Entre liberté et rentabilité, la bataille pour la Toile

Bonjour à tous,

Entre liberté et rentabilité, la bataille pour la Toile

« Aujourd’hui, il n’existe plus aucun obstacle pratique à la création
d’un index efficace de l’ensemble du savoir, des idées et des réalisations humaines. »
Ce dont l’auteur de science-fiction Herbert George Wells rêvait, en 1937, dans « World Brain »

En décembre 2004, le géant américain de l’internet annonce
la mise en place du projet Google Books. L’ambition est démesurée :
numériser plusieurs millions d’ouvrages, et les rendre accessibles à tous

De la grande bibliothèque d’Alexandrie à l’« Encyclopédie » de Diderot et d’Alembert

La volonté de compiler les savoirs humains a animé les érudits de tout temps. Enthousiasmées par le projet, les bibliothèques d’Harvard,
d’Oxford et d’autres universités prestigieuses mettent leurs collections à la disposition de Google. Dix millions d’ouvrages seront numérisés,
dont six encore sous droits d’auteur. La démarche s’appuie sur une disposition particulière du droit américain, le fair use,
permettant la copie d’oeuvres protégées, à condition d’en faire un « usage loyal », non commercial et dans l’intérêt du public.



Pour nombre d’écrivains, la démarche est inacceptable

Des procès sont intentés, des accords sont trouvés, puis contestés. Mais les problèmes soulevés par ces débats vont bien au-delà
de la question des droits d’auteur. En situation de monopole grâce aux accords passés avec les bibliothèques, Google aurait été
en position de fixer seul les coûts de la connaissance, mais aussi d’en contrôler, voire d’en restreindre l’accès. L’absence totale
de transparence quant à l’utilisation des données personnelles des utilisateurs du service est également pointée du doigt.



En 2009, la justice américaine dénoncera le monopole

Encore en procès à ce jour, l’entreprise continue de proposer des ouvrages libres de droits, ainsi que des extraits d’ oeuvres protégées,
avec l’accord des éditeurs. Si le documentaire s’égare parfois dans des projections hasardeuses à vingt ou trente ans, il n’en est pas
moins passionnant lorsqu’il touche aux questions du pouvoir toujours plus grand confié aveuglément à ces géants d’internet.



Le livre selon Google

Dès 2002, Google entreprend de scanner tous les ouvrages de la littérature mondiale. L'entreprise californienne signe des contrats
avec de grandes bibliothèques universitaires. Dix millions de volumes sont numérisés dans la gigantesque mémoire de Google.
Sauf qu'environ six millions de ces livres sont protégés par le droit d'auteur... Récit d'une bataille juridique.



Sources de l'article
Le livre selon Google
http://teleobs.nouvelobs.com/rubriques/la-selection-teleobs/articles/41515-le-livre-selon-google
Entre liberté et rentabilité, la bataille pour la Toile
http://videos.arte.tv/en/videos/le-livre-selon-google--7419572.html

Bien Amicalement.