Israël rompt avec le Conseil de l'ONU pour les droits de l'homme
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Israël rompt avec le Conseil de l'ONU pour les droits de l'homme
Bonjour à tous,
Israël rompt avec le Conseil de l'ONU
pour les droits de l'homme
La colonie de Givat Zeev, en Cisjordanie. "Il faut savoir, par exemple, que les 450 000 colons israéliens en Cisjordanie utilisent plus d'eau que 2,3 millions de Palestiniens" écrit le rapport de M. Glavany | REUTERS/BAZ RATNER
Israël a annoncé lundi 26 mars avoir rompu tout contact avec le Conseil des Nations unies pour les droits de l'homme (CDH) à la suite de sa décision d'ouvrir une enquête internationale sur les colonies israéliennes dans les territoires palestiniens. La décision israélienne a été jugée "regrettable" par la présidente de la CDH, Laura Dupuy Lasserre, qui n'avait toutefois pas reçu de confirmation officielle.
Cette rupture, annoncée par le ministère des affaires étrangères, signifie que la mission d'information que le CDH espérait envoyer sur le terrain ne sera pas autorisée à entrer en Cisjordanie ainsi qu'en Israël. "Nous ne collaborerons plus avec eux, a indiqué Yigal Palmor, porte-parole de la diplomatie israélienne. Fini les participations à des rencontres, des discussions ainsi que l'organisation de visites en Israël". Cette mesure n'a pas encore été notifiée au Conseil, a-t-il précisé. Israël ne fait pas partie de ce Conseil, mais a le droit de s'y exprimer dans certaines conditions. Il ne peut ni voter ni présenter de motions. L'Etat hébreu dispose par ailleurs d'une mission permanente auprès des Nations unies à Genève.
Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza, a immédiatement fustigé la décision israélienne, qualifiée de "tentative sioniste de faire chanter" les institutions qui critiquent Israël. "C'est bien la preuve de la vulnérabilité des sionistes confrontés aux organisations des droits de l'homme et de l'ONU, ce qui va créer un large consensus international sur l'oppression du peuple palestinien et la justesse de sa cause", a commenté un porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, dans un communiqué.
UNE INITIATIVE "HYPOCRITE" DE LA CDH
Le 22 mars, le CDH a condamné la construction annoncée par Israël de nouveaux logements pour les colons juifs en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, y voyant une entrave au processus de paix et une menace pour la solution à deux Etats et la création d'un Etat palestinien indépendant.
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a dénoncé une initiative "hypocrite", ajoutant que le CDH disposait d'une "majorité automatique hostile à Israël". "Cet organisme hypocrite n'a rien à voir avec les droits de l'homme. Son parti pris et son manque d'objectivité sont évidents, et nous n'avons aucune raison de coopérer avec lui", avait affirmé dimanche le chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman. "Nous ne serons pas acteurs dans ce théâtre de l'absurde car 70 % des décisions de ce Conseil sont hostiles à Israël. Nous envisageons de demander aux pays libres, comme les Etats-Unis, de s'en retirer", avait ajouté M. Lieberman.
"Je n'ai aucun doute qu'il est dans l'intérêt d'Israël de coopérer avec le Conseil des droits de l'homme sur cette mission d'enquête, au moins pour qu'il puisse expliquer ses propres politiques et actions aux commissaires indépendants une fois qu'ils seront nommés", a commenté la présidente de la CDH. La présidente a aussi fait valoir que la résolution adoptée jeudi dernier a été adoptée par une large majorité "transrégionale" des 47 membres du Conseil.
"VICTOIRE" POUR L'AUTORITÉ PALESTINIENNE
Ce forum, qui siège à Genève et compte 47 pays membres, a voté en faveur de cette proposition par 36 voix pour, dont celles de la Chine et de la Russie. Les Etats-Unis ont été le seul pays à voter contre. Le texte avait été présenté par le Pakistan au nom de l'Organisation de coopération islamique (OCI), avec le soutien d'Etats comme Cuba et le Venezuela. La résolution du Conseil a été saluée comme "une victoire" par l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas.
LES ÉTATS-UNIS, SEULS À VOTER CONTRE
Le représentant du Pakistan, qui annonçait la résolution, a expliqué que les "colonies israéliennes (...) sapent la réalisation de la solution à deux Etats" et a recommandé aux Etats membres du Conseil, où "la Palestine" a le statut d'observateur, d'adopter le texte. Alors que l'Espagne et l'Italie ont appelé à l'abstention, les Etats-Unis ont été les seuls à voter contre le projet de résolution.
Le représentant américain a expliqué que "la position américaine vis-à-vis des colonies était claire et n'avait pas changé", mais il a fait valoir que "des négociations directes" étaient la seule solution.
De son côté, le représentant d'Israël, qui n'est pas membre du Conseil, a indiqué que la résolution était "injustifiée et contreproductive" et a par ailleurs estimé que le Conseil "jette de l'huile sur le feu".
Un demi-million d'Israéliens et 2,5 millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, territoires capturés par l'Etat hébreu lors de la guerre des Six-Jours en 1967.
Sources
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/03/26/israel-rompt-avec-le-conseil-de-l-onu-pour-les-droits-de-l-homme_1675895_3218.html
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/03/22/une-resolution-de-l-onu-pour-enqueter-sur-les-colonies-israeliennes_1674473_3218.html
Une telle réaction pourrait-elle ressembler à un aveu de culpabilité ? A chacun de s'en pénétrer.
Ce litige est l'un des plus difficiles à régler, en raison du soutien inconditionnel et souvent illogique du gouvernement US à celui de Tel Aviv. Il y en a d'autres bien entendu. Ne serait-ce que dans les Balkans (Kosovo en particulier), en Côte d'Ivoire ou ailleurs (se souvenir du Rwanda).
Alors que devraient disparaître les frontières, les conflits, les gouvernements et leurs sponsors plus ou moins occultes, se perpétuent ainsi des incitations à la haine. En tout cas, celle-ci est particulièrement tenace depuis 1948 (sans compter les heurts qui avaient eu lieu auparavant). Il est vrai que les incitateurs étrangers, en particulier anglo-saxons, sont pour une grande part dans cet imbroglio (déclaration Balfour).
A consulter également
http://sos-crise.over-blog.com/article-israel-rompt-les-ponts-avec-le-conseil-des-droits-de-l-homme-le-masque-est-tombe-102325542.html
La déclaration Balfour
https://ledormeur.forumgratuit.org/t239-la-declaration-balfour
Les Israéliens se foutent de la gueule de la Palestine
Bien Amicalement.
Israël rompt avec le Conseil de l'ONU
pour les droits de l'homme
La colonie de Givat Zeev, en Cisjordanie. "Il faut savoir, par exemple, que les 450 000 colons israéliens en Cisjordanie utilisent plus d'eau que 2,3 millions de Palestiniens" écrit le rapport de M. Glavany | REUTERS/BAZ RATNER
Israël a annoncé lundi 26 mars avoir rompu tout contact avec le Conseil des Nations unies pour les droits de l'homme (CDH) à la suite de sa décision d'ouvrir une enquête internationale sur les colonies israéliennes dans les territoires palestiniens. La décision israélienne a été jugée "regrettable" par la présidente de la CDH, Laura Dupuy Lasserre, qui n'avait toutefois pas reçu de confirmation officielle.
Cette rupture, annoncée par le ministère des affaires étrangères, signifie que la mission d'information que le CDH espérait envoyer sur le terrain ne sera pas autorisée à entrer en Cisjordanie ainsi qu'en Israël. "Nous ne collaborerons plus avec eux, a indiqué Yigal Palmor, porte-parole de la diplomatie israélienne. Fini les participations à des rencontres, des discussions ainsi que l'organisation de visites en Israël". Cette mesure n'a pas encore été notifiée au Conseil, a-t-il précisé. Israël ne fait pas partie de ce Conseil, mais a le droit de s'y exprimer dans certaines conditions. Il ne peut ni voter ni présenter de motions. L'Etat hébreu dispose par ailleurs d'une mission permanente auprès des Nations unies à Genève.
Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza, a immédiatement fustigé la décision israélienne, qualifiée de "tentative sioniste de faire chanter" les institutions qui critiquent Israël. "C'est bien la preuve de la vulnérabilité des sionistes confrontés aux organisations des droits de l'homme et de l'ONU, ce qui va créer un large consensus international sur l'oppression du peuple palestinien et la justesse de sa cause", a commenté un porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, dans un communiqué.
UNE INITIATIVE "HYPOCRITE" DE LA CDH
Le 22 mars, le CDH a condamné la construction annoncée par Israël de nouveaux logements pour les colons juifs en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, y voyant une entrave au processus de paix et une menace pour la solution à deux Etats et la création d'un Etat palestinien indépendant.
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a dénoncé une initiative "hypocrite", ajoutant que le CDH disposait d'une "majorité automatique hostile à Israël". "Cet organisme hypocrite n'a rien à voir avec les droits de l'homme. Son parti pris et son manque d'objectivité sont évidents, et nous n'avons aucune raison de coopérer avec lui", avait affirmé dimanche le chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman. "Nous ne serons pas acteurs dans ce théâtre de l'absurde car 70 % des décisions de ce Conseil sont hostiles à Israël. Nous envisageons de demander aux pays libres, comme les Etats-Unis, de s'en retirer", avait ajouté M. Lieberman.
"Je n'ai aucun doute qu'il est dans l'intérêt d'Israël de coopérer avec le Conseil des droits de l'homme sur cette mission d'enquête, au moins pour qu'il puisse expliquer ses propres politiques et actions aux commissaires indépendants une fois qu'ils seront nommés", a commenté la présidente de la CDH. La présidente a aussi fait valoir que la résolution adoptée jeudi dernier a été adoptée par une large majorité "transrégionale" des 47 membres du Conseil.
"VICTOIRE" POUR L'AUTORITÉ PALESTINIENNE
Ce forum, qui siège à Genève et compte 47 pays membres, a voté en faveur de cette proposition par 36 voix pour, dont celles de la Chine et de la Russie. Les Etats-Unis ont été le seul pays à voter contre. Le texte avait été présenté par le Pakistan au nom de l'Organisation de coopération islamique (OCI), avec le soutien d'Etats comme Cuba et le Venezuela. La résolution du Conseil a été saluée comme "une victoire" par l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas.
LES ÉTATS-UNIS, SEULS À VOTER CONTRE
Le représentant du Pakistan, qui annonçait la résolution, a expliqué que les "colonies israéliennes (...) sapent la réalisation de la solution à deux Etats" et a recommandé aux Etats membres du Conseil, où "la Palestine" a le statut d'observateur, d'adopter le texte. Alors que l'Espagne et l'Italie ont appelé à l'abstention, les Etats-Unis ont été les seuls à voter contre le projet de résolution.
Le représentant américain a expliqué que "la position américaine vis-à-vis des colonies était claire et n'avait pas changé", mais il a fait valoir que "des négociations directes" étaient la seule solution.
De son côté, le représentant d'Israël, qui n'est pas membre du Conseil, a indiqué que la résolution était "injustifiée et contreproductive" et a par ailleurs estimé que le Conseil "jette de l'huile sur le feu".
Un demi-million d'Israéliens et 2,5 millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, territoires capturés par l'Etat hébreu lors de la guerre des Six-Jours en 1967.
Sources
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/03/26/israel-rompt-avec-le-conseil-de-l-onu-pour-les-droits-de-l-homme_1675895_3218.html
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/03/22/une-resolution-de-l-onu-pour-enqueter-sur-les-colonies-israeliennes_1674473_3218.html
Une telle réaction pourrait-elle ressembler à un aveu de culpabilité ? A chacun de s'en pénétrer.
