Les Palestiniens ont besoin de notre rage
2 participants
Le Dormeur doit se Réveiller :: Actualités :: Actualités Mondiales :: Guerres et Conflits :: Proche et Moyen Orient
Page 1 sur 1
Les Palestiniens ont besoin de notre rage
Un hôpital n’est pas un objectif militaire. Et si une force militaire frappe délibérément ce genre d’établissement, ce n’est certainement pas pour se défendre. Israël a bombardé le 21 juillet l’hôpital des Martyrs d’al-Aqsa à Deir el-Balah, causant la mort de cinq personnes. Quatre jours plus tôt, c’était le centre de réadaptation al-Wafa à Gaza qui était de nouveau visé. Plusieurs blessés sont à signaler. Ce centre avait demandé la protection des agences humanitaires internationales. L’armée israélienne avait demandé d’évacuer les patients alors qu’ils n’étaient pas selon le directeur de l’établissement en mesure de l’être. Aucun argument n’a empêché la fureur sioniste de s’abattre sur ces malades.
L’offensive terrestre visant à pénétrer dans la bande de Gaza a commencé le 17 juillet. C’est ce que craignaient le plus les Palestiniens. La dernière invasion en date remonte à l’opération Plomb durci il y a à peine six ans. Quelque 1.400 Palestiniens, dont 300 enfants et des centaines de civils non armés, avaient trouvé la mort.
La nouvelle guerre de Gaza demeure, comme celles qui l’ont précédée, totalement asymétrique aux plans technique et politique. L’opération « bordure protectrice » menée par l’armée israélienne n’est pas un affrontement entre deux parties égales mais une nouvelle attaque menée, avec des moyens aussi formidables que disproportionnés, par une armée régulière contre des militants enfermés dans une enclave assiégée. « Lors des attaques aériennes incessantes sur Gaza, les forces israéliennes ont fait preuve d’un mépris flagrant pour les vies et les biens civils », a déclaré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à Amnistie internationale. Selon le bureau des Nations unies pour la coordination des affaires sanitaires, près de 240 Palestiniens avaient déjà été tués avant que l’opération militaire ne commence ; au moins 171 étaient des civils, parmi lesquels 48 enfants et 31 femmes. Les déclarations israéliennes laissent quant à elles entendre que les objectifs de Tsahal consistent avant tout à briser la résistance palestinienne.
On se demande tout de même pourquoi on ne parle du drame palestinien que lorsqu’il y a des victimes israéliennes. Pourquoi la légitime résistance du peuple palestinien n’arrive-t-elle pas à capter un peu plus l’attention des médias internationaux ? Et pour quelles raisons un peuple qui vit depuis plus de soixante-quatre ans sous occupation fait-il plus figure d’agresseur que d’agressé ?
La réponse à ces questions réside tout simplement dans la collaboration, voire la complicité, entre notre gouvernement et Israël. Depuis une dizaine d’années, les convergences des intérêts israéliens et franco-européens est notable. L’entité sioniste jouit au sein des institutions européennes d’un statut à nul autre pareil. Depuis 1994 (conseil européen d’Essen), l’Europe est acquise à l’idée qu’Israël doit pouvoir jouir d’un « statut spécial » (dans le texte) avec elle. Leur finalité est de rapprocher les intérêts israéliens et européens comme leurs législations pour ouvrir notamment le marché intérieur européen à Israël, lutter contre le terrorisme et le crime organisé, contre le racisme et l’antisémitisme, développer la coopération scientifique et technique, la recherche, l’information dans quasiment tous les domaines, etc. Les relations sont si étroites que l’ancien Haut représentant de l’Union européenne Javier Solana avait déclaré en 2009 qu’Israël « était un membre de l’Union européenne sans être membre de ses institutions ». Le développement économique d’Israël explique ce rapprochement mais il serait naïf de croire qu’il ne s’accompagne pas d’un développement égal des relations diplomatiques.
Aujourd’hui, les Palestiniens n’ont pas besoin de nos larmes. Ils n’ont besoin ni de notre sympathie, ni de notre pitié. Contre l’entité sioniste, contre nos gouvernements de vendus, contre cette Europe collaboratrice du terrorisme d’État, les Palestiniens ont besoin de notre rage.
L’offensive terrestre visant à pénétrer dans la bande de Gaza a commencé le 17 juillet. C’est ce que craignaient le plus les Palestiniens. La dernière invasion en date remonte à l’opération Plomb durci il y a à peine six ans. Quelque 1.400 Palestiniens, dont 300 enfants et des centaines de civils non armés, avaient trouvé la mort.
La nouvelle guerre de Gaza demeure, comme celles qui l’ont précédée, totalement asymétrique aux plans technique et politique. L’opération « bordure protectrice » menée par l’armée israélienne n’est pas un affrontement entre deux parties égales mais une nouvelle attaque menée, avec des moyens aussi formidables que disproportionnés, par une armée régulière contre des militants enfermés dans une enclave assiégée. « Lors des attaques aériennes incessantes sur Gaza, les forces israéliennes ont fait preuve d’un mépris flagrant pour les vies et les biens civils », a déclaré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à Amnistie internationale. Selon le bureau des Nations unies pour la coordination des affaires sanitaires, près de 240 Palestiniens avaient déjà été tués avant que l’opération militaire ne commence ; au moins 171 étaient des civils, parmi lesquels 48 enfants et 31 femmes. Les déclarations israéliennes laissent quant à elles entendre que les objectifs de Tsahal consistent avant tout à briser la résistance palestinienne.
