La BCE va de nouveau prêter aux banques quelque 500 milliards d'euros
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La BCE va de nouveau prêter aux banques quelque 500 milliards d'euros
Bonjour à tous,
La BCE va de nouveau prêter aux banques quelque 500 milliards d'euros
La Banque centrale européenne (BCE) a procédé, mercredi 29 février 2012,
à une deuxième vague de prêts à trois ans et au taux de 1%.AFP
Pour la deuxième fois, la Banque centrale européenne (BCE) va allouer mercredi des prêts sur trois ans aux banques de la zone euro, une manoeuvre destinée à stabiliser le système financier européen et qui devrait rencontrer à nouveau un large succès.
Fin décembre, 523 banques de la zone euro ont demandé et obtenu 489 milliards d'euros lors de la première opération du genre, qualifiée de "Grosse Bertha" par le président de la BCE Mario Draghi. Le montant alloué est d'autant plus impressionnant que ces prêts sont rémunérés au taux historiquement bas de 1%.
La plupart des économistes tablent cette fois-ci sur un niveau au moins similaire,
certains ont prédit jusqu'à 1000 milliards d'euros.
La BCE a de facto fermé la porte aux banques grecques mardi, en annonçant qu'elle n'acceptait plus les titres de dette émis par Athènes comme garanties de ses opérations de prêts, après un nouvel abaissement de la note du pays par l'agence Standard & Poor's.
Selon une estimation de la banque Natixis, l'exclusion des banques grecques devrait minorer la demande totale d'environ 45 milliards d'euros, une goutte d'eau par rapport aux prévisions.
Pour sa seconde opération de soutien aux banques, la Banque centrale européenne (BCE) a prêté 529,5 milliards d'euros à 800 établissements bancaires – soit encore plus que lors de sa première opération de refinancement à long terme (LTRO) du 21 décembre, qui s'élevait à 489 milliards.
Ce montant, prêté au taux avantageux de 1 % et pour une durée de trois ans, est globalement en phase avec les estimations des observateurs, qui tablaient sur un montant de 400 à 500 milliards. L'objectif du dispositif – enrayer la paralysie du système bancaire et éviter tout credit crunch (pénurie de crédits) – semble donc atteint.
Sources
La BCE prête 530 milliards d'euros à 800 banques
http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2012/02/29/la-bce-prete-530-milliards-d-euros-a-800-banques_1649681_1581613.html
La BCE va de nouveau prêter aux banques quelque 500 milliards d'euros
http://www.rtbf.be/info/economie/detail_la-bce-va-de-nouveau-preter-aux-banques-quelque-500-milliards-d-euros?id=7650643
Mais voilà que ce Goldman Boy annonce en même temps la fin du modèle social européen.
La fin du modèle social européen est déclarée
Pour Mario Draghi, ancien banquier de Goldman Sachs et nouvelle statue du Commandeur de la monnaie en Europe, sauver l'euro aura un prix élevé. Selon lui, il n'y a "pas d'échappatoire" possible à la mise en œuvre de politiques d'austérité très dures dans tous les pays surendettés et cela implique de renoncer à un modèle social fondé sur la sécurité de l'emploi et une redistribution sociale généreuse. Ce modèle sur lequel l'Europe a basé sa prospérité depuis la seconde guerre mondiale a disparu (« has gone »), estime Mario Draghi qui rappelle aux journaliste du WSJ la formule de l'économiste allemand Rudi Dornbusch
L'intervention du patron de la BCE pourrait sembler une provocation, une semaine avant que la banque centrale ne renouvelle un deuxième chèque de 500 milliards d'euros aux banques qui viendront, mercredi 29 février, emprunter de l'argent au guichet illimité qu'elle a mis en place pour sauver l'euro. Comment échapper, avec de tels propos, à la critique montante selon laquelle le système est en train de sacrifier les peuples pour sauver les banques ? Les arguments mis en avant par Mario Draghi sont sans appel : tout recul sur les ambitions des programmes de désendettement publics provoquera une immédiate réaction des marchés qui pousseront les taux d'intérêt payés par les Etats à la hausse, rendant encore plus difficile, sinon impossible, le rétablissement des finances publiques. C'est ce qui est arrivé à la Grèce et a failli se produire au Portugal, en Espagne, en Italie.
Provocation
L'intervention du patron de la BCE pourrait sembler une provocation, une semaine avant que la banque centrale ne renouvelle un deuxième chèque de 500 milliards d'euros aux banques qui viendront mercredi 29 févier emprunter de l'argent au guichet illimité qu'elle a mis en place pour sauver l'euro. Comment échapper, avec de tels propos, à la critique montante selon laquelle le système est en train de sacrifier les peuples pour sauver les banques ? Les arguments mis en avant par Mario Draghi sont sans appel : tout recul sur les ambitions des programmes de désendettement publics provoquera une immédiate réaction des marchés qui pousseront les taux d'intérêt payés par les Etats à la hausse, rendant encore plus difficile, sinon impossible, le rétablissement des finances publiques. C'est ce qui est arrivé à la Grèce et a failli se produire au Portugal, en Espagne, en Italie.
