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L’immigration, un génocide capitaliste

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L’immigration, un génocide capitaliste Empty L’immigration, un génocide capitaliste

Message  Résistance Mer 27 Mai - 22:00

L’immigration, un génocide capitaliste L’immigration-un-génocide-capitaliste


Les médias italiens annonçaient le 5 mai à cor et à cri que de très nombreux migrants étaient en passe de débarquer sur les côtes transalpines : ils étaient exactement 369 à Pozzallo, 496 à Palerme, 250 à Crotone, 194 à Catane, etc. C’étaient des hommes, des femmes, des enfants. Certains ont perdu la vie. Des milliers meurent ainsi chaque année en tentant de rejoindre l’Europe. Ils fuient la pauvreté et le pillage auxquels est soumise l’Afrique. Il est faux en tout cas de dire qu’ils sont en quête du « rêve européen ». Ils fuient simplement le cauchemar qu’est devenue leur terre. Ils prennent au passage les mêmes chemins que les immenses richesses qui ont été soustraites à leur propre pays. Il est surprenant en effet que l’Union européenne veuille bien faire main basse sur les ressources de l’Afrique tout en déclarant persona non grata tout migrant africain.

Le 19 avril, 900 personnes avaient déjà péri en Méditerranée. Cette tragédie faisait suite à une autre survenue trois jours plus tôt. Un demi-million de migrants pourraient tenter cette année la dangereuse traversée, estime l’Organisation maritime internationale (OMI), une organisation de l’ONU et 22.000 migrants seraient morts en tentant de rejoindre l’Europe depuis 2000 selon les estimations d’un rapport émanant de l’organisation internationale pour les migrations relatif aux mouvements de migration dans le monde. Qui est responsable ? Où sont les coupables ?

Les médias pointent du doigt les trafiquants ou les passeurs, parfaits dans leur rôle de boucs-émissaires. Mais ces morts atroces ne sont que le résultat direct de l’invasion en Libye, en 2011. Une intervention militaire au service du capital international, effectuée par l’OTAN avec le soutien de mercenaires infiltrés en Libye par les services secrets, tant étasuniens qu’européens. Une guerre que l’appareil médiatique soutint à l’époque corps et âme… Les mercenaires ont rapidement été baptisés rebelles. Ne combattaient-ils pas la dictature de Kadhafi ? L’Occident ne pouvait donc pas rester les bras croisés. Une intervention humanitaire s’imposait ; elle allait de pair avec une intervention militaire. La « démocratie » ne devait pas rester aux portes de la Libye…

On a un peu vite oublié que la Libye était du temps de Kadhafi l’un des pays africains au plus haut niveau de vie. Beaucoup de travailleurs étrangers, originaires d’autres contrées africaines, s’y installèrent pour travailler. À la veille de la guerre civile, la population libyenne avait accès, en majorité, aux équipements de santé et aux médicaments de base. En 2009, la Libye était classée en deuxième position du continent africain sur l’index du développement humain (IDH) des Nations Unies, qui a progressé de 0.741 en 2005 à 0.760 en 2011. Le gouvernement dispensait gratuitement les soins de base dans les hôpitaux et les dispensaires publics du pays, les principaux se situant à Benghazi et Tripoli. Par ailleurs, la Libye était parvenue en 2007 à une scolarisation universelle dans l’enseignement primaire, et présentait un taux d’inscription de 94 % dans le secondaire. Le taux moyen d’alphabétisation de la population s’élevait à 87 % (94 % des hommes et 78 % des femmes). Bien entendu, de nombreux progrès restaient à faire.

Il n’empêche que le pays a des avantages qui n’ont pas échappé au capital international. La Libye est le deuxième producteur de pétrole brut en Afrique après le Nigéria et l’Algérie. Elle dispose de la plus grande réserve de pétrole d’Afrique ; ses réserves sont estimées à 46,4 milliards de barils en 2011. Le pétrole libyen est de qualité, peu cher à produire et proche des centres de production. Kadhafi a jugé en 2009 que « la nationalisation [du secteur pétrolier NDLR] était un droit légitime », ce qui n’a pas manqué de susciter la crainte des sociétés installées en Libye. La Libye dispose également de réserves importantes de gaz naturel (1.548 m3).

