Le Monde selon Monsanto
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Le Monde selon Monsanto
Bonjour à tous,
Le Monde selon Monsanto
Documentaire de Marie-Monique Robin (2007) à voir ou à revoir
Doit-on encore présenter cette compagnie?
Ce film retrace l’histoire de Monsanto, une multinationale américaine, aujourd’hui leader mondial des OGM,
et considérée comme l’un des plus grands pollueurs de l’ère industrielle.
(PCB, agent orange, hormones de croissance, roundup...)
Après une enquête de trois ans, en Amérique du nord et du sud, en Europe et en Asie,
il reconstitue la genèse d’un empire industriel, qui, à grand renfort de rapports mensongers,
de collusion avec l’administration nord-américaine, de pressions et tentatives de corruption,
est devenu l’un des premiers semenciers de la planète.
En s’appuyant sur des documents et des témoignages inédits de scientifiques,
victimes de ses activités toxiques, avocats, hommes politiques et
de représentants de la Food and Drug Administration ou de l’Environmental Protection Agency des Etats Unis,
le documentaire montre comment, derrière l’image d’une société propre et verte décrit par la propagande publicitaire, se cache un projet hégémonique menaçant la sécurité alimentaire du monde,
mais aussi l’équilibre écologique de la planète.
Un doc à ne manquer sous aucun prétexte.
Publiée le 25 déc. 2013 par La Grande Tromperie
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Bien Amicalement
Le Monde selon Monsanto
Documentaire de Marie-Monique Robin (2007) à voir ou à revoir
Doit-on encore présenter cette compagnie?
Ce film retrace l’histoire de Monsanto, une multinationale américaine, aujourd’hui leader mondial des OGM,
et considérée comme l’un des plus grands pollueurs de l’ère industrielle.
(PCB, agent orange, hormones de croissance, roundup...)
Après une enquête de trois ans, en Amérique du nord et du sud, en Europe et en Asie,
il reconstitue la genèse d’un empire industriel, qui, à grand renfort de rapports mensongers,
de collusion avec l’administration nord-américaine, de pressions et tentatives de corruption,
est devenu l’un des premiers semenciers de la planète.
En s’appuyant sur des documents et des témoignages inédits de scientifiques,
victimes de ses activités toxiques, avocats, hommes politiques et
de représentants de la Food and Drug Administration ou de l’Environmental Protection Agency des Etats Unis,
le documentaire montre comment, derrière l’image d’une société propre et verte décrit par la propagande publicitaire, se cache un projet hégémonique menaçant la sécurité alimentaire du monde,
mais aussi l’équilibre écologique de la planète.
Un doc à ne manquer sous aucun prétexte.
Publiée le 25 déc. 2013 par La Grande Tromperie
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Bien Amicalement
Dernière édition par 09991 le Lun 21 Jan - 20:44, édité 3 fois (Raison : Modification de lien vidéo)
David contre Monsanto
Bonjour à tous,
Imaginez qu'une tempête souffle sur votre jardin et que maintenant,
les semences génétiquement manipulés sont dans vos cultures.
Une société multinationale vous rend visite, demande que vous abandonniez vos cultures,
et ensuite vous poursuit, pour 200 000 $, pour l'utilisation illégale de produits brevetés, les semences GM.
Dans cette bataille irrémédiable de David contre Goliath, un agriculteur se dresse contre une multinationale,
et revendique la propriété d'un organisme vivant.
Une histoire de David contre Goliath où Monsanto terrorise d'innocentes familles d'agriculteurs,
et un agriculteur canadien Percy Schmeiser (et quelques autres), continue à résister à Monsanto
(il a perdu 400 000 $ en frais de justice, ainsi que ses graines et ses cultures, son entreprise entière!).
Des milliers d'agriculteurs sont confrontés à ce genre de terrorisme corporatif.
Monsanto essaye même de contaminer le pool génique avec leurs organismes génétiquement modifiés
afin qu'ils puissent contrôler l'accès à toutes les graines!
Monsanto est également impliqué dans de nombreux efforts de la bio-piraterie et
essaye de breveter des lignées génétiques qui ont été développées au cours des millénaires.
Ces pratiques doivent cesser!
Publiée le 6 nov. 2012 par r902179
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Source :
David Versus Monsanto - 52min Documentary
Bien Amicalement
Imaginez qu'une tempête souffle sur votre jardin et que maintenant,
les semences génétiquement manipulés sont dans vos cultures.
Une société multinationale vous rend visite, demande que vous abandonniez vos cultures,
et ensuite vous poursuit, pour 200 000 $, pour l'utilisation illégale de produits brevetés, les semences GM.
Dans cette bataille irrémédiable de David contre Goliath, un agriculteur se dresse contre une multinationale,
et revendique la propriété d'un organisme vivant.
Une histoire de David contre Goliath où Monsanto terrorise d'innocentes familles d'agriculteurs,
et un agriculteur canadien Percy Schmeiser (et quelques autres), continue à résister à Monsanto
(il a perdu 400 000 $ en frais de justice, ainsi que ses graines et ses cultures, son entreprise entière!).
Des milliers d'agriculteurs sont confrontés à ce genre de terrorisme corporatif.
Monsanto essaye même de contaminer le pool génique avec leurs organismes génétiquement modifiés
afin qu'ils puissent contrôler l'accès à toutes les graines!
Monsanto est également impliqué dans de nombreux efforts de la bio-piraterie et
essaye de breveter des lignées génétiques qui ont été développées au cours des millénaires.
Ces pratiques doivent cesser!