On se demande tout de même pourquoi on ne parle du drame palestinien que lorsqu’il y a des victimes israéliennes. Pourquoi la légitime résistance du peuple palestinien n’arrive-t-elle pas à capter un peu plus l’attention des médias internationaux ? Et pour quelles raisons un peuple qui vit depuis plus de soixante-quatre ans sous occupation fait-il plus figure d’agresseur que d’agressé ?
La réponse à ces questions réside tout simplement dans la collaboration, voire la complicité, entre notre gouvernement et Israël. Depuis une dizaine d’années, les convergences des intérêts israéliens et franco-européens est notable. L’entité sioniste jouit au sein des institutions européennes d’un statut à nul autre pareil. Depuis 1994 (conseil européen d’Essen), l’Europe est acquise à l’idée qu’Israël doit pouvoir jouir d’un « statut spécial » (dans le texte) avec elle. Leur finalité est de rapprocher les intérêts israéliens et européens comme leurs législations pour ouvrir notamment le marché intérieur européen à Israël, lutter contre le terrorisme et le crime organisé, contre le racisme et l’antisémitisme, développer la coopération scientifique et technique, la recherche, l’information dans quasiment tous les domaines, etc. Les relations sont si étroites que l’ancien Haut représentant de l’Union européenne Javier Solana avait déclaré en 2009 qu’Israël « était un membre de l’Union européenne sans être membre de ses institutions ». Le développement économique d’Israël explique ce rapprochement mais il serait naïf de croire qu’il ne s’accompagne pas d’un développement égal des relations diplomatiques.
Aujourd’hui, les Palestiniens n’ont pas besoin de nos larmes. Ils n’ont besoin ni de notre sympathie, ni de notre pitié. Contre l’entité sioniste, contre nos gouvernements de vendus, contre cette Europe collaboratrice du terrorisme d’État, les Palestiniens ont besoin de notre rage.
Capitaine Martin
http://www.resistance-politique.fr/article-les-palestiniens-ont-besoin-de-notre-rage-124216291.html
La Palestine aux Palestiniens !
Déclenchée le 8 juillet par Israël avec comme objectif affiché de détruire les infrastructures du Hamas dans la bande de Gaza, l’opération « Bordure protectrice » a pris un nouveau tournant le 17 juillet avec l’envoi de troupes au sol. On comptait déjà le 31 juillet 1.373 morts du côté palestinien, parmi lesquels 852 civils et 252 enfants. « Le nombre de personnes cherchant refuge auprès de l’agence de l’ONU pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) a quant à lui passé la barre des 100.000 personnes », a indiqué l’ONU. On dénombrait 59 victimes du côté israélien (dont trois civils).
Officiellement, l’opération vise à stopper les tirs de roquettes du Hamas. Mais le véritable objectif d’Israël est de briser l’unité du peuple palestinien conquise par l’entrée du mouvement de résistance islamique dans le gouvernement palestinien d’unité nationale, mais aussi de maintenir le Hamas au pouvoir (mais militairement affaibli) afin de justifier la « prison à ciel ouvert » qu’est devenu Gaza après le retrait israélien de l’été 2005.
Pour bien comprendre la stratégie de Tel-Aviv dans sa guerre déclarée contre le terrorisme, il est nécessaire de comprendre la nature du conflit israélo-palestinien ainsi que l’essence même du sionisme. Israël a de son côté toujours tenté de présenter le conflit comme un conflit religieux ou ethnique. Force est pourtant de constater que la démographie joue dans cette affaire un rôle non négligeable. Et quand Théodore Herzl théorisait la création d’un État juif en Palestine, la question de la présence des populations arabes, largement majoritaires dans la zone où devait s’édifier l’État juif, se posait déjà. Inverser la donne et créer une majorité juive dans un territoire allant du Jourdain à la mer a toujours été le but ultime du sionisme. Pour l’atteindre, ses partisans ont utilisé tous les moyens possibles, notamment l’émigration de masse durant le mandat britannique et même le terrorisme, poussant les Palestiniens à quitter les maisons qui les avaient vu naître en vue de les repousser vers l’un des États arabes existants. Les mesures oppressives mises en place par les premiers colons à leur encontre n’avaient d’ailleurs d’autres buts que de favoriser l’occupation totale de la Cisjordanie.
Mais en dépit de cette politique déguisée de nettoyage ethnique, réalisée depuis plus de soixante ans avec le silence complice de l’Occident, le nombre de Palestiniens dans la zone bibliquement définie comme celle de la Terre promise n’a pas diminué. Il a même augmenté. Un rapport du bureau central palestinien des statistiques (BCPS) estime en effet qu’à l’horizon 2020, les Palestiniens seront plus nombreux que les Juifs sur l’entité formée par Israël et les territoires occupés. Selon le quotidien Haaretz, 5,8 millions d’Arabes vivent actuellement en Israël, en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et à Jérusalem-Est, contre six millions de Juifs. En 2016, ces populations devraient atteindre le même nombre d’individus avant de voir les deux courbes se croiser pour atteindre 7,2 millions en 2020, contre 6,9 millions de Juifs. Une situation qui s’explique en partie par un taux de fertilité de 4,4 enfants par famille dans la bande de Gaza. Moins qu’il y a quinze ans où ce même taux atteignait les six enfants par famille selon le Times of Israel, mais nettement plus que le taux de fertilité des Israéliens, stable à trois enfants par famille.