Les propos de Mario Draghi ne sont évidemment pas sans lien avec le calendrier électoral européen. En avril en Grèce, en mai en France, au printemps 2013 en Italie, les peuples vont voter pour choisir leur destin. En expliquant, à la façon d'une Margaret Thatcher des temps modernes, que quel que soit le résultat du vote, les gouvernement élus n'auront pas d'autre alternative que de poursuivre des politiques de rigueur extrêmes, de mener des réformes structurelles du marché du travail et de démanteler encore un peu plus leur modèle social, le président de la BCE affiche la couleur. Et qu'on ne vienne pas lui dire que l'accalmie actuelle sur les marchés signifie que la crise est finie. La preuve que ce n'est pas le cas viendra mercredi, quand les banques viendront chercher auprès de la banque centrale le soutien sans lequel le système financier ne peut pas tenir. Sans la perfusion des banques centrales, aux Etats-Unis avec le "Quantitative easing" de la Fed, en Europe avec le LTRO de la BCE, tout s'écroulerait ! Même la Chine en est réduite à soutenir ses banques en difficultés. Bienvenue dans le monde cruel du « QE world ».
"Redressement national" de la "France forte"
Par cette prise de position très dure, Mario Draghi appelle à une prise de conscience. Mieux vaut selon lui en passer par une purge sévère et des réformes structurelles tout de suite pour rétablir la confiance des marchés que de vivre dix années terribles sous leur pression. C'est le choix fait par Mario Monti en Italie, avec succès jusqu'à présent puisqu'en cent jours, cet autre ancien de Goldman Sachs a réussi a sortir son pays de l'œil du cyclone, en changeant comme jamais le visage de l'Italie. La leçon vaut pour les autres pays. En France, François Hollande annonce-t-il autre chose quand il parle de "redressement national", même s'il continue en même temps de faire croire que la gauche française saurait mieux préserver le modèle social que les gauches européennes ? Et Nicolas Sarkozy, qui en appelle au « courage » pour rétablir une « France forte », ne prépare-t-il pas, sans le dire clairement, un nouveau programme d'austérité pour l'après-élection ? Si on écoute Mario Draghi, le modèle social français aura bien du mal à survivre à 2012. la question est au cœur de la campagne mais chut, il ne faut pas le dire... trop fort !
Source
La fin du modèle social européen est déclarée
http://www.latribune.fr/opinions/editos/20120224trib000684812/la-fin-du-modele-social-europeen-est-declaree.html
Mario Draghi - Le modèle social c'est fini ! Par khalem2012S'abonner3 588 vues Ajouter àPartager Mario Draghi - Le modèle social c'est fini ! par khalem2012
Bien Amicalement.
La BCE va de nouveau prêter aux banques quelque 500 milliards d'euros
La Banque centrale européenne (BCE) a procédé, mercredi 29 février 2012,
à une deuxième vague de prêts à trois ans et au taux de 1%.AFP
Pour la deuxième fois, la Banque centrale européenne (BCE) va allouer mercredi des prêts sur trois ans aux banques de la zone euro, une manoeuvre destinée à stabiliser le système financier européen et qui devrait rencontrer à nouveau un large succès.
Fin décembre, 523 banques de la zone euro ont demandé et obtenu 489 milliards d'euros lors de la première opération du genre, qualifiée de "Grosse Bertha" par le président de la BCE Mario Draghi. Le montant alloué est d'autant plus impressionnant que ces prêts sont rémunérés au taux historiquement bas de 1%.
La plupart des économistes tablent cette fois-ci sur un niveau au moins similaire,
certains ont prédit jusqu'à 1000 milliards d'euros.
La BCE a de facto fermé la porte aux banques grecques mardi, en annonçant qu'elle n'acceptait plus les titres de dette émis par Athènes comme garanties de ses opérations de prêts, après un nouvel abaissement de la note du pays par l'agence Standard & Poor's.
Selon une estimation de la banque Natixis, l'exclusion des banques grecques devrait minorer la demande totale d'environ 45 milliards d'euros, une goutte d'eau par rapport aux prévisions.
Pour sa seconde opération de soutien aux banques, la Banque centrale européenne (BCE) a prêté 529,5 milliards d'euros à 800 établissements bancaires – soit encore plus que lors de sa première opération de refinancement à long terme (LTRO) du 21 décembre, qui s'élevait à 489 milliards.
Ce montant, prêté au taux avantageux de 1 % et pour une durée de trois ans, est globalement en phase avec les estimations des observateurs, qui tablaient sur un montant de 400 à 500 milliards. L'objectif du dispositif – enrayer la paralysie du système bancaire et éviter tout credit crunch (pénurie de crédits) – semble donc atteint.