Publiée le 6 nov. 2012 par r902179
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Source :
David Versus Monsanto - 52min Documentary
Bien Amicalement
Dernière édition par Silver Wisdom le Mar 8 Avr - 12:29, édité 1 fois (Raison : Modification lien vidéo)
Notre Poison Quotidien
Bonjour à tous,
Une enquête de Marie-Monique Robin sur la contamination de la chaîne alimentaire par des milliers
de produits chimiques, utilisés depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Au cours des 30 dernières années, le cancer, les maladies neurologiques (Parkinson et Alzheimer) ou auto-immunes, le diabète et les dysfonctionnements de la reproduction n'ont cessé de progresser. Comment expliquer cette inquiétante épidémie, qui frappe particulièrement les pays dits « développés » ? C'est à cette question que répond Notre poison quotidien, fruit d'une enquête de deux ans en Amérique du Nord, en Asie et en Europe.
S'appuyant sur de nombreuses études scientifiques, mais aussi sur les témoignages de représentants
des agences de règlementation -- comme la Food and Drug Administration (FDA) américaine
ou l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA),
le film montre que la cause principale de l'épidémie est d'origine environnementale :
elle est due aux quelques 100 000 molécules chimiques qui ont envahi notre environnement,
et principalement notre alimentation, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Cette grande enquête retrace le mode de production, de conditionnement et de consommation des aliments,
depuis le champ du paysan (pesticides) jusqu'à notre assiette (additifs et plastiques alimentaires).
Elle décortique le système d'évaluation et d'homologation des produits chimiques,
à travers les exemples des pesticides, de l'aspartame et du Bisphénol A (BPA),
et montre qu'il est totalement défaillant et inadapté. Elle raconte les pressions et les manipulations
de l'industrie chimique pour maintenir sur le marché des produits hautement toxiques.
Enfin et surtout, elle explore les pistes permettant de se protéger en soutenant
ses mécanismes immunitaires par la nourriture, ainsi que le démontrent de nombreuses études scientifiques
(décriées par l'industrie pharmaceutique).
Notre poison quotidien
Marie-Monique Robin docu Arte,
Comment les produits chimiques qui contaminent notre chaîne alimentaire sont-ils testés, évalués, puis réglementés ?
Ce film a uniquement été uploadé dans un but éducationnel.
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Bien Amicalement
Une enquête de Marie-Monique Robin sur la contamination de la chaîne alimentaire par des milliers
de produits chimiques, utilisés depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Au cours des 30 dernières années, le cancer, les maladies neurologiques (Parkinson et Alzheimer) ou auto-immunes, le diabète et les dysfonctionnements de la reproduction n'ont cessé de progresser. Comment expliquer cette inquiétante épidémie, qui frappe particulièrement les pays dits « développés » ? C'est à cette question que répond Notre poison quotidien, fruit d'une enquête de deux ans en Amérique du Nord, en Asie et en Europe.
S'appuyant sur de nombreuses études scientifiques, mais aussi sur les témoignages de représentants
des agences de règlementation -- comme la Food and Drug Administration (FDA) américaine
ou l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA),
le film montre que la cause principale de l'épidémie est d'origine environnementale :
elle est due aux quelques 100 000 molécules chimiques qui ont envahi notre environnement,
et principalement notre alimentation, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Cette grande enquête retrace le mode de production, de conditionnement et de consommation des aliments,
depuis le champ du paysan (pesticides) jusqu'à notre assiette (additifs et plastiques alimentaires).
Elle décortique le système d'évaluation et d'homologation des produits chimiques,
à travers les exemples des pesticides, de l'aspartame et du Bisphénol A (BPA),
et montre qu'il est totalement défaillant et inadapté. Elle raconte les pressions et les manipulations
de l'industrie chimique pour maintenir sur le marché des produits hautement toxiques.
Enfin et surtout, elle explore les pistes permettant de se protéger en soutenant
ses mécanismes immunitaires par la nourriture, ainsi que le démontrent de nombreuses études scientifiques
(décriées par l'industrie pharmaceutique).
Notre poison quotidien
Marie-Monique Robin docu Arte,
Comment les produits chimiques qui contaminent notre chaîne alimentaire sont-ils testés, évalués, puis réglementés ?
Ce film a uniquement été uploadé dans un but éducationnel.
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Bien Amicalement
Dernière édition par Silver Wisdom le Mar 8 Avr - 12:24, édité 2 fois (Raison : Modification de lien vidéo)
Monsanto condamné au brésil devra rembourser des milliards aux paysans
Monsanto condamné à rembourser des milliards aux paysans brésiliens
mai 06
Publié par desnomciasion
Selon l’association Inf’OGM, le 4 avril dernier, un juge du tribunal de l’Etat du Rio Grande do Sul (Brésil) a ordonné la suspension des royalties sur les semences GM de soja de Monsanto. Il a également exigé le remboursement des frais de licence payés depuis la campagne culturale de 2003/2004. D’après Inf’OGM, le remboursement en question avoisinerait les 6,2 milliards d’euros pour plus de 5 millions d’agriculteurs au Brésil. En outre, en cas d’opposition à ce jugement, Monsanto encourt une pénalité de 400 000 euros par jour. Et si la firme envisage de faire appel de ce verdict au niveau de l’Etat fédéral du Rio Grande do Sul, la Cour suprême du Brésil doit encore trancher sur l’extension à l’échelle nationale de cette décision.-Univer-Nature
mai 06
Publié par desnomciasion
Selon l’association Inf’OGM, le 4 avril dernier, un juge du tribunal de l’Etat du Rio Grande do Sul (Brésil) a ordonné la suspension des royalties sur les semences GM de soja de Monsanto. Il a également exigé le remboursement des frais de licence payés depuis la campagne culturale de 2003/2004. D’après Inf’OGM, le remboursement en question avoisinerait les 6,2 milliards d’euros pour plus de 5 millions d’agriculteurs au Brésil. En outre, en cas d’opposition à ce jugement, Monsanto encourt une pénalité de 400 000 euros par jour. Et si la firme envisage de faire appel de ce verdict au niveau de l’Etat fédéral du Rio Grande do Sul, la Cour suprême du Brésil doit encore trancher sur l’extension à l’échelle nationale de cette décision.-Univer-Nature
Rextyx- Membre
- Date d'inscription : 29/04/2012
Age : 67
Localisation : Dans l'est de la france
Comment les droits de propriété intellectuelle appliqués aux semences aboutissent à assurer le contrôle des marchés internationaux par certaines entreprises semencières
Bonjour à tous,
Ceci vient en complément du post de Rextyx que je remercie pour avoir divulgué cette info.
