Problème dans une centrale nucléaire française
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Problème dans une centrale nucléaire française
Bonjour à tous,
Un des réacteurs de la centrale nucléaire de Cattenom, située dans le département français de la Moselle,
a été arrêté vendredi à cause d'une panne technique.
Selon le groupe Electricité de France (EDF), le réacteur numéro 2 de la centrale de Cattenom,
"s'est arrêté automatiquement" vendredi vers 02h45,
suite à une panne technique sur un alternateur, situé dans la partie non nucléaire de la centrale.
"Cet événement n'a eu aucune conséquence sur la sûreté, l' environnement et la sécurité des intervenants",
a précisé EDF sur son site internet, disant que "les investigations sont en cours pour identifier le matériel défaillant".
La centrale nucléaire de Cattenom dispose de quatre réacteurs nucléaires à eau pressurisée (REP)
d'une puissance de 1 300 mégawatts électriques chacun.
Selon EDF, les trois autres réacteurs "sont en fonctionnement et alimentent le réseau d'électricité".
Actuellement,
EDF gère en France un parc de production nucléaire composé de 58 unités de production réparties sur 19 sites.
France: un réacteur de la central de Cattenom arrêté suite à une panne technique
Le réacteur numéro 2 de la centrale mosellane devrait être remis en service « en début de semaine ».
Cet arrêt fortuit ne pose pas de difficulté en termes de fourniture d'électricité.
Un des réacteurs de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle) -le numéro 2 -
a été arrêté dans la nuit de jeudi à vendredi en raison d'une panne sans gravité,
selon EDF, ce qui ne devrait pas poser de problèmes pour la fourniture d'électricité
malgré la consommation record des derniers jours.
Ce réacteur d'une puissance de 1300 mégawatts, s'est arrêté automatiquement vers 02H45,
en raison d'une panne technique sur un alternateur, un élément situé dans la partie non nucléaire de la centrale,
a annoncé EDF sur son site internet. « Cet événement n'a eu aucune conséquence sur la sûreté,
l'environnement et la sécurité des intervenants », a assuré EDF.
L'électricien a précisé que l'alternateur sera réparé « en début de semaine ».
Il a ajouté que cet arrêt n'avait rien à voir avec la récente mise en garde de l'Autorité de sûreté nucléaire(ASN)
sur la non-conformité d'une tuyauterie de piscines des réacteurs 2 et 3 de la centrale de Cattenom.
EDF : le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Cattenom arrêté
L'ASN a effectué un contrôle post-Fukushima, le 18 janvier, qui a mis au jour une anomalie de conception
sur deux tuyauteries de traitement de l’eau des piscines des unités 2 et 3 de la centrale de Cattenom.
L’ASN l’a classée niveau 2.
Niveau 2 de l’échelle Ines qui en compte 8, c’est rare. Très rare même au niveau du parc nucléaire français.
Hier, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a relevé au niveau 2 la non-conformité d’une tuyauterie des piscines
des réacteurs 2 et 3, à la centrale de Cattenom. « Cette non-conformité, déclare l’ASN,
constitue un écart par rapport au référentiel de conception.
Elle n’a pas eu d’impact sur les travailleurs, ni sur l’environnement,
mais elle constitue une dégradation des dispositions de défense en profondeur.
C’est en raison de ses conséquences potentielles que l’événement a été classé au niveau 2. »
Le contrôle avait été effectué en décembre dernier,
lors des évaluations complémentaires de sûreté suite à la catastrophe de Fukushima, au Japon.
En inspectant les tuyauteries d’injection d’eau des piscines de refroidissement,
où les combustibles en attente d’utilisation ou d’évacuation sont maintenus sous eau et refroidis en permanence,
EDF a décelé cette anomalie de conception. Sur les tranches 2 et 3 de la centrale,
une des cinq tuyauteries de la piscine ne disposait pas du trou « casse-siphon ».
Soit un orifice de la taille d’une pièce de 2 €, percé dans le tuyau, à 30 cm sous la surface de l’eau.
Ce petit trou permet de prévenir, en cas de manœuvre incorrecte de certaines vannes par exemple,
un phénomène de vidange de la piscine par siphonnage.
À noter que des alarmes permettent de détecter toute baisse du niveau d’eau des piscines
et d’engager les actions nécessaires.
« Nous avions communiqué, le 18 janvier, cette non-conformité à l’ASN, précise le directeur de la centrale,
Stéphane Dupré la Tour. Nous l’avions classée niveau 1. »
Hier, l’ASN l’a relevée au niveau 2. Après une visite sur site, le 24 janvier dernier,
elle a exigé que
« Cattenom déploie, sans attendre, les mesures compensatoires nécessaires
et se mette en conformité sous dix jours ».
EDF a remis deux piscines de Cattenom en conformité
Le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Cattenom a été arrêté pour visite partielle
et rechargement de combustible du 7 mai au 26 août 2011.
Les principaux chantiers réalisés à l’occasion de cet arrêt
et contrôlés par l’Autorité de sûreté nucléaire ont été les suivants :
Remplacement de 32 mécanismes de commande de grappe ;
Nettoyage préventif des générateurs de vapeur ;
Réparation du revêtement néoprène des tuyauteries du circuit d’eau brute secouru.
Pendant cet arrêt, l’Autorité de sûreté nucléaire a procédé à 4 inspections inopinées
(consulter les lettres de suite des inspections),
dont une réactive suite à la déclaration d’un évènement significatif pour la sûreté (consulter l’avis d’incident).
Ces inspections portaient notamment sur :
- le chantier de remplacement de mécanismes de commande de grappe ;
- le nettoyage préventif des générateurs de vapeur par un nouveau procédé ;
- le contrôle et la réfection du revêtement néoprène des tuyauteries du circuit d’eau brute secouru ;
- l’application des programmes de contrôle des générateurs de vapeur ;
- les chantiers de robinetterie et de chaudronnerie ;
- les conditions de sécurité et de radioprotection ;
- l’évènement déclaré le 21/07/2011 concernant l’indisponibilité de la voie B du circuit RRA.
L’Autorité de sûreté nucléaire considère que cet arrêt s’est correctement déroulé.
Toutefois, compte tenu de la survenue de plusieurs événements significatifs au cours de cet arrêt,
dont un de niveau 1, des actions correctives devront être engagées par l’exploitant
pour éviter le renouvellement de tels évènements.
Après examen des résultats des contrôles et des travaux effectués durant l’arrêt,
l’Autorité de sûreté nucléaire a donné son accord au redémarrage du réacteur n°2 le 15 juillet 2011.
Le redémarrage effectif a été retardé par des travaux sur l’alternateur,
puis la survenue de deux arrêts automatiques fin août,
et enfin la défaillance d’un réchauffeur situé dans la partie non nucléaire de l’installation.
Pdf, Lettres de Suivi et Avis d'Incident
Bien Amicalement.
Un des réacteurs de la centrale nucléaire de Cattenom, située dans le département français de la Moselle,
a été arrêté vendredi à cause d'une panne technique.
