-de-laisser-leau-radioactive-se-d%C3%A9verser-dans-loc%C3%A9an.html
A lire également (en anglais)
After The Media Has Gone :
Fukushima, Suicide and the Legacy of 3.11
Bien Amicalement.
Un employé de Tepco :
"Il n'y a rien d'autre à faire
que de laisser l'eau radioactive se déverser dans l'océan"
Japanfocus cite le témoignage intéressant de l'un des travailleurs employés par Tepco
à la "résolution" de la crise nucléaire sur le site de Fukushima-Daiichi. Parlant sous couvert d'anonymat,
ce dernier évoque la précarité continuelle de la situation sur le terrain et les décalages
entre les beaux discours officiels et le peu de moyens d'action sur la contamination,
notamment au niveau des effluents liquides radioactifs qui se déversent chaque jour dans l'océan.

M. A., 62 ans, employé Tepco en colère
M. A. est indigné par la situation sur le site accidenté et brise la loi du silence pour évoquer
des fuites continuelles d'eau contaminée vers l'océan. M. A est employé sur le chantier de la nouvelle unité
de traitement censée "décontaminer" l'eau radioactive contenue dans les sous-sols
et les nombreux réservoirs disséminés sur le site de Fukushima-Daiichi.
L'unité de décontamination filtre le césium mais pas les autres radionucléides
C'est une information que nous évoquions il y a très longtemps : les "pièges" à Zéolite et autres "absorbeurs" se préoccupent prioritairement de filtrer le Césium sans pouvoir agir aussi efficacement sur les très nombreux autres radionucléides présents dans l'eau contaminée.
"200.000 tonnes d'eau contaminée sur le site"
Nous estimions le 24 avril à environ 120.000 m3 le volume d'eau radioactive stocké sur le site,
M. A. évoque quant à lui le chiffre de 200.000 tonnes tout en spécifiant
qu'il est physiquement impossible d'en stocker davantage sur le site.
"Il est évident qu'une partie de l'eau contaminée s'est déversée dans l'océan"Quelques médias - exclusivement d'origine Japonaise - reviennent sur le projet de drainage que l'opérateur espère finaliser à l'automne 2012 : diminuer par 2 environ les quantités d'eau qui s'infiltrent dans les égouts des bâtiments-réacteur et turbine de Fukushima-Daiichi 1-4. En effet, d'après l’opérateur :- 50% des rejets proviendraient de l'eau injectée dans les réacteurs n°. 1 à 3
et qui s'écoulent quasiment intégralement dans les sous-sols des bâtiments
- Les autres 50% proviendraient - toujours d'après Tepco - de "remontées" de nappes phréatiques souterraines
Source
Pourquoi Tepco risque de voir
le niveau d'eau stagner à Fukushima-Daiichi
M. A. continue : "Chacun sait que la quantité d'eau (injectée dans les ex-réacteurs) est énorme
mais personne ne commente ce chiffre ; chaque employé travaillant sur le site
sait manifestement qu'il n'y a rien d'autre à faire que de laisser l'eau fuir !"
Un Japon qui se préoccupe peu de la contamination mondiale
M. A. évoque ensuite le manque d’honnêteté et de compassion d'un Japon qui laisse s'écouler vers la Russie, Hawaï, les États-Unis puis le monde entier une quantité énorme de radioactivité alors que l'on reproche par ailleurs à un état proche d'expédier des fusées autrement inoffensives.
La "double-pensée" Japonaise
M. A. commente enfin un aspect intéressant de la mentalité Japonaise en exprimant toute la nuance établie
entre 本音 honne, un discours sincère mais souvent caché et 建前 tatemae, un discours poli, conventionnel,
de façade ; dans cette affaire, les Japonais disent (tatemae) qu'ils font le maximum pour éviter de contaminer
l'océan mais en fait (honne) ils déchargent une quantité impressionnante d'eau contaminée dans l'océan.
SourcesEt la solidarité internationale elle est où, pour obliger le Japon à prendre ses responsabilités??
C’est une situation qui est déjà catastrophique, faut il attendre que ça dégénère pour que les cerveaux
de la planète se mobilisent ??..La contamination par l’eau radioactive rejetée dans l’océan…
Ca va aller jusqu’où?
On compte si peu pour ceux qui sont au dessus de nous, plus préoccupés par leurs carrières,
que du bien de la Terre et des Terriens
http://lesmoutonsenrages.fr/2012/05/11/japon-fuites-continuelles-deau-contaminee-vers-locean/#more-25392
http://www.gen4.fr/blog/2012/05/un-employ%C3%A9-de-tepco-il-ny-a-rien-dautre-%C3%A0-faire-que-de-laisser-leau-radioactive-se-d%C3%A9verser-dans-loc%C3%A9an.html
A lire également (en anglais)
After The Media Has Gone :
Fukushima, Suicide and the Legacy of 3.11
Bien Amicalement.
40 millions de japonais en extrême danger par empoisonnement aux radiations, évacuations de masse probables
Bonjour à tous,
40 millions de japonais en extrême danger par empoisonnement aux radiations,
évacuations de masse probables

Des officiels japonais sont actuellement engagés dans des pourparlers avec des diplomates russes sur la possible délocalisation de dizaines de millions de japonais dans le cas très probable d’un effondrement total de l’unité 4 de Fukushima Daiichi. Selon un rapport récent de EUTimes,net, les autorités japonaises ont indiqué qu’au moins 40 millions de japonais sont en "extrême danger" d’empoisonnement radioactif, et que de nombreuses villes de l’est, y compris Tokyo, peuvent devoir être évacuées dans les prochaines semaines ou mois pour éviter un empoisonnement à des radiations extrêmes.
Comme nous continuons de le rapporter, la situation à Fukushima est désespérée, c’est peu de le dire. Le réacteur 4 est sur le point de s’effondrer complètement, ce qui enverrait dans l’atmosphère du combustible provenant de milliers de barres. Ces barres, après tout, sont déjà exposées à l’air libre, mais la libération de leur combustible causerait non seulement une catastrophe régionale, mais aussi un holocauste mondial.

Le Mainichi Daily a récemment rapporté : "Un rapport publié en février par la commission indépendante d’investigation sur l’accident a déclaré que la piscine de stockage du réacteur 4 était le maillon faible dans les crises de réaction en chaîne de la catastrophe nucléaire ».
"Le scénario du pire établi par le gouvernement inclut non seulement l’effondrement de la piscine du réacteur 4, mais aussi la désintégration des barres de combustible de tous les autres réacteurs de la centrale. Si ceci devait arriver, les habitants de la zone métropolitaine de Tokyo seraient obligés d’évacuer."
Pour mettre en place des solutions pour les japonais les plus proches du danger, les autorités envisagent de reloger des dizaines de millions de japonais dans les îles Kouriles, situées dans la région de Sakhaline, ou même en Chine, où des centaines d’habitations de villes fantômes non utilisées pourraient abriter au moins 64 millions de réfugiés. Si cette délocalisation devait se produire, le Japon deviendrait en grande partie une friche stérile.

Une "vague" de déchets hautement radioactifs
se dirigerait vers la côte ouest des US.

Pour les japonais, la catastrophe de Fukushima représente une disparition complète de leur nation, alors que pratiquement rien n’est fait pour contenir les milliers de barres de combustible exposées qui pourraient exploser avec la chute du réacteur 4. Mais les conséquences de tout ceci ne sont pas limitées seulement au Japon, car le reste du monde, y compris les US, supporteront le poids de cette bombe nucléaire aussi. Nous souffrons déjà, en fait, des conséquences de cette guerre nucléaire qui n’est pas une guerre.
À la fin de l’année dernière, par exemple, il a été rapporté que des officiels américains ont ordonné à TEPCO de relâcher 10 millions de litres de déchets radioactifs dans l’océan Pacifique. Aujourd’hui, selon The Intel Hub, ces déchets arriveront bientôt sur les grèves de la côte ouest, à l’insu de millions d’américains vivant dans cette région, qui y seront exposés.
Cette nouvelle »vague » de radiations est, bien sûr, en supplément de vagues plus anciennes qui ont déjà tué des milliers de gens, beaucoup d’entre eux étant des enfants, et provoqué une augmentation considérable de cas de cancers. Et avec le temps de plus en plus de gens vivant en Amérique vont commencer à développer des maladies chroniques en résultat d’un empoisonnement perpétuel par Fukushima et beaucoup mourront, alors que les médias de masse restent volontairement silencieux sur le problème.
Et le gouvernement fédéral a toujours su que la catastrophe devenait la plus mondialement sévère de l’histoire, comme il l’a été prouvé par la récente demande d’une loi sur la liberté de l’information. Non seulement les autorités fédérales sont conscientes des extrêmes dangers venant de Fukushima depuis les premiers jours, mais elles ont aussi orchestré des campagnes de désinformation pour garder les américains et le reste du monde dans l’obscurité au sujet de la vérité.
Comme ni les US ni les gouvernements japonais semblent vouloir vraiment gérer Fukushima, et en particulier la condition du réacteur 4, NaturalNews en appelle aux Nations-Unies pour mener une action rapide. Une nouvelle pétition presse les NU d’organiser un sommet sur la sécurité nucléaire pour s’occuper du problème du réacteur 4, et établir aussi une équipe indépendante d’évaluation pour le stabiliser et empêcher son combustible de détruire potentiellement toute vie sur terre.
Traduction par Chantalouette et Hélios du Bistro Bar Blog
Article original
Forty million Japanese in 'extreme danger' of life-threatening radiation poisoning,
mass evacuations likely
http://www.naturalnews.com/035894_Fukushima_evacuation_radiation.html
Bien Amicalement.
40 millions de japonais en extrême danger par empoisonnement aux radiations,
évacuations de masse probables
Des officiels japonais sont actuellement engagés dans des pourparlers avec des diplomates russes sur la possible délocalisation de dizaines de millions de japonais dans le cas très probable d’un effondrement total de l’unité 4 de Fukushima Daiichi. Selon un rapport récent de EUTimes,net, les autorités japonaises ont indiqué qu’au moins 40 millions de japonais sont en "extrême danger" d’empoisonnement radioactif, et que de nombreuses villes de l’est, y compris Tokyo, peuvent devoir être évacuées dans les prochaines semaines ou mois pour éviter un empoisonnement à des radiations extrêmes.
Comme nous continuons de le rapporter, la situation à Fukushima est désespérée, c’est peu de le dire. Le réacteur 4 est sur le point de s’effondrer complètement, ce qui enverrait dans l’atmosphère du combustible provenant de milliers de barres. Ces barres, après tout, sont déjà exposées à l’air libre, mais la libération de leur combustible causerait non seulement une catastrophe régionale, mais aussi un holocauste mondial.

Le Mainichi Daily a récemment rapporté : "Un rapport publié en février par la commission indépendante d’investigation sur l’accident a déclaré que la piscine de stockage du réacteur 4 était le maillon faible dans les crises de réaction en chaîne de la catastrophe nucléaire ».
"Le scénario du pire établi par le gouvernement inclut non seulement l’effondrement de la piscine du réacteur 4, mais aussi la désintégration des barres de combustible de tous les autres réacteurs de la centrale. Si ceci devait arriver, les habitants de la zone métropolitaine de Tokyo seraient obligés d’évacuer."
Pour mettre en place des solutions pour les japonais les plus proches du danger, les autorités envisagent de reloger des dizaines de millions de japonais dans les îles Kouriles, situées dans la région de Sakhaline, ou même en Chine, où des centaines d’habitations de villes fantômes non utilisées pourraient abriter au moins 64 millions de réfugiés. Si cette délocalisation devait se produire, le Japon deviendrait en grande partie une friche stérile.