Sources
La BCE prête 530 milliards d'euros à 800 banques
http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2012/02/29/la-bce-prete-530-milliards-d-euros-a-800-banques_1649681_1581613.html
La BCE va de nouveau prêter aux banques quelque 500 milliards d'euros
http://www.rtbf.be/info/economie/detail_la-bce-va-de-nouveau-preter-aux-banques-quelque-500-milliards-d-euros?id=7650643
Mais voilà que ce Goldman Boy annonce en même temps la fin du modèle social européen.
La fin du modèle social européen est déclarée
Pour Mario Draghi, ancien banquier de Goldman Sachs et nouvelle statue du Commandeur de la monnaie en Europe, sauver l'euro aura un prix élevé. Selon lui, il n'y a "pas d'échappatoire" possible à la mise en œuvre de politiques d'austérité très dures dans tous les pays surendettés et cela implique de renoncer à un modèle social fondé sur la sécurité de l'emploi et une redistribution sociale généreuse. Ce modèle sur lequel l'Europe a basé sa prospérité depuis la seconde guerre mondiale a disparu (« has gone »), estime Mario Draghi qui rappelle aux journaliste du WSJ la formule de l'économiste allemand Rudi Dornbusch
L'intervention du patron de la BCE pourrait sembler une provocation, une semaine avant que la banque centrale ne renouvelle un deuxième chèque de 500 milliards d'euros aux banques qui viendront, mercredi 29 février, emprunter de l'argent au guichet illimité qu'elle a mis en place pour sauver l'euro. Comment échapper, avec de tels propos, à la critique montante selon laquelle le système est en train de sacrifier les peuples pour sauver les banques ? Les arguments mis en avant par Mario Draghi sont sans appel : tout recul sur les ambitions des programmes de désendettement publics provoquera une immédiate réaction des marchés qui pousseront les taux d'intérêt payés par les Etats à la hausse, rendant encore plus difficile, sinon impossible, le rétablissement des finances publiques. C'est ce qui est arrivé à la Grèce et a failli se produire au Portugal, en Espagne, en Italie.
Provocation
L'intervention du patron de la BCE pourrait sembler une provocation, une semaine avant que la banque centrale ne renouvelle un deuxième chèque de 500 milliards d'euros aux banques qui viendront mercredi 29 févier emprunter de l'argent au guichet illimité qu'elle a mis en place pour sauver l'euro. Comment échapper, avec de tels propos, à la critique montante selon laquelle le système est en train de sacrifier les peuples pour sauver les banques ? Les arguments mis en avant par Mario Draghi sont sans appel : tout recul sur les ambitions des programmes de désendettement publics provoquera une immédiate réaction des marchés qui pousseront les taux d'intérêt payés par les Etats à la hausse, rendant encore plus difficile, sinon impossible, le rétablissement des finances publiques. C'est ce qui est arrivé à la Grèce et a failli se produire au Portugal, en Espagne, en Italie.
Les propos de Mario Draghi ne sont évidemment pas sans lien avec le calendrier électoral européen. En avril en Grèce, en mai en France, au printemps 2013 en Italie, les peuples vont voter pour choisir leur destin. En expliquant, à la façon d'une Margaret Thatcher des temps modernes, que quel que soit le résultat du vote, les gouvernement élus n'auront pas d'autre alternative que de poursuivre des politiques de rigueur extrêmes, de mener des réformes structurelles du marché du travail et de démanteler encore un peu plus leur modèle social, le président de la BCE affiche la couleur. Et qu'on ne vienne pas lui dire que l'accalmie actuelle sur les marchés signifie que la crise est finie. La preuve que ce n'est pas le cas viendra mercredi, quand les banques viendront chercher auprès de la banque centrale le soutien sans lequel le système financier ne peut pas tenir. Sans la perfusion des banques centrales, aux Etats-Unis avec le "Quantitative easing" de la Fed, en Europe avec le LTRO de la BCE, tout s'écroulerait ! Même la Chine en est réduite à soutenir ses banques en difficultés. Bienvenue dans le monde cruel du « QE world ».
"Redressement national" de la "France forte"
Par cette prise de position très dure, Mario Draghi appelle à une prise de conscience. Mieux vaut selon lui en passer par une purge sévère et des réformes structurelles tout de suite pour rétablir la confiance des marchés que de vivre dix années terribles sous leur pression. C'est le choix fait par Mario Monti en Italie, avec succès jusqu'à présent puisqu'en cent jours, cet autre ancien de Goldman Sachs a réussi a sortir son pays de l'œil du cyclone, en changeant comme jamais le visage de l'Italie. La leçon vaut pour les autres pays. En France, François Hollande annonce-t-il autre chose quand il parle de "redressement national", même s'il continue en même temps de faire croire que la gauche française saurait mieux préserver le modèle social que les gauches européennes ? Et Nicolas Sarkozy, qui en appelle au « courage » pour rétablir une « France forte », ne prépare-t-il pas, sans le dire clairement, un nouveau programme d'austérité pour l'après-élection ? Si on écoute Mario Draghi, le modèle social français aura bien du mal à survivre à 2012. la question est au cœur de la campagne mais chut, il ne faut pas le dire... trop fort !
