Dossier sur le projet Svalbard, le CGIAR , Bill Gates et banque mondiale des semences
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Dossier sur le projet Svalbard, le CGIAR , Bill Gates et banque mondiale des semences
Dossier sur le projet Svalbard, le CGIAR , Bill Gates et banque mondiale des semences
Sur cette île perdue, Bill Gates investit des dizaines de millions avec, entre autres, la Fondation Rockefeller, Monsanto Corporation, la Fondation Syngenta et le gouvernement de Norvège, dans ce qui est appelé « doomsday seed bank » [arche de Noé végétale traduit au mieux cette expression qui combine chambre forte, semences et fin des temps ou apocalypse, NDT]. Officiellement, le projet est appelé chambre forte à semences mondiales de Svalbard, sur l'île norvégienne de Spitsbergen, qui fait partie de l'archipel de Svalbard.
La chambre forte pour semences est en cours de construction à l'intérieur d'une montagne sur l'île de Spitsbergen, près du petit village de Longyearbyen. Selon leur communiqué de presse, c'est presque « prêt pour le business ». La chambre forte aura des portes doubles à l'épreuve des explosions, avec des détecteurs de mouvement, deux sas et des murs en béton armé d'un mètre d'épaisseur. Elle contiendra jusqu'à trois millions de variétés différentes de semences du monde entier, « de sorte que la diversité végétale puisse être préservée pour l'avenir », selon le gouvernement norvégien. Les semences seront spécialement enveloppées pour les préserver de l'humidité. Il n'y aura pas de personnel à temps plein, mais l'inaccessibilité relative de la chambre forte facilitera la surveillance de toute activité humaine éventuelle.
Avons-nous raté quelque chose ? Leur communiqué de presse déclarait, « de sorte que la diversité des plantes puisse être préservée pour l'avenir ». Quel avenir, prévu par les sponsors de l'arche de Noé végétale, menacerait la disponibilité actuelle des semences, leur quasi totalité étant déjà bien à l'abri dans des chambres fortes aux quatre coins du monde ?
Chaque fois que Bill Gates, la Fondation Rockefeller, Monsanto et Syngenta se rencontrent sur un projet commun, cela vaut la peine de creuser un peu plus profondément sous les roches de Spitsbergen, car on y trouve des choses fascinantes.
Le premier point remarquable est l’identité des parrains de l'arche de Noé végétale. Ceux qui s'unissent aux Norvégiens sont, comme nous l’avons dit, la Fondation Bill & Melinda Gates ; le géant étasunien de l' agroalimentaire DuPont/Pioneer Hi-Bred, l'un des plus grands propriétaires de brevets d'OGM (organismes génétiquement modifiés), de semences de plantes et autres produits de l'agrochimie ; Syngenta, à travers sa fondation, la principale compagnie suisse de semences OGM et de produits de l'agrochimie ; la Fondation Rockefeller, le groupe privé qui a créé la révolution génétique, avec plus de 100 millions de dollars de semences depuis les années 70 ; le CGIAR, le réseau mondial créé par le Fondation Rockefeller pour promouvoir son idéal de pureté génétique à travers la conversion de l'agriculture.
LE CGIAR ET « LE PROJET »
Comme je l'ai exposé en détail dans le livre Seeds of Destruction (1), en 1960, la Fondation Rockefeller, le Conseil sur le Développement de l'Agriculture de John D. Rockefeller III et la Fondation Ford, ont uni leurs forces pour créer l'Institut International de Recherche sur le Riz (IRRI) à Los Baños, aux Philippines. En 1971, l'IRRI de la Fondation Rockefeller, avec son Centre International d'Amélioration du Maïs et du Blé au Mexique et deux autres centres de recherche internationaux créés par les fondations Rockefeller et Ford, se sont associés à l'IITA pour l'agriculture tropicale, au Nigéria, pour former le Groupe Consultatif International sur la Recherche Agricole (CGIAR).
Le CGIAR a été formé lors d'une série de conférences privées organisées au centre de congrès de la Fondation Rockefeller, à Bellagio en Italie. Les principaux participants à Bellagio étaient George Harrar de la Fondation Rockefeller, Forrest Hill de la Fondation Ford, Robert McNamara de la Banque Mondiale, et Maurice Strong, l'organisateur environnemental international de la famille Rockefeller, qui, en tant que mandataire de la Fondation Rockefeller, avait organisé le Sommet de la Terre de l'ONU à Stockholm en 1972. Pendant de longues décennies, la Fondation avait détourné la science pour la mettre au service de l’eugénisme, une hideuse version des théories sur la pureté de la race, dans le cadre de ce qu’elle appelait simplement « Le Projet ».
Pour garantir un impact maximum, le CGIAR a impliqué l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et la Banque Mondiale. Ainsi, au début des années 70, grâce à l'influence soigneusement planifiée de ses ressources initiales, la Fondation Rockefeller était à même de façonner la politique agricole mondiale. Et elle ne s'en est pas privée.
Financé par de généreuses bourses d'étude des fondations Ford et Rockefeller, le CGIAR a veillé à ce que les principaux scientifiques de l'agriculture et les agronomes du tiers-monde soient amenés aux USA pour « maîtriser » les concepts de production de l'agroalimentaire modernes, afin qu'ils les ramènent dans leur patrie. Dans l'opération, ils ont créé un réseau d'influence extrêmement utile à la promotion de l'agroalimentaire étasunien dans ces pays, et plus particulièrement à la promotion de la « révolution génétique » des OGM dans les pays en développement. Et tout cela au nom de la science et de la rentabilité du marché agricole libre.
Le CGIAR, créé en 1972 par les fondations Rockefeller et Ford pour propager leur modèle de Révolution Verte agroalimentaire, contrôle la plupart des chambres fortes à semences privées, depuis les Philippines à la Syrie en passant par le Kenya. Toutes ces chambres fortes à semences actuelles contiennent plus de six millions et demi de variétés de semences, près de deux millions d'entre elles sont « distinctes ». L'arche de Noé de Svalbard aura la capacité d'abriter quatre millions et demi de graines différentes.