Une "vague" de déchets hautement radioactifs
se dirigerait vers la côte ouest des US.
Pour les japonais, la catastrophe de Fukushima représente une disparition complète de leur nation, alors que pratiquement rien n’est fait pour contenir les milliers de barres de combustible exposées qui pourraient exploser avec la chute du réacteur 4. Mais les conséquences de tout ceci ne sont pas limitées seulement au Japon, car le reste du monde, y compris les US, supporteront le poids de cette bombe nucléaire aussi. Nous souffrons déjà, en fait, des conséquences de cette guerre nucléaire qui n’est pas une guerre.
À la fin de l’année dernière, par exemple, il a été rapporté que des officiels américains ont ordonné à TEPCO de relâcher 10 millions de litres de déchets radioactifs dans l’océan Pacifique. Aujourd’hui, selon The Intel Hub, ces déchets arriveront bientôt sur les grèves de la côte ouest, à l’insu de millions d’américains vivant dans cette région, qui y seront exposés.
Cette nouvelle »vague » de radiations est, bien sûr, en supplément de vagues plus anciennes qui ont déjà tué des milliers de gens, beaucoup d’entre eux étant des enfants, et provoqué une augmentation considérable de cas de cancers. Et avec le temps de plus en plus de gens vivant en Amérique vont commencer à développer des maladies chroniques en résultat d’un empoisonnement perpétuel par Fukushima et beaucoup mourront, alors que les médias de masse restent volontairement silencieux sur le problème.
Et le gouvernement fédéral a toujours su que la catastrophe devenait la plus mondialement sévère de l’histoire, comme il l’a été prouvé par la récente demande d’une loi sur la liberté de l’information. Non seulement les autorités fédérales sont conscientes des extrêmes dangers venant de Fukushima depuis les premiers jours, mais elles ont aussi orchestré des campagnes de désinformation pour garder les américains et le reste du monde dans l’obscurité au sujet de la vérité.
Comme ni les US ni les gouvernements japonais semblent vouloir vraiment gérer Fukushima, et en particulier la condition du réacteur 4, NaturalNews en appelle aux Nations-Unies pour mener une action rapide. Une nouvelle pétition presse les NU d’organiser un sommet sur la sécurité nucléaire pour s’occuper du problème du réacteur 4, et établir aussi une équipe indépendante d’évaluation pour le stabiliser et empêcher son combustible de détruire potentiellement toute vie sur terre.
Traduction par Chantalouette et Hélios du Bistro Bar Blog
Article original
Forty million Japanese in 'extreme danger' of life-threatening radiation poisoning,
mass evacuations likely
http://www.naturalnews.com/035894_Fukushima_evacuation_radiation.html
Bien Amicalement.
Le réacteur no. 4 est en fusion, information confirmée par Tepco!
Bonjour à tous,
Ce post vient confirmé le message que j'ai posté deux messages plus haut. De plus, cela appuie le fait que 40 millions de Japonais doivent être déplacés. Alors que Tepco pensait reboucher les "quelques fuites", il s'avère que la mission est impossible et que maintenant le problème devient ingérable. Une foi de plus, l'incompétence de cette société ainsi que celle du gouvernement japonais est montrée au grand jour. De plus, le Japon étant déjà limité en terme d'espace, le gouvernement japonais traite avec son homologue russe pour parvenir à une solution.
Le réacteur no. 4 est en fusion,
information confirmée par Tepco!

Le dernier document de TEPCO révèle la libération d'iode 131 radioactif,
et donc d'une fusion nucléaire, à la piscine de combustible usé du réacteur nucléaire 4 à Fukushima.

TEPCO a juste lâché cette petite merveille de données dans leur dernier document.
(Le terme de merveille ne me fait pas rêvé du tout).

Ce tableau montre un haut niveau de l'iode radioactif 131 qui a été libéré de la piscine de combustible usé du réacteur 4, ce qui signifie qu'il était une fusion nucléaire dans la piscine.
L'année dernière, TEPCO a minimisé la détection de césium dans la piscine de combustible en affirmant que le césium détectée dans le réacteur 4 était seulement 1/100e de la quantité détectée dans le réacteur 1, 2 et 3 donc concluant que la détection de césium était probablement parvenue vers le réacteur 4 à partir des autres réacteurs.
Toutefois, TEPCO a caché le fait qu'ils ont détecté une libération massive de radiations d'iode, qui est un signe clair d'une catastrophe nucléaire, dans la piscine de combustible usé du réacteur 4.
Source
Le réacteur no. 4 est en fusion, information confirmée par Tepco!
http://blog.alexanderhiggins.com/2012/05/16/tepco-date-reveals-nuclear-meltdown-reactor-4-spent-fuel-pool-133571/
Vu sur Conscience du Peuple
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec la signification de ceci ou des dangers du réacteur 4,
l'article suivant est à lire absolument (malheureusement en anglais).
UN Ambassador: “No Exaggeration –
Fate Of The World Depends On Fukushima Reactor 4”
http://blog.alexanderhiggins.com/2012/05/02/ambassador-exaggeration-fate-world-depends-fukushima-reactor-4-128701/
Bien Amicalement.
Ce post vient confirmé le message que j'ai posté deux messages plus haut. De plus, cela appuie le fait que 40 millions de Japonais doivent être déplacés. Alors que Tepco pensait reboucher les "quelques fuites", il s'avère que la mission est impossible et que maintenant le problème devient ingérable. Une foi de plus, l'incompétence de cette société ainsi que celle du gouvernement japonais est montrée au grand jour. De plus, le Japon étant déjà limité en terme d'espace, le gouvernement japonais traite avec son homologue russe pour parvenir à une solution.
Le réacteur no. 4 est en fusion,
information confirmée par Tepco!

Le dernier document de TEPCO révèle la libération d'iode 131 radioactif,
et donc d'une fusion nucléaire, à la piscine de combustible usé du réacteur nucléaire 4 à Fukushima.

TEPCO a juste lâché cette petite merveille de données dans leur dernier document.
(Le terme de merveille ne me fait pas rêvé du tout).

Ce tableau montre un haut niveau de l'iode radioactif 131 qui a été libéré de la piscine de combustible usé du réacteur 4, ce qui signifie qu'il était une fusion nucléaire dans la piscine.
L'année dernière, TEPCO a minimisé la détection de césium dans la piscine de combustible en affirmant que le césium détectée dans le réacteur 4 était seulement 1/100e de la quantité détectée dans le réacteur 1, 2 et 3 donc concluant que la détection de césium était probablement parvenue vers le réacteur 4 à partir des autres réacteurs.
Toutefois, TEPCO a caché le fait qu'ils ont détecté une libération massive de radiations d'iode, qui est un signe clair d'une catastrophe nucléaire, dans la piscine de combustible usé du réacteur 4.
Source
Le réacteur no. 4 est en fusion, information confirmée par Tepco!
http://blog.alexanderhiggins.com/2012/05/16/tepco-date-reveals-nuclear-meltdown-reactor-4-spent-fuel-pool-133571/
Vu sur Conscience du Peuple
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec la signification de ceci ou des dangers du réacteur 4,
l'article suivant est à lire absolument (malheureusement en anglais).
UN Ambassador: “No Exaggeration –
Fate Of The World Depends On Fukushima Reactor 4”
http://blog.alexanderhiggins.com/2012/05/02/ambassador-exaggeration-fate-world-depends-fukushima-reactor-4-128701/
Bien Amicalement.
Fukushima réacteur 4, un danger au delà de tout ce qu'on a connu
Bonjour à tous,
Fukushima réacteur 4,
un danger au delà de tout ce qu'on a connu
Le diplomate Akio Matsumura nous prévient que la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima
au Japon peut finalement se transformer en un évènement capable de mettre en péril toute vie sur Terre.