Source
La fin du modèle social européen est déclarée
http://www.latribune.fr/opinions/editos/20120224trib000684812/la-fin-du-modele-social-europeen-est-declaree.html
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Bien Amicalement.
1000 milliards pour les banques, et après?
Bonjour à tous,
A quoi servent les 1000 milliards d'euros de la BCE?
En trois mois, la Banque centrale européenne a mis sur la table 1000 milliards d'euros pour donner de l'air au système financier. Mais que font les banques européennes de cette manne exceptionnelle? Explications.
Concrètement, comment les banques utilisent-elles les liquidités de la BCE?
Le LTRO est une opération de prêt avec collatéral. Les banques fournissent des titres à la BCE. En échange, celle-ci met à disposition des liquidités pour 3 ans à un taux d'intérêt défiant toute concurrence : 1%. Pour rappel, il y a trois mois, les banques françaises jugées de bonne qualité (BNP, Société générale) se refinançaient sur le marché obligataire à 4,5/5% pour 3 ans, rappelle Arnaud Raimon, Président de la société d'asset management Aliénor Capital. Les conditions se sont donc nettement améliorées. Une fois leurs liquidités en poche, les banques ont plusieurs options. Les plus frileuses replacent ces liquidités aux guichets de la BCE à un taux peu attractif plutôt que de prendre le risque de financer des entreprises, des ménages ou d'autres banques. Cependant d'autres banques se livrent à des opérations de "carry trade" beaucoup plus juteuses. Elles empruntent à 1 % auprès de la BCE et prêtent ensuite aux gouvernements à des taux plus élevés. A ce jeu les banques espagnoles sont les plus actives : elles ont acheté 32 milliards d'euros d'actifs publics en janvier et 22 milliards en décembre. Ce "carry trade" pourrait paraître honteux ; il a pourtant un effet positif, note Arnaud Raimon. En effet, il contribue à faire baisser les taux d'intérêt à long terme dans les pays d'Europe du Sud.
Les banques utilisent-elles aussi l'argent de la BCE pour financer l'économie?
Il est encore trop tôt pour le dire. Les flux de prêts au secteur privé ont baissé en novembre et décembre (-16 et -72 milliards d'euros respectivement). On peut toutefois constater que les flux de crédit ont rebondi en janvier (+37 milliards) et que le timide dégel du marché interbancaire présage un desserrement des standards de prêts, estime Bruno Cavalier, économiste d'Oddo Securities. Grâce au LTRO, les banques peuvent enfin avoir une offre de crédit pour les particuliers et les entreprises, constate Arnaud Raimon. Cependant, il ne faut pas oublier que de la demande de crédit reste en berne. En France, par exemple, la consommation baisse à un rythme de 2% l'an. Difficile dans ces conditions, d'obtenir un rebond du crédit, même si les banques sont mieux disposées. Le président de l'institution de Francfort Mario Draghi a exhorté dimanche les banques à soutenir la croissance économique en prêtant aux ménages et aux entreprises les liquidités empruntées. L'agence de notation Fitch estime toutefois qu'il est peu probable que ces fonds débouchent sur une forte croissance du crédit, "étant donné l'absence de toute demande notable" en Europe. L'injection de liquidités a ses limites.
Source
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/a-quoi-servent-les-1000-milliards-d-euros-de-la-bce_284930.html
1000 milliards pour les banques, l’austérité pour les peuples !
La monnaie des banquiers
L’euro est bel et bien la monnaie des banquiers. Alors que les Etats sont étranglés par les contraintes des marchés financiers et se voient imposer des cures d’austérité monstrueuses, les banques viennent de bénéficier de deux opérations « crédit ouvert » où la BCE leur a accordé 1000 milliards d’euros de crédits à trois ans. Après les 489 milliards du mois de décembre, l’opération d’hier a porté sur la bagatelle de 529 milliards ! 10% du PIB européen en deux mois !
La décision d’hier a néanmoins un aspect positif (en cherchant bien). En effet, les 1000 milliards d’euros prêtés aux banques l’ont été par simple création monétaire de la BCE. Tout le monde comprend bien que la Banque Centrale Européenne n’avait pas cette somme là qui dormait dans ces comptes (son bilan dépassait 2700 milliards en fin d’année, en hausse de 500 milliards sur trois mois, comme le rapporte les Echos). Elle a donc créé 1000 milliards d’euros en quelques mois !
