Géoingénierie, chemtrails, Haarp... Interview de Dominique Pélissier, de l’ACSEIPICA par le Cercle des Volontaires - 1er Mai 2013
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Re: Géoingénierie, chemtrails, Haarp... Interview de Dominique Pélissier, de l’ACSEIPICA par le Cercle des Volontaires - 1er Mai 2013
Ces derniers jours sur le forum nous avons en tête de page d'accueil une vidéo sur la peur et plus précisément "sur le conditionnement de la peur, et où ces peurs irrationnelles peuvent mener" et "pourquoi il déforme notre perception".
Or l'association ACSEIPICA n'instrumentalise-t-elle pas la peur plus qu'elle ne pousserait à la réflexion ou mènerait de sérieuses recherches scientifiques ?
C'est une association qui fait de la communication sur un sujet pour lequel elle n'a pas les compétences requises pour le maitriser, ce qui fait qu'elle prend des vessies pour des lanternes et mélange ou confond différentes choses. En effet elle se contente de compiler des études variées parfois scientifiques, parfois orientées et complètement amateur de domaines différents qui n'ont rien à voir entre eux (études climatiques, pollution, trainées de condensation, épandages agricoles ou scientifiques, HAARP...) mais qui sont pour l'occasion amalgamées ensemble autour du même postulat biaisé de départ : le caractère artificiel et chimique des trainées persistantes. D'ailleurs personnellement je trouve que ce sont souvent ceux qui comprennent le moins HAARP qui en parlent le plus et l'invoquent au moindre truc à toutes les sauces, fantasmant sur ses capacités, aveuglés par la peur que cette installation de l'un des coins reculés du monde suscite.
Se prendre pour des sachants et monter un pseudo groupe d'étude alors qu'on mésinterprète les documents et qu'on mélange tout, je pense qu'on pourrait appeler ça faire de la patascience. Ils ne sont pas plus informés que nous, au contraire, s'aveuglant ils ne comprennent pas ce qu'ils lisent.
Des études réelles sur la géoingénieurie et ses différents programmes locaux, ponctuels, exceptionnels, l'association en fait une conspiration quotidienne à l'échelle mondiale qui concernerait tout le traffic aérien. Cette association demande que l'on reconnaisse toutes les trainées de condensation persistantes comme des épandages chimiques. Cela revient à nier que la formation de trainées de condensation et leur persistance qui tiennent du même phénomène physique que celui de la formation des nuages, puissent avoir un caractère naturel. Selon eux, le passage d'un avion avec toutes les perturbations qu'il entraine et ses rejets de gaz de combustion ne pourrait pas provoquer naturellement les conditions déclenchant ou précipitant la formation de nuages naturels. Cela revient à croire que les lois de la physique ne s'appliquent que pour ce qui serait "naturel" et pas pour l'eau et les gaz rejetés par l'avion et l'atmosphère traversée par celui-ci. C'est un raisonnement incohérent et tout simplement absurde, mais comme nous l'avons noté, la perception biaisée des choses et la volonté de la défendre à tout prix animée par l'émotionnel peut détruire toute véritable logique objective.
Cette association désinforme et endoctrine davantage qu'autre chose. Il est donc préférable pour avoir un regard neutre et objectif de s'informer par ailleurs, en commençant par exemple par là :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tra%C3%AEn%C3%A9e_de_condensation#M.C3.A9canisme_de_formation
Il y a bien une problématique autour de l'impact climatique du voile nuageux ou même gazeux que l'aviation mondiale génère, et sur la pollution atmosphérique qu'elle constitue, mais ce ne sont pas des effets volontaires et ça n'a rien à voir avec des épandages chimiques :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tra%C3%AEn%C3%A9e_de_condensation#Tra.C3.AEn.C3.A9es_d.E2.80.99avion_et_influences_climatiques
Concernant la proportion des éléments constituant cette pollution, voir le document suivant et en particulier page 96-97 :
http://www.ipcc-nggip.iges.or.jp/public/gp/bgp/2_5_Aircraft.pdf
Ci-dessous un document d'étude et prévision d'impact climatique du GIEC :
http://www.ipcc.ch/pdf/special-reports/spm/av-fr.pdf
Or l'association ACSEIPICA n'instrumentalise-t-elle pas la peur plus qu'elle ne pousserait à la réflexion ou mènerait de sérieuses recherches scientifiques ?
C'est une association qui fait de la communication sur un sujet pour lequel elle n'a pas les compétences requises pour le maitriser, ce qui fait qu'elle prend des vessies pour des lanternes et mélange ou confond différentes choses. En effet elle se contente de compiler des études variées parfois scientifiques, parfois orientées et complètement amateur de domaines différents qui n'ont rien à voir entre eux (études climatiques, pollution, trainées de condensation, épandages agricoles ou scientifiques, HAARP...) mais qui sont pour l'occasion amalgamées ensemble autour du même postulat biaisé de départ : le caractère artificiel et chimique des trainées persistantes. D'ailleurs personnellement je trouve que ce sont souvent ceux qui comprennent le moins HAARP qui en parlent le plus et l'invoquent au moindre truc à toutes les sauces, fantasmant sur ses capacités, aveuglés par la peur que cette installation de l'un des coins reculés du monde suscite.
Se prendre pour des sachants et monter un pseudo groupe d'étude alors qu'on mésinterprète les documents et qu'on mélange tout, je pense qu'on pourrait appeler ça faire de la patascience. Ils ne sont pas plus informés que nous, au contraire, s'aveuglant ils ne comprennent pas ce qu'ils lisent.
Des études réelles sur la géoingénieurie et ses différents programmes locaux, ponctuels, exceptionnels, l'association en fait une conspiration quotidienne à l'échelle mondiale qui concernerait tout le traffic aérien. Cette association demande que l'on reconnaisse toutes les trainées de condensation persistantes comme des épandages chimiques. Cela revient à nier que la formation de trainées de condensation et leur persistance qui tiennent du même phénomène physique que celui de la formation des nuages, puissent avoir un caractère naturel. Selon eux, le passage d'un avion avec toutes les perturbations qu'il entraine et ses rejets de gaz de combustion ne pourrait pas provoquer naturellement les conditions déclenchant ou précipitant la formation de nuages naturels. Cela revient à croire que les lois de la physique ne s'appliquent que pour ce qui serait "naturel" et pas pour l'eau et les gaz rejetés par l'avion et l'atmosphère traversée par celui-ci. C'est un raisonnement incohérent et tout simplement absurde, mais comme nous l'avons noté, la perception biaisée des choses et la volonté de la défendre à tout prix animée par l'émotionnel peut détruire toute véritable logique objective.
Cette association désinforme et endoctrine davantage qu'autre chose. Il est donc préférable pour avoir un regard neutre et objectif de s'informer par ailleurs, en commençant par exemple par là :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tra%C3%AEn%C3%A9e_de_condensation#M.C3.A9canisme_de_formation
Il y a bien une problématique autour de l'impact climatique du voile nuageux ou même gazeux que l'aviation mondiale génère, et sur la pollution atmosphérique qu'elle constitue, mais ce ne sont pas des effets volontaires et ça n'a rien à voir avec des épandages chimiques :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tra%C3%AEn%C3%A9e_de_condensation#Tra.C3.AEn.C3.A9es_d.E2.80.99avion_et_influences_climatiques
Concernant la proportion des éléments constituant cette pollution, voir le document suivant et en particulier page 96-97 :
http://www.ipcc-nggip.iges.or.jp/public/gp/bgp/2_5_Aircraft.pdf
Ci-dessous un document d'étude et prévision d'impact climatique du GIEC :
http://www.ipcc.ch/pdf/special-reports/spm/av-fr.pdf
adzo- Administrateur
- Date d'inscription : 01/03/2012
l'association ACSEIPICA n'instrumentalise-t-elle pas la peur plus qu'elle ne pousserait à la réflexion ou mènerait de sérieuses recherches scientifiques ?
Bonjour,
Je viens relever vos critiques sur notre association et viens apporter quelques éclaircissements. Désolée pour les maladresses ; effectivement, nous faisons nos premières armes devant des cameras et nous avons beaucoup d’erreurs à corriger, merci de nous les avoir fait remarquer.
Nous rassemblons toutes les personnes, de toute origine et milieu socio professionnel, qui, souvent seules et raillées dans leur milieu, constatent et alertent, en premier lieu, sur ces traînées d’avions longues, larges, épaisses et persistantes qui sont subitement apparues en grand nombre en 2002 au-dessus de notre pays comme de tous les pays de l’OTAN et n’ont pas cessé depuis. Ces traînées qui proviennent d’avions en nombre absolument injustifiable par la circulation civile déclarée et qui sont émises à des altitudes bien inférieures à celles où la condensation peut se former naturellement (en moyenne au-dessus de 8000 mètres par -40°) comportent nécessairement des adjuvants pour former un noyau de condensation (voir ci-dessous).
L’apparition de nuages aux formes et couleurs inconnues avant l’apparition de ces traînées, une couverture nuageuse de plus en plus sombre et de plus en plus fréquente ne devrait-elle pas réveiller le bon sens de tout être vivant ?
Nous oeuvrons à pallier le déficit total d’information et de transparence des organismes gouvernementaux et des médias officiels (jusqu’à présent mais c’est en train de changer) sur ces épandages aériens clandestins. Les scientifiques diplômés évitent le sujet et manifestent leur refus d'adopter une démarche scientifique rigoureuse. Jusqu’à présent ils tout simplement dédaigné d’observer. Face à cela, depuis 2008, nous reprenons le flambeau :
de l’observation,
par notre réseau de sentinelles, qui relève au quotidien la circulation aérienne et la météo, ce qui nous permet de savoir en temps réel quand de nombreuses régions sont survolées par de nombreux avions épandeurs de manière simultanée.
par le simple fait de compter le nombre d’avions en vol (leur fréquence quotidienne), complètement disproportionné par rapport à celui des avions civils déclarés (équipés de transpondeurs - voir Flight radar par ex)
par l’évaluation de leur altitude qui permet de réaliser que nombre de ces ballets de cocktails empoisonnés se déroule bien en dessous des couloirs civils (8000 m).
au télescope qui permet de voir, en ce qui concerne ces avions volant en-dessous des couloirs civils, qu’il s’agit d’avions militaires ou banalisés
En ce qui concerne la recherche : au départ nous sommes partis de rien d’autre que de nos propres enquêtes (certains d’entre nous ont quand même des connaissances spécifiques dans plusieurs domaines touchés par ce sujet) et, à l’heure actuelle quelques laboratoires indépendants et même du CNRS commencent à s’investir pour prendre en charge des analyses qui permettront de prouver si oui ou non il s’agit bien d’épandages de produits toxiques.
Les sources que vous citez sont certes officielles mais on ne peut plus sujettes à caution.
La seule étude à ce jour qui fasse état du problème de la condensation des avions sans omettre la circulation aérienne militaire est le rapport Case Orange, réalisé par une équipe de spécialistes de l’aéronautique belges et hollandais, sous la direction du Pr Coen Vermoreen de l’Université de Delft (Pays Bas). http://www.acseipica.fr/786/
Comment des noyaux de condensation peuvent-ils se former dans l’atmosphère à des températures supérieures aux -40° requis ? (et donc à des altitudes bien inférieures à 8000 mètres).
http://www.acseipica.fr/comment-la-vapeur-deau-peut-elle-se-condenser-des-temperatures-superieures-40c/
Faites comme nous, observez, écoutez (les avions passer au-dessus des nuages quand le ciel est couvert), et vous ne pourrez que tirer la sonnette d’alarme, comme nous.
Le dormeur devrait se réveiller maintenant sinon il ne se réveillera plus !
Claire Henrion,fondatrice de l'ACSEIPICA
Je viens relever vos critiques sur notre association et viens apporter quelques éclaircissements. Désolée pour les maladresses ; effectivement, nous faisons nos premières armes devant des cameras et nous avons beaucoup d’erreurs à corriger, merci de nous les avoir fait remarquer.
Nous rassemblons toutes les personnes, de toute origine et milieu socio professionnel, qui, souvent seules et raillées dans leur milieu, constatent et alertent, en premier lieu, sur ces traînées d’avions longues, larges, épaisses et persistantes qui sont subitement apparues en grand nombre en 2002 au-dessus de notre pays comme de tous les pays de l’OTAN et n’ont pas cessé depuis. Ces traînées qui proviennent d’avions en nombre absolument injustifiable par la circulation civile déclarée et qui sont émises à des altitudes bien inférieures à celles où la condensation peut se former naturellement (en moyenne au-dessus de 8000 mètres par -40°) comportent nécessairement des adjuvants pour former un noyau de condensation (voir ci-dessous).
L’apparition de nuages aux formes et couleurs inconnues avant l’apparition de ces traînées, une couverture nuageuse de plus en plus sombre et de plus en plus fréquente ne devrait-elle pas réveiller le bon sens de tout être vivant ?
Nous oeuvrons à pallier le déficit total d’information et de transparence des organismes gouvernementaux et des médias officiels (jusqu’à présent mais c’est en train de changer) sur ces épandages aériens clandestins. Les scientifiques diplômés évitent le sujet et manifestent leur refus d'adopter une démarche scientifique rigoureuse. Jusqu’à présent ils tout simplement dédaigné d’observer. Face à cela, depuis 2008, nous reprenons le flambeau :
de l’observation,
par notre réseau de sentinelles, qui relève au quotidien la circulation aérienne et la météo, ce qui nous permet de savoir en temps réel quand de nombreuses régions sont survolées par de nombreux avions épandeurs de manière simultanée.
par le simple fait de compter le nombre d’avions en vol (leur fréquence quotidienne), complètement disproportionné par rapport à celui des avions civils déclarés (équipés de transpondeurs - voir Flight radar par ex)
par l’évaluation de leur altitude qui permet de réaliser que nombre de ces ballets de cocktails empoisonnés se déroule bien en dessous des couloirs civils (8000 m).
au télescope qui permet de voir, en ce qui concerne ces avions volant en-dessous des couloirs civils, qu’il s’agit d’avions militaires ou banalisés
En ce qui concerne la recherche : au départ nous sommes partis de rien d’autre que de nos propres enquêtes (certains d’entre nous ont quand même des connaissances spécifiques dans plusieurs domaines touchés par ce sujet) et, à l’heure actuelle quelques laboratoires indépendants et même du CNRS commencent à s’investir pour prendre en charge des analyses qui permettront de prouver si oui ou non il s’agit bien d’épandages de produits toxiques.
Les sources que vous citez sont certes officielles mais on ne peut plus sujettes à caution.
La seule étude à ce jour qui fasse état du problème de la condensation des avions sans omettre la circulation aérienne militaire est le rapport Case Orange, réalisé par une équipe de spécialistes de l’aéronautique belges et hollandais, sous la direction du Pr Coen Vermoreen de l’Université de Delft (Pays Bas). http://www.acseipica.fr/786/
Comment des noyaux de condensation peuvent-ils se former dans l’atmosphère à des températures supérieures aux -40° requis ? (et donc à des altitudes bien inférieures à 8000 mètres).
http://www.acseipica.fr/comment-la-vapeur-deau-peut-elle-se-condenser-des-temperatures-superieures-40c/
Faites comme nous, observez, écoutez (les avions passer au-dessus des nuages quand le ciel est couvert), et vous ne pourrez que tirer la sonnette d’alarme, comme nous.
Le dormeur devrait se réveiller maintenant sinon il ne se réveillera plus !
Claire Henrion,fondatrice de l'ACSEIPICA
clairehenri12- Date d'inscription : 31/01/2014
Re: Géoingénierie, chemtrails, Haarp... Interview de Dominique Pélissier, de l’ACSEIPICA par le Cercle des Volontaires - 1er Mai 2013
Bonjour et merci d'avoir pris la peine d'exposer votre point de vue et vos arguments. Nous allons pouvoir en discuter.
Si je me suis permis d'être aussi critique c'est justement parce que outre différentes recherches me faisant constater de graves erreurs vis-à-vis des documents diffusés par des membres de cette association, j'ai personnellement eu cette démarche et que j'ai pu observer exactement l'inverse, à savoir qu'à chaque trainée de condensation persistante ou non, je pouvais l'associer à un avion sur flight radar.
Je passe l'essentiel de mon temps devant un velux ce qui me donne une visibilité permanente d'une partie du ciel. Il m'arrive de regarder les couchers de soleil ou le spectacle du défilement des nuages. J'ai pu observer et suivre un certain nombre d'avions et de traînées. Je me suis d'ailleurs rendu compte qu'il m'était parfois possible de les suivre sous certaines conditions lorsqu'ils étaient à 12000 mètres d'altitude jusqu'à leur disparition à l'horizon où ils se trouvaient alors à près de 190 km de distance. Mais sans jumelles et sans considérer l'horizon lointain, la part du ciel qui nous concerne vraiment s'étend sur plus d'une cinquantaine de kilomètres de rayon. Il ne faut donc pas sous-estimer la portion du ciel visible.
Je pense que c'est cette sous-estimation qui conduit des membres de l'association à chercher en vain sur flightradar les avions qu'ils voient dans le ciel dans une zone géographique extrêmement restreinte alors que la portion du ciel visible située à l'altitude de croisière des avions est bien plus grande que ce que l'on pense à priori.