aboutissent à assurer le contrôle des marchés internationaux
par certaines entreprises semencières
septembre 2006
Marcelo D. Varella
Cet article montre comment les droits de propriété intellectuelle appliqués aux semences, conçus officiellement
pour inciter à l’innovation, aboutissent à assurer le contrôle des marchés internationaux par certaines entreprises semencières. Cette proposition est vraie, quel que soit le régime juridique choisi pour assurer la protection :
brevet ou droit d’obtention végétale. C’est particulièrement visible sur certains marchés, comme celui du soja génétiquement modifié. Cet article s’intéresse en particulier à trois grands pays exportateurs de soja GM,
les Etats-Unis, l’Argentine et le Brésil. Parmi eux, le Brésil occupe une position particulière
car il est le principal Etat exportateur de soja non-génétiquement modifié.
Au niveau de l’Etat fédéral, Monsanto envisage de faire appel de cette décision, mettant en cause notamment la recevabilité de la plainte déposée par des organisations puisqu’elle n’a de relations commerciales qu’avec des individus. Mais surtout, la Cour suprême du Brésil va maintenant déterminer si cette décision a ou non une portée nationale.
L’enjeu n’est pas mince puisque cette décision pourrait impliquer un remboursement par Monsanto de près de 6,2 milliards d’euros pour plus de cinq millions d’agriculteurs au Brésil.
Le recours collectif avait été initié par les associations d’agriculteurs de Passo Fundo, Santiago et Sertão en 2009.
Se sont jointes à la plainte l’organisation des travailleurs agricoles du Rio Grande do Sul et les associations des agriculteurs de Giruá et Arvorezinha. Ces organisations se plaignaient de l’obligation faite aux agriculteurs de payer des royalties sur les semences achetées mais également sur les semences conservées des récoltes des années précédentes. Un tel système les empêchaient donc, d’une part de pouvoir ressemer les années suivantes et, d’autre part, de donner ou échanger leurs semences. En clair, ces organisations d’agriculteurs brésiliens refusent de payer quelque redevance que ce soit sur des semences récoltées, triées et ressemées.
Sur la situation juridique des brevets au Brésil, Inf’OGM expliquait dans un article publié en 2006 que « au Brésil, les inventions biotechnologiques sont réglées par les articles 10 et 18 de la loi 9.279 (1996). La loi établit, a priori, la brevetabilité de toutes les inventions. L’article 10 exclut de la définition de l’invention “tout ou partie d’êtres vivants naturels et des matériels biologiques trouvés dans la nature, ou encore qui en sont isolés, y compris le génome ou germoplasme de tout être vivant naturel et les processus biologiques naturels”. Les êtres vivants trouvés
dans la nature ne sont pas considérés comme une invention dans leur tout ou en parties.
L’article 18, lui, définit la matière non-brevetable. Il dit expressément que les êtres vivants
et parties d’êtres vivants ne sont pas brevetables,
à l’exception des micro-organismes transgéniques. Pour éviter, aussi, des imprécisions par rapport à ce que serait
un micro-organisme transgénique, le paragraphe unique, très discuté pendant le processus législatif, a apporté une solution consensuelle, excluant de la brevetabilité tout ou partie de plantes ou d’animaux. Il dit explicitement :
“Aux fins de cette Loi, des micro-organismes transgéniques sont des organismes qui, à l’exception de tout ou
partie de plantes ou d’animaux, expriment, par l’intervention humaine directe dans leur composition génétique,
une caractéristique qui, normalement, n’est pas réalisable par l’espèce dans des conditions naturelles’’".
Mais Monsanto avait réussi à contourner cette loi, notamment en signant des accords avec producteurs
et négociants qui, en bout de course, leur imposaient le paiement des royalties.
Ce que les organisations contestaient donc en justice.
Le Brésil et l’Argentine ont mis en place les droits de propriété intellectuelle sur les inventions biotechnologiques
suite à leur adhésion à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), à travers l’Accord sur les Droits de Propriété Intellectuelle touchant au Commerce (ADPIC). L’ADPIC laisse aux Etats-membres la possibilité de choisir entre
le droit d’obtention végétale ou le droit de brevet. Les pays en développement, dont l’Argentine et le Brésil, ont choisi, pour la plupart, le droit d’obtention végétale (DOV), considéré comme plus favorable
pour les agriculteurs et entreprises semencières nationales.
Malgré ce choix, force est de constater pourtant que le contrôle de la production nationale de semences par des entreprises étrangères productrices d’OGM s’est imposé rapidement. Un mélange de fait et de droit - droit international, contrats entre des entreprises semencières multinationales et des entreprises ou coopératives brésiliennes, importations illégales de semences GM, choix du gouvernement brésilien de légaliser la situation
- a fait rapidement du Brésil, une terre de production et d’exportation de sojas GM, malgré des décisions de justice défavorables... De plus, certains effets inhérents à la propriété intellectuelle n’apparaissent que maintenant, tels que l’exigence de la part du titulaire du droit de brevet de percevoir les redevances attachées à son brevet, alors que la variété vendue, illégale, ne devrait pas être protégée.
Droits de propriété intellectuelle et semences au Brésil
Le droit de la propriété intellectuelle est une branche du droit marquée autant par le haut niveau de technique juridique qu’il requiert que par la force des intérêts économiques qu’il sert. Les pays innovateurs font évoluer le champ d’application du droit de brevet en fonction de l’évolution de la technologie comme l’a montré l’introduction de la brevetabilité des organismes vivants avec l’avènement des biotechnologies. C’est ainsi que les Etats-Unis, le Japon et l’Europe ont décidé la brevetabilité des plantes, des gènes et, pour les Etats-Unis, des variétés végétales. Au-delà, les démarches sont différentes, puisque les Etats-Unis obligent ses agriculteurs à payer des redevances chaque année pour l’usage des gènes brevetés, alors que l’Europe interdit la brevetabilité des variétés végétales et dispose d’un régime juridique plus favorable aux agriculteurs qui jouissent du droit de ressemer leur récolte moyennant une contribution beaucoup moins favorable à l’obtenteur.