Dès lors, cela amène à se poser deux questions. Tout d’abord, comment se fait-il que les pères de la vertu qui froncent les sourcils quand on évoque toute monétisation par l’Etat ou qui demandent l’austérité aux peuples, ne s’émeuvent pas davantage de ce laxisme à grande échelle ? Avec 1000 milliards, on pourrait faire beaucoup de choses. Pourquoi faudrait-il que cela serve à refinancer les banques ? Le bilan de la BCE a plus que doublé depuis la crise : est-ce normal ?
Deuxièmement, cela montre qu’il est possible de monétiser la dette publique à hauteur de 5% du PIB par an puisque ça ne représente, pour un an, que la moitié des sommes engagées en trois mois par la BCE. Et selon le contexte, cela peut ne pas être inflationniste. Mais surtout, il est incroyable que l’utilisation de la création monétaire au simple service des banques ne provoque pas un débat plus important, d’autant plus que les peuples subissent une austérité sauvage.
http://feedproxy.google.com/~r/gaullistelibre/IzdM/~3/b4m_KDd0O-Q/1000-milliards-pour-les-banques.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email
http://www.gaullistelibre.com/2012/03/1000-milliards-pour-les-banques.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+gaullistelibre%2FIzdM+%28Blog+gaulliste+libre%29
Bien Amicalement.
A quoi servent les 1000 milliards d'euros de la BCE?
En trois mois, la Banque centrale européenne a mis sur la table 1000 milliards d'euros pour donner de l'air au système financier. Mais que font les banques européennes de cette manne exceptionnelle? Explications.
Concrètement, comment les banques utilisent-elles les liquidités de la BCE?
Le LTRO est une opération de prêt avec collatéral. Les banques fournissent des titres à la BCE. En échange, celle-ci met à disposition des liquidités pour 3 ans à un taux d'intérêt défiant toute concurrence : 1%. Pour rappel, il y a trois mois, les banques françaises jugées de bonne qualité (BNP, Société générale) se refinançaient sur le marché obligataire à 4,5/5% pour 3 ans, rappelle Arnaud Raimon, Président de la société d'asset management Aliénor Capital. Les conditions se sont donc nettement améliorées. Une fois leurs liquidités en poche, les banques ont plusieurs options. Les plus frileuses replacent ces liquidités aux guichets de la BCE à un taux peu attractif plutôt que de prendre le risque de financer des entreprises, des ménages ou d'autres banques. Cependant d'autres banques se livrent à des opérations de "carry trade" beaucoup plus juteuses. Elles empruntent à 1 % auprès de la BCE et prêtent ensuite aux gouvernements à des taux plus élevés. A ce jeu les banques espagnoles sont les plus actives : elles ont acheté 32 milliards d'euros d'actifs publics en janvier et 22 milliards en décembre. Ce "carry trade" pourrait paraître honteux ; il a pourtant un effet positif, note Arnaud Raimon. En effet, il contribue à faire baisser les taux d'intérêt à long terme dans les pays d'Europe du Sud.
Les banques utilisent-elles aussi l'argent de la BCE pour financer l'économie?
Il est encore trop tôt pour le dire. Les flux de prêts au secteur privé ont baissé en novembre et décembre (-16 et -72 milliards d'euros respectivement). On peut toutefois constater que les flux de crédit ont rebondi en janvier (+37 milliards) et que le timide dégel du marché interbancaire présage un desserrement des standards de prêts, estime Bruno Cavalier, économiste d'Oddo Securities. Grâce au LTRO, les banques peuvent enfin avoir une offre de crédit pour les particuliers et les entreprises, constate Arnaud Raimon. Cependant, il ne faut pas oublier que de la demande de crédit reste en berne. En France, par exemple, la consommation baisse à un rythme de 2% l'an. Difficile dans ces conditions, d'obtenir un rebond du crédit, même si les banques sont mieux disposées. Le président de l'institution de Francfort Mario Draghi a exhorté dimanche les banques à soutenir la croissance économique en prêtant aux ménages et aux entreprises les liquidités empruntées. L'agence de notation Fitch estime toutefois qu'il est peu probable que ces fonds débouchent sur une forte croissance du crédit, "étant donné l'absence de toute demande notable" en Europe. L'injection de liquidités a ses limites.
Source
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/a-quoi-servent-les-1000-milliards-d-euros-de-la-bce_284930.html
1000 milliards pour les banques, l’austérité pour les peuples !
La monnaie des banquiers
L’euro est bel et bien la monnaie des banquiers. Alors que les Etats sont étranglés par les contraintes des marchés financiers et se voient imposer des cures d’austérité monstrueuses, les banques viennent de bénéficier de deux opérations « crédit ouvert » où la BCE leur a accordé 1000 milliards d’euros de crédits à trois ans. Après les 489 milliards du mois de décembre, l’opération d’hier a porté sur la bagatelle de 529 milliards ! 10% du PIB européen en deux mois !
La création monétaire en questionIl y a deux choses absolument scandaleuses à propos de ces opérations. Tout d’abord, elle se fait en absence totale de contrôle démocratique. Comment de telles sommes peuvent-elles être accordées au système financier sans la moindre consultation des peuples ou de leurs représentants ?
Ensuite, cela entretient l’aléa moral incroyable de ce secteur financier car ces aides le sauvent sans la moindre contrepartie. Si les banques vont mal, elles doivent être recapitalisées !
La décision d’hier a néanmoins un aspect positif (en cherchant bien). En effet, les 1000 milliards d’euros prêtés aux banques l’ont été par simple création monétaire de la BCE. Tout le monde comprend bien que la Banque Centrale Européenne n’avait pas cette somme là qui dormait dans ces comptes (son bilan dépassait 2700 milliards en fin d’année, en hausse de 500 milliards sur trois mois, comme le rapporte les Echos). Elle a donc créé 1000 milliards d’euros en quelques mois !
Dès lors, cela amène à se poser deux questions. Tout d’abord, comment se fait-il que les pères de la vertu qui froncent les sourcils quand on évoque toute monétisation par l’Etat ou qui demandent l’austérité aux peuples, ne s’émeuvent pas davantage de ce laxisme à grande échelle ? Avec 1000 milliards, on pourrait faire beaucoup de choses. Pourquoi faudrait-il que cela serve à refinancer les banques ? Le bilan de la BCE a plus que doublé depuis la crise : est-ce normal ?
Deuxièmement, cela montre qu’il est possible de monétiser la dette publique à hauteur de 5% du PIB par an puisque ça ne représente, pour un an, que la moitié des sommes engagées en trois mois par la BCE. Et selon le contexte, cela peut ne pas être inflationniste. Mais surtout, il est incroyable que l’utilisation de la création monétaire au simple service des banques ne provoque pas un débat plus important, d’autant plus que les peuples subissent une austérité sauvage.
SourceCes opérations de la BCE sont proprement révoltantes et démontre que cette Europe ne tourne vraiment pas ronds. L’euro est au service exclusif des banques et asservit les peuples. Le seul point positif est que ces opérations le révèlent de manière transparente.
http://feedproxy.google.com/~r/gaullistelibre/IzdM/~3/b4m_KDd0O-Q/1000-milliards-pour-les-banques.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email
http://www.gaullistelibre.com/2012/03/1000-milliards-pour-les-banques.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+gaullistelibre%2FIzdM+%28Blog+gaulliste+libre%29
Bien Amicalement.
Geoff- Modérateur
- Date d'inscription : 18/02/2012
Age : 39
Localisation : Wagadey, Jubbada Dhexe, Somalia
Où passent les milliards de la BCE?
Bonjour à tous,
Où sont passés les milliards de la BCE?
On observe une baisse des prêts aux entreprises, tandis que les prêts aux ménages restent inchangés.
Il semble donc que les milliards d'euros injectés par la BCE dans le secteur bancaire
ne passent pas dans l'économie réelle.
Les banques ont réduit le crédit aux entreprises en février dans la zone euro, tandis que celles d'Espagne et d'Italie ont thésaurisé en emprunts souverains, ce qui laisse penser que l'argent dont la Banque centrale européenne a inondé le système bancaire n'a pas encore été filtré vers l'économie réelle.
Le flux de prêts aux entreprises non financières a diminué de trois milliards d'euros en février après une hausse d'un milliard le mois précédent, tandis que le flux de prêts aux ménages n'a pas changé.
La croissance de l'agrégat monétaire M3, mesure générale de la quantité de liquidités dans l'économie, a été de 2,8% annuels en février après 2,5% en janvier et 2,4% attendus, suivant un consensus Reuters.
Howard Archer, économiste de Global Insight, observe que la baisse des prêts aux entreprises et la stagnation des prêts aux ménages "suscite la crainte que les 489 milliards d'euros prêtés aux banques européennes par la BCE à l'issue d'une appel d'offres à trois ans en décembre n'aient pas été répercutés - au moins jusqu'à présent - dans le crédit au secteur privé".
La BCE a procédé à deux opérations de refinancement à long terme (LRTO), en l'espèce de trois ans,
en décembre et en février, injectant plus de 1.000 milliards d'euros dans le secteur bancaire.
Mario Draghi avait souligné que les opérations à trois ans
de la BCE visaient à prévenir un tarissement du crédit © AFP
Archer observe que la statistique de février ne peut pas avoir pris en compte le second LTRO, qui a eu lieu le 29 février.
Néanmoins, les chiffres de la BCE montrent que les banques espagnoles
et italiennes ont accru leurs achats nets d'obligations souveraines de la zone euro le mois dernier.
