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Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie

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Message  Silver Wisdom Lun 11 Juin - 9:17

Rappel du premier message :

Bonjour à tous,

Attention:
Possible attaque sous fausse bannière
(OTAN-FSA) en Syrie

Tony Cartalucci pour Activist Post


Des rapports non confirmés préviennent d'un éventuel complot pour déployer des armes chimiques,
puis accuser le gouvernement syrien.


humanitaire - Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie - Page 3 195008560
Syrie: l’opposition armée se dote d’armes chimiques
http://lesmoutonsenrages.fr/2012/06/10/syrie-lopposition-armee-se-dote-darmes-chimiques-agence/#more-26879

RT a mis en garde contre un éventuel complot fomentée par les rebelles syriens à l'intérieur de la Turquie membre de l'OTAN. L'intrigue implique des rebelles syriens déployant des armes chimiques obtenus en Libye contre des civils syriens, puis blâmer le gouvernement syrien pour l'événement de pertes massives. Bien sûr, cela donnerait à l'Ouest, le "casus belli"qu'il cherche pour contourner le Conseil de sécurité et mettre en œuvre sa campagne prévue de longue date du changement de régime.

humanitaire - Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie - Page 3 Syrian-free-army-fighters.n
Syrian rebels aim to use chemical weapons, blame Damascus
http://www.rt.com/news/syria-chemical-weapons-plot-532/

Les Moyens

humanitaire - Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie - Page 3 NBC

Image : Les symboles pour les armes nucléaires, biologiques et chimiques.
L'Occident est le champion incontesté du déploiement de chacune de ces armes de destruction massive
contre leurs ennemis - des bombes nucléaires sur le Japon, à l'uranium appauvri au phosphore blanc lors de l'Irak,
à l'agent Orange au Vietnam partout - il va de soi que ces armes pourraient finir éventuellement
dans les mains de leurs mandataires aussi.
Le commandant Libyen Abdul Hakim Belhaj, selon le Telegraph de Londres, s'est en fait rendu à la frontière turco-syrienne pour s'associer avec la soi-disant "armée syrienne libre" (FSA), promettant des armes, de l'argent, et même des combattants. Depuis lors, au moins un navire libyen avec de l'armement à destination de militants syriens a été interdit par le Liban, alors que la presse occidentale, y compris le Sydney Morning Herald, rapportait un afflux massif de combattants étrangers et des armes. En plus des armes libyennes, le Washington Post a également confirmé que les États-Unis et les États du Golfe ont organisé la livraison d'armes aux militants syriens.

Si des éléments d’al Qaïda sont en train de collaborer avec l’impérialisme américain pour mener une campagne terroriste en Syrie, ce ne serait pas la première fois. Abdel Hakim Belhadj, haut commandant des milices qui furent soutenues par les Etats-Unis et l’OTAN durant la guerre pour le changement de régime en Libye, avait auparavant été enlevé, restitué (« renditioned ») et torturé par la CIA en raison de son rôle joué dans le groupe terroriste islamiste.
Ces mêmes éléments libyens jouent à présent un rôle majeur dans l’armement et la formation de l’« opposition » armée soutenue par les Etats-Unis en Syrie tout comme dans l’envoi direct de combattants dans le pays.

Les bombardements terroristes de Damas : du ’Made in USA’
http://thalasolidaire.over-blog.com/article-syrie-_-l-autre-point-de-vue-les-bombardements-terroristes-de-damas-du-made-in-usa-105773530.html
En outre, à la suite de l'intervention de l'OTAN en Libye, un vaste arsenal de l'armée de missiles anti-aériens est également tombé entre les mains de militants libyens, pour ensuite se proliférer à travers le réseau de sociétés affiliées à LIFG, qui sont tous des extrémistes sectaires, souvent avec des liens directs avec Al-Qaïda.
Le Washington Post dans son article, "des missiles libyens libres", a rapporté :

Deux anciens officiers de la CIA antiterroristes m'ont dit la semaine dernière que des techniciens
ont récemment rénové 800 de ces systèmes portatifs de défense aérienne
(connu sous le nom de systèmes MANPADS), certains pour un groupe djihadiste africaine appelée
Boko Haram qui est souvent considéré comme un allié d'Al-Qaïda, pour une utilisation possible
contre les jets commerciaux volant en direction du Niger, du Tchad et peut-être du Nigeria.

Libyan missiles on the loose
http://www.washingtonpost.com/opinions/libyan-missiles-on-the-loose/2012/05/08/gIQA1FCUBU_story.html
De toute évidence, les mandataires de l'OTAN en Libye sont devenus un arsenal régional pour les mêmes extrémistes sectaires, tous ostensiblement travaillant de concert avec les conceptions occidentales pour renverser les gouvernements nationalistes en Afrique du Nord, et installant des "régions clientes" dans tout le Moyen-Orient pour combattre l'Iran et, par extension, la Russie sphère d'influence dans toute la région. Si la Libye possédait des armes chimiques déployables, il semble très probable qu'elles trouveraient leur chemin vers des sociétés affiliées LIFG et vers leurs légionnaires étrangers ainsi que le reste de leur terreur exportée.

Suite de l'article original (en anglais)
Warning: Possible NATO-FSA False Flag Attack in Syria
http://www.activistpost.com/2012/06/warning-possible-nato-fsa-false-flag.html
Traduction de Golden Awaken

A lire également

humanitaire - Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie - Page 3 L
Les USA ont Officiellement armées des extrémistes en Syrie
http://lesmoutonsenrages.fr/2012/05/17/les-usa-ont-officiellement-armees-des-extremistes-en-syrie/

Bien Amicalement.


Dernière édition par Silver Wisdom le Lun 11 Juin - 9:20, édité 1 fois (Raison : Ajout d'infos)
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Message  09991 Sam 14 Sep - 18:21

Damas salue la proposition russe de placer son arsenal chimique sous la supervision internationale" (Walid Mouallem)


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Walid Mouallem


IRIB- Dans un discours, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a salué la proposition de Moscou.


Pour le rappel, Moscou vient de proposer à la Syrie de placer ses armes chimiques, sous la supervision internationale, rapporte la chaîne libanaise Al-Mayadeen. «Si nous avons accepté la proposition russe, c’est parce que la vie et la sécurité des citoyens syriens compte beaucoup pour nous, et que nous avons la certitude que la sagesse des leaders russes est en œuvre, pour empêcher l’agression contre le territoire syrien», a précisé le ministre. Le ministre syrien des A.E, Walid Mouallem, a rencontré, aujourd’hui, à Moscou, son homologue russe, Sergueï Lavrov.



http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/274076-damas-salue-la-proposition-russe-de-placer-son-arsenal-chimique-sous-la-supervision-internationale-walid-mouallem






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Message  09991 Sam 14 Sep - 18:24

L'otage belge enlevé par les rebelles témoigne: "Ce n'est pas le gouvernement Assad qui a utilisé le gaz sarin"










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Message  09991 Sam 14 Sep - 19:23

Les membres du Congrès qui ont eu accès aux preuves classées secret défense sur la Syrie déclarent qu’elles ne prouvent rien du tout.



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Les preuves secrètes du dossier syrien ne parviennent pas à prouver qu’Assad a fait usage d’armes chimiques.

Le dossier de l’administration sur l’usage d’armes chimiques par le gouvernement syrien est extrêmement vague, et d’anciens agents du renseignement déclarent que les informations accessibles au public prouveraient plutôt que le gouvernement syrien n’a pas perpétré ces attaques aux armes chimiques.



L’administration Obama affirme que des documents classés secret défense prouvent que c’est bien le gouvernement Assad qui a perpétré ces attaques.

Mais de nombreux Congressistes qui ont pu lire les documents classés secret défense déclarent qu’ils ne valent pas mieux que la note de synthèse demandant l’intervention armée et… qu’ils ne prouvent rien du tout !

Justin Amash, membre du Congrès, a déclaré la semaine dernière : « En fait, ce que j’ai entendu lors de la réunion de présentation d’Obama m’a rendue encore plus sceptique sur certains aspects importants du discours Présidentiel en faveur d’une attaque. »

Il a observé hier, après avoir assisté à une autre réunion confidentielle et avoir examiné  plus de documents secrets :



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Tom Harkin

Ai assisté à une autre réunion sur la Syrie et passé en revue d’autres documents. Maintenant je suis encore plus sceptique que jamais. Je ne peux croire que notre Président pousse à la guerre. »

Tom Harkin, membre du Congrès a déclaré : « Je viens juste d’assister à une réunion confidentielle du Congrès sur la Syrie, et franchement, elle soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. Ce que j’ai pu voir présenté par l’Administration m’apparait de seconde main. »


humanitaire - Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie - Page 3 Burgess
Michael Burgess

Michael burgess, membre du Congrès,  a déclaré « oui, j’ai eu accès aux documents secrets. Il n’y a pas grand-chose. »

Le site d’informations Yahoo News rapporte :


humanitaire - Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie - Page 3 Jpeg
Carol Shea-Porter

A titre d’exemple, la députée démocrate du New Hampshire Carol Shea-Porter a quitté jeudi dernier une audience confidentielle en déclarant qu’elle était opposée à toute intervention maintenant plus que jamais ». « Je pense que nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour rendre ce dossier crédible » a-t-elle déclaré après la réunion. « Il semble que nous soyons tous très préoccupé et que la tendance soit au non. »

Le Sénateur Joe Manchin a annoncé qu’il voterait non pour des frappes en Syrie juste après avoir assisté à une réunion d’information confidentielle du renseignement.

Alan Grayson , membre du Congrès, attire l’attention dans  le  New York Times :




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Alan Grayson


Le dossier documentant l’attaque de la Syrie n’est constitué que de 2 documents : un résumé de 4 pages de renseignements non classifiés, et un résumé classifié de 12 pages. Le premier ne fait qu’énumérer des indices de preuves uniquement à charge en faveur d’une attaque. Je ne suis pas autorisé à vous dire ce qui figure dans le second, mais vous pouvez en tirer vos propres conclusions ; [c'est-à-dire que le second résumé n’est pas plus convaincant que le premier de 4 pages rendu public] Jeudi dernier [5 septembre], j’ai demandé au personnel du Comité Parlementaire du Renseignement [House Intelligence Comittee] si il y avait d’autres documents à disposition, classés secrets ou non, et leur réponse a été négative. Les notes de synthèse sur les armes chimiques syriennes se fondent sur des centaines de documents sous jacents du renseignement. La note accessible au public cite des interceptions d’appels téléphoniques, des posts sur les « réseaux sociaux » et d’autres documents de ce type, mais aucun de ces documents n’est joint ou même cité in extenso –même pas des reportages vidéo obtenus sur youtube. Quant à savoir si la note de synthèse confidentielle est du même type, bien sûr je ne peux pas la commenter, mais encore une fois, vous pouvez en tirer vos propres conclusions.

Et pourtant nous autres membres du Congrès sommes supposés accepter sans discussion, que les partisans d’une attaque de la Syrie ont correctement décrit les indices sous-jacents, même si ces partisans refusent de nous montrer le moindre d’entre eux, à nous comme au peuple américain. En fait, même pour simplement obtenir l’accès aux documents classés secrets, nous devons franchir une série d’obstacles au delà du raisonnable.

Nous devons descendre dans les entrailles du centre d’accueil des visiteurs du Capitole, jusqu’à une pièce au 4ème sous sol. En vertu d’instructions transmises par le Président du Comité du Renseignement, la prise de note est interdite .

Une fois que nous quittons les lieux, il nous est interdit de communiquer avec le public, les médias, nos administrés ou même d’autres membres [du Congrès] sur la note de synthèse classée secrète. Nous ne sommes même pas autorisés à faire quoi que ce soit pour vérifier la validité des informations qui nous ont été présentées. Et encore, ce n’est que la note de synthèse secrète. D’après ce que j’ai compris, le Comité du Renseignement a adressé une demande officielle de droit d’accès aux indices de preuve sous jacents il y a plusieurs jours. Je n’ai pas entendu parler d’une réponse à cette heure. Et franchement, je n’en espère aucune.

En refusant de divulguer les données sous jacentes même aux membres du Congrès, l’administration rend impossible pour quiconque souhaiterait le faire, de juger de façon indépendante si ces affirmations sont correctes ou non. »


En résumé : la course vers la guerre se fonde sur des renseignements biaisés, et rappelle beaucoup l’affaire irakienne.




http://www.washingtonsblog.com/





http://www.mondialisation.ca/les-membres-du-congres-qui-ont-eu-acces-aux-preuves-classees-secret-defense-sur-la-syrie-declarent-quelles-ne-prouvent-rien-du-tout/5349010





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Message  09991 Dim 15 Sep - 15:25

Des groupes de rebelles syriens ont tenté d'acheter des composants d'armes chimiques en Turquie, affirment les procureurs turcs


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Le gouvernement turc est un des plus fermes soutiens à l'opposition syrienne armée à laquelle il fournit une aide multiforme.
Il n'empêche que la justice turque vient d'inculper un «rebelle» syrien dont une des activités consistait à acheter des substances chimiques dont certaines qui entrent dans la composition du gaz sarin.

Le sarin est ce gaz de combat que les forces gouvernementales syriennes sont accusées d'avoir utilisé en août dernier dans la périphérie de Damas.
Laurent Fabius devrait aller expliquer à la justice turque qu'elle fait fausse route et que c'est Bachar al-Assad quelle devrait inculper.



Des groupes de rebelles syriens ont essayé d'acheté des composants d'armes chimiques, affirment des procureurs


ADANA - Doğan News Agency, Hürriyet (Turquie) 12 septembre 2013 traduit de l'anglais par Djazaïri

Un procureur a bouclé le 12 septembre son acte d'inculpation dans le cadre d'une enquête sur les substances chimiques saisies dans la province méridionale de Hatay. Il affirme que des groupes de rebelles djihadistes syriens avaient cherché à acquérir des matériaux qui pouvaient être utilisés dans la production de sarin, un gaz extrêmement toxique.

L'acte d'accusation qui comprend des transcriptions de plusieurs conversations téléphoniques entre les suspects impliqués indique qu'un citoyen syrien âgé de 35 ans, identifié sous le nom d'Hytham Qassap était entré en contact avec un réseau en Turquie afin de se procurer des substances chimiques pour le Front al-Nosra et les djihadistes des brigades Ahrar al-Sham.

L'acte d'accusation a rejeté la validité des déclarations des suspects selon lesquelles ils ignoraient que les substances chimiques qu'ils essayaient d'obtenir pouvaient servir à produire du gaz sarin.