S'exprimant lors d'une audience publique de la commission budgétaire de la Chambre des Conseillers le 22 Mars 2012, l'ambassadeur Mitsuhei Murata a averti que "si le bâtiment estropié du réacteur 4 (avec 1.535 barres de combustible dans la piscine de combustible usé à 30 mètres au-dessus du sol) s'effondre, non seulement cela va provoquer l'abandon forcé des six réacteurs à cause des radiations dégagées, mais cela affectera aussi la piscine de combustible usé commune contenant 6375 barres de combustible, située à 50 mètres du réacteur 4".
Dans les deux cas, les barres radioactives ne sont pas protégés par une enceinte de confinement.
Elles seront dangereusement exposées à l'air libre. Ce serait certainement provoquer une catastrophe mondiale comme nous n'en avons jamais connu. Il a souligné que la responsabilité du Japon vis-à-vis du reste du monde
est incommensurable. Une telle catastrophe aurait une incidence sur nous tous pour des siècles.
L'ambassadeur Murata nous a informés que le nombre total des barres de combustible irradié
sur le site de Fukushima Daiichi à l'exclusion des cuves des réacteurs est de 11421.
Matsumura a ensuite questionné Robert Alvarez, ancien conseiller principal auprès du secrétaire
et secrétaire adjoint à la sécurité nationale et de l'environnement au Département de l'Energie US,
sur l'impact d'une telle catastrophe supplémentaire à Fukushima.
Contenir les radiations ne sera pas un mince exploit, a expliqué Mr. Alvarez.
"Le combustible irradié ne peut pas être simplement soulevé dans les airs par une grue
comme s'il s'agissait de fret ordinaire. Afin d'éviter l'exposition aux rayonnements sévères,
les incendies et les explosions possibles, il doit être transféré en tout temps dans l'eau
et dans des containers secs fortement blindés.
Il a ensuite déclaré que les 11138 assemblages de combustibles usés stockés à l'usine de Fukushima
contiennent *entre autres* "134 millions de curies de césium 137, soit environ 85 fois la quantité de Cesium 137 relâché lors de l'accident de Tchernobyl, selon les estimations du Conseil National Américain sur la Radioprotection."
"Il est important pour le public de comprendre que les réacteurs qui ont été en exploitation pendant des décennies,
tels que ceux sur le site de Fukushima-Daiichi, ont généré quelques-unes des plus grandes concentrations de radioactivité sur la planète", a-t-il conclu.
Matsumura admet que c'est un nombre impressionnant et difficile à comprendre.
Il a écrit que 85 fois plus de césium 137 que Tchernobyl
"détruirait l'environnement mondial et notre civilisation.
Ce n'est pas sorcier, pas plus que ça ne concerne le débat pugilistique sur les centrales nucléaires.
Il s'agit d'une question de survie de l'humanité."
Mitsuhei Murata a envoyé une lettre au Secrétaire Général des Nations Unies Ban Ki-moon.
"Il n'est pas exagéré de dire que le sort du Japon et du monde entier dépend du réacteur N°4.
Ceci est confirmé par les experts les plus fiables, comme le Dr. Arnie Gundersen ou le Dr. Fumiaki Koide",
écrivait-il à Ki-Moon. "Le monde a été fait si fragile et vulnérable. Le rôle de l'Organisation des Nations Unies
est de plus en plus vitale. Je vous souhaite la meilleure des chances dans votre noble mission."
Pas un mot encore pour savoir si cette situation s'est même imprimée sur l'écran radar des Nations Unies.
Source
Fukushima Reactor 4: Life On Planet Earth in the Balance
http://www.infowars.com/fukushima-reactor-4-life-on-planet-earth-in-the-balance/
Traduction de kna60
Publiée le 22 avril 2012 par kna60
Bien Amicalement.
Fukushima réacteur 4,
un danger au delà de tout ce qu'on a connu
Le diplomate Akio Matsumura nous prévient que la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima
au Japon peut finalement se transformer en un évènement capable de mettre en péril toute vie sur Terre.
S'exprimant lors d'une audience publique de la commission budgétaire de la Chambre des Conseillers le 22 Mars 2012, l'ambassadeur Mitsuhei Murata a averti que "si le bâtiment estropié du réacteur 4 (avec 1.535 barres de combustible dans la piscine de combustible usé à 30 mètres au-dessus du sol) s'effondre, non seulement cela va provoquer l'abandon forcé des six réacteurs à cause des radiations dégagées, mais cela affectera aussi la piscine de combustible usé commune contenant 6375 barres de combustible, située à 50 mètres du réacteur 4".
Dans les deux cas, les barres radioactives ne sont pas protégés par une enceinte de confinement.
Elles seront dangereusement exposées à l'air libre. Ce serait certainement provoquer une catastrophe mondiale comme nous n'en avons jamais connu. Il a souligné que la responsabilité du Japon vis-à-vis du reste du monde
est incommensurable. Une telle catastrophe aurait une incidence sur nous tous pour des siècles.
L'ambassadeur Murata nous a informés que le nombre total des barres de combustible irradié
sur le site de Fukushima Daiichi à l'exclusion des cuves des réacteurs est de 11421.
Matsumura a ensuite questionné Robert Alvarez, ancien conseiller principal auprès du secrétaire
et secrétaire adjoint à la sécurité nationale et de l'environnement au Département de l'Energie US,
sur l'impact d'une telle catastrophe supplémentaire à Fukushima.
Contenir les radiations ne sera pas un mince exploit, a expliqué Mr. Alvarez.
"Le combustible irradié ne peut pas être simplement soulevé dans les airs par une grue
comme s'il s'agissait de fret ordinaire. Afin d'éviter l'exposition aux rayonnements sévères,
les incendies et les explosions possibles, il doit être transféré en tout temps dans l'eau
et dans des containers secs fortement blindés.
Il a ensuite déclaré que les 11138 assemblages de combustibles usés stockés à l'usine de Fukushima
contiennent *entre autres* "134 millions de curies de césium 137, soit environ 85 fois la quantité de Cesium 137 relâché lors de l'accident de Tchernobyl, selon les estimations du Conseil National Américain sur la Radioprotection."
"Il est important pour le public de comprendre que les réacteurs qui ont été en exploitation pendant des décennies,
tels que ceux sur le site de Fukushima-Daiichi, ont généré quelques-unes des plus grandes concentrations de radioactivité sur la planète", a-t-il conclu.
Matsumura admet que c'est un nombre impressionnant et difficile à comprendre.
Il a écrit que 85 fois plus de césium 137 que Tchernobyl
"détruirait l'environnement mondial et notre civilisation.
Ce n'est pas sorcier, pas plus que ça ne concerne le débat pugilistique sur les centrales nucléaires.
Il s'agit d'une question de survie de l'humanité."
Mitsuhei Murata a envoyé une lettre au Secrétaire Général des Nations Unies Ban Ki-moon.
"Il n'est pas exagéré de dire que le sort du Japon et du monde entier dépend du réacteur N°4.
Ceci est confirmé par les experts les plus fiables, comme le Dr. Arnie Gundersen ou le Dr. Fumiaki Koide",
écrivait-il à Ki-Moon. "Le monde a été fait si fragile et vulnérable. Le rôle de l'Organisation des Nations Unies
est de plus en plus vitale. Je vous souhaite la meilleure des chances dans votre noble mission."
Pas un mot encore pour savoir si cette situation s'est même imprimée sur l'écran radar des Nations Unies.
Source
Fukushima Reactor 4: Life On Planet Earth in the Balance
http://www.infowars.com/fukushima-reactor-4-life-on-planet-earth-in-the-balance/
Traduction de kna60
Publiée le 22 avril 2012 par kna60
Bien Amicalement.
Fukushima et l’avenir du monde
Bonjour à tous,
Fukushima et l’avenir du monde

Les inquiétudes au sujet du risque d’effondrement de la piscine de l’unité 4 de la centrale de Fukushima Daiichi sont-elles fondées ? Au Japon, tout le monde parle de ce danger et, pour répondre à cette question, des journalistes d’investigation de l’émission « Hodo Station », sur la chaîne de télévision TV Asahi, ont réalisé une enquête dont les résultats ont été diffusés le 25 mai 2012.
Cet article présente les principales informations tirées de cette recherche puis une extrapolation sur ce qui pourrait advenir si Tepco ne réussissait pas son pari de récupérer les barres de combustibles d’ici trois ans.
des témoignages d’experts, des expériences, des conclusions
Comme on aimerait voir ce type d’émission télévisée en France, où des experts et des chercheurs en ingénierie nucléaire parleraient librement de leurs angoisses à propos des risques de l’atome. Pour rappel, l’unité 4 possède une piscine de désactivation contenant 1535 assemblages, soit environ 264 tonnes de combustible. Cette piscine est perchée à 20 mètres au dessus du sol, mais sa structure a subi d’énorme contraintes mécaniques et thermiques lors des explosions et incendies qui ont eu lieu le 15 mars 2011, sources des inquiétudes sur son état.

Masashi Goto, ex-ingénieur Toshiba expert en conception de centrales nucléaires résistantes aux séismes, a conçu le confinement des réacteurs nucléaires. Voici ce qu’il pense de la solidité du bâtiment réacteur n°4 :

Yukiteru Naka, directeur de Tohoku Entreprise, travaillait à l’origine comme ingénieur chez General Electric. Spécialisé dans les systèmes de tuyauterie, il a été fortement impliqué dans la construction de la centrale de Fukushima Daiichi (réacteur 1, 2 et 6). Il est maintenant engagé dans les travaux de démantèlement. Connaissant l’état réel du bâtiment réacteur 4, il fait des aveux sur la dangerosité d’une possible fuite d’eau de la piscine de refroidissement de combustible :

Hiroaki Koide, professeur à l’Institut de Recherche Nucléaire Universitaire de Kyoto,
est particulièrement inquiet de l’état de l’unité 4 :
les gaines peuvent se briser et laisser s’échapper les pastilles de carburant composées d’uranium et de plutonium.
Sans refroidissement par l'air, la destruction des barres par échauffement et la libération des matières radioactives signeraient probablement le début de la fin pour le Japon, et peut-être pour le monde.
Conclusion sibylline du présentateur pour qui n’a pas suivi entièrement l’émission : « Nous avons découvert l’importance de ce que nous devons envisager ». Pour bien comprendre ce que cela veut dire, je vous conseille de regarder entièrement cette émission :
Publiées le 2 juin 2012 par kna60
Le scénario du pire

Il n’y a pas que les experts japonais qui s’inquiètent. Si l’on en croit Robert Alvarez,
ancien conseiller au Département américain de l’Énergie, ce problème devrait concerner le monde entier :
La responsabilité de savoir si cette piscine va tenir le coup ou non lors du prochain grand séisme japonais ne devrait pas être laissée à Tepco. L’ONU devrait constituer et envoyer d’urgence une équipe scientifique composée des meilleurs spécialistes mondiaux afin d’analyser la situation et de prendre des mesures immédiates de sauvegarde du bâtiment et de transfert des combustibles dans un endroit sûr. Dans cette course contre la montre, un an a déjà été perdu, et il faudrait encore en attendre trois ? Tout cela semble invraisemblable.
Avant que Tepco n’avoue la fonte des trois cœurs en 2011, tous les médias évoquaient le scénario du pire comme étant la perte de confinement des matières radioactives, souvent comparée au « syndrome chinois », mais plus justement appelé « Melt-out» par le professeur Koide. Aujourd’hui, l’analyse des faits conduit à envisager un scenario encore plus dramatique.
En effet, les informations fournies par les experts sont très claires : si la piscine s’effondrait, on ne pourrait plus approcher les unités 1, 2 et 3 de Fukushima Daiichi. A partir de cette donnée simple, un enchaînement d’évènements se produirait inéluctablement :
Jusqu’où cet abandon en chaîne de centrales nucléaires irait-il ? L’étape suivante ne serait-elle pas l’abandon de la mégacentrale de Kashiwazaki-Kariwa à l’ouest (7 réacteurs à eau bouillante, 7 piscines) ? Est-ce réaliste ou bien les 2400 tonnes de combustible nucléaire délaissées de Fukushima Daiichi seraient à elles seules suffisantes pour évacuer le Japon ?

Abandon successif probable de 14 réacteurs nucléaires en cas
d'effondrement de la piscine de l'unité 4 de Fukushima Daiichi
Ceux qui pensent que des volontaires se presseraient par milliers pour combattre le feu nucléaire n’ont rien compris à la gravité de la chose. Les niveaux de radioactivité atteints dépasseraient les possibilités d’intervention humaine et la bonne volonté, même héroïque, ne servirait à rien. Alors que des robots électroniques ont du mal à fonctionner en présence de fortes radiations, les hommes eux ne le peuvent tout simplement pas.

Pas de panique, mais de l'urgence
Mon but, en diffusant cet article, n’est pas d’alimenter les sites catastrophistes ou les articles prédisant la fin du monde, mais simplement d’alerter toutes les personnes responsables qui ne seraient pas conscientes du danger considérable que représenterait l’effondrement d’une piscine de Fukushima Daiichi. Il est en effet très important que chacun soit au courant de ce que représenterait l’arrivée d’un nuage radioactif provoqué par une telle catastrophe. Les autorités françaises, mais également tous les gouvernements de l’hémisphère nord, au lieu de faire l’autruche et d’être sourds aux préoccupations des experts japonais ou aux lanceurs d’alertes internationaux de haut rang, en tant que responsables de la santé de leur population, devraient d’ores et déjà diffuser massivement des conseils de radioprotection. En effet, si cette catastrophe se produisait, aucune nation n’aurait le temps de réagir efficacement à un tel évènement.
En France, à l’occasion des élections législatives, il serait utile que tous les citoyens de base interpellent les candidats sur ces questions : sont-ils au courant de ce danger permanent et de l’impact radiologique possible en France ? et que préconisent-ils si le bâtiment réacteur n°4 s’effondre ?
Pourquoi devrait-on encore croire Tepco quand elle affirme que l’unité 4 ne peut pas s’effondrer ? Pourquoi l’avenir du monde dépend-il de l’expertise de cette seule entreprise, célèbre pour être responsable de la plus grosse catastrophe nucléaire de l’histoire ?
Cet article rapporte des faits, des avertissements, des possibilités. Mais il n’annonce pas l’avenir. L’avenir se trouve dans les décisions politiques d’aujourd’hui. Si les personnes éclairées et influentes ne s’emparent pas de ces informations et n’usent pas de leurs pouvoirs pour faire bouger des positions idéologiques monolithiques, alors il ne restera plus comme « solution » que d’avoir de la chance !
Source
Fukushima et l’avenir du monde
http://fukushima.over-blog.fr/article-fukushima-et-l-avenir-du-monde-106326840.html
A lire également
La centrale de Fukushima donne toujours d’inquiétants signes de faiblesse
http://www.zegreenweb.com/sinformer/la-centrale-de-fukushima-donne-toujours-dinquietants-signes-de-faiblesse,54137
Government envisioned Tokyo evacuation in worst-case scenario
http://ajw.asahi.com/article/0311disaster/fukushima/AJ201201070039
Bien Amicalement.
Fukushima et l’avenir du monde
Les inquiétudes au sujet du risque d’effondrement de la piscine de l’unité 4 de la centrale de Fukushima Daiichi sont-elles fondées ? Au Japon, tout le monde parle de ce danger et, pour répondre à cette question, des journalistes d’investigation de l’émission « Hodo Station », sur la chaîne de télévision TV Asahi, ont réalisé une enquête dont les résultats ont été diffusés le 25 mai 2012.
Cet article présente les principales informations tirées de cette recherche puis une extrapolation sur ce qui pourrait advenir si Tepco ne réussissait pas son pari de récupérer les barres de combustibles d’ici trois ans.
Une émission remarquable : une problématique,Avant toute chose, je tiens à remercier Kna qui nous permet d’avoir accès,
par son travail de traduction, de sous-titrage et de diffusion de vidéos, à des informations qui,
jusqu’à présent, restent taboues en France dans les grands médias.
des témoignages d’experts, des expériences, des conclusions
Comme on aimerait voir ce type d’émission télévisée en France, où des experts et des chercheurs en ingénierie nucléaire parleraient librement de leurs angoisses à propos des risques de l’atome. Pour rappel, l’unité 4 possède une piscine de désactivation contenant 1535 assemblages, soit environ 264 tonnes de combustible. Cette piscine est perchée à 20 mètres au dessus du sol, mais sa structure a subi d’énorme contraintes mécaniques et thermiques lors des explosions et incendies qui ont eu lieu le 15 mars 2011, sources des inquiétudes sur son état.