LES OGM COMME ARME DE GUERRE BIOLOGIQUE ?
Nous arrivons maintenant au cœur du problème, à savoir la dangerosité et l’utilisation potentiellement abusive du projet de Bill Gates et de la Fondation Rockefeller à Svalbard. Le développement de semences brevetées pour la plupart des grandes cultures vivrières, comme le riz, le maïs, le blé et pour les céréales fourragères comme le soja, pourrait-il être utilisé dans une horrible forme de guerre biologique ?
Le but explicite du lobby des eugénistes – financé depuis les années 20 par de riches familles élitistes, comme Rockefeller, Carnegie, Harriman et autres – était de mettre en pratique ce qu'ils appelaient l'« eugénisme négatif », l'extermination systématique des lignées indésirables. En 1939, Margaret Sanger, eugéniste alerte, fondatrice de Planification Internationale de la Maternité et intime de la famille Rockefeller, menait à Harlem une opération nommée « The Negro Project ». Comme elle le confiait à un ami dans une lettre, « nous voulons exterminer les populations noires ».
En 2001, Epicyte, une petite entreprise de biotechnologie de Californie, annonçait la mise au point d’un maïs génétiquement modifié contenant un spermicide capable de rendre stériles les hommes qui en mangeaient. Epicyte avait à cette époque un accord de coentreprise pour diffuser sa technologie avec DuPont et Syngenta, deux des sponsors de l'arche de Noé végétale à Svalbard. Depuis, Epicyte a été rachetée par une société de biotechnologie de Caroline du Nord. Il était étonnant d'apprendre qu'Epicyte avait développé son maïs OGM spermicide avec des fonds de recherche du ministère de l'Agriculture étasunien, ce même ministère qui, en dépit de l'opposition du monde entier, a continué à financer le développement de la technologie Terminator, actuellement détenue par Monsanto.
Dans les années 90, l'OMS lançait, pour des millions de femmes entre 15 et 45 ans du Nicaragua, du Mexique et des Philippines, une soi-disant campagne de vaccination contre le tétanos, une maladie que l’on peut contracter en marchant par exemple sur un clou rouillé. Les hommes et les garçons n'étaient pas vaccinés, bien qu’ils soient vraisemblablement tout aussi susceptibles que les femmes de marcher sur des clous rouillés.
À cause de cette curieuse anomalie, le Comité Pro Vida de México, une organisation laïque catholique romaine, devint méfiant et fit tester un échantillon du vaccin. Les tests révélèrent que le vaccin antitétanique en train d'être distribué par l'OMS aux femmes en âge de concevoir, contenait de la gonadotrophine chorionique ou hCG, une hormone naturelle qui, combinée à une anatoxine tétanique, provoquait l’activation d’anticorps qui rendaient la femme incapable de maintenir sa grossesse. Il a été dit qu'aucune femme ne fut vaccinée.
Plus tard, il apparut que la Fondation Rockefeller avec le Comité sur la Population de Rockefeller, la Banque Mondiale (qui abrite le CGIAR), et l'Institut National de la Santé des États-Unis, étaient impliqués dans un projet long de 20 ans, lancé en 1972, afin de mettre au point un agent abortif dissimulé dans un vaccin contre le tétanos pour l'OMS. Par ailleurs, le gouvernement de Norvège, l'hôte de l'arche de Noé végétale de Svalbard, a fait un don de 41 millions de dollars pour développer un vaccin antitétanique spécial, ayant la capacité de provoquer l'avortement.
Est-ce une coïncidence si ces mêmes organisations, de la Norvège jusqu'à la Fondation Rockefeller en passant par la Banque Mondiale, sont également engagées dans le projet de chambre forte pour semences à Svalbard ? Selon le professeur Francis Boyle, auteur de la loi sur l'antiterrorisme et les armes biologiques promulguée par le Congrès étasunien en 1989, le Pentagone est « désormais préparé à disputer et à gagner la guerre biologique » dans le cadre de deux directives de stratégie nationale de Bush adoptées en 2002, « sans que le public le sache ». Boyle ajoute que, de 2001 à 2004, le gouvernement fédéral étasunien a dépensé 14,5 milliards de dollars – une somme faramineuse – pour des travaux uniquement liés au bioterrorisme civil.
Richard Ebright, biologiste à l'Université Rutgers, estime que plus de 300 institutions scientifiques et quelques 12.000 personnes aux États-Unis ont aujourd'hui accès à des agents pathogènes convenant à la guerre biologique. L'Institut National de la Santé du gouvernement étasunien est doté de 497 subventions uniquement pour la recherche sur les maladies infectieuses à potentiel de guerre biologique. Bien entendu, la justification est la défense contre une éventuelle attaque terroriste, une excuse couramment employée aujourd'hui.
Le gouvernement étasunien dépense de nombreux dollars dans le génie génétique lié à la guerre biologique. Selon Jonathan King, professeur en biologie au MIT, « les programmes de bioterrorisme en pleine expansion représentent la naissance d'un important danger pour notre propre population ». King ajoute : « bien que ce genre de programme soit toujours qualifié de défensif, avec les armes biologiques les programmes défensifs et offensifs se recouvrent presque complètement ».