Les sionistes admettent implicitement qu’ils ne pourront jamais éradiquer la présence palestinienne. Ils se ainsi rabattus sur la solution qui consiste à regrouper autant de Palestiniens que possible sur de petits espaces… pour annexer le territoire restant. On comprend aisément que cette stratégie qui a pour but la colonisation de vastes zones en Cisjordanie n’est pas applicable à Gaza, une minuscule bande de terre sur laquelle s’entassent pas moins de deux millions de Palestiniens.
On comprend mieux aussi la politique menée par l’ex Premier ministre Ariel Sharon, qui a vu le désengagement de Gaza (où le Hamas - organisation « terroriste » aux yeux d’Israël et de l’Occident - a pris le pouvoir) et la poursuite en parallèle d’une féroce occupation en Cisjordanie… sur laquelle le modéré Mahmoud Abbas essaie tant bien que mal d’exercer le pouvoir dans les limites que l’État israélien veut bien lui consentir. Ainsi, retirer ses troupes d’une zone tenue par des « extrémistes » pour les concentrer sur une zone administrée par des modérés pouvait sembler a priori irrationnel. Mais tout ceci se concevait en réalité parfaitement, l’objectif étant en filigrane l’annexion des territoires.
Mais le projet sioniste se heurte à trois obstacles. Le premier réside dans la prise de conscience de la part de l’Occident que le statu quo qu’Israël aspire à prolonger indéfiniment pour poursuivre son processus de colonisation n’est plus acceptable. Et cette prise de conscience a connu sa manifestation la plus éclatante lorsque l’assemblée générale des Nations Unies a accepté la Palestine comme un État observateur par 138 voix (dont la France), 9 contre (dont les États-Unis, le Canada et Israël) et 41 abstentions (dont l’Allemagne et le Royaume-Uni), officialisant derechef la reconnaissance d’un État palestinien au niveau international.
Le second obstacle est l’émergence d’un nouvel équilibre mondial. Les États-Unis ont toujours été un allié précieux pour Israël. Même si l’Oncle Sam est toujours puissant aux niveaux diplomatique et militaire, il doit aujourd’hui composer avec d’autres puissances que sont par exemple la Russie et la Chine, traditionnels partisans de la cause palestinienne. Dans un tel contexte, les États-Unis n’ont plus la faculté (ni peut-être même la volonté) de contenir l’émotion du monde entier quand Israël exécute sa sale besogne.
Enfin, la tentative de recomposition des factions palestiniennes et la naissance d’un gouvernement d’unité nationale sont vécues par l’entité sioniste comme une menace mortelle pour ses objectifs expansionnistes, et ce pour deux raisons. La première est que la division des Palestiniens en deux factions dont une seule reconnaît le droit à l’existence d’Israël (le Fatah) a toujours été la raison officielle avancée par l’entité sioniste pour ne pas concéder la pleine autonomie à un État palestinien. Tel-Aviv affirme en effet que la Palestine tout entière pourrait se transformer en un nouveau Gaza si le Hamas venait à s’emparer du pouvoir. La seconde raison est qu’un État palestinien en bonne et due forme, c’est-à-dire permettant à ses ressortissants la liberté de circulation, ferait augmenter considérablement la population arabe en Cisjordanie, rendant ainsi impossible la création d’Eretz Israël cher. Les plans sionistes s’en trouveraient contrecarrés.
Le millier de morts palestiniens depuis la dernière offensive de Tsahal est malheureusement susceptible d’augmenter comme en témoigne le refus obstiné d’Israël d’accepter tant la réalité de l’échec de son projet que la présence de deux peuples, désormais numériquement équivalents, sur le territoire de la Palestine historique. Pourtant, au lendemain de la Seconde guerre mondiale, les sionistes avaient assuré aux Occidentaux ceci : « aidez-nous à avoir un État et nous serons les dignes représentants de la civilisation et de la démocratie ». Sous-entendu : nous serons les garants de la civilisation.
Or, depuis maintenant près de soixante-dix ans, l’entité sioniste nous montre tous les jours comment elle conçoit cette dernière. Elle ne cesse d’amplifier la création de nouvelles colonies et pratique délibérément la politique d’occupation des sols. Elle viole quotidiennement le droit international et dénie de facto au peuple palestinien de disposer de lui-même. Elle essaie depuis 1948 de fermer la voie à toute discussion sur le droit au retour et le retire de la table des négociations avant tout accord, si minime soit-il. Les résultats négociés ne peuvent être ainsi que ridicules. Or, les droits s’obtiennent par la lutte et le droit au retour s’impose de lui-même.
Jusque-là, l’entité sioniste n’avait aucune difficulté à négocier sur sa dernière exigence de judaïser Israël parce qu’on avait cessé de poser la condition de son existence. La protection des États-Unis et des Européens bienveillants à son égard en avait fait de facto un État intouchable. Mais le monde change et le projet sioniste a manifestement du plomb dans l’aile. Il est donc aujourd'hui plus que jamais temps de rebattre les cartes.
Officiellement, l’opération vise à stopper les tirs de roquettes du Hamas. Mais le véritable objectif d’Israël est de briser l’unité du peuple palestinien conquise par l’entrée du mouvement de résistance islamique dans le gouvernement palestinien d’unité nationale, mais aussi de maintenir le Hamas au pouvoir (mais militairement affaibli) afin de justifier la « prison à ciel ouvert » qu’est devenu Gaza après le retrait israélien de l’été 2005.
Pour bien comprendre la stratégie de Tel-Aviv dans sa guerre déclarée contre le terrorisme, il est nécessaire de comprendre la nature du conflit israélo-palestinien ainsi que l’essence même du sionisme. Israël a de son côté toujours tenté de présenter le conflit comme un conflit religieux ou ethnique. Force est pourtant de constater que la démographie joue dans cette affaire un rôle non négligeable. Et quand Théodore Herzl théorisait la création d’un État juif en Palestine, la question de la présence des populations arabes, largement majoritaires dans la zone où devait s’édifier l’État juif, se posait déjà. Inverser la donne et créer une majorité juive dans un territoire allant du Jourdain à la mer a toujours été le but ultime du sionisme. Pour l’atteindre, ses partisans ont utilisé tous les moyens possibles, notamment l’émigration de masse durant le mandat britannique et même le terrorisme, poussant les Palestiniens à quitter les maisons qui les avaient vu naître en vue de les repousser vers l’un des États arabes existants. Les mesures oppressives mises en place par les premiers colons à leur encontre n’avaient d’ailleurs d’autres buts que de favoriser l’occupation totale de la Cisjordanie.
Mais en dépit de cette politique déguisée de nettoyage ethnique, réalisée depuis plus de soixante ans avec le silence complice de l’Occident, le nombre de Palestiniens dans la zone bibliquement définie comme celle de la Terre promise n’a pas diminué. Il a même augmenté. Un rapport du bureau central palestinien des statistiques (BCPS) estime en effet qu’à l’horizon 2020, les Palestiniens seront plus nombreux que les Juifs sur l’entité formée par Israël et les territoires occupés. Selon le quotidien Haaretz, 5,8 millions d’Arabes vivent actuellement en Israël, en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et à Jérusalem-Est, contre six millions de Juifs. En 2016, ces populations devraient atteindre le même nombre d’individus avant de voir les deux courbes se croiser pour atteindre 7,2 millions en 2020, contre 6,9 millions de Juifs. Une situation qui s’explique en partie par un taux de fertilité de 4,4 enfants par famille dans la bande de Gaza. Moins qu’il y a quinze ans où ce même taux atteignait les six enfants par famille selon le Times of Israel, mais nettement plus que le taux de fertilité des Israéliens, stable à trois enfants par famille.
Les sionistes admettent implicitement qu’ils ne pourront jamais éradiquer la présence palestinienne. Ils se ainsi rabattus sur la solution qui consiste à regrouper autant de Palestiniens que possible sur de petits espaces… pour annexer le territoire restant. On comprend aisément que cette stratégie qui a pour but la colonisation de vastes zones en Cisjordanie n’est pas applicable à Gaza, une minuscule bande de terre sur laquelle s’entassent pas moins de deux millions de Palestiniens.
On comprend mieux aussi la politique menée par l’ex Premier ministre Ariel Sharon, qui a vu le désengagement de Gaza (où le Hamas - organisation « terroriste » aux yeux d’Israël et de l’Occident - a pris le pouvoir) et la poursuite en parallèle d’une féroce occupation en Cisjordanie… sur laquelle le modéré Mahmoud Abbas essaie tant bien que mal d’exercer le pouvoir dans les limites que l’État israélien veut bien lui consentir. Ainsi, retirer ses troupes d’une zone tenue par des « extrémistes » pour les concentrer sur une zone administrée par des modérés pouvait sembler a priori irrationnel. Mais tout ceci se concevait en réalité parfaitement, l’objectif étant en filigrane l’annexion des territoires.
Mais le projet sioniste se heurte à trois obstacles. Le premier réside dans la prise de conscience de la part de l’Occident que le statu quo qu’Israël aspire à prolonger indéfiniment pour poursuivre son processus de colonisation n’est plus acceptable. Et cette prise de conscience a connu sa manifestation la plus éclatante lorsque l’assemblée générale des Nations Unies a accepté la Palestine comme un État observateur par 138 voix (dont la France), 9 contre (dont les États-Unis, le Canada et Israël) et 41 abstentions (dont l’Allemagne et le Royaume-Uni), officialisant derechef la reconnaissance d’un État palestinien au niveau international.
Le second obstacle est l’émergence d’un nouvel équilibre mondial. Les États-Unis ont toujours été un allié précieux pour Israël. Même si l’Oncle Sam est toujours puissant aux niveaux diplomatique et militaire, il doit aujourd’hui composer avec d’autres puissances que sont par exemple la Russie et la Chine, traditionnels partisans de la cause palestinienne. Dans un tel contexte, les États-Unis n’ont plus la faculté (ni peut-être même la volonté) de contenir l’émotion du monde entier quand Israël exécute sa sale besogne.
Enfin, la tentative de recomposition des factions palestiniennes et la naissance d’un gouvernement d’unité nationale sont vécues par l’entité sioniste comme une menace mortelle pour ses objectifs expansionnistes, et ce pour deux raisons. La première est que la division des Palestiniens en deux factions dont une seule reconnaît le droit à l’existence d’Israël (le Fatah) a toujours été la raison officielle avancée par l’entité sioniste pour ne pas concéder la pleine autonomie à un État palestinien. Tel-Aviv affirme en effet que la Palestine tout entière pourrait se transformer en un nouveau Gaza si le Hamas venait à s’emparer du pouvoir. La seconde raison est qu’un État palestinien en bonne et due forme, c’est-à-dire permettant à ses ressortissants la liberté de circulation, ferait augmenter considérablement la population arabe en Cisjordanie, rendant ainsi impossible la création d’Eretz Israël cher. Les plans sionistes s’en trouveraient contrecarrés.
Le millier de morts palestiniens depuis la dernière offensive de Tsahal est malheureusement susceptible d’augmenter comme en témoigne le refus obstiné d’Israël d’accepter tant la réalité de l’échec de son projet que la présence de deux peuples, désormais numériquement équivalents, sur le territoire de la Palestine historique. Pourtant, au lendemain de la Seconde guerre mondiale, les sionistes avaient assuré aux Occidentaux ceci : « aidez-nous à avoir un État et nous serons les dignes représentants de la civilisation et de la démocratie ». Sous-entendu : nous serons les garants de la civilisation.
Or, depuis maintenant près de soixante-dix ans, l’entité sioniste nous montre tous les jours comment elle conçoit cette dernière. Elle ne cesse d’amplifier la création de nouvelles colonies et pratique délibérément la politique d’occupation des sols. Elle viole quotidiennement le droit international et dénie de facto au peuple palestinien de disposer de lui-même. Elle essaie depuis 1948 de fermer la voie à toute discussion sur le droit au retour et le retire de la table des négociations avant tout accord, si minime soit-il. Les résultats négociés ne peuvent être ainsi que ridicules. Or, les droits s’obtiennent par la lutte et le droit au retour s’impose de lui-même.
Jusque-là, l’entité sioniste n’avait aucune difficulté à négocier sur sa dernière exigence de judaïser Israël parce qu’on avait cessé de poser la condition de son existence. La protection des États-Unis et des Européens bienveillants à son égard en avait fait de facto un État intouchable. Mais le monde change et le projet sioniste a manifestement du plomb dans l’aile. Il est donc aujourd'hui plus que jamais temps de rebattre les cartes.
Capitaine Martin
http://www.resistance-politique.fr/article-la-palestine-aux-palestiniens-124276745.html
Re: Les Palestiniens ont besoin de notre rage
Royaume-Uni : vote symbolique pour la reconnaissance de la Palestine
Le Parlement britannique a adopté, lundi 13 octobre, une motion plaidant pour la reconnaissance de la Palestine en tant qu’Etat. Ce vote non contraignant, qui ne modifiera donc pas la politique étrangère du Royaume-Uni, représente néanmoins une avancée symbolique.
Les membres de la Chambre des communes ont approuvé par 274 voix contre 12 le texte, selon lequel elle
Résistance Athentique a écrit:« croit que le gouvernement devrait reconnaître l’Etat de Palestine au côté de l’Etat d’Israël au titre de contribution à l’établissement d’une solution négociée à deux Etats ».
La Grande-Bretagne ne reconnaît pas officiellement la Palestine en tant qu’Etat, mais assure qu’elle pourrait le faire si elle jugeait que cela pouvait contribuer à la paix entre Israël et les Palestiniens. Le premier ministre, David Cameron, avait demandé à ses ministres de s’abstenir.
Le ministère des affaires étrangères israélien a réagi en estimant que cette
Ministre des Affaires étrangères Israëlien a écrit:«reconnaissance internationale prématurée envoie aux dirigeants palestiniens le message alarmant qu’ils peuvent se soustraire aux choix difficiles que les deux parties ont à faire, et sape les chances d’atteindre une paix véritable »
LA GRANDE-BRETAGNE A UNE RESPONSABILITÉ HISTORIQUE ET MORALE
Le texte, déposé par un député travailliste, avait le soutien de nombreux élus de son camp, mais aussi de conservateurs et de libéraux démocrates. Le député conservateur Alan Duncan, ancien secrétaire d’Etat au développement international, a défendu la motion :
Alan Duncan a écrit:
« La Grande-Bretagne a une responsabilité historique et morale. Ça fait trop longtemps que la Palestine est occupée, que ses habitants vivent une vie misérable. Que les Israéliens continuent, petit à petit, à construire sur des terres qui ne leur appartiennent pas. Il est grand temps que le monde reconnaisse l’Etat palestinien comme l’ont déjà fait 134 pays auprès des Nations unies. »
Alan Duncan
http://resistanceauthentique.wordpress.com/
A Bientôt
Re: Les Palestiniens ont besoin de notre rage
CrossTalk (fr) - Reconnaitre l'état palestinien - avec Norman Finkelstein
Ajoutée le 20 oct. 2014 par stazzou
#Episode du 20 Octobre 2014
La Suède a reconnu récemment que la Palestine était un état, les britanniques ont voté en faveur de cette reconnaissance également (vote consultatif), mais est-ce-que ça va changer quelque chose ? Est-ce-que l'occupation illégale qui dure depuis 67 ans va prendre fin ? Est-ce-que le projet Israel sera un jour démantelé comme il se doit ? Est-il possible de ré-éduquer un sioniste ou vaudrait-il mieux tous les piquer (dommage, ils n'abordent pas cette dernière question) ?