Masashi Goto, ex-ingénieur Toshiba expert en conception de centrales nucléaires résistantes aux séismes, a conçu le confinement des réacteurs nucléaires. Voici ce qu’il pense de la solidité du bâtiment réacteur n°4 :
« Même si les murs existent, il n’y a pas de manière simple d’en connaître la stabilité. A quel point la stabilité a-t-elle été compromise par la haute température de l’incendie ? Il est essentiel d’avoir toutes les données quand vous travaillez sur un calcul structurel. Chaque fois que Tepco publie des données, ils disent toujours « Nous avons calculé ceci, voici le résultat de ce que nous avons fait donc il n’y a pas de danger ».
Mais ils n’ont jamais publié une donnée que quelqu’un de l’extérieur pourrait utiliser pour vérifier leurs conclusions.

Yukiteru Naka, directeur de Tohoku Entreprise, travaillait à l’origine comme ingénieur chez General Electric. Spécialisé dans les systèmes de tuyauterie, il a été fortement impliqué dans la construction de la centrale de Fukushima Daiichi (réacteur 1, 2 et 6). Il est maintenant engagé dans les travaux de démantèlement. Connaissant l’état réel du bâtiment réacteur 4, il fait des aveux sur la dangerosité d’une possible fuite d’eau de la piscine de refroidissement de combustible :
« Je dois dire qu’il y a un risque concernant l’unité 4. La piscine est actuellement refroidie par un système temporaire. Mais les conduits s’étendent sur des dizaines de kilomètres et étant donné que c’est une construction provisoire, ce n’est pas censé résister aux secousses sismiques. Il n’y a pas assez de maintenance. Les tuyaux courent à travers les décombres. J’estime qu’il faudrait peu de temps pour vider la piscine si les tuyaux étaient endommagés et causaient une fuite. Les émissions de matières radioactives seraient si élevées que personne ne pourrait s’approcher. (…)
J’aimerais que le gouvernement et Tepco se préparent avec une notion de crise imminente à l’esprit. (…) Si la piscine se vide, aucun travailleur ne pourra s’approcher du bâtiment réacteur 4, ni des bâtiments 1, 2 et 3. »

Hiroaki Koide, professeur à l’Institut de Recherche Nucléaire Universitaire de Kyoto,
est particulièrement inquiet de l’état de l’unité 4 :
Selon un institut de recherche de l’Agence de l’Energie Atomique du Japon, en cas d’entassement des barres de combustible, celles-ci peuvent s’échauffer car l’air ne peut pas circuler. Si la température dépasse 700 °C,« Si la piscine devait s’effondrer à cause d’un nouveau gros séisme,
les émissions de matière radioactives seraient énormes :
une estimation prudente donne une radioactivité équivalente à 5000 fois la bombe nucléaire d’Hiroshima. »
les gaines peuvent se briser et laisser s’échapper les pastilles de carburant composées d’uranium et de plutonium.
Sans refroidissement par l'air, la destruction des barres par échauffement et la libération des matières radioactives signeraient probablement le début de la fin pour le Japon, et peut-être pour le monde.
Conclusion sibylline du présentateur pour qui n’a pas suivi entièrement l’émission : « Nous avons découvert l’importance de ce que nous devons envisager ». Pour bien comprendre ce que cela veut dire, je vous conseille de regarder entièrement cette émission :
Publiées le 2 juin 2012 par kna60
Le scénario du pire

Il n’y a pas que les experts japonais qui s’inquiètent. Si l’on en croit Robert Alvarez,
ancien conseiller au Département américain de l’Énergie, ce problème devrait concerner le monde entier :
Pourquoi dans certains cas, on écoute les spécialistes, et que dans d’autres cas on les ignore ? Dans le cas de la catastrophe nucléaire en cours de Fukushima, les raisons sont à la fois économiques et politiques. Pourtant, en ignorant ces alertes avisées, les autorités donneraient comme issue à la crise le hasard ! Si on a de la chance, il n’y aura pas de tremblement de terre assez puissant pour détruire le bâtiment réacteur 4 d’ici trois ans et le combustible pourra être mis en lieu sûr. Si on n’a pas de chance, la piscine s’effondrera avec son combustible et engendrera un enfer atomique mondial. L'attitude de nos gouvernants reflète malheureusement pour l'instant une sorte de lâcheté qui ne correspond pas à la hauteur de leur mission.« Si un tremblement de terre ou tout autre événement venait à affecter cette piscine, il pourrait en résulter un incendie radiologique catastrophique, avec près de dix fois la quantité de césium 137 qui s’est propagée à la suite de l’accident de Tchernobyl »
La responsabilité de savoir si cette piscine va tenir le coup ou non lors du prochain grand séisme japonais ne devrait pas être laissée à Tepco. L’ONU devrait constituer et envoyer d’urgence une équipe scientifique composée des meilleurs spécialistes mondiaux afin d’analyser la situation et de prendre des mesures immédiates de sauvegarde du bâtiment et de transfert des combustibles dans un endroit sûr. Dans cette course contre la montre, un an a déjà été perdu, et il faudrait encore en attendre trois ? Tout cela semble invraisemblable.
Avant que Tepco n’avoue la fonte des trois cœurs en 2011, tous les médias évoquaient le scénario du pire comme étant la perte de confinement des matières radioactives, souvent comparée au « syndrome chinois », mais plus justement appelé « Melt-out» par le professeur Koide. Aujourd’hui, l’analyse des faits conduit à envisager un scenario encore plus dramatique.
En effet, les informations fournies par les experts sont très claires : si la piscine s’effondrait, on ne pourrait plus approcher les unités 1, 2 et 3 de Fukushima Daiichi. A partir de cette donnée simple, un enchaînement d’évènements se produirait inéluctablement :
> Abandon de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi (6 réacteurs à eau bouillante, 7 piscines, 2400 tonnes de combustibles)
> A très court terme, abandon de la centrale nucléaire de Fukushima Daiini qui se trouve à 12 km (4 réacteurs à eau bouillante, 4 piscines)
> Qui dit abandon de centrale nucléaire, dit aussi à court terme abandon du refroidissement des cœurs et des piscines de désactivation. Est-ce qu’un expert nucléaire pourrait se prononcer sur la somme de radioactivité dégagée par la perte de contrôle de 10 réacteurs et l’arrêt de refroidissement de 11 piscines de combustible ?
> A plus ou moins long terme, abandon probable des centrales nucléaires de Tokai à 110 km au sud (1 réacteur à eau bouillante, 1 piscine), et d’Onagawa à 130 km au nord (3 réacteurs à eau bouillante, 3 piscines)
> Evacuation de la moitié nord du Japon, dont la ville de Tokyo.
> A très court terme, abandon de la centrale nucléaire de Fukushima Daiini qui se trouve à 12 km (4 réacteurs à eau bouillante, 4 piscines)
> Qui dit abandon de centrale nucléaire, dit aussi à court terme abandon du refroidissement des cœurs et des piscines de désactivation. Est-ce qu’un expert nucléaire pourrait se prononcer sur la somme de radioactivité dégagée par la perte de contrôle de 10 réacteurs et l’arrêt de refroidissement de 11 piscines de combustible ?
> A plus ou moins long terme, abandon probable des centrales nucléaires de Tokai à 110 km au sud (1 réacteur à eau bouillante, 1 piscine), et d’Onagawa à 130 km au nord (3 réacteurs à eau bouillante, 3 piscines)
> Evacuation de la moitié nord du Japon, dont la ville de Tokyo.
Jusqu’où cet abandon en chaîne de centrales nucléaires irait-il ? L’étape suivante ne serait-elle pas l’abandon de la mégacentrale de Kashiwazaki-Kariwa à l’ouest (7 réacteurs à eau bouillante, 7 piscines) ? Est-ce réaliste ou bien les 2400 tonnes de combustible nucléaire délaissées de Fukushima Daiichi seraient à elles seules suffisantes pour évacuer le Japon ?

Abandon successif probable de 14 réacteurs nucléaires en cas
d'effondrement de la piscine de l'unité 4 de Fukushima Daiichi
Ceux qui pensent que des volontaires se presseraient par milliers pour combattre le feu nucléaire n’ont rien compris à la gravité de la chose. Les niveaux de radioactivité atteints dépasseraient les possibilités d’intervention humaine et la bonne volonté, même héroïque, ne servirait à rien. Alors que des robots électroniques ont du mal à fonctionner en présence de fortes radiations, les hommes eux ne le peuvent tout simplement pas.

