Le Dormeur doit se Réveiller
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Dunk Low
64.99 € 129.99 €
Voir le deal
Le Deal du moment : -23%
EVGA SuperNOVA 650 G6 – Alimentation PC 100% ...
Voir le deal
77.91 €

Un ovni dans le ciel de la planète rap, Dooz Kawa...

Aller en bas

Un ovni dans le ciel de la planète rap, Dooz Kawa... Empty Un ovni dans le ciel de la planète rap, Dooz Kawa...

Message  Silver Wisdom Lun 13 Oct - 16:30

Un ovni dans le ciel de la planète rap, Dooz Kawa...

A peine quelques milliers de vues sur Youtube
et pourtant Dooz a déjà deux albums à son actif alliés à un tas de sons orphelins.
Le monde avait largement de quoi découvrir son talent,
en faire une star internationale, aller tourner des clips à Miami...


Un ovni dans le ciel de la planète rap, Dooz Kawa... 126875
~ Dooz Kawa (Genius) ~

Ne nous attardons pas sur le triste sort des artistes trop talentueux pour être compris, travaillons à les faire connaître. Après un début avec son groupe le T-kaï cee, un premier projet solo sort donc en 2010, album intitulé Etoiles du Sol, plein de sonorités jazz. On y découvre un rappeur mélancolique, solitaire, un poète révélé sur différents thèmes, sombres pour la plupart, ne cachons rien. L’artiste vit dans son demi-monde mais tape des coups de gueule sur des sujets plus larges, pour exemple, Dieu d’amour, belle critique de toute forme de religion au profit de l’amour ou les Hommes et les Armes, plaidoyer contre « les débiles pendant les débats qui laissent parler les armes ». Au final, le dernier titre sera le message d’un éternel déçu des relations, un texte profondément désabusé d’un homme qui finit par déclarer: « je crois pas en l’amour comme source du bonheur ».


~ DOOZ KAWA "Le Savoir est une Arme" ~

Son deuxième album intitulé de manière toute aussi intrigante, Message aux anges noirs, porte des ambiances moins jazz. Le rythme est plus soutenu, les rimes plus appuyées mais les thèmes sont similaires et le style n’a pas bougé. La pochette, un ours en peluche, présente une nostalgie infantile. On y découvre un « That’s entertainment! » et des basses assez rock sur Brûler les illusions, réflexions sur sa personne au milieu des cons qui fixent le rivage. On y trouve aussi une touche politique dans Le bétail, hymne aux gens qui regardent et laissent faire. Dooz Kawa innove sur une belle instru du petit prodige toulousain Al’tarba, dans Radio rap, le thème est rapologiquement plus classique, un poil égotrip comme Haa Yaa, ce qui ne ressemble pas vraiment au emcee mais la performance, rapide d’ailleurs, est réussie. L’ambiance continue dans le sombre avec un très rythmé Trois étapes pour conclure sur le très réussi Freestyle journaliste présentant le rappeur comme un reporter, breaking news, en direct de la vie.

Dooz Kawa a écrit:
(...) On dit souvent qu’au début, en écriture, la marge de progression est assez énorme, et qu’après ça continue de progresser difficilement. Là, dans le rap, ce n’est pas tout à fait pareil, on est dépendant d’une mode, et soit tu es dedans, soit t’es old school. Et être trop précurseur sur les modes c’est être exclu. Mais sans trop intellectualiser le truc, au début j’écrivais des textes à thèmes comme IAM, Solaar, et petit à petit le fond a perdu de son intérêt, au bénéfice de la forme. La punchline. Il n’y a pas de fond, et les gens écoutent des textes dans lesquels ils ressentent une petite émotion toutes les 5 secondes. C’est comme un spectacle comique, il faut un gag toutes les quelques secondes sinon c’est un fiasco. Donc le challenge pour moi, c’est de placer quelque chose de pertinent le plus souvent possible, tout en réussissant à placer un fond. C’est un peu le leitmotiv. (...)