Enfin, c’est en marge des explorations pétrolières des années cinquante que l’on découvrit d’immenses quantités d’eau emprisonnées dans quatre grands bassins sédimentaires, deux à l’est du pays (Sarir et Koufra) et deux à l’ouest (Murzuq et Hamadah), totalisant des réserves de 120.000 milliards de m3. Ces réserves d’or bleu constituent à côté de l’or une véritable manne pour ce pays recouvert à 90 % par un désert aride. Entre le dessalement de l’eau de mer qui coûte très cher et dépendant de la technologie étrangère, et le pompage de l’eau des nappes, il ne fallut pas longtemps à l’ancien dirigeant de la Jamahiriya pour choisir : les Libyens ont pompé l’eau située entre 500 et 800 mètres de profondeur comme ils pompent le pétrole et ce, grâce aux pétrodollars. Et, en lieu et place de déplacer des populations, quelque peu réticentes, des côtes vers les nappes aquifères, on décida  de leur acheminer l’eau grâce à des canalisations. La grande satisfaction apportée par ce projet de grande rivière artificielle, c’est qu’en plus d’apporter l’eau, elle a permis à la Libye d’être un pays phare en matière d’hydrologie, la rendant même à l’époque capable de vendre son expertise à d’autres pays.

Mais aujourd’hui, la Libye se décompose. Les rares structures politico-administratives mises en place après 2011 s’effondrent. La vie économique est à l’arrêt. L’une après l’autre, les grandes missions diplomatiques s’en vont, de même que l’ONU et nombre d’ONG. Tripoli, la capitale, et Benghazi et les grandes villes, celles qui hébergent la moitié d’une population de quelque sept millions d’habitants, sont le théâtre d’affrontements entre bandes armées rivales.  Enlèvements, assassinats, mélange fréquent de grand banditisme et de règlements de comptes politiques, le tout entrecoupé de bombardements d’artillerie.

La Libye a été victime des bombardements « humanitaires ». Cette guerre, appelons les choses par leur nom, n’a pas apporté la démocratie (qui l’eût cru ?). Elle a en revanche permis aux multinationales occidentales de modifier les termes de leurs contrats et de ne plus payer que des droits d’exploitation symboliques. Elle a également contribué à mettre en place un gouvernement fantoche pour créer une apparence de légalité au vol des ressources libyennes. L’agression occidentale a par conséquent toutes les apparences d’une guerre coloniale classique.

L’Union européenne a toujours les valeurs de démocratie, de tolérance, d’ouverture et de liberté. Or, il est possible de rendre toute idée, même la plus noble, absurde… quand il ne s’agit pas de la falsifier.

Capitaine Martin

http://www.resistance-politique.fr/limmigration-un-genocide-capitaliste/
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Message  Silver Wisdom Ven 11 Sep - 9:48

Ces migrants qui incommodent commodément...

Triste image que celle d’un enfant mort sur une plage.
Les réactions, épidermiques, ont envahi les réseaux sociaux et ont immédiatement
déclenché une vague émotionnelle tant chez les médias que chez les politiciens...


L’immigration, un génocide capitaliste Bloggif_55f2969d4e187

Résistance 71 a écrit:
(...) La tragédie des migrants est une tragédie humanitaire dont le seul responsable est l’occident. La machine propagandiste occidentale est à l’œuvre pour utiliser cette crise exacerbée à dessein, pour forcer la main de ses peuples à finalement accepter une intervention militaire de l’OTAN en Syrie, qui verra la Russie soit plier, soit s’engager dans le conflit. Les banquiers veulent la guerre mondiale pour sauver une fois de plus leur système financier criminel arrivé au bout du rouleau. (...)

~ L’utilisation de la crise des migrants en Europe pour une intervention de l’OTAN en Syrie… (Résistance 71)(Septembre 2015) ~

Pour certains, c’est un choc de se rappeler, consciemment, qu’une migration, hors de tous sentiers battus et policés, comporte des risques allant souvent jusqu’à la mort et que cette dernière touche indistinctement des hommes, des femmes et bien sûr des enfants. Et c’est donc un autre choc de constater qu’il aura fallu si longtemps pour arriver à cette prise de conscience alors que d’autres photos tournent en boucle depuis des mois et des mois sur les mêmes réseaux sociaux, qui permettent de se faire une idée assez précise (et parfois même, trop pour en dormir sereinement) de ce qui se passe à quelques milliers de kilomètres de chez nous ou à nos côtes et nos frontières.