Selon le groupe Electricité de France (EDF), le réacteur numéro 2 de la centrale de Cattenom,
"s'est arrêté automatiquement" vendredi vers 02h45,
suite à une panne technique sur un alternateur, situé dans la partie non nucléaire de la centrale.
"Cet événement n'a eu aucune conséquence sur la sûreté, l' environnement et la sécurité des intervenants",
a précisé EDF sur son site internet, disant que "les investigations sont en cours pour identifier le matériel défaillant".
La centrale nucléaire de Cattenom dispose de quatre réacteurs nucléaires à eau pressurisée (REP)
d'une puissance de 1 300 mégawatts électriques chacun.
Selon EDF, les trois autres réacteurs "sont en fonctionnement et alimentent le réseau d'électricité".
Actuellement,
EDF gère en France un parc de production nucléaire composé de 58 unités de production réparties sur 19 sites.
France: un réacteur de la central de Cattenom arrêté suite à une panne technique
Le réacteur numéro 2 de la centrale mosellane devrait être remis en service « en début de semaine ».
Cet arrêt fortuit ne pose pas de difficulté en termes de fourniture d'électricité.
Un des réacteurs de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle) -le numéro 2 -
a été arrêté dans la nuit de jeudi à vendredi en raison d'une panne sans gravité,
selon EDF, ce qui ne devrait pas poser de problèmes pour la fourniture d'électricité
malgré la consommation record des derniers jours.
Ce réacteur d'une puissance de 1300 mégawatts, s'est arrêté automatiquement vers 02H45,
en raison d'une panne technique sur un alternateur, un élément situé dans la partie non nucléaire de la centrale,
a annoncé EDF sur son site internet. « Cet événement n'a eu aucune conséquence sur la sûreté,
l'environnement et la sécurité des intervenants », a assuré EDF.
L'électricien a précisé que l'alternateur sera réparé « en début de semaine ».
Il a ajouté que cet arrêt n'avait rien à voir avec la récente mise en garde de l'Autorité de sûreté nucléaire(ASN)
sur la non-conformité d'une tuyauterie de piscines des réacteurs 2 et 3 de la centrale de Cattenom.
EDF : le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Cattenom arrêté
L'ASN a effectué un contrôle post-Fukushima, le 18 janvier, qui a mis au jour une anomalie de conception
sur deux tuyauteries de traitement de l’eau des piscines des unités 2 et 3 de la centrale de Cattenom.
L’ASN l’a classée niveau 2.
Niveau 2 de l’échelle Ines qui en compte 8, c’est rare. Très rare même au niveau du parc nucléaire français.
Hier, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a relevé au niveau 2 la non-conformité d’une tuyauterie des piscines
des réacteurs 2 et 3, à la centrale de Cattenom. « Cette non-conformité, déclare l’ASN,
constitue un écart par rapport au référentiel de conception.
Elle n’a pas eu d’impact sur les travailleurs, ni sur l’environnement,
mais elle constitue une dégradation des dispositions de défense en profondeur.
C’est en raison de ses conséquences potentielles que l’événement a été classé au niveau 2. »
Le contrôle avait été effectué en décembre dernier,
lors des évaluations complémentaires de sûreté suite à la catastrophe de Fukushima, au Japon.
En inspectant les tuyauteries d’injection d’eau des piscines de refroidissement,
où les combustibles en attente d’utilisation ou d’évacuation sont maintenus sous eau et refroidis en permanence,
EDF a décelé cette anomalie de conception. Sur les tranches 2 et 3 de la centrale,
une des cinq tuyauteries de la piscine ne disposait pas du trou « casse-siphon ».
Soit un orifice de la taille d’une pièce de 2 €, percé dans le tuyau, à 30 cm sous la surface de l’eau.
Ce petit trou permet de prévenir, en cas de manœuvre incorrecte de certaines vannes par exemple,
un phénomène de vidange de la piscine par siphonnage.
À noter que des alarmes permettent de détecter toute baisse du niveau d’eau des piscines
et d’engager les actions nécessaires.
« Nous avions communiqué, le 18 janvier, cette non-conformité à l’ASN, précise le directeur de la centrale,
Stéphane Dupré la Tour. Nous l’avions classée niveau 1. »
Hier, l’ASN l’a relevée au niveau 2. Après une visite sur site, le 24 janvier dernier,
elle a exigé que
« Cattenom déploie, sans attendre, les mesures compensatoires nécessaires
et se mette en conformité sous dix jours ».
EDF a remis deux piscines de Cattenom en conformité
Le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Cattenom a été arrêté pour visite partielle
et rechargement de combustible du 7 mai au 26 août 2011.
Les principaux chantiers réalisés à l’occasion de cet arrêt
et contrôlés par l’Autorité de sûreté nucléaire ont été les suivants :
Remplacement de 32 mécanismes de commande de grappe ;
Nettoyage préventif des générateurs de vapeur ;
Réparation du revêtement néoprène des tuyauteries du circuit d’eau brute secouru.
Pendant cet arrêt, l’Autorité de sûreté nucléaire a procédé à 4 inspections inopinées
(consulter les lettres de suite des inspections),
dont une réactive suite à la déclaration d’un évènement significatif pour la sûreté (consulter l’avis d’incident).
Ces inspections portaient notamment sur :
- le chantier de remplacement de mécanismes de commande de grappe ;
- le nettoyage préventif des générateurs de vapeur par un nouveau procédé ;
- le contrôle et la réfection du revêtement néoprène des tuyauteries du circuit d’eau brute secouru ;
- l’application des programmes de contrôle des générateurs de vapeur ;
- les chantiers de robinetterie et de chaudronnerie ;
- les conditions de sécurité et de radioprotection ;
- l’évènement déclaré le 21/07/2011 concernant l’indisponibilité de la voie B du circuit RRA.
L’Autorité de sûreté nucléaire considère que cet arrêt s’est correctement déroulé.
Toutefois, compte tenu de la survenue de plusieurs événements significatifs au cours de cet arrêt,
dont un de niveau 1, des actions correctives devront être engagées par l’exploitant
pour éviter le renouvellement de tels évènements.
Après examen des résultats des contrôles et des travaux effectués durant l’arrêt,
l’Autorité de sûreté nucléaire a donné son accord au redémarrage du réacteur n°2 le 15 juillet 2011.
Le redémarrage effectif a été retardé par des travaux sur l’alternateur,
puis la survenue de deux arrêts automatiques fin août,
et enfin la défaillance d’un réchauffeur situé dans la partie non nucléaire de l’installation.
Pdf, Lettres de Suivi et Avis d'Incident
Bien Amicalement.
La France saurait-elle faire face à une catastrophe nucléaire ?
La France saurait-elle faire face à une catastrophe nucléaire ?
Les quatre tours de la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly.
Même s'il a rapidement été maîtrisé, l'accident de la centrale de Marcoule n'a pas manqué de rouvrir le débat sur la gestion d'un accident nucléaire grave en France. Cette fois, les conséquences sont restées confinées au périmètre le plus réduit : celui de ce centre de traitement de déchets nucléaires du Gard où l'explosion d'un four a fait un mort et quatre blessés.