Pour les banques italiennes, la hausse, sans précédent,
est de 23 milliards d'euros à un encours total de 301,6 milliards d'euros.
Pour leurs homologues espagnoles, la progression est de 15,7 milliards d'euros
à un encours record de 245,8 milliards d'euros.
Sources
http://www.lecho.be/actualite/marche_placements_marches/Ou_passent_les_milliards_de_la_BCE.9176644-3460.art
http://www.challenges.fr/entreprise/20120328.REU2864/l-argent-prete-par-la-bce-ne-passe-pas-en-prets-aux-entreprises.html
Bien Amicalement.
Où sont passés les milliards de la BCE?
On observe une baisse des prêts aux entreprises, tandis que les prêts aux ménages restent inchangés.
Il semble donc que les milliards d'euros injectés par la BCE dans le secteur bancaire
ne passent pas dans l'économie réelle.
Les banques ont réduit le crédit aux entreprises en février dans la zone euro, tandis que celles d'Espagne et d'Italie ont thésaurisé en emprunts souverains, ce qui laisse penser que l'argent dont la Banque centrale européenne a inondé le système bancaire n'a pas encore été filtré vers l'économie réelle.
Le flux de prêts aux entreprises non financières a diminué de trois milliards d'euros en février après une hausse d'un milliard le mois précédent, tandis que le flux de prêts aux ménages n'a pas changé.
La croissance de l'agrégat monétaire M3, mesure générale de la quantité de liquidités dans l'économie, a été de 2,8% annuels en février après 2,5% en janvier et 2,4% attendus, suivant un consensus Reuters.
Howard Archer, économiste de Global Insight, observe que la baisse des prêts aux entreprises et la stagnation des prêts aux ménages "suscite la crainte que les 489 milliards d'euros prêtés aux banques européennes par la BCE à l'issue d'une appel d'offres à trois ans en décembre n'aient pas été répercutés - au moins jusqu'à présent - dans le crédit au secteur privé".
La BCE a procédé à deux opérations de refinancement à long terme (LRTO), en l'espèce de trois ans,
en décembre et en février, injectant plus de 1.000 milliards d'euros dans le secteur bancaire.
Mario Draghi avait souligné que les opérations à trois ans
de la BCE visaient à prévenir un tarissement du crédit © AFP
Archer observe que la statistique de février ne peut pas avoir pris en compte le second LTRO, qui a eu lieu le 29 février.
Le président de la BCE Mario Draghi avait souligné que les opérations à trois ans de la banque centrale visait à prévenir un tarissement du crédit et non pas à soutenir l'achat de dette souveraine."Nous ne pensons plus que la BCE abaissera à nouveau les taux même si nous estimons que ce serait plutôt justifié compte tenu de la possibilité très réelle que la zone euro subisse une contraction du PIB à la fois au premier et au deuxième trimestres de cette année".
Néanmoins, les chiffres de la BCE montrent que les banques espagnoles
et italiennes ont accru leurs achats nets d'obligations souveraines de la zone euro le mois dernier.
Pour les banques italiennes, la hausse, sans précédent,
est de 23 milliards d'euros à un encours total de 301,6 milliards d'euros.
Pour leurs homologues espagnoles, la progression est de 15,7 milliards d'euros
à un encours record de 245,8 milliards d'euros.
Sources
http://www.lecho.be/actualite/marche_placements_marches/Ou_passent_les_milliards_de_la_BCE.9176644-3460.art
http://www.challenges.fr/entreprise/20120328.REU2864/l-argent-prete-par-la-bce-ne-passe-pas-en-prets-aux-entreprises.html
Bien Amicalement.
Bruxelles veut savoir ce que les banques ont fait des 1 000 milliards d'euros de la BCE
Bonjour à tous,
Bruxelles veut savoir ce que les banques
ont fait des 1 000 milliards d'euros de la BCE
par Clément Lacombe et Anne Michel
La Commission européenne entend demander des comptes aux banques sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros
que leur a octroyés la Banque centrale européenne (BCE), en décembre 2011 puis février,
à travers des prêts inédits à trois ans et à faible taux.
Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, le 25 avril 2012 à Bruxelles. | REUTERS/YVES HERMAN
Selon les informations du Monde, Michel Barnier, commissaire au marché intérieur, a demandé au président de l'Autorité bancaire européenne (EBA), Andrea Enria, de s'intéresser à l'usage qu'ont fait les établissements financiers de ces prêts bonifiés. Ils devaient éviter un assèchement du crédit dans la zone euro, en permettant aux banques d'accéder à une liquidité devenue introuvable hors des guichets de la BCE, du fait de la crise de la dette, et inciter aussi le secteur bancaire à continuer à financer les Etats.