La force de ces réseaux est, justement, de compresser les distances, mais aussi, par répétition des mêmes images, d’atténuer les réalités et de mettre sur un même niveau les émotions des uns et des autres. Les médias et les politiciens, systématiquement à la traîne de ce phénomène, viennent ensuite se greffer aux tempêtes générées et tentent de se les approprier avec le brio qui les caractérise. Une constatation évidente, banale même, mais malheureusement indispensable, doit être faite : l’émotion occupant toute la place, la réflexion fuit le terrain ; et lorsqu’il s’agit des politiciens, ceux-ci n’en ayant plus fait preuve ces dernières décennies, on serait bien en peine de les voir en exhiber subitement le moindre échantillon maintenant, au moment où tout le monde y va d’une indignation qui n’est pas sans rappeler celle qui précéda et entraîna les foules le 11 janvier dernier, avec le résultat nul qu’on observe maintenant.


Source Vidéo : Vague de réfugiés sur l'UE : de l'émotion à la raison avec Jean Bricmont (Agence Info Libre)(Septembre 2015)

Difficile, aussi, d’oublier quelques éléments essentiels. D’un côté, il y a la nécessité de comprendre à ce que l’on a affaire ici, à des humains qui méritent ce simple respect, cet humanisme évident qui fonde l’existence même de notre civilisation ; qu’ils fuient la guerre et l’oppression, qu’ils recherchent un meilleur avenir économique, qu’ils tentent simplement d’améliorer leur condition par un voyage à ce point risqué devrait rappeler qu’il est dans la caractéristique même de chacun d’entre nous de toujours chercher à améliorer son sort. Difficile de reprocher à ces individus, à ces familles, à ces groupes, ce que nous serions les premiers à tenter si nous avions à subir la même situation. D’autant plus même qu’il n’y a pas si longtemps, l’Europe fut le théâtre de vagues comparables.

De l’autre, il est aussi impossible de ne pas voir une nouvelle dérive médiatique. Comment oublier que cette photo, ces réfugiés, ces vagues migratoires et ces problèmes humanitaires s’inscrivent évidemment dans le plan de communication des partis aux différents parfums de socialisme français, au premier rang desquels on trouve autant le Parti Socialiste que le Front National ? Ces réfugiés et les images choquantes qui y sont attachées deviennent alors un magnifique instrument politique : pour les uns, il servira à rappeler, aussi bruyamment que possible, la bonté dégoulinante censée être inscrite dans l’ADN même du PS, et qui permettra de se positionner comme diamétralement opposé au FN à peu de frais.

Pour les autres, elle servira à montrer la manipulation des médias qui, en martelant stupidement cette image à tous propos et hors de propos, saturent les ondes d’émotion et de culpabilité en remplacement de toute solution opérationnelle, de tout discours politique raisonné, de toute stratégie humanitaire pragmatique et réellement efficace : un enfant est mort, vite, il faut faire quelque chose, n’importe quoi pourvu qu’on montre qu’on fait quelque chose, vite, vite, vite. Jetez un BHL en polystyrène expansé au milieu de tout ça, quelques commentaires débiles d’un baron de parti ou l’autre, et le tableau est complet, envie incluse et irrésistible de distribuer des baffes. Bonus évident, cette surmédiatisation permettra de faire encore monter le FN par diabolisation, ce qui, dans les petits papiers du PS, est une tactique parfaitement acceptable pour gagner des élections.

L’immigration, un génocide capitaliste Bloggif_55f29eef56b17

Caleb Irri a écrit:
(...) Le racisme et la xénophobie sont savamment entretenus par tous les partis, un point c’est tout ! Et Partout où les « Occidentaux » sont allés apporter la paix et la démocratie, les terroristes n’ont fait que se multiplier, envoyant des milliers et des milliers de gens sur les routes, à la recherche d’un lieu où ils pourront vivre sans la guerre, la misère ou l’oppression. Et encore, ce ne sont pas les plus pauvres qui partent ! Chassés de chez eux ils se retrouvent confrontés au choix de fuir s’ils le peuvent, ou de se soumettre s’ils ne le peuvent pas. Et pour ceux qui le peuvent, où iraient-ils si ce n’est « chez nous », d’où ils sont également chassés, s’ils arrivent ici entiers ? Et au lieu d’accueillir ces hommes et ces femmes qui demandent notre aide, nous les rejetons comme des animaux, pire parfois, en les poussant ainsi dans les bras des premiers mafieux qui passent, quand ce n’est pas dans des camps inhumains où ils sont entassés tels les juifs durant la seconde guerre mondiale. Nous construisons des murs, et si cela continue l’Europe ne sera bientôt plus qu’une immense forteresse protégée par des miradors, gérés à la manière israélienne… (...)