"Les suspects ont plaidé non coupable en affirmant qu'ils ne savaient pas que les substances qu'ils essayaient d'acquérir pouvaient servir à fabriquer du gaz sarin. Les suspects n'ont cessé d'énoncer des faits incohérents et contradictoires sur cette question,» indique l'acte d'accusation.

Les magistrats ont aussi signalé que les fournisseurs turcs des substances chimiques avaient dit au principal suspect, Qassap lors des conversations téléphoniques, que deux des huit produits chimiques qu'il essayait d'acquérir étaient soumis à approbation par l'Etat.

L'acte d'accusation contient aussi le témoignage de Qassap où il avoue ses liens avec les brigades Ahrar al-Sham et s'être rendu à Antakya sur ordre de leur chef, Abu Walid. «Après mon arrivée à Antakya, d'autres groupes rebelles sont entrés en contact avec moi. Tandis que certains le demandaient des médicaments et d'autres fournitures de nature humanitaire, d'autres voulaient obtenir de l'équipement militaire,» a-t-il dit aux procureurs.

Onze personnes en tout avaient été arrêtés au cours d'une enquête lancée en mai dernier après que la police avait reçu un tuyau suggérant que certains groupes de rebelles syriens cherchaient à se procurer des matériaux qui pouvaient servir à produire des armes chimiques.

Qassap et cinq suspects turcs ont été arrêtés tandis que cinq autres ont été relâchés. Ces derniers ont été libérés après que des tests en laboratoire ont démontré que les substances saisies durant l'opération n'étaient pas du gaz sarin.




http://mounadil.wordpress.com/2013/09/13/armes-chimiques-en-syrie-les-premieres-inculpations/





Vue sur : http://www.wikistrike.com/article-des-groupes-de-rebelles-syriens-ont-tente-d-acheter-des-composants-d-armes-chimiques-en-turquie-affi-120063357.html






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Message  09991 Lun 16 Sep - 17:43

EN SYRIE, CAPTURE D’OFFICIERS EUROPEENS COMBATTANT AVEC AL-QAIDA



humanitaire - Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie - Page 3 58553610



Ils sont belges, français, hollandais et britanniques et ils ont été faits prisonniers par l’armée arabe syrienne dans la ville de Qusseir. Ces officiers de pays « civilisés » combattaient avec les égorgeurs d’Al-Qaïda pour faire triompher les valeurs des droits de l’homme ! Parmi ces égorgeurs, il y a aussi des européens de « nationalité » islamique, ceux qui sont issus de la diversité ! Un jour ou l’autre, c’est à Paris, Bruxelles et Londres qu’ils hurleront Allah Akbar.



"Des Belges auraient aidé à décapiter un homme en Syrie (…) Le parquet fédéral a pris connaissance d’une vidéo dans laquelle des jeunes parlant néerlandais auraient aidé à décapiter un homme nu gisant sur le sol, a indiqué la porte parole du parquet, Lieve Pellens. La vidéo a été postée en juin sous un pseudonyme, sur un site internet proposant d’autres vidéos sinistres. Selon la légende, la victime serait un vieil homme chiite (…) On peut y voir un groupe de jeunes, criant "Allah Akbar" et "Tafkir", se tenant près de l’homme nu pendant que l’un d’entre eux lui coupe la tête avec un couteau.

Durant cette scène macabre, on entend clairement des propos en néerlandais avec un accent flamand. On entend une voix dire "tournes-le", suivi d’un "sur son ventre" et de "tiens bien son pied". En plus du néerlandais, on entend également des phrases en français et en arabe."




C’est la vidéo du scandale, la vidéo de trop. Celle qui fait les unes à Bruxelles, mais aussi à Beyrouth et à Damas.


"C’est une vidéo de plusieurs minutes difficilement supportables" (…). La vidéo a été postée le 2 juin sur des sites spécialisés qui présentent des vidéos d’exécution, de faits de guerre ou d’attentats, précise La Libre Belgique. La légende dit qu’il s’agit d’une exécution d’un chiite en Syrie où la guerre civile a pris un tour confessionnel. Les Djihadistes inspirés par Al-Qaïda nourrissent une haine féroce pour les chiites. Et ils sont nombreux à consulter de telles vidéos comme l’avait montré le procès d’une filière Al-Qaïda à Bruxelles en 2004. De jeunes Belges se nourrissaient de telles images. Aucun visage, ni même silhouette des bourreaux ne sont visibles sur la vidéo. Deux objectifs se focalisent sur le corps du supplicié. Mais les voix sont audibles. On entend beaucoup d’Allah Akbar! (Allah est grand) et d’encouragements qui s’intensifient quand le couteau est placé sous la gorge du malheureux. On sent que l’effet de groupe joue.


Le quotidien bruxellois précise encore : "Il est clair que des Belges figurent parmi les bourreaux. Leur accent ne trompe pas. Leurs paroles sont prononcées en néerlandais et en français : "Comme ça, c’est bon", "Tues-le", "Sale chiite" ou encore – en néerlandais – "Tournes-le", "Mets-le sur le ventre"." Selon la porte-parole du parquet fédéral belge, la vidéo n’était pas encore connue du parquet. "C’est une nouvelle information pour nous" (sic), explique Lieve Pellens. "Elle va être examinée dans le cadre de l’enquête judiciaire menée actuellement par le juge d’instruction d’Anvers sur différents membres de Sharia4Belgium."


C’est le dernier épisode du feuilleton des "djihadistes belges" qui secoue le royaume. Épisode faisant partie du gros dossier des djihadistes de l’UE partis combattre en Syrie dans les rangs de l’ASL. Une centaine de Belges – beaucoup de jeunes, et une part de Flamands et Bruxellois de souche convertis – selon Bruxelles, moins d’un millier de ressortissants de l’UE selon l’OTAN. En réalité 6.000 ou 7.000 – dont 800 Belges – selon nos sources syriennes et libanaises.



LE VRAI SCANDALE DERRIÈRE L’ANECDOTE DE PRESSE : A QUSSEIR DES OFFICIERS BELGES, HOLLANDAIS,  FRANÇAIS, BRITANNIQUES, QATARIS CAPTURÉS!


Mais le vrai scandale, celui que personne n’évoque à Paris ou Bruxelles, n’est pas celui des djihadistes, salafistes et autres paumés de Sharia4Belgium partis en Syrie. C’est qu’ils étaient là bas encadrés par des officiers des forces spéciales de l’OTAN, dont des officiers belges et néerlandais. À Qusseir, des officiers belges, hollandais, français, britanniques et qataris ont en effet été capturés!
Selon le journal libanais Al Nachra (fin mai 2013) – infos choc soigneusement occultées dans les médias de l’OTAN -, citant un député du parlement libanais, "des officiers français, britanniques, belges, hollandais et qataris ont été arrêtés au cours des combats à Qusseir alors que l’étau continue de se resserrer autour les terroristes d’Al Nosra."


Assem Qanso, député du parti Ba’aths socialiste libanais qui se confiait à Al Nachra, ajoute que "le nombre de ces officiers étrangers s’élève à des dizaines. Le chef d’Al Nosra Abou al Walid a été tué alors qu’il combattait au milieu de ces officiers étrangers… 36 villages situés dans la banlieue de Qusseir ont été libérés et l’armée arabe syrienne a réussi en deux jours de combats à nettoyer les régions du nord-ouest de la ville; ce qui veut dire que les voies d’approvisionnement d’Al Nosra depuis Arsal et Homs sont totalement coupées". Selon ce député libanais de premier plan, des milliers de terroristes se sont rendus et près de 18 Libanais, tous des partisans du cheikh Salem Al Rafaï le religieux salafiste libanais, ont été arrêtés. Il y a aussi des salafistes libanais tués ou encore arrêtés. "Chaque famille libanaise qui a envoyé son fils au front du combat contre la Syrie a reçu 50000 dollars". Le député s’inquiète aussi du retour des dizaines de combattants salafistes au Liban. "Le Liban ne peut pas tolérer éternellement ces éléments sur son sol surtout quand ils sont équipé" d’armes et de munitions."



MAIS QUE FONT LES BELGES ET LES NÉERLANDAIS EN SYRIE ?


Pourquoi des Belges et des Néerlandais? Parce que justement le gros contingent des djihadistes venus de l’UE provient de Belgique et singulièrement de Flandre. Et que ces jeunes sans éducation ne parlent pas l’arabe mais juste le Néerlandais.


On comprend mieux aussi la soudaine modération des Belges lors de la dernière réunion de l’UE à Bruxelles fin mai. A Bruxelles ce 27 mai, les 27 de l’UE examinaient en effet la question de la levée de l’embargo sur les armes à destination de la pseudo "opposition syrienne". Mis en place il y a deux ans, l’embargo européen, y compris sur les armes, expirait fin mai. Londres, le cheval de Troie US dans l’UE, a revendiqué le droit d’agir seul pour aider les opposants syriens. Paris a appuyé ce chantage. Les modérés l’ont accepté.

Curieusement – ou pas? – la Belgique est passée du camp des bellicistes à celui des modérés. Alors que le ministre belge des affaires étrangères Reynders était l’un des chiens enragés de l’UE-OTAN contre Damas, le voilà soudainement devenu très modéré. Il va en effet falloir négocier avec Damas …



QUSSEIR, NID DE BARBOUZES


Qusseir, base principale à la fois de la pseudo ASL et d’al-Nosra (al-Qaïda en Syrie), ville stratégique entre Damas, le pays alaouïte et le nord-Liban, était aussi un "nid d’espions".

Outre les forces spéciales de l’OTAN venues encadrer les djihadistes de l’OTAN, on y trouvait aussi les barbouzes de Tsahal et du Mossad. "Les membres des forces spéciales de l’armée sioniste viennent d’entrer à Al Qusseir où les terroristes d’Al Nosra et de l’ASL sont encerclés par les soldats de l’armée nationale", écrivait encore Al Khabar Press. "Des forces spéciales israéliennes arrivent expressément pour venir en aide aux terroristes d’Al Nosra. ils ont traversé les frontières du côté libanais et cherchent à empêcher l’avancée des soldats de l’armée syrienne."

Il s’agissait en effet d’éviter une victoire des loyalistes à Qusseir (libérée ce 6 juin): "Al Qusseir est la principale base des terroristes en action contre l’état et l’armée syriens. C’est une ville qui entre dans la cinquième semaine de son siège par les forces de l’armée nationale. Si l’armée syrienne parvient à entrer dans la ville, l’une des principales artères d’approvisionnement des terroristes sera coupée, au risque de mettre hors-jeu le front terroriste d’Al-Nosra ».



LE JEU VICIEUX DE L’OTAN AVEC LES ISLAMISTES RADICAUX


Mais revenons à nos djihadistes belgo-flamands, un dossier pourri qui illustre tragiquement la politique incohérente de l’OTAN envers les islamistes radicaux… Dénoncés à Bruxelles ou à Paris. Combattus en Afghanistan. Mais financés et armés comme alliés et infanterie coloniale de l’OTAN en Libye, en Syrie, au Mali, ou encore dans le Caucase contre la Russie.

Tout cela se paye déjà en Afghanistan et au Mali avec le sang de jeunes Européens, livrés au Moloch yankee pour mener une guerre néo-coloniale, qui est avant tout une guerre contre la Grande-Europe !

Le groupe salafiste et criminel "Sharia4Belgium", branche d’un réseau islamiste – basé à Londres, "Sharia4UK" – et implanté dans toute l’UE, illustre ce jeu pervers! Il a longtemps été toléré par les polices politiques belge et de l’OTAN, et est sous les feux de l’actualité depuis les émeutes islamistes à Bruxelles du printemps 2012. "Durant la même soirée du 31 mai, une émeute avait eu lieu devant le commissariat de police molenbeekois (une des 19 communes de Bruxelles) de la rue du Facteur, après que Shariah4Belgium, un mouvement islamiste radical (…) ait appelé à des actes de protestation. Durant les jours suivant ces deux événements, les rues de la commune bruxelloise furent agitées. Un extrémiste musulman parisien avait même poignardé deux agents de police dans la station de métro Beekant", écrivait alors La Libre Belgique.


Depuis, après avoir bénéficié d’une publicité médiatique indécente sur tous les médias belges, TV inclus, Sharia4Belgium s’est ensuite révélée comme une des filières principales de recrutement des djihadistes vers la Syrie…Les autorités judiciaires, commente La Libre Belgique, "qui savaient que des membres actifs de Sharia4Belgium étaient en Syrie depuis août dernier, soupçonnaient de longue date que certains avaient pris part à des exécutions. Le parquet fédéral l’avait indiqué après l’arrestation de Fouad Belkacem (leader du groupuscule islamiste) le 16 avril dernier: "Ils auraient rejoint en Syrie des groupes de combattants aux idées salafistes djihadistes inspirées par Al-Qaïda. Ils participeraient à des combats et même à l’enlèvement et à l’exécution de ce qu’ils appellent des "mécréants". Cette conviction s’appuyait sur des écoutes téléphoniques (…) signalant que son groupe avait décapité un homme qu’il avait enlevé, initialement pour une rançon."


COMME AU SAHEL, LA VAGUE DJIHADISTE DE L’UE REPOND AU MAUVAIS SIGNAL DES USA ET DE L’OTAN


Le déclencheur de l’activisme terroriste des djihadistes au Sahel et au Maghreb comme en Europe est en effet la réponse à un signal fort, et extrêmement irresponsable, donné depuis plus de deux ans par les USA et l’OTAN: la collaboration des services spéciaux de l’OTAN, et singulièrement de la CIA, des Français et des Britanniques avec des leaders d’Al-Qaida et d’AQMI, sa branche nord-africaine en Libye, en Syrie et en Algérie.

On ne le répétera jamais trop, la vision, exemple emblématique, d’un ancien prisonnier de Guantanamo, Abdelhakim Belhadj, adoubé par les généraux de l’OTAN, français en tête, comme "gouverneur militaire de Tripoli" en Août 2011 est un mauvais signal donné à tous les djihadistes. Relire les déclarations délirantes des généraux français de l’OTAN lors de la prise de Tripoli en Août 2011…

Le même Abdelhakim Belhadj fut ensuite chargé de mission contre Damas en novembre 2011, à la tête d’une brigade en Syrie mais basée en Turquie, et dont les camps d’entrainement étaient précisément organisés en Libye avec la bénédiction du CNT et de ses protecteurs de l’OTAN.




LE SCÉNARIO DU DIABLE


Les USA, l’OTAN et singulièrement la France payent cash le prix fort pour cette politique aventuriste et irresponsable. Et ce n’est que le début. Les djihadistes ont le vent en poupe, disposant maintenant de relais forts et de gouvernements favorables en Libye, en Égypte, en Tunisie et au Maroc, où les salafistes et les Frères Musulmans dominent maintenant la vie politique, toujours sous la protection de généraux "arabes" protégés par les USA et l’OTAN.