Ce litige est l'un des plus difficiles à régler, en raison du soutien inconditionnel et souvent illogique du gouvernement US à celui de Tel Aviv. Il y en a d'autres bien entendu. Ne serait-ce que dans les Balkans (Kosovo en particulier), en Côte d'Ivoire ou ailleurs (se souvenir du Rwanda).
Alors que devraient disparaître les frontières, les conflits, les gouvernements et leurs sponsors plus ou moins occultes, se perpétuent ainsi des incitations à la haine. En tout cas, celle-ci est particulièrement tenace depuis 1948 (sans compter les heurts qui avaient eu lieu auparavant). Il est vrai que les incitateurs étrangers, en particulier anglo-saxons, sont pour une grande part dans cet imbroglio (déclaration Balfour).
A consulter également
http://sos-crise.over-blog.com/article-israel-rompt-les-ponts-avec-le-conseil-des-droits-de-l-homme-le-masque-est-tombe-102325542.html
La déclaration Balfour
https://ledormeur.forumgratuit.org/t239-la-declaration-balfour
Les Israéliens se foutent de la gueule de la Palestine
Bien Amicalement.
D'apres le tribunal de la Haye, la Palestine n'est pas un pays
Bonjour à tous,
D'apres le tribunal de la Haye, la Palestine n'est pas un pays
La Cour Pénale Internationale rejette la plainte palestinienne contre Israël concernant l'opération "Plomb durci".
Le Procureur général de la Cour Pénale Internationale de La Haye (CPI) a rejeté, mardi, la plainte de l'Autorité palestinienne contre Israël pour "crimes de guerre" lors de l'opération "Plomb durci" à Gaza en décembre 2008.
Le bureau du Procureur a indiqué dans un communiqué que
Le bureau du procureur a precise que malgre que 130 pays et quelques institutions internationales aient reconnu la Palestine, le statut donne a la Palestine par l'Assemblee Generale est celui d'observateur et non pas d'un etat membre de l'ONU.
Le Ministere des Affaires Etrangeres a declaré en reaction a cette decision
surtout si une enquête avait été déclenchée et Israël reconnu coupable. C’est donc un nouveau revers
pour Mahmoud Abbas dans sa tentative d’éviter des négociations de paix avec l’Etat Hébreu.
En marge de ce rejet, des associations de droits de l’homme comme Amnesty International
ont regretté la décision de la CPI.
Sources
http://israelmagazine.co.il/la-cour-penale-internationale-rejette-la-plainte-de-lautorite-palestinienne/
http://haabir-haisraeli.over-blog.com/article-d-apres-le-tribunal-de-la-haye-la-palestine-n-est-pas-un-pays-le-monde-se-reveille-102789940.html
Articles en anglais
ICC won’t probe Gaza war because Palestine ‘not a state’
http://desertpeace.wordpress.com/2012/04/04/international-criminal-court-denies-justice-to-palestine/
‘Not a country’: ICC blocks Palestine war crimes probe
http://www.freedominfonetwork.org/profiles/blogs/not-a-country-icc-blocks-palestine-war-crimes-probe
Bien Amicalement.
D'apres le tribunal de la Haye, la Palestine n'est pas un pays
La Cour Pénale Internationale rejette la plainte palestinienne contre Israël concernant l'opération "Plomb durci".
Le Procureur général de la Cour Pénale Internationale de La Haye (CPI) a rejeté, mardi, la plainte de l'Autorité palestinienne contre Israël pour "crimes de guerre" lors de l'opération "Plomb durci" à Gaza en décembre 2008.
Le bureau du Procureur a indiqué dans un communiqué que
"seuls des Etats ont la possibilité de déposer plainte auprès de la CPI,
le statut de l'Autorité palestinienne à l'Onu étant celui d'observateur et non pas d'Etat membre".
Le bureau du procureur a precise que malgre que 130 pays et quelques institutions internationales aient reconnu la Palestine, le statut donne a la Palestine par l'Assemblee Generale est celui d'observateur et non pas d'un etat membre de l'ONU.
Le Ministere des Affaires Etrangeres a declaré en reaction a cette decision
Pourtant l’AP voyait là un moyen d’appuyer le processus de reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien,"Israel prend note de la decision du Tribunal International de la Haye,
selon laquelle il ne peut pas traiter la plainte presentee par l'AP.
Israel avait dés le debut precisé que le tribunal n'avait pas l'autorité pour traiter cette plainte".
surtout si une enquête avait été déclenchée et Israël reconnu coupable. C’est donc un nouveau revers
pour Mahmoud Abbas dans sa tentative d’éviter des négociations de paix avec l’Etat Hébreu.
En marge de ce rejet, des associations de droits de l’homme comme Amnesty International
ont regretté la décision de la CPI.
Sources
http://israelmagazine.co.il/la-cour-penale-internationale-rejette-la-plainte-de-lautorite-palestinienne/
http://haabir-haisraeli.over-blog.com/article-d-apres-le-tribunal-de-la-haye-la-palestine-n-est-pas-un-pays-le-monde-se-reveille-102789940.html
Articles en anglais
ICC won’t probe Gaza war because Palestine ‘not a state’
http://desertpeace.wordpress.com/2012/04/04/international-criminal-court-denies-justice-to-palestine/
‘Not a country’: ICC blocks Palestine war crimes probe
http://www.freedominfonetwork.org/profiles/blogs/not-a-country-icc-blocks-palestine-war-crimes-probe
Bien Amicalement.
Crimes de guerre israéliens, État palestinien et CPI
Bonjour à tous,
Crimes de guerre israéliens, État palestinien et CPI
par Mireille Fanon-Mendès France, Omar Benderra Politis.fr
Article datant du 26/07/2009
Malgré ses violations répétées du droit international, Israël reste largement soutenu par le monde occidental,
qui fait également pression sur l’Autorité palestinienne, pourtant fondée à saisir la Cour pénale internationale.
Près de six mois après la fin de l’agression israélienne contre Gaza, le dossier palestinien est toujours bloqué.
Les perspectives d’un règlement du conflit semblent aussi éloignées qu’à l’époque de l’administration Bush.
Le démocrate Barack Obama a remplacé George Bush et, dans un mouvement inverse, la coalition de
centre-gauche dirigée par Tzipi Livni et son parti Kadima a cédé la place à un gouvernement de droite dure
piloté par le Likoud. Au plan international, les formes ont changé ; le discours belliciste qui avait cours à Washington est remplacé par une tonalité nettement moins agressive. L’adresse de Barack Obama au monde arabe
et musulman a été caractérisée effectivement par un changement remarquable de ton. Mais l’évolution
du discours américain n’a visiblement pas eu beaucoup d’effet sur le radicalisme des extrémistes israéliens.
Certes, le Premier ministre de l’État d’Israël a reconnu le droit à un État pour les Palestiniens,
mais l’a assorti de telles restrictions que pour nombre d’observateurs il ne s’agit que
d’une déclinaison moyen-orientale des bantoustans sud-africains prônée par les tenants de l’apartheid.
Pour une fois, les deux principales forces politiques représentatives du peuple de Palestine, le Hamas et le Fatah,
sont d’accord pour rejeter la proposition de Netanyahou, qu’ils considèrent comme une insulte au droit et à la morale. La position du Fatah, qui dirige l’Autorité palestinienne, est particulièrement révélatrice de l’état d’esprit de la faction, qui s’était activement engagée dans d’interminables et parfaitement infructueux pourparlers avec les Israéliens.
Après avoir accepté des compromis rejetés par une partie importante de l’opinion palestinienne,
l’Autorité est contrainte d’admettre que la négociation est dans l’impasse.
L’intransigeance israélienne est sous-tendue par le sentiment de supériorité conféré par la suprématie militaire
et par le soutien aveugle des Occidentaux écrasés par le poids de leur culpabilité historique et par la crainte
d’une renaissance hostile du monde arabo-musulman. La violation, ou au moins le non-respect,
d’innombrables résolutions onusiennes par Israël s’est finalement installée comme une sorte d’usage exorbitant. L’impunité permanente dont bénéficie Tel-Aviv semble aller de soi et l’autorise à des dépassements criminels
qui ne sont jamais ni condamnés ni sanctionnés par ce qu’il est convenu d’appeler la communauté internationale.
Dans les faits, le peuple palestinien n’étant toujours pas doté du statut d’un État se voit refuser tout accès
à la justice internationale. Quand il s’agit des Palestiniens, la communauté internationale leur demande toujours, même en situation désespérée, de faire preuve de retenue.
Ainsi, les crimes perpétrés à Gaza et qualifiés comme tels par nombre de professeurs de droit international
– au regard des définitions données aussi bien par le Statut de Rome que par la 4e Convention de Genève –,
s’ils ont été l’objet de la réprobation unanime de l’opinion mondiale, n’ont pas été condamnés par les instances internationales. Indicateur plus inquiétant, une commission des Nations unies venue s’enquérir des conditions
des attaques de l’armée israélienne sur des bâtiments de l’ONU a été empêchée d’enquêter en Israël.
Si les blocages israéliens sont dans l’ordre des choses, ce qui préoccupe particulièrement les militants
des droits de l’homme, les ONG et les juristes activement engagés dans la défense des populations
palestiniennes à Gaza est la lenteur de la saisine de la Cour pénale internationale.
L’opération « Plomb durci » lancée le 27 décembre par l’armée israélienne contre la bande de Gaza
a pourtant fait l’objet de très nombreuses communications à Luis Moreno Ocampo, procureur de la CPI,
rendu célèbre par le mandat d’arrêt émis contre le président soudanais El Béchir. L’utilisation illégale d’armes
contre une population urbaine désarmée, l’interdiction faite aux civils de fuir le théâtre des opérations
et le nombre exorbitant de victimes innocentes, délibérément ciblées, étayent largement les fondements
d’une plainte devant cette instance. L’Autorité palestinienne, en janvier dernier, a demandé officiellement,
lors d’une réunion dans le bureau du procureur, à reconnaître la compétence de la CPI, et pourtant cette
même Autorité tarde à signer la lettre prouvant qu’elle est habilitée à agir en ce sens puisqu’elle dispose
effectivement de tous les attributs d’un État. Le procureur Ocampo, qui ne cache pas son intérêt
pour une action visant à situer les responsabilités des crimes perpétrés à Gaza et à traquer l’impunité
quel que soit le lieu de ses manifestations, est contraint par les dispositions encadrant le fonctionnement
de la Cour et attend dans les starting-blocks le feu vert de l’Autorité pour transmettre
la requête à la chambre préliminaire de la CPI.
Pour sortir de l’impasse, le Hamas, qui estime que le dépôt d’une plainte est une priorité, serait disposé
à signer un tel document, en tant que force politique régulièrement élue. Or, la fameuse
« communauté internationale », c’est-à-dire essentiellement les États-Unis et leurs alliés,
ne fait référence au Hamas islamiste que contrainte et forcée, et ne le reconnaît que du bout des lèvres,
préférant discuter avec une Autorité « modérée », même en déficit de légitimité électorale.
Les atermoiements de l’Autorité, qui a accepté toutes les concessions possibles sans aucune contrepartie,
ne s’expliquent donc que par la nécessité de ne pas froisser Israël et ses alliés occidentaux.
Ce blocage ne contribue pas à ce que justice soit rendue au nom des victimes palestiniennes
et ne permettra en aucun cas, à terme, l’émergence de la compétence universelle pour mettre fin à l’impunité
dont jouissent certains États. Le maintien d’une telle position d’attente au lendemain
du discours d’apartheid de Benjamin Netanyahou ne renforce certainement pas la crédibilité,
déjà fort compromise, de l’Autorité palestinienne.