~ De Sapir au FN, en passant par les migrants et l’Europe : il n’y a plus de gauche (Caleb Irri)(Septembre 2015) ~

Autrement dit, ces réfugiés, ces images et cette photo deviennent les accessoires pratiques d’une politique calculée, parfaitement abjecte du reste, dans tous les partis de France, d’un bord à l’autre du spectre politique. Les humains derrière sont complètement oubliés : soit ils sont des poupées de larmes et de souffrances qu’on exhibera pour attirer les voix électorales, soit ils sont des envahisseurs en nombre toujours plus grand aux motivations forcément abominables qu’on utilisera pour les mêmes fins démagogues. Et pour la finesse d’analyse, on s’arrêtera là : seuls ces deux paquets d’individus sont considérés et l’immense palette de cas spécifiques, autrement plus nombreux, s’efface devant les enjeux politiciens. Jusque là, je conviens n’avoir fait que rappeler quelques poncifs. Malheureusement, beaucoup semblent complètement perdre de vue que la situation de ces réfugiés, de ces migrants et de ces victimes diverses est créée au départ par la déstabilisation et l’effondrement des pays d’où ils viennent à coup de bombes et de propagande, avec une France pas mal placée dans la course à celui des pays qui a mis le plus de bordel. Force est de constater qu’encore une fois, que ce soit en Irak, en Afghanistan, en Syrie ou en Libye, le « service après vente » de la démocratie livrée par bombardier laisse fortement à désirer.

Beaucoup semblent aussi perdre de vue que la difficulté d’entrer en Europe et les risques qui y sont liés sont directement issus des États européens eux-mêmes, ceux-là même qui pleurnichent maintenant des effets dont ils chérissent les causes. La cohérence de l’ensemble laisse pour le moins perplexe. Ballotés d’une émotion à une autre presque totalement opposée, les dirigeants, ayant depuis longtemps oublié couilles et colonne vertébrale au vestiaire de la démagogie, se contenteront d’aligner des mesurettes impraticables pour contenter tout le monde, ce qui veut dire essentiellement personne. Très concrètement, on va surtout accroître les tensions internes en Europe, et au sein même des pays. On va bien sûr fermer encore plus les frontières et, comme pour l’interdiction des armes qui nuisent d’abord aux honnêtes hommes, ce seront les migrants légaux, les réfugiés légitimes et les victimes les plus faibles qui en pâtiront le plus, et en premier, aboutissant à l’exact opposé de ce que tout le monde avec deux sous d’humanité prétend faire. Dans le même temps, et parce que toutes les décisions seront prises en parfaite contradiction les unes des autres, on utilisera la puissance de l’État pour ponctionner encore les honnêtes citoyens et les tabasser de taxes toujours plus importantes pour soi-disant aider ces réfugiés, en lieu et place d’offrir le maximum de latitude aux associations caritatives, ou au lieu d’abaisser les myriades de barrières débiles à l’emploi, ce qui aggravera encore la situation économique de tous.

Tout ceci reviendra à « sur-crisper » la situation et ajouter un désastre économique au désastre humain, et ce, alors même que la richesse disponible en Europe par tête de pipe, si on élimine les excroissances tumorales étatiques massives, est gigantesque et s’accommoderait sans aucun souci de plusieurs millions de migrants et en bénéficierait même. Des États concentrés dans leur stricte limite régalienne pourraient assurer une vraie sécurité et, par la force des choses, une vraie intégration de ce flot. Ce ne sont pas des utopies dont il est question ici puisque l’humanité a déjà vécu ce genre de flux, en fait, plus importants, dans d’autres pays qui en sont sortis plus forts.Mais à l’évidence, rien de tout ceci n’arrivera. Le désastre aura lieu parce qu’a contrario de ce qu’il faudrait faire, tout le monde, tous les partis, tous les dirigeants, tous les politiciens et toutes les foules gavées de collectivisme et de la certitude qu’il n’y aura point de salut sans un État fort et omniprésent, tous, en chœur, réclament plus d’État, plus d’intervention, partout, de cet État qui est responsable de tout ce bordel en premier lieu. Et puisque tout le monde réclame ça, tout le monde va l’obtenir. Bienvenue dans le monde réel.

Hashtable

Source de l'article : Ces migrants qui incommodent commodément (Hashtable)(Septembre 2015)

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L’immigration, un génocide capitaliste Empty Des groupes de réflexion liés à l’OTAN contrôlent la politique européenne des migrants...