A cela s’ajoute le pillage des arsenaux libyens par les "katibas" djihadistes du CNT et la vente par les dirigeants corrompus du CNT libyen d’un impressionnant arsenal à AQMI au début du coup d’état en Libye, en mars-mai 2011 (notamment des ventes de missiles exposées par le Canard Enchaîné à Paris, à l’époque).
Sans oublier aussi la Centrafrique, où les Occidentaux, pas échaudés apparemment par les désastres libyen et malien, ont rejoué le scénario maudit, le scénario du diable, installant au pouvoir la Séléka et ses islamistes – via un nouveau CNT. On comprend mieux alors le nom du pouvoir "de transition" installé au pouvoir en Centrafrique – et que Paris aurait pu balayer sans problème, ce CNT inspiré du CNT libyen de Benghazi…

Derrière ce scénario du diable, il y a le projet géopolitique états-unien, celui des néo-cons de Bush réactivé par Obama, dit du "Grand Moyen-Orient", au sens de plus en plus large et où l’Afrique est devenue l’arrière-cour de ce "Grand Moyen-Orient" remodelé et de sa cible géostratégique, le contrôle de l’Eurasie, clé d’un "XXIe siècle états-unien". Dans ce projet la tactique est simple, toujours la même : allier dans un état faible ou fragmenté un pouvoir militaire et des forces islamistes, tous deux gagnés à l’économie libérale (la première caractéristique des Frères Musulmans, par exemple, est leur hostilité absolue au socialisme). Pour arriver à cela, il faut évidemment s’allier au diable djihadiste
!



LA SCHIZOPHRÉNIE CRIMINELLE DES USA ET DE L’OTAN, JUSQU’À BRUXELLES


La politique des USA et de l’OTAN, dont la France des Sarkozy et Hollande – qui a enterré la politique du général de Gaulle aussi bien au niveau européen qu’arabe – réintégrée dans l’OTAN est le bon élève servile, peut être qualifiée de schizophrène. Chaque jour de jeunes soldats sont sacrifiés en Afghanistan, en Irak ou au Mali pour combattre des djihadistes que par ailleurs on a armés et organisés, comme allié principal, en Libye ou en Syrie. Incohérence ou cynisme …

Schizophrénie qui touche aussi les services spéciaux de l’OTAN. Ainsi les branches Sécurité Intérieure des services français, britanniques ou belges, qui doivent suivre les djihadistes et autres salafistes en Europe, doivent regarder d’un drôle d’œil leurs collègues des branches Action Extérieure et du Service Action, qui ont encadré et armé les mêmes islamistes en Libye ou le font encore contre la Syrie. En particulier les barbouzes français qui ont organisé les livraisons d’armes aux Brigades de Zenten et de Tripoli en juin 2011, avant de remettre la capitale libyenne à leur chef Abdelhakim Belhadj. Où les officiers belges, hollandais, français et britanniques qui ont été capturés à Qusseir …

Cette schizophrénie touche aussi toute la classe politique belgo-flamande (à l’exception des républicains flamands), mais aussi les magistrats, les élites ou les policiers. Qu’attendre encore lorsque que le porte-parole du Parquet fédéral belge, compétent en matière de terrorisme, ose déclarer ce qui suit (16 avril 2013) : "Le Parquet fédéral a souligné l’importance de s’attaquer aux structures et aux groupes qui permettent à des jeunes Belges de se rendre en Syrie. Il précise toutefois qu’il ne faut pas mettre tous les jeunes partis en Syrie dans le même panier, soulignant que certains cherchent à protéger la population civile (sic) et à renverser le régime en place pour le remplacer par un État démocratique (re-sic)." ? TunisieSecret




http://www.tunisie-secret.com/EN-SYRIE-CAPTURE-D-OFFICIERS-EUROPEENS-COMBATTANT-AVEC-AL-QAIDA_a610.html




P.S. Vous pouvez visionner la vidéo depuis la source originale.






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Message  09991 Dim 22 Sep - 15:10

Rapport Sellstrom : L’Inspecteur De L’ONU Pour La Syrie Au Service De L’Otan Et D’Israël


humanitaire - Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie - Page 3 58867610


Au lieu d’une enquête non politisée et d’analyses de laboratoire l’enquête de l’ONU sur les prétendues attaques au gaz innervant à l’intérieur de la Syrie a été dirigée par le Professeur Ake Sellstrom, un homme secret qui entoure d’un voile de mystère ses recherches et ses relations politico militaires.

Le rapport Sellstrom pour l’ONU concernant la Syrie et le résultat de ses inspections précédentes en Irak sont douteux c’est le moins qu’on puisse dire. Pour l’homme du commun son apparente objectivité et neutralité sont basées sur le mythe de la neutralité de la Suède. L’opinion publique pense – à tort – que la Suède ne prend jamais parti dans les guerres ou les conflits géopolitiques.




Une Neutralité Frauduleuse


Ce vernis cosmétique de la neutralité suédoise a été habilement exploité par Israël et l’OTAN pour perpétuer des faux dans toutes les missions de Sellstrom pour l’ONU inclus la négation comme cause du « Syndrome de la Guerre du Golfe » de l’utilisation d’armes chimiques et biologiques et l’envoi par bateau d’armes chimiques des US au régime de Saddam Hussein.

Les équipes d’inspection Hans Blix-Ake Sellstrom en Irak n’ont pas enquêté sur les bombardements aériens américains de bunkers contenant des armes spéciales lors de l’invasion US.

Sellstrom n’a jamais non plus tenté d’enquêter sur les cannettes de 20 pieds de long de gaz innervant VX produits par les US découvertes sur la base aérienne de Balad par les Gardes Nationaux américains. Sa mission n’était pas de prouver la culpabilité irakienne mais de couvrir celle de Washington pour avoir fourni des tonnes de gaz innervant à Bagdad. Sauver des responsables politiques tels Donald Rumsfeld de la disgrâce et d’accusations de trahison est beaucoup plus important pour le pouvoir impérial que de révéler les faits du théâtre de la guerre.

La critique pointue des inspections de l’ONU en Irak a été faite par l’inspecteur américain Scott Ritter qui a accusé l’équipe d’espionner pour le compte de Washington et de l’OTAN. La même question se pose sur le rapport de Sellstrom sur la Syrie. Sellstrom agit –il pour le compte de Washington et Tel Aviv?



Sellstrom au service de l’OTAN


Ce qui est connu publiquement de Sellstrom c’est que le biochimiste dirige le Centre européen CBRNE (Center for advanced Studies of Societal Security and Vulnerability, in particular major incidents with (C)hemical, (B)iological, (R)adiological, (N)uclear and (E)xplosive substances],à l’Université d’Umea dans le Nord de la Suède qui est sponsorisé par le ministre de la défense suédois ( FOI). Bien que n’étant pas un membre de l‘OTAN l’armée suédoise et la police ont des rôles importants dans les affaires de sécurité de l’Europe comme concepteurs du plan d’action répréssif de l’UE de 2009 basé sur le Programme de contre Terrorisme de Stockholm.

Les projets de recherche multidisciplinaires du CBRNE sont principalement financés par le budget de l’UE pour la guerre contre le terrorisme. Ces projets comprennent : stratégie de défense contre des attaques terroristes de grande ampleur ( noter le terme « relativement de grande ampleur » dans son rapport qui vient juste d’être publié» sur la Syrie ) ; recommandations pour des réponses médicales d’urgence de l’UE, et formation spéciale à Umea pour des experts dont des officiers militaires rattachés à l’OTAN.

Le complexe militaro industriel de la Suède qui inclut Saab et Bofors, est tout sauf pacifique et neutre. La prétendue neutralité du royaume bénéficie le plus aux intérêts israéliens qui ont exploité l’image propre de la Suède pour biaiser la politique internationale contre les Palestiniens et les états arabes comme démontré dans les Accords d’Oslo à moitié manipulés.



Infiltration israélienne de la Scandinavie


L’Université d’Umea est profondément impliquée dans la recherche conjointe avec le Technion ( Israel Institute of Technologie) l’université basée à Haïfa qui fournit à l’armée israélienne et à ses services secrets sa technologie de pointe. Plusieurs départements impliqués dans des recherches conjointes avec Israël participent à des études multidisciplinaires au centre CBRNE de Sellstrom. Cela inclut le département informatique qui a coopéré avec le Technion sur des systèmes de contrôle depuis 2004, la faculté de médecine et de chimie son propre domaine de recherche.

La coopération israélo suédoise en matière de recherche est sous tutelle de l’Académie Royale des Sciences Suédoises qui fournit des bourses et des prix afin de lier ensemble les industries et universités des deux pays. Cette année l’état d’Israël sponsorise le programme Start Tel Aviv pour étendre les liens culturels dans sa campagne incessante pour subvertir la Scandinavie. L’agenda politique et les liens militaires derrière la coopération bilatérale a suscité un boycott anti Israël chez des universitaires de conscience suédois.



Aucune crédibilité sur la Syrie


Le terme attaque avec des armes chimiques de » relativement de grande ampleur » utilisée dans l’introduction du rapport de l’ONU sur la Syrie est une hyperbole car toute attaque importante au gaz sarin aurait provoqué des dizaines de milliers de morts surtout si il avait été dispersé par des roquettes. Les premières vidéos de Ghouta montrent des habitants sortant précipitamment de leurs maisons dans la rue pour tenter de respirer de l’air frais. Si effectivement des roquettes de haut niveau d’efficacité avaient été employées chacun d’eux aurait été tué instantanément. Le gazage par conséquent a du être causé par une émanation accidentelle à l’intérieur probablement d’un arsenal dissimulé des rebelles.

Les résidus chimiques des prétendues roquettes auraient été oxydés par la chaleur de l’impact et des traces intactes d’organo-phosphates ne seraient certainement pas détectables car le sarin est conçu pour se décomposer après 20mn. Les roquettes sont conçues de sorte qu’elles utilisent un système binaire de façon à ce que deux précurseurs chimiques soient mélangés lors de la dispersion aérienne. Par conséquent il n’y a pas besoin de stabilisant ou de dispersant donc une absence de tout identifiant chimique. Les inspecteurs de l’ONU sont arrivés bien après la période d’expiration pour les prélèvements d’échantillons. Il est aussi possible que les sites et les morceaux de roquettes aient pus être manipulés avec des fausses preuves par les rebelles et leurs conseillers militaires étrangers.

Les chiffres des victimes sont invérifiables et les vidéos publiées ne montrent à l’évidence pas plus d’une douzaine de corps. Les scènes des enfants emmaillotés est typique de la propagande de guerre certainement pas convaincantes alors qu’on ne voit que quelques visages. L’effet total de ces images est plus proche du théâtre que d’un reportage crédible.

La stratégie de Sellstrom c’est de monter du doigt pour l’accuser le régime syrien tout en évitant toute possibilité d’alternative et de scénarios plus probables



Agenda Caché


humanitaire - Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie - Page 3 Power_605
Samentha Power

L’ambassadrice américaine à l’ONU, Samentha Power a dit clairement que « le gaz innervant utilisé en Syrie était plus concentré que le gaz innervant en Irak « . Sa déclaration devrait être retranscrite comme suit : « Saddam Hussein a transféré du gaz innervant fourni par les US en Syrie mais ce n’est pas notre gaz innervant qui a été utilisé contre des civils syriens ».

C’est le point essentiel du rapport Sellstrom : d’écarter toute responsabilité de Washington comme principal fournisseur de composants du gaz innervant, de sa formulation ses systèmes de stockage et d’épandage au Moyen Orient inclus Israël, l’Egypte, La Libye, l’Irak et très probablement la Syrie ( lors de l’époque Clinton comme geste de bonne volonté).

Le rapport de l’ONU sur les armes chimiques en Syrie manque d’un minimum de crédibilité à cause des antécédents douteux de son inspecteur en chef, Ake Sellstrom, qui est politiquement et financièrement compromis à tous les niveaux. Une mission impartiale pour découvrir la vérité d’experts internationaux crédibles est nécessaire mais elle n’aura aucune chance de mener une enquête juste tant que Washington fournit des armes et un soutien politique à l’insurrection incluse la faction d’Al Qaeda.

L’objectif geopolitique sousjacent des gesticulations de la Maison Blanche concernant la Syrie c’est d’enlever à Damas sa capacité limitée de dissuasion contre les armes nucléaires israéliennes. Le gaz innervant n’est peut être pas une contre attaque de poids face à des têtes nucléaires mais il semble que le but d’Israël c’est la suprématie stratégique absolue contre les états arabes et l’Iran. Avec le nouveau rapport de l’ONU sur la Syrie Tel Aviv se rapproche d’un pas de géant de son rêve de désarmer ses voisins et les diviser.




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Yoichi Shimatsu


Global Research 18/09/2013

Yoichi Shimatsu, est journaliste scientifique base à Hong Kong il a conduit une équipe de reporters d’investigation pour le Japon Times Weeklya science journalist based in Hoet a été consultant pour le magazine Takarajima 30 lors de l’attaque au gaz dans le métro de Tokyo.



http://www.globalresearch.ca/the-sellstrom-report-the-united-nations-syria-inspector-shills-for-nato-and-israel/5350287



Traduction Mireille Delamarre




Vendredi 20 Septembre 2013
Mireille Delamarre




http://www.planetenonviolence.org/Rapport-Sellstrom-L-Inspecteur-De-L-ONU-Pour-La-Syrie-Au-Service-De-L-Otan-Et-D-Israel_a3203.html





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humanitaire - Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie - Page 3 Empty Re: Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie

Message  09991 Lun 7 Oct - 18:20

La Syrie aiguise l’appétit de tous les ogres qui l’entourent



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Mounir Abi

Dans cet entretien accordé au Temps d’Algérie, Bahar Kimyongür évoque la « manipulation » dans l’affaire de l’utilisation d’armes chimiques, le parti pris d’une partie de la presse mondiale dans le conflit en Syrie et les soutiens à Al Qaïda dans ce pays. Il évoque également ses démêlées avec Erdogan, le Premier ministre turc, les tentatives d’extradition dont il a fait l’objet, et parle d’une troisième voie dans l’attaque chimique d’Al Ghouta.Le Temps d’Algérie : Présentez-vous à nos lecteurs.

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Bahar Kimyongür


Je suis un Belgo-Turco-Syrien : Belge de naissance, Turc de papier et Syrien de cœur. Je suis, par ailleurs, un observateur indépendant du conflit syrien, un militant pour la paix et un anti-impérialiste convaincu. Bien que né en Belgique, j’ai grandi à la fois dans l’amour pour la Syrie souveraine, progressiste et multiconfessionnelle et dans la méfiance envers les moukhabarate (services secrets,ndlr) du régime de Damas.