Source
http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2009/07/26/1634762_crimes-de-guerre-israeliens-etat-palestinien-et-cpi.html
La CPI rejette la plainte de la Palestine
Publiée le 15 avril 2012 par hussardelamort
Bien Amicalement.
Crimes de guerre israéliens, État palestinien et CPI
par Mireille Fanon-Mendès France, Omar Benderra Politis.fr
Article datant du 26/07/2009
Malgré ses violations répétées du droit international, Israël reste largement soutenu par le monde occidental,
qui fait également pression sur l’Autorité palestinienne, pourtant fondée à saisir la Cour pénale internationale.
Près de six mois après la fin de l’agression israélienne contre Gaza, le dossier palestinien est toujours bloqué.
Les perspectives d’un règlement du conflit semblent aussi éloignées qu’à l’époque de l’administration Bush.
Le démocrate Barack Obama a remplacé George Bush et, dans un mouvement inverse, la coalition de
centre-gauche dirigée par Tzipi Livni et son parti Kadima a cédé la place à un gouvernement de droite dure
piloté par le Likoud. Au plan international, les formes ont changé ; le discours belliciste qui avait cours à Washington est remplacé par une tonalité nettement moins agressive. L’adresse de Barack Obama au monde arabe
et musulman a été caractérisée effectivement par un changement remarquable de ton. Mais l’évolution
du discours américain n’a visiblement pas eu beaucoup d’effet sur le radicalisme des extrémistes israéliens.
Certes, le Premier ministre de l’État d’Israël a reconnu le droit à un État pour les Palestiniens,
mais l’a assorti de telles restrictions que pour nombre d’observateurs il ne s’agit que
d’une déclinaison moyen-orientale des bantoustans sud-africains prônée par les tenants de l’apartheid.
Pour une fois, les deux principales forces politiques représentatives du peuple de Palestine, le Hamas et le Fatah,
sont d’accord pour rejeter la proposition de Netanyahou, qu’ils considèrent comme une insulte au droit et à la morale. La position du Fatah, qui dirige l’Autorité palestinienne, est particulièrement révélatrice de l’état d’esprit de la faction, qui s’était activement engagée dans d’interminables et parfaitement infructueux pourparlers avec les Israéliens.
Après avoir accepté des compromis rejetés par une partie importante de l’opinion palestinienne,
l’Autorité est contrainte d’admettre que la négociation est dans l’impasse.
L’intransigeance israélienne est sous-tendue par le sentiment de supériorité conféré par la suprématie militaire
et par le soutien aveugle des Occidentaux écrasés par le poids de leur culpabilité historique et par la crainte
d’une renaissance hostile du monde arabo-musulman. La violation, ou au moins le non-respect,
d’innombrables résolutions onusiennes par Israël s’est finalement installée comme une sorte d’usage exorbitant. L’impunité permanente dont bénéficie Tel-Aviv semble aller de soi et l’autorise à des dépassements criminels
qui ne sont jamais ni condamnés ni sanctionnés par ce qu’il est convenu d’appeler la communauté internationale.
Dans les faits, le peuple palestinien n’étant toujours pas doté du statut d’un État se voit refuser tout accès
à la justice internationale. Quand il s’agit des Palestiniens, la communauté internationale leur demande toujours, même en situation désespérée, de faire preuve de retenue.
Ainsi, les crimes perpétrés à Gaza et qualifiés comme tels par nombre de professeurs de droit international
– au regard des définitions données aussi bien par le Statut de Rome que par la 4e Convention de Genève –,
s’ils ont été l’objet de la réprobation unanime de l’opinion mondiale, n’ont pas été condamnés par les instances internationales. Indicateur plus inquiétant, une commission des Nations unies venue s’enquérir des conditions
des attaques de l’armée israélienne sur des bâtiments de l’ONU a été empêchée d’enquêter en Israël.
Si les blocages israéliens sont dans l’ordre des choses, ce qui préoccupe particulièrement les militants
des droits de l’homme, les ONG et les juristes activement engagés dans la défense des populations
palestiniennes à Gaza est la lenteur de la saisine de la Cour pénale internationale.
L’opération « Plomb durci » lancée le 27 décembre par l’armée israélienne contre la bande de Gaza
a pourtant fait l’objet de très nombreuses communications à Luis Moreno Ocampo, procureur de la CPI,
rendu célèbre par le mandat d’arrêt émis contre le président soudanais El Béchir. L’utilisation illégale d’armes
contre une population urbaine désarmée, l’interdiction faite aux civils de fuir le théâtre des opérations
et le nombre exorbitant de victimes innocentes, délibérément ciblées, étayent largement les fondements
d’une plainte devant cette instance. L’Autorité palestinienne, en janvier dernier, a demandé officiellement,
lors d’une réunion dans le bureau du procureur, à reconnaître la compétence de la CPI, et pourtant cette
même Autorité tarde à signer la lettre prouvant qu’elle est habilitée à agir en ce sens puisqu’elle dispose
effectivement de tous les attributs d’un État. Le procureur Ocampo, qui ne cache pas son intérêt
pour une action visant à situer les responsabilités des crimes perpétrés à Gaza et à traquer l’impunité
quel que soit le lieu de ses manifestations, est contraint par les dispositions encadrant le fonctionnement
de la Cour et attend dans les starting-blocks le feu vert de l’Autorité pour transmettre
la requête à la chambre préliminaire de la CPI.
Pour sortir de l’impasse, le Hamas, qui estime que le dépôt d’une plainte est une priorité, serait disposé
à signer un tel document, en tant que force politique régulièrement élue. Or, la fameuse
« communauté internationale », c’est-à-dire essentiellement les États-Unis et leurs alliés,
ne fait référence au Hamas islamiste que contrainte et forcée, et ne le reconnaît que du bout des lèvres,
préférant discuter avec une Autorité « modérée », même en déficit de légitimité électorale.
Les atermoiements de l’Autorité, qui a accepté toutes les concessions possibles sans aucune contrepartie,
ne s’expliquent donc que par la nécessité de ne pas froisser Israël et ses alliés occidentaux.
Ce blocage ne contribue pas à ce que justice soit rendue au nom des victimes palestiniennes
et ne permettra en aucun cas, à terme, l’émergence de la compétence universelle pour mettre fin à l’impunité
dont jouissent certains États. Le maintien d’une telle position d’attente au lendemain
du discours d’apartheid de Benjamin Netanyahou ne renforce certainement pas la crédibilité,
déjà fort compromise, de l’Autorité palestinienne.
Source
http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2009/07/26/1634762_crimes-de-guerre-israeliens-etat-palestinien-et-cpi.html
La CPI rejette la plainte de la Palestine
Publiée le 15 avril 2012 par hussardelamort
Bien Amicalement.
Dernière édition par Silver Wisdom le Lun 16 Avr - 8:26, édité 1 fois (Raison : Ajout d'infos)
ONU : Israël rejoint la liste des pays limitant les droits de l'homme
Bonjour à tous,
ONU :
Israël rejoint la liste des pays limitant les droits de l'homme
La Commission des droits de l’homme de l’ONU vient de ranger Israël aux côtés de pays comme le Zimbabwe,
le Cambodge et l’Ethiopie, en matière de comportement vis- a-vis des associations de défense des droits de l’Homme.
Navi Pillay, United Nations High Commissioner for Human Rights, March 15, 2012.
Photo by: Reuters
Cette décision annoncée par Navi Pillay a été justifiée par le projet de loi introduit au parlement israélien il y a 6 mois, et visant à empêcher ou restreindre le financement par des gouvernements étrangers des organisations israéliennes de défense des droits de l’homme.
On rappelle qu’Israël ne fait d’ailleurs plus partie de cette commission de l’ONU puisque le gouvernement Netanyahou en a claqué la porte après avoir refusé toute commission d’enquête internationale sur les conséquences de la colonisation dans les territoires palestiniens occupés.
Source
http://sos-crise.over-blog.com/article-l-onu-epingle-israel-range-aux-cotes-du-zimbabwe-du-cambodge-etc-104366776.html
Article original (en anglais)
Israel joins UN list of states limiting human rights organizations
http://www.haaretz.com/blogs/diplomania/israel-joins-un-list-of-states-limiting-human-rights-organizations-1.427184
Bien Amicalement.
ONU :
Israël rejoint la liste des pays limitant les droits de l'homme
La Commission des droits de l’homme de l’ONU vient de ranger Israël aux côtés de pays comme le Zimbabwe,
le Cambodge et l’Ethiopie, en matière de comportement vis- a-vis des associations de défense des droits de l’Homme.
Navi Pillay, United Nations High Commissioner for Human Rights, March 15, 2012.
Photo by: Reuters
Cette décision annoncée par Navi Pillay a été justifiée par le projet de loi introduit au parlement israélien il y a 6 mois, et visant à empêcher ou restreindre le financement par des gouvernements étrangers des organisations israéliennes de défense des droits de l’homme.
On rappelle qu’Israël ne fait d’ailleurs plus partie de cette commission de l’ONU puisque le gouvernement Netanyahou en a claqué la porte après avoir refusé toute commission d’enquête internationale sur les conséquences de la colonisation dans les territoires palestiniens occupés.
Source
http://sos-crise.over-blog.com/article-l-onu-epingle-israel-range-aux-cotes-du-zimbabwe-du-cambodge-etc-104366776.html
Article original (en anglais)
Israel joins UN list of states limiting human rights organizations
http://www.haaretz.com/blogs/diplomania/israel-joins-un-list-of-states-limiting-human-rights-organizations-1.427184
Bien Amicalement.
L'UE critique durement la politique de colonisation d'Israël en Cisjordanie
Bonjour à tous,
L'UE critique durement
la politique de colonisation d'Israël en Cisjordanie
BRUXELLES - Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne, réunis à Bruxelles,
ont adopté lundi une déclaration critiquant durement la politique israélienne de colonisation en Cisjordanie
et dénoncé l'extrémisme et la violence des colons.
La politique de colonisation en Cisjordanie menace de rendre impossible l'existence de deux Etats,
israélien et palestinien, vivant côte à côte, affirme l'UE dans un communiqué.
L'UE dénonce notamment l'accélération de la politique de colonisation enregistrée,
selon elle, depuis la fin du moratoire sur la0000 colonisation en 2010.
L'ONG anticolonisation israélienne Shalom Archav (La Paix Maintenant) a fait état lundi de la confirmation de projets
de construction de quelque 2.000 logements dans le quartier de colonisation de Gilo, à Jérusalem-Est annexée.
Un plan de 942 logements a été déposé jeudi (dernier) pour l'enquête d'utilité publique, avec une option
pour 300 autres ultérieurement, a précisé à l'AFP une spécialiste du dossier, Hagit Ofran, en précisant
qu'un autre projet de 900 unités devait être débattu mardi prochain par une commission du ministère de l'Intérieur.
L'UE critique également le fait que le gouvernement de Benjamin Netanyahu ait décidé de reloger
les colons de Migron, un avant-poste situé en Cisjordanie, sur des terres privées palestiniennes.
Les Européens condamnent aussi les destructions de maisons palestiniennes à Jérusalem-Est.
Les conditions de vie des Palestiniens s'aggravent dans la partie de la Cisjordanie administrée par Israël,
déplore l'UE qui s'inquiète en outre des sérieuses limitations imposées par les Israéliens
à l'Autorité palestinienne pour promouvoir le développement économique en Cisjordanie occupée.
La politique de colonisation des Territoires palestiniens est illégale selon le droit international,
rappelle l'UE qui dit ne reconnaître aucune modification au tracé des frontières d'avant la guerre de 1967,
y compris concernant Jérusalem, à moins qu'elle ne soit agréée par les deux parties.
Le statut de Jérusalem doit être réglé par la négociation, ont souligné les Européens
qui expriment aussi leur profonde préoccupation concernant l'extrémisme des colons juifs.
L'UE condamne la violence continue des colons et les provocations délibérées contre des civils palestiniens,
dit la déclaration. Les coupables de ces violences doivent être traduits en justice
et le gouvernement israélien doit se conformer à ses obligations en vertu du droit international, souligne le texte.
En réponse, le ministère israélien des Affaires étrangères a fustigé la déclaration européenne qui,
selon lui, comprend une longue liste d'allégations et de critiques basées sur un tableau partial,
biaisé et à sens unique de la réalité sur le terrain.
Une telle présentation publique ne contribue pas à faire avancer le processus de paix, déplore le communiqué israélien.
Les négociations directes entre Israël et les Palestiniens sont gelées depuis septembre 2010
à la suite du refus du gouvernement Netanyahu de prolonger son moratoire sur la colonisation en Cisjordanie.
En revanche, la position de l'UE a été saluée comme très exhaustive
et politiquement responsable par l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
A Bruxelles, l'ONG Oxfam a salué une critique sans précédent de l'UE contre la politique israélienne.
Il s'agit d'un rejet complet des politiques israéliennes successives en Cisjordanie occupée, a estimé Tidhar Wald, conseiller à la politique humanitaire d'Oxfam pour l'UE. Cela démontre l'engagement continu de l'Europe
en faveur d'une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien, a-t-il ajouté.
(©AFP / 14 mai 2012 23h07)
Source
http://www.romandie.com/news/n/_L_UE_critique_durement_la_politique_de_colonisation_d_Israel_en_Cisjordanie45140520122309.asp
La pression sur l'état Hébreu vient de toutes parts.
Je ne sais pas si ce geste va calmer les ardeurs d'Israël,
peut-être les ralentir pour quelques temps.
Nous dirigeons nous vers un énième consensus de paix???
En tout cas, je le souhaite sincèrement!!!
(Et surtout qu'il soit respecté!!!)
Bien Amicalement.
L'UE critique durement
la politique de colonisation d'Israël en Cisjordanie
BRUXELLES - Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne, réunis à Bruxelles,
ont adopté lundi une déclaration critiquant durement la politique israélienne de colonisation en Cisjordanie
et dénoncé l'extrémisme et la violence des colons.
La politique de colonisation en Cisjordanie menace de rendre impossible l'existence de deux Etats,
israélien et palestinien, vivant côte à côte, affirme l'UE dans un communiqué.
L'UE dénonce notamment l'accélération de la politique de colonisation enregistrée,
selon elle, depuis la fin du moratoire sur la0000 colonisation en 2010.
L'ONG anticolonisation israélienne Shalom Archav (La Paix Maintenant) a fait état lundi de la confirmation de projets
de construction de quelque 2.000 logements dans le quartier de colonisation de Gilo, à Jérusalem-Est annexée.
Un plan de 942 logements a été déposé jeudi (dernier) pour l'enquête d'utilité publique, avec une option
pour 300 autres ultérieurement, a précisé à l'AFP une spécialiste du dossier, Hagit Ofran, en précisant
qu'un autre projet de 900 unités devait être débattu mardi prochain par une commission du ministère de l'Intérieur.
L'UE critique également le fait que le gouvernement de Benjamin Netanyahu ait décidé de reloger
les colons de Migron, un avant-poste situé en Cisjordanie, sur des terres privées palestiniennes.
Les Européens condamnent aussi les destructions de maisons palestiniennes à Jérusalem-Est.
Les conditions de vie des Palestiniens s'aggravent dans la partie de la Cisjordanie administrée par Israël,
déplore l'UE qui s'inquiète en outre des sérieuses limitations imposées par les Israéliens
à l'Autorité palestinienne pour promouvoir le développement économique en Cisjordanie occupée.
La politique de colonisation des Territoires palestiniens est illégale selon le droit international,
rappelle l'UE qui dit ne reconnaître aucune modification au tracé des frontières d'avant la guerre de 1967,
y compris concernant Jérusalem, à moins qu'elle ne soit agréée par les deux parties.
Le statut de Jérusalem doit être réglé par la négociation, ont souligné les Européens
qui expriment aussi leur profonde préoccupation concernant l'extrémisme des colons juifs.
L'UE condamne la violence continue des colons et les provocations délibérées contre des civils palestiniens,
dit la déclaration. Les coupables de ces violences doivent être traduits en justice
et le gouvernement israélien doit se conformer à ses obligations en vertu du droit international, souligne le texte.
En réponse, le ministère israélien des Affaires étrangères a fustigé la déclaration européenne qui,
selon lui, comprend une longue liste d'allégations et de critiques basées sur un tableau partial,
biaisé et à sens unique de la réalité sur le terrain.
Une telle présentation publique ne contribue pas à faire avancer le processus de paix, déplore le communiqué israélien.
Les négociations directes entre Israël et les Palestiniens sont gelées depuis septembre 2010
à la suite du refus du gouvernement Netanyahu de prolonger son moratoire sur la colonisation en Cisjordanie.
En revanche, la position de l'UE a été saluée comme très exhaustive
et politiquement responsable par l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
A Bruxelles, l'ONG Oxfam a salué une critique sans précédent de l'UE contre la politique israélienne.
Il s'agit d'un rejet complet des politiques israéliennes successives en Cisjordanie occupée, a estimé Tidhar Wald, conseiller à la politique humanitaire d'Oxfam pour l'UE. Cela démontre l'engagement continu de l'Europe
en faveur d'une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien, a-t-il ajouté.
(©AFP / 14 mai 2012 23h07)
Source
http://www.romandie.com/news/n/_L_UE_critique_durement_la_politique_de_colonisation_d_Israel_en_Cisjordanie45140520122309.asp
La pression sur l'état Hébreu vient de toutes parts.
Je ne sais pas si ce geste va calmer les ardeurs d'Israël,
peut-être les ralentir pour quelques temps.
Nous dirigeons nous vers un énième consensus de paix???
En tout cas, je le souhaite sincèrement!!!
(Et surtout qu'il soit respecté!!!)
Bien Amicalement.
Le statut de la Palestine comme Etat observateur à l'ONU aurait déclenché les foudres d'Israël?
Bonjour à tous,
Le statut de la Palestine comme Etat observateur à l'ONU
aurait déclenché les foudres d'Israël?
La résolution déposée ce lundi appelle à "un réglement pacifique au Proche-Orient
qui mette fin à l'occupation commencée en 1967 et qui réalise l'idée de deux Etats".
(AFP/MUSA AL-SHAER)
Un projet de résolution pour que la Palestine obtienne
un statut d'Etat observateur aux Nations unies a été déposé ce lundi.
La représentation palestinienne à l'ONU a diffusé ce lundi le projet de résolution pour que la Palestine
obtienne un statut d'Etat observateur aux Nations unies. Celui-ci sera soumis au vote de l'Assemblée générale jeudi.
La résolution vise à obtenir le statut "d'Etat observateur non membre" aux Nations unies et "exprime l'espoir que le Conseil de sécurité considérera de manière favorable" la candidature de la Palestine comme membre à part entière de l'ONU. Cette demande
avait été formulée l'an dernier par le président palestinien Mahmoud Abbas. Celui-ci doit assister jeudi au vote de l'Assemblée.
L'adoption de cette résolution semble acquise, les Palestiniens disposant d'un large soutien parmi les 193 membres de l'Assemblée.
Le document souligne "le besoin urgent de reprise et d'accélération des négociations" entre Israël et l'Autorité palestinienne,
aussi bien au sujet des frontières que du statut de Jérusalem, des réfugiés, des colonies ou encore de la sécurité et de l'accès à l'eau.
Ces négociations sont dans l'impasse depuis deux ans.
La résolution appelle à "un réglement pacifique au Proche-Orient qui mette fin à l'occupation commencée en 1967
et qui réalise l'idée de deux Etats; un Etat de Palestine indépendant, souverain, démocratique, contigu et viable,
vivant aux côtés d'Israël en paix et en sécurité, sur la base des frontières d'avant 1967".
Israël et les Etats-Unis s'opposent à cette initiative, arguant qu'un Etat palestinien ne peut résulter que de négociations de paix,
abandonnées depuis plus de deux ans. Les Etats-Unis, l'un des 15 membres du Conseil de sécurité, ont bloqué toute tentative
des Palestiniens de devenir membres de plein droit de l'ONU, menaçant d'utiliser leur veto. Le statut d'Etat membre
doit être validé par le Conseil, contrairement à celui d'observateur, qui doit être voté par l'Assemblée.
Des violences ont à nouveau opposé Israël et les groupes armés de Gaza du 14 au 21 novembre.
Elles ont coûté la vie à 166 Palestiniens et six Israéliens. Un accord de trêve a mis fin aux hostilités le 21 novembre.
Palestine : bientôt un statut d'Etat observateur à l'ONU ?
http://www.midilibre.fr/2012/11/26/palestine-bientot-un-statut-d-etat-observateur-a-l-onu,601010.php
Bien Amicalement.
Le statut de la Palestine comme Etat observateur à l'ONU
aurait déclenché les foudres d'Israël?
La résolution déposée ce lundi appelle à "un réglement pacifique au Proche-Orient
qui mette fin à l'occupation commencée en 1967 et qui réalise l'idée de deux Etats".
(AFP/MUSA AL-SHAER)
Un projet de résolution pour que la Palestine obtienne
un statut d'Etat observateur aux Nations unies a été déposé ce lundi.
La représentation palestinienne à l'ONU a diffusé ce lundi le projet de résolution pour que la Palestine
obtienne un statut d'Etat observateur aux Nations unies. Celui-ci sera soumis au vote de l'Assemblée générale jeudi.
La résolution vise à obtenir le statut "d'Etat observateur non membre" aux Nations unies et "exprime l'espoir que le Conseil de sécurité considérera de manière favorable" la candidature de la Palestine comme membre à part entière de l'ONU. Cette demande
avait été formulée l'an dernier par le président palestinien Mahmoud Abbas. Celui-ci doit assister jeudi au vote de l'Assemblée.
Un " besoin urgent de reprise et d'accélération des négociations"Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne a indiqué hier au Caire lors d’une réunion de la Ligue Arabe
que cette demande de nouveau statut sera présentée à la prochaine Assemblée générale des Nations Unies le 29 novembre.
Une demande rejetée par Washington et Israël.
La Palestine veut devenir un Etat observateur à l’ONU
http://fr.euronews.com/2012/11/13/la-palestine-veut-devenir-un-etat-observateur-a-l-onu/
L'adoption de cette résolution semble acquise, les Palestiniens disposant d'un large soutien parmi les 193 membres de l'Assemblée.
Le document souligne "le besoin urgent de reprise et d'accélération des négociations" entre Israël et l'Autorité palestinienne,
aussi bien au sujet des frontières que du statut de Jérusalem, des réfugiés, des colonies ou encore de la sécurité et de l'accès à l'eau.
Ces négociations sont dans l'impasse depuis deux ans.
La résolution appelle à "un réglement pacifique au Proche-Orient qui mette fin à l'occupation commencée en 1967
et qui réalise l'idée de deux Etats; un Etat de Palestine indépendant, souverain, démocratique, contigu et viable,
vivant aux côtés d'Israël en paix et en sécurité, sur la base des frontières d'avant 1967".
Israël et les Etats-Unis opposés à l'initiative(...)