Message  Silver Wisdom Jeu 12 Mai - 9:46

Des groupes de réflexion liés à l’OTAN
contrôlent la politique européenne des migrants...


Les vagues de migrants fuyant les guerres touchant la Syrie, la Libye,
les attentats de Tunisie et d’autres pays musulmans déstabilisés par les Révolutions de Couleur
du Printemps arabe menées par Washington ont créé le plus grand bouleversement social
qu’a connu l’Union européenne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale...


L’immigration, un génocide capitaliste Bloggif-57305d03b5337_imagesia-com_17ric_large

Lefigaro.fr avec AFP a écrit:
(...) Le président macédonien Gjorge Ivanov a déploré que son pays soit victime de la gestion de la crise des réfugiés par l'Union européenne, dans une interview publiée aujourd'hui dans le quotidien allemand Bild. (...) "Nous ne sommes rien, membre ni de l'UE, ni de Schengen, ni de l'Otan, personne ne veut de nous. Cependant, nous protégeons l'Europe d'un pays européen (la Grèce, ndlr) dont le contrôle des réfugiés est déficient", a poursuivi M. Ivanov. Le président macédonien estime par ailleurs que si l'Allemagne "à très bien agi dans une logique humanitaire" dans cette crise en ouvrant en septembre 2015 ses frontières au flot de migrants, sur la question de la sécurité, "elle a totalement échoué". (...) La Macédoine est en première ligne sur la route des Balkans, empruntée par les candidats à l'asile qui arrivent sur les îles grecques en provenance des côtes turques, afin de rejoindre les pays de l'Europe centrale et du Nord. (...)

~ Migrants: la Macédoine essuie les « erreurs de l'UE » (Le Figaro)(Mars 2016) ~

L'Allemagne est-elle, comme l'a dit Zbigniew Brzezinski, un vassal de la puissance américaine dans le monde d'après 1990 ? À ce jour, tout montre que c’est le cas. Le rôle des Think Tanks liés aux États-Unis et à l’OTAN est central pour bien comprendre la façon dont la République fédérale d'Allemagne et l'Union européenne sont effectivement contrôlées par derrière le rideau de l'Atlantique. Maintenant, il est devenu clair pour la plupart que quelque chose de sinistre est en cours de réalisation, quelque chose qui menace de détruire le tissu social et l’essence même de la civilisation européenne. Ce que peu de gens réalisent, c’est que tout ce drame est orchestré, non pas par la chancelière allemande Angela Merkel ou par des bureaucrates anonymes de la Commission européenne, mais par une cabale de Think tanks liés à l’OTAN. Le 8 octobre 2015, au milieu de la vague créé par des centaines de milliers de réfugiés inondant l’Allemagne, la chancelière allemande Angela Merkel a proclamé, au cours d’un programme populaire de télévision allemande : "Ich habe einen Plan". Elle en a profité pour critiquer vertement son partenaire de coalition, le chef de la CSU bavaroise, Horst Seehofer, un critique virulent de la politique des bras ouverts aux réfugiés de Merkel depuis le printemps 2015, qui a permis à plus d’un million de réfugiés d’entrer en Allemagne l’année dernière. Depuis, avec une détermination d’acier, la chancelière allemande a défendu le régime criminel d’Erdogan en Turquie, un partenaire essentiel de son plan.

L’immigration, un génocide capitaliste Bloggif-573438a106f29_imagesia-com_17u3w_large

Roland Hureaux a écrit:
(...) Ces relations sont anciennes : au temps du Kaiser le projet de train Berlin-Istanbul-Bagdad constituait un des axes de la politique allemande. La coopération militaire allemande assista aux premières loges au massacre des Arméniens qui, Hitler dixit, inspira plus tard celui des juifs (Hitler auquel Erdogan s’est récemment comparé). Ces relations n’expliquent pas tout. Pas davantage que les relations personnelles de la chancelière et du nouveau sultan. Les deux pays sont membres de l’Otan et sous la tutelle étroite des États-Unis, surtout Berlin. Certains courants d’opinion à Washington ne cachent pas leur souhait de voir l’entrée massive de musulmans rabattre une fois pour toutes la superbe européenne, plonger notre continent dans de si grandes difficultés civiles qu’il  sera définitivement écarté de la scène mondiale. A Davos, le processus migratoire a reçu les encouragements du FMI et de l’OCDE, preuve qu’il a des parrains haut placés. (...)