Invités: Norman Finkelstein et Amir Oren.
A Bientôt
Re: Les Palestiniens ont besoin de notre rage
George Galloway : Palestine, 47 ans d'occupation ! (01/12/14, Parlement britannique)
Ajoutée le 11 déc. 2014 par Véro Rehearsais
" La Cisjordanie et Jérusalem sont illégalement occupés depuis 47 ans. Combien de temps encore le peuple palestinien devra-t-il attendre pour recouvrer ses droits ? " George Galloway.
A Bientôt
Re: Les Palestiniens ont besoin de notre rage
La reconnaissance d’un Etat palestinien : un marché de dupes !
Plusieurs Etats européens s’apprêtent à reconnaître symboliquement un Etat palestinien. On peut se demander quelle motivation anime aujourd’hui ces Etats alors qu’aucun d’entre eux n’a eu le moindre geste symbolique pour dénoncer les massacres commis par les sionistes à Gaza au cours de l’été 2014.
Libération des Opprimés a écrit:Dans les médias occidentaux, on nous présente cette initiative partie de Suède comme un enjeu majeur vers le règlement du conflit. Pourtant un Etat palestinien est déjà reconnu par l’immense majorité des pays du monde, sans que cela ne change absolument rien sur le terrain. Il semble alors nécessaire de s’interroger sur la signification d’une telle démarche de la part de quelques ex-puissances coloniales, qui soutiennent de manière fervente le sionisme et l’Etat d’Israël. Il faut aussi se demander pourquoi maintenant et quelles peuvent en être les conséquences.
Libérations des Opprimés a écrit: Mais d’abord de quel Etat parle-t-on ? L’ « Etat palestinien » que s’apprêtent à reconnaître quelques Etats européens est un territoire aux frontières non définies englobant une portion minime du territoire de Palestine, sans aucune souveraineté, sous occupation militaire et truffé de colonies toujours plus nombreuses où sont installés près de 600 000 colons juifs.
Libération des Opprimés a écrit:C’est un territoire administré par des dirigeants illégitimes et corrompus, non élus et non mandatés par le peuple palestinien pour négocier sur ce point sans tenir compte des revendications nationales. Il s’agit de donner le statut d’Etat à des portions de territoire sous administration de l’Autorité Palestinienne, donnant ainsi l’illusion que le processus d’Oslo a eu quelques effets bénéfiques. Mais quid d’al-Quds comme capitale, chaque jour plus isolée du reste de la Cisjordanie en raison de la colonisation galopante.
Ajoutée le 13 déc. 2014 par Véro Rehearsais
Mercredi 10 décembre, alors que les députés irlandais adoptaient une motion symbolique demandant à leur gouvernement de reconnaître l'État palestinien, Ziad Abou Ein, ministre palestinien en charge des questions liées à la colonisation, se faisait sauvagement assassiner par des soldats de l'IDF.
Clare Daly, députée pour le Socialist Party au Dáil Éireann, dénonce le double jeu du gouvernement irlandais :
"Il y a une certaine ironie à voir le gouvernement soutenir cette motion et passer sous silence les contrats militaires que nos Forces de défense ont signés avec Elbit Systems Limited qui
est impliqué dans des activités illégales et a violé le droit international ! "
Le gouvernement irlandais a récemment passé des contrats de plusieurs millions d'euros avec Elbit Systems Limited, entreprise d'armement israélienne ..
Quid du retour des réfugiés, du démantèlement des colonies, de la libération des prisonniers politiques, lors de la reconnaissance de cet Etat fantôche? Nul ne le sait.
Par cette démarche, l’Europe croit encore pouvoir ressusciter un « processus de paix » mort depuis longtemps et sauver l’Etat sioniste avant qu’il ne soit trop tard. Cette entité est la base avancée de l’impérialisme dans la région et tout doit être mis en œuvre pour protéger son existence. Les déclarations des dirigeants politiques, notamment en France, sont claires. Ils agissent pour la « sécurité d’Israël ».
Libérations des Opprimés a écrit:Cette reconnaissance vise aussi à apporter un soutien à Mahmoud Abbas et à ses acolytes collaborationnistes de l’Autorité Palestinienne qui se trouvent dans une posture particulièrement défavorable après la victoire de la résistance armée à Gaza.
Effectivement il n’est pas anodin que cette reconnaissance (ou non) apparaisse actuellement comme une priorité dans l’agenda politique des Etats européens alors que cette question n’avait pas engendré de réaction majeure de leur part lorsqu’ elle avait été soumise à l’ONU en 2011. Il faut dire que la situation sur le terrain a bien changé. Depuis cette date, l’entité sioniste s’est particulièrement affaiblie.
Libération des Opprimés a écrit:Elle a multiplié les échecs militaires face à la résistance palestinienne qui a quant à elle, intensifié sa force de frappe, comme elle a pu le montrer au cours de l’été 2014. Jamais auparavant, l’entité sioniste n’avait été déstabilisée à ce point par la résistance. Il semble par ailleurs que la volonté d’unité palestinienne n’ait jamais été aussi forte que maintenant. Le peuple est unanimement aux côtés de la résistance armée et la coordination des organisations de la résistance a montré son efficacité sur le plan militaire, même si cela a du mal à se traduire pour l’instant en acquis politiques. En réponse à la poursuite de la colonisation sioniste en Cisjordanie, à la judéisation galopante d’al-Quds et aux menaces sur la mosquée al-Aqsa, la jeunesse palestinienne n’a plus rien à perdre face à l’occupant. Elle est déterminée à résister à la dépossession par tous les moyens à sa disposition.