Mes parents sont originaires d’Antioche, le chef-lieu du Liwa Iskandarone (Sandjak d’Alexandrette), une province historiquement syrienne offerte par la France coloniale à la Turquie kémaliste en 1938. Antioche est le fameux Hatay par où transitent les djihadistes qui se rendent en Syrie pour combattre le gouvernement syrien. Depuis la nuit des temps, Antioche est « la porte de la Syrie ». Aujourd’hui, les mercenaires takfiris l’appellent « la porte du djihad ».

 Bahar Kimyongür, né le 28 avril 1974 à Berchem-Sainte-Agathe, en Belgique, est un militant politique belge issu d’une famille arabe originaire de Turquie mais aux racines syriennes. Dans sa région d’origine en Turquie, proche de la Syrie, des affrontements ont également eu lieu entre des réfugiés syriens sunnites et des Turcs alaouites, dont certains ont pris partie pour Assad. Bahar Kimyongür, porte-parole du Comité contre l’ingérence en Syrie (CIS), qualifie les États-Unis de « pourvoyeur de terroristes et fauteur de guerre en Syrie ».   Il est signataire d’un « appel à faire cesser l’agression contre la Syrie et à refuser la participation de la France à celle-ci ».        


Pourquoi, selon vous, certains gouvernements et une partie de la presse mondiale refusent la « présomption d’innocence » au gouvernement syrien dans l’attaque chimique d’El Ghouta ?


Parce que ces gouvernements n’ont pas le moindre sens de la justice. Ils campent à la fois sur le rôle de juge, de procureur, de partie civile et de bourreau dans le conflit syrien. La Syrie aiguise l’appétit de tous les ogres qui l’entourent : l’empire yankee et l’ex-puissance mandataire française décadents, le colosse néo-ottoman au pied d’airain, l’entité sioniste soucieuse d’élargir son « lebensraum », les royaumes wahhabites du Golfe obsédés par leur hostilité envers l’Iran et les chiites et les coupeurs de tête d’Al Qaïda.

La Russie a présenté des preuves, dont des images satellite montrant que des missiles ont été tirés à partir d’un quartier occupé par les rebelles, accusant « l’opposition » d’être l’auteur de cette attaque. D’autre part, la Turquie a arrêté des djihadistes en possession du gaz sarin. Pourquoi ces faits sont-ils ignorés par certains gouvernements et une partie de la presse mondiale ? Les images satellite de la Russie, censées prouver que les missiles chargés de gaz Sarin ont été tirés depuis le quartier insurgé de Douma, ont été transmises au Conseil de sécurité des Nations unies. Elles demeurent inaccessibles. De toute façon, même la preuve la plus concluante de l’emploi d’armes chimiques par les rebelles ne pourrait convaincre les médias aux ordres.

Leur but est de servir des intérêts stratégiques et non des principes moraux. Quant aux agents chimiques découverts par la police turque dans un appartement occupé par des militants du Front al Nosra à Adana, il s’agirait de produits entrant dans la composition d’armes chimiques mais pas du gaz Sarin.

Il y a néanmoins d’autres éléments incriminant les rebelles : l’enquête de terrain réalisée par un collègue de la journaliste américaine Dale Gavlak, le témoignage de deux otages belges qui ont entendu des chefs rebelles s’attribuer la paternité de l’attaque chimique, les aveux du commandant rebelle Nadim Baloush, certaines images vidéos non authentifiées de rebelles munis de masques à gaz et tirant vraisemblablement des armes chimiques, le précédent de l’attaque au gaz survenue en mars dernier contre une position loyaliste à Khan Al Assel près d’Alep, des vidéos de terroristes gazant des lapins à titre expérimental et menaçant ensuite d’exterminer les alaouites.

Il y a, par ailleurs, de sérieux doutes sur la fiabilité de certaines vidéos de l’attaque chimique diffusées par les rebelles. L’expert en armes chimiques de l’Institut de médecine légale de Cranfield Stephen Johnson fait partie des sceptiques. Les gouvernements occidentaux, leurs alliés wahhabites et leurs médias font mine d’ignorer ces indices pour la simple raison qu’ils ne sont pas rentables.



Que pensez-vous de l’hypothèse selon laquelle l’utilisation d’armes chimiques profiterait aux djihadistes sévissant en Syrie et qui, par cet acte criminel, cherchent à obtenir une intervention militaire étrangère pour les sauver de l’avancée sur le terrain de l’armée syrienne ?


C’est, semble-t-il, l’hypothèse la plus probable, la plus logique aussi. Des opposants connus, comme Haytham Manna de la Coordination nationale pour le changement démocratique, et le leader du parti kurde de l’Union démocratique (YPD) Saleh Muslim, doutent également d’une implication du gouvernement syrien dans l’attaque chimique d’Al Ghouta.


Vous avez évoqué, pour les armes chimiques, « l’hypothèse d’une troisième force ». Pourriez-vous nous l’expliquer ?


Accuser le régime d’avoir déversé des gaz mortels sous le balcon du palais présidentiel paraît aussi invraisemblable que d’affirmer que les rebelles sont capables de tuer leurs propres familles. Un responsable sécuritaire de Damas, que j’ai contacté, doute lui aussi que les rebelles d’El Ghouta aient planifié un suicide collectif pour susciter une intervention militaire internationale. Il penche pour l’hypothèse d’une troisième force experte dans les opérations « false flags » liée à un service étranger. Rappelons que la Syrie est devenue une passoire, un terrain propice pour toutes sortes d’opérations barbouzardes. Des agents étrangers peuvent facilement prendre la forme de l’un ou l’autre des belligérants et organiser une provocation.

Le chef du renseignement saoudien et parrain du terrorisme international Bandar Ben Sultan est un champion en la matière. Les agences israéliennes comme le Mossad ou Aman sont elles aussi coutumières de ce type d’opérations. L’attentat contre Rafiq Hariri, en 2005, est un exemple éclatant du savoir-faire israélien en matière de false flag. Plus, l’accusé désigné comme tel par le vrai coupable aura des difficultés à prouver son innocence, plus l’action sera réussie. L’attaque chimique d’El Ghouta ressemble à une provocation qui, en définitive, ne profite ni à l’un ni à l’autre camp.



Des organisations djihadistes, sévissant en Syrie, s’entretuent. Treize parmi ces organisations ont déclaré ne pas reconnaître le gouvernement provisoire mis en place par « l’opposition ». Certains croient que cette situation est due à une guerre des services de renseignements et une guerre d’influence d’autres pays. Qu’en pensez-vous ?


Le confit syrien ressemble de plus en plus à une guerre de tous contre tous. Il arrive que les diverses milices s’entretuent pour le partage du butin mais leurs divergences sont souvent de nature idéologique. Par exemple, au Nord, les autonomistes kurdes du YPG s’opposent aux groupes armés syriens pour trois raisons : en tant que laïcs, ils rejettent le projet politique des djihadistes syriens et en tant que nationalistes, ils accusent ces mêmes djihadistes à la fois de nier l’identité kurde au profit de la suprématie arabe et de collaborer avec le régime d’Ankara farouchement opposé à l’établissement d’un Kurdistan syrien à ses frontières. A Azaz et Raqqa, les groupes rebelles ont été attaqués et chassés par l’Etat islamique d’Irak et du Levant (EIIL), un gang ultraviolent lié à Al Qaïda.

L’EIIL accuse ses concurrents d’apostasie. Pourtant, les groupes visés par Al Qaïda sont généralement tout aussi anti-chiites et partisans d’un Etat sectaire appliquant la charia.L’autre fracture se situe entre, d’une part, les quelques brigades islamiques qui affirment encore leur loyauté envers le commandement de l’Armée syrienne libre et, d’autre part, les puissantes formations islamiques rivales.

Les seconds accusent les premiers de servir un agenda occidental. Pour autant, certaines formations djihadistes liées à des services de renseignement étrangers différents se coordonnent. Liwa al Tawhid, omniprésent à Alep, est lié aux services secrets turcs tandis que Liwa al Islam actif dans le gouvernorat de Damas est encadré par les moukhabarate saoudiennes. Pour le moment, il n’y a pas de rivalité apparente entre ces deux groupes. Mais, comme en Afghanistan, les alliances entre seigneurs de guerre se font et se défont selon les opportunités du moment. Amis un jour, ennemis pour toujours…



Vous avez annoncé qu’Erdogan vous persécute avec un dossier vide. Pouvez-vous nous en parler ?


Erdogan a fait de la chasse aux dissidents un sport national. Mes déboires judiciaires ont toutefois commencé avant l’arrivée de l’AKP au pouvoir. C’était, il y a 13 ans, suite à une manifestation pacifique au Parlement européen. J’ai chahuté un ministre turc venu chanter à Bruxelles les mérites de la démocratie turque devant un public acquis. Mon action n’a pas plu aux autorités turques.

Depuis, je suis accusé de terrorisme. A défaut de pouvoir me bâillonner, le régime d’Ankara a exercé des pressions considérables pour me faire condamner par la justice belge. Dans un premier temps, les autorités belges se sont comportées en janissaires du sultan Erdogan. Mais grâce à la résistance et à la solidarité de la société civile belge, le pouvoir a finalement abandonné les poursuites à mon encontre.




Il y aurait eu une tentative de votre extradition vers la Turquie ?


J’ai subi deux tentatives d’extradition, une fois en 2006 et une seconde fois cette année. Suite à mon action pacifique du 25 novembre 2000, le régime d’Ankara s’était empressé d’avertir Interpol pour me faire arrêter et extrader vers la Turquie. En tant que citoyen belge, j’étais à l’abri du mandat d’arrêt international car la Belgique n’extrade pas ses nationaux. Toutefois, en avril 2006, j’ai été arrêté aux Pays-Bas en vertu de ce mandat.

A l’époque, j’ignorais tout du signalement Interpol. Finalement, un tribunal néerlandais a jugé la demande turque irrecevable et m’a libéré après 68 jours de détention. J’ai pu rentrer chez moi, en Belgique, où m’attendait un tribunal d’inquisition qui a fini par m’acquitter en 2010, après quatre jugements et trois cassations, un record en Belgique. Malgré cette fin heureuse, je reste menacé par le même mandat d’arrêt international car une fois que l’on tombe dans le fichier d’Interpol, on n’en sort plus.

En juin dernier, j’ai été arrêté dans la cathédrale-mosquée de Cordoue en Espagne toujours selon le même motif : celui du chahut du ministre au Parlement européen, une action pacifique aujourd’hui vieille de treize ans. Comme il n’existe aucun tribunal permettant de se désinscrire du fichier d’Interpol, je reste à la merci de l’Inquisition néo-ottomane.




Entretien réalisé par Mounir Abi
4 octobre 2013





http://www.mondialisation.ca/la-syrie-aiguise-lappetit-de-tous-les-ogres-qui-lentourent/5353294





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Message  09991 Dim 15 Déc - 21:15

SYRIE: Le sarin de qui ?



humanitaire - Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie - Page 3 Sarin-10



Barack Obama n’a pas tout dit cet automne quand il a essayé de nous convaincre que Bashar al-Assad était responsable des attaques à l’arme chimique près de Damas le 22 août. Dans certaines circonstances, il a omis des informations importantes, et dans d’autres, il a présenté des suppositions comme des faits. Plus important, il n’a pas reconnu un fait bien connu de la communauté des services de renseignements : que l’armée syrienne n’est pas la seule partie dans la guerre civile de ce pays à avoir accès au sarin, ce gaz neurotoxique qui d’après une étude de l’ONU – qui n’assigne aucune responsabilité – a été utilisé dans l’attaque à la roquette.

Durant les mois qui ont précédé cette attaque, les services de renseignements américains ont produit une série de rapports classés hautement confidentiels, culminant par un Operation Order – un document de planification en prévision d’une invasion au sol – qui citait des preuves que le Front al-Nosra, un groupe de djihadistes affilié à Al-Qaïda, maîtrisait la technique de production du sarin et était capable d’en produire en quantité. Quand les attaques ont eu lieu, al-Nosra aurait dû faire partie des suspects, mais le gouvernement a sélectionné avec soin les renseignements qui pouvaient justifier une frappe contre Assad.




Dans son discours télévisé national sur la Syrie, le 10 Septembre, Obama a fermement rejeté la responsabilité de l’attaque au gaz sarin, sur la banlieue de Ghouta Est tenue par les rebelles, sur le gouvernement d’Assad, et a clairement indiqué qu’il était prêt à mettre à exécution ses mises en garde publiques antérieures selon lesquelles l’utilisation d’armes chimiques était une
« ligne rouge » à ne pas franchir : « le gouvernement d’Assad a gazé à mort plus de mille personnes, a-t-il dit. « Nous savons que le régime d’Assad est responsable … Et c’est pourquoi, après mûre réflexion, j’ai décidé qu’il est dans l’intérêt de la sécurité nationale des États-Unis de riposter à l’utilisation par le régime Assad d’armes chimiques par une frappe militaire ciblée. » Obama allait entrer en guerre pour appuyer une menace publique, mais il le faisait sans savoir avec certitude qui avait fait quoi au petit matin du 21 Août.


Il a cité une liste de ce qui semblait être des preuves durement arrachées de la culpabilité de M. Assad :

« Dans les jours qui ont précédé le 21 Août, nous savons que le personnel d’armes chimiques d’Assad s’étaient préparé pour une attaque près d’une zone où se fabriquait le gaz sarin. Ils ont distribué des masques à gaz pour leurs troupes. Puis ils ont tiré des roquettes à partir d’une zone contrôlée par le régime sur 11 quartiers que le régime avait tenté de nettoyer de toute force d’opposition  ».
La certitude d’Obama fut relayée à l’époque par Denis McDonough, son chef de cabinet, qui a déclaré au New York Times :
« Aucun de mes interlocuteurs n’a de doute sur cette information » qui établit un lien direct entre Assad et son régime et les attaques au sarin.


