Olivier Delamarche mardi 18 septembre 2012

Bonjour à tous,

La faillite du système : Le QE3



Bien Amicalement.

Bonjour à tous,

QE3 : Le début de l’apocalypse financière ?

Sur fond de violence anti-américaine dans le monde arabo-musulman, la nouvelle est passée
pratiquement inaperçue. La Fed, la banque centrale américaine, a eu recours, jeudi soir,
pour la troisième fois de suite, à la Quantitative Easing. Elle injectera indirectement 85 milliards de dollars
dans le circuit monétaire, chaque mois, afin de soutenir l’économie américaine,
notamment pour la création d’emploi.


La Banque centrale américaine a eu recours, jeudi soir, pour la troisième fois de suite, à la Quantitative Easing

Le taux d’intérêt bancaire est pratiquement à zéro aux États-Unis. Sauf que les ménages, étant déjà endettés jusqu’au cou, ne peuvent emprunter davantage pour consommer. Faute de clients, la production/vente des biens
et des services est en panne. Et les banques rechignent à prêter aux entreprises de production et de services
qui risquent, dans une telle conjoncture, de ne pas pouvoir rembourser les emprunts contractés.
Le QE vise surtout à racheter les obligations pourries (dettes douteuses ou non remboursables)
aux banques et autres institutions financières, afin d’alléger leurs créances
et les inciter à prendre des risques en prêtant ou en investissant.


QE3 : Le début de l’apocalypse financière ?
http://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/qe3-le-debut-de-l-apocalypse-122693

Les États-Unis ont des dettes de sept trillions (sept cents milliards de milliards) de dollars.
Aucune nation au monde ne peut soutenir de telles dettes sans être en situation de faillite.

Sauf que les États-Unis, ayant établi la prééminence du dollar après la Seconde Guerre mondiale,
peuvent imprimer du papier ayant valeur de monnaie (legal tender) à loisir. Et inonder le circuit monétaire
international sans coup férir, les échanges internationaux se faisant principalement dans cette monnaie.

Les deux précédentes QE ont vu des milliards de dollars, au lieu d’être investis dans le circuit économique
intérieur américain, quitter ce pays pour atterrir sur les bourses étrangères et dans le secteur de l’immobilier
à l’étranger. De telles sommes font naturellement flamber les bourses et les biens immobiliers à l’étranger,
rendant ces « assets » encore plus inaccessibles aux locaux.

Ce « tsunami de dollars », comme le qualifie la présidente brésilienne, Dilma Rousseff,
fait aussi flamber le prix du pétrole, des aliments et des matières premières.

Car les producteurs comprennent bien vite, lorsqu’il faut échanger plus de dollars pour avoir la même quantité
d’euros (déjà mal en point), qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond avec la monnaie américaine.
Plus le nombre de dollars mis en circulation est important, plus la valeur de la monnaie américaine diminue.
Pour pallier cette dévaluation ou dépréciation de la monnaie américaine, les prix du pétrole,
des matières premières et des aliments sont réajustés à la hausse.
Cela a occasionné des émeutes, dites alimentaires, dans plusieurs pays pauvres, cette année.

(...)

L’homme de la rue ne bénéficie aucunement des assouplissements quantitatifs

Une “politique pour l’homme de la rue” ? Pas du tout. L’homme de la rue ne retire rien de l’assouplissement quantitatif. Les vrais gens gagnent du vrai argent en faisant un vrai travail. Là, nous avons une politique zombie,
qui nourrit les banques et les parasites avec de l’argent fictif que personne n’a jamais gagné.
Suite à l’annonce de la Fed, le Dow a pris 206 points ; l’or a grimpé de plus de 30 $.

Comment l’homme de la rue en profite-t-il ? Est-ce que ça augmentera l’emploi ?
Non… pourquoi est-ce que ça le ferait ? Cela fera plutôt baisser encore plus les taux d’intérêt,
décourageant les prêteurs. Cela mettra plus d’argent aux mains des zombies… et moins aux mains
des travailleurs honnêtes. Cela fera aussi grimper les prix de l’alimentation et du carburant,
décourageant les ménages normaux de dépenser de l’argent.

Mais Bernanke dit qu’il continuera à le faire.
Nous nous demandons donc…Comment est-ce que ça finira ?

La Fed et son QE3, ennemis de “l’homme de la rue”
http://la-chronique-agora.com/fed-et-qe3-ennemis-homme-rue/

À Maurice, la situation est encore plus grave. La roupie a été davantage dépréciée face à un dollar dévalué.
Il faut dépenser environ Rs 31, au lieu de Rs 28 il y a deux mois à peine, pour chaque achat en dollar.
Comme indiqué plus haut, la présente QE3 sera récurrente jusqu’à nouvel ordre.
85 milliards de dollars injectés en moyenne chaque mois dans le circuit monétaire...
c’est dire combien l’inflation importée va affecter les consommateurs mauriciens dans les mois à venir,
étant donné que nos échanges sont libellés principalement en dollars.

Les pays émergents ont pris la pleine mesure de la déstabilisation que ce « tsunami monétaire »
made in USA peut faire à leur économie respective. Depuis plus d’un an maintenant, l’Inde régularise à nouveau certains « investissements » étrangers sur sa Bourse des valeurs. En mars dernier, les BRICS
(Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont discuté, lors d’un sommet, de la possibilité de créer une monnaie alternative au dollar. La Malaisie, la Turquie et le Kazakhstan, entre autres, pourraient se joindre à ce mouvement.
(...)

Source de l'article
Un virus nommé QE3
http://www.defimedia.info/dimanche-hebdo/dh-actualites/item/18816-un-virus-nommé-qe3.html

QE3: à très haut risque



Bien Amicalement.