Mais que se serait-il passé si l'accident de Marcoule avait entraîné des fuites de particules radioactives, portées vers Avignon, à une trentaine de kilomètres, par le mistral qui soufflait ce jour-là ? Plus généralement, maintenant que le drame de Fukushima a laissé entendre que l'impensable était possible, la question se pose : comment une telle catastrophe nucléaire serait-elle gérée en France ?
Selon Jean-Luc Godet, à la tête de la Direction des rayonnements ionisants et de la santé à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), "l'accident de Tchernobyl a montré les limites d'une mentalité probabiliste", qui suppose que les probabilités statistiques d'un accident sont si faibles que nul n'ait besoin de s'en préoccuper.
DANS L'URGENCE
La catastrophe dans la centrale ukrainienne conduit donc les autorités à se pencher enfin sur une doctrine française à suivre en cas d'accident… trente ans après la construction du premier réacteur produisant de l'électricité nucléaire en France, à Marcoule justement. Les Plans particuliers d'intervention (PPI) font alors leur apparition, supervisés, autour de chaque site nucléaire, par les préfets, et encadrés désormais par un décret de 2005 ( http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000786335&dateTexte=#LEGISCTA000006096900 ). Le principe : prévoir un confinement de la population, une éventuelle évacuation, et la prise de comprimés d'iode.
Ces PPI ( Voici celui de Marcoule en version pdf, celui de la zone de la catastrophe du Gard : http://www.cli-gard-marcoule.fr/outils/download.aspx?id_fichier=493 ) forment une base indispensable à l'intervention en phase d'urgence, mais encore limitée. Au Japon, des villages ont été évacués dans un rayon de cinquante kilomètres autour de la centrale de Fukushima. En France, ces plans couvrent une zone ne dépassant pas dix kilomètres, voire 500 mètres pour certaines installations, déplore Roland Desbordes, président de la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité). Au-delà, rien n'est prévu pour les populations.
Ce n'est pas la seule limite. A Marcoule par exemple, la zone couverte par le PPI est répartie entre le préfet du Gard et celui du Vaucluse, avec les risques que cela soulève en termes d'ordres contradictoires.
DES PLANS OPÉRATIONNELS ?
Mais surtout, des doutes existent sur l'application des PPI et leur capacité à parer à toute éventualité. Concernant la première mesure, le confinement : "Lors de l'accident d'AZF à Toulouse, le préfet a ordonné de s'enfermer chez soi. Mais dans certaines maisons, les fenêtres avaient éclaté. Et dans les zones rurales, si on coupe la ventilation d'un élevage en batterie, tous les animaux meurent", explique Raymond Sené, physicien nucléaire membre du GSIEN (Groupement des scientifiques pour l'information sur l'énergie nucléaire).
Les PPI prévoient également la mise à disposition de comprimés d'iode – qui permettent uniquement de se protéger d'une contamination à l'iode radioactive ( http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/03/14/accident-nucleaire-pourquoi-distribue-t-on-des-pastilles-d-iode_1492701_3244.html ), à l'origine de cancers de la thyroïde. Mais l'épisode de Marcoule a démontré les dysfontionnements du dispositif : "c'est un fiasco", affirme Alexandre Pissas, président de la CLI (Comité local d'information) de ce site. "Toutes les communes concernées n'ont pas été chercher leurs boîtes, certains habitants non plus, et des stocks entiers d'iode sont périmés dans les pharmacies…" De plus, selon Roland Desbordes, "il est désormais interdit de se procurer de l'iode au-delà de la zone très limitée du PPI."
Reste la question sensible de l'évacuation. Dans les PPI, un accident aussi important que celui de Fukushima n'est clairement pas envisagé. Car de nombreuses centrales ( http://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires-45738.html ) sont installées à proximité de grands foyers de population – la centrale de Bugey est à 35 kilomètres de Lyon, celle de Nogent-sur-Seine à une centaine de kilomètres de la région parisienne… Pour Yves Cochet, député EELV (Europe Ecologie-Les Verts), "s'il y a un accident grave dans la centrale de Nogent, que les vents soufflent vers l'Ouest, que les nappes phréatiques et la Seine sont contaminées, ce sont potentiellement 12 millions de Franciliens qui sont touchés. Or, rien n'est prévu pour faire face à cette éventualité, et de toute façon, il est totalement impossible d'évacuer rapidement Paris et sa banlieue."
PLAN "PLUTÔT CONFIDENTIEL"
Selon Yves Cochet, après la phase d'urgence, l'armée a toutefois élaboré un plan "plutôt confidentiel", où il est notamment prévu, si aucune évacuation rapide n'est possible, "de départager la population déjà trop contaminée pour être évacuée, et celle qui pourra partir. Une discrimination assez effrayante…" En tout cas, au-delà des premiers jours, aucun "document officiel" ne prévoit pour le moment la marche à suivre, assure Jean-Luc Godet.
Une enveloppe financière est par contre prévue pour faire face aux dommages nucléaires, à hauteur de 1,5 milliard d'euros, dont près de la moitié avancée par l'exploitant. Le montant est insuffisant, estime le président de la Criirad : "Il n'y a pas d'assurance pour le nucléaire. Et l'argent mis sur la table équivaut seulement au prix du sarcophage posé autour de la centrale de Tchernobyl."
"PENSER LA SUITE"
Pour faire face à ces lacunes, l'ASN est chargée, depuis 2005, de penser le moyen et le long terme. "A l'époque, on faisait des exercices où le préfet ordonnait la mise à l'abri des gens, puis c'était tout, il ne savait pas comment lever cet ordre… Il fallait logiquement penser la suite", explique Jean-Luc Godet. Depuis six ans, le Codirpa (Comité directeur pour la gestion de la phase post-accidentelle http://www.asn.fr/index.php/S-informer/Dossiers/Gestion-post-accidentelle/Comite-directeur-gestion-de-phase-post-accidentelle ) mobilise donc environ 130 membres – associations, élus, CLI, agences sanitaires, experts européens en radioprotection, exploitants nucléaires, etc. – pour plancher sur ce problème complexe. Avec un tas de questions sensibles : comment nettoyer les maisons dans les zones urbaines contaminées ? Que faire des objets et déchets radioactifs ? Comment enfouir ou déplacer les sols superficiels contaminés ? Comment réhabiliter les terres devenues improductives pour l'agriculture ?
Une des premières avancées du Codirpa est de dessiner un zonage du territoire en cas d'accident : une première zone dite "d'éloignement" de quelques kilomètres ; une deuxième zone de "protection" où "il est plus avantageux de rester que de partir", selon M. Godet, et où la population vivrait dans des habitations nettoyées sans pouvoir consommer les produits de la terre ; puis une zone de "surveillance", sur une soixantaine de kilomètres à la ronde, où les produits alimentaires sont susceptibles de dépasser les niveaux maximum admissibles de radioactivité.