~ Merkel – Erdogan: le vrai couple qui dirige l’Europe (Causeur)(Avril 2016) ~

Le monde entier a regardé avec étonnement comment elle a ignoré les principes de liberté d’expression et a décidé de poursuivre publiquement un comédien bien connu de la télévision allemande, Jan Böhmermann, pour ses remarques satiriques à propos du président turc. Tout le monde est étonné de voir que le symbole de la démocratie européenne, la chancelière allemande, a choisi d’ignorer l’emprisonnement par Erdogan de journalistes d’opposition et sa censure des médias d’opposition turcs, alors qu’il tente d’établir une dictature de facto en Turquie. Tout le monde est resté perplexe quand le gouvernement de Berlin a choisi d’ignorer la preuve accablante qu’Erdogan et sa famille ont été matériellement complices du terrorisme d’État islamique en Syrie, qui est à la source de la crise des migrants. Tout le monde a été étonné de voir comment elle a poussé pour un engagement de l’UE à donner des milliards au régime d’Erdogan, pour soi-disant faire face à l’afflux de réfugiés dans les camps de réfugiés turcs.

Toutes ces actions en apparence inexplicables de la dirigeante allemand, qu’on dit par ailleurs pragmatique, semblent remonter à son approbation d’un document de 14 pages préparé par un réseau de think-tanks otaniens, effrontément intitulé Le plan Merkel. Ce que la chancelière allemande n’a pas dit à son hôtesse, Anne Will, ou à ses téléspectateurs, c’est que son plan lui avait été fourni seulement quatre jours plus tôt, le 4 octobre, dans un document déjà intitulé Le plan Merkel, par un Think Tank international nouvellement créé et, évidemment, bien financé, appelé l’Initiative de Stabilité Européenne ou ISE. Le site internet de l’ISE indique qu’il possède des bureaux à Berlin, Bruxelles et Istanbul. De quoi éveiller les soupçons, car les auteurs du document ISE ont intitulé leur plan comme s’il provenait du bureau même de la chancelière allemande et non pas d’eux. Plus suspect encore est le contenu du Plan Merkel d’ISE. En plus d’avoir déjà hébergé plus d’un million de réfugiés en 2015, l’Allemagne devrait « accepter d’accorder l’asile à 500 000 réfugiés syriens enregistrés en Turquie au cours des 12 prochains mois ». En outre, « l’Allemagne doit accepter les demandes de la Turquie (…) et assurer le transport en toute sécurité des candidats retenus (…) déjà enregistrés auprès des autorités turques (…) » Et enfin, « l’Allemagne doit accepter d’aider la Turquie à obtenir l’exemption de visa pour l’Union européenne en 2016 ». Ce prétendu Plan Merkel est un produit des think tanks étasuniens et de l’OTAN liés aux  gouvernements des pays membres de l’OTAN ou de membres potentiels. La maxime « suivre la trace de l’argent » est instructive pour voir qui dirige vraiment l’UE aujourd’hui.


~ The Merkel Plan - A proposal for the Syrian refugee crisis (Chaîne YT de Gerald Knaus)(Décembre 2015) ~

European Stability Initiative a écrit:
Gerald Knaus (Autriche) est le président fondateur de ESI.  Diplômé de Oxford,  Bruxelles et Bologne, il a enseigné en 1993/94, l'économie à l'universite en Ukraine. Il a travaillé pendant cinq ans au sein de diverses ONG et organisations internationales en Bulgarie et en Bosnie-Herzégovine. Entre 2001 et 2004, il a dirigé l'Unité des leçons apprises du pilier UE de la mission de l'ONU au Kosovo. En 2011, il a publié en collaboration avec Rory Stewart un ouvrage intitulé "Can Intervention Work?". Depuis la fondation de ESI, Gerald a contribué, avec ses collègues, à la rédaction de plus de 80 rapports. Il a également préparé pour la télévision, le scénario d'une douzaine de documentaires sur l'Europe du Sud-Est. Il figure parmi les membres fondateurs de l'ECFR (European Council on Foreign Relations). Chercheur associé au Centre Carr pour les droits de l'homme de la Kennedy School de l'Université de Harvard pendant cinq ans, Gerald a donné en 2010/2011 des conférences sur "La construction de l'Etat" et "L'intervention" en tant que chercheur invité à la Kennedy School.