Pas de panique, mais de l'urgence
Mon but, en diffusant cet article, n’est pas d’alimenter les sites catastrophistes ou les articles prédisant la fin du monde, mais simplement d’alerter toutes les personnes responsables qui ne seraient pas conscientes du danger considérable que représenterait l’effondrement d’une piscine de Fukushima Daiichi. Il est en effet très important que chacun soit au courant de ce que représenterait l’arrivée d’un nuage radioactif provoqué par une telle catastrophe. Les autorités françaises, mais également tous les gouvernements de l’hémisphère nord, au lieu de faire l’autruche et d’être sourds aux préoccupations des experts japonais ou aux lanceurs d’alertes internationaux de haut rang, en tant que responsables de la santé de leur population, devraient d’ores et déjà diffuser massivement des conseils de radioprotection. En effet, si cette catastrophe se produisait, aucune nation n’aurait le temps de réagir efficacement à un tel évènement.
En France, à l’occasion des élections législatives, il serait utile que tous les citoyens de base interpellent les candidats sur ces questions : sont-ils au courant de ce danger permanent et de l’impact radiologique possible en France ? et que préconisent-ils si le bâtiment réacteur n°4 s’effondre ?
Pourquoi devrait-on encore croire Tepco quand elle affirme que l’unité 4 ne peut pas s’effondrer ? Pourquoi l’avenir du monde dépend-il de l’expertise de cette seule entreprise, célèbre pour être responsable de la plus grosse catastrophe nucléaire de l’histoire ?
Cet article rapporte des faits, des avertissements, des possibilités. Mais il n’annonce pas l’avenir. L’avenir se trouve dans les décisions politiques d’aujourd’hui. Si les personnes éclairées et influentes ne s’emparent pas de ces informations et n’usent pas de leurs pouvoirs pour faire bouger des positions idéologiques monolithiques, alors il ne restera plus comme « solution » que d’avoir de la chance !
Source
Fukushima et l’avenir du monde
http://fukushima.over-blog.fr/article-fukushima-et-l-avenir-du-monde-106326840.html
A lire également
La centrale de Fukushima donne toujours d’inquiétants signes de faiblesse
http://www.zegreenweb.com/sinformer/la-centrale-de-fukushima-donne-toujours-dinquietants-signes-de-faiblesse,54137
Government envisioned Tokyo evacuation in worst-case scenario
http://ajw.asahi.com/article/0311disaster/fukushima/AJ201201070039
Bien Amicalement.
Les produits de la mer de Fukushima sont "sûrs" à la consommation
Bonjour à tous,
Les produits de la mer de Fukushima sont "sûrs" à la consommation

Aucune substances radioactives ont été détectées dans les produits marins pêchés au large
de Fukushima selon le premier test de pêche suite à l'accident nucléaire de 2011.
Les associations coopératives préfectorales de la fédération de pêche ont annoncé samedi que trois types d'échantillons choisis ont montré des niveaux de contamination inférieurs à ce qui est détectable par radioscopie.
Deux types de poulpe et un type de crustacés ont été testés à propos de la radioactivité
vendredi et samedi dans un établissement au port de Matsukawa Ura à Soma City.
C'est le premier test d'échantillons de fruits de mer de la région depuis l'accident survenu
à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi en Mars, l'année dernière.
Les poulpes et les coquillages seront bouillis et préparés
avant d'être vendus dans les supermarchés dans la ville la semaine prochaine.
La fédération de pêche envisage de mener une autre série de tests sur les produits
avant la fin du mois pour vendre leur production à Tokyo et dans d'autres grands marchés, si possible.

Is Pacific Seafood Safe To Eat?
http://www.dailykos.com/story/2012/06/08/1096945/-Is-Pacific-Seafood-Safe-To-Eat#
Source
Fukushima sea food "safe" for eating
http://www3.nhk.or.jp/daily/english/20120623_27.html
Traduction de Golden Awaken.
Bien Amicalement.
Les produits de la mer de Fukushima sont "sûrs" à la consommation

Aucune substances radioactives ont été détectées dans les produits marins pêchés au large
de Fukushima selon le premier test de pêche suite à l'accident nucléaire de 2011.
Les associations coopératives préfectorales de la fédération de pêche ont annoncé samedi que trois types d'échantillons choisis ont montré des niveaux de contamination inférieurs à ce qui est détectable par radioscopie.
Deux types de poulpe et un type de crustacés ont été testés à propos de la radioactivité
vendredi et samedi dans un établissement au port de Matsukawa Ura à Soma City.
C'est le premier test d'échantillons de fruits de mer de la région depuis l'accident survenu
à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi en Mars, l'année dernière.
Les poulpes et les coquillages seront bouillis et préparés
avant d'être vendus dans les supermarchés dans la ville la semaine prochaine.
La fédération de pêche envisage de mener une autre série de tests sur les produits
avant la fin du mois pour vendre leur production à Tokyo et dans d'autres grands marchés, si possible.

Is Pacific Seafood Safe To Eat?
http://www.dailykos.com/story/2012/06/08/1096945/-Is-Pacific-Seafood-Safe-To-Eat#
Source
Fukushima sea food "safe" for eating
http://www3.nhk.or.jp/daily/english/20120623_27.html
Traduction de Golden Awaken.
Bien Amicalement.
Dernière édition par Silver Wisdom le Mar 8 Avr - 11:04, édité 1 fois (Raison : Vidéo retirée du Web...)
Mise en garde des experts contre une nouvelle catastrophe à Fukushima
Bonjour à tous,
Mise en garde des experts
contre une nouvelle catastrophe à Fukushima
Interview par Marc Willacy d’ABC Australie sur les dangers de la piscine de combustible n°4 de Fukushima.
Les personnes interrogées sont :
Mise en garde des experts contre une nouvelle catastrophe à Fukushima 25.06.2012 par kna60
Traduction & sous-titrage par Kna60.
Bien Amicalement.
Mise en garde des experts
contre une nouvelle catastrophe à Fukushima
Interview par Marc Willacy d’ABC Australie sur les dangers de la piscine de combustible n°4 de Fukushima.
Les personnes interrogées sont :
- Pr. Hiroaki Koide, expert en réacteurs nucléaires de l’université de Kyoto.
- Robert Alvarez, conseiller en politique énergétique aux Etats-Unis
- Yoshimi Hitosugi, porte-parole de TEPCO
- Tomohiko Suzuki, journaliste et travailleur clandestin à la centrale de Fukushima.
- Misuhei Murata, ancien embassadeur du Japon en Suisse.
- Robert Alvarez, conseiller en politique énergétique aux Etats-Unis
- Yoshimi Hitosugi, porte-parole de TEPCO
- Tomohiko Suzuki, journaliste et travailleur clandestin à la centrale de Fukushima.
- Misuhei Murata, ancien embassadeur du Japon en Suisse.
Mise en garde des experts contre une nouvelle catastrophe à Fukushima 25.06.2012 par kna60
Traduction & sous-titrage par Kna60.
Bien Amicalement.
Evacuez Fukushima (vidéo et pétition)…
Bonjour à tous,
Evacuez Fukushima!!!
Nous connaissons tous les conséquences de ce désastre, sauf les médias
et les gouvernements mondiaux qui semblent si impuissants à donner le vrai bilan de cette horreur,
qu’ils préfèrent nous abreuver de news financières en passe de se casser la figure,
ou des derniers développements des affaires « politico-financières » de notre ex-président,
sans compter les bruits de bottes et autres calamités…..
Si jamais la situation de Fukushima et de sa centrale Daïchi avec ses réacteurs hors de contrôle s’aggrave encore,
suite à un énième séisme, je vous fiche mon billet, que tout le reste n’aura plus aucune importance………………
Est ce que la mort silencieuse d’un peuple, doit nous faire oublier que la Terre est ronde??.
Evacuez Fukushima - N. Surgeon 08.2011 (1 à 3 Fr) par kna60
Plus d’un an a passé, la contamination de l’environnement s’accumule et s’aggrave, les résultats des mesures officielles sont biaisés ou falsifiés (environs immédiats des balises discrètement et soigneusement décontaminés, ou balises carrément « blindées » et isolées de l’extérieur pour fausser les mesures), rien n’a changé.
Le blackout des médias sur la catastrophe nucléaire et ses conséquences perdure, les entreprises de décontaminations aux résultats illusoires et fugitifs sont avant tout un moyen de faire décrocher à quelques personnes bien placées de juteux contrats, sur le dos finalement des contribuables et d’une main d’oeuvre peu ou pas qualifiée que l’on se moque bien de mettre en danger.
IL FAUT ÉVACUER FUKUSHIMA !
S’IL VOUS PLAÎT SIGNEZ LA PÉTITION
ET FAITES SUIVRE A VOS CONTACTS
Pétition
EVACUATE FUKUSHIMA 福島の子供を守れ
http://www.ipetitions.com/petition/evacuate_fukushima/
Un article de Nelson Surgeon, publié par dailymotion.com
Source
Evacuez Fukushima (vidéo et pétition)…
http://lesmoutonsenrages.fr/2012/07/04/evacuez-fukushima-video-et-petition/#more-27973
Merci aux Moutons Enragés & à Kan60
Bien Amicalement.
Evacuez Fukushima!!!
Nous connaissons tous les conséquences de ce désastre, sauf les médias
et les gouvernements mondiaux qui semblent si impuissants à donner le vrai bilan de cette horreur,
qu’ils préfèrent nous abreuver de news financières en passe de se casser la figure,
ou des derniers développements des affaires « politico-financières » de notre ex-président,
sans compter les bruits de bottes et autres calamités…..
Si jamais la situation de Fukushima et de sa centrale Daïchi avec ses réacteurs hors de contrôle s’aggrave encore,
suite à un énième séisme, je vous fiche mon billet, que tout le reste n’aura plus aucune importance………………
Est ce que la mort silencieuse d’un peuple, doit nous faire oublier que la Terre est ronde??.
Evacuez Fukushima - N. Surgeon 08.2011 (1 à 3 Fr) par kna60
Plus d’un an a passé, la contamination de l’environnement s’accumule et s’aggrave, les résultats des mesures officielles sont biaisés ou falsifiés (environs immédiats des balises discrètement et soigneusement décontaminés, ou balises carrément « blindées » et isolées de l’extérieur pour fausser les mesures), rien n’a changé.
Le blackout des médias sur la catastrophe nucléaire et ses conséquences perdure, les entreprises de décontaminations aux résultats illusoires et fugitifs sont avant tout un moyen de faire décrocher à quelques personnes bien placées de juteux contrats, sur le dos finalement des contribuables et d’une main d’oeuvre peu ou pas qualifiée que l’on se moque bien de mettre en danger.
IL FAUT ÉVACUER FUKUSHIMA !
S’IL VOUS PLAÎT SIGNEZ LA PÉTITION
ET FAITES SUIVRE A VOS CONTACTS
Pétition
EVACUATE FUKUSHIMA 福島の子供を守れ
http://www.ipetitions.com/petition/evacuate_fukushima/
Un article de Nelson Surgeon, publié par dailymotion.com
Source
Evacuez Fukushima (vidéo et pétition)…
http://lesmoutonsenrages.fr/2012/07/04/evacuez-fukushima-video-et-petition/#more-27973
Merci aux Moutons Enragés & à Kan60
Bien Amicalement.
Fukushima, créer une carte de la contamination radioactive
Bonjour à tous,
Fukushima, créer une carte de la contamination radioactive
Pendant les 2 premiers mois après l'accident à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi et devant le manque d'informations officielles, les deux scientifiques Shinzo Kimura et Masaharu Okano (84 ans) ont établi une carte de la contamination radioactive de la région.
Ils ont ainsi découvert de nombreux "points chauds". Fautes d'informations, certaines personnes
ayant fui la proximité de la centrale nucléaire se sont ainsi réfugiées dans un hébergement provisoire plus éloigné, mais 3 fois plus contaminé que leur lieu d'origine.
De nombreuses familles ont tout perdu, elles témoignent soit de leur incrédulité devant cette catastrophe
qu'elles n'auraient jamais cru possible, soit de leur colère impossible à exprimer et de leur désespoir.
Devant la modification à la hausse de normes de protection radiologique ambiguës,
certaines associations citoyennes se battent pour la sécurité des enfants.
Fukushima, créer une carte de la contamination... par kna60
Fukushima, créer une carte de la contamination... par kna60
Merci à kna60 pour l'énorme travail réalisé.
Bien Amicalement.
Fukushima, créer une carte de la contamination radioactive
Pendant les 2 premiers mois après l'accident à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi et devant le manque d'informations officielles, les deux scientifiques Shinzo Kimura et Masaharu Okano (84 ans) ont établi une carte de la contamination radioactive de la région.
Ils ont ainsi découvert de nombreux "points chauds". Fautes d'informations, certaines personnes
ayant fui la proximité de la centrale nucléaire se sont ainsi réfugiées dans un hébergement provisoire plus éloigné, mais 3 fois plus contaminé que leur lieu d'origine.
De nombreuses familles ont tout perdu, elles témoignent soit de leur incrédulité devant cette catastrophe
qu'elles n'auraient jamais cru possible, soit de leur colère impossible à exprimer et de leur désespoir.
Devant la modification à la hausse de normes de protection radiologique ambiguës,
certaines associations citoyennes se battent pour la sécurité des enfants.
Fukushima, créer une carte de la contamination... par kna60
Fukushima, créer une carte de la contamination... par kna60
Merci à kna60 pour l'énorme travail réalisé.
Bien Amicalement.
Kuchidomeryou (Le prix du silence)
Bonjour à tous,
Kuchidomeryou (Le prix du silence)

Kuchidomeryou est un court-métrage sous la forme d’une lettre adressée au Japon.
Enregistré au cours d’un des voyages de l’artiste Shift en Honshū environ un an après la catastrophe de Fukushima, cette œuvre a été réalisée pour « soutenir le peuple japonais dans cette situation effrayante »
et pour faire réfléchir à d’autres énergies.
Un texte co-écrit par Schift et Mickael Lesage, lu par Peter Scott,
sur une musique originale de Subheim.
Combien d'accidents nucléaires, de gens malades ou morts
faudra-t-il avant d'admettre le danger de l'énergie nucléaire?
Kuchidomeryou (Le prix du silence) par kna60
Bien Amicalement.
Kuchidomeryou (Le prix du silence)

Kuchidomeryou est un court-métrage sous la forme d’une lettre adressée au Japon.
Enregistré au cours d’un des voyages de l’artiste Shift en Honshū environ un an après la catastrophe de Fukushima, cette œuvre a été réalisée pour « soutenir le peuple japonais dans cette situation effrayante »
et pour faire réfléchir à d’autres énergies.
Un texte co-écrit par Schift et Mickael Lesage, lu par Peter Scott,
sur une musique originale de Subheim.
Combien d'accidents nucléaires, de gens malades ou morts
faudra-t-il avant d'admettre le danger de l'énergie nucléaire?
Kuchidomeryou (Le prix du silence) par kna60
Bien Amicalement.
Fukushima, de la mesure en toutes choses...
Bonjour à tous,
Fukushima, de la mesure en toutes choses...
Selon le gouvernement Japonais, la radioactivité autour de la centrale de Fukushima Daiichi aurait diminué
de presque un quart au cours des 7 derniers mois, plus vite que la décroissance naturelle des isotopes.

Césium 137 : Un radioisotope important de 30 ans de période
http://www.laradioactivite.com/fr/site/pages/cesium137.htm
Mais écoutons donc les explications d'Arnie Gundersen sur les moyens classiquement
mis en oeuvre pour parvenir à ce genre de résultats.
Puis allons voir sur le terrain, dans les zones contaminées,
ce que des citoyens bénévoles mesurent dans des zones ouvertes fréquentées par tous.

Les conséquences de l’accident nucléaire de Fukushima sur la population commencent
à montrer leur étendue. Pneumonies, leucémies ou problèmes hormonaux semblent se multiplier
chez les deux millions d’habitants de la région. Les enfants sont en première ligne,
alors que les terres, les eaux et certains aliments sont fortement contaminés.
Fukushima : l’équivalent d’une région française devenue radioactive
http://www.bastamag.net/article1963.html
Fukushima, de la mesure en toutes choses... par kna60
Merci à kna60 pour ce travail
Bien Amicalement.
Fukushima, de la mesure en toutes choses...
Selon le gouvernement Japonais, la radioactivité autour de la centrale de Fukushima Daiichi aurait diminué
de presque un quart au cours des 7 derniers mois, plus vite que la décroissance naturelle des isotopes.

Césium 137 : Un radioisotope important de 30 ans de période
http://www.laradioactivite.com/fr/site/pages/cesium137.htm
Mais écoutons donc les explications d'Arnie Gundersen sur les moyens classiquement
mis en oeuvre pour parvenir à ce genre de résultats.
Puis allons voir sur le terrain, dans les zones contaminées,
ce que des citoyens bénévoles mesurent dans des zones ouvertes fréquentées par tous.

Les conséquences de l’accident nucléaire de Fukushima sur la population commencent
à montrer leur étendue. Pneumonies, leucémies ou problèmes hormonaux semblent se multiplier
chez les deux millions d’habitants de la région. Les enfants sont en première ligne,
alors que les terres, les eaux et certains aliments sont fortement contaminés.
Fukushima : l’équivalent d’une région française devenue radioactive
http://www.bastamag.net/article1963.html
Fukushima, de la mesure en toutes choses... par kna60
Merci à kna60 pour ce travail
Bien Amicalement.
Fukushima, les mensonges de TEPCO - R. Jacobs (Oct. 2012)
Bonjour à tous,
Fukushima, les mensonges de TEPCO
R. Jacobs (Oct. 2012)
Participation du Dr. Robert Jacobs, historien à l'Institut pour la Paix d'Hiroshima à une table ronde
au Kazakhstan pour expliquer les causes des fusions des réacteurs de Fukushima Daiichi
et les dommages connus pour avoir eu lieu avant le tsunami.
Fukushima, les mensonges de TEPCO - R... par kna60
Dossier sur les mensonges de TEPCO

TEPCO, gouvernement et mensonges
http://www.pearltrees.com/#/N-u=1_371299&N-fa=3359334&N-s=1_4561686&N-f=1_4561686&N-p=50653024
Documentation (en anglais)

Dr. Robert Jacobs
Researchers at the Hiroshima Peace Institute
http://serv.peace.hiroshima-cu.ac.jp/English/cgaiyo/kenkyuin14.htm
Livres et Articles du Dr Robert Jacobs
http://hiroshima-cu.academia.edu/RobertJacobs
Bien Amicalement.
Fukushima, les mensonges de TEPCO
R. Jacobs (Oct. 2012)
Participation du Dr. Robert Jacobs, historien à l'Institut pour la Paix d'Hiroshima à une table ronde
au Kazakhstan pour expliquer les causes des fusions des réacteurs de Fukushima Daiichi
et les dommages connus pour avoir eu lieu avant le tsunami.
Fukushima, les mensonges de TEPCO - R... par kna60
Dossier sur les mensonges de TEPCO
TEPCO, gouvernement et mensonges
http://www.pearltrees.com/#/N-u=1_371299&N-fa=3359334&N-s=1_4561686&N-f=1_4561686&N-p=50653024
Documentation (en anglais)

Dr. Robert Jacobs
Researchers at the Hiroshima Peace Institute
http://serv.peace.hiroshima-cu.ac.jp/English/cgaiyo/kenkyuin14.htm
Livres et Articles du Dr Robert Jacobs
http://hiroshima-cu.academia.edu/RobertJacobs
Bien Amicalement.
Dernière édition par Silver Wisdom le Ven 12 Oct - 6:55, édité 1 fois (Raison : Ajout d'info et mise en page)
Pressions US pour minimiser Fukushima, M. Murata 07.2012
Bonjour à tous,
Pressions US pour minimiser Fukushima,
M. Murata 07.2012
Le Pr. Mitsuhei Murata, ancien ambassadeur du Japon en Suisse dénonçait en Juillet les pressions
du gouvernement Américain pour occulter autant que possible la crise de Fukushima.
Donc bien avant la récente intervention de Clinton auprès du gouvernement Japonais début Octobre
pour que celui-ci abandonne son projet de sortie du nucléaire.
Les centrales de Fukushima ont effectivement été conçues par la firme Américaine General Electric,
et les États-Unis comptent encore 31 réacteurs de ce type sur leur sol.
Inutile de dire que la crise de Fukushima les embarrasse donc fortement.
Le Pr. Murata revient également sur la vulnérabilité de l'unité 4.
En effet d'après le secrétaire de l'ancien Premier Ministre Naoto Kan, le sol supportant le bâtiment se serait
par endroits affaissé de 80 cm, rendant la stabilité de l'ensemble d'autant plus douteuse,
même si le bâtiment a été consolidé.
Mitsuhei Murata est né à Tokyo en 1938. Diplomate de carrière, il est entré au ministère des Affaires étrangères
en 1960 après avoir été diplômé en droit de l'Université de Tokyo.
Il a servi en tant que Directeur Général Adjoint du Bureau des Nations Unies au Ministère des affaires étrangères;
Vice-Secrétaire Général, Commission du Commerce Équitable; ancien ambassadeur du Japon au Sénégal
ainsi qu'en Suisse avant de prendre le poste de Professeur Honoraire à l'Université de la Science
et de la Technologie de Tianjin (Chine) et professeur de civilisations comparées
à l'Université Tokai Gakuin de Nagoya au Japon.
Il est actuellement directeur exécutif de la Japan Society for Global System and Ethics,
et conseiller auprès de la Peace Research Foundation, USA.
Pressions US pour minimiser Fukushima, M... par kna60
Traduction, montage & sous-titrage par kna60
Bien Amicalement.
Pressions US pour minimiser Fukushima,
M. Murata 07.2012
Le Pr. Mitsuhei Murata, ancien ambassadeur du Japon en Suisse dénonçait en Juillet les pressions
du gouvernement Américain pour occulter autant que possible la crise de Fukushima.
Donc bien avant la récente intervention de Clinton auprès du gouvernement Japonais début Octobre
pour que celui-ci abandonne son projet de sortie du nucléaire.
Les centrales de Fukushima ont effectivement été conçues par la firme Américaine General Electric,
et les États-Unis comptent encore 31 réacteurs de ce type sur leur sol.
Inutile de dire que la crise de Fukushima les embarrasse donc fortement.
Le Pr. Murata revient également sur la vulnérabilité de l'unité 4.
En effet d'après le secrétaire de l'ancien Premier Ministre Naoto Kan, le sol supportant le bâtiment se serait
par endroits affaissé de 80 cm, rendant la stabilité de l'ensemble d'autant plus douteuse,
même si le bâtiment a été consolidé.
Mitsuhei Murata est né à Tokyo en 1938. Diplomate de carrière, il est entré au ministère des Affaires étrangères
en 1960 après avoir été diplômé en droit de l'Université de Tokyo.
Il a servi en tant que Directeur Général Adjoint du Bureau des Nations Unies au Ministère des affaires étrangères;
Vice-Secrétaire Général, Commission du Commerce Équitable; ancien ambassadeur du Japon au Sénégal
ainsi qu'en Suisse avant de prendre le poste de Professeur Honoraire à l'Université de la Science
et de la Technologie de Tianjin (Chine) et professeur de civilisations comparées
à l'Université Tokai Gakuin de Nagoya au Japon.
Il est actuellement directeur exécutif de la Japan Society for Global System and Ethics,
et conseiller auprès de la Peace Research Foundation, USA.
Pressions US pour minimiser Fukushima, M... par kna60
Traduction, montage & sous-titrage par kna60
Bien Amicalement.
Fukushima, la stratégie de l’oubli
Bonjour à tous,
Fukushima, la stratégie de l’oubli
Un livre vient de sortir, « oublier Fukushima » (éditions du bout de la ville), faisant un bilan saisissant,
décryptant les manœuvres subtiles de communication de Tepco et de l’Etat Japonais,
qui tentent de faire oublier la catastrophe toujours en cours.