L'avenir nous dira, à Dieu ne plaise, si l'arche de Noé végétale de Bill Gates et de la Fondation Rockefeller au Svalbard fait partie d'une autre Solution Finale, celle entraînant l'extinction définitive de la Grande Planète Terre.
source
Privatisation de la Biodiversité
Révolution verte en Inde
Citation:
Que la terre s'ouvre et nous engloutisse! Mes quatre hectares sont stériles car ils sont gorgés d'eau. Il y a des mauvaises herbes partout," explique Ram Pal, un agriculteur indien de 60 ans du village de Kalawala, dans l'état du Punjab. "J'ai trois bouches à nourrir et 1100 dollars de dettes à rembourser (…) En Inde, la révolution verte a peut-être enrichi le Punjab, mais elle a ruiné la terre et les petits agriculteurs, et les a forcés à s'endetter et à migrer vers les villes
Révolution verte en afrique:
Citation:
Ici la logique est ahurissante. L'idée est de financer les sélectionneurs publics pour qu'ils développent de nouvelles variétés (car le secteur privé ne veut pas le faire), de financer des entreprises privées pour qu'elles les vendent aux agriculteurs, et de fournir des crédits aux agriculteurs pour qu'ils achètent ces semences (car sinon, ils ne pourraient pas les payer).
L'AGRA se consacre entièrement à créer une demande effective pour son propre produit, prescrivant un modèle de développement incapable de survivre par lui-même.
source
En Irak
Citation:
“Contrôlez le pétrole, et vous contrôler des nations entières ; contrôlez le système alimentaire, et vous contrôlez les populations. » Henry Kissinger
Biopiratage dans le jardin d’Eden
Citation:
Cette ordonnance, rédigée de façon très perverse, a institué de fait une obligation pour les fermiers irakiens d’acheter chaque année une licence et des semences transgéniques aux multinationales américaines - alors que la juridiction irakienne interdisait toute privatisation des ressources biologiques.
source
Très gros dossier et je vous conseille de lire les liens
En France, suffit de voir avec l'affaire l’association Kokopelli pour savoir comment ca se passe
Empoissonner et contaminer les sols, dépendance des agriculteurs aux semences des fournisseurs...
Instaurer un système pour controler l'agriculture et controler les populations
Sur cette île perdue, Bill Gates investit des dizaines de millions avec, entre autres, la Fondation Rockefeller, Monsanto Corporation, la Fondation Syngenta et le gouvernement de Norvège, dans ce qui est appelé « doomsday seed bank » [arche de Noé végétale traduit au mieux cette expression qui combine chambre forte, semences et fin des temps ou apocalypse, NDT]. Officiellement, le projet est appelé chambre forte à semences mondiales de Svalbard, sur l'île norvégienne de Spitsbergen, qui fait partie de l'archipel de Svalbard.
La chambre forte pour semences est en cours de construction à l'intérieur d'une montagne sur l'île de Spitsbergen, près du petit village de Longyearbyen. Selon leur communiqué de presse, c'est presque « prêt pour le business ». La chambre forte aura des portes doubles à l'épreuve des explosions, avec des détecteurs de mouvement, deux sas et des murs en béton armé d'un mètre d'épaisseur. Elle contiendra jusqu'à trois millions de variétés différentes de semences du monde entier, « de sorte que la diversité végétale puisse être préservée pour l'avenir », selon le gouvernement norvégien. Les semences seront spécialement enveloppées pour les préserver de l'humidité. Il n'y aura pas de personnel à temps plein, mais l'inaccessibilité relative de la chambre forte facilitera la surveillance de toute activité humaine éventuelle.
Avons-nous raté quelque chose ? Leur communiqué de presse déclarait, « de sorte que la diversité des plantes puisse être préservée pour l'avenir ». Quel avenir, prévu par les sponsors de l'arche de Noé végétale, menacerait la disponibilité actuelle des semences, leur quasi totalité étant déjà bien à l'abri dans des chambres fortes aux quatre coins du monde ?
Chaque fois que Bill Gates, la Fondation Rockefeller, Monsanto et Syngenta se rencontrent sur un projet commun, cela vaut la peine de creuser un peu plus profondément sous les roches de Spitsbergen, car on y trouve des choses fascinantes.
Le premier point remarquable est l’identité des parrains de l'arche de Noé végétale. Ceux qui s'unissent aux Norvégiens sont, comme nous l’avons dit, la Fondation Bill & Melinda Gates ; le géant étasunien de l' agroalimentaire DuPont/Pioneer Hi-Bred, l'un des plus grands propriétaires de brevets d'OGM (organismes génétiquement modifiés), de semences de plantes et autres produits de l'agrochimie ; Syngenta, à travers sa fondation, la principale compagnie suisse de semences OGM et de produits de l'agrochimie ; la Fondation Rockefeller, le groupe privé qui a créé la révolution génétique, avec plus de 100 millions de dollars de semences depuis les années 70 ; le CGIAR, le réseau mondial créé par le Fondation Rockefeller pour promouvoir son idéal de pureté génétique à travers la conversion de l'agriculture.
LE CGIAR ET « LE PROJET »
Comme je l'ai exposé en détail dans le livre Seeds of Destruction (1), en 1960, la Fondation Rockefeller, le Conseil sur le Développement de l'Agriculture de John D. Rockefeller III et la Fondation Ford, ont uni leurs forces pour créer l'Institut International de Recherche sur le Riz (IRRI) à Los Baños, aux Philippines. En 1971, l'IRRI de la Fondation Rockefeller, avec son Centre International d'Amélioration du Maïs et du Blé au Mexique et deux autres centres de recherche internationaux créés par les fondations Rockefeller et Ford, se sont associés à l'IITA pour l'agriculture tropicale, au Nigéria, pour former le Groupe Consultatif International sur la Recherche Agricole (CGIAR).
Le CGIAR a été formé lors d'une série de conférences privées organisées au centre de congrès de la Fondation Rockefeller, à Bellagio en Italie. Les principaux participants à Bellagio étaient George Harrar de la Fondation Rockefeller, Forrest Hill de la Fondation Ford, Robert McNamara de la Banque Mondiale, et Maurice Strong, l'organisateur environnemental international de la famille Rockefeller, qui, en tant que mandataire de la Fondation Rockefeller, avait organisé le Sommet de la Terre de l'ONU à Stockholm en 1972. Pendant de longues décennies, la Fondation avait détourné la science pour la mettre au service de l’eugénisme, une hideuse version des théories sur la pureté de la race, dans le cadre de ce qu’elle appelait simplement « Le Projet ».