~ Rencontre avec Dooz Kawa (Le Bon Son) ~


~ Dooz Kawa (feat.Mito Loeffler): Demi-monde ~

En général, on fait la promo avant les albums mais Dooz Kawa, une fois n’est pas coutume, fait autrement et c’est en 2013 qu’il balance un projet gratuit: Archives. Ce projet réunit des sons jamais sortis du studio, on retrouve des chansons concepts et surtout une sacrée qualité, vraiment cool pour du gratuit. C’est juste le business retrace une journée dans la vie d’un gangster-type, répétant à ses ex-potes qu’il descend « c’est juste le business », je risquerai la comparaison avec Pucc’fiction ou Les tribulations de l’homme de l’est car, en effet, le story-telling est très bien ficelé. Dans le placard du studio se cachait aussi un vidage de sac en bonne et due forme: Catharsis,  Dooz Kawa envoie péter à peu près le monde entier avant de se retourner sur lui-même, un petit bijou de six minutes de long, pour le plaisir de nos oreilles. Ma petite préférée reste pourtant « L'amour Assassiné », sur une instru de Mattafix, magnifique.


~ Dooz Kawa - Conte Cruel De La Jeunesse ~

« Je crois qu’on va mourir et qu’entre temps on décore nos vies; la musique décore la mienne et cache mon ennui. » Mon goût pour le rap de Dooz est allé en s’accroissant. S’il est peut être difficile à la première écoute, ce rappeur a une plume et interprétation d’une telle virtuosité qu’il est difficile de ne pas y revenir. Je vous conseille ses albums (ils sont livrés avec une mixtape en plus, sérieux, n’hésitez plus). La sincérité est peut-être la qualité qu’on pourrait le plus sincèrement lui coller, bonne écoute!


~ Dooz Kawa - C'est juste le business ~

Source de l'article :
Dooz Kawa, rap de saltimbanque (HH State of Mind)

Silver Wisdom
Silver Wisdom
Administrateur
Administrateur

Date d'inscription : 03/01/2012
Age : 55
Localisation : Planète Terre (Pour le moment)

https://ledormeur.forumgratuit.org

Revenir en haut Aller en bas

Un ovni dans le ciel de la planète rap, Dooz Kawa... Empty Un Entretien avec Dooz Kawa (2014)

Message  Silver Wisdom Mer 3 Déc - 15:04

Un Entretien avec Dooz Kawa (2014)

Il découvre à douze ans une scène rap underground francoaméricaine
en se faufilant dans les caves de garnisons militaires d’Allemagne où son père est soldat.
Puis, dans un second temps, dans l’abandon par les régiments des anciennes casernes
devenues « Azilen » (camps de réfugiés) il se rapproche des influences musicales de l’Est de l’Europe...


Un ovni dans le ciel de la planète rap, Dooz Kawa... 136841

C’est à l'âge de 16 ans qu’il arrive à Strasbourg et compose ses premiers morceaux. Deux ans plus tard, il crée T-Kaï Cee et fera deux ans durant de nombreux concerts et festivaux locaux avec ce collectif (La Laiterie avec Psy4 de la Rime, Summer Session avec Killa Kela, etc.). En 2006, Dooz Kawa fait la connaissance de Bireli Lagrène, le prodige manouche mondialement reconnu et star locale ; de leur fulgurante amitié naitront plusieurs titres. En 2007, il se voit convié à s’associer à Bireli lors de son concert au Cheval Blanc à Schiltigheim. Il y rencontre Mito, guitariste Manouche de la longue lignée des Loeffler, qui se proposera de participer à l'album "Étoiles du sol". À ces collaborations s'ajoute en 2009 celle de Mandino Reinhardt pour une reprise haute en couleur de l'hymne de Swing, le film de Tony Gatlif tourné à Strasbourg...



Source Vidéo: Un Entretien avec Dooz Kawa (2014)(Chaîne YT : Le 4ème Singe)
Source Biographie : Dooz Kawa (Fédération des Labels Indépendants)

Silver Wisdom
Silver Wisdom
Administrateur
Administrateur

Date d'inscription : 03/01/2012
Age : 55
Localisation : Planète Terre (Pour le moment)

https://ledormeur.forumgratuit.org

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum