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Rapport accablant de l'ONU: les désastres climatiques vont s'intensifier

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Message  Geoff Dim 19 Fév - 17:05

Rapport accablant de l'ONU: les désastres climatiques vont s'intensifier


Sécheresse, inondations, cyclones et incendies: les désastres climatiques sont devenus à la fois plus fréquents et plus intenses sous l'effet du réchauffement provoqué par les activités humaines, et la tendance risque de s'aggraver, avertit un rapport de l'ONU sur le climat.

Selon un rapport des Nations Unies, les désastres climatiques sont devenus à la fois plus fréquents et plus intenses sous l'effet du réchauffement climatique. Certes, l'impact du réchauffement sur de tels événements dépend de leur nature et de leur répartition, très inégale, entre les différentes régions du monde. Et le niveau de confiance des prévisions formulées par les spécialistes varie selon la quantité et la qualité des données disponibles.

Plus marqués et plus fréquents dans l'avenir

Mais les centaines de scientifiques ayant rédigé ce rapport pour le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) sont formels: les événements climatiques extrêmes seront globalement plus marqués et plus fréquents dans les décennies à venir, entraînant des dangers accrus pour la plupart des habitants de notre planète.

"C'est le plus gros effort jamais entrepris pour évaluer la façon dont les extrêmes sont en train de changer", assure Neville Nicholls, professeur à l'Université Monash de Melbourne et coordinateur d'un des chapitres de ce rapport d'étape, qui peut encore être révisé par l'ONU lors d'une réunion à Kampala, avant sa publication, programmée le 18 novembre.

De nombreuses interrogations et inquiétudes

Une publication qui coïncide avec une série de catastrophes naturelles dévastatrices suscitant de nombreuses interrogations et inquiétudes.

En 2010, des températures record ont favorisé les incendies qui ont ravagé les forêts de Sibérie tandis que le Pakistan et l'Inde subissaient des inondations sans précédent. Cette année, les Etats-Unis ont enregistré à leur tour un nombre record de désastres, depuis les crues du Mississippi et du Missouri jusqu'à l'ouragan Irene, en passant par la sécheresse terrible qui touche actuellement le Texas. En Chine, des régions entières subissent également des sécheresses intenses tandis que dans le même temps, des pluies diluviennes ravagent l'Amérique centrale et la Thaïlande.

Aberrations météorologiques ou réchauffement climatique ?

S'agit-il seulement d'aberrations météorologiques momentanées ou plutôt des conséquences, profondes et durables, du réchauffement climatique? La plupart de ces événements correspondent en tous cas étroitement aux conséquences du réchauffement climatique induit par les activités humaines telles qu'elles ont été prédites par les scientifiques: hausse des températures, de la teneur en eau de l'atmosphère et de la température à la surface des océans. Autant de facteurs propices à des événements météorologiques extrêmes.

Selon le rapport, qui s'appuie sur des centaines d'études publiées ces dernières années, il est "pratiquement certain", à 99% ou 100%, que la fréquence et la magnitude des records de chaleur quotidiens va augmenter à l'échelle de la planète au cours du 21e siècle. Il est aussi "très probable" (90% à 100%) que la durée, la fréquence et/ou l'intensité des vagues de chaleur et des canicules continueront à augmenter dans la plupart des régions. Les pics de température vont "probablement" (66% à 100% de certitude) augmenter par rapport à la fin du 20e siècle, jusqu'à 3°C d'ici 2050 et jusqu'à 5°C d'ici 2100.

Des précipitations plus intenses, des cyclones plus destructeurs

De nombreuses zones, particulièrement les tropiques et les latitudes élevées, expérimenteront probablement des chutes de pluie et de neige plus intenses. Parallèlement les sécheresses vont s'aggraver en d'autres points du globe, notamment en Méditerranée, en Europe centrale, en Amérique du Nord, dans le nord-est du Brésil et en Afrique australe.

La hausse du niveau des mers et de leur température va aussi vraisemblablement rendre les cyclones plus destructeurs, tandis que la fonte des glaciers et du permafrost, alliée à des précipitations plus importantes, risque de déclencher davantage de glissements de terrain, explique le GIEC.


Source : http://www.rtl.be/info/magazine/sciencesenvironnement/834179/rapport-accablant-de-l-onu-les-desastres-climatiques-vont-s-intensifier
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Message  Geoff Dim 19 Fév - 17:06

De plus en plus d'événements climatiques extrêmes

Rapport accablant de l'ONU: les désastres climatiques vont s'intensifier 133
La ville de Cameron, aux États-Unis, après le passage de l'ouragan Rita, en 2005.

Dans un rapport publié vendredi, le Giec analyse la vulnérabilité des pays face aux risques liés aux changements du climat.

Cyclones et pluies torrentielles sous les tropiques, sécheresse en augmentation «au cours du XXIe siècle durant certaines saisons et dans certaines régions», poursuite de l'érosion des côtes et des inondations en raison «de la hausse du niveau de la mer», fonte des glaciers et disparition du permafrost (terre gelée en permanence) dans certaines régions de montagnes… Le dernier rapport du Giec (groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) consacré aux événements climatiques extrêmes ne se montre pas très optimiste sur les évolutions attendues au cours du siècle. L'Europe de l'Ouest pour sa part devrait être plus particulièrement concernée par les vagues de chaleur comme en 2003.