Toujours est-il que d'expérience je vois avec mes jumelles que contrairement aux affirmations de l'ACSEIPICA il s'agit d'avions civils et que cela est confirmé par flightradar. (Etant en région parisienne ce n'est pas le trafic aérien dans le ciel ou les trainées persistantes qui manquent)
Donc quand vous dites que ces traînées "proviennent d’avions en nombre absolument injustifiable par la circulation civile déclarée", je ne peux pas considérer que cette déclaration soit sérieuse ou fondée, d'autant plus qu'un couloir aérien d'un grand aéroport civil passe devant chez moi et que pour ceux là qui atterrissent ou décollent je peux parfaitement voir de quelle compagnie aérienne ils sont.
De même, il faut savoir interpréter avec une distance critique les données fournies par flightradar. J'ai déjà vu de nombreux bugs, des avions dont la trace était momentanément perdue, qui contenaient une incohérence manifeste ou même une erreur dans la réception de leur identification qui faisait intervertir au logiciel une partie du parcours d'un avion avec un autre dépendant du même système de réception défectueux. Il arrive également que le logiciel ne prenne pas en compte la fin de la mission précédente et inclue dans le parcours celui du vol antérieur en plus de l'actuel. Ce n'est donc qu'un logiciel indicatif dont la fiabilité est limitée. En dehors de cela, il est tout à fait normal que les avions fassent des boucles aux abords des aéroports par exemple étant donné qu'il y a des files d'attente et qu'ils doivent se placer dans un certain ordre.
Au sol il ne fait pas -40° et pourtant régulièrement il y a du brouillard qui se forme... L'eau condense à partir du moment où l'air ne peut plus s'en charger davantage, ce qui est fonction de plusieurs critères. Ce n'est pas juste une question d'altitude ou de température. Et en plus de ça les gaz de combustion des réacteurs rajoutent de l'eau dans l’atmosphère qu'ils traversent et les particules que ces réacteurs rejettent favorisent cette condensation (les moteurs de voiture diésel aussi sont assez polluants en particules fines, et ce n'est pas une volonté de polluer).
Si vous regardez les adjuvants utilisés dans les réacteurs, vous voyez que certains produits certes contiennent des éléments chimiques polluants, mais qu'ils ont une utilité importante. Par exemple les produits antistatiques. Les avions sont très fortement soumis à des charges statiques et il ne faudrait pas que des vapeurs dans les réservoirs puissent s'enflammer à cause d'étincelles.
Il y a une chose qui est nécessairement vraie, c'est le constat que ces traînées persistantes ou non sont plus présentes qu'avant. Sauf qu'évidemment il y a de plus en plus d'avions et qu'en outre les avions d'aujourd'hui, sauf trafic local ont une altitude de croisière plus élevée qu'avant, dans une atmosphère avec des pressions et températures plus faibles qui permettent moins l'assimilation de cette quantité d'apports gazeux en particulier de l'eau qui nécessairement condense facilement.
Voyez vous qu'ils ont l'apparence d'avions civils ? Qu'est-ce qui vous fait penser qu'ils seraient des avions militaires banalisés ? Doit-on comprendre que vous supposez qu'ils soient des avions militaires seulement parce que vous évaluez qu'ils se trouvent en dessous de 8000m ? Comme des nuages peuvent naturellement se former à n'importe quelle altitude, y compris au sol avec la brume et que tous les avions sont nécessairement en dessous de 8000 mètres lorsqu'ils décollent ou qu'ils atterrissent sur près de 100km de parcours au départ et autant à l'arrivée, je ne vois pas en quoi il y a des altitudes où la condensation serait nécessairement artificielle et les avions nécessairement militaires.
On retrouve souvent sur les forums des vidéos de la présentation de ce sujet au parlement européen qui reçoit toutes les associations. Mais cela n'est pas un gage de crédibilité, d'autant plus que les rapports qui en ont émergé évoquent exactement la même chose que ce que j'ai déclaré, à savoir que les éléments présentés ne sont pas pertinents et relèvent d'une incompréhension des phénomènes observés ou des études et textes pris en référence, bref un manque de rigueur scientifique de base et même tout simplement de sérieux.
Il y a certaines questions comme l'impact de cette augmentation de la couverture nuageuse sur la météo et le climat qui sont tout à fait sensées et qui méritent d'être étudiées de manière plus poussée, de même l'interaction des pollutions qui résultent de ce trafic aérien dans les différentes couches de l'atmosphère. Tout ça est effectivement analysé notamment par le CNRS. Mais à ma connaissance, la nature du phénomène de quasiment toutes les trainées persistantes communes et régulières n'a rien à voir avec ce que l'ACSEIPICA l'accuse d'être et avec tout ce à quoi elle l'amalgame (épandages chimiques, géo-ingénieurie, HAARP).
D'ailleurs le rapport Case Orange est dans ce mélange et supputations, en particulier lorsqu'il aborde les réchauffeurs ionosphériques et leurs capacités tant fantasmées. Sinon le graphique page 23 tiré du 5ème rapport d'eurocontrol trends in air traffic page 31 prête à confusion. Si le trafic militaire semble dans ce graphique avoir la part la plus importante en journée, c'est uniquement parce que la partie du trafic civil analysée est fractionné en multiples sous catégories (traditionnel, low-cost, business, etc...). Les vols militaires représentant en toute heure de la journée moins de 10% du trafic européen, ils sont donc très minoritaires. L'affirmation que "les opérations militaires représentent quasiment la part la plus importante dans l'aviation" comme si presque la majorité des avions dans le ciel étaient en opération militaire est donc une affirmation fallacieuse, du moins une phrase qui induit en erreur.
Ce rapport joue beaucoup sur la suspicion dans une ligne théorique de conspiration mondiale au moyen du trafic aérien, en parallèle d'écrits et analyses plus sérieuses de préoccupation climatique et écologique mais ça ne donne pas davantage de preuves de la nature supposée plus artificielle des traînées persistantes par rapport aux traînées qui se dissipent plus rapidement.
C'est là le coeur du sujet.
Or c'est d'expérience que j'ai remarqué qu'il n'y a pas de véritable distinction entre ces deux catégories théoriques. Des trainées de condensation qui se dissipent presque immédiatement sont moins éphémères en passant dans certaines zones du ciel plus favorables à la condensation, voire persistantes et suivent l'évolution de la météo locale.
Les images satellites nous permettent de relever que les trainées ne sont persistantes que dans des zones naturellement nuageuses et qu'en dehors elles n’apparaissent pas. Et lorsque ces trainées persistantes déplacées par le vent se retrouvent dans une zone favorable à l'évaporation et à la disparition des nuages ces trainées pourtant persistantes au départ disparaissent également.
Ce ne sont peut-être pas les meilleures illustrations pour appuyer mon propos mais je les avais déjà sous la main:
Je crois qu'elles datent de la fin de l'année 2009.
Pour finir une dernière remarque. J'ai l'impression que dans le rapport Case Orange les illustrations de distrails sont des méprises. Ne s'agirait-il pas pour la première de la trainée elle-même située à l'ombre des rayons du soleil et donc apparaissant plus obscure? Quant à la deuxième il pourrait s'agir de la projection de l'ombre de la trainée au dessus.
Ci-dessous une de mes photos personnelles:
On notera que l'atmosphère ayant localement déjà condensé au passage antérieur d'un autre avion, la trainée plus récente n'a ponctuellement pas provoqué de condensation remarquable, ce qui semble légitimer son caractère naturel. Et en dessous ce n'était pas un distrail mais l'ombre que projetait cette même trainée.
Autre photo personnelle:
Pareillement, la trainée de condensation projetait une ombre.
C'était grandiose
clairehenri12 a écrit:le simple fait de compter le nombre d’avions en vol (leur fréquence quotidienne), complètement disproportionné par rapport à celui des avions civils déclarés (équipés de transpondeurs - voir Flight radar par ex)
Si je me suis permis d'être aussi critique c'est justement parce que outre différentes recherches me faisant constater de graves erreurs vis-à-vis des documents diffusés par des membres de cette association, j'ai personnellement eu cette démarche et que j'ai pu observer exactement l'inverse, à savoir qu'à chaque trainée de condensation persistante ou non, je pouvais l'associer à un avion sur flight radar.
Je passe l'essentiel de mon temps devant un velux ce qui me donne une visibilité permanente d'une partie du ciel. Il m'arrive de regarder les couchers de soleil ou le spectacle du défilement des nuages. J'ai pu observer et suivre un certain nombre d'avions et de traînées. Je me suis d'ailleurs rendu compte qu'il m'était parfois possible de les suivre sous certaines conditions lorsqu'ils étaient à 12000 mètres d'altitude jusqu'à leur disparition à l'horizon où ils se trouvaient alors à près de 190 km de distance. Mais sans jumelles et sans considérer l'horizon lointain, la part du ciel qui nous concerne vraiment s'étend sur plus d'une cinquantaine de kilomètres de rayon. Il ne faut donc pas sous-estimer la portion du ciel visible.
Je pense que c'est cette sous-estimation qui conduit des membres de l'association à chercher en vain sur flightradar les avions qu'ils voient dans le ciel dans une zone géographique extrêmement restreinte alors que la portion du ciel visible située à l'altitude de croisière des avions est bien plus grande que ce que l'on pense à priori.
Toujours est-il que d'expérience je vois avec mes jumelles que contrairement aux affirmations de l'ACSEIPICA il s'agit d'avions civils et que cela est confirmé par flightradar. (Etant en région parisienne ce n'est pas le trafic aérien dans le ciel ou les trainées persistantes qui manquent)
Donc quand vous dites que ces traînées "proviennent d’avions en nombre absolument injustifiable par la circulation civile déclarée", je ne peux pas considérer que cette déclaration soit sérieuse ou fondée, d'autant plus qu'un couloir aérien d'un grand aéroport civil passe devant chez moi et que pour ceux là qui atterrissent ou décollent je peux parfaitement voir de quelle compagnie aérienne ils sont.
De même, il faut savoir interpréter avec une distance critique les données fournies par flightradar. J'ai déjà vu de nombreux bugs, des avions dont la trace était momentanément perdue, qui contenaient une incohérence manifeste ou même une erreur dans la réception de leur identification qui faisait intervertir au logiciel une partie du parcours d'un avion avec un autre dépendant du même système de réception défectueux. Il arrive également que le logiciel ne prenne pas en compte la fin de la mission précédente et inclue dans le parcours celui du vol antérieur en plus de l'actuel. Ce n'est donc qu'un logiciel indicatif dont la fiabilité est limitée. En dehors de cela, il est tout à fait normal que les avions fassent des boucles aux abords des aéroports par exemple étant donné qu'il y a des files d'attente et qu'ils doivent se placer dans un certain ordre.
clairehenri12 a écrit:qui sont émises à des altitudes bien inférieures à celles où la condensation peut se former naturellement (en moyenne au-dessus de 8000 mètres par -40°)
Au sol il ne fait pas -40° et pourtant régulièrement il y a du brouillard qui se forme... L'eau condense à partir du moment où l'air ne peut plus s'en charger davantage, ce qui est fonction de plusieurs critères. Ce n'est pas juste une question d'altitude ou de température. Et en plus de ça les gaz de combustion des réacteurs rajoutent de l'eau dans l’atmosphère qu'ils traversent et les particules que ces réacteurs rejettent favorisent cette condensation (les moteurs de voiture diésel aussi sont assez polluants en particules fines, et ce n'est pas une volonté de polluer).
Si vous regardez les adjuvants utilisés dans les réacteurs, vous voyez que certains produits certes contiennent des éléments chimiques polluants, mais qu'ils ont une utilité importante. Par exemple les produits antistatiques. Les avions sont très fortement soumis à des charges statiques et il ne faudrait pas que des vapeurs dans les réservoirs puissent s'enflammer à cause d'étincelles.
Il y a une chose qui est nécessairement vraie, c'est le constat que ces traînées persistantes ou non sont plus présentes qu'avant. Sauf qu'évidemment il y a de plus en plus d'avions et qu'en outre les avions d'aujourd'hui, sauf trafic local ont une altitude de croisière plus élevée qu'avant, dans une atmosphère avec des pressions et températures plus faibles qui permettent moins l'assimilation de cette quantité d'apports gazeux en particulier de l'eau qui nécessairement condense facilement.
clairehenri12 a écrit:par l’évaluation de leur altitude qui permet de réaliser que nombre de ces ballets de cocktails empoisonnés se déroule bien en dessous des couloirs civils (8000 m).
au télescope qui permet de voir, en ce qui concerne ces avions volant en-dessous des couloirs civils, qu’il s’agit d’avions militaires ou banalisés
Voyez vous qu'ils ont l'apparence d'avions civils ? Qu'est-ce qui vous fait penser qu'ils seraient des avions militaires banalisés ? Doit-on comprendre que vous supposez qu'ils soient des avions militaires seulement parce que vous évaluez qu'ils se trouvent en dessous de 8000m ? Comme des nuages peuvent naturellement se former à n'importe quelle altitude, y compris au sol avec la brume et que tous les avions sont nécessairement en dessous de 8000 mètres lorsqu'ils décollent ou qu'ils atterrissent sur près de 100km de parcours au départ et autant à l'arrivée, je ne vois pas en quoi il y a des altitudes où la condensation serait nécessairement artificielle et les avions nécessairement militaires.
On retrouve souvent sur les forums des vidéos de la présentation de ce sujet au parlement européen qui reçoit toutes les associations. Mais cela n'est pas un gage de crédibilité, d'autant plus que les rapports qui en ont émergé évoquent exactement la même chose que ce que j'ai déclaré, à savoir que les éléments présentés ne sont pas pertinents et relèvent d'une incompréhension des phénomènes observés ou des études et textes pris en référence, bref un manque de rigueur scientifique de base et même tout simplement de sérieux.
Il y a certaines questions comme l'impact de cette augmentation de la couverture nuageuse sur la météo et le climat qui sont tout à fait sensées et qui méritent d'être étudiées de manière plus poussée, de même l'interaction des pollutions qui résultent de ce trafic aérien dans les différentes couches de l'atmosphère. Tout ça est effectivement analysé notamment par le CNRS. Mais à ma connaissance, la nature du phénomène de quasiment toutes les trainées persistantes communes et régulières n'a rien à voir avec ce que l'ACSEIPICA l'accuse d'être et avec tout ce à quoi elle l'amalgame (épandages chimiques, géo-ingénieurie, HAARP).
D'ailleurs le rapport Case Orange est dans ce mélange et supputations, en particulier lorsqu'il aborde les réchauffeurs ionosphériques et leurs capacités tant fantasmées. Sinon le graphique page 23 tiré du 5ème rapport d'eurocontrol trends in air traffic page 31 prête à confusion. Si le trafic militaire semble dans ce graphique avoir la part la plus importante en journée, c'est uniquement parce que la partie du trafic civil analysée est fractionné en multiples sous catégories (traditionnel, low-cost, business, etc...). Les vols militaires représentant en toute heure de la journée moins de 10% du trafic européen, ils sont donc très minoritaires. L'affirmation que "les opérations militaires représentent quasiment la part la plus importante dans l'aviation" comme si presque la majorité des avions dans le ciel étaient en opération militaire est donc une affirmation fallacieuse, du moins une phrase qui induit en erreur.
Ce rapport joue beaucoup sur la suspicion dans une ligne théorique de conspiration mondiale au moyen du trafic aérien, en parallèle d'écrits et analyses plus sérieuses de préoccupation climatique et écologique mais ça ne donne pas davantage de preuves de la nature supposée plus artificielle des traînées persistantes par rapport aux traînées qui se dissipent plus rapidement.
C'est là le coeur du sujet.
Or c'est d'expérience que j'ai remarqué qu'il n'y a pas de véritable distinction entre ces deux catégories théoriques. Des trainées de condensation qui se dissipent presque immédiatement sont moins éphémères en passant dans certaines zones du ciel plus favorables à la condensation, voire persistantes et suivent l'évolution de la météo locale.
Les images satellites nous permettent de relever que les trainées ne sont persistantes que dans des zones naturellement nuageuses et qu'en dehors elles n’apparaissent pas. Et lorsque ces trainées persistantes déplacées par le vent se retrouvent dans une zone favorable à l'évaporation et à la disparition des nuages ces trainées pourtant persistantes au départ disparaissent également.
Ce ne sont peut-être pas les meilleures illustrations pour appuyer mon propos mais je les avais déjà sous la main:
Je crois qu'elles datent de la fin de l'année 2009.
Pour finir une dernière remarque. J'ai l'impression que dans le rapport Case Orange les illustrations de distrails sont des méprises. Ne s'agirait-il pas pour la première de la trainée elle-même située à l'ombre des rayons du soleil et donc apparaissant plus obscure? Quant à la deuxième il pourrait s'agir de la projection de l'ombre de la trainée au dessus.
Ci-dessous une de mes photos personnelles:
On notera que l'atmosphère ayant localement déjà condensé au passage antérieur d'un autre avion, la trainée plus récente n'a ponctuellement pas provoqué de condensation remarquable, ce qui semble légitimer son caractère naturel. Et en dessous ce n'était pas un distrail mais l'ombre que projetait cette même trainée.
Autre photo personnelle:
Pareillement, la trainée de condensation projetait une ombre.
C'était grandiose
adzo- Administrateur
- Date d'inscription : 01/03/2012
Re: Géoingénierie, chemtrails, Haarp... Interview de Dominique Pélissier, de l’ACSEIPICA par le Cercle des Volontaires - 1er Mai 2013
adzo a écrit:Si je me suis permis d'être aussi critique c'est justement parce que outre différentes recherches me faisant constater de graves erreurs vis-à-vis des documents diffusés par des membres de cette association, j'ai personnellement eu cette démarche et que j'ai pu observer exactement l'inverse, à savoir qu'à chaque trainée de condensation persistante ou non, je pouvais l'associer à un avion sur flight radar.