A l’OMC, les pays innovateurs ont imposé le principe de la brevetabilité pour toutes inventions technologiques, les pays restant libres d’imposer certaines exclusions à cette brevetabilité généralisée. C’est le cas pour les organismes vivants : la seule obligation internationale est de breveter les microorganismes GM. Les Etats sont donc libres de ne pas accepter le brevet sur les plantes et les animaux, mais sont obligés de prévoir pour les variétés végétales un droit de propriété intellectuelle sui generis et “efficace”.
Les pays innovateurs en biotechnologies considèrent les gènes comme une molécule chimique, brevetable en tant que telle, indépendamment de la plante ou de l’animal dans lesquels ils sont actifs ; c’est ce qui explique qu’un agriculteur qui réensemence son champ avec une variété végétale contenant un gène breveté puisse être considéré comme contrefacteur du gène, puisqu’il a, par son semis, reproduit le gène sans autorisation. D’autres Etats considèrent
les gènes, non pas pour eux-mêmes, mais uniquement comme une partie de la plante. Et ainsi, leur droit interdit
de breveter les gènes contenus dans une plante, étant considérés comme un élément indissociable de l’ensemble. Dans cette optique, les plantes n’étant qu’une combinaison des séquences d’ADN, on ne peut pas éviter la brevetabilité des plantes, sans exclure par voie de conséquence la brevetabilité des gènes,
car ce brevet signifierait en effet un brevet indirect sur la plante.
Aux Etats-Unis, les plantes et les variétés sont brevetables en tant qu’objet entier ; il en va de même
de chaque gène “inventé” et inséré dans la variété. La brevetabilité des gènes permet non seulement
la brevetabilité de la plante, mais encore l’addition de plusieurs brevets sur la même plante.
Par contre, en Europe, répétons-le, la brevetabilité des gènes est prévue,
mais elle ne s’étend pas à la variété qui les contient.
...
La stratégie de Monsanto pour contrôler le soja brésilien
Monsanto a augmenté d’une façon substantielle son contrôle de la production de soja au Brésil et en Argentine par le biais des variétés transgéniques (soja RR).
Schématiquement, l’augmentation du contrôle s’est faite sur deux fronts : le contrôle de la production et la vente de semences, entre autres par l’acquisition d’entreprises semencières locales, et le contrôle des droits de propriété intellectuelle sur les semences transgéniques, produites par les agriculteurs. Un tel contrôle a été rendu facile par l’intérêt que les agriculteurs ont porté à ce soja, tolérant au glyphosate et, dans le cas brésilien, par l’attitude
de l’Etat qui a permis les illégalités, malgré une décision de justice interdisant la production de soja RR.
Depuis 15 ans, Monsanto a augmenté substantiellement ses investissements afin d’étendre sa maîtrise du marché régional. Au Brésil, la holding contrôle les entreprises Monsanto Participações, Monsoy et Monsanto Nordeste.
En Argentine, on trouve Monsanto Argentina. Or, le soja cultivé jusqu’à ce jour dans ces pays était le résultat d’investissements publics et privés réalisés depuis cinquante ans, ce qui a permis de mettre au point des dizaines
de variétés locales adaptées aux diverses conditions régionales de la production dans ces pays.
En plus du rachat des semenciers locaux, la stratégie de Monsanto passe aussi par le contrôle
des droits de propriété intellectuelle, lequel s’est fait de deux manières : par le contrôle des entreprises exportatrices et par les accords de transfert de technologie avec les entreprises concurrentes.
Le soja GM produit au Brésil n’a pas été élaboré par Monsanto ; c’est le résultat d’un croisement fait par les agriculteurs entre le soja Monsanto importé illégalement d’Argentine et le soja brésilien conventionnel.
Selon le droit sur les obtentions végétales, ce soja devrait être considérée comme une variété distincte,
juridiquement indépendante de celle de Monsanto et donc, le Brésil n’a pas à reconnaître de droits de propriété intellectuelle à Monsanto, ne reconnaissant pas la validité du gène breveté. Cependant, comme une partie de la production est exportée vers l’Europe qui reconnaît les brevets, le contrôle par Monsanto est possible au moment de l’importation sur le territoire européen. Les royalties sont d’ailleurs exigées pour l’ensemble de la production, génétiquement modifiée ou pas, du fait de l’absence de ségrégation rigoureuse des filières.
L’intérêt de Monsanto pour l’application effective de ses droits de propriété intellectuelle s’est accru depuis que le Brésil est devenu le troisième producteur mondial et que le soja RR a été légalisé, suite à des importations illégales
et des amnisties successives des agriculteurs. Au final, pendant la saison 2004-2005, trois millions d’hectares étaient plantés avec du soja GM et c’est à cette date seulement que l’autorisation a été donnée. Aujourd’hui, Monsanto
et les coopératives de l’Etat du Rio Grande do Sul estiment que 90% du soja est transgénique.
Une fois la culture autorisée, Monsanto est passée à une stratégie de collaboration avec les entreprises concurrentes. Par contrat, Monsanto a offert aux concurrents une licence d’utilisation du gène de résistance au glyphosate afin qu’ils l’incorporent dans leurs variétés de soja. Ces entreprises peuvent alors vendre, avec le consentement du titulaire du brevet, du soja GM. Les entreprises qui coopèrent gagnent des parts de marché, et surtout elles peuvent exporter en toute légalité.
En échange, les entreprises sous licence s’engagent à signer un accord avec les agriculteurs qui achèteront la semence “protégée”, qui les engagent à verser à Monsanto une redevance à titre de “taxe d’utilisation de technologie”. Monsanto, elle, en reverse 12,5% à l’entreprise licenciée.
Enfin, l’accord garantit que l’entreprise licenciée n’a pas le droit d’insérer dans une variété où figure le gène Monsanto d’autres gènes brevetés par des entreprises concurrentes, même si ces gènes procurent d’autres caractéristiques intéressantes. Le contrat standard prévoit que l’entreprise licenciée ne peut pas signer d’autres accords avec d’autres entreprises, en utilisant en même temps le gène Monsanto. Cela empêche les concurrents de s’implanter pour d’autres caractères et consolide le monopole de Monsanto sur la commercialisation du soja. Des contrats de ce genre ont été signés avec les entreprises FMT, Unisoja, Coodetec, et Embrapa (Entreprise publique de recherche agricole). De tels accords garantissent à Monsanto le contrôle de 82,7% de la production du soja brésilien. Et les entreprises licenciées, comme elles perçoivent 12,5% au titre de la taxe sur la technologie, sont incitées à vendre les semences GM au détriment des autres. Ces contrats ont été analysés par le Conseil de Défense de la Concurrence, en mars 2006, saisi par le Secrétariat de Défense Economique. Dans une décision provisoire, le Conseil a décidé que Monsanto et les entreprises partenaires devraient changer les clauses d’exclusivité du contrat pour permettre d’ajouter d’autres gènes, évitant ainsi le monopole de Monsanto.
A un niveau inférieur, Monsanto a aussi fait des accords avec les coopératives d’agriculteurs, concédant une réduction du montant des redevances à celles qui effectuent leur recouvrement. D’après l’entreprise elle-même, plus de 300 accords ont été signés avec des coopératives de toutes tailles. Dans ces accords, il y a des “réductions de prix de vente” allant jusqu’à 5% du prix normalement pratiqué. En contrepartie, Monsanto crée une base de données sur les agriculteurs qui cultivent le soja RR et peut rendre son contrôle plus effectif dans le futur.
Dossier intégral
http://www.infogm.org/spip.php?article2867#outil_sommaire_0
LA QUESTION DE LA REDEVANCE SUR LES SEMENCES
Requérant : Syndicat des produteurs de grain biologiques du Québec
http://www.agrireseau.qc.ca/agriculturebiologique/documents/LA%20QUESTION%20DE%20LA%20REDEVANCE%20SUR%20LES%20SEMENCES%20fin.pdf
Ayant des membres de la famille dans le monde de la céréale,
j'ai souvent abordé le sujet des OGMs/semences/produits utilisés,
mais ces personnes ne voient que la rentabilité, malheureusement!
Je ne leurs jette pas la pierre, mais au fils des ans et moultes discussions,
ils commencent à se poser des questions quant aux carcans de ce système.
Je ne souhaite qu'une chose, qu'ils s'éveillent enfin!!!
Bien Amicalement.
Ceci vient en complément du post de Rextyx que je remercie pour avoir divulgué cette info.
Comment les droits de propriété intellectuelle appliqués aux semencesAprès avoir été condamné le 13 février en France, pour Intoxication à l’herbicide dun agriculteur.
Monsanto vient d’être condamné le 4 avril dernier au Brésil, à rembourser les frais de licence payés
depuis la campagne culturale de 2003 ainsi qu’à stopper la collecte des Royalties. Soyons franc,
le fait que Monsanto s’en prenne plein la gueule, nous fait bien plaisir…
Les Moutons Enragés
aboutissent à assurer le contrôle des marchés internationaux
par certaines entreprises semencières
septembre 2006
Marcelo D. Varella
Cet article montre comment les droits de propriété intellectuelle appliqués aux semences, conçus officiellement
pour inciter à l’innovation, aboutissent à assurer le contrôle des marchés internationaux par certaines entreprises semencières. Cette proposition est vraie, quel que soit le régime juridique choisi pour assurer la protection :
brevet ou droit d’obtention végétale. C’est particulièrement visible sur certains marchés, comme celui du soja génétiquement modifié. Cet article s’intéresse en particulier à trois grands pays exportateurs de soja GM,
les Etats-Unis, l’Argentine et le Brésil. Parmi eux, le Brésil occupe une position particulière
car il est le principal Etat exportateur de soja non-génétiquement modifié.
Au niveau de l’Etat fédéral, Monsanto envisage de faire appel de cette décision, mettant en cause notamment la recevabilité de la plainte déposée par des organisations puisqu’elle n’a de relations commerciales qu’avec des individus. Mais surtout, la Cour suprême du Brésil va maintenant déterminer si cette décision a ou non une portée nationale.
L’enjeu n’est pas mince puisque cette décision pourrait impliquer un remboursement par Monsanto de près de 6,2 milliards d’euros pour plus de cinq millions d’agriculteurs au Brésil.
Le recours collectif avait été initié par les associations d’agriculteurs de Passo Fundo, Santiago et Sertão en 2009.
Se sont jointes à la plainte l’organisation des travailleurs agricoles du Rio Grande do Sul et les associations des agriculteurs de Giruá et Arvorezinha. Ces organisations se plaignaient de l’obligation faite aux agriculteurs de payer des royalties sur les semences achetées mais également sur les semences conservées des récoltes des années précédentes. Un tel système les empêchaient donc, d’une part de pouvoir ressemer les années suivantes et, d’autre part, de donner ou échanger leurs semences. En clair, ces organisations d’agriculteurs brésiliens refusent de payer quelque redevance que ce soit sur des semences récoltées, triées et ressemées.
Sur la situation juridique des brevets au Brésil, Inf’OGM expliquait dans un article publié en 2006 que « au Brésil, les inventions biotechnologiques sont réglées par les articles 10 et 18 de la loi 9.279 (1996). La loi établit, a priori, la brevetabilité de toutes les inventions. L’article 10 exclut de la définition de l’invention “tout ou partie d’êtres vivants naturels et des matériels biologiques trouvés dans la nature, ou encore qui en sont isolés, y compris le génome ou germoplasme de tout être vivant naturel et les processus biologiques naturels”. Les êtres vivants trouvés
dans la nature ne sont pas considérés comme une invention dans leur tout ou en parties.