M. Mansour a indiqué qu’il avait eu une entrevue avec le Secrétaire général de l’ONU,
M. Ban Ki-moon, qui doit se rendre dans la région sous peu.
Il a réitéré la position exprimée par le Président Mahmoud Abbas,
qui a clairement indiqué qu’il s’agit bien d’une agression contre la Palestine toute entière
et non pas contre un groupe en particulier.
« Les Israéliens ont de nombreuses raisons de lancer cette agression contre le peuple palestinien.
Mais la principale est leur volonté de saboter les efforts palestiniens visant à faire adopter le projet de résolution
qui nous donnerait le statut d’État observateur aux Nations Unies », a affirmé M. Mansour.
Il a demandé à tous les États Membres de bien vouloir se porter coauteurs de ce projet de texte qui,
d’ores et déjà a été très bien accueilli par les États Membres. À ce sujet, M. Mansour a indiqué
que les ministres de l’Union européenne étaient sur le point de prendre une décision sur ce texte,
et a émis l’espoir de les voir entériner ce projet. « Nous espérons que l’Europe sera du bon côté de l’histoire », a-t-il déclaré.
(...)
L’AGRESSION D’ISRAËL CONTRE GAZA VISE À SABOTER L’OCTROI DU STATUT D’ÉTAT OBSERVATEUR
AU SEIN DE L’ONU À LA PALESTINE, ACCUSE L’OBSERVATEUR PERMANENT DE LA PALESTINE
http://www.un.org/News/fr-press/docs/2012/AGPAL1248.doc.htm
Israël et les Etats-Unis s'opposent à cette initiative, arguant qu'un Etat palestinien ne peut résulter que de négociations de paix,
abandonnées depuis plus de deux ans. Les Etats-Unis, l'un des 15 membres du Conseil de sécurité, ont bloqué toute tentative
des Palestiniens de devenir membres de plein droit de l'ONU, menaçant d'utiliser leur veto. Le statut d'Etat membre
doit être validé par le Conseil, contrairement à celui d'observateur, qui doit être voté par l'Assemblée.
Des violences ont à nouveau opposé Israël et les groupes armés de Gaza du 14 au 21 novembre.
Elles ont coûté la vie à 166 Palestiniens et six Israéliens. Un accord de trêve a mis fin aux hostilités le 21 novembre.
Source de l'articleLe Président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a annoncé qu'il demanderait le 29 novembre prochain
à l'Assemblée des Nations unies d'accorder à la Palestine le statut "d’État Observateur permanent" à l'ONU.
Il s'est dit prêt à entamer des pourparlers avec Israël dès le lendemain de l'obtention de ce statut. Jusqu'à présent,
les États-Unis et l’État hébreu s'y sont montrés hostiles. Ils estiment que la création d'un État palestinien
repose sur le processus de paix engagé en 1993, et dont la dernière tentative de relance (2010) a échoué.
1. Que veut dire le statut "d’État Observateur permanent" ?
(...)
2. Quelle est la situation actuelle de l'Autorité palestinienne ?
(...)
Palestine : c’est quoi un État observateur de l’ONU ?
http://quoi.info/actualite-international/2012/11/13/palestine-demande-etat-obervateur-onu-1154908/
Palestine : bientôt un statut d'Etat observateur à l'ONU ?
http://www.midilibre.fr/2012/11/26/palestine-bientot-un-statut-d-etat-observateur-a-l-onu,601010.php
Bien Amicalement.
Israël boycotte une session spéciale qui lui est consacrée
Bonjour à tous,
Israël boycotte une session spéciale qui lui est consacrée
Israël a boycotté mardi une session spéciale du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU qui lui était consacrée,
une première dans l'histoire de cette instance qui a finalement décidé de reporter les débats au plus tard en octobre-novembre 2013.
Israël était appelé, mardi, à rendre des comptes devant le Conseil des droits de l’homme
dans le cadre de l’examen périodique universel (EPU). Son siège est resté vide.
Depuis mars 2012, L’Etat hébreu boycotte cette instance.
A Genève, Israël boycotte les droits de l'homme
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/geneve-israel-boycotte-droits-homme/story/29277008
Après plusieurs heures de discussions, les 47 Etats membres du Conseil ont finalement adopté un document demandant
au président du Conseil, le Polonais Remigiusz Henczel, de prendre toutes les mesures appropriées pour encourager l'Etat
examiné à coopérer de nouveau. Ils ont également accepté la proposition émise par M.Henczel de reporter la session au plus tard
en octobre-novembre 2013. Quelques heures plus tôt, le président du Conseil avait ouvert la session en indiquant constater
que la délégation israélienne n'est pas dans la salle.
Israël n'est pas un des 47 membres du Conseil, mais il a l'obligation, comme tous les pays membres de l'ONU, de se soumettre
à cet examen (appelé Examen périodique universel) mis en place il y a cinq ans. Nous avons coupé tous les contacts avec le Conseil
en mars dernier, a rappelé un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, ajoutant: Notre politique n'a pas changé.
Israël a coupé les ponts avec le Conseil des droits de l'Homme lorsque celui-ci a décidé en mars 2012 de lancer la première mission
d'enquête internationale indépendante sur les conséquences de la colonisation en territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est.
Le 10 janvier, la mission israélienne auprès de l'ONU avait notifié par téléphone au président du Conseil qu'elle souhaitait reporter la session.
Mais depuis, il n'y a eu aucune nouvelle communication, a expliqué mardi le président du Conseil aux diplomates réunis à Genève.
Une coalition de 15 ONG israéliennes et palestiniennes a dénoncé dans un communiqué les lourdes conséquences de ce boycottage par Israël.
Ce manque de transparence signifie non seulement qu'Israël évitera une critique rigoureuse de ses violations du droit international
mais l'Examen périodique universel sera miné par la perte de deux de ses principes fondamentaux: l'égalité et l'universalité, selon le texte.
Dans un courriel envoyé en octobre à l'AFP, la mission israélienne auprès de l'ONU à Genève avait expliqué qu'Israël entendait
suspendre ses relations avec le Conseil aussi longtemps qu'il sera traité différemment des autres pays. Outre l'enquête sur les implantations israéliennes, Israël déplore notamment le fait qu'il soit le seul pays avec un point fixe à l'ordre du jour de chacune des trois sessions annuelles
du Conseil. Israël dénonce aussi le fait qu'il soit l'un des pays sur lesquels le Conseil a voté le plus grand nombre de résolutions.
Pour sa part, M. Henczel, a déploré mardi la décision d'Israël et demandé aux autorités de coopérer à nouveau. Il a, par ailleurs,
demandé le report de la session sur Israël.
L'ambassadrice égyptienne a dénoncé la situation, déplorant un fait sans précédent dans l'histoire du Conseil des droits de l'Homme.
Selon elle, il ne faudrait pas renvoyer l'Examen, critiquant une politisation du Conseil. Cuba et le Pakistan ont également été
très critiques envers Israël. L'ambassadeur pakistanais s'est demandé si un tel esprit de coopération pouvait être étendu à d'autres pays.
La représentante américaine a, en revanche, apporté son soutien à la proposition de report de session,
sans toutefois mentionner le nom d'Israël, tandis que le représentant irlandais, s'exprimant au nom de l'Union européenne,
a appelé le Conseil à suivre un chemin consensuel.
Mais malgré les divergences au sein du Conseil, les 47 Etats membres ont fini par adopté les propositions de M. Henczel.
Source de l'article
ONU: Israël boycotte une session spéciale qui lui est consacrée
http://www.romandie.com/news/n/_ONU_Israel_boycotte_une_session_speciale_qui_lui_est_consacree73290120132043.asp?
Vu sur : Les Moutons Enragés
Bien Amicalement.
Israël boycotte une session spéciale qui lui est consacrée
Israël a boycotté mardi une session spéciale du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU qui lui était consacrée,
une première dans l'histoire de cette instance qui a finalement décidé de reporter les débats au plus tard en octobre-novembre 2013.
Israël était appelé, mardi, à rendre des comptes devant le Conseil des droits de l’homme
dans le cadre de l’examen périodique universel (EPU). Son siège est resté vide.
Depuis mars 2012, L’Etat hébreu boycotte cette instance.
A Genève, Israël boycotte les droits de l'homme
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/geneve-israel-boycotte-droits-homme/story/29277008
Après plusieurs heures de discussions, les 47 Etats membres du Conseil ont finalement adopté un document demandant
au président du Conseil, le Polonais Remigiusz Henczel, de prendre toutes les mesures appropriées pour encourager l'Etat
examiné à coopérer de nouveau. Ils ont également accepté la proposition émise par M.Henczel de reporter la session au plus tard
en octobre-novembre 2013. Quelques heures plus tôt, le président du Conseil avait ouvert la session en indiquant constater
que la délégation israélienne n'est pas dans la salle.
Le président du Conseil avait ensuite suspendu la séance, afin que les pays membres du Conseil puissent évaluer la situation.A Genève, Israël obtient une dérogation du Conseil des droits de l’homme Le Conseil des droits de l’homme,
boycotté depuis mars 2012 par l’Etat hébreu, repousse l’Examen périodique universel du pays à fin 2013 «au plus tard».
Une première
(...)
A l’issue des débats, on affichait son soulagement et même une certaine satisfaction dans les rangs occidentaux:
«C’est une décision équilibrée, note un diplomate sous le sceau de l’anonymat. Même si Israël bénéficie d’une certaine flexibilité,
l’échéance de fin 2013 ne pourra pas être repoussée à nouveau.»
(...)
Israël autorisé à surseoir à son grand oral
http://www.letemps.ch/Facet/print/Uuid/adc4ab72-6a58-11e2-844b-40b04c431c46/Israël_autorisé_à_surseoir_à_son_grand_oral
Israël n'est pas un des 47 membres du Conseil, mais il a l'obligation, comme tous les pays membres de l'ONU, de se soumettre
à cet examen (appelé Examen périodique universel) mis en place il y a cinq ans. Nous avons coupé tous les contacts avec le Conseil
en mars dernier, a rappelé un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, ajoutant: Notre politique n'a pas changé.
Israël a coupé les ponts avec le Conseil des droits de l'Homme lorsque celui-ci a décidé en mars 2012 de lancer la première mission
d'enquête internationale indépendante sur les conséquences de la colonisation en territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est.
Le 10 janvier, la mission israélienne auprès de l'ONU avait notifié par téléphone au président du Conseil qu'elle souhaitait reporter la session.
Mais depuis, il n'y a eu aucune nouvelle communication, a expliqué mardi le président du Conseil aux diplomates réunis à Genève.
Une coalition de 15 ONG israéliennes et palestiniennes a dénoncé dans un communiqué les lourdes conséquences de ce boycottage par Israël.
Ce manque de transparence signifie non seulement qu'Israël évitera une critique rigoureuse de ses violations du droit international
mais l'Examen périodique universel sera miné par la perte de deux de ses principes fondamentaux: l'égalité et l'universalité, selon le texte.
Dans un courriel envoyé en octobre à l'AFP, la mission israélienne auprès de l'ONU à Genève avait expliqué qu'Israël entendait
suspendre ses relations avec le Conseil aussi longtemps qu'il sera traité différemment des autres pays. Outre l'enquête sur les implantations israéliennes, Israël déplore notamment le fait qu'il soit le seul pays avec un point fixe à l'ordre du jour de chacune des trois sessions annuelles
du Conseil. Israël dénonce aussi le fait qu'il soit l'un des pays sur lesquels le Conseil a voté le plus grand nombre de résolutions.
Pour sa part, M. Henczel, a déploré mardi la décision d'Israël et demandé aux autorités de coopérer à nouveau. Il a, par ailleurs,
demandé le report de la session sur Israël.