RIEN DE PRÉVU EN CAS D'ACCIDENT GRAVE
Mais pour l'instant, le Codirpa ne réfléchit pas encore à un scénario à la hauteur de Tchernobyl ou de Fukushima. Il se fonde sur les simulations de deux accidents, dont le plus grave occasionnerait des rejets radiocatifs pendant seulement vingt-quatre heures, alors qu'à Fukushima, six mois après la catastrophe, les fuites n'ont pas pu être maîtrisées !
L'examen d'un accident plus grave et complexe viendra dans un second temps, après la publication d'une première doctrine sur la gestion d'un accident modéré début 2012 et après avoir tiré les leçons de Fukushima, promet Jean-Luc Godet.
Autre faiblesse du Codirpa : malgré un effort de concertation avec les associations et les acteurs locaux, plusieurs voix se sont élevées contre une implication et un pouvoir encore insuffisants de la population. La Criirad, elle, a refusé de participer au comité de l'ASN. Notamment parce que le Codirpa accorderait "une place maîtresse à une association comme le CEPN [Centre d'étude sur l'évaluation de la protection dans le domaine nucléaire], composée d'Areva, d'EDF, du CEA et de l'IRSN, représentant en fait le lobby nucléaire". Plus grave, selon Roland Desbordes : "Sur le fond, le Codirpa construit son travail sur des programmes de recherche européens sur Tchernobyl – Ethos et Core – qui ont conclu, en gros, que la vie pouvait très bien s'organiser dans des zones contaminées, en minorant largement les problèmes de la radioactivité et de l'état de santé de la population. Il veut adapter ce modèle en France".
Source : http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/09/15/la-france-saurait-elle-faire-face-a-une-catastrophe-nucleaire_1572847_3244.html#ens_id=1504462&xtor=RSS-3208
Les tests de résistance des centrales nucléaires françaises publiés
La centrale nucléaire de Fessenheim.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a publié vendredi sur son site internet (www.asn.fr) les tests de résistance effectués par les exploitants de 80 installations nucléaires que le gouvernement avait demandés après l'accident de Fukushima.
L'ASN a demandé aux exploitants de 80 installations jugées prioritaires, dont les 58 réacteurs nucléaires, de procéder à des "évaluations complémentaires de sûreté" en prenant en compte des phénomènes naturels extrêmes (séisme, inondation, perte d'alimentation électrique et de système de refroidissement, et leur possible cumul) d'une ampleur jusque-là jamais envisagée.
Ces tests de résistance doivent notamment étudier les conséquences de la rupture des digues du grand canal d'Alsace à proximité du site de Fessenheim (est), de celles du canal de Donzère près du Tricastin (sud) et du canal de Provence près de Cadarache (sud-est).
Après avoir analysé les rapports, avec l'appui de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), l'ASN, qui est une autorité indépendante, doit présenter ses conclusions fin 2011.
La France est le pays au monde le plus dépendant du nucléaire. Elle a fait dans les années 1970 le choix de cette énergie, qui fournit 75% de son électricité.
Jeudi, le ministre de l'Energie, Eric Besson, avait dévoilé trois des pistes proposées par les exploitants. Parmi celles-ci, figure notamment "la présence d'une deuxième source de refroidissement systématiquement", afin d'éviter un scénario semblable à celui intervenu en début d'année à Fukushima au Japon.
Source : http://dav2012.over-blog.com/article-les-tests-de-resistance-des-centrales-nucleaires-francaises-publies-84544548.html
Les quatre tours de la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly.
Même s'il a rapidement été maîtrisé, l'accident de la centrale de Marcoule n'a pas manqué de rouvrir le débat sur la gestion d'un accident nucléaire grave en France. Cette fois, les conséquences sont restées confinées au périmètre le plus réduit : celui de ce centre de traitement de déchets nucléaires du Gard où l'explosion d'un four a fait un mort et quatre blessés.
Mais que se serait-il passé si l'accident de Marcoule avait entraîné des fuites de particules radioactives, portées vers Avignon, à une trentaine de kilomètres, par le mistral qui soufflait ce jour-là ? Plus généralement, maintenant que le drame de Fukushima a laissé entendre que l'impensable était possible, la question se pose : comment une telle catastrophe nucléaire serait-elle gérée en France ?
Selon Jean-Luc Godet, à la tête de la Direction des rayonnements ionisants et de la santé à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), "l'accident de Tchernobyl a montré les limites d'une mentalité probabiliste", qui suppose que les probabilités statistiques d'un accident sont si faibles que nul n'ait besoin de s'en préoccuper.
DANS L'URGENCE
La catastrophe dans la centrale ukrainienne conduit donc les autorités à se pencher enfin sur une doctrine française à suivre en cas d'accident… trente ans après la construction du premier réacteur produisant de l'électricité nucléaire en France, à Marcoule justement. Les Plans particuliers d'intervention (PPI) font alors leur apparition, supervisés, autour de chaque site nucléaire, par les préfets, et encadrés désormais par un décret de 2005 ( http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000786335&dateTexte=#LEGISCTA000006096900 ). Le principe : prévoir un confinement de la population, une éventuelle évacuation, et la prise de comprimés d'iode.
Ces PPI ( Voici celui de Marcoule en version pdf, celui de la zone de la catastrophe du Gard : http://www.cli-gard-marcoule.fr/outils/download.aspx?id_fichier=493 ) forment une base indispensable à l'intervention en phase d'urgence, mais encore limitée. Au Japon, des villages ont été évacués dans un rayon de cinquante kilomètres autour de la centrale de Fukushima. En France, ces plans couvrent une zone ne dépassant pas dix kilomètres, voire 500 mètres pour certaines installations, déplore Roland Desbordes, président de la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité). Au-delà, rien n'est prévu pour les populations.
Ce n'est pas la seule limite. A Marcoule par exemple, la zone couverte par le PPI est répartie entre le préfet du Gard et celui du Vaucluse, avec les risques que cela soulève en termes d'ordres contradictoires.
DES PLANS OPÉRATIONNELS ?
Mais surtout, des doutes existent sur l'application des PPI et leur capacité à parer à toute éventualité. Concernant la première mesure, le confinement : "Lors de l'accident d'AZF à Toulouse, le préfet a ordonné de s'enfermer chez soi. Mais dans certaines maisons, les fenêtres avaient éclaté. Et dans les zones rurales, si on coupe la ventilation d'un élevage en batterie, tous les animaux meurent", explique Raymond Sené, physicien nucléaire membre du GSIEN (Groupement des scientifiques pour l'information sur l'énergie nucléaire).
Les PPI prévoient également la mise à disposition de comprimés d'iode – qui permettent uniquement de se protéger d'une contamination à l'iode radioactive ( http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/03/14/accident-nucleaire-pourquoi-distribue-t-on-des-pastilles-d-iode_1492701_3244.html ), à l'origine de cancers de la thyroïde. Mais l'épisode de Marcoule a démontré les dysfontionnements du dispositif : "c'est un fiasco", affirme Alexandre Pissas, président de la CLI (Comité local d'information) de ce site. "Toutes les communes concernées n'ont pas été chercher leurs boîtes, certains habitants non plus, et des stocks entiers d'iode sont périmés dans les pharmacies…" De plus, selon Roland Desbordes, "il est désormais interdit de se procurer de l'iode au-delà de la zone très limitée du PPI."
Reste la question sensible de l'évacuation. Dans les PPI, un accident aussi important que celui de Fukushima n'est clairement pas envisagé. Car de nombreuses centrales ( http://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires-45738.html ) sont installées à proximité de grands foyers de population – la centrale de Bugey est à 35 kilomètres de Lyon, celle de Nogent-sur-Seine à une centaine de kilomètres de la région parisienne… Pour Yves Cochet, député EELV (Europe Ecologie-Les Verts), "s'il y a un accident grave dans la centrale de Nogent, que les vents soufflent vers l'Ouest, que les nappes phréatiques et la Seine sont contaminées, ce sont potentiellement 12 millions de Franciliens qui sont touchés. Or, rien n'est prévu pour faire face à cette éventualité, et de toute façon, il est totalement impossible d'évacuer rapidement Paris et sa banlieue."
PLAN "PLUTÔT CONFIDENTIEL"
Selon Yves Cochet, après la phase d'urgence, l'armée a toutefois élaboré un plan "plutôt confidentiel", où il est notamment prévu, si aucune évacuation rapide n'est possible, "de départager la population déjà trop contaminée pour être évacuée, et celle qui pourra partir. Une discrimination assez effrayante…" En tout cas, au-delà des premiers jours, aucun "document officiel" ne prévoit pour le moment la marche à suivre, assure Jean-Luc Godet.
Une enveloppe financière est par contre prévue pour faire face aux dommages nucléaires, à hauteur de 1,5 milliard d'euros, dont près de la moitié avancée par l'exploitant. Le montant est insuffisant, estime le président de la Criirad : "Il n'y a pas d'assurance pour le nucléaire. Et l'argent mis sur la table équivaut seulement au prix du sarcophage posé autour de la centrale de Tchernobyl."
"PENSER LA SUITE"
Pour faire face à ces lacunes, l'ASN est chargée, depuis 2005, de penser le moyen et le long terme. "A l'époque, on faisait des exercices où le préfet ordonnait la mise à l'abri des gens, puis c'était tout, il ne savait pas comment lever cet ordre… Il fallait logiquement penser la suite", explique Jean-Luc Godet. Depuis six ans, le Codirpa (Comité directeur pour la gestion de la phase post-accidentelle http://www.asn.fr/index.php/S-informer/Dossiers/Gestion-post-accidentelle/Comite-directeur-gestion-de-phase-post-accidentelle ) mobilise donc environ 130 membres – associations, élus, CLI, agences sanitaires, experts européens en radioprotection, exploitants nucléaires, etc. – pour plancher sur ce problème complexe. Avec un tas de questions sensibles : comment nettoyer les maisons dans les zones urbaines contaminées ? Que faire des objets et déchets radioactifs ? Comment enfouir ou déplacer les sols superficiels contaminés ? Comment réhabiliter les terres devenues improductives pour l'agriculture ?
Une des premières avancées du Codirpa est de dessiner un zonage du territoire en cas d'accident : une première zone dite "d'éloignement" de quelques kilomètres ; une deuxième zone de "protection" où "il est plus avantageux de rester que de partir", selon M. Godet, et où la population vivrait dans des habitations nettoyées sans pouvoir consommer les produits de la terre ; puis une zone de "surveillance", sur une soixantaine de kilomètres à la ronde, où les produits alimentaires sont susceptibles de dépasser les niveaux maximum admissibles de radioactivité.
RIEN DE PRÉVU EN CAS D'ACCIDENT GRAVE
Mais pour l'instant, le Codirpa ne réfléchit pas encore à un scénario à la hauteur de Tchernobyl ou de Fukushima. Il se fonde sur les simulations de deux accidents, dont le plus grave occasionnerait des rejets radiocatifs pendant seulement vingt-quatre heures, alors qu'à Fukushima, six mois après la catastrophe, les fuites n'ont pas pu être maîtrisées !
L'examen d'un accident plus grave et complexe viendra dans un second temps, après la publication d'une première doctrine sur la gestion d'un accident modéré début 2012 et après avoir tiré les leçons de Fukushima, promet Jean-Luc Godet.
Autre faiblesse du Codirpa : malgré un effort de concertation avec les associations et les acteurs locaux, plusieurs voix se sont élevées contre une implication et un pouvoir encore insuffisants de la population. La Criirad, elle, a refusé de participer au comité de l'ASN. Notamment parce que le Codirpa accorderait "une place maîtresse à une association comme le CEPN [Centre d'étude sur l'évaluation de la protection dans le domaine nucléaire], composée d'Areva, d'EDF, du CEA et de l'IRSN, représentant en fait le lobby nucléaire". Plus grave, selon Roland Desbordes : "Sur le fond, le Codirpa construit son travail sur des programmes de recherche européens sur Tchernobyl – Ethos et Core – qui ont conclu, en gros, que la vie pouvait très bien s'organiser dans des zones contaminées, en minorant largement les problèmes de la radioactivité et de l'état de santé de la population. Il veut adapter ce modèle en France".
Source : http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/09/15/la-france-saurait-elle-faire-face-a-une-catastrophe-nucleaire_1572847_3244.html#ens_id=1504462&xtor=RSS-3208
Les tests de résistance des centrales nucléaires françaises publiés
La centrale nucléaire de Fessenheim.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a publié vendredi sur son site internet (www.asn.fr) les tests de résistance effectués par les exploitants de 80 installations nucléaires que le gouvernement avait demandés après l'accident de Fukushima.
L'ASN a demandé aux exploitants de 80 installations jugées prioritaires, dont les 58 réacteurs nucléaires, de procéder à des "évaluations complémentaires de sûreté" en prenant en compte des phénomènes naturels extrêmes (séisme, inondation, perte d'alimentation électrique et de système de refroidissement, et leur possible cumul) d'une ampleur jusque-là jamais envisagée.
Ces tests de résistance doivent notamment étudier les conséquences de la rupture des digues du grand canal d'Alsace à proximité du site de Fessenheim (est), de celles du canal de Donzère près du Tricastin (sud) et du canal de Provence près de Cadarache (sud-est).
Après avoir analysé les rapports, avec l'appui de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), l'ASN, qui est une autorité indépendante, doit présenter ses conclusions fin 2011.
La France est le pays au monde le plus dépendant du nucléaire. Elle a fait dans les années 1970 le choix de cette énergie, qui fournit 75% de son électricité.
Jeudi, le ministre de l'Energie, Eric Besson, avait dévoilé trois des pistes proposées par les exploitants. Parmi celles-ci, figure notamment "la présence d'une deuxième source de refroidissement systématiquement", afin d'éviter un scénario semblable à celui intervenu en début d'année à Fukushima au Japon.
Source : http://dav2012.over-blog.com/article-les-tests-de-resistance-des-centrales-nucleaires-francaises-publies-84544548.html
Geoff- Modérateur
- Date d'inscription : 18/02/2012
Age : 39
Localisation : Wagadey, Jubbada Dhexe, Somalia
Incident nucléaire à la centrale de Cattenom
Bonjour à tous,
Un des réacteurs de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle) s'est stoppé ce samedi 10 Mars
AFP/JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP
Le réacteur numéro deux de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle) s'est stoppé automatiquement ce samedi.
Un accroc qui, même s'il est "sans conséquence sur la sûreté des installations",
est le troisième de la sorte ces dernières semaines.
Incidents en cascade à la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle).
Pour la troisième fois en seulement quelques semaines,
l'unité de production n°2 s'est arrêtée automatiquement samedi.
Toutefois, cette interruption est « sans conséquence sur la sûreté des installations »,
a indiqué la centrale sur son site Internet.
« Une intervention sur un réservoir d'air comprimé de l'unité de production n°1,
actuellement à l'arrêt pour maintenance, a entraîné la fermeture d'une vanne pneumatique
pour l'appoint en eau de Moselle de l'aéroréfrigérant de l'unité de production n°2,
en fonctionnement », a précisé la centrale.
C'est la fermeture de cette vanne qui a entraîné l'arrêt automatique de l'unité de production n°2.
En effet, celle-ci était « recouplée » au réseau d'électricité depuis le 2 mars, après une mise à l'arrêt le 21 février, liée à une panne technique sur l'alternateur. Elle s'était déjà arrêtée automatiquement le 10 février pour une raison similaire, avant d'être relancée le 20 février. L'intervention, qui a provoqué l'arrêt de samedi, « s'est réalisée dans un bâtiment commun aux unités de production 1 et 2, à distance d'une centaine de mètres de celles-ci, dans la partie non nucléaire des installations ». « Les techniciens de la centrale de Cattenom procèdent aux contrôles et interventions qui permettront de redémarrer l'unité de production n°2 dans les meilleurs délais », a affirmé la centrale.
Les réacteurs n°3 et n°4 sont en fonctionnement et alimentent le réseau électrique.
Le réacteur n°1 est quant à lui en arrêt programmé pour sa maintenance.
Une des centrales les plus puissantes au monde
Mais à l'heure où le Japon célèbre le premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima,
il n'y a heureusement pas eu de drame à déplorer. « Cet événement n'a pas eu de conséquence
sur la sûreté des installations, ni sur la sécurité du personnel, ni sur l'environnement »,
a assuré la direction de la centrale nucléaire. Et cela vaut mieux.
Car, avec ses quatre réacteurs de 1.300 mégawatts, chacun mis en service entre 1986 et 1992,
Cattenom est la septième centrale au monde en puissance installée
et la deuxième en France pour sa production d'électricité.
De quoi faire de sacrés dégâts.
Source
http://www.francesoir.fr/actualite/societe/moselle-incident-nucleaire-a-la-centrale-de-cattenom-194850.html
L'unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle) a redémarré dans la nuit de dimanche à lundi, a indiqué la direction de la centrale sur son site internet .
Est-ce rassurant ? Je vous laisse seul juge!
Bien Amicalement.
Un des réacteurs de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle) s'est stoppé ce samedi 10 Mars
AFP/JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP
Le réacteur numéro deux de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle) s'est stoppé automatiquement ce samedi.
Un accroc qui, même s'il est "sans conséquence sur la sûreté des installations",
est le troisième de la sorte ces dernières semaines.
Incidents en cascade à la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle).
Pour la troisième fois en seulement quelques semaines,
l'unité de production n°2 s'est arrêtée automatiquement samedi.
Toutefois, cette interruption est « sans conséquence sur la sûreté des installations »,
a indiqué la centrale sur son site Internet.
« Une intervention sur un réservoir d'air comprimé de l'unité de production n°1,
actuellement à l'arrêt pour maintenance, a entraîné la fermeture d'une vanne pneumatique
pour l'appoint en eau de Moselle de l'aéroréfrigérant de l'unité de production n°2,
en fonctionnement », a précisé la centrale.
C'est la fermeture de cette vanne qui a entraîné l'arrêt automatique de l'unité de production n°2.
En effet, celle-ci était « recouplée » au réseau d'électricité depuis le 2 mars, après une mise à l'arrêt le 21 février, liée à une panne technique sur l'alternateur. Elle s'était déjà arrêtée automatiquement le 10 février pour une raison similaire, avant d'être relancée le 20 février. L'intervention, qui a provoqué l'arrêt de samedi, « s'est réalisée dans un bâtiment commun aux unités de production 1 et 2, à distance d'une centaine de mètres de celles-ci, dans la partie non nucléaire des installations ». « Les techniciens de la centrale de Cattenom procèdent aux contrôles et interventions qui permettront de redémarrer l'unité de production n°2 dans les meilleurs délais », a affirmé la centrale.
Les réacteurs n°3 et n°4 sont en fonctionnement et alimentent le réseau électrique.
Le réacteur n°1 est quant à lui en arrêt programmé pour sa maintenance.
Une des centrales les plus puissantes au monde
Mais à l'heure où le Japon célèbre le premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima,
il n'y a heureusement pas eu de drame à déplorer. « Cet événement n'a pas eu de conséquence
sur la sûreté des installations, ni sur la sécurité du personnel, ni sur l'environnement »,
a assuré la direction de la centrale nucléaire. Et cela vaut mieux.
Car, avec ses quatre réacteurs de 1.300 mégawatts, chacun mis en service entre 1986 et 1992,
Cattenom est la septième centrale au monde en puissance installée
et la deuxième en France pour sa production d'électricité.
De quoi faire de sacrés dégâts.
Source
http://www.francesoir.fr/actualite/societe/moselle-incident-nucleaire-a-la-centrale-de-cattenom-194850.html
L'unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle) a redémarré dans la nuit de dimanche à lundi, a indiqué la direction de la centrale sur son site internet .
Est-ce rassurant ? Je vous laisse seul juge!
Bien Amicalement.
Des micro-fissures sur les cuves de dix réacteurs nucléaires français
Bonjour à tous,
Des micro-fissures sur les cuves
de dix réacteurs nucléaires français
A l'initiative de l'Agence fédérale de contrôle nucléaire belge (AFCN), des représentants des autorités de sûreté nucléaire de sept autres pays européens (France, Suisse, Suède, Pays-Bas, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni), ainsi que des Etats-Unis, se sont réunis jeudi 16 août à Bruxelles.
Ils doivent examiner la situation de la cuve du réacteur numéro 3 de la centrale de Doel, près d'Anvers,
où des milliers de possibles fissures ont été découvertes. Ils devraient se revoir en octobre,
quand les résultats d'analyses complémentaires effectuées en Belgique seront disponibles.
Ces pays avaient été invités car certains d'entre eux possèdent des réacteurs, une vingtaine au total, dont la cuve, comme celle de Doel 3, avait été fournie, il y a une trentaine d'années, par le groupe néerlandais Rotterdamsche Droogdok Maatschappij (RDM), aujourd'hui disparu.
Des milliers de fissures dans le réacteur... par rikiai
A l'issue de cette réunion, le patron de l'AFCN, Willy De Roovere, a dévoilé l'étendue des "potentielles fissures" détectées en juin et juillet sur la cuve de Doel 3 : elles seraient au nombre de 8 000 et d'une taille d'environ 20 mm.
Ces défauts sont situés dans la masse des cylindres d'acier formant la cuve abritant le cœur du réacteur.
Ils sont, selon toute vraisemblance, présents depuis la fabrication de l'acier brut par le groupe allemand Krupp (aujourd'hui ThyssenKrupp) ou sont apparus au moment du forgeage des cylindres par RDM.
Selon M. De Roovere, ces fissures, détectées par capteurs à ultrasons, sont presque parallèles aux parois
des cylindres. Elles présentent donc moins de risques pour la solidité de la cuve que si elles étaient perpendiculaires aux parois. Mais leur grand nombre "crée un sentiment de malaise", souligne le directeur de l'AFCN.
LA MOITIÉ DES FISSURES À LA CENTRALE DE TRICASTIN
A l'arrêt jusqu'au 30 septembre, Doel 3 ne sera autorisé à redémarrer que si Electrabel, l'exploitant de la centrale,
filiale du groupe français GDF Suez, parvient à convaincre les experts qu'il n'existe aucun risque que ces anomalies
se transforment en véritables fissures, par lesquelles de l'eau de refroidissement pourrait s'échapper,
mettant à nu le réacteur.
"Ce sera difficile à prouver", a averti M. De Roovere, qui juge la date du 30 septembre peu réaliste
et se dit "sceptique" quant à l'avenir de ce réacteur de 1 000 mégawatts. Il a aussi écarté l'hypothèse
d'une réparation ou d'un changement de cuve.
L'autorité de sûreté belge a également révélé que c'était suite à la découverte, en 2004,
de fissures sur les cuves de réacteurs français, notamment au Tricastin (Drôme),
que la Belgique avait décidé de planifier des contrôles plus poussés de ses centrales.
De fait, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) française fait état, dans une note de novembre 2010,
passée inaperçue, de la détection, depuis 1993, de 33 "défauts sous revêtement"
(des fissures situées sous le revêtement interne en acier inoxydable) sur les cuves de 10 réacteurs.
Plus de la moitié d'entre elles (17) affectent le réacteur 1 de Tricastin, les autres se trouvant sur les réacteurs
de Fessenheim 1 et 2, Chinon B-3, Gravelines 6, Blayais 2, Dampierre 3, Saint-Laurent B-1 et B-2.
"Les défauts découverts jusqu'à aujourd'hui ne dépassent pas une dizaine de millimètres de hauteur", indique l'ASN, qui estime qu'ils "ne sont pas comparables à ceux détectés à Doel 3". Un contrôle supplémentaire, entre les visites décennales réglementaires, a néanmoins été décidé pour Tricastin 1.
Greenpeace s'étonne de la "différence d'approche" entre les autorités de sûreté française et belge,
la première considérant que "ces micro-fissures ne sont pas nocives", tandis que la seconde envisage,
si ses craintes se confirment, de fermer définitivement deux des principaux réacteurs du pays.
Source de l'article
Des micro-fissures sur les cuves de dix réacteurs nucléaires français
http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/08/17/des-micro-fissures-sur-les-cuves-de-dix-reacteurs-nucleaires-francais_1747094_3244.html
A lire également
22 réacteurs nucléaires en Europe pourraient présenter des risques
http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/22-reacteurs-nucleaires-en-europe-pourraient-presenter-des-risques_323606.html
Doel 3 : indications de défauts sur la cuve du réacteur
Communiqué de l'AFCN (Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire)
http://www.fanc.fgov.be/fr/news/doel-3-indications-serieuses-sur-la-cuve-du-reacteur/537.aspx
Bien Amicalement.
Des micro-fissures sur les cuves
de dix réacteurs nucléaires français
A l'initiative de l'Agence fédérale de contrôle nucléaire belge (AFCN), des représentants des autorités de sûreté nucléaire de sept autres pays européens (France, Suisse, Suède, Pays-Bas, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni), ainsi que des Etats-Unis, se sont réunis jeudi 16 août à Bruxelles.
Ils doivent examiner la situation de la cuve du réacteur numéro 3 de la centrale de Doel, près d'Anvers,
où des milliers de possibles fissures ont été découvertes. Ils devraient se revoir en octobre,
quand les résultats d'analyses complémentaires effectuées en Belgique seront disponibles.
Ces pays avaient été invités car certains d'entre eux possèdent des réacteurs, une vingtaine au total, dont la cuve, comme celle de Doel 3, avait été fournie, il y a une trentaine d'années, par le groupe néerlandais Rotterdamsche Droogdok Maatschappij (RDM), aujourd'hui disparu.
Des milliers de fissures dans le réacteur... par rikiai
A l'issue de cette réunion, le patron de l'AFCN, Willy De Roovere, a dévoilé l'étendue des "potentielles fissures" détectées en juin et juillet sur la cuve de Doel 3 : elles seraient au nombre de 8 000 et d'une taille d'environ 20 mm.
Ces défauts sont situés dans la masse des cylindres d'acier formant la cuve abritant le cœur du réacteur.
Ils sont, selon toute vraisemblance, présents depuis la fabrication de l'acier brut par le groupe allemand Krupp (aujourd'hui ThyssenKrupp) ou sont apparus au moment du forgeage des cylindres par RDM.
Selon M. De Roovere, ces fissures, détectées par capteurs à ultrasons, sont presque parallèles aux parois
des cylindres. Elles présentent donc moins de risques pour la solidité de la cuve que si elles étaient perpendiculaires aux parois. Mais leur grand nombre "crée un sentiment de malaise", souligne le directeur de l'AFCN.
LA MOITIÉ DES FISSURES À LA CENTRALE DE TRICASTIN
A l'arrêt jusqu'au 30 septembre, Doel 3 ne sera autorisé à redémarrer que si Electrabel, l'exploitant de la centrale,
filiale du groupe français GDF Suez, parvient à convaincre les experts qu'il n'existe aucun risque que ces anomalies
se transforment en véritables fissures, par lesquelles de l'eau de refroidissement pourrait s'échapper,
mettant à nu le réacteur.
"Ce sera difficile à prouver", a averti M. De Roovere, qui juge la date du 30 septembre peu réaliste
et se dit "sceptique" quant à l'avenir de ce réacteur de 1 000 mégawatts. Il a aussi écarté l'hypothèse
d'une réparation ou d'un changement de cuve.
L'autorité de sûreté belge a également révélé que c'était suite à la découverte, en 2004,
de fissures sur les cuves de réacteurs français, notamment au Tricastin (Drôme),
que la Belgique avait décidé de planifier des contrôles plus poussés de ses centrales.
De fait, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) française fait état, dans une note de novembre 2010,
passée inaperçue, de la détection, depuis 1993, de 33 "défauts sous revêtement"
(des fissures situées sous le revêtement interne en acier inoxydable) sur les cuves de 10 réacteurs.
Plus de la moitié d'entre elles (17) affectent le réacteur 1 de Tricastin, les autres se trouvant sur les réacteurs
de Fessenheim 1 et 2, Chinon B-3, Gravelines 6, Blayais 2, Dampierre 3, Saint-Laurent B-1 et B-2.
"Les défauts découverts jusqu'à aujourd'hui ne dépassent pas une dizaine de millimètres de hauteur", indique l'ASN, qui estime qu'ils "ne sont pas comparables à ceux détectés à Doel 3". Un contrôle supplémentaire, entre les visites décennales réglementaires, a néanmoins été décidé pour Tricastin 1.
Greenpeace s'étonne de la "différence d'approche" entre les autorités de sûreté française et belge,
la première considérant que "ces micro-fissures ne sont pas nocives", tandis que la seconde envisage,
si ses craintes se confirment, de fermer définitivement deux des principaux réacteurs du pays.
Source de l'article
Des micro-fissures sur les cuves de dix réacteurs nucléaires français
http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/08/17/des-micro-fissures-sur-les-cuves-de-dix-reacteurs-nucleaires-francais_1747094_3244.html
A lire également
22 réacteurs nucléaires en Europe pourraient présenter des risques
http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/22-reacteurs-nucleaires-en-europe-pourraient-presenter-des-risques_323606.html
Doel 3 : indications de défauts sur la cuve du réacteur
Communiqué de l'AFCN (Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire)
http://www.fanc.fgov.be/fr/news/doel-3-indications-serieuses-sur-la-cuve-du-reacteur/537.aspx
Bien Amicalement.
Le réacteur de la centrale nucléaire de Penly arrêté après un dégagement de vapeur
Bonjour à tous,
Le réacteur de la centrale nucléaire de Penly
arrêté après un dégagement de vapeur
Un dégagement de vapeur a été constaté ce mercredi à la centrale nucléaire EDF de Penly en Seine-Maritime.
Le réacteur numéro un du site a été provisoirement mis à l'arrêt.
PENLY (SEINE-MARITIME)
Le réacteur numéro 2 de cette centrale a été victime le 5 avril dernier d'un incident sur l'une de ses pompes de refroidissement.
AFP PHOTO CHARLY TRIBALLEAU
Incident à la centrale nucléaire de Penly, près de Dieppe (Seine-Maritime). Le réacteur numéro un a été mis à l'arrêt
ce mercredi à la suite d'un dégagement de vapeur inattendu sur la partie non nucléaire de l'installation.
Ce dégagement de vapeur sur le circuit secondaire s'est produit en milieu de journée pour une raison qui reste à déterminer.
La direction a ordonné, aussitôt après, l'arrêt du réacteur qui a été découplé du réseau électrique peu avant 16h00.
Un réacteur de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime) à l’arrêt après une fuite de vapeur
http://haute-normandie.france3.fr/2012/11/08/un-reacteur-de-la-centrale-nucleaire-de-penly-seine-maritime-l-arret-apres-une-fuite-de-vapeur-140263.html
Ce réacteur devrait être remis en service "prochainement", après une opération de maintenance sur ce circuit, a précisé un porte-parole
de la centrale. Cet incident n'a pas eu de conséquence sur la sûreté de l'installation ni sur l'environnement, a-t-il affirmé.
Un précédent incident au mois d'avril
La centrale, construite sur le front de mer du Pays de Caux, compte deux réacteurs
d'une puissance nominale de 1300 MW mis en service respectivement en 1990 et 1992.
Le réacteur numéro 2 de cette centrale a été victime le 5 avril dernier d'un incident
sur l'une de ses pompes de refroidissement du circuit primaire qui a entraîné son indisponibilité jusqu'au 6 août.
L’ASN fait le point sur les investigations menées à la suite de l’incident
survenu le 5 avril 2012 sur le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Penly
http://www.asn.fr/index.php/S-informer/Actualites/2012/Incident-de-Penly
Source de l'article
Le réacteur de la centrale nucléaire de Penly arrêté après un dégagement de vapeur
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/le-reacteur-de-la-centrale-nucleaire-de-penly-arrete-apres-un-degagement-de-vapeur_1184497.html
Bien Amicalement.
Le réacteur de la centrale nucléaire de Penly
arrêté après un dégagement de vapeur
Un dégagement de vapeur a été constaté ce mercredi à la centrale nucléaire EDF de Penly en Seine-Maritime.
Le réacteur numéro un du site a été provisoirement mis à l'arrêt.
PENLY (SEINE-MARITIME)
Le réacteur numéro 2 de cette centrale a été victime le 5 avril dernier d'un incident sur l'une de ses pompes de refroidissement.
AFP PHOTO CHARLY TRIBALLEAU
Incident à la centrale nucléaire de Penly, près de Dieppe (Seine-Maritime). Le réacteur numéro un a été mis à l'arrêt
ce mercredi à la suite d'un dégagement de vapeur inattendu sur la partie non nucléaire de l'installation.
Ce dégagement de vapeur sur le circuit secondaire s'est produit en milieu de journée pour une raison qui reste à déterminer.
La direction a ordonné, aussitôt après, l'arrêt du réacteur qui a été découplé du réseau électrique peu avant 16h00.
Un réacteur de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime) à l’arrêt après une fuite de vapeur
http://haute-normandie.france3.fr/2012/11/08/un-reacteur-de-la-centrale-nucleaire-de-penly-seine-maritime-l-arret-apres-une-fuite-de-vapeur-140263.html
Ce réacteur devrait être remis en service "prochainement", après une opération de maintenance sur ce circuit, a précisé un porte-parole
de la centrale. Cet incident n'a pas eu de conséquence sur la sûreté de l'installation ni sur l'environnement, a-t-il affirmé.
Un précédent incident au mois d'avril
Le réacteur n°2 de la centrale nucléaire, en Seine-Maritime, est toujours à l'arrêt après la fuite d'eau constatée
dans le circuit de refroidissement. L'incident a été classé au niveau le plus faible par l'Autorité de Sûreté Nucléaire,
qui se veut le plus rassurante possible.
(...)
Centrale de Penly: le réacteur n°2 restera à l'arrêt plusieurs jours (publié le 06/04/2012)
http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/l-incident-est-sous-controle-a-la-centrale-nucleaire-de-penly_1101889.html
La centrale, construite sur le front de mer du Pays de Caux, compte deux réacteurs
d'une puissance nominale de 1300 MW mis en service respectivement en 1990 et 1992.
Le réacteur numéro 2 de cette centrale a été victime le 5 avril dernier d'un incident
sur l'une de ses pompes de refroidissement du circuit primaire qui a entraîné son indisponibilité jusqu'au 6 août.
L’ASN fait le point sur les investigations menées à la suite de l’incident
survenu le 5 avril 2012 sur le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Penly
http://www.asn.fr/index.php/S-informer/Actualites/2012/Incident-de-Penly
Source de l'article
Le réacteur de la centrale nucléaire de Penly arrêté après un dégagement de vapeur
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/le-reacteur-de-la-centrale-nucleaire-de-penly-arrete-apres-un-degagement-de-vapeur_1184497.html
Bien Amicalement.
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