Les auteurs ont dressé, dans l’émission de Ruth Stégassy, « Terre à Terre » du 20 octobre 2012, un bilan méticuleux destiné
à nous éclairer sur la stratégie mise en place par le gouvernement japonais destinée à faire oublier la catastrophe,
démontrant que tout avait mis en œuvre pour tenter de rayer de la mémoire collective ce qui s’était passé.
Les autorités japonaises ont mis en place un scénario en 5 temps : après la catastrophe, la liquidation
(en réalité la non-liquidation), l’évacuation, (en fait la non-évacuation), la réhabilitation, fictive elle aussi,
pour aboutir enfin à une tentative de banalisation de l’accident.
Cette stratégie d’oubli semble fonctionner relativement bien auprès des médias, lesquels reprennent sans complexes
les infos proposées par les gestionnaires de la catastrophe, avec comme but ultime de le proposer
comme modèle pour la prochaine fois.
Il s’agit de faire croire au public docile que la sureté des installations nucléaires est assurée,
même lors d’un accident majeur et les médias semblent se contenter de la campagne de communication
menée conjointement par Tepco et l’état Japonais.
La CIPR, (commission internationale pour la protection radiologique) organisme qui détermine
pour toute la planète les normes acceptables en matière de pollution radioactive pour les travailleurs et les habitants,
a modifié, quelques semaines après la catastrophe, les normes fixées auparavant à 1 milliSievert/an
et les mettant à 20 milliSieverts/an mais la norme n’empêche pas le danger.

Article traduit en quatre langues (Français, Anglais, allemand, Espagnol)
20 milliSievert/an pour les enfants de Fukushima ?
http://fukushima.over-blog.fr/article-20-millisievert-an-pour-les-enfants-de-fukushima-72380817.html
Or déplacer ce seuil, c’était offrir au gouvernement japonais la possibilité de ne pas évacuer les millions d’habitants menacés.
Et puis Fukushima apporte une « nouveauté », car contrairement à Tchernobyl, c’est la première fois
qu’une catastrophe majeure a été mise sur le compte d’un évènement naturel, même si l’on sait aujourd’hui,
que c’est bien suite à une mauvaise gestion de la situation que la centrale a été dévastée.
Rapport Fukushima : erreur humaine (Vidéo)
http://www.rtbf.be/video/v_rapport-fukushima-erreur-humaine?id=1742329
Fukushima: une enquête parlementaire charge la Tepco et le gouvernement (pdf en anglais)
http://sciences.blogs.liberation.fr/files/rapport-diete-inde-fukushima.pdf
Autre observation que font les auteurs, c’est surtout le tsunami qui a été mis en cause, et non pas le tremblement de terre,
ce qui est bien pratique pour Tepco, puisque du coup, il ne leur est pas reproché d’avoir installé toutes leurs centrales
sur des failles sismiques.
Les exploitants des centrales françaises situées elles aussi sur des failles sismiques devraient s’interroger sur la question.
Mais revenons à Fukushima, l’une des questions non résolue à l’heure actuelle concerne le corium :
comme l’expliquent les auteurs du livre, ce corium, d’une température de 2500°, s’enfonce inexorablement dans le sol,
et on comprend que toutes les tentatives de l’arroser pour le refroidir, sont autant vouées à l’échec
que si l’on voulait éteindre un volcan en l’aspergeant d’eau.
Ce corium se compose entre autre de 33 millions de « pastilles », chacune d’elles équivalent énergétiquement
à 1 tonne de charbon, soit 257 tonnes de corium, alors que celui de Tchernobyl n’était que de 70 tonnes.
Pour gérer cette situation, on a fait comme à Tchernobyl, en envoyant 800 000 hommes, équipés de bottes en caoutchouc,
et de lances à incendie, ces hommes étant des habitants de ghettos, considérés comme parias jusqu’en 1871,
mais qui continuent encore aujourd’hui à être « la chair à canon » pour ce genre d’entreprise, avec un avantage certain,
c’est qu’en cas de disparition de ces forçats du nucléaire, personne ne viendra les comptabiliser.
(...)
Source et suite de l'article
Fukushima, la stratégie de l’oubli
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/fukushima-la-strategie-de-l-oubli-124675
Bien Amicalement.
Fukushima, la stratégie de l’oubli
Un livre vient de sortir, « oublier Fukushima » (éditions du bout de la ville), faisant un bilan saisissant,
décryptant les manœuvres subtiles de communication de Tepco et de l’Etat Japonais,
qui tentent de faire oublier la catastrophe toujours en cours.

Les auteurs ont dressé, dans l’émission de Ruth Stégassy, « Terre à Terre » du 20 octobre 2012, un bilan méticuleux destiné
à nous éclairer sur la stratégie mise en place par le gouvernement japonais destinée à faire oublier la catastrophe,
démontrant que tout avait mis en œuvre pour tenter de rayer de la mémoire collective ce qui s’était passé.
Les autorités japonaises ont mis en place un scénario en 5 temps : après la catastrophe, la liquidation
(en réalité la non-liquidation), l’évacuation, (en fait la non-évacuation), la réhabilitation, fictive elle aussi,
pour aboutir enfin à une tentative de banalisation de l’accident.
Cette stratégie d’oubli semble fonctionner relativement bien auprès des médias, lesquels reprennent sans complexes
les infos proposées par les gestionnaires de la catastrophe, avec comme but ultime de le proposer
comme modèle pour la prochaine fois.
Il s’agit de faire croire au public docile que la sureté des installations nucléaires est assurée,
même lors d’un accident majeur et les médias semblent se contenter de la campagne de communication
menée conjointement par Tepco et l’état Japonais.
La CIPR, (commission internationale pour la protection radiologique) organisme qui détermine
pour toute la planète les normes acceptables en matière de pollution radioactive pour les travailleurs et les habitants,
a modifié, quelques semaines après la catastrophe, les normes fixées auparavant à 1 milliSievert/an
et les mettant à 20 milliSieverts/an mais la norme n’empêche pas le danger.

Article traduit en quatre langues (Français, Anglais, allemand, Espagnol)
20 milliSievert/an pour les enfants de Fukushima ?
http://fukushima.over-blog.fr/article-20-millisievert-an-pour-les-enfants-de-fukushima-72380817.html
Or déplacer ce seuil, c’était offrir au gouvernement japonais la possibilité de ne pas évacuer les millions d’habitants menacés.
Et puis Fukushima apporte une « nouveauté », car contrairement à Tchernobyl, c’est la première fois
qu’une catastrophe majeure a été mise sur le compte d’un évènement naturel, même si l’on sait aujourd’hui,
que c’est bien suite à une mauvaise gestion de la situation que la centrale a été dévastée.
Rapport Fukushima : erreur humaine (Vidéo)
http://www.rtbf.be/video/v_rapport-fukushima-erreur-humaine?id=1742329
Fukushima: une enquête parlementaire charge la Tepco et le gouvernement (pdf en anglais)
http://sciences.blogs.liberation.fr/files/rapport-diete-inde-fukushima.pdf
Autre observation que font les auteurs, c’est surtout le tsunami qui a été mis en cause, et non pas le tremblement de terre,
ce qui est bien pratique pour Tepco, puisque du coup, il ne leur est pas reproché d’avoir installé toutes leurs centrales
sur des failles sismiques.
Les exploitants des centrales françaises situées elles aussi sur des failles sismiques devraient s’interroger sur la question.
Mais revenons à Fukushima, l’une des questions non résolue à l’heure actuelle concerne le corium :
comme l’expliquent les auteurs du livre, ce corium, d’une température de 2500°, s’enfonce inexorablement dans le sol,
et on comprend que toutes les tentatives de l’arroser pour le refroidir, sont autant vouées à l’échec
que si l’on voulait éteindre un volcan en l’aspergeant d’eau.
Ce corium se compose entre autre de 33 millions de « pastilles », chacune d’elles équivalent énergétiquement
à 1 tonne de charbon, soit 257 tonnes de corium, alors que celui de Tchernobyl n’était que de 70 tonnes.
Pour gérer cette situation, on a fait comme à Tchernobyl, en envoyant 800 000 hommes, équipés de bottes en caoutchouc,
et de lances à incendie, ces hommes étant des habitants de ghettos, considérés comme parias jusqu’en 1871,
mais qui continuent encore aujourd’hui à être « la chair à canon » pour ce genre d’entreprise, avec un avantage certain,
c’est qu’en cas de disparition de ces forçats du nucléaire, personne ne viendra les comptabiliser.
(...)
Source et suite de l'article
Fukushima, la stratégie de l’oubli
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/fukushima-la-strategie-de-l-oubli-124675
Bien Amicalement.
Fukushima : une histoire de batterie de voitures...
Bonjour à tous,
Fukushima : une histoire de batterie de voitures...
Dans les coulisses du pire accident nucléaire à... par kna60
"Bien que le Japon soit un pays de haute technologie, plutôt que les cartes de crédit,
l'argent liquide est toujours très populaire, même lors d'achats et de ventes par correspondance.
Toutefois on peut se demander pourquoi ils n'ont pas utilisé la carte de crédit de quelqu'un pour acheter une batterie !
Fallait-il envoyer quelqu'un avec du cash de Tokyo à Fukushima ? On n'est plus à l'époque médiévale.
C'était le PIRE des scénario et tout le monde,
n'importe quel magasin leur aurait accordé une reconnaissance de dette pour sauver des vies."
Fukushima : une histoire de batterie de voitures...
Dans les coulisses du pire accident nucléaire à... par kna60
"Bien que le Japon soit un pays de haute technologie, plutôt que les cartes de crédit,
l'argent liquide est toujours très populaire, même lors d'achats et de ventes par correspondance.
Toutefois on peut se demander pourquoi ils n'ont pas utilisé la carte de crédit de quelqu'un pour acheter une batterie !
Fallait-il envoyer quelqu'un avec du cash de Tokyo à Fukushima ? On n'est plus à l'époque médiévale.
C'était le PIRE des scénario et tout le monde,
n'importe quel magasin leur aurait accordé une reconnaissance de dette pour sauver des vies."
Bien Amicalement.A quoi les choses peuvent-elles tenir, au cours d'une terrible catastrophe nucléaire que l'on cherche à maitriser ?
Parfois à de simples batteries de voiture ! Partiellement rendus publics, les enregistrements des visioconférences
entre la direction de la centrale de Fukushima et celle de son opérateur Tepco, à Tokyo, viennent de révéler un épisode
peu glorieux pour l'industrie électronucléaire et son haut degré de sécurisation.
Mais à mettre au crédit de ceux qui faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour éviter le pire.
(...)
Fukushima : une histoire de batterie de voitures...
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20121019trib000726022/fukushima-une-histoire-de-batterie-de-voitures.html
Fukushima la fatalité nucléaire
Bonjour à tous,
Fukushima la fatalité nucléaire
par François Leclerc
car en rapport avec des coriums (voir définition ci-dessous) dont il ne dit au grand jamais un seul mot. Ainsi, la concentration
d’hydrogène a augmenté au sein du réacteur n°1 après le séisme du 7 décembre, un phénomène dont l’origine est attribuée
au « craquage » de l’eau au contact du corium, qui libère de l’hydrogène et de l’oxygène ; ou 1.300 mètres cubes d’eau contaminée
se sont comme évanouis du réacteur n°2 en l’espace de 7 jours, résultat de ruptures présumées de tuyauteries reliant le réacteur
et le tore (l’anneau de dépressurisation) dans une zone où pourrait se trouver le corium, que l’envoi d’un robot d’observation
n’a pas permis de confirmer.