Les chercheurs réunis à Kampala (Ouganda) ont compilé les milliers de publications se rapportant au sujet. Ils rappellent dans un document encore provisoire - le texte définitif doit être publié vendredi - que les changements climatiques dont le réchauffement des températures, «vont conduire à des changements dans la fréquence, l'intensité, la répartition géographique et la durée des événements climatiques extrêmes pouvant aboutir à une situation sans précédent». Au cours du siècle dernier, la température moyenne s'est accrue de 1°C. Selon différents scénarios, le Giec estime que les températures pourraient encore augmenter entre 1° et 3°C d'ici à 2050 et jusqu'à 5°C à la fin du siècle si rien n'est fait pour arrêter la hausse constante des émissions de gaz à effet de serre.

Chaque mot sera soupesé.

C'est l'un des grands enjeux de la conférence sur le climat qui se tient à la fin du mois à Durban en Afrique du Sud durant quinze jours. Cette conférence placée sous l'égide l'ONU est la 17e du genre. Il y a deux ans à Copenhague, les 192 chefs d'États et de gouvernements s'étaient engagés à réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de maintenir une hausse de la température mondiale en dessous de 2°C.

Les scientifiques du Giec prennent toutefois la peine de relativiser certaines de leurs projections faute d'avoir des études en nombre suffisant et des statistiques fiables dans plusieurs pays ou régions du globe. Ils rappellent également que toutes les populations ne sont pas exposées de la même manière. «La vulnérabilité des populations et les pertes sont souvent concentrées dans les pays ou régions à faibles revenus même si les pays développés sont aussi vulnérables aux climats extrêmes.» L'impact des événements extrêmes est également étroitement lié au degré de préparation des pays ainsi qu'à leur capacité à réagir. «Certaines régions vont devenir inhospitalières» précise les scientifiques ce qui pourrait entraîner des mouvements de population.

Chaque mot du rapport final qui devait être achevé au cours de la nuit sera soupesé. Les scientifiques du Giec gardent en effet en mémoire la bronca qui a suivi l'an dernier la divulgation d'une erreur dans leur dernier gros rapport sur le changement climatique datant de 2007. Ce rapport thématique doit participer au contenu du prochain, le cinquième du genre. Il sera publié en 2014.


Source : http://www.lefigaro.fr/environnement/2011/11/17/01029-20111117ARTFIG00728-de-plus-en-plus-d-evenements-climatiques-extremes.php


Commentaire intéressant :

Le GIEC a perdu tout crédit depuis la découverte de plusieurs erreurs et approximations grossières dans ses rapports.

a) En juin dernier, le GIEC publie son "Rapport spécial sur les sources renouvelables d'énergie et sur la lutte contre le changement climatique"( http://www.ipcc-wg3.de/publications/special-reports/srren ) dont plusieurs médias se font l'écho... Mais il s'avère très vite que, tant le GIEC dans sa synthèse et ses communiqués de presse, que les médias dans la restitution qu'ils en font, ne retiennent du rapport et des 164 scénarios étudiés, que celui, parfaitement outrancier, annonçant que le renouvelable pouvaient à court terme couvrir 80% de nos besoin. En creusant un peu, Steve Mc Intyre, découvre que ce scénario est le fruit d'un rapport propagandiste écrit par des activistes de Greenpeace http://www.greenpeace.org/raw/content/international/press/reports/energyrevolutionreport.pdf
A.C Revkin, journaliste au NY Times, et plutôt sympathisant du GIEC, écrit sur cette affaire un billet particulièrement critique : http://dotearth.blogs.nytimes.com/2011/06/15/a-deeper-look-at-an-energy-analysis-raises-big-questions/
Même la revue scientifique Nature, très pro GIEC, a publié une critique assassine dans un éditorial, appelant à une réforme en profondeur de ses procédures : http://www.nature.com/nature/journal/v474/n7353/full/474541a.html

b) L'Himalayagate : début 2011 une dépêche AFP reprise par plusieurs journaux annonce, sur la base d'un article tiré du volume II du 4e rapport du GIEC, que les glaciers Himalayens pourraient avoir fondu en 2035.
Après enquête il s'avère que le rapport du GIEC se réfère en fait à un vulgaire article de propagande émanant du WWF, lui-même basé sur un vieil article plus ou moins scientifique, qui annonçait une division par 5 de la surface de tous les glaciers (pas des seuls glaciers himalayens), mais pas avant 2350...
Voir ici le blog du climatologue américain R. Pielke Sr : http://pielkeclimatesci.wordpress.com/2009/12/22/effective-detective-work-by-john-nielsen-gammon-on-the-error-in-the-ipcc-report-on-himalayan-glacier-retreat/

c) L'Amazongate : Toujours dans le rapport du WGII de l'AR4 du GIEC (Chapitre 13), des affirmations alarmistes sur la forêt amazonienne annoncent que 40% de la forêt amazonienne pourraient disparaitre en fumée en cas de sècheresse prolongée. Ces affirmations s'avèrent en définitive fondées sur une publication incontrôlée du WWF et de l'IUCN, elle-même fondée sur un article de la revue Nature qui, en réalité, ... traite d'un tout autre sujet.

d) Malariagate : En 2005 le Dr P. Reiter, spécialiste renomé des maladies infectieuses véhiculées par les insectes, et en charge, au sein du WG 2, des chapitres relatifs aux impacts du réchauffement climatique sur la santé humaine, démissionne du GIEC. En cause : son désaccord profond avec les méthodes, l'amateurisme et la politisation du comité de rédaction du WG 2, et plus généralement des instances du GIEC. Son témoignage accablant au parlement britannique est ici : http://www.publications.parliament.uk/pa/ld200506/ldselect/ldeconaf/12/12we21.htm
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