L'ambassadrice égyptienne a dénoncé la situation, déplorant un fait sans précédent dans l'histoire du Conseil des droits de l'Homme.
Selon elle, il ne faudrait pas renvoyer l'Examen, critiquant une politisation du Conseil. Cuba et le Pakistan ont également été
très critiques envers Israël. L'ambassadeur pakistanais s'est demandé si un tel esprit de coopération pouvait être étendu à d'autres pays.
La représentante américaine a, en revanche, apporté son soutien à la proposition de report de session,
sans toutefois mentionner le nom d'Israël, tandis que le représentant irlandais, s'exprimant au nom de l'Union européenne,
a appelé le Conseil à suivre un chemin consensuel.
Mais malgré les divergences au sein du Conseil, les 47 Etats membres ont fini par adopté les propositions de M. Henczel.
Source de l'article
ONU: Israël boycotte une session spéciale qui lui est consacrée
http://www.romandie.com/news/n/_ONU_Israel_boycotte_une_session_speciale_qui_lui_est_consacree73290120132043.asp?
Vu sur : Les Moutons Enragés
Bien Amicalement.
Un rapport du Conseil des droits de l'homme de l'ONU demande l'arrêt des colonies israéliennes
Bonjour à tous,
Un rapport du Conseil des droits de l'homme de l'ONU
demande l'arrêt des colonies israéliennes
La Pakistanaise Asma Jahangir (d), la Française Christine Chanet et la Botswanaise Unity Dow
présentent le rapport de l'ONU sur les colonies israéliennes, le 31 janvier 2013 à Genève (Photo Fabrice Coffrini. AFP)
Des juristes internationaux mandatés par les Nations unies dénoncent les violations des droits de l’homme
dans les territoires palestiniens et évoquent un saisine possible de la Cour pénale internationale par l’Autorité palestinienne
C’est plus qu’un rapport. Selon la juriste française Christine Chanet, qui présentait jeudi les résultats d’une enquête
sur les colonies israéliennes, «il s’agit d’une arme pour les Palestiniens». Au terme d’un travail de près de six mois, la commission d’experts, mandatés par l’ONU, dénonce l’occupation des territoires palestiniens par l’Etat hébreu, qu’elle qualifie d’«annexion insidieuse».
«Israël doit cesser toute activité de peuplement dans les colonies sans conditions préalables», concluent les chercheurs,
qui demandent en sus le retrait progressif des colons israéliens et exhortent les entreprises privées installées dans les Territoires
à mettre un terme à toute activité susceptible de porter atteinte aux droits des Palestiniens.
Report of the independent international fact-finding mission to investigate the implications
of the Israeli settlements on the civil, political, economic, social and cultural rights of the Palestinian people
throughout the Occupied Palestinian Territory, including East Jerusalem (pdf)
http://www.ohchr.org/Documents/HRBodies/HRCouncil/RegularSession/Session19/FFM/FFMSettlements.pdf
Lorsque le Conseil des droits de l’homme (CDH) avait commandé cette enquête il y a un an, Israël avait vivement réagi,
décidant de rompre avec l’institution. Dernière conséquence en date de ce litige, l’Etat hébreu a décidé de boycotter mardi
son Examen périodique universel devant le CDH, qui demande aux pays membres de l’ONU de rendre des comptes tous les ans
sur la manière dont ils assurent le respect des droits de l’homme. Pour tenter d’éviter un fâcheux précédent,
le CDH a ajourné l’examen d’Israël à «fin 2013» (LT du 30.1.13.)
Une session du Conseil des droits de l’homme à Genève. (DR)
L’Etat hébreu n’ira pas à son Examen périodique universel, affirme l’ambassadeur Eviatar Manor.
A moins que le Conseil des droits de l’homme ne change le régime auquel Israël est soumis.
L’assemblée craint que ce cas de figure, qui ne s’est encore jamais présenté, ne fasse école.
«Le CDH doit cesser de s’acharner sur Israël»
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/58469324-163c-11e2-a69c-10d4f2b144a5#.UQ4efjiCLOc
"Conformément à l'article 49 de la quatrième Convention de Genève, Israël doit cesser toute activité de peuplement
dans les colonies et ce sans conditions préalables. Il doit immédiatement commencer un processus de retrait
de tous les colons des territoires occupés", souligne le rapport dans ses recommandations.
Cet article des Conventions de Genève se réfère à l'interdiction pour la puissance occupante de transférer des populations
dans des territoires occupés. D'autres articles de cette convention sont violés, notamment par les destructions de maisons,
les arrestations et poursuites contre des enfants et leur transfert en Israël, ont indiqué à la presse les experts.
Le document sera soumis le 18 mars aux 47 Etats membres permanents du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies.
Celui-ci avait mandaté "une mission internationale indépendante d'établissement des faits" pour étudier les effets
des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens. La mission est constituée de troix experts,
la Française Christine Chanet qui la dirigeait, la Pakistanaise Asma Jahangir et la Botswanaise Unity Dow.
La mission appelle "tous les Etats membres" des Nations unies à assumer leurs obligations et responsabilités
au regard des lois internationales dans leurs relations avec un Etat "violant les normes péremptoires des lois internationales",
spécifiquement en "ne reconnaissant pas une situation illégale résultant des violations israéliennes".
Israël boycotte depuis mars 2012 les réunions du Conseil des droits de l'Homme suite au mandat donné par le Conseil à cette mission.
Il ne s'est pas présenté mardi pour l'examen périodique de la situation des droits de l'Homme en Israël, devenant le premier Etat
à boycotter ce processus régulier des Nations unies.
En dépit des demandes écrites de coopération répétées auprès des autorités israéliennes, la mission n'a obtenu aucune réponse
et n'a pas pu se rendre dans les territoires. Elle a travaillé notamment depuis Amman en Jordanie et a contacté,
outre de multiples représentants de la société palestinienne, des représentants de la société civile israélienne.
"Sur le terrain, ce que nous avons vu, c'est du désespoir,
y compris au sein de la société civile israélienne", a souligné Mme Jahangir.
Le rapport indique que "les colonies de peuplement sont maintenues et développées à travers un système de ségrégation total
entre les colons israéliens et la population habitant dans les territoires occupés". "Ce système de ségrégation est soutenu
et facilité par un contrôle militaire et de maintien de sécurité stricts au détriment des droits du peuple palestinien", ajoute le rapport.
Les juristes ont souligné que les violations "font partie d'une politique poursuivie par les différents gouvernements israéliens".
Constatant les violations de "certaines obligations selon les lois humanitaires internationales",
le rapport souligne la compétence de la Cour pénale internationale. Cette référence à la CPI
"n'a jamais été évoquée dans quelque rapport que ce soit", a souligné Mme Chanet.
Depuis la guerre des six jours de 1967, 250 colonies ont été crées, occupées par quelque 520.000 colons.
Elles conduisent "à une annexion rampante qui empêche la création d'un Etat palestinien viable et avec une continuité", affirme le rapport.
Sources du billet
Le retrait des colons israéliens exigé
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/ad1ce8d0-6beb-11e2-991a-52bd752a3e50/Le_retrait_des_colons_israéliens_exigé#.UQ4hHTiCLOd
Colonies israéliennes: un rapport d'experts de l'ONU demande le retrait
http://www.liberation.fr/depeches/2013/01/31/colonies-israeliennes-un-rapport-de-l-onu-demande-le-retrait-des-colons_878179
L'ONU demande le retrait des colonies israéliennes
http://www.laprovence.com/video/L%2527ONU%2Bdemande%2Ble%2Bretrait%2Bdes%2Bcolonies%2Bisra%25C3%25A9liennes/c9f0ea13a6cs/afpvideos/
Bien Amicalement.
Un rapport du Conseil des droits de l'homme de l'ONU
demande l'arrêt des colonies israéliennes
La Pakistanaise Asma Jahangir (d), la Française Christine Chanet et la Botswanaise Unity Dow
présentent le rapport de l'ONU sur les colonies israéliennes, le 31 janvier 2013 à Genève (Photo Fabrice Coffrini. AFP)
Des juristes internationaux mandatés par les Nations unies dénoncent les violations des droits de l’homme
dans les territoires palestiniens et évoquent un saisine possible de la Cour pénale internationale par l’Autorité palestinienne
C’est plus qu’un rapport. Selon la juriste française Christine Chanet, qui présentait jeudi les résultats d’une enquête
sur les colonies israéliennes, «il s’agit d’une arme pour les Palestiniens». Au terme d’un travail de près de six mois, la commission d’experts, mandatés par l’ONU, dénonce l’occupation des territoires palestiniens par l’Etat hébreu, qu’elle qualifie d’«annexion insidieuse».
«Israël doit cesser toute activité de peuplement dans les colonies sans conditions préalables», concluent les chercheurs,
qui demandent en sus le retrait progressif des colons israéliens et exhortent les entreprises privées installées dans les Territoires
à mettre un terme à toute activité susceptible de porter atteinte aux droits des Palestiniens.
Report of the independent international fact-finding mission to investigate the implications
of the Israeli settlements on the civil, political, economic, social and cultural rights of the Palestinian people
throughout the Occupied Palestinian Territory, including East Jerusalem (pdf)
http://www.ohchr.org/Documents/HRBodies/HRCouncil/RegularSession/Session19/FFM/FFMSettlements.pdf
Lorsque le Conseil des droits de l’homme (CDH) avait commandé cette enquête il y a un an, Israël avait vivement réagi,
décidant de rompre avec l’institution. Dernière conséquence en date de ce litige, l’Etat hébreu a décidé de boycotter mardi
son Examen périodique universel devant le CDH, qui demande aux pays membres de l’ONU de rendre des comptes tous les ans
sur la manière dont ils assurent le respect des droits de l’homme. Pour tenter d’éviter un fâcheux précédent,
le CDH a ajourné l’examen d’Israël à «fin 2013» (LT du 30.1.13.)
Une session du Conseil des droits de l’homme à Genève. (DR)
L’Etat hébreu n’ira pas à son Examen périodique universel, affirme l’ambassadeur Eviatar Manor.
A moins que le Conseil des droits de l’homme ne change le régime auquel Israël est soumis.
L’assemblée craint que ce cas de figure, qui ne s’est encore jamais présenté, ne fasse école.
«Le CDH doit cesser de s’acharner sur Israël»
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/58469324-163c-11e2-a69c-10d4f2b144a5#.UQ4efjiCLOc
"Conformément à l'article 49 de la quatrième Convention de Genève, Israël doit cesser toute activité de peuplement
dans les colonies et ce sans conditions préalables. Il doit immédiatement commencer un processus de retrait
de tous les colons des territoires occupés", souligne le rapport dans ses recommandations.
Cet article des Conventions de Genève se réfère à l'interdiction pour la puissance occupante de transférer des populations
dans des territoires occupés. D'autres articles de cette convention sont violés, notamment par les destructions de maisons,
les arrestations et poursuites contre des enfants et leur transfert en Israël, ont indiqué à la presse les experts.
Le document sera soumis le 18 mars aux 47 Etats membres permanents du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies.
Celui-ci avait mandaté "une mission internationale indépendante d'établissement des faits" pour étudier les effets
des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens. La mission est constituée de troix experts,
la Française Christine Chanet qui la dirigeait, la Pakistanaise Asma Jahangir et la Botswanaise Unity Dow.
La mission appelle "tous les Etats membres" des Nations unies à assumer leurs obligations et responsabilités
au regard des lois internationales dans leurs relations avec un Etat "violant les normes péremptoires des lois internationales",
spécifiquement en "ne reconnaissant pas une situation illégale résultant des violations israéliennes".