Vous avez de la chance, venez chez moi, au sud du Massif Central, comme dans de nombreux endroits de province, il n'y en a à peu près que 1 sur 10 qui nous passent au-dessus de la tête (rien qu’au dessus de la tête – pas dans l’ensemble du ciel visible) qui soit répertorié par Flight radar, c'est-à-dire qui soit équipé de transpondeur. Les avions militaires n’ont pas de transpondeurs, et, au télescope, un certain nombre des 9 autres sont nettement militaires, les autres sans marque particulière. Ceux là ne volent pas à 12000 mètres mais plutôt à 2000 !
Nos adhérents de la région parisienne et des zones les plus peuplées rapportent effectivement qu’ils voient surtout des avions civils, volant à haute altitude et répertoriés sur Flight radar; est-ce une question d’appréciation de l'altitude ? Car d’autres et moi-même voyons aussi des avions survoler Paris à l'horizontale à une altitude réellement bien modeste : environ 2000 mètres comme partout ailleurs et laisser de grosses traînées; pourtant le survol de Paris est interdit, non ? Enfin était ... Il n'est plus, c'est un fait.
adzo a écrit:Je passe l'essentiel de mon temps devant un velux ce qui me donne une visibilité permanente d'une partie du ciel. Il m'arrive de regarder les couchers de soleil ou le spectacle du défilement des nuages. J'ai pu observer et suivre un certain nombre d'avions et de traînées. Je me suis d'ailleurs rendu compte qu'il m'était parfois possible de les suivre sous certaines conditions lorsqu'ils étaient à 12000 mètres d'altitude jusqu'à leur disparition à l'horizon où ils se trouvaient alors à près de 190 km de distance. Mais sans jumelles et sans considérer l'horizon lointain, la part du ciel qui nous concerne vraiment s'étend sur plus d'une cinquantaine de kilomètres de rayon. Il ne faut donc pas sous-estimer la portion du ciel visible.
Est-ce que vous voyez à l’œil nu le fuselage des avions que vous dites être à 12000 mètres d’altitude ?
Moi je suis souvent dehors et, un jour sur deux environ, j’entends passer un avion au-dessus de ma tête toutes les 5 minutes, montre en main. Même et surtout si le ciel est couvert. Ceux-là ne sont pas à 12000 mètres mais bien plus bas … Pas signalés sur Flight radar …
J’en vois aussi d’autres au fuselage invisible qui ne se signalent que par leur traînée car ils sont réellement à plus de 10 000 mètres d’altitude et ceux-là sont bien répertoriés sur Flight radar.
Regardez aussi sur Flight radar qui affrète l’avion. Nous sommes souvent tombés sur des armées de différents pays européens (de l’OTAN)
adzo a écrit:Je pense que c'est cette sous-estimation qui conduit des membres de l'association à chercher en vain sur flightradar les avions qu'ils voient dans le ciel dans une zone géographique extrêmement restreinte alors que la portion du ciel visible située à l'altitude de croisière des avions est bien plus grande que ce que l'on pense à priori.
Toujours est-il que d'expérience je vois avec mes jumelles que contrairement aux affirmations de l'ACSEIPICA il s'agit d'avions civils et que cela est confirmé par flightradar. (Etant en région parisienne ce n'est pas le trafic aérien dans le ciel ou les trainées persistantes qui manquent)
Je vous invite à venir suivre de ces avions avec mon télescope sous nos cieux de campagne qui devraient être purs et qui sont trop souvent défigurés, lacérés, voilés et habités par des nuages qui n’existaient pas avant l’an 2000 (les nuages, je les ai observés, appris et contemplés pendant ma jeunesse). Les formes et les couleurs des nuages actuels traduisent la présence de particules qui peuvent être confondues avec la pollution urbaine pour des citadins mais qui ne trompent pas dans les campagnes et sur les causses les plus déserts. Cela est flagrant dans une région comme la mienne qui a été minière et sidérurgique et qui ne l’est plus.
adzo a écrit:Donc quand vous dites que ces traînées "proviennent d’avions en nombre absolument injustifiable par la circulation civile déclarée", je ne peux pas considérer que cette déclaration soit sérieuse ou fondée, d'autant plus qu'un couloir aérien d'un grand aéroport civil passe devant chez moi et que pour ceux là qui atterrissent ou décollent je peux parfaitement voir de quelle compagnie aérienne ils sont.
Peut être n’avez-vous comme champ de vision que votre vélux qui ne vous permet effectivement de ne voir qu’à la verticale de votre lieu ce qui laisse moins de chances aux avions volant à moyenne ou basse altitude d’entrer dans votre champ de vision. Et que justement vous êtes à côté d’un aéroport ; il est difficile d’y ajouter encore du trafic. Si vous venez les compter chez moi ou chez d’autres en province, vous comprendrez ce que nous voulons dire par « absolument injustifiable par la circulation civile ». C’est au moins 10 fois + !!!
adzo a écrit:De même, il faut savoir interpréter avec une distance critique les données fournies par flightradar. J'ai déjà vu de nombreux bugs, des avions dont la trace était momentanément perdue, qui contenaient une incohérence manifeste ou même une erreur dans la réception de leur identification qui faisait intervertir au logiciel une partie du parcours d'un avion avec un autre dépendant du même système de réception défectueux. Il arrive également que le logiciel ne prenne pas en compte la fin de la mission précédente et inclue dans le parcours celui du vol antérieur en plus de l'actuel. Ce n'est donc qu'un logiciel indicatif dont la fiabilité est limitée. En dehors de cela, il est tout à fait normal que les avions fassent des boucles aux abords des aéroports par exemple étant donné qu'il y a des files d'attente et qu'ils doivent se placer dans un certain ordre.
OK pour ces deux remarques qui sont effectivement des paramètres à tenir en compte. Cependant il est curieux que ce soient justement les avions civils affrétés par des armées qui reviennent à leur point de départ après avoir tourné 8 ou 10 fois au-dessus d’une région ; certaines compagnies ont aussi, plus que d’autres, des avions qui disparaissent tout à coup …
adzo a écrit:clairehenri12 a écrit:
qui sont émises à des altitudes bien inférieures à celles où la condensation peut se former naturellement (en moyenne au-dessus de 8000 mètres par -40°)
Au sol il ne fait pas -40° et pourtant régulièrement il y a du brouillard qui se forme... L'eau condense à partir du moment où l'air ne peut plus s'en charger davantage, ce qui est fonction de plusieurs critères. Ce n'est pas juste une question d'altitude ou de température. Et en plus de ça les gaz de combustion des réacteurs rajoutent de l'eau dans l’atmosphère qu'ils traversent et les particules que ces réacteurs rejettent favorisent cette condensation (les moteurs de voiture diésel aussi sont assez polluants en particules fines, et ce n'est pas une volonté de polluer).
En l’absence d’adjuvants, la formation de la condensation à la sortie des tuyères d’un avion à réaction est physiquement liée à un rapport de pression/température/humidité. Compte tenu de la carburation normale d’un avion, il est absolument anormal que des traînées longues, larges et épaisses se forment à 2000 mètres d’altitude. Il y a nécessairement des particules qu’il n’y avait pas avant pour que la condensation se forme. Voir http://www.acseipica.fr/comment-la-vapeur-deau-peut-elle-se-condenser-des-temperatures-superieures-40c/
Ce phénomène, avec la quantité incroyable d’avions qui sont apparus en même temps et d’un seul coup au-dessus de nos campagnes – la confusion est plus facile autour des grandes villes et particulièrement près des aéroports justement où il y a déjà un trafic important – est quand même difficile à avaler : c’est un énorme mensonge ! Pourquoi, du jour au lendemain, comme cela s’est produit en 2002, les traînées d’avions qui étaient courtes, fines, éphémères et forcément émises en haute altitude sont elles devenues si nombreuses, émises à de bien basses altitudes, balafrant le ciel d’un bout à l’autre de l’horizon et persistant pendant des heures, créant un voile nuageux artificiel (c’est sensible mais pas à tout le monde apparemment …) ; voile qui opacifie le Soleil, blanchit le ciel et fait monter exagérément la température quand il fait beau. Les cumulus humilis, qui normalement sont blancs s’ourlent de gris-violets de plus en plus foncés; c’est naturel ? Et le plafond, de plus en plus sombre, de plus en plus souvent. Ça ne vous gène pas de voir le soleil de moins en moins souvent et de plus en plus filtré ?
Tout à fait. Le carburant distribué aujourd’hui sur les aéroports est plus riche en aluminium ; c’est meilleur pour les moteurs et cela contribue à former l’écran qui renvoie une partie du rayonnement solaire ; c’est toujours ça de fait pour la gestion du rayonnement solaire ! Le vrai bleu profond du ciel n’est plus. Si vous avez pris l’avion, vous avez peut être remarqué cet écran à 10 000 mètres ; les avions civils volent juste au-dessus, entre 10 500 et 12 000.adzo a écrit:Si vous regardez les adjuvants utilisés dans les réacteurs, vous voyez que certains produits certes contiennent des éléments chimiques polluants, mais qu'ils ont une utilité importante. Par exemple les produits antistatiques. Les avions sont très fortement soumis à des charges statiques et il ne faudrait pas que des vapeurs dans les réservoirs puissent s'enflammer à cause d'étincelles.
Alors pourquoi, jusqu’en 2002 au-dessus de notre territoire, les traînées ne se formaient-elles qu’au-dessus de 8 000 mètres ?adzo a écrit:Il y a une chose qui est nécessairement vraie, c'est le constat que ces traînées persistantes ou non sont plus présentes qu'avant. Sauf qu'évidemment il y a de plus en plus d'avions et qu'en outre les avions d'aujourd'hui, sauf trafic local ont une altitude de croisière plus élevée qu'avant, dans une atmosphère avec des pressions et températures plus faibles qui permettent moins l'assimilation de cette quantité d'apports gazeux en particulier de l'eau qui nécessairement condense facilement.
Maintenant, trafic local ou international, depuis l’an 2000, tous les vols civils doivent se faire au-dessus de 8 000 m, altitude à partir de laquelle peut se former naturellement la condensation …
Une augmentation de 45% du trafic aérien, arrondissons à 50%, devrait se traduire par 3 avions au lieu de 2. Mais en fait il y en a au moins 10 fois plus …
Même s’il ne s’agissait que d’honnêtes avions civils, il y aurait lieu de s’inquiéter, grave …
Mais quand on se rend compte qu’il s’agit d’une circulation aérienne à but exclusivement nuisible, on se dit que si on arrêtait tout de suite ces ballets toxiques, on aurait un peu plus de temps pour trouver la solution écologique au problème de la circulation aérienne civile.
Vous voulez vraiment voir de moins en moins le soleil ? Que nos enfants ne le voient plus du tout ?
D’où vient la baisse de luminosité de 30% mesurée depuis 2008 ?
Comment évaluez-vous l’altitude d’un avion ? …
Si vous voyez son fuselage c’est qu’il est bien plus bas que 8000 mètres.
http://www.acseipica.fr/vous-ny-croyez-pas-verifiez-par-vous-meme/
Certains sont blancs, sans marque, d’autres sont gris ou kaki, nettement militaires. (je parle des avions que je vois passer bien plus bas que 8000 m et que je regarde parfois au télescope (Dobson- facile pour les suivre). Ceux qui volent dans les couloirs civils (autour de 10 000 m) ont, eux, la marque d’une compagnie - mais ça on le voit quand on est dans le ciel à leurs côtés - mon télescope, à cette distance, ne peut le capter.adzo a écrit:clairehenri12 a écrit:
par l’évaluation de leur altitude qui permet de réaliser que nombre de ces ballets de cocktails empoisonnés se déroule bien en dessous des couloirs civils (8000 m).
au télescope qui permet de voir, en ce qui concerne ces avions volant en-dessous des couloirs civils, qu’il s’agit d’avions militaires ou banalisés
Voyez vous qu'ils ont l'apparence d'avions civils ?
Vous savez sans doute que l’espace aérien a été remodelé en 1997 (déréglementation du trafic aérien) ? À partir de l’an 2000, les avions civils ont du voler au-dessus de 8000 mètres, alors que jusque là, c’était 4000. En-dessous, ce sont les couloirs militaires, ouverts à l'OTAN …adzo a écrit:Qu'est-ce qui vous fait penser qu'ils seraient des avions militaires banalisés ? Doit-on comprendre que vous supposez qu'ils soient des avions militaires seulement parce que vous évaluez qu'ils se trouvent en dessous de 8000m ?
Oui bien sûr mais chaque type de nuage a son altitude ; la brume, c’est effectivement altitude 0. Mais les cirrus, autrefois, c’était altitude 8000 ! C’est devenu le chaos depuis que les épandages ont commencé. On voit ce que les neo « spécialistes » appellent « cirrus » parfois à 2000 mètres, sous des cumulus !!! Ces soit-disant cirrus n’ont rien à voir avec les vrais, nécessairement au-dessus de 8000. Ce ne sont que des lambeaux de poisons qui s’effilochent et que notre brave atmosphère condense tant bien que mal, ce qui nous permet quand même de respirer et d’avoir quelques trous dans le plafond malgré l’œuvre de tartinage quasi incessant, mais c’est franchement sinistre pour qui a un peu de mémoire et de bon sens vital. En seriez-vous dépourvu ?adzo a écrit:Comme des nuages peuvent naturellement se former à n'importe quelle altitude, y compris au sol avec la brume
adzo a écrit:et que tous les avions sont nécessairement en dessous de 8000 mètres lorsqu'ils décollent ou qu'ils atterrissent sur près de 100km de parcours au départ et autant à l'arrivée, je ne vois pas en quoi il y a des altitudes où la condensation serait nécessairement artificielle et les avions nécessairement militaires.
Evidemment, je ne parle pas des montées et descentes pour décoller / atterrir, ni des tours éventuels à basse altitude autour d’un aéroport dans l’attente de pouvoir atterrir. Je ne parle que des altitudes de croisière.
Et bien si : en-dessous de 8000 m la condensation des réacteurs d’un avion ne peut être provoquée que par l’ajout de substances ad-hoc (bactéries ou sels). Est-il possible d’expliquer autrement un changement aussi flagrant (8000 m minimum avant, n’importe quelle altitude après ; fines et éphémères avant ; longues et persistantes après) du jour au lendemain ... ?
adzo a écrit:On retrouve souvent sur les forums des vidéos de la présentation de ce sujet au parlement européen qui reçoit toutes les associations. Mais cela n'est pas un gage de crédibilité, d'autant plus que les rapports qui en ont émergé évoquent exactement la même chose que ce que j'ai déclaré, à savoir que les éléments présentés ne sont pas pertinents et relèvent d'une incompréhension des phénomènes observés ou des études et textes pris en référence, bref un manque de rigueur scientifique de base et même tout simplement de sérieux.
Une conférence au Parlement européen ne peut avoir lieu que sous l’égide d’un(e) député(e).
Certes ce n’est pas un gage de crédibilité, simplement une expression du peuple qui se manifeste dans les instances démocratiques prévues à cet effet. Nos rapports, de tous les pays européens qui étaient représentés à cette conférence, sont basés sur l’observation. Il faut donc continuer à confronter nos observations. Voilà pourquoi nous formons un réseau d’observateurs. Cela nous permet d’avoir une vision globale de ce qui se passe sur le territoire. Vous pouvez nous rejoindre.
adzo a écrit:Il y a certaines questions comme l'impact de cette augmentation de la couverture nuageuse sur la météo et le climat qui sont tout à fait sensées et qui méritent d'être étudiées de manière plus poussée, de même l'interaction des pollutions qui résultent de ce trafic aérien dans les différentes couches de l'atmosphère. Tout ça est effectivement analysé notamment par le CNRS. Mais à ma connaissance, la nature du phénomène de quasiment toutes les trainées persistantes communes et régulières n'a rien à voir avec ce que l'ACSEIPICA l'accuse d'être et avec tout ce à quoi elle l'amalgame (épandages chimiques, géo-ingénieurie, HAARP).
Trouvez-vous que des études sur la circulation aérienne qui omettent systématiquement le facteur militaire puissent être justes ? Puissent avoir une quelconque valeur ? C’est scientifique comme attitude d’occulter le plus gros facteur ? Certes, c’est conventionnel puisqu’il s’agit du secret militaire, mais ce n’est plus du tout scientifique, c’est du trompe l’œil.
Fantasmées peut être par vous mais pas par leurs auteurs. C’est clairement dit dans le site officiel de HAARP qu’ils excitent – chauffent des points de la ionosphère. En physique, exciter, c’est créer plus de mouvement, c’est réchauffer. Or, la ionosphère a la propriété de réagir à 300% aux variations de rayonnement. Elle qui nous protège des rayons gamma (UHF) et X (VHF) venus de l’extérieur, s'en fait envoyer du sol par des petits apprentis sorciers complètement déboussolés par l'avidité de pouvoir de l'homme sur la nature!adzo a écrit:D'ailleurs le rapport Case Orange est dans ce mélange et supputations, en particulier lorsqu'il aborde les réchauffeurs ionosphériques et leurs capacités tant fantasmées.