Mais au cours de récentes interviews avec des officiers du renseignement et militaires en exercice et à la retraite, j’ai trouvé une forte préoccupation, et parfois de la colère, sur ce qui a été perçu à plusieurs reprises comme une manipulation délibérée de l’information. Un officier de renseignement de haut niveau, dans un e-mail à un collègue, a qualifié les assurances de l’administration sur la responsabilité d’Assad de « ruse ». L’attaque « n’est pas l’oeuvre du régime actuel », écrit-il. Un ancien haut fonctionnaire du renseignement m’a dit que l’administration Obama avait déformé les informations disponibles – en termes de chronologie et de séquence – pour permettre au président et à ses conseillers de donner l’impression que l’information avait été obtenue en temps réels, au moment même où l’attaque se produisait. La distorsion, dit-il, lui rappelait l’incident du golfe du Tonkin en 1964, lorsque l’administration Johnson a inversé la séquence des messages interceptés par la NSA pour justifier l’un des premiers bombardements du Nord-Vietnam. Le même responsable a dit qu’il y avait une immense frustration au sein de la bureaucratie militaire et du renseignement : « Les gars lèvent les bras au ciel en disant : « Comment pouvons-nous aider ce gars » – Obama – « si lui et ses copains à la Maison Blanche inventent les informations au fur et à mesure ? »

Les plaintes portent principalement sur ce que Washington n’avait pas : un signe annonciateur quelconque chez l’auteur présumé de l’attaque. La communauté du renseignement militaire produit depuis des années chaque matin un résumé de renseignement hautement classifié, connu comme le Morning Report (rapport matinal), pour le secrétaire à la Défense et le président des chefs d’état-major ; une copie est transmise aussi au conseiller à la sécurité nationale et au directeur du renseignement national. Le Morning Report ne contient aucune information politique ou économique, mais fournit un résumé des événements militaires importants à travers le monde, avec tous les renseignements disponibles à leur sujet. Un consultant supérieur du renseignement m’a dit que peu de temps après l’attaque, il a examiné les rapports du 20 au 23 Août. Pendant deux jours – les 20 et 21 août – il n’y avait aucune mention de la Syrie. Le 22 Août l’élément principal dans le rapport traitait de l’Egypte ; un autre article abordait les changements internes dans la structure de commandement de l’un des groupes rebelles en Syrie. Rien n’avait été noté sur l’utilisation du gaz neurotoxique à Damas ce jour-là. Ce n’est que le 23 Août que l’utilisation du sarin est devenue une question dominante, alors que des centaines de photos et de vidéos du massacre avaient déjà fait le tour du monde en quelques heures sur YouTube, Facebook et autres sites de médias sociaux. À ce stade, l’administration n’en savait pas plus que le public.

Obama a quitté Washington tôt le 21 Août pour une tournée mouvementée de conférences de deux jours à New York et en Pennsylvanie ; selon le bureau de presse de la Maison Blanche, il a été informé plus tard dans la journée de l’attaque, et de la colère grandissante du public et des médias, L’absence de toute information sur le terrain était évidente le 22 Août, lorsque Jen Psaki, porte-parole du département d’Etat, a déclaré aux journalistes : « Nous ne pouvons pas déterminer avec certitude l’utilisation d’armes chimiques. Mais nous consacrons tout notre temps à cette affaire… à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour établir les faits » Le ton de l’administration s’est durci de 27 Août, quand Jay Carney, attaché de presse de M. Obama, a déclaré aux journalistes – sans fournir aucune information précise – que toutes les suggestions que le gouvernement syrien n’était pas responsable « sont aussi absurdes que de suggérer que l’attaque n’a jamais eu lieu. »



L’absence d’alerte immédiate au sein de la communauté du renseignement américain démontre qu’il n’y avait pas d’information sur les intentions syriennes dans les jours ont précédé l’attaque. Et il y a au moins deux façons pour les États-Unis d’en avoir eu connaissance à l’avance : les deux ont été abordés dans l’un des documents secrets américains des services de renseignement qui ont été rendus publics ces derniers mois par Edward Snowden, l’ancien sous-traitant de la NSA.

Le 29 Août, le Washington Post a publié des extraits du budget annuel pour tous les programmes nationaux de renseignement, agence par agence, fournis par Snowden. En consultation avec l’administration Obama, le journal a choisi de publier seulement une petite partie du document de 178 pages, qui a une classification plus élevée que top secret, mais il a résumé et publié un article traitant de certains problématiques. Un d’entre eux est l’absence de surveillance du bureau d’Al-Assad. Le document indique que le réseau mondial d’écoute électronique de la NSA avait été « en mesure de surveiller les communications non cryptées entre hauts responsables militaires dès le début de la guerre civile ». Mais qu’il s’agissait d’ « une vulnérabilité dont les forces du président Bachar al-Assad se ont apparemment rendus compte plus tard ». En d’autres termes, la NSA n’avait plus accès aux conversations du haut commandement militaire en Syrie, parmi lesquelles les communications cruciales d’Assad, telles que les ordres pour une attaque au gaz neurotoxique. (Dans ses déclarations publiques depuis le 21 Août, l’administration Obama n’a jamais prétendu avoir des informations précises reliant personnellement Assad à l’attaque.)

Le quotidien a également fourni la première indication de l’existence d’un système de capteurs secrets à l’intérieur de la Syrie, conçu pour fournir un avertissement précoce sur toute modification de statut des armes chimiques de l’arsenal du régime. Les capteurs sont suivis par le National Reconnaissance Office, l’organisme qui contrôle tous les satellites de renseignement américains en orbite. Selon le résumé du Washington Post, le NRO est également chargé « de l’extraction de données à partir de capteurs placés sur le terrain » à l’intérieur de la Syrie. L’ancien responsable du renseignement, qui avait une connaissance directe du programme, m’a dit que les capteurs NRO ont été implantés près de tous les sites de stockage d’armes chimiques connus en Syrie. Ils sont conçus pour assurer une surveillance constante de la circulation des ogives chimiques stockées par l’armée. Mais beaucoup plus important, en termes d’alerte, est la capacité des capteurs d’alerter les services de renseignements des États-Unis et d’Israël lorsque les ogives sont armés de sarin. (En tant que pays voisin, Israël a toujours été à l’affût des changements dans l’arsenal chimique syrien, et travaille en étroite collaboration avec les services de renseignement américains sur les premiers avertissements.) Une ogive chimique, une fois chargée de sarin, a une durée de vie de quelques jours seulement – l’agent neurotoxique provoque presque immédiatement une corrosion de la fusée : c’est une arme de destruction massive qui, une fois préparée, doit être utilisée immédiatement sinon elle est perdue. « L’armée syrienne n’a pas trois jours pour se préparer à une attaque chimique, » m’a dit l’ancien responsable du renseignement. « Nous avons créé ce système de capteurs pour déclencher une première alerte, comme une alerte de raid aérien ou une alarme d’incendie. On ne peut pas attendre trois jours parce que toutes les personnes impliquées seraient déjà mortes. C’est soit toute suite, soit trop tard. Vous ne passez trois jours à préparer un tir de gaz neurotoxique. » Les capteurs n’ont détecté aucun mouvement dans les mois et les jours qui ont précédé le 21 Août, a déclaré l’ancien fonctionnaire. Il est bien entendu possible que le sarin ait été fourni à l’armée syrienne par d’autres biais, mais l’absence d’avertissement signifie que Washington n’était pas en mesure de surveiller en temps réel les événements de Ghouta Est.




Les capteurs ont déjà fonctionné dans le passé, chose que les dirigeants syriens ne savaient que trop bien. Au mois de décembre dernier, le système de capteurs a détecté des signes de ce qui semblait être une production de sarin dans un dépôt d’armes chimiques. Il n’était pas immédiatement clair si l’armée syrienne simulait la production de gaz sarin dans le cadre d’un exercice (tous les militaires font constamment ce genre d’exercices) ou si elle préparait réellement une attaque. A l’époque, Obama avait publiquement mis en garde la Syrie que l’emploi de sarin était « totalement inacceptable » ; un message similaire avait été également transmis par voie diplomatique. Par la suite, l’incident se révéla faire partie d’une série d’exercices, selon l’ancien haut responsable du renseignement : « Si ce que les capteurs ont détecté en décembre dernier était suffisamment important pour que le Président en arrive à leur dire « Arrêtez ça », pourquoi n’a-t-il pas émis le même avertissement trois jours avant l’attaque au gaz du mois d’août ? »

La NSA bien sûr surveillerait le bureau d’Assad 24/24h si elle le pouvait, a déclaré l’ancien fonctionnaire. D’autres communications – de différentes unités de l’armée au combat à travers la Syrie – seraient beaucoup moins importantes, et ne seraient pas analysées en temps réel. « Il y a littéralement des milliers de fréquences radio tactiques utilisées par les unités sur le terrain en Syrie pour des communications de routine banales, dit-il , « et il faudrait mobiliser un très grand nombre de cryptologues de la NSA – et le retour utile serait que dalle. » Mais le « bavardage » est néanmoins régulièrement stocké sur des ordinateurs. Lorsque l’ampleur des événements du 21 août fut perçue, la NSA a mis sur pied un effort global pour chercher des indices annonciateurs de l’attaque, en examinant toutes les archives des communications stockées. Un ou deux mots clés sont choisis et un filtre est employé pour retrouver les conversations pertinentes. « Ce qui s’est passé ici, c’est que les imbéciles [weenies] de la NSA sont partis d’un événement – l’utilisation de sarin – et ont tenté de retrouver des conversations susceptibles d’être en rapport avec cet évènement » a déclaré l’ex-fonctionnaire. « Cela ne donne pas une évaluation très fiable, sauf si vous partez du principe que Bachar al-Assad a ordonné l’attaque et qu’ensuite vous cherchez tout ce qui pourrait le confirmer. ». Le tri sélectif des données était similaire à la procédure utilisée pour justifier la guerre en Irak.

La Maison Blanche a eu besoin de neuf jours pour préparer son dossier contre le gouvernement syrien. Le 30 Août, elle a invité un groupe de journalistes à Washington (au moins un journaliste souvent critique, Jonathan Landay, le correspondant sur les questions de sécurité nationale pour McClatchy Newspapers, n’a pas été invité), et leur a remis un document soigneusement étiqueté comme une « évaluation du gouvernement  », plutôt que comme une évaluation des services de renseignement. Le document était essentiellement un argumentaire politique pour soutenir les accusations de l’administration contre le gouvernement Assad. Cependant, il était plus précis qu’Obama ne le sera plus tard, dans son discours du 10 Septembre : les services de renseignement américains, disait le document, savaient que la Syrie avait commencé à « préparer des armes chimiques » trois jours avant l’attaque. Dans un discours agressif prononcé plus tard ce jour-là, John Kerry a fourni plus de détails. Il a dit que « le personnel d’armes chimiques » de la Syrie « étaient sur le terrain, dans la région, en train de faire des préparatifs » dès le 18 Août. « Nous savons qu’il a été dit à des éléments du régime syrien de se préparer à une attaque en mettant des masques à gaz et de prendre des précautions liées à des armes chimiques. » L’évaluation du gouvernement et les commentaires de Kerry laissaient entendre que l’administration avait suivi en direct l’attaque au gaz sarin. C’est cette version là, fausse mais non contestée, qui a été largement diffusée à l’époque.



Une réaction imprévue est venue sous la forme de plaintes formulées par la direction de l’Armée Syrienne Libre et d’autres sur l’absence de mise en garde. « C’est incroyable, ils n’ont rien fait pour avertir les gens ou essayer d’arrêter le régime avant le crime, » a déclaré Razan Zaitouneh, un député de l’opposition qui a vécu dans une des villes touchées par le sarin, à la revue Foreign Policy. Le quotidien Daily Mail a été plus direct : « Un rapport des services de renseignement indique que des responsables américains étaient au courant de l’attaque au gaz neurotoxique en Syrie trois jours avant qu’elle ne tue 1400 personnes – dont plus de 400 enfants. » (Le nombre de morts suite à l’attaque varie considérablement, d’un minimum de 1429, selon le chiffre initialement annoncé par l’administration Obama, à beaucoup moins ; un groupe syrien de défense des droits de l’homme a fait état de 502 morts ; Médecins sans Frontières en a annoncé 355, et un rapport français a répertorié 281 cas de décès connus. Le chiffre étonnamment précis avancé par les Etats-Unis était fondé, selon un rapport ultérieur publié par le Wall Street Journal, non pas sur un décompte réel des corps, mais sur une extrapolation effectuée par les analystes de la CIA , qui ont introduit plus d’une centaine de vidéos de Ghouta trouvées sur YouTube dans un système informatique et ont ensuite examiné les images pour trouver des cadavres. En d’autres termes, ce n’était guère plus qu’une conjecture.)

Cinq jours plus tard, un porte-parole du Bureau du directeur du renseignement national a répondu aux plaintes. Une déclaration à l’agence Associated Press disait que les informations sur lesquelles étaient fondées les affirmations antérieures de l’administration n’étaient pas connues au moment de l’attaque, mais n’avaient été récupérées que par la suite : « Soyons clairs, les États-Unis n’ont pas observé, en temps réel, comment cette attaque terrible a eu lieu. Les services de renseignement ont pu recueillir et analyser les informations après les faits et déterminer que les éléments du régime d’Assad ont en effet pris des mesures pour se préparer avant d’utiliser des armes chimiques. » Mais comme la presse américaine avait déjà son histoire à raconter, cette rétraction n’a reçue que peu d’attention. Le 31 Août, le Washington Post, en s’appuyant sur l’évaluation du gouvernement, a rapporté de manière saisissante et en première page que les services de renseignement américains avaient pu enregistrer « chaque étape » de l’attaque par l’armée syrienne en temps réel, « depuis les vastes préparatifs pour le lancement de fusées jusqu’aux évaluations effectuées après l’action par des responsables syriens ». Le journal n’a pas publié le correctif d’Associated Press et la Maison Blanche a gardé sa mainmise sur la version des évènements.

Et donc, lorsque Obama a déclaré le 10 Septembre que son administration savait que le personnel d’armes chimiques d’Assad avait préparé l’attaque à l’avance, il fondait sa déclaration non pas sur des informations interceptées en direct, mais sur des communications analysées plusieurs jours après le 21 Août. L’ancien responsable du renseignement a expliqué que la chasse aux échanges pertinents est remontée jusqu’à l’exercice détecté au mois de décembre précédent, dans lequel, comme Obama l’a dit plus tard en public, l’armée syrienne avait mobilisé le personnel d’armes chimiques et distribué des masques à gaz à ses troupes. L’évaluation de la Maison Blanche et le discours d’Obama ne constituent pas une description précise des événements qui ont précédé l’attaque du 21 Août mais un compte-rendu d’une séquence de mesures que l’armée syrienne prendrait en cas d’attaque chimique. « Ils ont reconstitué l’histoire, » a déclaré l’ex-fonctionnaire, « à partir de différentes pièces. Le modèle employé était celui qui remonte au mois de Décembre ». Il est possible, bien sûr, que Barack Obama n’était pas au courant que ce compte-rendu avait été établi à partir d’une analyse du protocole de l’armée syrienne en cas d’attaque au gaz, plutôt que sur des observations directes. Quoi qu’il en soit, il était arrivé à une conclusion hâtive.