~ Gerald Knaus, Président fondateur d'ESI (European Stability Initiative) ~

L’ISE vient à la suite des efforts faits par l’OTAN pour transformer l’Europe du Sud-Est après la guerre des États-Unis contre la Yougoslavie dans les années 1990, qui a abouti à la balkanisation du pays et à l’établissement d’une grande base aérienne conjointe entre l’OTAN et les États Unis, le Camp Bond Steel au Kosovo. L’actuel président de l’ISE, qui est directement responsable du document intitulé Plan Merkel, est un sociologue autrichien basé à Istanbul, Gerald Knaus. Knaus est également membre du Conseil européen des relations étrangères (ECFR), et un membre de l’Open Society. Fondée à Londres en 2007, l’ECFR est une imitation du Conseil de New York pour les Relations Etrangères, le Think Tank créé par les banquiers Rockefeller et JP Morgan pendant les pourparlers de paix du traité de Versailles, en 1919, pour coordonner une politique étrangère mondiale anglo-américaine. De manière peu surprenante, le créateur et financier de l’ECFR est le multimilliardaire américain et bailleur de fonds des Révolutions de couleur, George Soros. Dans pratiquement toutes les révolutions de couleur soutenues par le département d’État américain depuis l’effondrement de l’Union soviétique, y compris en Serbie en 2000, en Ukraine, en Géorgie, en Chine, au Brésil et en Russie, George Soros et les ramifications de ses fondations Open Society ont été dans l’ombre du financement des ONG et des militants pro-démocratie, dans le but d’amener au pouvoir des régimes pro-Washington et pro-OTAN.

Les membres sélectionnés, appelés membres ou associés du Conseil de l’ECFR, basé à Londres, comptent son co-président Joschka Fischer, ancien ministre allemand des Affaires étrangères du Parti Vert, qui a obligé son parti à soutenir le bombardement illégal, par Bill Clinton, de la Serbie sans l’aval du Conseil de sécurité des Nations unies. Les autres membres de l’ECFR sont l’ancien secrétaire général de l’OTAN, Xavier Solana. On y trouve aussi  le plagiaire déshonoré et ancien ministre allemand de la Défense, Karl-Theodor zu Guttenberg ; Annette Heuser, directrice exécutive de la Bertelsmann Stiftung à Washington DC ; Wolfgang Ischinger, président de la Conférence sur la sécurité de Munich ; Cem Özdemir, président de Bündnis90 / Die Grünen ; Alexander Graf Lambsdorff du Parti libéral allemand (FDP) ; Michael Stürmer, correspondant en chef de Die Welt ; Andre Wilkens, directeur de la Fondation Mercator ; Daniel Cohn-Bendit du Parlement européen. Cohn-Bendit, connu sous le nom Danny le Rouge pendant les émeutes étudiantes de mai 1968, était un membre du groupe autonomiste Revolutionärer Kampf (Lutte Révolutionnaire) à Rüsselsheim en Allemagne, avec son proche allié, maintenant président de l’ECFR, Joschka Fischer. Les deux ont ensuite fondé la branche Realo des Verts allemands.

L’immigration, un génocide capitaliste Bloggif-57344a1b90d27_imagesia-com_17u7k_large

Leandra Bernstein a écrit:
(...) Toute nation qui rejette la mondialisation (c’est-à-dire l’impérialisme du libre-échange) est condamnée au même titre et fera l’objet d’attaques de la part des organisations de Soros et de son organisation secrète. Parmi les organisations de renseignement de style britannique sous la supervision de Soros, on trouve l’Open Society Institute (OSI), Human Rights Watch, la Fondation Soros, et l’Initiative relative à la transparence des industries extractives. En 2002, Soros reconnut avoir déboursé plus de 2,1 milliards de dollars en cinq ans dans ces entreprises philanthropiques. Il écrit à leur propos : « Elles travaillent avec le gouvernement lorsqu’elles le peuvent et indépendamment du gouvernement lorsqu’elles ne le peuvent pas ; parfois elles sont carrément dans l’opposition. Lorsque les fondations peuvent coopérer avec le gouvernement, elles peuvent être plus efficaces ; lorsqu’elles ne le peuvent pas, leur travail est d’autant plus nécessaire et apprécié, car elles offrent une source de financement alternative pour la société civile. En règle générale, pire est le gouvernement, mieux est la fondation car elle jouit de l’engagement et du soutien de la société civile. » (...)