Reste à savoir si tout est compté. A voir le nombre de militaires qui passent au-dessus de chez moi comme de tant d’autres lieux, ces chiffres ne me semblent pas exagérés. Et que dire de la partie des « traditionnels » qui sont affrétés par des armées ? …adzo a écrit:Sinon le graphique page 23 tiré du 5ème rapport d'eurocontrol trends in air traffic page 31 prête à confusion. Si le trafic militaire semble dans ce graphique avoir la part la plus importante en journée, c'est uniquement parce que la partie du trafic civil analysée est fractionné en multiples sous catégories (traditionnel, low-cost, business, etc...). Les vols militaires représentant en toute heure de la journée moins de 10% du trafic européen, ils sont donc très minoritaires. L'affirmation que "les opérations militaires représentent quasiment la part la plus importante dans l'aviation" comme si presque la majorité des avions dans le ciel étaient en opération militaire est donc une affirmation fallacieuse, du moins une phrase qui induit en erreur.
Les écolos qui ne voient même pas le préjudice esthétique causé par ces traînées sont–ils plus sérieux ?adzo a écrit:Ce rapport joue beaucoup sur la suspicion dans une ligne théorique de conspiration mondiale au moyen du trafic aérien, en parallèle d'écrits et analyses plus sérieuses de préoccupation climatique et écologique mais ça ne donne pas davantage de preuves de la nature supposée plus artificielle des traînées persistantes par rapport aux traînées qui se dissipent plus rapidement. .
Sur les preuves « de la nature supposée plus artificielle des traînées persistantes par rapport aux traînées qui se dissipent plus rapidement » nous et nos collègues des autres pays faisons faire des analyses dans la mesure de nos moyens puisque les pouvoirs publics s’en sont jusqu’à présent abstenus. Il y a de moins en moins de place pour le doute !
adzo a écrit:C'est là le coeur du sujet.
Or c'est d'expérience que j'ai remarqué qu'il n'y a pas de véritable distinction entre ces deux catégories théoriques. Des trainées de condensation qui se dissipent presque immédiatement sont moins éphémères en passant dans certaines zones du ciel plus favorables à la condensation, voire persistantes et suivent l'évolution de la météo locale.
C’est un fait, quelle que soit la composition des traînées, leur formation et persistance dépend des conditions météo locales : quand la pression monte, les traînées de toutes sortes sont discrètes et relativement éphémères ; les traînées de pure condensation sont invisibles. Quand la pression baisse, les traînées de pure condensation sont visibles, fines et courtes et les autres sont horriblement longues, larges , épaisses et persistantes.
adzo a écrit:Les images satellites nous permettent de relever que les trainées ne sont persistantes que dans des zones naturellement nuageuses et qu'en dehors elles n’apparaissent pas. Et lorsque ces trainées persistantes déplacées par le vent se retrouvent dans une zone favorable à l'évaporation et à la disparition des nuages ces trainées pourtant persistantes au départ disparaissent également.
Bien sûr, même les poisons épandus par les hommes suivent les courants de mère nature, nonobstant le dérangement stupide qu’on lui provoque.
[quote="adzo"]Ce ne sont peut-être pas les meilleures illustrations pour appuyer mon propos mais je les avais déjà sous la main: [quote="adzo"]
Et vous trouvez ça normal ? Beau, même, peut-être ? Et la santé, ça va ?
Il y a pire que le bruit des bottes, il y a le silence feutré des pantoufles (citation d’Einstein).
Et bien nous y sommes.
Il est grand temps que le dormeur se réveille !
Sinon, il ne se réveillera plus …
clairehenri12- Date d'inscription : 31/01/2014
Re: Géoingénierie, chemtrails, Haarp... Interview de Dominique Pélissier, de l’ACSEIPICA par le Cercle des Volontaires - 1er Mai 2013
Il est grand temps que le dormeur se réveille !
Sinon, il ne se réveillera plus …
Bonjour,
Avant de dire ce que vous venez de dire il serai judicieux de lire la Charte de ce Forum que voici:
P.S. Présentez-vous ça sera plus facile pour nous et pour vous....
A Bientôt
Re: Géoingénierie, chemtrails, Haarp... Interview de Dominique Pélissier, de l’ACSEIPICA par le Cercle des Volontaires - 1er Mai 2013
clairehenri12 a écrit: Nos adhérents de la région parisienne et des zones les plus peuplées rapportent effectivement qu’ils voient surtout des avions civils, volant à haute altitude et répertoriés sur Flight radar; est-ce une question d’appréciation de l'altitude ? Car d’autres et moi-même voyons aussi des avions survoler Paris à l'horizontale à une altitude réellement bien modeste : environ 2000 mètres comme partout ailleurs et laisser de grosses traînées; pourtant le survol de Paris est interdit, non ? Enfin était ... Il n'est plus, c'est un fait.
Non, le survol de Paris est toujours interdit. Il s'agit de la zone Prohibited 23 qui s'étend sur les 2000 premiers mètres:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_a%C3%A9rien#Zones_interdites_.28P.29
Il est donc tout à fait normal de voir des avions passer au dessus de paris à une altitude proche ou supérieure. Si vos adhérents de la région parisienne disent la même chose que moi et confirment le fait que presque tous les avions sont répertoriés sur flightradar j'en suis heureux. Dans la région parisienne Il y a aussi évidemment très régulièrement des avions qui passent aussi bas voir plus bas (hors P23 de Paris intra-muros) dans les couloirs aériens du fait des aéroports proches. Il n'y a rien d'étrange pour ceux comme moi qui n'ont que trop l'occasion de voir les allez et retour de tous ces avions qui décollent et atterrissent.
Cela dépend des conditions de luminosité et l'orientation du soleil par rapport à l'avion, puisque vous savez qu'à distance et sous certaines conditions l'avion peut se confondre avec le ciel et sembler quasiment invisible (de là est sorti une théorie foldingue d'avions hologrammes du 11 septembre). Cela dit d'ordinaire j'observe avec de bonnes jumelles que j'utilise aussi pour l'observation des étoiles.clairehenri12 a écrit:
Est-ce que vous voyez à l’œil nu le fuselage des avions que vous dites être à 12000 mètres d’altitude ?
clairehenri12 a écrit:
Moi je suis souvent dehors et, un jour sur deux environ, j’entends passer un avion au-dessus de ma tête toutes les 5 minutes, montre en main. Même et surtout si le ciel est couvert. Ceux-là ne sont pas à 12000 mètres mais bien plus bas … Pas signalés sur Flight radar …
J’en vois aussi d’autres au fuselage invisible qui ne se signalent que par leur traînée car ils sont réellement à plus de 10 000 mètres d’altitude et ceux-là sont bien répertoriés sur Flight radar.
Les avions civils qui atterrissent ou décollent près de chez moi arrivent par salve. Il y a donc dans la journée des périodes de calme. Mais il y a chaque jour à certaines heures préférentielles quelques petit avions turbopropulseurs qui passent non pas en face mais au dessus de chez moi donc sont sorti du couloir aérien lorsqu'ils arrivent à mon niveau. Ils se distinguent par le bruit différent de leur mode de propulsion qui vrombi (alors que les turboréacteurs font des grondements). Je ne les ai pas encore vu faire de trainée persistante (ceux qui passent à cet endroit sont en train de prendre de l'altitude). Et comme vous le dites, les traînées persistantes sont généralement en haute altitude. Pour les invisibles j'ai commencé à répondre précédemment. Ils ne sont évidemment pas invisibles, c'est juste la relative opacité de l'atmosphère qui en l'absence de différence de luminosité entre celle renvoyée par leurs ailes et fuselage d'une part et la luminosité du ciel d'autre part ne nous permet plus de bien les distinguer. Pareillement dans certaines conditions on peut les voir noir ou sombres parce que les faces qui nous sont visibles sont à l'ombre d'elles-mêmes, en contrejour.
Pourriez vous me donner des photos d'exemples que je me rende compte de ce dont vous parlez ?clairehenri12 a écrit:Les formes et les couleurs des nuages actuels traduisent la présence de particules
clairehenri12 a écrit:Peut être n’avez-vous comme champ de vision que votre vélux qui ne vous permet effectivement de ne voir qu’à la verticale de votre lieu ce qui laisse moins de chances aux avions volant à moyenne ou basse altitude d’entrer dans votre champ de vision.
Non pas du tout, j'ai largement la possibilité de voir tous les cotés du ciel sur 360° et de l'horizon à la verticale et ainsi de suivre n'importe quel avion en allant d'une ouverture à une autre pour peu que le ciel ne soit pas trop nuageux. C'est juste que de manière générale je passe beaucoup de temps devant une partie du ciel et que quand des choses passent dans cette portion du ciel ça attire mon attention et je les vois passer puisque c'est dans mon champs de vision.
Si beaucoup d'avions militaires passent dans votre région c'est regrettable, mais quel est le rapport avec les supposés chemtrails ? Ce qui nous intéresse ce n'est pas de trouver suspicieux qu'il existe des avions militaires ou non qui volent mais de savoir ce qui permet à l'ACSEIPICA de déterminer que des trainées de condensation persistantes puissent être comme on dit des chemtrails ou non. Puisque c'est le sujet ici, quels éléments sérieux l'ACSEIPICA a-t-elle à donner là dessus ? Comme je l'ai déjà dit, l'argument de l'altitude supposément trop faible pour que des trainées puissent se produire n'a pas de valeur puisque des nuages peuvent se former à n'importe quelle altitude et que le passage d'un avion a tendance à favoriser la condensation. Je veux bien discuter et répondre à ce que vous relevez mais je crains que tel que l'on est en train d'orienter la conversation (en parlant d'estimations et de jugements sur la normalité ou non de la présence d'avions à différentes altitudes et de leurs effets sur la condensation dans leur trajectoire) cela n'apporte pas grand chose d'utile au débat.
Il y a certainement une confusion par exemple avec les différents stratus, et altostratus, nuages diffus qui voilent le ciel. Puisqu'on en est à évoquer les types de nuages, sur la présentation du slide j'ai quelques remarques:clairehenri12 a écrit:chaque type de nuage a son altitude ; la brume, c’est effectivement altitude 0. Mais les cirrus, autrefois, c’était altitude 8000 ! C’est devenu le chaos depuis que les épandages ont commencé. On voit ce que les neo « spécialistes » appellent « cirrus » parfois à 2000 mètres, sous des cumulus !!! Ces soit-disant cirrus n’ont rien à voir avec les vrais, nécessairement au-dessus de 8000.
http://fr.slideshare.net/clairehenri12/pandages-ariens-clandestins-en-europe-18749571
je ne vois pas ce qu'il y a d'artificiel aux nuages de la troisième diapositive. On peut aussi rapprocher les nuages de la diapositive 12 de cirrocumulus, ceux de la 19 d'un stratus, la 26 d'une forme spéciale de lenticularis duplicatus et la 55 d'un altocumulus stratiformis ou undulatus. En tout cas ces nuages me paraissent tout à fait naturels.
Pourriez vous donner les textes sources qui fondent ce que vous dites ? Parce que pour les vols à vue par exemple, il n'y a qu'une recommandation de voler au dessus de 1500 pieds (450m), en dessous opérant régulièrement les avions militaires français en entraînement. Et en France, l'espace aérien supérieur (UTA) davantage "réservé aux aéronefs en régime de vol aux instruments" (bien qu'il soit accessible aux vols à vue avec contact radio et délivrance d'une clairance) commence au niveau 195 correspondant à 5800m.clairehenri12 a écrit:Vous savez sans doute que l’espace aérien a été remodelé en 1997 (déréglementation du trafic aérien) ? À partir de l’an 2000, les avions civils ont du voler au-dessus de 8000 mètres, alors que jusque là, c’était 4000. En-dessous, ce sont les couloirs militaires, ouverts à l'OTAN …
http://www.ivao.fr/dep/instruction/Manuels/Ipack-FR_V2/pdf/REG_ESP.pdf
Outre les bases militaires, les zones interdites réservées aux militaires sont surtout celles du réseau très basse altitude:
https://www.sia.aviation-civile.gouv.fr/dossier/3rdparty/CARTE_RTBA_0213.pdf
https://www.sia.aviation-civile.gouv.fr/
clairehenri12 a écrit:pourquoi, jusqu’en 2002 au-dessus de notre territoire, les traînées ne se formaient-elles qu’au-dessus de 8 000 mètres ?
Maintenant, trafic local ou international, depuis l’an 2000, tous les vols civils doivent se faire au-dessus de 8 000 m, altitude à partir de laquelle peut se former naturellement la condensation …
Je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Dites vous que les avions n'aient plus le droit de se trouver en dessous de 8000 mètres hors des CRT et TMA ?
clairehenri12 a écrit:Est-il possible d’expliquer autrement un changement aussi flagrant (8000 m minimum avant, n’importe quelle altitude après ; fines et éphémères avant ; longues et persistantes après) du jour au lendemain ... ?
Les trainées de condensation persistantes existent depuis bien avant les années 2000. ça n'est pas apparu du jour au lendemain, ça a suivi le développement du trafic aérien. Elles occupaient déjà le ciel aux Etats-Unis en 1955:
http://docs.lib.noaa.gov/rescue/mwr/088/mwr-088-05-0181.pdf
Et des rapports d'observation de traînées de condensation persistantes étaient établis dès 1921:
http://contrailscience.com/pre-wwii-contrails/
Si vous voulez être honnête il est surtout dit que HAARP ne peut pas modifier le climat et qu'en ce qui concerne ce qu'il envoie pour exciter l'ionosphère, c'est sans commune mesure en dessous de ce qui est naturellement apporté par le soleil:clairehenri12 a écrit:Fantasmées peut être par vous mais pas par leurs auteurs. C’est clairement dit dans le site officiel de HAARP qu’ils excitent – chauffent des points de la ionosphère.
"The intensity of the HF signal in the ionosphere is less than 3 microwatts per cm2, tens of thousands of times less than the Sun's natural electromagnetic radiation reaching the earth and hundreds of times less than even the normal random variations in intensity of the Sun's natural ultraviolet (UV) energy which creates the ionosphere."
https://web.archive.org/web/20130526065432/http://www.haarp.alaska.edu/haarp/tech.html
Le rapport case orange a pourtant prétendu que la densité de puissance envoyée dans l'ionosphère serait d'un Watt par cm² alors que les sources sérieuses indiquent seulement quelques microWatts par cm²... (je peux même préciser qu'à la fréquence la plus favorable et avec la plus haute concentration du faisceau, cela atteint théoriquement 4.1379 µw/cm²)
HAARP est un bouc émissaire alors que nombre d'objets de la vie quotidienne, téléphones portables, téléphones fixes sans fil, wifi, donnent des densités de puissance qui peuvent parfois atteindre des dizaines de microWatts par cm².
Qui plus est les réchauffeurs ionosphériques ne peuvent qu'irradier au dessus de la station et il est physiquement impossible que la station de Gakona soit pour quelque chose dans ce qu'il se passe en Europe vu qu'on est au delà de sa portée si on doit considérer un fonctionnement en radar transhorizon avec réflexion sur la ionosphère.
Vous dites au sujet de l'ionosphère qu'elle "nous protège des rayons gamma (UHF) et X (VHF) venus de l’extérieur".
Or, les ondes UHF et VHF n'ont rien à voir avec les fréquences et longueurs d'onde des rayonnements gamma et X. Voyez sur wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Spectre_%C3%A9lectromagn%C3%A9tique
Qui plus est, si les installations tel qu'EISCAT ou HAARP ont par ailleurs à coté des antennes UHF et VHF, les antennes qui agissent en réchauffeur ionosphérique fonctionnent en HF.
page 9 du Compte rendu de la conférence du collectif « Skyguards » le 9 avril 2013, HAARP est accusé de provoquer: "tremblements de terre, sécheresse, inondations, ouragans"
Je le disais, tout cela est fantasme, comme les écrits qui prétendent qu'il s'agirait de technologie de contrôle mental. Si l'ACSEIPICA prend au sérieux et utilise comme référence les délires de benjamin fulford ou des articles de nexus, il n'est pas étonnant que ses membres soient raillés.
Pour ce qui est des taux de baryum et métaux relevés dans les eaux de pluies (ce qui ne fait donc pas de lien direct avec ce que rejettent les avions et peut venir de nombreuses industries), la confusion et méprise des unités de mesure dans un rapport qui en réalité montrait des taux tout à fait naturels a beaucoup tourné sur internet. Si ils avaient réellement été présent en quantité mortelle comme certains l'affirment il serait étrange que l'on soit encore en vie et qui plus est, ma foi en relativement bonne santé.
Pour la dernière photo que j'ai posté oui, c'était beau et extraordinaire l'effet que ça faisait ! J'ai remercié le ciel pour ce spectacle et l'avion qui était passé par là. Pourquoi refuser de voir la beauté là où elle est lorsqu'elle se présente à nous ? ça ne change rien au monde.clairehenri12 a écrit:Et vous trouvez ça normal ? Beau, même, peut-être ?
adzo- Administrateur
- Date d'inscription : 01/03/2012
réponse à votre message du 5 février
désolée, il m'avait échappé.
Oui j'ai bien lu la charte d'utilisation du forum et je ne pense pas m'en être écartée.
Mais peut être jugez-vous mes propos désobligeants ?
Ce n'est absolument pas mon intention.
Est-ce pour cela que vous n'avez pas publié mon dernier post en date du 25 février ?
Ne soyez pas étonné, je vais le publier sur le nôtre !
Nous nous trouvons avec vous devant la problématique de réveiller un dormeur qui dort profondément. Il rêve qu'il doit se réveiller, c'est la phase préalable au réveil mais il est encore dans le sommeil !
Pour me présenter:
Claire HENRION
Fondatrice de l'ACSEIPICA
Mon CV
Bien cordialement
Claire
Oui j'ai bien lu la charte d'utilisation du forum et je ne pense pas m'en être écartée.
Mais peut être jugez-vous mes propos désobligeants ?
Ce n'est absolument pas mon intention.
Est-ce pour cela que vous n'avez pas publié mon dernier post en date du 25 février ?
Ne soyez pas étonné, je vais le publier sur le nôtre !
Nous nous trouvons avec vous devant la problématique de réveiller un dormeur qui dort profondément. Il rêve qu'il doit se réveiller, c'est la phase préalable au réveil mais il est encore dans le sommeil !
Pour me présenter:
Claire HENRION
Fondatrice de l'ACSEIPICA
Mon CV
Bien cordialement
Claire
clairehenri12- Date d'inscription : 31/01/2014
Re: Géoingénierie, chemtrails, Haarp... Interview de Dominique Pélissier, de l’ACSEIPICA par le Cercle des Volontaires - 1er Mai 2013
de votre réponse depuis votre site:
Pardon ? est-ce moi que vous accusez ainsi ?
Est-ce comme ça que vous prétendez respecter la charte du forum ?
Je fais une très courte réponse rapide hors fond du sujet, qui viendra quand j'aurais le temps.
Déjà je ne comprend pas ce que vous nous reprochez étant donné que je n'ai pas vu de post de votre part en date du 25 février et que les posts publiés sur le forum s'affichent immédiatement sans modération. Une éventuelle modération intervient après. Je trouve étrange que paradoxalement vous n'ayez aucun problème à publier ici sur ce sujet pour vous plaindre. Et d'ailleurs pour le coup votre réaction et vos accusations pourraient vous valoir une intervention de la modération.
Je ne veux pas que l'on se fasse complice de ce jeu de victimisation/instrumentalisation. Ainsi je demande à la modération de ne pas toucher à vos posts en attendant que les choses soient tirées au clair et que l'on puisse maintenir un droit de réponse.
PS: j'ai vérifié dans le panneau d'administration et il n'y a eu aucune intervention en date du 25 février ni rien concernant votre sujet à partir de cette date. Dans le cas où vous seriez honnête, êtes vous certaine d'avoir bien validé la publication du post dont vous parlez ?
clairehenri12 a écrit:La question que je me pose: ce débunker est-il payé ou fait-il cela bénévolement ?
Son silence est peut-être bon signe.
Pardon ? est-ce moi que vous accusez ainsi ?
Est-ce comme ça que vous prétendez respecter la charte du forum ?
Je fais une très courte réponse rapide hors fond du sujet, qui viendra quand j'aurais le temps.
Déjà je ne comprend pas ce que vous nous reprochez étant donné que je n'ai pas vu de post de votre part en date du 25 février et que les posts publiés sur le forum s'affichent immédiatement sans modération. Une éventuelle modération intervient après. Je trouve étrange que paradoxalement vous n'ayez aucun problème à publier ici sur ce sujet pour vous plaindre. Et d'ailleurs pour le coup votre réaction et vos accusations pourraient vous valoir une intervention de la modération.
Je ne veux pas que l'on se fasse complice de ce jeu de victimisation/instrumentalisation. Ainsi je demande à la modération de ne pas toucher à vos posts en attendant que les choses soient tirées au clair et que l'on puisse maintenir un droit de réponse.
PS: j'ai vérifié dans le panneau d'administration et il n'y a eu aucune intervention en date du 25 février ni rien concernant votre sujet à partir de cette date. Dans le cas où vous seriez honnête, êtes vous certaine d'avoir bien validé la publication du post dont vous parlez ?
adzo- Administrateur
- Date d'inscription : 01/03/2012
Re: Géoingénierie, chemtrails, Haarp... Interview de Dominique Pélissier, de l’ACSEIPICA par le Cercle des Volontaires - 1er Mai 2013
Bonsoir,
bon, alors là, sincèrement désolée !
Bien qu'étant certaine d'avoir tenté de le faire sans succès (je n'avais pas fait attention au fait que le forum était modéré à postériori - je pensais le contraire et donc que vous ne l'aviez pas accepté) j'ai sûrement mal posté ma réponse du 25 février.
Je vais de ce pas modifier mon article.
Mille excuses pour ce malentendu et au plaisir de poursuivre la discussion.
Bien cordialement
Claire
bon, alors là, sincèrement désolée !
Bien qu'étant certaine d'avoir tenté de le faire sans succès (je n'avais pas fait attention au fait que le forum était modéré à postériori - je pensais le contraire et donc que vous ne l'aviez pas accepté) j'ai sûrement mal posté ma réponse du 25 février.
Je vais de ce pas modifier mon article.
Mille excuses pour ce malentendu et au plaisir de poursuivre la discussion.
Bien cordialement
Claire
clairehenri12- Date d'inscription : 31/01/2014
Re: Géoingénierie, chemtrails, Haarp... Interview de Dominique Pélissier, de l’ACSEIPICA par le Cercle des Volontaires - 1er Mai 2013
Dans ce cas vous êtes excusée.
Je vous remercie d'avoir retiré les accusations infondées et de vouloir sereinement poursuivre la discussion.
J'ai pris connaissance de votre post dans son intégralité et je vais essayer d'y répondre dans les tout prochains jours.
Je vous remercie d'avoir retiré les accusations infondées et de vouloir sereinement poursuivre la discussion.
J'ai pris connaissance de votre post dans son intégralité et je vais essayer d'y répondre dans les tout prochains jours.
adzo- Administrateur
- Date d'inscription : 01/03/2012
Re: Géoingénierie, chemtrails, Haarp... Interview de Dominique Pélissier, de l’ACSEIPICA par le Cercle des Volontaires - 1er Mai 2013
J'ai été assez pris le week end dernier et cette réponse m'a pris énormément de temps, mais la voilà.
Je n'ai fait que rappeler la réalité factuelle. Il y a encore une zone interdite (il n'est cependant pas impossible d'obtenir dérogation, ce qui a certainement été le cas pour le dirigeable qui en 2011 analysait l'air de Paris). Les avions que vous observez (et que j'observe aussi) étant en dehors de cette zone interdite, ils ne violent donc pas les règles. Et il n'y a rien d'anormal dans une zone aussi dense en trafic aérien que la région parisienne avec en particulier la proximité des aéroports de Roissy et d'Orly, que d'avoir des avions qui passent à basse altitude et de ne pas gêner le trajet de ces avions par l'interdiction injustifiée de l'ensemble de l'espace aérien au dessus de Paris du sol à l'infini.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tra%C3%AEn%C3%A9e_de_condensation#Types
et vous observerez notamment la photo de la forteresse volante B17...
en plus l'image source a été uploadé en 2004, pas il y a 3 ou 4 ans:
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:B-17_Flying_Fortress.jpg
Entre d'inévitables erreurs de postulats ou de théories de la science dans les domaines où elle a encore des choses à découvrir, et d'autre part un mensonge planétaire intentionnel et interdisciplinaire dans le but de couvrir un génocide, il y a une différence colossale. Par ailleurs il ne faut pas confondre la science avec la communication qu'en font des autorités, en surtout avec la propagande et les éléments de propagande que des lobbies font passer pour scientifiques, alors qu'ils sont par leurs méthodes expérimentales biaisées ou l'instrumentalisation parcellaire qu'ils en font, à l'opposé de la démarche scientifique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Variation_de_la_pression_et_de_la_temp%C3%A9rature_atmosph%C3%A9riques_avec_l%27altitude#Tableau_de_valeurs
A partir de quoi savez vous qu'il y fasse -5 ou 0°C (de quelle altitude parlez vous ?) et que cela rendrait impossible la condensation ? Il serait bon d'adopter une démarche scientifique justement, d'établir ou de renvoyer à une étude de cas documentée, vérifiée et vérifiable.
Sur les filaments que vous avez fait analyser par ANALYTIKA, ils étaient au sol, pas dans la traînée de condensation des avions. Quant aux conclusions sur l'origine des déchets que vous avez fourni à la personne (actuellement proche de vos thèses) que vous avez chargé de l'analyse dans son laboratoire, elles me paraissent déplacées et contestables puisque spéculatives (en l'état de ce qui est présenté). L'étude donne la composition des éléments chimiques des filaments analysés. Elle ne permet pas d'accuser les réacteurs d'avions (le rapport dit lui-même qu'il ne fait que présumer et suspecter). Pointer du doigt une origine nécessiterait d'expliquer et démontrer en détail la possible correspondance entre ces composés chimiques et ce qui serait dégagé par les avions, ainsi qu'une mise en perspective par l'étude de la correspondance ou non d'autres activités industrielles et origines possibles. Sinon on est plus dans une démarche scientifique et objective.
Car le rapport met en avant la détection de phtalates, or des phtalates on en trouve dans de nombreux produits de la vie courante.
Le Phtalate de di-2-éthylhexyle (DEHP) dont le rapport note la présence, est notamment utilisé dans les fragrances, produits flexibles en PVC (rideau de douche, boyau d’arrosage, couche, contenant pour la nourriture, pellicule plastique pour la nourriture, sac pour unités de sang, cathéter, tubulure pour soluté, gants, etc.)
http://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/252-Phtalates.pdf
Est-ce que par ailleurs cette personne a réalisé l'étude sans être informée de ce qui était attendu par ACSEIPICA, ou est-ce qu'elle connaissait les théories développées par l'association qui a commandité cette étude ?
Cela étant dit, si ces filaments étaient bien comme le suppose le rapport, des déchets rejetés par les réacteurs des avions, cela n'impliquerait toujours pas que ce soit une pollution intentionnelle ni que cela aurait le moindre rapport avec les personnes disant avoir la maladie de morgellons.
Va-t-on se mettre à blâmer les avions d'être responsable de tous les morceaux de plastique qui polluent les terres et les océans ? D'être responsables de la lèpre, de la peste, et de je ne sais quoi encore ? Evidemment non. Donc il faut savoir faire preuve de discernement et étudier objectivement les choses.
On peut regretter l'invasion du ciel par la trafic aérien et sa régulière conséquence visuelle, mais encore une fois quelle preuve avez-vous pour affirmer ainsi que tous les avions que nous voyons laisser des trainées durables fassent des épandages de produits chimiques ? Ici encore, en quoi "les couleurs des nuages actuels traduisent la présence de particules" ? Leur couleur est celle que la lumière du soleil rasant l'atmosphère leur donne comme à chaque aube. Qu'y a-t-il d'anormal à ça ?
Remarquez que les phénomènes optiques peuvent générer des choses assez extraordinaires tel que ceci:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rayon_vert
Retour sur plusieurs des photos du slide de la conférence, pour lesquelles les nuages sont pointés comme étant l'oeuvre d'épandages alors que pour moi les avions n'y sont pour rien.
http://fr.slideshare.net/clairehenri12/pandages-ariens-clandestins-en-europe-18749571
Trouvez vous sincèrement que cela soit sérieux comme raisonnement ? Autant croire que la Lune est faite de fromage.
D'ailleurs lors des couchers de soleil ce qui est le plus intéressant c'est lorsque plusieurs strates de légers nuages d'altitudes complètement différentes se superposent. La différence d'altitude les font être exposés différemment à ces jeux de couleurs et de lumières.
La nature peut nous offrir bien plus beau qu'un ciel vide tout bleu :
http://www.buzzly.fr/8-nuages-rares-et-magnifiques.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_a%C3%A9rien
"En France l'UIR s'étend du FL 195 à illimité" :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Upper_Information_Region
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gion_d%27information_de_vol
Votre affirmation sur les 8000m est donc incorrecte. Et puis le sens de l'organisation de l'espace aérien n'est pas d'obliger les aéronefs en IFR à se trouver dans un espace mais de réglementer les espaces pour y assurer dans des conditions optimales la sécurité et faire que ceux où coexistent les IFR et VFR de différentes activités ne se gênent pas dans leurs manoeuvres. C'est une question de procédures plus ou moins importantes et limitatives selon la zone de l'espace aérien où on se trouve. Il est possible que des compagnies aériennes obligent ses pilotes à voler à plus haute altitude pour économiser le carburant, mais il n'y a pas d'obligation de ce type qui viendrait d'une réglementation française.
Sur l'URI, le projet de ciel européen a bien "l'ambition" de relever le niveau à 9000m, mais jusqu'à présent ce niveau est laissé à l'appréciation des pays concernés :
http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/63/27/56/PDF/BEYER_Ciel_Unique_EuropA_en.pdf
Qui plus est, l'harmonisation européenne avec la règlementation de 2004 "définit l'espace comme un continuum qui n'est ni civil ni militaire et définit le principe d'une utilisation souple de l'espace aérien (FUA : Flexible Use of Airspace)" :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_a%C3%A9rien#Ciel_unique_europ.C3.A9en_et_interaction_civil-militaire
Ce rapport ne dit pas que nous ayons ce qui pourrait être qualifié d'arme environnementale, c'est même tout le contraire. Il nous informe qu'encore aujourd'hui nous ne possédons pas les capacités à influer de manière maitrisée sur la météorologie et qu'il est pourtant absolument nécessaire de pouvoir contrôler la météo pour que des armes à énergie dirigée puissent servir à quelque chose vu que les nuages rendent les lasers ineffectifs. Il indique qu'après les années 70, "the US military dramatically reduced funding for active weather control activities". Or, si cette voie avait réellement satisfait leurs espérances et s'était avérée tellement prometteuse, ils n'auraient jamais relégué cette voie de recherche.
Concernant les capacités "d'aujourd'hui", voilà ce que je relève de ce rapport:
"China is the current lead investor in weather modification and control technology, investing nearly 40 million dollars annually. The Chinese efforts were put on display for the world during the 2008 Summer Olympics. The efforts of the Chinese to reduce the amount of rain (by inducing precipitation elsewhere) seemed to work, but as is a current issue with weather modification, there is not indisputable proof."
Sa conclusion est que sur l'efficacité de ces interventions de géoingénieurie en Chine, il n'y a pas de preuve indiscutable. Et pourtant ce rapport fait la promotion du développement de cette recherche.
Sa référence au sujet de cette histoire avec les jeux olympiques vient d'un article de William Langewiesche pour le magazine Vanity Fair. Dans sa conclusion, ce dernier écrit :
"experience has shown no benefit to seeding clouds from which snow is not already falling. Critics could call this an excuse, and evidence that weather modification at this stage is really just a scam, hardly better than the old dragon baiting, and useful mostly to the sorcerers who manage to claim credit for nature’s bounty. Certainly science has not proved that such critics would be wrong."
http://www.vanityfair.com/politics/features/2008/05/langewiesche200805
Il n'y a rien sur les chemtrails, ce n'est qu'un bête manuel de physique-chimie basique. D'ailleurs à la page 201 du PDF, l'illustration qui accompagne le mot qui est le titre donné au manuel est un bec bunsen, pas un avion. Le titre du manuel, "chemtrails" est peut-être aussi un jeu de mot avec chem.train mais peu importe. Il doit bien exister de la documentation militaire sur des épandages.
Car il existe des épandages aériens, qu'ils soient agricoles ou à visée de recherches en géoingénieurie, ou des expérimentations militaires, c'est un fait. De là à croire que toutes les trainées persistantes dans le ciel en soient alors que cela correspond au trafic aérien civil, il y a non plus un gouffre mais tout un canyon.
J'ai encore en mémoire les différentes techniques de modulation permettant d'induire une onde électromagnétique extrêmement basse fréquence y compris par formation d'antennes virtuelles et je suis au courant de la possibilité de tirer parti de l'électro-jet. A l'inverse il n'y a rien à l'heure actuelle qui laisserait penser qu'il puisse y avoir une utilisation qui permettrait d'agir sur le climat et tout le baratin ordinaire.
Lorsque vous parlez de 300% à quoi faites vous référence ? Je suppose que c'est à la variation de température des électrons. Lorsqu'en pleine nuit en hiver et pendant un minimum solaire, l'ionosphère est à son plus bas niveau d'énergie, n'importe quel apport extérieur fait alors facilement la différence. On peut ainsi obtenir (avec EISCAT) jusqu'à 300% de variation dans la température des électrons (n'oubliez pas que ce sont des conditions très particulières dans l'ionosphère et que cela n'est en aucun cas applicable au sol). Mais le jour, le maximum de variation n'est que de 55%.
http://eprints.lancs.ac.uk/6627/1/art_458.pdf
Les ionospheric heater ne peuvent donc pas rivaliser même extrêmement localement avec l'énergie qu'apporte le soleil, même lorsqu'on ne cible que les fréquences qui entrent en interaction avec l'ionosphère. La terre reçoit 1,4 GW d'énergie solaire au kilomètre carré. HAARP a potentiellement 3,6 MW mais n'est pas capable de les apporter sans perte dans l'ionosphère d'une part, ni de les concentrer sur un kilomètre carré, loin de là.
Comme vous le dites si bien: mesurez vous la différence de taille entre les capacités de ce genre d'installations et la planète ?
Si c'est de la gégène envers notre Terre, alors que sont les radiations venant du soleil ? (D'autant plus lors d'orages magnétiques). Rassurez vous, la Terre n'est pas votre maman ou une personne qui subirait la torture, c'est juste la Terre et cette planète se fiche bien de tout ça. C'est plutôt pour nous que ce qui y est fait peut-être inquiétant.
HAARP ne concerne que la station de Gakona, pas SURA (qui lui est antérieure et de la Russie de la Guerre froide) ni EISCAT, qui ne dépendent pas des mêmes organismes. Et qu'est-ce qui vous permet d'affirmer là aussi comme une certitude que ces différentes stations (qui ne sont pas un programme américain) seraient responsables de la fonte des glaces dans l'hémisphère Nord ? Si c'est le mot heater, vous n'avez donc pas compris qu'au niveau de l'ionosphère, par la rareté du gaz qu'il y a, il suffit d'une très faible quantité d'énergie pour exciter les quelques molécules présentes et donc les chauffer, et qu'à l'inverse à la pression de l'air que nous respirons, avec donc immensément plus de molécules présentes au mètre cube, il faut également immensément plus d'énergie (et encore, je ne parle pas d'un liquide ou d'un solide). HAARP est totalement incapable de faire fondre ne serais-ce qu'un seul kilomètre carré de la quinzaine de millions de kilomètres carrés de l'Arctique. Rappelez vous ce qui reste de densité d'énergie seulement 100 km plus loin, 4,1379 µW/cm². Cela fait 41,379 milliWatts/m² (et 41,379 kW/km²) si je ne me trompe pas. Que voulez-vous qu'il en reste après l'équivalent de plusieurs dizaines de fois ce trajet et un rebond sur l'ionosphère ?
Une station HAARP en antarctique ? Plutôt que HAARP, n'êtes vous pas en train de parler de SUPERDARN ? Mettre dans le même sac toutes ces stations de recherches c'est oublier qu'elles n'ont pas la même puissance et qu'elles utilisent des fréquences différentes bien que proches (et les antennes de SUPERDARN sont des antennes radar orientées vers l'horizon).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bandes_de_fr%C3%A9quences_de_la_t%C3%A9l%C3%A9vision_terrestre
Préférez ceci pour comprendre un peu mieux le spectre des fréquences électromagnétiques :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/aa/Domaines_du_spectre_%C3%A9lectromagn%C3%A9tique_14122013.JPG
Si les membres d'ACSEIPICA se plantent autant sur des choses aussi élémentaires, comment s'étonner ensuite de lire de grosses bêtises quand sont évoqués les réchauffeurs ionosphériques, l'aviation, la météorologie ? De manière générale, lorsque par ignorance ou par les oeillères de la subjectivité on prend des vessies pour des lanternes, on ne peut que raconter n'importe quoi.
Heureusement que nous avons cet échange qui permet à chacun d'apprendre et de se détromper.
https://en.wikipedia.org/wiki/Incoherent_scatter
http://commons.emich.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1157&context=theses
Les sources de pollution par l'activité humaine sont partout où les territoires sont exploités par l'homme et cette pollution peut être transportée par les éléments. Par ailleurs le baryum ce n'est pas l'être humain qui l'a créer, il est naturellement présent dans la nature. Tout est donc question de concentration pour éventuellement détecter une anomalie qui pourrait venir d'une pollution due à une activité humaine. Il s'agirait alors d'identifier l'activité humaine qui en serait la cause, ce qui nécessiterait une étude sérieuse plutôt que la désignation automatique d'un bouc-émissaire.
Rappel des choses à savoir sur le baryum :
http://www.irsn.fr/FR/Larecherche/publications-documentation/fiches-radionucleides/Documents/environnement/Baryum_Ba133_v1.pdf
extraits :
Quant à l'aluminium, c'est le métal le plus abondant dans l'écorce terrestre ("8 % de la masse des matériaux de la surface solide de notre planète" d'après wikipédia).
Donc ce qui serait étonnant ce serait de n'en trouver aucune trace dans la nature.
Lorsqu'on monte un organe de diffusion, qu'on reçoit des dons, qu'on mène une campagne nationale active prétendant informer les gens, et qu'on prend contact avec des autorités qu'on prétend également informer, il est préférable de savoir ce que l'on dit pour ne pas se fourvoyer. Auquel cas au lieu d'informer on aura fait l'inverse, induit les gens en erreur et gaspillé le temps, l'argent et l'investissement de milliers voire de millions de personnes. Pour ne pas se tromper, il est crucial de s'être parfaitement documenté de manière neutre et objective en ayant fait preuve de discernement pour bien maîtriser le sujet.
Pour l'instant, force est de constater que ce n'est pas le cas.
adzo a écrit:Non, le survol de Paris est toujours interdit. Il s’agit de la zone Prohibited 23 qui s’étend sur les 2000 premiers mètres:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_a%C3%A9rien#Zones_interdites_.28P.29
Vous disiez: "le survol de Paris est interdit, non ? Enfin était ... Il n'est plus, c'est un fait."clairehenri12 a écrit:Oui c’est ça, les avions sont juste au-dessus de 2000 mètres comme ça ils ne sont pas interdits !
Je n'ai fait que rappeler la réalité factuelle. Il y a encore une zone interdite (il n'est cependant pas impossible d'obtenir dérogation, ce qui a certainement été le cas pour le dirigeable qui en 2011 analysait l'air de Paris). Les avions que vous observez (et que j'observe aussi) étant en dehors de cette zone interdite, ils ne violent donc pas les règles. Et il n'y a rien d'anormal dans une zone aussi dense en trafic aérien que la région parisienne avec en particulier la proximité des aéroports de Roissy et d'Orly, que d'avoir des avions qui passent à basse altitude et de ne pas gêner le trajet de ces avions par l'interdiction injustifiée de l'ensemble de l'espace aérien au dessus de Paris du sol à l'infini.
Je ne peux hélas pas savoir ce que vous avez vu, la réalité de ce que vous observiez ni ce qu'affichait flightradar24. Je ne peux donc rien vérifier. Tout ce que je peux dire c'est que sur mes observations je n'ai pas vu de truquage de l'altitude communiquée. Par contre si on ne fait pas attention on peut se tromper d'avion sur flightradar24. Il serait bien curieux que bugs mis à part il y ait un trucage de l'altitude des avions. Ce ne serait pas discret. Il me semble peu cohérent le fait que des avions qui seraient en mission militaire spéciale comme vous l'affirmez et qui ne voudraient pas que l'on sache qu'ils sont présent activent leur transpondeur et soient ainsi suivis par tous à la trace.clairehenri12 a écrit:L’ennui c’est que ceux signalés sur Flight radar sont donnés pour voler à 10 ou 12 000 mètres … Et ceux qu’on voit sont entre 2 et 4000 … Presque 10 km les séparent en altitude …
Vous admettez donc (puisque vous limitez ça à 6000m) que les trainées de condensation persistantes en haute altitude peuvent être naturelles ? Car tout dépend des conditions météo, mais dans la très grande majorité des cas les trainées persistantes sont présentes à 10 000m et au delà.clairehenri12 a écrit:On peut justement faire la distinction entre ceux qui décollent, ceux qui atterrissent ainsi que ceux qui tournent en rond en attendant d’atterrir : tous ceux-là de font pas de traînée ; et les autres qui passent en long, en large et en travers, entre 2000 et 6000 mètres selon les jours, tartinant le ciel de leurs traînées si naturelles !
Vous prendrez connaissance de ceci:clairehenri12 a écrit:Jusqu’à 3 ou 4 ans en arrière, il était de notoriété publique que les avions à hélice ne faisaient pas de traînée. Depuis on commence à trouver des justifications scientifiques prétendant le contraire…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tra%C3%AEn%C3%A9e_de_condensation#Types
et vous observerez notamment la photo de la forteresse volante B17...
en plus l'image source a été uploadé en 2004, pas il y a 3 ou 4 ans:
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:B-17_Flying_Fortress.jpg
Je ne fais pas aveuglément confiance à ce qui est présenté comme scientifique, mais je n'ai pas non plus confiance aux déclarations sans fondement qui nient la science. Je crois ce qui s'accorde de manière logique à la réalité des faits, comme tout le monde ou presque.clairehenri12 a écrit:Vous lui faites encore confiance à cette « science » ?
La science du mensonge ? Quels mensonges ?clairehenri12 a écrit:Ce n’est que la science du mensonge, et vous ne semblez toujours pas vous en rendre compte !
Entre d'inévitables erreurs de postulats ou de théories de la science dans les domaines où elle a encore des choses à découvrir, et d'autre part un mensonge planétaire intentionnel et interdisciplinaire dans le but de couvrir un génocide, il y a une différence colossale. Par ailleurs il ne faut pas confondre la science avec la communication qu'en font des autorités, en surtout avec la propagande et les éléments de propagande que des lobbies font passer pour scientifiques, alors qu'ils sont par leurs méthodes expérimentales biaisées ou l'instrumentalisation parcellaire qu'ils en font, à l'opposé de la démarche scientifique.
adzo a écrit:Et comme vous le dites, les traînées persistantes sont généralement en haute altitude.
J'ai également dit qu'il pouvait y en avoir à toutes les altitudes, ce que je soulignais ici c'est qu'ils sont "généralement" en haute altitude. Donc notre point radical de désaccord est sur la croyance ou non qu'il soit impossible que des trainées de condensation soient persistantes dans certaines circonstances particulières. La logique et l'observation m'ont fait réfuter cette croyance. Il y a des conditions à toutes altitudes où les nuages se forment naturellement et persistent. A partir du moment où un avion a provoqué derrière lui de la condensation, comme la persistance de cette condensation et son développement répondent aux mêmes lois physiques que les nuages, il n'y a pas de raison que leur évolution ne soit pas semblable à celle d'éventuels nuages déjà formés ou en formation. Ainsi, peu importe l'altitude, dès lors que le passage d'un avion est en condition de générer une condensation derrière lui, celle-ci peut tout aussi bien être éphémère que durable, cela en fonction des conditions météorologiques.clairehenri12 a écrit:Je ne sais pas comment vous avez ou comprendre ça alors que je m’évertue à vous faire prendre conscience qu’il y en a à TOUTES les altitudes et en particulier aux basses altitudes où les conditions normales de formation de la condensation ne sont pas réunies. Ce qui prouve qu’il y a nécessairement des adjuvants au carburant ou des produits expulsés de l’avion.
Ce qui est de notoriété publique, c'est qu'il n'y a pas besoin que l'air qui nous entoure se trouve à -40° pour que l'humidité condense. Et il y a des nuages naturels à toutes altitudes. Après, pour ce qui est des avions, comme les réacteurs rejettent de l'air chaud, il n'y a d'ordinaire pas de trainée de condensation, du moins il ne suffit pas qu'il y ait des nuages et des conditions propices au développement de nuages pour que cela donne lieu à de la condensation en sortie des réacteurs. Mais vos -40°C c'est pour une pression donnée, à une altitude donnée, là où il est fréquent d'observer ces trainées de condensation. ça n'a aucun sens de s'accrocher à ce chiffre dès lors que vous étudiez des conditions autres et en l’occurrence d'autres altitudes. D'ailleurs à 10 000m il fait plutôt en moyenne -50°C:clairehenri12 a écrit:Comment expliquez vous que la condensation puisse se former du jour au lendemain à des températures entre -5° et 0°C alors qu’il a été de notoriété publique durant des décennies qu’elle se formait à -40°C ? Comment faire si on ajoute rien pour la provoquer ? Il n’est pas difficile, en l’état actuel de l’ignorance générale de publier de nouveaux articles estampillés « scientifiques » pour nous faire gober le contraire. Faut-il être naïf et s’abstenir d’observation rigoureuse et d’expérience pour les croire !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Variation_de_la_pression_et_de_la_temp%C3%A9rature_atmosph%C3%A9riques_avec_l%27altitude#Tableau_de_valeurs
A partir de quoi savez vous qu'il y fasse -5 ou 0°C (de quelle altitude parlez vous ?) et que cela rendrait impossible la condensation ? Il serait bon d'adopter une démarche scientifique justement, d'établir ou de renvoyer à une étude de cas documentée, vérifiée et vérifiable.
adzo a écrit:Je veux bien discuter et répondre à ce que vous relevez mais je crains que tel que l’on est en train d’orienter la conversation (en parlant d’estimations et de jugements sur la normalité ou non de la présence d’avions à différentes altitudes et de leurs effets sur la condensation dans leur trajectoire) cela n’apporte pas grand chose d’utile au débat.
Qu'il y ai des trainées de condensation persistantes n'implique rien de cela. Ne mélangeons pas tout. Avez vous une étude sérieuse et reconnue comme telle pour appuyer chacun de ces dires ou est-ce une affirmation gratuite ? De quels malades parlez vous ? Ceux qui sont atteint de délire dermatozoïque ainsi que ceux qui ont réellement des irritations mais se sont auto-endoctrinés à croire que c'était la soi-disant maladie de morgellons ? Une fois de plus quel rapport avec les avions ? Quelle preuve y a-t-il pour affirmer qu'il y ait un lien ? On peut être malade (ou pour certains se croire malade) pour de nombreuses raisons.clairehenri12 a écrit:C’est le cœur même du débat. Peut-on, pour quelque raison que ce soit, admettre de détruire à petit feu notre environnement en l’empoisonnant ? Vous pouvez les nier, mais les preuves par les analyses sont là. Les premiers malades des conséquences de l’empoisonnement global par les airs, combiné à celui des aliments et des médicaments, accusent les produits analysés des retombées de ces traînées. La hausse des maladies impliquant le baryum et l’aluminium, composants de base des épandages, a été vertigineuse dès les premières années d’épandages généralisés, c’est-à-dire à partir de 2002 en France.
Sur les filaments que vous avez fait analyser par ANALYTIKA, ils étaient au sol, pas dans la traînée de condensation des avions. Quant aux conclusions sur l'origine des déchets que vous avez fourni à la personne (actuellement proche de vos thèses) que vous avez chargé de l'analyse dans son laboratoire, elles me paraissent déplacées et contestables puisque spéculatives (en l'état de ce qui est présenté). L'étude donne la composition des éléments chimiques des filaments analysés. Elle ne permet pas d'accuser les réacteurs d'avions (le rapport dit lui-même qu'il ne fait que présumer et suspecter). Pointer du doigt une origine nécessiterait d'expliquer et démontrer en détail la possible correspondance entre ces composés chimiques et ce qui serait dégagé par les avions, ainsi qu'une mise en perspective par l'étude de la correspondance ou non d'autres activités industrielles et origines possibles. Sinon on est plus dans une démarche scientifique et objective.
Car le rapport met en avant la détection de phtalates, or des phtalates on en trouve dans de nombreux produits de la vie courante.
Le Phtalate de di-2-éthylhexyle (DEHP) dont le rapport note la présence, est notamment utilisé dans les fragrances, produits flexibles en PVC (rideau de douche, boyau d’arrosage, couche, contenant pour la nourriture, pellicule plastique pour la nourriture, sac pour unités de sang, cathéter, tubulure pour soluté, gants, etc.)
http://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/252-Phtalates.pdf
Est-ce que par ailleurs cette personne a réalisé l'étude sans être informée de ce qui était attendu par ACSEIPICA, ou est-ce qu'elle connaissait les théories développées par l'association qui a commandité cette étude ?
Cela étant dit, si ces filaments étaient bien comme le suppose le rapport, des déchets rejetés par les réacteurs des avions, cela n'impliquerait toujours pas que ce soit une pollution intentionnelle ni que cela aurait le moindre rapport avec les personnes disant avoir la maladie de morgellons.
Va-t-on se mettre à blâmer les avions d'être responsable de tous les morceaux de plastique qui polluent les terres et les océans ? D'être responsables de la lèpre, de la peste, et de je ne sais quoi encore ? Evidemment non. Donc il faut savoir faire preuve de discernement et étudier objectivement les choses.
adzo a écrit:mais de savoir ce qui permet à l’ACSEIPICA de déterminer que des trainées de condensation persistantes puissent être comme on dit des chemtrails ou non.
clairehenri12 a écrit:Les formes et les couleurs des nuages actuels traduisent la présence de particules
En quoi cette photo de coucher ou lever de soleil est-elle cohérente avec le propos sur la coloration des nuages ou le type de nuages dont vous parlez en commentaire et qui ne correspondent pas à ceux présent ? Peut-on réellement croire que les couleurs observées soient nécessairement dues à la présence de particules chimiques polluantes dans les nuages et non à la lumière qui les illumine et aux phénomènes lumineux associés ? Il faudrait cruellement manquer de discernement pour ça. Il est de notoriété publique que les lever et coucher de soleil diffusent une lumière de teintes plus chaudes qui colorent diversement le ciel. C'est justement avec le jeu des nuages, ce qui fait toute la beauté du spectacles d'un coucher de soleil. Ce qui est flagrant sur l'image c'est la présence de trainées de condensation persistantes mais peut-être vouliez-vous pointer le smog de basse altitude ? Toujours est-il que ce dernier n'a très visiblement pas de rapport avec les trainées d'altitude (qui ne se sont pas diffusées jusqu'à ce niveau) et qu'il vient d'une pollution au sol.clairehenri12 a écrit:
L’accentuation des rouges, l’apparition de violet et de gris foncé dans les cumulus humilis, les stratus de plus en plus sombres, tout cela a été manifeste dès les premiers épandages. C’est incroyable comme les gens sont peu attentifs ! C’est pourtant une horreur, une injure sans nom à la beauté naturelle, comment peut-on ne pas faire la différence ?
clairehenri12 a écrit:
Un autre lever de soleil vu de chez moi ; c’est un belvédère que j’habite depuis 1998. Jusqu’en 2002, j’ai contemplé un ciel propre, parfois couvert des nuages naturels que j’avais toujours vu. Et depuis le 16 mai 2002 que les premiers avions épandeurs sont apparus, l’horizon est devenu encombré, même les jours de très beau temps, de ces strates rouges à violet foncé qui l’obstruent. Les levers de soleil dans un ciel vraiment propre deviennent rarissimes.
On peut regretter l'invasion du ciel par la trafic aérien et sa régulière conséquence visuelle, mais encore une fois quelle preuve avez-vous pour affirmer ainsi que tous les avions que nous voyons laisser des trainées durables fassent des épandages de produits chimiques ? Ici encore, en quoi "les couleurs des nuages actuels traduisent la présence de particules" ? Leur couleur est celle que la lumière du soleil rasant l'atmosphère leur donne comme à chaque aube. Qu'y a-t-il d'anormal à ça ?
Remarquez que les phénomènes optiques peuvent générer des choses assez extraordinaires tel que ceci:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rayon_vert
adzo a écrit:Si beaucoup d’avions militaires passent dans votre région c’est regrettable, mais quel est le rapport avec les supposés chemtrails ? Ce qui nous intéresse ce n’est pas de trouver suspicieux qu’il existe des avions militaires ou non qui volent
En quoi le fait que la France et d'autres pays possèdent une armée de l'air impliquerait que celle-ci polluerait intentionnellement l'atmosphère de produits chimiques qu'elle épandrait en grande quantité ? Ce n'est pas parce que les gens ont des couteaux dans leurs maisons qu'ils sont des assassins en puissance. Un couteau sert aussi à couper des aliments. Ce n'est pas parce qu'un avion en vol est militaire qu'il est en train de tuer des gens d'une manière ou d'une autre.clairehenri12 a écrit:Comprendre que nos armées sont impliquées là dedans est sans intérêt ?
Retour sur plusieurs des photos du slide de la conférence, pour lesquelles les nuages sont pointés comme étant l'oeuvre d'épandages alors que pour moi les avions n'y sont pour rien.
http://fr.slideshare.net/clairehenri12/pandages-ariens-clandestins-en-europe-18749571
adzo a écrit:je ne vois pas ce qu’il y a d’artificiel aux nuages de la troisième diapositive.
Parce que les nuages sont gris et que l’aluminium le serait aussi alors cela signifierait qu'ils contiendraient de l'aluminium ?clairehenri12 a écrit:Effectivement … ce n’est pas une image particulièrement typique. Je me souviens de ciels de ce genre. Un plafond de stratocumulus. Toutefois on peut remarquer les stries et le gris tirent fort sur une teinte aluminium gris foncé …
Trouvez vous sincèrement que cela soit sérieux comme raisonnement ? Autant croire que la Lune est faite de fromage.
adzo a écrit:On peut aussi rapprocher les nuages de la diapositive 12 de cirrocumulus,
Vu la position du soleil grâce à l'arbre, on est encore sur un soleil levant ou couchant... donc oui c'est normal.clairehenri12 a écrit:Effectivement mais un peu trop effilochés pour être honnêtes ; et le petit cumulus rose violet à droite, vachement normal aussi, hum !
D'ailleurs lors des couchers de soleil ce qui est le plus intéressant c'est lorsque plusieurs strates de légers nuages d'altitudes complètement différentes se superposent. La différence d'altitude les font être exposés différemment à ces jeux de couleurs et de lumières.
adzo a écrit:ceux de la 19 d’un stratus,
IDEM. Est-il si inconcevable que ça que les nuages puissent apparaître autrement que blanc en fonction de la lumière qu'ils reçoivent ?clairehenri12 a écrit:avec des voiles violets, c’est nouveau comme couleur !
adzo a écrit:la 26 d’une forme spéciale de lenticularis duplicatus
Vraiment ? Ce photographe peut-il en témoigner ? Pourquoi ne pas nous montrer des photos de ces avions en train de les tracer alors ? Pour être honnête c'est difficile à croire. S'embêter à faire des cercles bien concentriques qui plus est empilés les uns au dessus des autres (pourquoi changer de niveau ou mettre plusieurs couches ?), je trouve que ça serait particulièrement curieux, surtout pour des avions qui ne voudraient pas attirer l'attention. En plus ils se débrouilleraient pour faire en sorte que la quantité d'épandage balancée soit variable avec toujours davantage du même coté ici à gauche ? Que ce soit de la simple condensation me semblerait bien plus logique.clairehenri12 a écrit:il s’agit de cercles concentriques tracés par deux avions sous les yeux du photographe.
adzo a écrit:et la 55 d’un altocumulus stratiformis ou undulatus.
Le grand ciel bleu parfaitement dégagé du moindre nuage et durable est très rare à nos latitudes (il y a des coins de France qui sont réputés pour ne pas avoir souvent de soleil). Les nuages ça existe et c'est naturel. N'avez vous donc sincèrement jamais vu de vos yeux le ciel se couvrir et ce genre de formations nuageuses régulières apparaître sans qu'aucun avion y soit pour quelque chose ? La régularité géométrique n'est pas une preuve du caractère artificiel d'un phénomène. Les vagues sur la mer ne sont pas artificielles, alors pourquoi voulez vous tant y voir une intervention artificielle empoisonnée qui menacerait votre santé ?clairehenri12 a écrit:Magnifique : double couche de poison, la chaîne et la trame. Que de l’artificiel, ça saute à mes yeux sensibles à la pureté du ciel depuis mon enfance.
Non, mais vous aviez déjà vu ça où avant 2002 en France ?
La nature peut nous offrir bien plus beau qu'un ciel vide tout bleu :
http://www.buzzly.fr/8-nuages-rares-et-magnifiques.html
clairehenri12 a écrit:Maintenant, trafic local ou international, depuis l’an 2000, tous les vols civils doivent se faire au-dessus de 8 000 m, altitude à partir de laquelle peut se former naturellement la condensation …
adzo a écrit:Je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Dites vous que les avions n’aient plus le droit de se trouver en dessous de 8000 mètres hors des CRT et TMA ?
Donc dans votre pensée, il n'y a aucune autre raison possible pour que des avions travaillant pour l'armée française ou pour l'OTAN soient régulièrement en vol dans l'espace aérien français ? ça ne peut forcément qu'être pour participer à un complot contre les populations en réalisant des épandages de produits chimiques toxiques ?clairehenri12 a écrit:Je dis qu’il y a des escadrilles entières d’avions qui ne cessent de passer et de repasser au-dessus de toute la France (et des autres pays européens, de l’OTAN et du Commonwealth). Que ce sont des avions militaires -ou tout avion réquisitionné- des différents pays de l’OTAN et des avions civils; et qu’ils lâchent des produits dans l’atmosphère, lesquels produits provoquent de la condensation persistante même à des altitudes auxquelles sans produits (bactéries spécifiques, sels de baryum …) elle n’a aucun lieu de se produire. Pour quelle raison passent-ils à votre avis ?
adzo a écrit:en France, l’espace aérien supérieur (UTA) davantage « réservé aux aéronefs en régime de vol aux instruments » (bien qu’il soit accessible aux vols à vue avec contact radio et délivrance d’une clairance) commence au niveau 195 correspondant à 5800m.
http://www.ivao.fr/dep/instruction/Manuels/Ipack-FR_V2/pdf/REG_ESP.pdf
Avec moi il fonctionne parfaitement. On retrouve aussi cela sur wikipédia :clairehenri12 a écrit:Le lien ne fonctionne pas
https://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_a%C3%A9rien
Cette page wikipédia ne dit rien de la déréglementation de l'espace aérien, ce n'est qu'un sujet généraliste sur le sens du mot. J'ai bien l'impression que ce que vous pointez c'est la limite inférieure de l'espace aérien supérieur. J'ai dit que c'était le niveau FL 195, ce qui correspond à 5800m, mais mon document en référence indique qu'il peut également être le niveau FL 245 ou plus selon le pays.clairehenri12 a écrit:Tout est clean sur les devantures, tant de l’aviation civile que militaire…
Je tiens les informations concernant l’altitude minima de vol pour des avions civils de 3 pilotes civils professionnels ne se connaissant pas entre eux, que j’ai rencontré en différentes occasions en 2003-2004.
La dérèglementation (en anglais deregulation) , c’est l’ouverture de l’espace aérien aux compagnies privées ; elle a commencé dans les années 1970 aux Etats-Unis et s’est achevée en 1997. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9r%C3%A9glementation
"En France l'UIR s'étend du FL 195 à illimité" :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Upper_Information_Region
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gion_d%27information_de_vol
Votre affirmation sur les 8000m est donc incorrecte. Et puis le sens de l'organisation de l'espace aérien n'est pas d'obliger les aéronefs en IFR à se trouver dans un espace mais de réglementer les espaces pour y assurer dans des conditions optimales la sécurité et faire que ceux où coexistent les IFR et VFR de différentes activités ne se gênent pas dans leurs manoeuvres. C'est une question de procédures plus ou moins importantes et limitatives selon la zone de l'espace aérien où on se trouve. Il est possible que des compagnies aériennes obligent ses pilotes à voler à plus haute altitude pour économiser le carburant, mais il n'y a pas d'obligation de ce type qui viendrait d'une réglementation française.
Sur l'URI, le projet de ciel européen a bien "l'ambition" de relever le niveau à 9000m, mais jusqu'à présent ce niveau est laissé à l'appréciation des pays concernés :
http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/63/27/56/PDF/BEYER_Ciel_Unique_EuropA_en.pdf
Qui plus est, l'harmonisation européenne avec la règlementation de 2004 "définit l'espace comme un continuum qui n'est ni civil ni militaire et définit le principe d'une utilisation souple de l'espace aérien (FUA : Flexible Use of Airspace)" :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_a%C3%A9rien#Ciel_unique_europ.C3.A9en_et_interaction_civil-militaire
J'ai déjà répondu sur le point de la proportion de l'aérien militaire par rapport au civil et le document cité indique justement l'inverse :clairehenri12 a écrit:Doit-on tolérer une telle circulation aérienne, sachant la proportion militaire manifeste (ce qui se passe en dessous des couloirs civils) et cachée (les avions civils affrétés par les armées – vérifiable sur Flight radar) ?
En France cette proportion est plus importante (nous avons plus de moyens militaires et d'engagements en cours à l'étranger que d'autres pays européens) mais toujours largement minoritaire. On pourrait souhaiter qu'il n'y ai aucun trafic aérien militaire, mais il n'est pas honnête de faire toutes ces accusations sans élément valable ou de faire dire à des documents ce qu'ils ne disent pas, en en faisant des interprétations complètement erronées.adzo a écrit:le graphique page 23 tiré du 5ème rapport d'eurocontrol trends in air traffic page 31 prête à confusion. Si le trafic militaire semble dans ce graphique avoir la part la plus importante en journée, c'est uniquement parce que la partie du trafic civil analysée est fractionné en multiples sous catégories (traditionnel, low-cost, business, etc...). Les vols militaires représentant en toute heure de la journée moins de 10% du trafic européen, ils sont donc très minoritaires.
C'est un rapport de recherche de l'US air force qui fantasme sur d'hypothétiques capacités scientifiques en 2030 (et leurs applications militaires). On pourrait faire un parallèle avec le fait que les gens au 20ème siècle imaginaient qu'en l'an 2000 ce serait le paradis, que plus personne n'aurait besoin de travailler, que tout le monde voyagerait en voiture volante etc.clairehenri12 a écrit:En puisant un petit peu dans la documentation de l’US Air Force, on comprend que c’est une arme environnementale aujourd’hui tout à fait banalisée.
exemple, ce document http://www.acseipica.fr/?attachment_id=1437
Ce rapport ne dit pas que nous ayons ce qui pourrait être qualifié d'arme environnementale, c'est même tout le contraire. Il nous informe qu'encore aujourd'hui nous ne possédons pas les capacités à influer de manière maitrisée sur la météorologie et qu'il est pourtant absolument nécessaire de pouvoir contrôler la météo pour que des armes à énergie dirigée puissent servir à quelque chose vu que les nuages rendent les lasers ineffectifs. Il indique qu'après les années 70, "the US military dramatically reduced funding for active weather control activities". Or, si cette voie avait réellement satisfait leurs espérances et s'était avérée tellement prometteuse, ils n'auraient jamais relégué cette voie de recherche.
Concernant les capacités "d'aujourd'hui", voilà ce que je relève de ce rapport:
"China is the current lead investor in weather modification and control technology, investing nearly 40 million dollars annually. The Chinese efforts were put on display for the world during the 2008 Summer Olympics. The efforts of the Chinese to reduce the amount of rain (by inducing precipitation elsewhere) seemed to work, but as is a current issue with weather modification, there is not indisputable proof."
Sa conclusion est que sur l'efficacité de ces interventions de géoingénieurie en Chine, il n'y a pas de preuve indiscutable. Et pourtant ce rapport fait la promotion du développement de cette recherche.
Sa référence au sujet de cette histoire avec les jeux olympiques vient d'un article de William Langewiesche pour le magazine Vanity Fair. Dans sa conclusion, ce dernier écrit :
"experience has shown no benefit to seeding clouds from which snow is not already falling. Critics could call this an excuse, and evidence that weather modification at this stage is really just a scam, hardly better than the old dragon baiting, and useful mostly to the sorcerers who manage to claim credit for nature’s bounty. Certainly science has not proved that such critics would be wrong."
http://www.vanityfair.com/politics/features/2008/05/langewiesche200805
C'est amusant parce que je ne retrouve dans ce document que des expériences de physique-chimique de lycée.clairehenri12 a écrit:le cours « chemtrails », enseigné dans les universités de l’US Air Force dans les années 90, première manifestation du mot http://www.acseipica.fr/manuel-de-cours-de-lus-air-force-academy-intitule-chemtrails/chemtrails-chemistry-manual-usaf-academy-1999
Il n'y a rien sur les chemtrails, ce n'est qu'un bête manuel de physique-chimie basique. D'ailleurs à la page 201 du PDF, l'illustration qui accompagne le mot qui est le titre donné au manuel est un bec bunsen, pas un avion. Le titre du manuel, "chemtrails" est peut-être aussi un jeu de mot avec chem.train mais peu importe. Il doit bien exister de la documentation militaire sur des épandages.
Car il existe des épandages aériens, qu'ils soient agricoles ou à visée de recherches en géoingénieurie, ou des expérimentations militaires, c'est un fait. De là à croire que toutes les trainées persistantes dans le ciel en soient alors que cela correspond au trafic aérien civil, il y a non plus un gouffre mais tout un canyon.
Que disait-elle et sur quels éléments scientifiques se basait-elle ?clairehenri12 a écrit:Il faut connaître aussi le livre de Rosalie Bertell (qui fut entre autres témoin expert pour les Nations Unies, en charge du dossier Bhopal) « Planet Earth, the latest weapon of war » publié en 2000 (en cours de traduction en français), qui alerte sur l’arsenal climatique, son usage déjà à l’époque et les développements à prévenir, ce qui n’a encore jamais été fait.
adzo a écrit:Les trainées de condensation persistantes existent depuis bien avant les années 2000. ça n’est pas apparu du jour au lendemain, ça a suivi le développement du trafic aérien. Elles occupaient déjà le ciel aux Etats-Unis en 1955:
http://docs.lib.noaa.gov/rescue/mwr/088/mwr-088-05-0181.pdf
Je ne parle pas ici d'essais de géoingénieurie mais d'observations des trainées de condensation persistantes. Cela dit puisque vous en parlez, cette expérimentation de 4 ans au Canada n'a pas donné de résultat statistiquement significatif avec seulement une variation de 2,5% des précipitations. Avec l'opération Parapluie, s'opposant à ces expérimentations, les résidants avaient l'impression que le projet y était pour quelque chose dans la couverture nuageuse du ciel, se plaignant "du manque de soleil". Or les articles précisent qu'il n'y a d'ensemencement espéré que dans des cumulus déjà présents. Il n'y a pas création de nuages.clairehenri12 a écrit:A ce propos savez vous que des épandages de cette époque à des fins météorologiques, ont soulevé, au Québec, une vague d’indignation populaire qui a réussi à y mettre fin ? Ce fut http://actu-chemtrails.over-blog.com/article-l-operation-parapluie-74574941.html
adzo a écrit:des rapports d’observation de traînées de condensation persistantes étaient établis dès 1921:
http://contrailscience.com/pre-wwii-contrails/
Je pense que nous sommes victimes de l'évolution du trafic aérien, et peut-être de l'évolution des formules de kérosène et additifs utilisés qui remplacent certains polluants par d'autres (tout comme on a encouragé le diésel en prétendant que ça polluait moins) et qui favorisent peut-être davantage la condensation. Mais sur le simple constat personnel que vous faites, on ne peut pas en tirer comme ça la conclusion que ce serait des "épandages systématiques" avec les visées que vous y attribuez.clairehenri12 a écrit:Bien entendu ! Il y a eu des tas d’essais localisés auparavant. Mais ces rapports concernant les traînées persistantes sont anecdotiques alors que ce à quoi on assiste aujourd’hui est la généralisation à outrance du phénomène. De 1965, âge auquel j’ai commencé à y prêter attention aux traînées d’avions jusqu’à 2002, je n’ai vu en France que de véritables traînées de condensation, émises au-dessus de 8000 mètres, courtes, fines et éphémères. J’ai vu en revanche pour la première fois de ma vie, au Québec en 1999, deux avions – entre 2 et 4000 mètres – tracer chacun une large traînée blanchâtre d’un bout à l’autre de l’horizon. Cela m’a fait très froid dans le dos. Effectivement les épandages systématiques ont commencé en Amérique du Nord en 1995.
adzo a écrit:Si vous voulez être honnête il est surtout dit que HAARP ne peut pas modifier le climat et qu’en ce qui concerne ce qu’il envoie pour exciter l’ionosphère, c’est sans commune mesure en dessous de ce qui est naturellement apporté par le soleil:
« The intensity of the HF signal in the ionosphere is less than 3 microwatts per cm2, tens of thousands of times less than the Sun’s natural electromagnetic radiation reaching the earth and hundreds of times less than even the normal random variations in intensity of the Sun’s natural ultraviolet (UV) energy which creates the ionosphere. »
https://web.archive.org/web/20130526065432/
http://www.haarp.alaska.edu/haarp/tech.html
Il y a un certain temps j'ai cherché à compiler des éléments techniques sur ces stations et donc lu plusieurs documents scientifiques et thèses sur l'excitation de l'ionosphère par ces antennes, donc sans vouloir vous offenser, je connais suffisamment le sujet pour ne pas croire à tout ce qu'on raconte dessus en toute ignorance.clairehenri12 a écrit:Certes il dit ça mais il dit aussi ce que je dis ! C’est quoi les « heating facilities » à votre avis ?
J'ai encore en mémoire les différentes techniques de modulation permettant d'induire une onde électromagnétique extrêmement basse fréquence y compris par formation d'antennes virtuelles et je suis au courant de la possibilité de tirer parti de l'électro-jet. A l'inverse il n'y a rien à l'heure actuelle qui laisserait penser qu'il puisse y avoir une utilisation qui permettrait d'agir sur le climat et tout le baratin ordinaire.
adzo a écrit:Le rapport case orange a pourtant prétendu que la densité de puissance envoyée dans l’ionosphère serait d’un Watt par cm² alors que les sources sérieuses indiquent seulement quelques microWatts par cm²… (je peux même préciser qu’à la fréquence la plus favorable et avec la plus haute concentration du faisceau, cela atteint théoriquement 4.1379 µw/cm²).
Justement, ce qui compte c'est ce qui arrive sur l'ionosphère, sinon comment estimer correctement l'impact ? Et en l'occurence, le chiffre que j'ai donné c'était en irradiant au plus bas donc au plus près de la station, à 100km d'altitude, pas 350.clairehenri12 a écrit:Envoyée oui, vous n’avez pas remarqué qu’ils nous parlent de la fréquence qui atteint la ionosphère ? Ce n’est pas pareil, la puissance au départ et à l’arrivée… 350 km plus loin.
Bien sûr qu'il y a des visées militaires à ces expérimentations, cependant cela n'a rien à voir avec la capacité à contrôler la météo, créer des tremblements de terre etc. Qui dit militaire ne dit pas nécessairement arme au sens premier du terme. C'est ici notamment la capacité à contrôler la propagation des télécommunications pour avoir un avantage stratégique majeur. Ici encore il ne faut pas tout mélanger. La modulation en VLF ou ELF et les interactions avec l'électrojet, pardon mais tout cela est public.clairehenri12 a écrit:Ensuite, ils comparent le rayonnement global du Soleil aux émissions spécifiques de HAARP dans certaines longueurs d’onde. C’est un peu gros, non ? Et ensuite ils omettent de dire à cet endroit là que la ionosphère renvoie des ondes beaucoup plus basse fréquence, et que ces ondes sont modulées par les grands champs d’antennes (basse fréquence=grande longueur d’onde). Et ils oublient soigneusement de vous dire que la ionosphère réagit à 300% aux variations du rayonnement naturel – et artificiel –c’est l’objet de HAARP, de faire joujou avec notre enveloppe protectrice. Ce serait le moindre des principes de précaution que d’être transparent sur la question. En apparence sur le site c’est transparent, mais il faut lire entre les lignes. Pourquoi un contrôle exclusivement militaire à ce projet ? Pourquoi une absence de réponse aux questions posées par les parlementaires européens depuis 1998 ? Il n’y aurait pas de visée guerrière derrière ?
Lorsque vous parlez de 300% à quoi faites vous référence ? Je suppose que c'est à la variation de température des électrons. Lorsqu'en pleine nuit en hiver et pendant un minimum solaire, l'ionosphère est à son plus bas niveau d'énergie, n'importe quel apport extérieur fait alors facilement la différence. On peut ainsi obtenir (avec EISCAT) jusqu'à 300% de variation dans la température des électrons (n'oubliez pas que ce sont des conditions très particulières dans l'ionosphère et que cela n'est en aucun cas applicable au sol). Mais le jour, le maximum de variation n'est que de 55%.
http://eprints.lancs.ac.uk/6627/1/art_458.pdf
Les ionospheric heater ne peuvent donc pas rivaliser même extrêmement localement avec l'énergie qu'apporte le soleil, même lorsqu'on ne cible que les fréquences qui entrent en interaction avec l'ionosphère. La terre reçoit 1,4 GW d'énergie solaire au kilomètre carré. HAARP a potentiellement 3,6 MW mais n'est pas capable de les apporter sans perte dans l'ionosphère d'une part, ni de les concentrer sur un kilomètre carré, loin de là.
adzo a écrit:HAARP est un bouc émissaire alors que nombre d’objets de la vie quotidienne, téléphones portables, téléphones fixes sans fil, wifi, donnent des densités de puissance qui peuvent parfois atteindre des dizaines de microWatts par cm².
Cela relève de la croyance qu'avec une antenne de radio, même de la puissance de HAARP, on pourrait commander l'énergie du soleil et pourquoi pas l'univers. Par quelle magie l'ionosphère multiplierait l'énergie modulée ? L'énergie envoyée peut entrer en résonance mais elle ne se démultiplie pas.clairehenri12 a écrit:Pour la puissance de ces objets de la vie quotidienne, certes, vous avez raison. Mais il y a une très grosse différence: ces objets sont à notre échelle et la nuisance est locale, simplement autour de nous. Alors qu’en faisant joujou avec la ionosphère, certes pas besoin de très gros impact pour que celle-ci l’amplifie à l’échelle de la planète. C’est le but de HAARP de tester cet amplificateur naturel et de le soumettre aux caprices … de qui au fait ? Vous et moi avons-nous donné notre avis pour que cela ait lieu ? Mesurez-vous la différence de taille entre vous et la planète ? Ce n’est pas la même échelle et la planète est notre maison : elle nous englobe.
Ce que fait HAARP et les autres chauffeurs ionosphériques que sont SURA et EISCAT, ça s’appelle la gégène à notre échelle. Trop sympa pour notre maman commune !
Comme vous le dites si bien: mesurez vous la différence de taille entre les capacités de ce genre d'installations et la planète ?
Si c'est de la gégène envers notre Terre, alors que sont les radiations venant du soleil ? (D'autant plus lors d'orages magnétiques). Rassurez vous, la Terre n'est pas votre maman ou une personne qui subirait la torture, c'est juste la Terre et cette planète se fiche bien de tout ça. C'est plutôt pour nous que ce qui y est fait peut-être inquiétant.
adzo a écrit:Qui plus est les réchauffeurs ionosphériques ne peuvent qu’irradier au dessus de la station et il est physiquement impossible que la station de Gakona soit pour quelque chose dans ce qu’il se passe en Europe vu qu’on est au delà de sa portée si on doit considérer un fonctionnement en radar transhorizon avec réflexion sur la ionosphère.
Encore des affirmations gratuites et des amalgames ...clairehenri12 a écrit:Gakona était la station initiale, ouverte en 1993. L’US Air Force a annoncé qu’elle fermait cette station au mois de mai dernier. Info ou intox, quoi qu’il en soit il y a maintenant beaucoup de stations HAARP sur le globe. Avec SURA et EISCAT, elles entourent l’océan arctique, ce qui produit ce qui semblait très juteux jusqu’aux années 80 : la fonte de la calotte polaire Arctique. Il y a tant de richesses là-dessous ! En Antarctique, il n’y a qu’un lieu où la calotte polaire fond : c’est autour de la péninsule où se trouve la base américaine. Il y a là une station HAARP depuis 1999.
HAARP ne concerne que la station de Gakona, pas SURA (qui lui est antérieure et de la Russie de la Guerre froide) ni EISCAT, qui ne dépendent pas des mêmes organismes. Et qu'est-ce qui vous permet d'affirmer là aussi comme une certitude que ces différentes stations (qui ne sont pas un programme américain) seraient responsables de la fonte des glaces dans l'hémisphère Nord ? Si c'est le mot heater, vous n'avez donc pas compris qu'au niveau de l'ionosphère, par la rareté du gaz qu'il y a, il suffit d'une très faible quantité d'énergie pour exciter les quelques molécules présentes et donc les chauffer, et qu'à l'inverse à la pression de l'air que nous respirons, avec donc immensément plus de molécules présentes au mètre cube, il faut également immensément plus d'énergie (et encore, je ne parle pas d'un liquide ou d'un solide). HAARP est totalement incapable de faire fondre ne serais-ce qu'un seul kilomètre carré de la quinzaine de millions de kilomètres carrés de l'Arctique. Rappelez vous ce qui reste de densité d'énergie seulement 100 km plus loin, 4,1379 µW/cm². Cela fait 41,379 milliWatts/m² (et 41,379 kW/km²) si je ne me trompe pas. Que voulez-vous qu'il en reste après l'équivalent de plusieurs dizaines de fois ce trajet et un rebond sur l'ionosphère ?
Une station HAARP en antarctique ? Plutôt que HAARP, n'êtes vous pas en train de parler de SUPERDARN ? Mettre dans le même sac toutes ces stations de recherches c'est oublier qu'elles n'ont pas la même puissance et qu'elles utilisent des fréquences différentes bien que proches (et les antennes de SUPERDARN sont des antennes radar orientées vers l'horizon).
adzo a écrit:Vous dites au sujet de l’ionosphère qu’elle «nous protège des rayons gamma (UHF) et X (VHF) venus de l’extérieur».
Or, les ondes UHF et VHF n’ont rien à voir avec les fréquences et longueurs d’onde des rayonnements gamma et X. Voyez sur wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Spectre_%C3%A9lectromagn%C3%A9tique
Si on exclue les EHF et les SHF, ce sont les longueurs d'ondes les plus courtes... du spectre des ONDES RADIO. C'est tout à gauche sur votre diagramme tandis que les rayons X et gamma sont à droite. Entre les ondes radios et les rayons X il y a notamment le spectre de la lumière visible. D'ailleurs c'est par les UHF et VHF/THF que l'on reçoit les émissions de télé avec une antenne rateau, donc heureusement que ça n'a rien à voir avec la radioactivité ni les rayons X :clairehenri12 a écrit:Ah bon ! Ultra Haute Fréquence et Très Haute Fréquence sont les longueurs d’ondes les plus courtes : ce sont bien celles des rayons gamma et des rayons X. C’est même clair sur le diagramme que vous me signalez. Mais si vous préférez celui-ci pour comprendre un peu mieux
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bandes_de_fr%C3%A9quences_de_la_t%C3%A9l%C3%A9vision_terrestre
Préférez ceci pour comprendre un peu mieux le spectre des fréquences électromagnétiques :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/aa/Domaines_du_spectre_%C3%A9lectromagn%C3%A9tique_14122013.JPG
Si les membres d'ACSEIPICA se plantent autant sur des choses aussi élémentaires, comment s'étonner ensuite de lire de grosses bêtises quand sont évoqués les réchauffeurs ionosphériques, l'aviation, la météorologie ? De manière générale, lorsque par ignorance ou par les oeillères de la subjectivité on prend des vessies pour des lanternes, on ne peut que raconter n'importe quoi.
Heureusement que nous avons cet échange qui permet à chacun d'apprendre et de se détromper.
adzo a écrit:Qui plus est, si les installations tel qu’EISCAT ou HAARP ont par ailleurs à coté des antennes UHF et VHF, les antennes qui agissent en réchauffeur ionosphérique fonctionnent en HF.
Votre image c'est le Modular UHF Incoherent scatter Radar (MUIR). Il est en effet sur le même site à gakona, mais comme son nom développé l'indique c'est un ISR (tout comme AMISR, PFISR et RISR). C'est un radar de bien plus faible puissance qui sert à observer l'état de l'ionosphère et à en mesurer les différentes caractéristiques, pas à agir dessus. Il ne faut pas les confondre avec l'Ionospheric Research Instrument (IRI) de HAARP que sont les 180 grandes antennes en réseau de phase et qui constituent l'ionospheric heater avec des ondes radio HF.clairehenri12 a écrit:En UHF et VHF – de ce que j’en ai compris – ce sont des radars émetteurs ; leur maillage est d’autant plus serré que la longueur d’onde est courte.
https://en.wikipedia.org/wiki/Incoherent_scatter
http://commons.emich.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1157&context=theses
adzo a écrit:page 9 du Compte rendu de la conférence du collectif « Skyguards » le 9 avril 2013, HAARP est accusé de provoquer: « tremblements de terre, sécheresse, inondations, ouragans »
Je le disais, tout cela est fantasme, comme les écrits qui prétendent qu’il s’agirait de technologie de contrôle mental. Si l’ACSEIPICA prend au sérieux et utilise comme référence les délires de benjamin fulford ou des articles de nexus, il n’est pas étonnant que ses membres soient raillés.
C'est de la rhétorique creuse. Vous avez l'occasion de clouer le bec aux railleries si vous avez des preuves sérieuses venant appuyer ces assertions là. Sur le reste, nous confrontons nos arguments.clairehenri12 a écrit:De tous temps, ceux qui se sont élevés pour dénoncer les scandales de leur époque ont été d’abord raillés, puis combattus et enfin reconnus et encensés – souvent après leur mort ! Rien de nouveau sous le soleil ! L’histoire tranchera.
adzo a écrit:Pour ce qui est des taux de baryum et métaux relevés dans les eaux de pluies (ce qui ne fait donc pas de lien direct avec ce que rejettent les avions et peut venir de nombreuses industries),
Localisés ? c'est pour ça qu'on se retrouve avec la pollution de pays voisins, que le sable du sahara voyage parfois jusqu'en Angleterre etc ? Les déserts et vallées ne sont pas protégés que je sache. Je doute qu'ils aient été épargnés par la radioactivité du nuage de Tchernobyl (et pourtant cette pollution venait de la centrale au sol).clairehenri12 a écrit:Oui surtout dans les endroits déserts et au-dessus des vallées !
Les méfaits de l’industrie restent plus ou moins localisés même s’il y a une dispersion dans l’atmosphère. Encore une fois c’est une question d’échelle : avec HAARP et les autres réchauffeurs ionosphériques d’un côté et les épandages aériens généralisés de l’autre, le mal est généralisé et énormément plus important.
Les sources de pollution par l'activité humaine sont partout où les territoires sont exploités par l'homme et cette pollution peut être transportée par les éléments. Par ailleurs le baryum ce n'est pas l'être humain qui l'a créer, il est naturellement présent dans la nature. Tout est donc question de concentration pour éventuellement détecter une anomalie qui pourrait venir d'une pollution due à une activité humaine. Il s'agirait alors d'identifier l'activité humaine qui en serait la cause, ce qui nécessiterait une étude sérieuse plutôt que la désignation automatique d'un bouc-émissaire.
Rappel des choses à savoir sur le baryum :
http://www.irsn.fr/FR/Larecherche/publications-documentation/fiches-radionucleides/Documents/environnement/Baryum_Ba133_v1.pdf
extraits :
Sous forme stable, le baryum est par importance le 14ième élément constituant
l'écorce terrestre ; celle-ci en contient 0,0425 %
Dans les sols, la concentration de référence (NBS Standard Soil-5) est de 562 mg·kg-1 (Vertacnik, 1995). Une pollution est admise pour un facteur d’enrichissement supérieur à 10, à condition que cet enrichissement ne soit pas lié à la composition minérale locale (Golchert, 1991). Les sols américains ont une teneur en baryum naturel allant de 10 à 5 000 mg.kg-1 (Dobrovolsky, 1994).
Quant à l'aluminium, c'est le métal le plus abondant dans l'écorce terrestre ("8 % de la masse des matériaux de la surface solide de notre planète" d'après wikipédia).
Donc ce qui serait étonnant ce serait de n'en trouver aucune trace dans la nature.
Le cobaye de quelles opérations ? Avez vous prouvé quelque chose en ce sens ou en êtes vous seulement persuadé ?clairehenri12 a écrit:Il est bien stipulé dans tous les articles, émis par l’US Air Force elle-même et tous ceux qui traitent des nouvelles armes qu’elles sont envisagées à dose non létale. Juste en dessous de ce qui tue, comme ça cette guerre n’a pas à se nommer. Mais en continu et au-dessus de grandes régions de la planète ça finit par tout empoisonner quand même. Ça ne vous dérange pas d’être le cobaye de telles opérations ?
Lorsqu'on monte un organe de diffusion, qu'on reçoit des dons, qu'on mène une campagne nationale active prétendant informer les gens, et qu'on prend contact avec des autorités qu'on prétend également informer, il est préférable de savoir ce que l'on dit pour ne pas se fourvoyer. Auquel cas au lieu d'informer on aura fait l'inverse, induit les gens en erreur et gaspillé le temps, l'argent et l'investissement de milliers voire de millions de personnes. Pour ne pas se tromper, il est crucial de s'être parfaitement documenté de manière neutre et objective en ayant fait preuve de discernement pour bien maîtriser le sujet.
Pour l'instant, force est de constater que ce n'est pas le cas.
adzo- Administrateur
- Date d'inscription : 01/03/2012
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