Pour garantir un impact maximum, le CGIAR a impliqué l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et la Banque Mondiale. Ainsi, au début des années 70, grâce à l'influence soigneusement planifiée de ses ressources initiales, la Fondation Rockefeller était à même de façonner la politique agricole mondiale. Et elle ne s'en est pas privée.
Financé par de généreuses bourses d'étude des fondations Ford et Rockefeller, le CGIAR a veillé à ce que les principaux scientifiques de l'agriculture et les agronomes du tiers-monde soient amenés aux USA pour « maîtriser » les concepts de production de l'agroalimentaire modernes, afin qu'ils les ramènent dans leur patrie. Dans l'opération, ils ont créé un réseau d'influence extrêmement utile à la promotion de l'agroalimentaire étasunien dans ces pays, et plus particulièrement à la promotion de la « révolution génétique » des OGM dans les pays en développement. Et tout cela au nom de la science et de la rentabilité du marché agricole libre.
Le CGIAR, créé en 1972 par les fondations Rockefeller et Ford pour propager leur modèle de Révolution Verte agroalimentaire, contrôle la plupart des chambres fortes à semences privées, depuis les Philippines à la Syrie en passant par le Kenya. Toutes ces chambres fortes à semences actuelles contiennent plus de six millions et demi de variétés de semences, près de deux millions d'entre elles sont « distinctes ». L'arche de Noé de Svalbard aura la capacité d'abriter quatre millions et demi de graines différentes.
LES OGM COMME ARME DE GUERRE BIOLOGIQUE ?
Nous arrivons maintenant au cœur du problème, à savoir la dangerosité et l’utilisation potentiellement abusive du projet de Bill Gates et de la Fondation Rockefeller à Svalbard. Le développement de semences brevetées pour la plupart des grandes cultures vivrières, comme le riz, le maïs, le blé et pour les céréales fourragères comme le soja, pourrait-il être utilisé dans une horrible forme de guerre biologique ?
Le but explicite du lobby des eugénistes – financé depuis les années 20 par de riches familles élitistes, comme Rockefeller, Carnegie, Harriman et autres – était de mettre en pratique ce qu'ils appelaient l'« eugénisme négatif », l'extermination systématique des lignées indésirables. En 1939, Margaret Sanger, eugéniste alerte, fondatrice de Planification Internationale de la Maternité et intime de la famille Rockefeller, menait à Harlem une opération nommée « The Negro Project ». Comme elle le confiait à un ami dans une lettre, « nous voulons exterminer les populations noires ».
En 2001, Epicyte, une petite entreprise de biotechnologie de Californie, annonçait la mise au point d’un maïs génétiquement modifié contenant un spermicide capable de rendre stériles les hommes qui en mangeaient. Epicyte avait à cette époque un accord de coentreprise pour diffuser sa technologie avec DuPont et Syngenta, deux des sponsors de l'arche de Noé végétale à Svalbard. Depuis, Epicyte a été rachetée par une société de biotechnologie de Caroline du Nord. Il était étonnant d'apprendre qu'Epicyte avait développé son maïs OGM spermicide avec des fonds de recherche du ministère de l'Agriculture étasunien, ce même ministère qui, en dépit de l'opposition du monde entier, a continué à financer le développement de la technologie Terminator, actuellement détenue par Monsanto.
Dans les années 90, l'OMS lançait, pour des millions de femmes entre 15 et 45 ans du Nicaragua, du Mexique et des Philippines, une soi-disant campagne de vaccination contre le tétanos, une maladie que l’on peut contracter en marchant par exemple sur un clou rouillé. Les hommes et les garçons n'étaient pas vaccinés, bien qu’ils soient vraisemblablement tout aussi susceptibles que les femmes de marcher sur des clous rouillés.
À cause de cette curieuse anomalie, le Comité Pro Vida de México, une organisation laïque catholique romaine, devint méfiant et fit tester un échantillon du vaccin. Les tests révélèrent que le vaccin antitétanique en train d'être distribué par l'OMS aux femmes en âge de concevoir, contenait de la gonadotrophine chorionique ou hCG, une hormone naturelle qui, combinée à une anatoxine tétanique, provoquait l’activation d’anticorps qui rendaient la femme incapable de maintenir sa grossesse. Il a été dit qu'aucune femme ne fut vaccinée.
Plus tard, il apparut que la Fondation Rockefeller avec le Comité sur la Population de Rockefeller, la Banque Mondiale (qui abrite le CGIAR), et l'Institut National de la Santé des États-Unis, étaient impliqués dans un projet long de 20 ans, lancé en 1972, afin de mettre au point un agent abortif dissimulé dans un vaccin contre le tétanos pour l'OMS. Par ailleurs, le gouvernement de Norvège, l'hôte de l'arche de Noé végétale de Svalbard, a fait un don de 41 millions de dollars pour développer un vaccin antitétanique spécial, ayant la capacité de provoquer l'avortement.
Est-ce une coïncidence si ces mêmes organisations, de la Norvège jusqu'à la Fondation Rockefeller en passant par la Banque Mondiale, sont également engagées dans le projet de chambre forte pour semences à Svalbard ? Selon le professeur Francis Boyle, auteur de la loi sur l'antiterrorisme et les armes biologiques promulguée par le Congrès étasunien en 1989, le Pentagone est « désormais préparé à disputer et à gagner la guerre biologique » dans le cadre de deux directives de stratégie nationale de Bush adoptées en 2002, « sans que le public le sache ». Boyle ajoute que, de 2001 à 2004, le gouvernement fédéral étasunien a dépensé 14,5 milliards de dollars – une somme faramineuse – pour des travaux uniquement liés au bioterrorisme civil.