La presse allait emboîter le pas. Le rapport de l’ONU du 16 Septembre confirmant l’utilisation de sarin a pris soin de préciser que l’accès des enquêteurs sur les lieux de l’attaque, cinq jours après qu’elle ait eu lieu, avait été sous le contrôle des forces rebelles. « Comme pour d’autres sites, » avertit le rapport , « ces sites ont été largement fréquentés par d’autres personnes avant l’arrivée de la mission … Pendant notre séjour, des individus sont arrivés en transportant d’autres munitions suspectes, ce qui indique que ces éléments de preuve potentiels sont en train d’être déplacés et peut-être manipulés ». Pourtant, le New York Times s’est emparé du rapport, à l’instar des responsables américains et britanniques, pour affirmer que celui-ci fournissait des preuves accablantes qui confirmaient les affirmations de l’administration. Une annexe au rapport de l’ONU reproduit des photos prises sur YouTube de quelques munitions récupérées, dont une fusée qui « correspond précisément » aux caractéristiques d’un obus d’artillerie de calibre 330. Le New York Times a écrit que l’existence de ces fusées prouvait sans conteste que le gouvernement syrien était responsable de l’attaque « parce que de telles armes n’avaient jamais été signalées entre les mains de l’insurrection ».

Theodore Postol, professeur de technologie et de sécurité nationale au MIT, a examiné les photos de l’ONU avec un groupe de collègues et a conclu que la grosse fusée de calibre était une munition improvisée qui avait été très probablement fabriquée localement. Il m’a dit qu’elle était « quelque chose que vous pourriez fabriquer dans un atelier d’usinage artisanal ». La fusée dans les photos, a-t-il ajouté, ne correspond pas aux spécifications d’une fusée similaire mais plus petite connue comme faisant partie de l’arsenal syrien. Le New York Times, s’appuyant à nouveau sur les données du rapport de l’ONU, a également analysé la trajectoire de vol de deux des roquettes tirées et soupçonnées d’avoir transporté du sarin, et a conclu que l’angle de descente « pointait directement » vers une base de l’armée syrienne située à plus de neuf kilomètres de la zone d’impact. Postol, qui a été conseiller scientifique auprès du chef des opérations navales du Pentagone, a déclaré que les affirmations du Times et d’autres « n’étaient pas fondées sur des observations réelles ». Il a conclu que les analyses de la trajectoire de vol en particulier étaient, selon ses termes dans un courrier électronique, « complètement loufoques », car une étude approfondie démontrait qu’il était « improbable » que la portée de ces roquettes improvisées soit supérieur à deux kilomètres. Postol et un collègue, Richard M. Lloyd, ont publié une analyse deux semaines après le 21 Août dans laquelle ils ont correctement calculé que les roquettes impliquées transportaient beaucoup plus de sarin que précédemment estimé. Le Times a rapporté en détail cette analyse, en décrivant Postol et Lloyd comme des « experts de premier plan en armement ». Mais l’étude ultérieure des deux hommes sur les trajectoires des fusées, qui contredisait les précédents rapports du Times, a été envoyée au journal la semaine dernière et, à ce jour, le quotidien n’en a toujours pas fait état.



La fausse déclaration de la Maison Blanche sur ce qu’elle savait à propos de l’attaque, et quand elle l’a sue, n’a eu d’égal que sa volonté de ne pas tenir compte des renseignements qui pouvaient nuire à sa version des événements. Cette information concerne al-Nosra, le groupe rebelle islamiste désigné par les Etats-Unis et les Nations Unies comme une organisation terroriste. al-Nosra est connue pour avoir réalisé des dizaines d’attentats suicides contre des chrétiens et autres sectes musulmanes non sunnites à l’intérieur de la Syrie, et pour avoir attaqué son allié initial dans la guerre civile, l’Armée Syrienne Libre (ASL) laïque. Son objectif déclaré est de renverser le régime d’Assad et d’instaurer la charia. (Le 25 Septembre al-Nosra a rejoint plusieurs autres groupes rebelles islamistes en répudiant l’ASL et une autre faction laïque, la Coalition Nationale Syrienne.)

Le redoublement d’intérêt américain pour al-Nosra et le sarin a été provoqué par une série de petites attaques à l’arme chimique qui se sont produites en Mars et Avril ; à l’époque, le gouvernement syrien et les rebelles s’accusaient mutuellement. L’ONU a finalement conclu que quatre attaques chimiques avaient eu lieu, mais sans attribuer de responsabilité. Un fonctionnaire de la Maison Blanche a déclaré à la presse fin avril que les services de renseignement avaient estimé « avec différents niveaux de certitude » que le gouvernement syrien était responsable de ces attaques. Assad avait franchi la « ligne rouge » d’Obama. L’évaluation d’avril a fait la une des journaux mais quelques mises en garde importantes ont été perdues en cours de route. Le fonctionnaire anonyme qui a dirigé la séance d’information a reconnu que les évaluations des services de renseignement « ne sont pas à elles seules suffisantes ». « Nous voulons, a-t-il dit, enquêter au-delà de ces évaluations pour recueillir des faits afin que nous puissions établir un ensemble d’informations crédibles et corroborées qui peuvent ensuite être transmises à nos décideurs. » En d’autres termes, la Maison Blanche avait aucune preuve directe de l’implication de l’armée ou du gouvernement syriens, un fait rarement mentionné par la presse. Le discours musclé d’Obama passait bien auprès du public et du Congrès qui considéraient Assad comme un assassin sans pitié.

Deux mois plus tard, un communiqué de la Maison Blanche a annoncé un changement dans l’évaluation de la culpabilité syrienne et a déclaré que les services de renseignement avaient maintenant « une grande certitude  » que le gouvernement Assad était responsable de pas moins de 150 décès dus à des attaques au sarin. Ce qui a fait encore plus la une des journaux. On annonça à la presse qu’Obama, en réponse à cette nouvelle donnée, avait ordonné une augmentation de l’aide non létale à l’opposition syrienne. Mais encore une fois, il y avait d’importantes réserves. Cette nouvelle information contenait un rapport selon lequel les responsables syriens avaient planifié et exécuté les attaques. Aucun détail n’était fourni, pas plus que l’identité des auteurs du rapport. Le communiqué de la Maison Blanche précisait que l’analyse en laboratoire avait confirmé l’utilisation de sarin, mais aussi que cette utilisation confirmée de l’agent neurotoxique « ne nous dit pas comment ni où les individus ont été exposés ni qui est responsable de sa diffusion ». La Maison Blanche a en outre déclaré : « Nous n’avons pas de rapports corroborés et fiables qui indiquent que l’opposition en Syrie a acquis ou utilisé des armes chimiques ». Cette déclaration contredit les preuves fournies à l’époque par les services de renseignement des États-Unis.

Dès la fin du mois de mai, m’a dit le consultant du renseignement, la CIA avait informé l’administration Obama sur al-Nosra et son emploi de sarin, et avait envoyé des rapports alarmants qu’un autre groupe fondamentaliste sunnite actif en Syrie, al-Qaïda en Irak (AQI), avait également maîtrisé la fabrication de sarin. À l’époque, al-Nosra opérait dans les zones proches de Damas, y compris à Ghouta Est. Un document des services de renseignement émis au milieu de l’été a abondamment traité la cas de Ziyaad Tariq Ahmed, un expert en armes chimiques et ancien membre de l’armée irakienne, dont la présence était signalée en Syrie et qui opérait dans la région de Ghouta Est. Le consultant m’a dit que Tariq avait été identifié « comme un gars d’al-Nosra, connu pour avoir fabriqué du gaz moutarde en Irak et comme quelqu’un impliqué dans la fabrication et l’utilisation de sarin. » Il est considéré comme une cible majeure par l’armée américaine.


Le 20 Juin, un câble top secret de quatre pages récapitulant les capacités d’al-Nosra en armes chimiques fut transmis à David R. Shedd, vice-directeur de la Defense Intelligence Agency [Renseignement de l’Armée - NddT]. « Shedd a été informé de manière précise et complète », a dit le consultant. « Ce n’était pas un tas de « nous pensons que… ». » Il m’a dit que le câble ne précisait pas si c’était les rebelles ou l’armée syrienne qui avaient lancé les attaques en Mars et Avril, mais il confirmait les rapports antérieurs selon lesquels al-Nosra avait la possibilité d’acquérir et d’utiliser le sarin. Un échantillon du sarin utilisé avait également été récupéré – à l’aide d’un agent israélien – mais, selon le consultant, on ne trouve aucune mention de cet échantillon dans les échanges de câbles.

Indépendamment de ces évaluations, les chefs d’état-major, en prévision d’un envoi de troupes américaines en Syrie pour s’emparer des stocks d’agents chimiques du gouvernement, ont demandé une analyse générale des menaces potentielles. « L’Ordre d’Opération fournit la base de l’exécution d’une mission militaire, lorsqu’elle est ordonnée » a expliqué l’ancien responsable du renseignement. « Cela inclut l’éventuelle nécessité d’envoyer des soldats américains sur un site chimique syrien pour empêcher les rebelles de s’en saisir. Si les rebelles djihadistes devaient prendre le contrôle d’un site, l’hypothèse est qu’Assad ne nous attaquerait pas parce que nous serions en train de protéger les produits chimiques des rebelles. Tous les Ordres d’Opération contiennent une estimation des menaces potentielles. Nous avions des analystes techniques de la CIA, de la Defense Intelligence Agency, de spécialistes en armements, et des gens des services d’alerte qui travaillaient sur le problème … Ils ont conclu que les forces rebelles étaient capables d’attaquer les forces américaines avec du sarin parce qu’ils étaient capables d’en produire. Cette conclusion s’appuyait sur des indications et des renseignements humains, ainsi que sur des intentions exprimées et la capacité technique des rebelles. »

Il est prouvé que pendant l’été des membres des chefs d’état-major ont été troublés par la perspective d’une invasion terrestre de la Syrie ainsi que par le désir professé par Obama de fournir un appui non létal aux factions rebelles. En Juillet, le général Martin Dempsey, président du Conseil des Chefs d’état-major, a fourni une évaluation pessimiste en déclarant, au cours d’une audition publique devant la Commission des Armées du Sénat, que « des milliers d’hommes des forces spéciales et d’autres forces terrestres » seraient nécessaires pour s’emparer de l’arsenal très dispersé d’armes chimiques en Syrie, ainsi que « des centaines d’avions, de navires, de sous-marins et autres matériels de logistique ». Les estimations du Pentagone étaient de soixante-dix mille hommes, en partie parce que les forces américaines auraient également à protéger la flotte de fusées syriennes : l’accès à de grandes quantités de produits chimiques pour créer du sarin n’avait pas grand intérêt pour les rebelles sans les moyens requis pour l’expédier. Dans une lettre au sénateur Carl Levin, Dempsey a mis en garde que la décision de saisir l’arsenal syrien pourrait avoir des conséquences inattendues

: « Nous avons appris de ces dix dernières années, cependant, qu’il ne suffit pas de simplement modifier l’équilibre des forces militaires si on ne prête pas soigneusement attention à préserver le fonctionnement de l’état… Si les institutions du régime devaient s’effondrer en l’absence d’une opposition viable, nous pourrions par inadvertance donner le pouvoir aux extrémistes ou libérer les armes chimiques que nous cherchons justement à contrôler ».

La CIA a refusé de commenter cet article. Le porte-parole de la DIA et le Bureau du directeur du renseignement national (Office of the Director of National Intelligence - ODNI) ont dit qu’ils n’étaient pas au courant du rapport de Shedd et, lorsqu’ils ont reçu les références précises du câble, ont dit qu’ils ne le trouvaient pas. Shawn Turner, directeur des affaires publiques de l’ODNI, a déclaré qu’aucune agence de renseignement américaine, y compris la DIA , « n’affirme que le Front al-Nosra a réussi à développer une capacité à fabriquer du sarin ».

Les responsables des affaires publiques de l’administration sont moins préoccupés par le potentiel militaire d’al-Nosra que Shedd dans ses déclarations publiques. À la fin de juillet, il a donné un compte-rendu alarmant sur la puissance d’al-Nosra au Forum annuel sur la sécurité à Aspen, dans le Colorado.

« On compte pas moins de 1200 groupes disparates au sein de l’opposition » a dit Shedd, selon un enregistrement de sa présentation. « Et parmi cette opposition, le Front al-Nosra est … le plus efficace et gagne en force. » Ceci, a-t-il dit, « est une grave préoccupation pour nous. Si rien n’est fait, je suis très inquiet que les éléments les plus radicaux » – il a également cité Al-Qaïda en Irak – « prennent le pouvoir ». La guerre civile, a-t-il ajouté, « ne fera que s’aggraver au fil du temps … la violence incommensurable est encore à venir. »
Shedd n’a fait aucune mention d’armes chimiques dans son intervention, mais il n’en avait pas l’autorisation : les rapports reçus à son bureau étaient hautement confidentiels.

Une série de dépêches secrètes sur la Syrie pendant l’été ont signalé que des membres de l’ASL se plaignaient auprès des services de renseignement américains d’attaques répétées sur leurs forces par les combattants d’al-Nosra et al-Qaïda. Les rapports, selon le consultant du renseignement qui les avait lus, fournissaient la preuve que l’ASL est « plus préoccupée par les cinglés que par Assad ». L’ASL est composée en grande partie de transfuges de l’armée syrienne. L’administration Obama, déterminée à faire tomber le régime d’Assad et à poursuivre le soutien aux rebelles, a cherché dans ses déclarations publiques depuis l’attaque à minimiser l’influence des factions salafistes et wahhabites. Au début de Septembre, John Kerry a abasourdi un auditoire du Congrès en affirmant soudainement qu’al-Nosra et d’autres groupes islamistes étaient des acteurs minoritaires au sein de l’opposition syrienne. Plus tard, il a retiré ses propos.

Après le 21 Août, à la fois lors des séances d’information publiques et privées, l’administration a ignoré les informations disponibles sur l’accès potentiel d’al-Nosra au sarin et a continué à prétendre que le gouvernement Assad était le seul à détenir des armes chimiques. Tel est le message véhiculé dans les différents briefings secrets que les membres du Congrès ont eus dans les jours qui ont suivi l’attaque, lorsque Obama cherchait du soutien pour son offensive par missile contre des installations militaires syriennes. Un législateur avec plus de 20 ans d’expérience dans les affaires militaires m’a dit qu’il est reparti d’une de ces séances avec la conviction que « seul le gouvernement Assad possédait du sarin et pas les rebelles. » De même, après la publication du rapport de l’ONU le 16 Septembre qui confirmait que du sarin avait été utilisé le 21 Août, Samantha Power, l’ambassadrice américaine à l’ONU, a déclaré lors d’une conférence de presse : « Il est très important de noter que seul le régime [ Assad ]possède du sarin, et nous n’avons aucune preuve que l’opposition en possède ».