Israël boycotte depuis mars 2012 les réunions du Conseil des droits de l'Homme suite au mandat donné par le Conseil à cette mission.
Il ne s'est pas présenté mardi pour l'examen périodique de la situation des droits de l'Homme en Israël, devenant le premier Etat
à boycotter ce processus régulier des Nations unies.
En dépit des demandes écrites de coopération répétées auprès des autorités israéliennes, la mission n'a obtenu aucune réponse
et n'a pas pu se rendre dans les territoires. Elle a travaillé notamment depuis Amman en Jordanie et a contacté,
outre de multiples représentants de la société palestinienne, des représentants de la société civile israélienne.
"Sur le terrain, ce que nous avons vu, c'est du désespoir,
y compris au sein de la société civile israélienne", a souligné Mme Jahangir.
Le rapport indique que "les colonies de peuplement sont maintenues et développées à travers un système de ségrégation total
entre les colons israéliens et la population habitant dans les territoires occupés". "Ce système de ségrégation est soutenu
et facilité par un contrôle militaire et de maintien de sécurité stricts au détriment des droits du peuple palestinien", ajoute le rapport.
Les juristes ont souligné que les violations "font partie d'une politique poursuivie par les différents gouvernements israéliens".
Constatant les violations de "certaines obligations selon les lois humanitaires internationales",
le rapport souligne la compétence de la Cour pénale internationale. Cette référence à la CPI
"n'a jamais été évoquée dans quelque rapport que ce soit", a souligné Mme Chanet.
Depuis la guerre des six jours de 1967, 250 colonies ont été crées, occupées par quelque 520.000 colons.
Elles conduisent "à une annexion rampante qui empêche la création d'un Etat palestinien viable et avec une continuité", affirme le rapport.
Sources du billet
Le retrait des colons israéliens exigé
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/ad1ce8d0-6beb-11e2-991a-52bd752a3e50/Le_retrait_des_colons_israéliens_exigé#.UQ4hHTiCLOd
Colonies israéliennes: un rapport d'experts de l'ONU demande le retrait
http://www.liberation.fr/depeches/2013/01/31/colonies-israeliennes-un-rapport-de-l-onu-demande-le-retrait-des-colons_878179
L'ONU demande le retrait des colonies israéliennes
http://www.laprovence.com/video/L%2527ONU%2Bdemande%2Ble%2Bretrait%2Bdes%2Bcolonies%2Bisra%25C3%25A9liennes/c9f0ea13a6cs/afpvideos/
Bien Amicalement.
Israël a émis soixante ordres de démolition à Jérusalem en deux jours
Des sources palestiniennes font état d’une politique systématique d’évacuation des habitants arabes par l’État israélien, sous des prétextes illégaux ou injustifiés.
Dans un communiqué de presse publié jeudi 7 février, Muhannad Jannara, avocat palestinien de Jérusalem, a indiqué que « ce sont entre cinquante et soixante avis de démolition qui ont été émis dans certaines zones de la ville sainte en deux jours à peine. Ces zones intéressent l’administration communale et le ministère de l’Intérieur ».
Jabbara, qui est aussi expert en questions urbanistiques, tient à signaler que les ordres de démolition sont concentrés dans ou autour de la vieille ville : Silwan, le Mont des Oliviers, Beït Hanina, Beït Safafa et autres zones politiquement sensibles. Il a ajouté que « les démolitions ont été décidées pour répondre à des objectifs israéliens, parmi lesquels le soutien au tourisme religieux (juif) ou la construction de postes de police, comme celui situé près du mur d’al-Buraq, tout près de la mosquée al-Aqsa ».
Jabbara a souligné que « ces démolitions ont été sporadiquement organisées depuis des années. Cependant, leur intensité est montée d’un cran depuis la reconnaissance par l’ONU de l’État palestinien, de telle sorte qu’elles apparaissent aux yeux de ses concitoyens comme une punition collective ».
Le juge palestinien a estimé que « les démolitions ont des aspects gravissimes et peuvent être assimilées à des avanies imposées par Israël pour opprimer l’Autorité palestinienne dans la mesure où le foyer est un élément fondamental de la vie humaine ». Jabbana explique que la ville de Jérusalem avance principalement deux prétextes pour justifier les démolitions : l’absence de permis de construire et la présence non autorisée de caravanes.
Jabbara a signalé les efforts, individuels ou collectifs, mis en œuvre pour repousser ces démolitions au moins jusqu’à la prononciation du verdict des tribunaux israéliens, affirmant : « nous présenterons des pétitions contre la municipalité et le ministère de l’Intérieur, et nous chercherons à connaître les raisons qui jusque-là interdisent la délivrance de permis de construire dans la vieille ville. De même, nous chercherons à faire modifier le plan d’urbanisme de Beït Hanina ».
Israël a émis soixante ordres de démolition en deux jours à peine. Et Jabbara est bien conscient des limites de ces démarches dans la mesure où les tribunaux seront juges et parties. Finalement, on n’a peut-être rien trouvé de mieux que la force pour résister à la violence. Face au terrorisme sioniste, Palestine debout !
Dans un communiqué de presse publié jeudi 7 février, Muhannad Jannara, avocat palestinien de Jérusalem, a indiqué que « ce sont entre cinquante et soixante avis de démolition qui ont été émis dans certaines zones de la ville sainte en deux jours à peine. Ces zones intéressent l’administration communale et le ministère de l’Intérieur ».
Jabbara, qui est aussi expert en questions urbanistiques, tient à signaler que les ordres de démolition sont concentrés dans ou autour de la vieille ville : Silwan, le Mont des Oliviers, Beït Hanina, Beït Safafa et autres zones politiquement sensibles. Il a ajouté que « les démolitions ont été décidées pour répondre à des objectifs israéliens, parmi lesquels le soutien au tourisme religieux (juif) ou la construction de postes de police, comme celui situé près du mur d’al-Buraq, tout près de la mosquée al-Aqsa ».
Jabbara a souligné que « ces démolitions ont été sporadiquement organisées depuis des années. Cependant, leur intensité est montée d’un cran depuis la reconnaissance par l’ONU de l’État palestinien, de telle sorte qu’elles apparaissent aux yeux de ses concitoyens comme une punition collective ».
Le juge palestinien a estimé que « les démolitions ont des aspects gravissimes et peuvent être assimilées à des avanies imposées par Israël pour opprimer l’Autorité palestinienne dans la mesure où le foyer est un élément fondamental de la vie humaine ». Jabbana explique que la ville de Jérusalem avance principalement deux prétextes pour justifier les démolitions : l’absence de permis de construire et la présence non autorisée de caravanes.
Jabbara a signalé les efforts, individuels ou collectifs, mis en œuvre pour repousser ces démolitions au moins jusqu’à la prononciation du verdict des tribunaux israéliens, affirmant : « nous présenterons des pétitions contre la municipalité et le ministère de l’Intérieur, et nous chercherons à connaître les raisons qui jusque-là interdisent la délivrance de permis de construire dans la vieille ville. De même, nous chercherons à faire modifier le plan d’urbanisme de Beït Hanina ».
Israël a émis soixante ordres de démolition en deux jours à peine. Et Jabbara est bien conscient des limites de ces démarches dans la mesure où les tribunaux seront juges et parties. Finalement, on n’a peut-être rien trouvé de mieux que la force pour résister à la violence. Face au terrorisme sioniste, Palestine debout !
Capitaine Martin
http://www.resistance-politique.fr/article-israel-a-emis-soixante-ordres-de-demolition-a-jerusalem-en-deux-jours-115283961.html
Le gouvernement israélien annonce qu'il va renforcer la colonisation
Bonjour à tous,
Le gouvernement israélien annonce qu'il va renforcer la colonisation
Le nouveau gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu
qui doit prêter serment lundi au Parlement va "renforcer la colonisation"
en Cisjordanie a affirmé le vice-ministre de la Défense Danny Danon.
Parallèlement, un rapport du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU
appelle à un arrêt immédiat de celle-ci...
Cette déclaration intervient alors qu'une mission d'experts mandatée par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU
a demandé lundi à Israël l'arrêt immédiat de la colonisation dans les territoires palestiniens et le retrait progressif des colons.
"La mission demande à Israël de se conformer aux dispositions de l'article 49 de la quatrième convention de Genève,
de cesser immédiatement et sans condition préalable la colonisation ainsi que d'initier un processus de retrait des colons",
a déclaré la présidente de la mission, la Française Christine Chanet, devant le Conseil.
"Les colonies de peuplement qui émiettent le territoire palestinien violent les Conventions de Genève
en faisant échec au droit du peuple palestinien à disposer de lui-même", a-t-elle ajouté.
La mission d'experts demande (sic) également à Israël de "mettre fin à toutes les violations issues de la colonisation" ainsi qu'à "l'impunité".
Les experts invitent également tous les Etats "à remplir leurs obligations au regard du droit international dans leur relation
avec un Etat qui viole une norme impérative de droit international" et de ne pas reconnaître une situation illicite.
(...)
Renforcer la colonisation
Et cela devrait donc continuer, comme l'a affirmé le vice-ministre de la Défense.
"L'ère Ehud Barak (l'ancien ministre de la Défense) est finie. Le nouveau gouvernement va renforcer la colonisation
en Judée-Samarie, en Galilée et dans le Néguev", a affirmé à la radio publique Danny Danon, un député du Likoud,
le parti de Benjamin Netanyahu. Membre du lobby des colons, il a accusé dans le passé Ehud Barak d'entraver la construction
de logements dans les colonies de Cisjordanie.
Interrogé sur la possible réaction du président américain, Danny Danon a minimisé les risques de confrontation.
"Les Etats-Unis savent qu'il y a eu des élections en Israël et qu'un gouvernement national a été constitué.
Nous voulons la paix, mais si on regarde à droite et à gauche dans la région on ne peut que constater qu'il n'y a pas de partenaire".
"Il n'y aucun horizon pour un processus politique.
Nous sommes prêts à négocier sans condition préalable, mais je ne suis pas optimiste", a-t-il ajouté.
Israël : le nouveau gouvernement va renforcer la colonisation
http://www.lepoint.fr/monde/israel-le-nouveau-gouvernement-va-renforcer-la-colonisation-18-03-2013-1641253_24.php
Des proches du nouveau ministre de la Défense Moshé Yaalon cités par la radio publique ont pour leur part exclu tout geste
envers l'Autorité palestinienne en vue de la visite de Barack Obama. Moshé Yaalon est opposé à des libérations
de prisonniers palestiniens, à un gel de la colonisation et à un transfert du contrôle de nouveaux secteurs
de la Cisjordanie à l'Autorité palestinienne, a ajouté la radio.
La députée d'opposition de gauche Zehava Galon a dénoncé à la radio publique ce "gouvernement de droite qui va continuer
à gaspiller des milliards de shekels dans les colonies".
Les négociations de paix israélo-palestiniennes sont suspendues depuis septembre 2010.
La Maison Blanche ne prévoit pas d'initiative particulière
pour le processus de paix israélo-palestinien,
durant la visite du président Obama.
Source de l'article
Le gouvernement israélien annonce qu'il va renforcer la colonisation
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_le-gouvernement-israelien-annonce-qu-il-va-renforcer-la-colonisation?id=7949893
Bien Amèrement.
Le gouvernement israélien annonce qu'il va renforcer la colonisation
Le nouveau gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu
qui doit prêter serment lundi au Parlement va "renforcer la colonisation"
en Cisjordanie a affirmé le vice-ministre de la Défense Danny Danon.
Parallèlement, un rapport du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU
appelle à un arrêt immédiat de celle-ci...