Richard Ebright, biologiste à l'Université Rutgers, estime que plus de 300 institutions scientifiques et quelques 12.000 personnes aux États-Unis ont aujourd'hui accès à des agents pathogènes convenant à la guerre biologique. L'Institut National de la Santé du gouvernement étasunien est doté de 497 subventions uniquement pour la recherche sur les maladies infectieuses à potentiel de guerre biologique. Bien entendu, la justification est la défense contre une éventuelle attaque terroriste, une excuse couramment employée aujourd'hui.
Le gouvernement étasunien dépense de nombreux dollars dans le génie génétique lié à la guerre biologique. Selon Jonathan King, professeur en biologie au MIT, « les programmes de bioterrorisme en pleine expansion représentent la naissance d'un important danger pour notre propre population ». King ajoute : « bien que ce genre de programme soit toujours qualifié de défensif, avec les armes biologiques les programmes défensifs et offensifs se recouvrent presque complètement ».
L'avenir nous dira, à Dieu ne plaise, si l'arche de Noé végétale de Bill Gates et de la Fondation Rockefeller au Svalbard fait partie d'une autre Solution Finale, celle entraînant l'extinction définitive de la Grande Planète Terre.
source
Privatisation de la Biodiversité
Révolution verte en Inde
Citation:
Que la terre s'ouvre et nous engloutisse! Mes quatre hectares sont stériles car ils sont gorgés d'eau. Il y a des mauvaises herbes partout," explique Ram Pal, un agriculteur indien de 60 ans du village de Kalawala, dans l'état du Punjab. "J'ai trois bouches à nourrir et 1100 dollars de dettes à rembourser (…) En Inde, la révolution verte a peut-être enrichi le Punjab, mais elle a ruiné la terre et les petits agriculteurs, et les a forcés à s'endetter et à migrer vers les villes
Révolution verte en afrique:
Citation:
Ici la logique est ahurissante. L'idée est de financer les sélectionneurs publics pour qu'ils développent de nouvelles variétés (car le secteur privé ne veut pas le faire), de financer des entreprises privées pour qu'elles les vendent aux agriculteurs, et de fournir des crédits aux agriculteurs pour qu'ils achètent ces semences (car sinon, ils ne pourraient pas les payer).
L'AGRA se consacre entièrement à créer une demande effective pour son propre produit, prescrivant un modèle de développement incapable de survivre par lui-même.
source
En Irak
Citation:
“Contrôlez le pétrole, et vous contrôler des nations entières ; contrôlez le système alimentaire, et vous contrôlez les populations. » Henry Kissinger
Biopiratage dans le jardin d’Eden
Citation:
Cette ordonnance, rédigée de façon très perverse, a institué de fait une obligation pour les fermiers irakiens d’acheter chaque année une licence et des semences transgéniques aux multinationales américaines - alors que la juridiction irakienne interdisait toute privatisation des ressources biologiques.
source
Très gros dossier et je vous conseille de lire les liens
En France, suffit de voir avec l'affaire l’association Kokopelli pour savoir comment ca se passe
Empoissonner et contaminer les sols, dépendance des agriculteurs aux semences des fournisseurs...
Instaurer un système pour controler l'agriculture et controler les populations
Geoff- Modérateur
- Date d'inscription : 18/02/2012
Age : 39
Localisation : Wagadey, Jubbada Dhexe, Somalia
Re: Dossier sur le projet Svalbard, le CGIAR , Bill Gates et banque mondiale des semences
Svalbard : refuge et banque de données pour le tout-transgénique
Le meilleur moyen de préserver la biodiversité, menacée par l’agriculture
industrielle, est de la pratiquer, et de la faire vivre dans les champs.
Ce n’est cependant pas l’avis, apparemment, des industriels semenciers ayant bâti leur fortune sur la réduction de la biodiversité, l’hybridation des semences à fins
de rentabilité productive et la promotion de pratiques agricoles destructrices pour les sols (voir).
Ainsi, la peur de la perte irréversible de biodiversité, dont ces entreprises agro-industrielles sont factuellement responsables, se traduit par une volonté, dans le projet "Svalbard Global Seed Vault" de sécuriser la biodiversité mondiale sous forme de semences conservées et classées dans un coffre-fort mondial, à l’intérieur d’une montagne norvégienne, sur l’île de Svalbard. Selon les dires des responsables de
ce projet, les semences pourront donc être protégées et à l’abri des catastrophes liées au changement climatique, des catastrophes naturelles locales, mais aussi des guerres, y compris nucléaires.
Syngenta, Pionneer Hi-Bred (Dupont), grandes multinationales agrochimiques en reconversion dans le tout génétique s’associent, à travers notamment la Global Crop Diversity Trust (GCDT)
dont elles sont les généreux donateurs-, pour soutenir ce projet au côté du gouvernement norvégien, de banques et de fondations comme celles de Bill Gates, (fondation dans laquelle Monsanto a placé son vice-président)[1], ou comme celle de la famille Rockefeller, connue pour son rôle dans le développement de l’agriculture industrielle et génétique.
Ce projet totalement fantasque (enfermer la nature qui évolue par définition, et sa biodiversité dans un coffre-fort unique), et financièrement colossal, semble s’inscrire dans une vision conservatrice et dangereuse de l’activité humaine sur
l’environnement. L’illusion de croire que l’homme est détenteur d’un pouvoir ou d’une mission de protection de l’ensemble de la biodiversité, par des moyens techniques, relève à la fois de l’idée de culpabilité et de péché originel qu’aurait commis l’homme au regard de la création, comme l’indique le vocabulaire biblique employé pour décrire le projet (préservation contre l’"Apocalypse", "Arche de Noé", "jardin d’Eden glacé" pour José Manuel Barroso[2]...),
d’une croyance illusoire au progrès technique comme remède aux problèmes fondamentaux de l’humanité (celui notamment de la faim dans le monde(voir), qui résulte plutôt de la gestion correcte et de l’organisation hors marché des ressources agronomiques), et enfin, d’une méconception totale des fondements scientifiques de
l’écologie globale permettant d’appréhender le concept même de biodiversité, et reposant sur une bonne compréhension des écosystèmes, y compris agricoles (actuellement dégradés), due à une direction de la recherche axée principalement sur les organismes en soi et non sur leurs relations au sein d’un écosystème.
Derrière cette façade de protecteurs de la biodiversité, les multinationales engagées dans ce projet centralisent ainsi une banque de données incroyable pour le développement de leurs propres activités, tournées dorénavant vers la production d’OGM agricoles en vue d’un partage du marché mondial des semences et du développement du tout transgénique en agriculture.
Un reportage[3] nous indique déjà que les chercheurs mettent au point des variétés de
riz transgénique permettant de résister aux inondations, comme si la nature n’évolue pas d’elle-même, comme si l’idéologie productiviste de l’agro-industrie doit survivre coûte que coûte au changement climatique, et comme si les modifications génétiques de transgénèse sont l’unique solution à ces problèmes agronomiques.
Le climat change, mais l’idéologie dominante doit rester la même, c’est la nature elle-même qui doit être changée, modifiée pour permettre la subsistance des idéologies développementales ou économiques : voilà le paradigme prôné par les organisations agricoles de la planète, apôtres du tout transgénique.
La présence des multinationales de la transgéniculture dans le financement de ce projet de sauvegarde de la biodiversité, dont les semences représentent un bien commun de l’humanité, résonne comme une stratégie de main-mise toujours plus pressante sur le vivant par une idéologie globalisante et totalitaire du développement agricole, un "nouvel ordre agricole mondial" pour reprendre l’expression alarmante de Nicolas Hulot[4], s’interrogeant dans la préface du livre "Le Monde selon Monsanto" de Marie-Monique Robin, sur l’omniprésence de multinationales comme Monsanto, en ce qui concerne les réflexions sur l’avenir de l’humanité et de son agriculture. Si seulement 5% des recherches à Svalbard sont, selon les sources officielles, orientées vers les OGM, et si pour CaryFowler, en charge du développement du projet et directeur du Fonds mondial pour la diversité des cultures (GCDT), le débat sur les OGM n’est pas clos, les organismes donateurs de cette même organisation ne laissent pas le moindre doute quant aux raisons de leur présence et investissement dans cette entreprise qui représente pour les multinationales de l’agrogénétique une banque de données considérable pour leur développement, tout en donnant un sentiment de protection, illusoire, de la nature, en direction d’une opinion publique globalement défavorable à l’usage de ces technologies, disséminées dans l’environnement. Ironie du sort, ou signe providentiel ( ?), un tremblement de terre d’une magnitude de 6,2 sur l’échelle de Richter, le plus fort qu’ait jamais connu la Norvège, a frappé l’archipel du Svalbard dans la nuit de mercredi à jeudi, a rapporté l’institut de recherche Norsar à l’AFP[5] le 21 février, juste avant l’inauguration du "Global Seed Vault" par le président de la Commission Européenne et quelques personnalités.
(par AB)
[1] Monsanto vice president joins the Gates Foundation By GM Watch
[2] Un congélateur du monde végétal en Arctique, LeFigaro.fr, avec AFP, 27/02/2008
[3] Une arche dans le Grand Nord de Laurent Cibien et Alain Guillon, ARTE GEIE/ France 2007
[4] Nicolas Hulot préface le livre, Blog "Le Monde Selon Monsanto", de Marie-Monique Robin
[5] Le Svalbard frappé par le plus fort séisme de l’histoire de Norvège, AFP, 21/02/08
Source : http://www.naturavox.fr/Svalbard-refuge-et-banque-de-donnees-pour-le-tout-transgenique.html
ACCORD ENTRE (DÉPOSANT) ET LE MINISTERE ROYAL NORVEGIEN DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION CONCERNANT LE DEPOT DE SEMENCES DANS LA CHAMBRE FORTE SEMENCIERE MONDIALE DE SVALBARD : http://www.nordgen.org/sgsv/scope/sgsv/files/SGSV_K6313F.pdf
Geoff78 : pour vous rendre compte du système pyramidal, les schémas parleront mieux que moi !
Structure de l'industrie des graines (document unique!) : https://www.msu.edu/~howardp/seedindustry.pdf
Soft Drink Industry Structure : https://www.msu.edu/~howardp/softdrinks.pdf
Le meilleur moyen de préserver la biodiversité, menacée par l’agriculture
industrielle, est de la pratiquer, et de la faire vivre dans les champs.
Ce n’est cependant pas l’avis, apparemment, des industriels semenciers ayant bâti leur fortune sur la réduction de la biodiversité, l’hybridation des semences à fins
de rentabilité productive et la promotion de pratiques agricoles destructrices pour les sols (voir).
Ainsi, la peur de la perte irréversible de biodiversité, dont ces entreprises agro-industrielles sont factuellement responsables, se traduit par une volonté, dans le projet "Svalbard Global Seed Vault" de sécuriser la biodiversité mondiale sous forme de semences conservées et classées dans un coffre-fort mondial, à l’intérieur d’une montagne norvégienne, sur l’île de Svalbard. Selon les dires des responsables de
ce projet, les semences pourront donc être protégées et à l’abri des catastrophes liées au changement climatique, des catastrophes naturelles locales, mais aussi des guerres, y compris nucléaires.
Syngenta, Pionneer Hi-Bred (Dupont), grandes multinationales agrochimiques en reconversion dans le tout génétique s’associent, à travers notamment la Global Crop Diversity Trust (GCDT)
dont elles sont les généreux donateurs-, pour soutenir ce projet au côté du gouvernement norvégien, de banques et de fondations comme celles de Bill Gates, (fondation dans laquelle Monsanto a placé son vice-président)[1], ou comme celle de la famille Rockefeller, connue pour son rôle dans le développement de l’agriculture industrielle et génétique.
Ce projet totalement fantasque (enfermer la nature qui évolue par définition, et sa biodiversité dans un coffre-fort unique), et financièrement colossal, semble s’inscrire dans une vision conservatrice et dangereuse de l’activité humaine sur
l’environnement. L’illusion de croire que l’homme est détenteur d’un pouvoir ou d’une mission de protection de l’ensemble de la biodiversité, par des moyens techniques, relève à la fois de l’idée de culpabilité et de péché originel qu’aurait commis l’homme au regard de la création, comme l’indique le vocabulaire biblique employé pour décrire le projet (préservation contre l’"Apocalypse", "Arche de Noé", "jardin d’Eden glacé" pour José Manuel Barroso[2]...),
d’une croyance illusoire au progrès technique comme remède aux problèmes fondamentaux de l’humanité (celui notamment de la faim dans le monde(voir), qui résulte plutôt de la gestion correcte et de l’organisation hors marché des ressources agronomiques), et enfin, d’une méconception totale des fondements scientifiques de
l’écologie globale permettant d’appréhender le concept même de biodiversité, et reposant sur une bonne compréhension des écosystèmes, y compris agricoles (actuellement dégradés), due à une direction de la recherche axée principalement sur les organismes en soi et non sur leurs relations au sein d’un écosystème.
Derrière cette façade de protecteurs de la biodiversité, les multinationales engagées dans ce projet centralisent ainsi une banque de données incroyable pour le développement de leurs propres activités, tournées dorénavant vers la production d’OGM agricoles en vue d’un partage du marché mondial des semences et du développement du tout transgénique en agriculture.
Un reportage[3] nous indique déjà que les chercheurs mettent au point des variétés de
riz transgénique permettant de résister aux inondations, comme si la nature n’évolue pas d’elle-même, comme si l’idéologie productiviste de l’agro-industrie doit survivre coûte que coûte au changement climatique, et comme si les modifications génétiques de transgénèse sont l’unique solution à ces problèmes agronomiques.
Le climat change, mais l’idéologie dominante doit rester la même, c’est la nature elle-même qui doit être changée, modifiée pour permettre la subsistance des idéologies développementales ou économiques : voilà le paradigme prôné par les organisations agricoles de la planète, apôtres du tout transgénique.
La présence des multinationales de la transgéniculture dans le financement de ce projet de sauvegarde de la biodiversité, dont les semences représentent un bien commun de l’humanité, résonne comme une stratégie de main-mise toujours plus pressante sur le vivant par une idéologie globalisante et totalitaire du développement agricole, un "nouvel ordre agricole mondial" pour reprendre l’expression alarmante de Nicolas Hulot[4], s’interrogeant dans la préface du livre "Le Monde selon Monsanto" de Marie-Monique Robin, sur l’omniprésence de multinationales comme Monsanto, en ce qui concerne les réflexions sur l’avenir de l’humanité et de son agriculture. Si seulement 5% des recherches à Svalbard sont, selon les sources officielles, orientées vers les OGM, et si pour CaryFowler, en charge du développement du projet et directeur du Fonds mondial pour la diversité des cultures (GCDT), le débat sur les OGM n’est pas clos, les organismes donateurs de cette même organisation ne laissent pas le moindre doute quant aux raisons de leur présence et investissement dans cette entreprise qui représente pour les multinationales de l’agrogénétique une banque de données considérable pour leur développement, tout en donnant un sentiment de protection, illusoire, de la nature, en direction d’une opinion publique globalement défavorable à l’usage de ces technologies, disséminées dans l’environnement. Ironie du sort, ou signe providentiel ( ?), un tremblement de terre d’une magnitude de 6,2 sur l’échelle de Richter, le plus fort qu’ait jamais connu la Norvège, a frappé l’archipel du Svalbard dans la nuit de mercredi à jeudi, a rapporté l’institut de recherche Norsar à l’AFP[5] le 21 février, juste avant l’inauguration du "Global Seed Vault" par le président de la Commission Européenne et quelques personnalités.
(par AB)
[1] Monsanto vice president joins the Gates Foundation By GM Watch
[2] Un congélateur du monde végétal en Arctique, LeFigaro.fr, avec AFP, 27/02/2008
[3] Une arche dans le Grand Nord de Laurent Cibien et Alain Guillon, ARTE GEIE/ France 2007
[4] Nicolas Hulot préface le livre, Blog "Le Monde Selon Monsanto", de Marie-Monique Robin
[5] Le Svalbard frappé par le plus fort séisme de l’histoire de Norvège, AFP, 21/02/08
Source : http://www.naturavox.fr/Svalbard-refuge-et-banque-de-donnees-pour-le-tout-transgenique.html
ACCORD ENTRE (DÉPOSANT) ET LE MINISTERE ROYAL NORVEGIEN DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION CONCERNANT LE DEPOT DE SEMENCES DANS LA CHAMBRE FORTE SEMENCIERE MONDIALE DE SVALBARD : http://www.nordgen.org/sgsv/scope/sgsv/files/SGSV_K6313F.pdf
Geoff78 : pour vous rendre compte du système pyramidal, les schémas parleront mieux que moi !