On ne sait pas si le rapport hautement confidentiel sur al-Nosra a été mis à la disposition de Power, mais son commentaire était à l’image de l’attitude qui prévalait au sein de l’administration . « L’hypothèse première était que Assad avait fait le coup, » m’a dit l’ancien responsable du renseignement .

« Le nouveau directeur de la CIA [ John ] Brennan, a sauté à cette conclusion… s’est pointé à la Maison Blanche et a dit : « Regardez ce que j’ai » C’était verbal, ils ont juste brandi la chemise tachée de sang. Il y avait beaucoup de pression politique pour convaincre Obama d’aider les rebelles, et il y avait un vœu pieu que ce [lien entre Assad et l’attaque au gaz sarin ] forcerait la main d’Obama : « Voici le télégramme de Zimmermann de la rébellion syrienne et à présent Obama peut réagir ».
Un vœu pieu partagé par les partisans de Samantha Power au sein de l’administration. Pas de chance, certains membres des chefs d’état-major ont été alertés qu’il allait attaquer et ont fait savoir que ce n’était peut-être pas une si bonne idée que ça. »


L’idée d’une attaque américaine par missiles sur la Syrie n’a jamais convaincu l’opinion publique et Obama s’est rapidement tourné vers l’ONU et la proposition russe de démanteler l’industrie de guerre chimique syrienne. Toute possibilité d’une action militaire fut définitivement écartée le 26 Septembre lorsque l’administration s’est joint à la Russie pour approuver un projet de résolution de l’ONU demandant au gouvernement Assad de se débarrasser de son arsenal chimique. La marche arrière de M. Obama fut un soulagement pour de nombreux hauts responsables militaires. (Un conseiller de haut niveau pour les opérations spéciales m’a dit que l’attaque par missile, mal conçue, sur les aérodromes militaires syriens et les sites de missiles, comme initialement prévue par la Maison Blanche, aurait été « l’équivalent d’un soutien aérien rapproché pour al-Nosra. »)

La distorsion par l’administration des faits entourant l’attaque au sarin soulève une question incontournable : savons-nous tout sur l’empressement qu’Obama a eu pour ne pas mettre sa menace de « ligne rouge » à exécution et bombarder la Syrie ? Il prétendait avoir un dossier en béton, puis tout à coup a décidé de porter la question devant le Congrès, pour ensuite accepter l’offre de M. Assad de renoncer à ses armes chimiques. Il semble possible qu’à un moment donné il a été directement confronté à des informations contradictoires : des éléments suffisamment solides pour le persuader d’annuler son plan d’attaque, quitte à subir les critiques que le Républicains n’allaient pas manquer de lui faire.

La résolution de l’ONU, adoptée le 27 Septembre par le Conseil de sécurité, a indirectement avancé l’idée que les forces rebelles comme al- Nousra devaient également désarmer :

« aucune partie en Syrie ne devra utiliser, développer, produire, acquérir, stocker, conserver ou transférer des armes [ chimiques ]. » La résolution demande également que le Conseil de sécurité soit immédiatement informé si un groupe non-étatique « acquiert des armes chimiques ».
Aucun groupe n’est nommément cité. Tandis que le régime syrien poursuit le démantèlement de son arsenal chimique, l’ironie est qu’après la destruction du stock d’agents chimiques d’Assad, al-Nosra et ses alliés islamistes pourraient se retrouver comme la seule faction à l’intérieur de la Syrie capable de fabriquer du sarin, une arme stratégique différente de toute autre dans la zone de guerre. Il reste peut-être encore des choses à négocier.





Seymour M. Hersh




http://www.mondialisation.ca/syrie-le-sarin-de-qui/5361426







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Message  09991 Mar 17 Déc - 21:30

Syrie: vifs échanges au Conseil de sécurité entre occidentaux et russes après le rapport Sellstrom



humanitaire - Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie - Page 3 13703410



La Russie et les Occidentaux se sont vivement opposés une nouvelle fois lundi au Conseil de sécurité de l’ONU sur le camp responsable de l’utilisation d’armes chimiques en Syrie, après la publication du rapport final de la mission d’enquête onusienne.

Moscou a une nouvelle fois crié à la provocation d’opposants syriens tandis que Washington maintenait que toutes les attaques chimiques avaient été le fait des forces gouvernementales syriennes.




Les débats à ce sujet au Conseil ont été “acrimonieux et non concluants”, a indiqué l’ambassadeur français Gérard Araud, qui préside le Conseil en décembre.

Le rapport final de l’équipe conduite par le Pr Aake Sellstrom, remis jeudi dernier, conclut que des armes chimiques ont été utilisées, de manière probable ou certaine, à cinq reprises dans le conflit syrien. Mais il ne désigne pas les coupables car il n’entrait pas dans le mandat des inspecteurs de le faire.

A l’issue du débat, l’ambassadeur russe Vitali Tchourkine a affirmé que l’attaque chimique commise près de Damas le 21 août pouvait fort bien avoir été perpétrée par l’opposition pour provoquer une frappe américaine en Syrie.


“Une provocation a été orchestrée sur une grande échelle le 21 août”, a-t-il déclaré en accusant Washington d’avoir cherché à “manipuler l’opinion publique”.

De même, selon lui, le fait que le rapport mentionne des soldats syriens parmi les victimes d’une probable attaque chimique à Khan Al-Assal près d’Alep (nord) tend à “prouver que ce n’est pas le gouvernement syrien qui a utilisé ces armes”.

Dans un long argumentaire devant les journalistes, M. Tchourkine a évoqué le précédent des armes de destruction massive utilisées comme prétexte pour l’invasion de l’Irak et a mentionné à plusieurs reprises un article du journaliste américain Seymour Hersh. Celui-ci a affirmé que Washington savait que certains opposants syriens détenaient du gaz sarin, mais avait occulté cette information.

Selon des diplomates, l’ambassadrice américaine Samatha Power a vivement réfuté devant le Conseil les arguments de son collègue russe, répétant que Washington avait “conclu que l’opposition n’avait pas utilisé d’armes chimiques”. Elle a aussi attribué l’incident de Khan al-Assal à une possible fausse manoeuvre de l’armée syrienne qui aurait envoyé des munitions chimiques sur ses propres troupes. (Agences
)





http://www.algerie1.com/international-2/syrie-vifs-echanges-au-conseil-de-securite-entre-occidentaux-et-russes-apres-le-rapport-sellstrom/




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Message  09991 Mer 19 Fév - 23:54

Attaque chimique en Syrie : le rapport qui dérange



Lancement d'un missile lors de manoeuvres de l'armée syrienne, le 9 juillet 2012. Photo d'illustration. ©️ Sana / AFP



humanitaire - Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie - Page 3 Syrie-10


Une étude du prestigieux MIT affirme que le massacre chimique d'août 2013 a été perpétré depuis une zone rebelle, contredisant les affirmations occidentales.

L'incident est passé relativement inaperçu. Le 4 février dernier, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius est invité par l'école de commerce Essec à s'exprimer sur le dossier syrien. Lors de la séance de questions, un jeune homme se présentant comme journaliste indépendant pour l'Agence Info libre interroge le ministre sur un rapport du Massachusetts Institute of Technology (MIT) selon lequel, affirme le journaliste, "Bachar el-Assad ne serait pas à l'origine de l'attaque chimique de la Ghouta", survenue le 21 août dernier dans cette banlieue de Damas, faisant des centaines de morts, dont de nombreux civils . voir dossier complet plus haut





Pouvez-vous aujourd'hui devant cette assemblée reconnaître que vous vous êtes trompés sur cette situation et présenter vos excuses ?" demande alors le jeune homme. "Certainement pas", répond Laurent Fabius. L'auditoire s'esclaffe de rire. "Il y a eu une enquête des Nations unies qui ont diligenté beaucoup d'experts et qui ont établi de la façon la plus ferme qu'il y avait eu un massacre chimique (...) qui trouvait son origine dans les gens du régime", souligne le ministre des Affaires étrangères.


"Mensonges" de Fabius


Très vite, la vidéo de la scène se répand comme trainée de poudre sur la Toile, présentée comme la "question qui tue d'un journaliste courageux à Laurent Fabius", accusé de "mentir" sur l'attaque au gaz attribuée à Bachar el-Assad. Ces accusations ne sont pas tout à fait sans fondement. Car si le rapport final de l'ONU sur l'attaque, remis le 12 décembre dernier, confirme l'existence de "preuves flagrantes et convaincantes de l'utilisation d'armes chimiques contre des civils, dont des enfants", dans la région de la Ghouta, il n'accuse nullement le régime syrien, encore moins les rebelles, les inspecteurs onusiens n'étant pas mandatés pour le faire.




Bachar el-Assad est en revanche incriminé par deux synthèses des services de renseignements américains et français, publiées respectivement le 30 août et le 3 septembre 2013, pour ainsi justifier publiquement des frappes occidentales à venir. "La simultanéité de l'attaque, dans des endroits différents, réclame un savoir-faire tactique indéniable que seul le régime syrien possède", assure encore aujourd'hui Olivier Lepick, spécialiste des armes chimiques à la Fondation pour la recherche stratégique.


humanitaire - Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie - Page 3 1531671
Olivier Lepick



Publiée le  4 févr. 2014  
Par agenceinfolibre

Question posée par l'Agence Info Libre (posée par Jonathan, filmée par Ugo) lors des mardis de l'ESSEC le 4 février 2014. Durant la conférence, des tweets étaient relayés en direct par un projecteur...

Contrairement à ce qu'affirme Laurent Fabius, l'enquête de l'ONU n'a jamais cherché à déterminer qui était à l'origine des tirs d'armes chimiques, mais seulement si des armes chimiques avaient été utilisées...

Un grand merci à la personne qui nous a laissé le micro pour poser la question lorsqu'elle a su que nous étions de l'Agence Info Libre !! Et à tous ceux qui nous ont félicité après Smile




Preuves sur Internet


Cette menace crédible d'une intervention militaire en Syrie avait finalement poussé le régime syrien à démanteler son arsenal chimique, à la faveur d'un rocambolesque accord américano-russe, dont la France a été écartée.
Or, les conclusions des services de renseignement américain et français sont aujourd'hui remises en cause par le rapport du MIT. Celui-là même sur lequel s'appuie le journaliste indépendant cité plus haut.

Rédigé par Richard Lloyd, ancien inspecteur de l'ONU spécialiste des missiles, et Theodore Postol, professeur au MIT, le document de 23 pages affirme que les attaques chimiques ont tout simplement été lancées depuis une zone tenue par les rebelles syriens. Pour étayer leurs propos, les deux experts américains ont étudié des "centaines" de photos et des vidéos d'ogive, de restes de roquettes, d'impacts sur le sol, et de barils contenant le gaz sarin, publiées sur Internet



Approximations américaines


humanitaire - Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie - Page 3 Photo_team_stejic
Docteur George Stejic


"Ces sources proviennent d'Internet, mais nous nous sommes ensuite livrés à une analyse physique interne qui nous a permis d'établir le volume de gaz sarin utilisé, la portée des missiles, leur direction ainsi que l'endroit d'où ils ont été tirés", explique le Docteur George Stejic, directeur des laboratoires Tesla, qui emploient Richard Lloyd. Première conclusion, "contrairement aux dires du rapport américain, les impacts ont été confinés à une zone bien plus réduite du nord de la Ghouta", affirme le chercheur.

Seconde conclusion, sûrement la plus importante, les roquettes tirées avaient toutes les caractéristiques de missiles de type Grad, de courte portée, sur lesquels étaient fixés les barils de gaz. "Après l'étude du poids des barils, de la géométrie des têtes et des caractéristiques des lanceurs, nous avons conclu à une portée de 2 kilomètres", souligne le chercheur.


humanitaire - Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie - Page 3 891
François Géré

directeur de l'Institut français d'analyse stratégique (Ifas), juge "crédible", d'autant plus qu'elle est évoquée par le rapport final de l'ONU sur l'attaque de la Ghouta.
http://www.strato-analyse.org/fr/



Une "bonne estimation" (ONU)



humanitaire - Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie - Page 3 891
François Géré

directeur de l'Institut français d'analyse stratégique (Ifas), juge "crédible", d'autant plus qu'elle est évoquée par le rapport final de l'ONU sur l'attaque de la Ghouta.
http://www.strato-analyse.org/fr/

"Le missile Grad est connu comme étant une arme bas de gamme, possédant une portée de 2 à 5 kilomètres avec des armes conventionnelles, et dont l'imprécision est assez importante, ce qui expliquerait les nombreuses pertes civiles de la Ghouta", affirme le chercheur. Les deux kilomètres de portée, avancés par le rapport du MIT, ont été jugés comme une "bonne estimation" par Ake Sellström, l'inspecteur en chef de l'ONU en Syrie, après la remise du rapport de l'ONU en décembre dernier.


Ce chiffre est capital. Car il remet totalement en question le rapport américain, sur lequel s'est basé le 30 août le secrétaire d'État John Kerry, qui affirme que les roquettes ont été tirées depuis le "coeur" du territoire contrôlé par le régime à Damas. "C'est tout simplement impossible, affirme le Docteur George Stejic, la position la plus proche du régime se trouvant à quelque 10 kilomètres des impacts."




"Difficile à vérifier" (expert)



Pour déterminer ces distances, les deux experts américains se sont basés sur les mêmes cartes de Damas fournies le 30 août par le renseignement américain pour accuser le régime.




"Nous pouvons aujourd'hui affirmer à 100 % que tout point à deux kilomètres des impacts se situe en territoire rebelle. Mais cela ne signifie pas obligatoirement que ce sont les rebelles qui ont tiré." En effet, comme le rappelle François Géré, il est probable que le régime ait avancé ses vecteurs de lancement au plus près des positions adverses, pour réduire le temps de passage au-dessus de ses propres troupes et ainsi diminuer les risques de bavure. Le spécialiste du chimique Olivier Lepick abonde dans le même sens, ajoutant que des roquettes peuvent tout à fait être déplacées en territoire rebelle grâce à des véhicules tout-terrains.




Toutefois, cet expert se montre assez circonspect sur les conclusions du rapport du MIT, bien qu'il salue la démarche de ses auteurs. "Ce rapport repose sur beaucoup d'hypothèses très difficiles à vérifier d'un point de vue technique, telles que la portée des missiles, la distance qu'ils ont parcourue et le calcul des charges de propulsion", pointe Olivier Lepick. "Tous ces paramètres ne permettent pas d'établir de conclusions catégoriques."