L’article 18, lui, définit la matière non-brevetable. Il dit expressément que les êtres vivants
et parties d’êtres vivants ne sont pas brevetables,
à l’exception des micro-organismes transgéniques. Pour éviter, aussi, des imprécisions par rapport à ce que serait
un micro-organisme transgénique, le paragraphe unique, très discuté pendant le processus législatif, a apporté une solution consensuelle, excluant de la brevetabilité tout ou partie de plantes ou d’animaux. Il dit explicitement :
“Aux fins de cette Loi, des micro-organismes transgéniques sont des organismes qui, à l’exception de tout ou
partie de plantes ou d’animaux, expriment, par l’intervention humaine directe dans leur composition génétique,
une caractéristique qui, normalement, n’est pas réalisable par l’espèce dans des conditions naturelles’’".
Mais Monsanto avait réussi à contourner cette loi, notamment en signant des accords avec producteurs
et négociants qui, en bout de course, leur imposaient le paiement des royalties.
Ce que les organisations contestaient donc en justice.
Le Brésil et l’Argentine ont mis en place les droits de propriété intellectuelle sur les inventions biotechnologiques
suite à leur adhésion à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), à travers l’Accord sur les Droits de Propriété Intellectuelle touchant au Commerce (ADPIC). L’ADPIC laisse aux Etats-membres la possibilité de choisir entre
le droit d’obtention végétale ou le droit de brevet. Les pays en développement, dont l’Argentine et le Brésil, ont choisi, pour la plupart, le droit d’obtention végétale (DOV), considéré comme plus favorable
pour les agriculteurs et entreprises semencières nationales.
Malgré ce choix, force est de constater pourtant que le contrôle de la production nationale de semences par des entreprises étrangères productrices d’OGM s’est imposé rapidement. Un mélange de fait et de droit - droit international, contrats entre des entreprises semencières multinationales et des entreprises ou coopératives brésiliennes, importations illégales de semences GM, choix du gouvernement brésilien de légaliser la situation
- a fait rapidement du Brésil, une terre de production et d’exportation de sojas GM, malgré des décisions de justice défavorables... De plus, certains effets inhérents à la propriété intellectuelle n’apparaissent que maintenant, tels que l’exigence de la part du titulaire du droit de brevet de percevoir les redevances attachées à son brevet, alors que la variété vendue, illégale, ne devrait pas être protégée.
Droits de propriété intellectuelle et semences au Brésil
Le droit de la propriété intellectuelle est une branche du droit marquée autant par le haut niveau de technique juridique qu’il requiert que par la force des intérêts économiques qu’il sert. Les pays innovateurs font évoluer le champ d’application du droit de brevet en fonction de l’évolution de la technologie comme l’a montré l’introduction de la brevetabilité des organismes vivants avec l’avènement des biotechnologies. C’est ainsi que les Etats-Unis, le Japon et l’Europe ont décidé la brevetabilité des plantes, des gènes et, pour les Etats-Unis, des variétés végétales. Au-delà, les démarches sont différentes, puisque les Etats-Unis obligent ses agriculteurs à payer des redevances chaque année pour l’usage des gènes brevetés, alors que l’Europe interdit la brevetabilité des variétés végétales et dispose d’un régime juridique plus favorable aux agriculteurs qui jouissent du droit de ressemer leur récolte moyennant une contribution beaucoup moins favorable à l’obtenteur.
A l’OMC, les pays innovateurs ont imposé le principe de la brevetabilité pour toutes inventions technologiques, les pays restant libres d’imposer certaines exclusions à cette brevetabilité généralisée. C’est le cas pour les organismes vivants : la seule obligation internationale est de breveter les microorganismes GM. Les Etats sont donc libres de ne pas accepter le brevet sur les plantes et les animaux, mais sont obligés de prévoir pour les variétés végétales un droit de propriété intellectuelle sui generis et “efficace”.
Les pays innovateurs en biotechnologies considèrent les gènes comme une molécule chimique, brevetable en tant que telle, indépendamment de la plante ou de l’animal dans lesquels ils sont actifs ; c’est ce qui explique qu’un agriculteur qui réensemence son champ avec une variété végétale contenant un gène breveté puisse être considéré comme contrefacteur du gène, puisqu’il a, par son semis, reproduit le gène sans autorisation. D’autres Etats considèrent
les gènes, non pas pour eux-mêmes, mais uniquement comme une partie de la plante. Et ainsi, leur droit interdit
de breveter les gènes contenus dans une plante, étant considérés comme un élément indissociable de l’ensemble. Dans cette optique, les plantes n’étant qu’une combinaison des séquences d’ADN, on ne peut pas éviter la brevetabilité des plantes, sans exclure par voie de conséquence la brevetabilité des gènes,
car ce brevet signifierait en effet un brevet indirect sur la plante.
Aux Etats-Unis, les plantes et les variétés sont brevetables en tant qu’objet entier ; il en va de même
de chaque gène “inventé” et inséré dans la variété. La brevetabilité des gènes permet non seulement
la brevetabilité de la plante, mais encore l’addition de plusieurs brevets sur la même plante.
Par contre, en Europe, répétons-le, la brevetabilité des gènes est prévue,
mais elle ne s’étend pas à la variété qui les contient.
...
La stratégie de Monsanto pour contrôler le soja brésilien
Monsanto a augmenté d’une façon substantielle son contrôle de la production de soja au Brésil et en Argentine par le biais des variétés transgéniques (soja RR).
Schématiquement, l’augmentation du contrôle s’est faite sur deux fronts : le contrôle de la production et la vente de semences, entre autres par l’acquisition d’entreprises semencières locales, et le contrôle des droits de propriété intellectuelle sur les semences transgéniques, produites par les agriculteurs. Un tel contrôle a été rendu facile par l’intérêt que les agriculteurs ont porté à ce soja, tolérant au glyphosate et, dans le cas brésilien, par l’attitude
de l’Etat qui a permis les illégalités, malgré une décision de justice interdisant la production de soja RR.