Structure de l'industrie des graines (document unique!) : https://www.msu.edu/~howardp/seedindustry.pdf
Soft Drink Industry Structure : https://www.msu.edu/~howardp/softdrinks.pdf
Banques de graines
Une banque à graines britannique pour sauver les espèces végétales menacées (3,5 milliards de graines, appartenant à 24.200 espèces végétales menacées, qui ont été collectées dans 54 pays depuis 2000) : http://www.gerbeaud.com/nature-environnement/banque-graines-millenaire-britannique-sauvegarde-biodiversite.php
Millennium Seed Bank - Projects & Partners in UK : http://www.kew.org/science-conservation/conservation-climate-change/millennium-seed-bank/projects-partners/index.htm
Ressources Phytogénétiques du Canada : http://pgrc3.agr.gc.ca/
Les banques de graines du Nigeria, du Bénin, d'Afrique du Sud, du Canada, du Mexique, de Colombie, de Syrie, de l'Inde, des Philippines et de près de 80 pays ont transféré une première collection de 300 000 variétés de graines à l'occasion de l'inauguration des bâtiments du Dépôt international de Svalbard. Du blé, du maïs, du riz, de l'orge des pois, du sorgho, des fèves, des arachides, des haricots emballés dans des sachets aluminium scellés.
Australie Seed Bank Society Begonia (UA)
Cherokee Nation Heirloom Seed Project (US) Nation Cherokee Heirloom Seed Project (US)
Seed of Success (US) Graine de réussite (US)
International Carnivorous Plant Society (US) Société internationale des plantes carnivores (US)
National Center for Genetic Resources Preservation (US) Centre national pour la préservation des ressources génétiques (US)
Pop Luxe Seed Bank (CA) Luxe Seed Bank Pop (CA)
Kew Millennium Seed Bank (UK) Millennium Seed Bank Kew (Royaume-Uni)
San Diego Zoo Seed Bank Project (US) San Diego Zoo Seed Bank Project (US)
Seed Snatcher (US) Snatcher semences (US)
Svalbard Global Seed Vault (NO) Global Seed Vault Svalbard (NO)
Zapatista Corn Seed Bank (MX/US) Banque de semences de maïs zapatiste (MX / US)
Geoff- Modérateur
- Date d'inscription : 18/02/2012
Age : 39
Localisation : Wagadey, Jubbada Dhexe, Somalia
Re: Dossier sur le projet Svalbard, le CGIAR , Bill Gates et banque mondiale des semences
En prévision d'un cataclysme planétaire, la Russie est elle aussi en train de construire une arche de Noé végétale
En Sibérie, il y a une cabane en bois discrète qui n'a l'air de rien au premier abord mais ce bâtiment anodin servira d'entrée à un coffre-fort qui pourrait un jour sauver la race humaine.
Une installation de stockage surnommée " l'Arche de Noé des semences" destinée à mettre à l'abri les graines alimentaire et les plantes rares de la planète contre un cataclysme planétaire est sur le point d'être construite juste en dessous.
Cette installation utilisera le froid naturel du permafrost de Sibérie pour préserver des échantillons jusqu'à une période de 100 ans. Elle est en cours de construction pour un coût de 227 millions de roubles (3,2 millions £).
Au moins 1,5 million de graines de plantes, de légumes, de céréales et de diverses autres sources de nourriture, seront rangées dans l'unité spéciale de cryoconservation à Iakoutsk, la ville la plus froide de la planète.
D'après le "Sibérian Times", elle permettra aux scientifiques de protéger beaucoup d'aliments importants et la vie végétale en voie de disparition contre le changement climatique, les guerre et les cataclysmes.
En 2008, une installation similaire a été créée en Norvège, mais la nouvelle installation dans le nord de la Sibérie est la seule de son genre à utiliser uniquement le système de refroidissement du pergélisol naturel.
Il existe déjà une petite unité contenant 100 000 échantillons sur le site mais la construction d'une nouvelle extension va le transformer en plus grand dépôt de la planète.
Gregory Kuzmin a écrit:
Georgy Kuzmin
Georgy Kuzmin, chercheur principal à l'Institut du pergélisol, une partie de la Branche Sibérienne de l'Académie des sciences de Russie a déclaré : «Le projet n'utilise pas de machines, d'électricité ou de gaz, il n'utilise que le froid naturel et les coûts d'exploitation sont minimes.»
Le bâtiment unique n'utilise pas de ventilateurs ou de pompes pour maintenir constante la température sous la terre froide, il s'appuie simplement sur l'air froid naturel.
La nouvelle extension sera en mesure d'accueillir 1,5 million d'échantillons de semences en provenance de la Russie et du reste du monde.
Les scientifiques veulent préserver un grand nombre des espèces les plus menacées de plantes et veillent à garder un stock de semences communes qu'ils n'auront pas besoin de replanter, pour un maximum de 100 années.
Ces semences seront placées dans des récipients en verre scellés spéciaux, les températures glaciales à l'extérieur les préservant dans un congélateur naturel géant.
L'installation similaire du Svalbard, en Norvège ne s'appuie que sur des systèmes de refroidissement artificiels avec un pergélisol à une température de -18 degrés Celsius.
Selon les scientifiques de Sibérie, elle est moins sûre en raison des dangers d'une panne de courant présentant un risque pour garder l'installation réfrigérée.
Le réchauffement climatique peut également augmenter les températures des champs de glace norvégiens et faire fondre le pergélisol, chose qui ne est pas possible dans la République de Sakha.
Nikolai Goncharov, de l'Institut de la cytologie et de génétique à Novossibirsk, a déclaré :
Nikolai Goncharov a écrit:«C'est un site éternel, respectueux de l'environnement et qui ne peut pas être affecté par des catastrophes.»
http://www.dailymail.co.uk/news/article-2857114/Underneath-tiny-hut-lies-Noah-s-Ark-world-s-food-supply-Vault-deep-beneath-coldest-city-planet-home-massive-stockpile-seeds-plants.html
Traduction :
Les Chroniques de Rorschach
Vue sur : http://leschroniquesderorschach.blogspot.ch/2014/12/en-prevision-dun-cataclysme-planetaire.html
A Bientôt
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