Libération des Oprimés a écrit:De plus, les puissances occidentales n’ont pas réussi à venir à bout des pays qui leur résistent comme l’Iran et la Syrie, ou des mouvements de résistance comme le Hezbollah libanais. La vitalité actuelle de la résistance palestinienne à Gaza, mais aussi l’éventualité d’une nouvelle Intifada en Cisjordanie et à al-Quds, représentent une menace centrale pour le camp impérialiste dans la région. Tout doit être mis en oeuvre pour empêcher la résistance de se structurer et d’agir.
Libérations des Opprimés a écrit:Mais les considérations de politiques étrangères n’expliquent pas à elles seules la démarche. Au cours de l’été 2014, les Etats européens ont pu mesurer une nouvelle fois le fossé entre leur soutien indéfectible à l’entité sioniste et l’immense solidarité populaire envers la résistance palestinienne, exprimée notamment par les populations arabo-musulmanes. Ce fut particulièrement le cas en France où le gouvernement socialiste a interdit plusieurs manifestations de soutien et continue à menacer des militants de la cause palestinienne. La reconnaissance de l’Etat palestinien portée à l’Assemblée nationale par quelques députés de gauche ne semble être qu’une manœuvre politicienne pour tenter de séduire l’électorat populaire qu’elle a perdu cet été.
Libérations des Opprimés a écrit:Il ne fait aucun doute que cette reconnaissance ne traduit en rien une soudaine prise de conscience de la justesse de la cause palestinienne pour les Etats européens. Qui plus est, la création d’un Etat palestinien fictif constituerait un véritable piège pour les Palestiniens. La création de cet « Etat » figerait une situation coloniale en violant le droit à l’autodétermination et au retour des réfugiés palestiniens dans leurs foyers.
Libérations des Opprimés a écrit:On peut parier que les Etats européens agissent en toute connaissance de cause au profit de l’entité sioniste car ils savent parfaitement que la création d’un Etat palestinien, même dans les frontières de 67, est impossible. Impossible car la puissance occupante n’en veut pas, et les faits sur le terrain révèlent ses véritables intentions. D’un côté, la colonisation se poursuit inexorablement et de l’autre, le parlement sioniste vote des lois définissant officiellement l’entité sioniste comme l’ « Etat-nation de tous les juifs du Monde ». L’objectif est clair : finir ce qui été commencé en 1948 !
Le mouvement de solidarité a la responsabilité de ne pas se laisser berner par ce marché de dupes et par des concepts vides imposés par les puissances occidentales. Toute autre posture relève de la naïveté ou de l’immaturité politique. Il faut se concentrer sur les strictes revendications nationales du peuple palestinien que sont le droit à l’autodétermination et le droit au retour des réfugiés. Il faut soutenir inconditionnellement la résistance pour la libération totale de la terre arabe de Palestine. La volonté palestinienne est là, et nulle part ailleurs !
(Décembre 2014)
http://www.comiteactionpalestine.org/word/la-reconnaissance-dun-etat-palestinien-un-marche-de-dupes/
COMITE ACTION PALESTINE
Vue sur : http://liberation-opprimes.net/la-reconnaissance-dun-etat-palestinien-un-marche-de-dupes/
Sujets similaires
» "Mauvais traitement" des enfants palestiniens en détention par Israel
» Yarmouk L'ASL Al Qaeda & Co De Connivence Avec Israël Pour Massacrer Les Palestiniens Et Réfugiés Syriens Du Golan Occupé
» A-t-on (encore) besoin de l'OTAN ? La réponse de Paul Craig Roberts...
» Réfugiés palestiniens. L’inconditionnel espoir de retour
» Israël rompt avec le Conseil de l'ONU pour les droits de l'homme
» Yarmouk L'ASL Al Qaeda & Co De Connivence Avec Israël Pour Massacrer Les Palestiniens Et Réfugiés Syriens Du Golan Occupé
» A-t-on (encore) besoin de l'OTAN ? La réponse de Paul Craig Roberts...