Chercheurs "expérimentés et crédibles"


"Notre institut et ses chercheurs ont toute l'expertise nécessaire pour analyser ces roquettes et les comparer aux mêmes modèles utilisés au cours des soixante dernières années", répond le Docteur George Stejic, qui rappelle que les laboratoires Tesla ont pour habitude de travailler pour le gouvernement américain et la Navy, et que Richard Lloyd a dernièrement travaillé sur le bouclier anti-missile israélien Iron Dome, ou sur les attentats de Boston


"Richard Lloyd et Theodore Postol sont des experts très sérieux et expérimentés, tout à fait crédibles", souligne François Géré. "Postol est connu pour être un libéral américain contestataire, qui a mis la science au service de sa lutte depuis l'époque Reagan." Sauf qu'à la différence des inspecteurs de l'ONU, les deux experts ne se sont pas rendus en Syrie, se basant ainsi sur des documents de seconde, si ce n'est de troisième main.


Silence de l'ONU



Clairement, nous aurions eu de bien meilleures données si nous avions pu nous rendre sur le terrain", admet volontiers le Docteur Stejic. "Mais je peux affirmer que, si nous avons malgré tout réussi à apporter des conclusions probantes, l'ONU a la capacité de révéler précisément la portée des roquettes, d'où elles venaient et qui en est l'auteur. Or, ceci ne figure pas dans le rapport. Pourquoi ? Contactées par nos soins, les Nations unies rappellent que "toutes les infos dont (elles) disposent figurent dans le rapport écrit par l'équipe d'Ake Sellstrom." En revanche, l'ONU ne souhaite pas commenter le rapport du MIT.

Une chose est sûre, contrairement aux dires du journaliste qui a interpellé Laurent Fabius à l'Essec, le rapport du MIT ne disculpe pas Bachar el-Assad. Mais il contredit formellement les rapports des renseignements américains et français, qui accusent le président syrien du massacre chimique du 21 août 2013. "Ces renseignements frauduleux auraient pu mener à une action militaire américaine injustifiée basée sur de fausses informations", souligne ainsi le document.



"Ce ne sont pas de faux renseignements", réplique François Géré. "Les conclusions des services ne sont pas formelles à 100 %, quant à celles de l'ONU, elles sont beaucoup plus prudentes. Tout le reste est de la politique", poursuit le chercheur, qui rappelle qu'il existe, étant donné le savoir-faire requis pour lancer des armes chimiques, "98 % de chances pour que le régime syrien soit l'auteur de l'attaque, bien qu'il ne faille pas négliger les 2 % restants". Il n'empêche, après le scandale sur les fausses armes de destructions massives en Irak, ce rapport pourrait à nouveau plonger dans l'embarras l'administration américaine, et faire le jeu des partisans de Bachar el-Assad.


Le Rapport M.I.T




http://www.lepoint.fr/monde/attaque-chimique-en-syrie-le-rapport-qui-derange-19-02-2014-1793755_24.php#xtor=CS1-32






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Message  09991 Mar 27 Mai - 20:56

Un juge avoue que la France infiltre les jihadistes en Syrie !





Ajoutée le 25 mai 2014
Petit passage lors d'une émission sur Arte, ou l'un des magistrats anti-terroriste, laisse entendre que la France serait sur la même longueur d'ondes que certains combattants syriens.



Un juge avoue que la France infiltre les jihadistes en Syrie.


Depuis la guerre en Syrie la question des combattants se rendant sur place pour lutter contre le régime infâme de Bachar est devenue obsessionnelle. Tellement obsessionnelle qu’on a vu le statut de ces missionnaires passé de l’insurgé héroïque au terroriste dangereux. Au delà du jugement de valeur de chacun c’est bien l’ordre juridique positif qui statuera de leur position … ici bas. C’était là le sujet de débat du juge Marsaud et avouons que ces déclarations ont de quoi surprendre.

Le juge Marsaud dans cette émission fait tout pour nous démontrer sa volonté tenace d’affronter par la loi la recrudescence des départs pour le Cham. Mais dans une espèce d’aveu spontané, il avoue au cours de la conversation que les groupes islamistes locaux traitent directement avec la France. Pourtant ces groupes sont désignés par les lois internationales comme terroristes. Par ailleurs, il nous explique tout bonnement que ces groupes sont en fait infiltrés par les services français …


Quand on comprend bien, on se retrouve en fait face à une question lancinante :

Les tribunaux français condamneraient-ils des jeunes français revenus de Syrie alors même que les services français aident ces groupes sur place et plus encore sont, peut-être, plus ou moins à l’origine de l’enrôlement de ces jeunes dans des filières jihadistes ?

On se retrouve donc face à ce qu’on appelle en droit une association de malfaiteurs à visée terroriste qui impliquerait de facto ceux chargés de les arrêter … Un drôle d’imbroglio juridique qui semble harasser notre pauvre juge.




Le spectre d’un nouveau 11 septembre


Si on se voulait un peu plus taquin on pourrait se poser une deuxième question de droit : Pourquoi dans un État de droit le crime des uns n’est pas le crime des autres ? En effet, quand un sociologue comme Gilles Kepel affirme dans une émission télévisée qu’il s’est rendu auprès des insurgés syriens au début de la révolte et qu’il n’est pas inquiété ensuite, on serait en droit de demander s’il existe une Justice d’exception selon les origines et les religions en France …

Chose que nous nous demandons évidemment pas car nous sommes des gens raisonnables qui savons très bien que le scandale du 2 poids 2 mesures n’a pas commencé avec le Kepel mais avec Tsahal qui enrôle elle, en plein Paris, pour une vraie armée terroriste qui opère en territoires occupés. Ce qui ne semble pas choquer le fameux sociologue du reste. L’ethnocentrisme n’est en fait qu’un racisme non avoué et nos sociologues français en sont les premières victimes.

En attendant, toute une série de jeunes ont pu se rendre le plus facilement du monde via un pays qui s’appelle la Turquie, membre de l’OTAN tout de même, rejoindre un groupe répondant au sigle d’ISIS.

Et quand on connait le rôle du groupe État Islamique (Dawla alias ISIS), nouveau GIA des services occidentaux, composé majoritairement d’étrangers européens dans le combat contre les véritables insurgés sunnites et donc pour la victoire de Bachar, on a de quoi s’interroger sur le rôle de chacun et le jeu trouble des autres …

En effet, ce groupe revendique désormais clairement son combat contre tous les combattants sunnites et affirme dans le même temps que la lutte contre Bachar est secondaire … Une aubaine pour toute personne souhaitant voir l’aile islamique de l’insurrection affaiblie car la folie meurtrière de ce groupe épargne, grâce à des fatwa rocambolesques, l’ASL laïque et les troupes chiites et alaouites. Quoi de mieux pour faire de la Syrie un nouvel Irak aux mains des occidentaux et des irano-chiites ?

Rien ne garantit d’ailleurs que la mission de déstabilisation qu’ont alloué certains services occidentaux à ces jeunes recrues issues de la décadence française et belge s’arrête en Syrie …


Une autre question s’impose alors :

Et si ces jeunes trompés recrutés par ces services occidentaux passaient ensuite selon un scénario bien connu à l’action en Europe, serait on en droit de penser que tout était manigancé par certains depuis le début et de s’interroger sur la responsabilité des services dans une catastrophe maitrisée servant de caution à une répression contre des milieux militants musulmans devenus trop gênants ?

Même si nos questions ne trouveront surement pas de réponses, on peut tout de même penser que le pire reste donc à venir.




http://www.islametinfo.fr/2014/05/26/un-juge-avoue-que-la-france-infiltre-les-jihadistes-en-syrie/



09991: Avec ce sujet j'aimerai attirer l'attention seulement sur le fait que ces jeunes qui partent pour la Syrie sont manipulé pour devenir des boucliers humains que je dénonces vivement.





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Message  09991 Lun 2 Fév - 20:44

GAZ SARIN EN SYRIE, LES REPORTERS DU MONDE « ONT SERVI DE MULES » À LA DGSE


humanitaire - Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie - Page 3 34171110



Juin 2013, Paris affirme détenir la preuve que les forces de Bachar Al-Assad ont utilisé du gaz sarin contre les civils syriens. Deux envoyés spéciaux du « Monde » déclarent avoir rapporté des échantillons recueillis sur le terrain. Dans leur livre "Les Chemins de Damas", les journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot avancent la thèse d'une manipulation des services français.

humanitaire - Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie - Page 3 29473_10
les journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot


Nous sommes au tout début du mois de juin 2013. Un journaliste du quotidien "Le Monde", Jean-Philippe Rémy et un photographe, Laurent Van der Stockt, font la Une de tous les médias français. Ils seraient sur le point de regagner la France depuis la Syrie avec dans leurs bagages la preuve que les forces de Bachar Al-Assad ont gazé des civils.

L’épisode reste, juqu'à aujourd'hui, gravé dans les mémoires tant il a failli précipiter une guerre occidentale en Syrie. Paris et Londres, encore plus va-t-en guerre que Washington, se lancent alors dans une rhétorique guerrière et plaident pour une intervention militaire. Finalement l’emballement médiatique s’arrêtera là. Refroidis par leurs opinions publiques et le rechignement de la Maison Blanche, les occidentaux renoncent à leurs projet.



Affaire classée



L’affaire est alors enterrée. Pourtant, à la lecture du dernier ouvrage des journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot, on s’étonne du peu de bruit de leurs révélations. Dans leur excellent livre « Les Chemins de Damas » (Robert Laffont), ils livrent une tout autre version que celle de Jean-Philippe Rémy (Voir ICI son récit).

Ce dernier avait en effet affirmé avoir proposé de son propre chef de transporter les échantillons. Mais selon Chesnot et Malbrunot qui citent une source au ministère français des Affaires étrangères, « c’est un médecin syrien proche des services français qui a dit aux deux journalistes : « Prenez ces échantillons et remettez-les à l’ambassade de France à Amman". La DGSE a également aidé les journalistes du Monde à sortir de Syrie, et quand ils sont arrivés de l’autre côté de la frontière en Jordanie, ils ont brandi les échantillons.

La vraie histoire, selon Chesnot et Malbrunot, serait donc la suivante: il s’agissait d'un matériel dont on ignore la véritable origine, matériel qui appartient aux services, alors que ces derniers ont chargé les journalistes d'en assurer le transport, donc utilisés comme des "mules."





http://mondafrique.com/lire/decryptages/2015/01/29/gaz-sarin-en-syrie-les-reporters-du-journal-le-monde-ont-servi-de-mules






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humanitaire - Attention: Possible attaque sous fausse bannière (OTAN-FSA) en Syrie - Page 3 Empty Attaque au Gaz Sarin .

Message  Guide Stone Dim 26 Juin - 19:15

Attaque au Gaz Sarin .
Syrie aout 2013.
Assad « pas coupable »...
Mais il y a une suite ...


L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OPCW), instance internationale qui regroupe la quasi totalité des Etats du monde, vient de terminer son rapport officiel sur le massacre de Ghouta. Il est le fruit de deux ans de travail.
Les experts de l’OPCW ont analysé la nature du gaz utilisé et leur conclusion est formelle:
la composition de ce gaz est différente de celle que l’on trouve les stocks de l’armée syrienne.
Bachar El Assad est innocent du crime qui lui a été imputé.

Petit rappel :

En juin 2013, le Gouvernement Français notre gouvernement, emboîtant le pas à Washington et Londres, lance soudain une mise en garde à Bachar El Assad :si le « dictateur syrien » s’avise à réprimer le soulèvement populaire par l’emploi d’armes chimiques, une « ligne rouge » sera franchie. En représailles, les « Rafales » français bombarderont les bases et dépôts de son armée, ce qui conduira à son effondrement rapide.

Deux mois plus tard, le 21 août 2013, les médias annoncent que Ghouta, un faubourg de Damas tenu par les insurgés, vient d’être attaqué au gaz sarin.
Selon les sources d’information, il y aurait de 280 à 1720 victimes, presque toutes civiles....

Dans un appel retentissant, la directrice du journal « Le Monde » réclame une riposte armée. François Hollande fait aussitôt connaître sa détermination : il convoque nos chefs militaires à l’Elysée, approuve le plan de bombardements qu’ils ont établi et ordonne aux pilotes de Rafales de se tenir prêts à voler vers la Syrie en coordination avec les avions de nos alliés.
Mais l’expédition ne parvient pas à décoller :
• Les députés britanniques, qui n’ont pas oublié que Tony Blair leur avait menti dix ans plus tôt pour leur arracher l’autorisation d’envahir l’Irak, flairent la manipulation et refusent la participation anglaise.
• Barack Obama tergiverse.
• Le pape François, qui en sait plus long qu’il ne peut le dire, s’oppose à l’attaque occidentale avec vigueur.
• Finalement les Américains renoncent .

Hollande et Fabius se retrouvent seuls. Ne pouvant plus infliger à Bachar El Assad le châtiment promis, ils multiplient contre lui les condamnations morales et les sanctions politiques.



Si le Gaz est pas syrien,il vient d’où ?

Le rapport précise encore : le gaz employé fait partie du stock d’armes chimiques que le colonel Kadhafi avait jadis fabriquées et entreposées dans le désert libyen.
Une importante partie de son stock a été, après sa mort, vendue à des « groupes anti-Assad », Transportée en bateau vers des ports turcs puis acheminée par la route jusqu’aux fiefs rebelles de Syrie. La composition du sarin libyen est la même que celle du sarin jeté sur Ghouta.

Bon ... et maintenant ?

Voici nos dirigeants pris à contre pied ;non seulement ils se sont trompés sur l’identité du coupable mais ils sont maintenant dans une position moralement intenable ; si vraiment l’utilisation d’armes chimiques contre des civils est un crime contre l’humanité et si vraiment celui qui s’en rend responsable franchit la ligne rouge de la punition, qu’attend notre gouvernement pour châtier les rebelles syriens ?

N’ont-ils pas aggravé leur responsabilité en empoisonnant une population qui était sous leur autorité dans le but cynique de nous entraîner à nous battre à leur profit ?

Mais notre gouvernement semble n’être au courant de rien. Hollande et Fabius continuent de reconnaître les chefs des insurgés comme seuls représentants légitimes du peuple syrien ; ils les reçoivent chaleureusement à Paris et leur prodiguent un soutien sans faille.

Quant à l’opinion publique de notre pays, elle reste dans l’ignorance de ce qui s’est réellement passé à Ghouta en août 2013. Les éditorialistes qui appelaient à la guerre contre Assad, se gardent bien de publier la moindre information sur les conclusions de l’enquête internationale. Ainsi protégées, les accusations de nos dirigeants, devenues mensonge d’Etat, continuent de prospérer. Tant pis pour la démocratie.


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