Depuis 15 ans, Monsanto a augmenté substantiellement ses investissements afin d’étendre sa maîtrise du marché régional. Au Brésil, la holding contrôle les entreprises Monsanto Participações, Monsoy et Monsanto Nordeste.
En Argentine, on trouve Monsanto Argentina. Or, le soja cultivé jusqu’à ce jour dans ces pays était le résultat d’investissements publics et privés réalisés depuis cinquante ans, ce qui a permis de mettre au point des dizaines
de variétés locales adaptées aux diverses conditions régionales de la production dans ces pays.
En plus du rachat des semenciers locaux, la stratégie de Monsanto passe aussi par le contrôle
des droits de propriété intellectuelle, lequel s’est fait de deux manières : par le contrôle des entreprises exportatrices et par les accords de transfert de technologie avec les entreprises concurrentes.
Le soja GM produit au Brésil n’a pas été élaboré par Monsanto ; c’est le résultat d’un croisement fait par les agriculteurs entre le soja Monsanto importé illégalement d’Argentine et le soja brésilien conventionnel.
Selon le droit sur les obtentions végétales, ce soja devrait être considérée comme une variété distincte,
juridiquement indépendante de celle de Monsanto et donc, le Brésil n’a pas à reconnaître de droits de propriété intellectuelle à Monsanto, ne reconnaissant pas la validité du gène breveté. Cependant, comme une partie de la production est exportée vers l’Europe qui reconnaît les brevets, le contrôle par Monsanto est possible au moment de l’importation sur le territoire européen. Les royalties sont d’ailleurs exigées pour l’ensemble de la production, génétiquement modifiée ou pas, du fait de l’absence de ségrégation rigoureuse des filières.
L’intérêt de Monsanto pour l’application effective de ses droits de propriété intellectuelle s’est accru depuis que le Brésil est devenu le troisième producteur mondial et que le soja RR a été légalisé, suite à des importations illégales
et des amnisties successives des agriculteurs. Au final, pendant la saison 2004-2005, trois millions d’hectares étaient plantés avec du soja GM et c’est à cette date seulement que l’autorisation a été donnée. Aujourd’hui, Monsanto
et les coopératives de l’Etat du Rio Grande do Sul estiment que 90% du soja est transgénique.
Une fois la culture autorisée, Monsanto est passée à une stratégie de collaboration avec les entreprises concurrentes. Par contrat, Monsanto a offert aux concurrents une licence d’utilisation du gène de résistance au glyphosate afin qu’ils l’incorporent dans leurs variétés de soja. Ces entreprises peuvent alors vendre, avec le consentement du titulaire du brevet, du soja GM. Les entreprises qui coopèrent gagnent des parts de marché, et surtout elles peuvent exporter en toute légalité.
En échange, les entreprises sous licence s’engagent à signer un accord avec les agriculteurs qui achèteront la semence “protégée”, qui les engagent à verser à Monsanto une redevance à titre de “taxe d’utilisation de technologie”. Monsanto, elle, en reverse 12,5% à l’entreprise licenciée.
Enfin, l’accord garantit que l’entreprise licenciée n’a pas le droit d’insérer dans une variété où figure le gène Monsanto d’autres gènes brevetés par des entreprises concurrentes, même si ces gènes procurent d’autres caractéristiques intéressantes. Le contrat standard prévoit que l’entreprise licenciée ne peut pas signer d’autres accords avec d’autres entreprises, en utilisant en même temps le gène Monsanto. Cela empêche les concurrents de s’implanter pour d’autres caractères et consolide le monopole de Monsanto sur la commercialisation du soja. Des contrats de ce genre ont été signés avec les entreprises FMT, Unisoja, Coodetec, et Embrapa (Entreprise publique de recherche agricole). De tels accords garantissent à Monsanto le contrôle de 82,7% de la production du soja brésilien. Et les entreprises licenciées, comme elles perçoivent 12,5% au titre de la taxe sur la technologie, sont incitées à vendre les semences GM au détriment des autres. Ces contrats ont été analysés par le Conseil de Défense de la Concurrence, en mars 2006, saisi par le Secrétariat de Défense Economique. Dans une décision provisoire, le Conseil a décidé que Monsanto et les entreprises partenaires devraient changer les clauses d’exclusivité du contrat pour permettre d’ajouter d’autres gènes, évitant ainsi le monopole de Monsanto.
A un niveau inférieur, Monsanto a aussi fait des accords avec les coopératives d’agriculteurs, concédant une réduction du montant des redevances à celles qui effectuent leur recouvrement. D’après l’entreprise elle-même, plus de 300 accords ont été signés avec des coopératives de toutes tailles. Dans ces accords, il y a des “réductions de prix de vente” allant jusqu’à 5% du prix normalement pratiqué. En contrepartie, Monsanto crée une base de données sur les agriculteurs qui cultivent le soja RR et peut rendre son contrôle plus effectif dans le futur.
Dossier intégral
http://www.infogm.org/spip.php?article2867#outil_sommaire_0
LA QUESTION DE LA REDEVANCE SUR LES SEMENCES
Requérant : Syndicat des produteurs de grain biologiques du Québec
http://www.agrireseau.qc.ca/agriculturebiologique/documents/LA%20QUESTION%20DE%20LA%20REDEVANCE%20SUR%20LES%20SEMENCES%20fin.pdf
Ayant des membres de la famille dans le monde de la céréale,
j'ai souvent abordé le sujet des OGMs/semences/produits utilisés,
mais ces personnes ne voient que la rentabilité, malheureusement!
Je ne leurs jette pas la pierre, mais au fils des ans et moultes discussions,
ils commencent à se poser des questions quant aux carcans de ce système.
Je ne souhaite qu'une chose, qu'ils s'éveillent enfin!!!