RESSERREMENT DU CRÉDIT
Mercredi 25 avril, devant les parlementaires européens, Mario Draghi, le président de la BCE, a reconnu que ces liquidités n'irriguaient pas l'économie réelle aussi rapidement qu'espéré. Une étude publiée mercredi par l'institut monétaire montre que 9 % des banques ont encore resserré les conditions de crédit aux entreprises au premier trimestre, alors que 35 % d'entre elles l'avaient déjà fait fin 2011. La situation se détériore donc encore, même si le rythme est bien mois rapide... Parallèlement, la demande de prêts des sociétés a chuté de 30 %, tandis que celle venant des particuliers s'est effondré de 43 %... Interrogé par les eurodéputés, M.Draghi a assuré qu'il ferait le point prochainement sur la façon dont les banques ont utilisé les prêts de son institution.
Un engagement qui conforte l'initiative de M. Barnier, laquelle pourrait déboucher sur des résultats concrets. Les banquiers centraux siégeant à l'EBA devront dire s'ils jugent sa demande recevable. Si tel était le cas, chaque banque européenne pourrait se voir contrainte d'adresser à l'EBA un dossier complet sur l'emploi des prêts de la BCE. A ce jour, aucun contrôle n'était prévu. Et hormis le montant des prêts obtenus par chaque établissement, aucune autre donnée n'est connue.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/04/26/bruxelles-veut-savoir-ce-que-les-banques-ont-fait-des-1-000-milliards-d-euros-de-la-bce_1691641_3234.html#xtor=AL-32280515
Bien Amicalement.
Bruxelles veut savoir ce que les banques
ont fait des 1 000 milliards d'euros de la BCE
par Clément Lacombe et Anne Michel
La Commission européenne entend demander des comptes aux banques sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros
que leur a octroyés la Banque centrale européenne (BCE), en décembre 2011 puis février,
à travers des prêts inédits à trois ans et à faible taux.
Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, le 25 avril 2012 à Bruxelles. | REUTERS/YVES HERMAN
Selon les informations du Monde, Michel Barnier, commissaire au marché intérieur, a demandé au président de l'Autorité bancaire européenne (EBA), Andrea Enria, de s'intéresser à l'usage qu'ont fait les établissements financiers de ces prêts bonifiés. Ils devaient éviter un assèchement du crédit dans la zone euro, en permettant aux banques d'accéder à une liquidité devenue introuvable hors des guichets de la BCE, du fait de la crise de la dette, et inciter aussi le secteur bancaire à continuer à financer les Etats.
La démarche de M. Barnier fait écho aux questions de la classe politique européenne sur le sens de ces prêts aux banques, quand les Etats, interdits d'accès au guichet de la BCE, continuent de se financer à un prix de marché, souvent élevé. Se pose aussi la question du financement de l'économie."Qu'ont fait les banques de cet argent ? L'ont-elles redistribué à l'économie réelle en prêtant aux ménages et aux entreprises ? En ont-elles profité pour se recapitaliser, en mettant en réserve l'argent ainsi gagné ? Ont-elles racheté des dettes d'Etat ?",
s'interroge une source à Bruxelles.
RESSERREMENT DU CRÉDIT
Mercredi 25 avril, devant les parlementaires européens, Mario Draghi, le président de la BCE, a reconnu que ces liquidités n'irriguaient pas l'économie réelle aussi rapidement qu'espéré. Une étude publiée mercredi par l'institut monétaire montre que 9 % des banques ont encore resserré les conditions de crédit aux entreprises au premier trimestre, alors que 35 % d'entre elles l'avaient déjà fait fin 2011. La situation se détériore donc encore, même si le rythme est bien mois rapide... Parallèlement, la demande de prêts des sociétés a chuté de 30 %, tandis que celle venant des particuliers s'est effondré de 43 %... Interrogé par les eurodéputés, M.Draghi a assuré qu'il ferait le point prochainement sur la façon dont les banques ont utilisé les prêts de son institution.
Un engagement qui conforte l'initiative de M. Barnier, laquelle pourrait déboucher sur des résultats concrets. Les banquiers centraux siégeant à l'EBA devront dire s'ils jugent sa demande recevable. Si tel était le cas, chaque banque européenne pourrait se voir contrainte d'adresser à l'EBA un dossier complet sur l'emploi des prêts de la BCE. A ce jour, aucun contrôle n'était prévu. Et hormis le montant des prêts obtenus par chaque établissement, aucune autre donnée n'est connue.
Source"Cette demande n'est pas aberrante, mais il ne faut pas espérer obtenir des résultats inattendus, juge un banquier. Il n'y a pas de trou noir : les banques se servent de ces prêts pour refinancer leur bilan et relâchent l'argent au fil de l'eau, en fonction des besoins de financement de l'économie."
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/04/26/bruxelles-veut-savoir-ce-que-les-banques-ont-fait-des-1-000-milliards-d-euros-de-la-bce_1691641_3234.html#xtor=AL-32280515
Bien Amicalement.
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