Cette déclaration intervient alors qu'une mission d'experts mandatée par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU
a demandé lundi à Israël l'arrêt immédiat de la colonisation dans les territoires palestiniens et le retrait progressif des colons.
"La mission demande à Israël de se conformer aux dispositions de l'article 49 de la quatrième convention de Genève,
de cesser immédiatement et sans condition préalable la colonisation ainsi que d'initier un processus de retrait des colons",
a déclaré la présidente de la mission, la Française Christine Chanet, devant le Conseil.
"Les colonies de peuplement qui émiettent le territoire palestinien violent les Conventions de Genève
en faisant échec au droit du peuple palestinien à disposer de lui-même", a-t-elle ajouté.
La mission d'experts demande (sic) également à Israël de "mettre fin à toutes les violations issues de la colonisation" ainsi qu'à "l'impunité".
Les experts invitent également tous les Etats "à remplir leurs obligations au regard du droit international dans leur relation
avec un Etat qui viole une norme impérative de droit international" et de ne pas reconnaître une situation illicite.
(...)
Renforcer la colonisation
Et cela devrait donc continuer, comme l'a affirmé le vice-ministre de la Défense.
"L'ère Ehud Barak (l'ancien ministre de la Défense) est finie. Le nouveau gouvernement va renforcer la colonisation
en Judée-Samarie, en Galilée et dans le Néguev", a affirmé à la radio publique Danny Danon, un député du Likoud,
le parti de Benjamin Netanyahu. Membre du lobby des colons, il a accusé dans le passé Ehud Barak d'entraver la construction
de logements dans les colonies de Cisjordanie.
Interrogé sur la possible réaction du président américain, Danny Danon a minimisé les risques de confrontation.
"Les Etats-Unis savent qu'il y a eu des élections en Israël et qu'un gouvernement national a été constitué.
Nous voulons la paix, mais si on regarde à droite et à gauche dans la région on ne peut que constater qu'il n'y a pas de partenaire".
"Il n'y aucun horizon pour un processus politique.
Nous sommes prêts à négocier sans condition préalable, mais je ne suis pas optimiste", a-t-il ajouté.
Israël : le nouveau gouvernement va renforcer la colonisation
http://www.lepoint.fr/monde/israel-le-nouveau-gouvernement-va-renforcer-la-colonisation-18-03-2013-1641253_24.php
Des proches du nouveau ministre de la Défense Moshé Yaalon cités par la radio publique ont pour leur part exclu tout geste
envers l'Autorité palestinienne en vue de la visite de Barack Obama. Moshé Yaalon est opposé à des libérations
de prisonniers palestiniens, à un gel de la colonisation et à un transfert du contrôle de nouveaux secteurs
de la Cisjordanie à l'Autorité palestinienne, a ajouté la radio.
La députée d'opposition de gauche Zehava Galon a dénoncé à la radio publique ce "gouvernement de droite qui va continuer
à gaspiller des milliards de shekels dans les colonies".
Les négociations de paix israélo-palestiniennes sont suspendues depuis septembre 2010.
La Maison Blanche ne prévoit pas d'initiative particulière
pour le processus de paix israélo-palestinien,
durant la visite du président Obama.
Source de l'article
Le gouvernement israélien annonce qu'il va renforcer la colonisation
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_le-gouvernement-israelien-annonce-qu-il-va-renforcer-la-colonisation?id=7949893
Bien Amèrement.
Un expert de l’ONU dénonce les violations des droits des Palestiniens
Bonjour à tous,
Un expert de l’ONU dénonce les violations des droits des Palestiniens
Lors de la présentation de son nouveau rapport au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (le 10 juin 2013), le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Richard Falk, a rappelé que l’occupation israélienne de la Palestine et le déni des droits fondamentaux des Palestiniens duraient depuis 46 ans.
Al-Nakba : l’histoire d’une dépossession (documentaire et articles)
https://ledormeur.forumgratuit.org/t1107-al-nakba-lhistoire-dune-depossession
« L’occupation a entraîné la destruction de milliers de logements, des violations du droit international humanitaire et la détention de près de 750.000 Palestiniens. En outre, 1,75 million de personnes vivant dans la bande de Gaza sont soumises à un régime de punition collective », a rappelé M. Falk, tout en déplorant qu’Israël poursuive cette politique dans l’impunité, au mépris du droit international et des résolutions des Nations Unies.
Le Rapporteur spécial a ensuite exprimé sa préoccupation s’agissant de la situation dans la bande de Gaza, qu’il a visitée en décembre 2012 grâce à la coopération des autorités égyptiennes. Il a mentionné le rapport « Gaza 2020 » des Nations Unies qui prévoit que la région de Gaza sera inhabitable, à terme, en raison des problèmes environnementaux causés ou aggravés par le blocus israélien. M. Falk a noté que 70% de la population de Gaza dépend de l’aide internationale et que 90% de l’eau y est impropre à la consommation humaine.
« Le traitement des cinq mille prisonniers palestiniens détenus par Israël est également inquiétant. La détention arbitraire et les actes de torture sont monnaie courante, comme le notent de nombreuses entités des Nations Unies », a affirmé M. Falk, alarmé par les informations relatives au traitement des enfants palestiniens incarcérés.
Un soldat israélien arrêtant un enfant palestinien âgé de 12 s à un point de passage à Naplouse.
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a en effet confirmé que le traitement des enfants prisonniers en Israël contrevient systématiquement à la Convention relative aux droits de l’enfant et à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Dans ce contexte, M. Falk a recommandé la création d’une commission d’enquête sur la situation des détenus palestiniens.
« Par ailleurs, la colonisation israélienne de peuplement se poursuit. En 2012, le nombre des colons israéliens a augmenté de 4,5%. Le Gouvernement israélien ne cesse d’étendre ses colonies : il y a deux semaines, 60.000 mètres carrés de terrain ont été saisis près de Naplouse », a souligné M. Falk.
« Les destructions, les colonies, l’accaparement des ressources, la détention ainsi que les violences excessives et à grande échelle sont quelques-uns des moyens qu’Israël utilise pour mener ses politiques. Celles-ci ne font pas avancer le processus de paix au Moyen-Orient et doivent être abandonnées », a conclu M. Falk.
Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, Richard Falk, a affirmé jeudi (le 6 juin 2013) que ni Israël ni ses soutiens ne peuvent justifier les violations des droits des Palestiniens commises dans les territoires occupés. Selon lui, la tactique utilisée pour détourner l’attention de la communauté internationale consiste à « fausser et à diffamer ».
Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Richard Falk.
"Il est regrettable que tant d’organisations de lobbying poursuivent l’unique objectif de détourner l’attention du monde des violations des droits de l’homme perpétrées par Israël"
"Toutefois, ces campagnes de diffamation, aussi malhonnêtes qu’irresponsables, et qui visent à discréditer ceux qui documentent les réalités sur le terrain, ne changent en rien aux faits".
"Les services israéliens ont confirmé qu’à la fin 2012 près de 650.000 israéliens vivaient dans des colonies situées dans les territoires palestiniens occupés"
"Durant les trois premiers mois de 2013, Israël a démoli 204 maisons palestiniennes"
"La violence des colons contre les palestiniens est un évènement quotidien, avec 146 incidents documentés pour le seul mois d’avril".
"Ces violations privent les Palestiniens d’espoir. Elles sont en outre un affront aux négociateurs de paix. Si Israël et ses soutiens continuent de faire la sourde oreille face aux appels lancés par la communauté internationale, l’ONU ne peut détourner, elle, son attention des faits sur le terrain"
Un expert de l'ONU dénonce les violations des droits du peuple palestinien par Israël
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=30477&Cr=Palestine&Cr1=#.Ubnkqz6HPuB
Source de l'article
Conseil des droits de l’homme : un expert de l’ONU dénonce les violations des droits des Palestiniens
http://www.mondialisation.ca/conseil-des-droits-de-lhomme-un-expert-de-lonu-denonce-les-violations-des-droits-des-palestiniens/5338733?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=conseil-des-droits-de-lhomme-un-expert-de-lonu-denonce-les-violations-des-droits-des-palestiniens
Bien Amicalement.
Re: Israël rompt avec le Conseil de l'ONU pour les droits de l'homme
Un milliard de dollars sionistes pour encourager les Palestiniens à quitter leur patrie
Palestine – CPI
Le gouvernement de l’occupation israélienne de Benyamin Netanyahu avait consacré trois milliards de shekels, environ un milliard de dollars américains, pour encourager les Palestiniens de la Cisjordanie à quitter leur patrie, selon un rapport publié par différents sites israéliens. Les occupants sionistes profitent des situations économiques difficiles des territoires palestiniens et de la volonté de leurs habitants de fuir l’humiliation quotidienne causée par les occupants sionistes sur leurs barrages.
Selon ce rapport, le gouvernement de Netanyahu essayera de profiter de la vie quotidienne des Palestiniens, surtout des pauvres d’entre eux. Il donnera environ 27 mille dollars à chaque famille prête à quitter la Cisjordanie. Cette famille aura même une rente dans les pays qui les auront accueillis.
Le plan machiavélique projette de pousser quelque trente mille familles palestiniennes vers la porte de sortie, chaque année. Le plan voudrait aussi donner aux autres Palestiniens cette chance à saisir avant qu’il ne soit trop tard ; la chance serait de plus en plus maigre.
Le budget sécuritaire annuel d’"Israël" s’élève à quelque 50 milliards de shekels, détaille le rapport, et ce n’est pas un problème d’y ajouter une somme de trois autres milliards de shekels, comme il s’agit d’un projet sécuritaire excellence.
Le plan aura pour but de pousser une partie des Palestiniens de la Cisjordanie vers l’immigration afin qu’il n’y reste qu’une minorité, démographiquement parlant. Cela permettrait à l’Etat d’occupation de leur accorder la nationalité israélienne sans crainte que le nombre de leurs représentants soit élevé à la Knesset, le parlement israélien.
Le rapport pose par ailleurs quelques questions, telles que : pourquoi les gouvernements israéliens n’adoptent-ils pas un plan d’immigration pour les Palestiniens, publiquement ? Pourquoi ils n’appellent pas à une telle immigration ? Pourquoi aucun parti sioniste ne le fait aussi ?
Le rapport avance des statistiques arabes et palestiniennes qui affirment qu’entre 30 et 40% des Palestiniens de la Cisjordanie pensent à la quitter, ne pouvant pas y travailler et y vivre dignement.
Il est vrai que la majorité des Palestiniens ne seraient pas tentés par une somme de cent mille shekels pour quitter leur patrie, mais seulement quelques-uns. Et cela suffira dans un premier temps, surtout du fait que la moyenne des ressources de la famille de la Cisjordanie ne dépasse deux mille shekels (600 dollars). Ainsi, le montant de cent mille shekels vaut le travail de quatre ans, poursuit le rapport.
Notons qu’"Israël" non seulement profite des conditions économiques difficiles des Palestiniens pour les pousser vers l’immigration, en usant de l’argent, mais il continue également à leur rendre la vie impossible. Il leur interdit toute construction sur leurs terres. Il les tourmente avec leurs barrages militaires.
Dans le même cadre, les autorités de l’occupation sioniste continuent à annexer les terrains des Palestiniens au profit des leurs colonies.
Article paru dans le journal hébreu Haaretz, le 15 décembre 2013, traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)
http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7jHZPpou2l0Bsy4%2f0GGYCBPh58FYWI5l%2bM2AI4up%2blfwx2bpfrfxo%2bPIty4nQM0%2bVk0w%2b%2b1pEJYIfuyhwdwgWbfNjkeoLCRlRQL08208j25E%3d
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