» Réfugiés palestiniens. L’inconditionnel espoir de retour
» Israël rompt avec le Conseil de l'ONU pour les droits de l'homme
Le Dormeur doit se Réveiller :: Actualités :: Actualités Mondiales :: Guerres et Conflits :: Proche et Moyen Orient
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Lun 20 Nov - 11:46 par 09991
» Ukraine's Nuclear Disarmament
Mer 15 Nov - 17:57 par 09991
» Dossier sur l'orgonite, les outils et leurs applications
Ven 19 Mai - 8:08 par Pyramide Orgonite
» Recherche de bénévoles pour stage et mission humanitaire en Afrique 2022-2023
Mer 10 Aoû - 14:26 par mmorel
» Litho-thérapie (propriétés des pierres)
Mer 24 Juin - 0:36 par Orgonite
» Coucou voici ma présentation
Dim 29 Déc - 20:39 par Orgonite
» Cleveland contre Wall Street (VOSTFR)
Mer 18 Déc - 21:11 par 09991
» TEMOIGNAGE VIDEO DE NOS VOLONTAIRES FRANCAISES, AGATHE MOREL-JEAN , MAEVA COURBET, TOURINIER Marylise sur LEURS MISSIONS avec JEV-TOGO
Ven 1 Fév - 16:00 par JEV-TOGO
» Le Roundup et le glyphosate
Jeu 24 Jan - 21:13 par 09991
» Assassin-Rockin Squat
Sam 8 Déc - 22:14 par 09991
» Les cinq stades de l'effondrement
Sam 17 Nov - 22:38 par 09991
» Lobby USA - La guerre secrète
Sam 3 Nov - 12:50 par 09991
» Métamatière, éternité et renouvellement
Lun 8 Oct - 19:26 par 09991
» NOUVELLES DE JeLED TOGO
Mar 17 Juil - 10:07 par 09991
» Appel à Projet : RECHERCHE DE PARTENARIAT
Lun 14 Mai - 12:01 par JEV-TOGO
» 12 herbes médicinales à connaître absolument
Jeu 10 Mai - 8:46 par 09991
» Recherche de Volontaires ou Bénévoles pour voyage en missions, Stages et Camps Chantiers humanitaire en Afrique
Sam 5 Mai - 21:23 par 09991
» Un nouveau « continent » de déchets a été découvert dans l’océan Atlantique Nord !
Jeu 19 Avr - 18:34 par 09991
» La Révolution de l'Esprit (Documentaire)
Sam 14 Avr - 10:10 par 09991
» La conscience intuitive extraneuronale
Jeu 22 Mar - 21:48 par 09991
» volontariat / Stages d'étude / chantiers,Tourisme-2018
Lun 12 Mar - 17:35 par 09991
» L'Ukraine à l'épreuve du feu
Mer 7 Mar - 11:07 par 09991
» VOYAGE HUMANITAIRE/OFFRE DE STAGE/MISSION HUMANITAIRE DE SOLIDARITE ETE 2018 AU TOGO
Mar 6 Mar - 16:18 par 09991
» POLO & PAN - Canopée
Mar 27 Fév - 16:47 par 09991
» voyage humanitaire au TOGO avec une association sérieuse V.F-TOGO
Ven 23 Fév - 19:03 par 09991
» Les mystères du soleil
Ven 2 Fév - 10:54 par 09991
» Fonky Family
Ven 8 Déc - 10:30 par 09991
» VOYAGE HUMANITAIRE DE COURTES ET LONGUES DUREES AU TOGO+OPPORTUNITE DE STAGE
Mer 27 Sep - 18:27 par 09991
» Recherche de Volontaires ou Bénévoles pour voyage en missions, Stages et Camps Chantiers humanitaire en Afrique 2017
Mer 27 Sep - 18:26 par 09991
» Offre de stage conventionné/mission internationale de volontariat 2017/2018 en Afrique
Mer 27 Sep - 18:25 par 09991
» La chute du royaume des Saoud est devenue inévitable...
Mer 5 Juil - 19:09 par 09991
» Le scandale de l'eau pompée par Coca-Cola en Inde
Jeu 8 Juin - 19:51 par 09991
» Macron, piège à cons
Jeu 4 Mai - 19:22 par Résistance
» Les puces RFID implantées sont de plus en plus vues comme "cool", "branchées" (sic)
Sam 22 Avr - 20:11 par 09991
» Cette hystérie Occidentale collective qui vise à intimider la Russie...
Ven 31 Mar - 8:02 par Silver Wisdom
» À propos de la situation en Syrie
Ven 10 Mar - 12:24 par Silver Wisdom
» Anonymous histoire de l'Hacktivisme
Mer 8 Mar - 19:03 par 09991
» Le nouveau moteur de recherche proposé par Le Monde...
Mar 28 Fév - 10:07 par Silver Wisdom
» PARTICIPEZ AU PROJET SOLIDAIRE AU TOGO AVEC ANIM’SOLIDAIRE
Lun 20 Fév - 17:25 par 09991
» La guerre est devenue un moyen de gouverner
Sam 11 Fév - 15:26 par Résistance
» Le marketing politique ne date pas d'hier...
Mer 1 Fév - 10:38 par Silver Wisdom
» Syrie - Le Temps Des Laquais
Lun 30 Jan - 13:39 par 09991
» MK-Ultra ou Monark Mind Kontrol est un programme spécial de contrôle de l'esprit développé par la CIA
Sam 21 Jan - 20:51 par 09991
» Le Néolibéralisme à la source de tous nos maux...
Jeu 19 Jan - 12:45 par Silver Wisdom
» L'actualité des réseaux sociaux- Janvier -Décembre 2016
Sam 7 Jan - 19:46 par 09991
» USA-Chine : La démonstration de force
Ven 6 Jan - 16:44 par 09991
» D'un mur à l'autre, de Berlin à Ceuta
Dim 1 Jan - 16:31 par 09991
» France Gall - Résiste
Sam 17 Déc - 18:32 par 09991
» L’argent et ses interactions néfastes sur la société humaine...
Mer 23 Nov - 13:15 par Silver Wisdom
» Vers une surveillance encore plus importante d’internet ?...
Mer 23 Nov - 13:11 par Silver Wisdom