~ La guerre secrète du misanthrope George Soros (S&P)(Août 2008) ~

Les fondations Open Society sont un réseau de fondations exonérées d’impôts, créé par George Soros à la suite de l’effondrement de l’Union soviétique, pour promouvoir la démocratie et le marché libre pro-FMI et la libéralisation du marché des anciens pays communistes, ce qui a ouvert grande la porte au pillage systématique des actifs miniers et énergétiques de ces pays. Soros était un financier majeur de l’équipe économique libérale de Boris Eltsine, qui comprenait aussi l’économiste de Harvard, promoteur de la thérapie de choc, Jeffrey Sachs, et le conseiller libéral d’Eltsine, Egor Gaïdar. Déjà, il devient clair que le Plan Merkel est en réalité un Plan Soros. Mais il y a plus, si l’on veut comprendre l’ordre du jour qui sous-tend ce plan. L’Initiative de stabilité européenne est financée par une liste impressionnante de donateurs. Le site les répertorie. La liste comprend, en plus des Fondations Open Society de Soros, la Stiftung Mercator, une organisation liée aussi à Soros et l’organisation Robert Bosch Stiftung. La Commission européenne est aussi un des bailleurs de fonds de I’ISE. Puis, assez curieusement, la liste des bailleurs de fonds pour le plan Merkel comprend également une organisation au nom orwellien, l’Institut de la paix des États-Unis. Certaines recherches révèlent que l’Institut de la paix des États-Unis a tout sauf un esprit épris de paix. L’Institut de la paix des États-Unis est présidé par Stephen Hadley, ancien conseiller au Conseil de sécurité nationale des États-Unis pendant les guerres menées par l’administration néoconservatrice Bush-Cheney. Son conseil d’administration comprend Ashton B. Carter, l’actuel ministre de la Défense de l’administration Obama ; le secrétaire d’État John Kerry ; le major-général Frederick M. Padilla, président de la National Defense University des États-Unis. Ce sont des architectes très expérimentés de la stratégie de domination militaire mondiale, dite Full Spectrum Dominance, du Pentagone. Les auteurs du Plan Merkel, en plus des largesses des fondations de George Soros, listent comme bailleur de fonds importants le German Marshall Fund étasunien. Comme je le décris dans mon livre, The Think Tanks, le German Marshall Fund est tout sauf allemand. « C’est un Think Tank américain ayant son siège à Washington, DC. Son ordre du jour est la déconstruction de l’Allemagne d’après-guerre et plus largement des États souverains de l’UE, pour qu’ils s’adaptent au mieux à l’agenda de globalisation de Wall Street. »

L’immigration, un génocide capitaliste Bloggif-57344d4c00bf5_imagesia-com_17u7v_large
~ Le German Marshall Fund, un reliquat de la Guerre froide ? (Réseau Voltaire)(Octobre 2004) ~

Le German Marshall Fund de Washington a été impliqué dans la politique de changements de régime post-1990 des États-Unis, en ligne avec le National Endowment for Democracy, les fondations Soros, et le faux nez de la CIA appelé USAID. Comme je le décris dans mon livre, « l’objectif principal du German Marshall Fund, selon son rapport annuel de 2013, était de soutenir le programme du Département d’État américain pour les soi-disant opérations de consolidation de la démocratie dans les anciens pays communistes dans l’est et le sud-est de l’Europe, des Balkans à la mer Noire. De manière significative, leur travail comprenait l’Ukraine. Dans la plupart des cas, ils ont travaillé en collaboration avec l’USAID, largement identifiée comme une façade de la CIA ayant des liens avec le Département d’État, et la Fondation Stewart Mott qui donne des fonds à la National Endowment for Democracy ». On pourra remarquer que la même Stewart Mott Foundation est aussi un bailleur de fonds du Plan Merkel, tout comme le Rockefeller Brothers Fund.

Tout cela devrait donner à réfléchir quant à savoir pour qui et vers quels objectifs est destiné l’accord Merkel-Erdogan censé faire face à la crise des migrants de l’UE. Est-ce que la faction Rockefeller-Bush-Clinton aux États-Unis a l’intention de l’utiliser comme une expérience d’ingénierie sociale importante pour créer le chaos et des conflits sociaux dans l’UE, en même temps que leurs ONG telles que la NED, Freedom House et les Fondations Soros attisent les choses en Syrie et en Libye et à travers le monde islamique ?

F. William Engdahl

~ Traduit par Wayan, relu par nadine pour le Saker Francophone ~

Source originale de l'article :
How NATO-linked Think Tanks Control EU Refugee Policy (New Eastern Outlook)(Avril 2016)

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