L’existence des trois coriums a tardivement été reconnue du bout des lèvres par Tepco, mais leur localisation est restée
depuis un mystère entretenu. Les moyens techniques permettant de les localiser ne manquent a priori pourtant pas,
que ce soit la thermographie (qui détecte les sources de chaleur) ou bien la gammamétrie (qui localise les émissions gamma),
mais tout se passe comme s’ils n’avaient pas été mis en œuvre (ou comme si le résultat des investigations n’était pas rendu public).
Le blackout sur le sujet étant total, on en est réduits aux supputations : où se trouvent donc ces coriums, depuis qu’ils ont percé
dans les premières heures de la catastrophe les cuves des réacteurs (confinement primaire) ? Le haut niveau de radioactivité
au fond des bâtiments des réacteurs témoigne de leur présence, déduite aussi de tel ou tel événement.
L’injection d’azote prévient la réédition des explosions d’hydrogène qui ont déjà produit leur dévastation
dans les trois réacteurs en activité, mais de l’eau contaminée rejoint probablement la mer, dans laquelle elle se déverse
via des tranchées techniques ou ruisselle par les sols. Comme on le sait, de bouilloire la centrale est devenue passoire,
et s’il est possible de limiter la contamination vers le haut en encapuchonnant les réacteurs avec des structures légères,
dont une seule est terminée, il se révèle beaucoup plus difficile d’en faire autant de celle qui s’échappe par le bas.
Toute injection de béton sous les réacteurs, à la manière de ce qui avait été réalisé à Tchernobyl afin d’éviter
le franchissement par le corium de la semelle de béton en la renforçant, serait-il même envisageable
en raison des masses d’eau contaminée imprégnant les sols ?

Fukushima : 1300 m3 d’eau contaminée auraient disparu de l’unité n°. 2 en 7 jours
http://gen4.fr/2012/12/fukushima-eau-contaminee-1f2.html
Vu sur : Les Moutons Enragés
L’activité sismique est un autre sujet permanent de préoccupation, à propos duquel il n’est communiqué que pour en nier
à chaque alerte les conséquences. Non seulement en raison de son rythme soutenu, mais aussi parce que les épicentres
se concentrent en mer au large de la centrale. La succession renouvelée de secousses sur des structures déjà très éprouvées
représente pourtant un incontestable danger, en particulier s’agissant de la piscine n°4 où est stockée en grande quantité du combustible.
Tepco a d’ailleurs annoncé vouloir accélérer son déchargement : les travaux devraient finir en décembre 2014,
un an plus tôt que prévu, mais c’est encore dans deux ans…
Le simple état des lieux est loin d’être réalisé, car non seulement le niveau de la radioactivité interdit aux humains
de pénétrer durablement au sein des réacteurs, et même pas du tout dans certaines de leurs zones, mais les robots
télécommandés envoyés en mission d’observation rencontrent de grandes difficultés à se déplacer dans l’intérieur mouvementé
des réacteurs, de plus encombré par les débris des explosions. Lorsque l’on parle de démantèlement, ce petit détail est souvent oublié :
les installations ne sont plus en état. Jusqu’à quand cette fiction, qui vaut celle du retour sur leurs terres des 160.000 Japonais évacués,
va-t-elle être maintenue ?
C’est dans ce contexte que les valeurs boursières des électriciens – dont celle de Tepco – ont rebondit à Tokyo,
saluant l’arrivée au pouvoir du Parti libéral-démocrate (PLD) qui veut forcer deux décisions : une relance massive
de la planche à billets pour financer un programme de grands travaux confié au BTP et le redémarrage progressif
du maximum de centrales nucléaires. Deux fuites en avant.
Dans la série « des centrales construites sur des failles actives », deux professeurs japonais de l’Université de Tokyo
estiment qu’il y a « une forte probabilité » pour que l’usine de retraitement de Rokkasho, qui n’est pas encore en exploitation,
ait été construite dans la zone de l’une d’entre elles. Six installations sont en cours d’examen, dont celle de Higashidori
où des suspicions de faille active viennent à leur tour d’être relevées.

A ce jour, seuls deux réacteurs (les numéros 3 et 4 d'Oi), sur un parc de cinquante, sont en service au Japon.
AP/DAVID GUTTENFELDER
Japon : un risque de faille active sous la centrale nucléaire Higashidori
http://www.lemonde.fr/japon/article/2012/12/20/japon-un-risque-de-faille-active-sous-la-centrale-nucleaire-higashidori_1809002_1492975.html
Source de l'article
FUKUSHIMA, LA FATALITÉ NUCLÉAIRE
ou Dans les entrailles de la centrale de Fukushima, il continue de se passer des choses inexpliquées
http://mediabenews.wordpress.com/2012/12/21/fukushima-la-fatalite-nucleaire-ou-dans-les-entrailles-de-la-centrale-de-fukushima-il-continue-de-se-passer-des-choses-inexpliquees/
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Bien Amicalement.
Fukushima la fatalité nucléaire
par François Leclerc
Dans les entrailles de la centrale de Fukushima, il continue de se passer des choses inexpliquées par l’opérateur,
FUKUSHIMA, LA FATALITÉ NUCLÉAIRE
vient de paraître aux éditions « Osez la République sociale ! » (148 pages - 11 euros)
Ce livre évoque les mensonges des autorités et du lobby nucléaire à propos de la catastrophe japonaise :
neutralisation de la contamination, localisation et stockage du combustible,
question des éventuelles nouvelles secousses sismiques, etc.
car en rapport avec des coriums (voir définition ci-dessous) dont il ne dit au grand jamais un seul mot. Ainsi, la concentration
d’hydrogène a augmenté au sein du réacteur n°1 après le séisme du 7 décembre, un phénomène dont l’origine est attribuée
au « craquage » de l’eau au contact du corium, qui libère de l’hydrogène et de l’oxygène ; ou 1.300 mètres cubes d’eau contaminée
se sont comme évanouis du réacteur n°2 en l’espace de 7 jours, résultat de ruptures présumées de tuyauteries reliant le réacteur
et le tore (l’anneau de dépressurisation) dans une zone où pourrait se trouver le corium, que l’envoi d’un robot d’observation
n’a pas permis de confirmer.

L’existence des trois coriums a tardivement été reconnue du bout des lèvres par Tepco, mais leur localisation est restée
depuis un mystère entretenu. Les moyens techniques permettant de les localiser ne manquent a priori pourtant pas,
que ce soit la thermographie (qui détecte les sources de chaleur) ou bien la gammamétrie (qui localise les émissions gamma),
mais tout se passe comme s’ils n’avaient pas été mis en œuvre (ou comme si le résultat des investigations n’était pas rendu public).
Le blackout sur le sujet étant total, on en est réduits aux supputations : où se trouvent donc ces coriums, depuis qu’ils ont percé
dans les premières heures de la catastrophe les cuves des réacteurs (confinement primaire) ? Le haut niveau de radioactivité
au fond des bâtiments des réacteurs témoigne de leur présence, déduite aussi de tel ou tel événement.
1. Définition du corium
Le corium est un magma résultant de la fusion des éléments du coeur d’un réacteur nucléaire.
Il est constitué du combustible nucléaire (uranium et plutonium), du gainage des éléments combustibles (alliage de zirconium)
et des divers éléments du coeur avec lesquels il rentre en contact (barres, tuyauteries, supports, etc.).
Le terme « corium » est un néologisme formé de core (en anglais, pour le coeur d’un réacteur nucléaire),
suivi du suffixe ium présent dans le nom de nombreux éléments radioactifs : uranium, plutonium, neptunium, américium, etc.
2. Matière de tous les extrêmes
Le corium est la matière des six extrêmes : il est extrêmement puissant, extrêmement toxique, extrêmement radioactif,
extrêmement chaud, extrêmement dense et extrêmement corrosif.
Extrêmement puissant
Le combustible fondu est le constituant principal du corium.
Or ce combustible est formé à l’origine d’assemblages de crayons contenant des pastilles
(...)
Et comme chaque pastille est supposée délivrer autant d’énergie qu’une tonne de charbon,
on comprend pourquoi le corium développe une chaleur énorme en totale autonomie.
(…)
Extrêmement toxique
Le corium contient un nombre important d’éléments en fusion, interagissant entre eux sans cesse,
et produisant des gaz et des aérosols. C’est la toxicité de ces émanations qui est problématique,
car les particules émises sont extrêmement fines, invisibles à l’oeil nu et, en suspension dans l’air,
peuvent se déplacer avec les vents jusqu’à faire le tour de la terre.
(…)
Extrêmement radioactif
Le corium émet tellement de radioactivité que personne ne peut s’en approcher
sans décéder dans les secondes qui suivent.
(…)
Le corium de Fukushima : description et données
http://fukushima.over-blog.fr/article-le-corium-de-fukushima-1-description-et-donnees-81378535.html
L’injection d’azote prévient la réédition des explosions d’hydrogène qui ont déjà produit leur dévastation
dans les trois réacteurs en activité, mais de l’eau contaminée rejoint probablement la mer, dans laquelle elle se déverse
via des tranchées techniques ou ruisselle par les sols. Comme on le sait, de bouilloire la centrale est devenue passoire,
et s’il est possible de limiter la contamination vers le haut en encapuchonnant les réacteurs avec des structures légères,
dont une seule est terminée, il se révèle beaucoup plus difficile d’en faire autant de celle qui s’échappe par le bas.
Toute injection de béton sous les réacteurs, à la manière de ce qui avait été réalisé à Tchernobyl afin d’éviter
le franchissement par le corium de la semelle de béton en la renforçant, serait-il même envisageable
en raison des masses d’eau contaminée imprégnant les sols ?

Fukushima : 1300 m3 d’eau contaminée auraient disparu de l’unité n°. 2 en 7 jours
http://gen4.fr/2012/12/fukushima-eau-contaminee-1f2.html
Vu sur : Les Moutons Enragés
L’activité sismique est un autre sujet permanent de préoccupation, à propos duquel il n’est communiqué que pour en nier
à chaque alerte les conséquences. Non seulement en raison de son rythme soutenu, mais aussi parce que les épicentres
se concentrent en mer au large de la centrale. La succession renouvelée de secousses sur des structures déjà très éprouvées
représente pourtant un incontestable danger, en particulier s’agissant de la piscine n°4 où est stockée en grande quantité du combustible.
Tepco a d’ailleurs annoncé vouloir accélérer son déchargement : les travaux devraient finir en décembre 2014,
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estiment qu’il y a « une forte probabilité » pour que l’usine de retraitement de Rokkasho, qui n’est pas encore en exploitation,
ait été construite dans la zone de l’une d’entre elles. Six installations sont en cours d’examen, dont celle de Higashidori
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A ce jour, seuls deux réacteurs (les numéros 3 et 4 d'Oi), sur un parc de cinquante, sont en service au Japon.
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