Bien Amicalement.
"Les Moissons du Futur" & "Comment on nourrit les gens?"
Bonjour à tous,
"Les Moissons du Futur" & "Comment on nourrit les gens?"
Après Le monde selon Monsanto et Notre poison quotidien,
voici le troisième numéro de la trilogie de Marie-Monique Robin.
Les moissons du futur est une enquête résolument optimiste sur les remèdes possibles
à la crise alimentaire qui touche la planète. Une enquête menée sur quatre continents
dans lequel elle montre que l'agro écologie peut nourrir le monde.
Comment on nourrit les gens?
Les moissons du futur sont dans la droite ligne des précédents documentaires de Marie-Monique Robin.
Elle démonte ici les arguments de l'industrie agroalimentaire pour qui il n'y a pas d'alternative aux pesticides
et qui prétend que l'agriculture bio entraînerait une baisse de la production de 40 %
et une augmentation des prix de 50 %.
Peu avant de débuter son enquête, Marie-Monique Robin avait rencontré à Genève Olivier de Schutter,
rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation des Nations Unies, qui dit exactement le contraire.
Avec ce film, elle entend donc sortir du discours dominant qui prétend que si on sort
de l'industrie agroalimentaire c'est la famine assurée.
Elle va montrer au contraire que l'agro écologie permettrait de nourrir la planète.
Tout en pointant les raisons qui expliquent qu'aujourd'hui encore un sixième de l'humanité ne mange pas à sa faim, cette investigation démontre que rien n'est inéluctable. Du Mexique au Japon, en passant par le Malawi, le Kenya,
le Sénégal, les états Unis et plusieurs pays européens, Marie-Monique Robin a filmé
des expériences d'agriculture familiale et biologique efficaces d'un point de vue agronomique,
économique et écologique. Elle montre que " l'on peut faire autrement " pour résoudre la question alimentaire
en respectant l'environnement et les ressources naturelles, à condition de revoir de fond en comble le système
de distribution des aliments et de redonner aux paysans un rôle clé dans cette évolution indispensable
à l'avenir de l'humanité.
Les Moissons du Futur
"Les Moissons du Futur" & "Comment on nourrit les gens?"
Et voilà bouclé un nouveau tour du monde…
Comme mes deux précédents films également coproduits par Arte,
Les Moissons du futur m’a poussée sur les routes et dans les aéroports,
moi qui ne suis si bien qu’en famille, dans mon jardin et près de mes fourneaux !
Après Le monde selon Monsanto et Notre poison quotidien,
voici le troisième numéro de la trilogie de Marie-Monique Robin.
Les moissons du futur est une enquête résolument optimiste sur les remèdes possibles
à la crise alimentaire qui touche la planète. Une enquête menée sur quatre continents
dans lequel elle montre que l'agro écologie peut nourrir le monde.
Comment on nourrit les gens?
Bande annonce : "Comment on nourrit les gens ?" from M2R Films on Vimeo.
Les moissons du futur sont dans la droite ligne des précédents documentaires de Marie-Monique Robin.
Elle démonte ici les arguments de l'industrie agroalimentaire pour qui il n'y a pas d'alternative aux pesticides
et qui prétend que l'agriculture bio entraînerait une baisse de la production de 40 %
et une augmentation des prix de 50 %.
Peu avant de débuter son enquête, Marie-Monique Robin avait rencontré à Genève Olivier de Schutter,
rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation des Nations Unies, qui dit exactement le contraire.
Avec ce film, elle entend donc sortir du discours dominant qui prétend que si on sort
de l'industrie agroalimentaire c'est la famine assurée.
Elle va montrer au contraire que l'agro écologie permettrait de nourrir la planète.
Tout en pointant les raisons qui expliquent qu'aujourd'hui encore un sixième de l'humanité ne mange pas à sa faim, cette investigation démontre que rien n'est inéluctable. Du Mexique au Japon, en passant par le Malawi, le Kenya,
le Sénégal, les états Unis et plusieurs pays européens, Marie-Monique Robin a filmé
des expériences d'agriculture familiale et biologique efficaces d'un point de vue agronomique,
économique et écologique. Elle montre que " l'on peut faire autrement " pour résoudre la question alimentaire
en respectant l'environnement et les ressources naturelles, à condition de revoir de fond en comble le système
de distribution des aliments et de redonner aux paysans un rôle clé dans cette évolution indispensable
à l'avenir de l'humanité.
Les Moissons du Futur
Publiée le 18 oct. 2012 par Serge Sommier
Bien Amicalement.
Il nous faut changer de paradigme agricole comme le répète Pierre Rahbi.
Il existe des alternatives viables pour nourrir tous les habitants de cette planète,
notamment autour de la notion d'agro écologie.
La fondation agroécologie de Pierre Rabhi
http://www.aboneobio.com/blog/post/2010/11/22/La-fondation-agroecologie-de-Pierre-Rabhi
Dernière édition par Silver Wisdom le Sam 15 Juin - 7:15, édité 4 fois (Raison : Mise en page et modification de lien vidéo (II))
Interview de Marie-Monique Robin (« Les Moissons du Futur »)
Bonjour à tous,
Interview de Marie-Monique Robin
(« Les Moissons du Futur »)
Marie-Monique Robin
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Monique_Robin
Suite à un article dans lequel nous mettions la vidéo de son documentaire avant qu’il ne soit diffusé en France,
Marie-Monique Robin nous a contacté pour que nous supprimions cette vidéo de notre blog.
En effet, cela lui portait préjudice. Nous nous sommes donc promptement exécutés ;
nous étions inconscient du fait que ce documentaire était sur le point d’être diffusé en France.
Nous en avons profité pour lui demander une interview.
Nous avons donc rencontré Marie-Monique Robin, l’auteur du documentaire « Les Moissons du Futur ».
Ce documentaire sera diffusé sur Arte le mardi 16 octobre à 20h50. En attendant, voici notre interview
de cette journaliste hors du commun, qui réussit avec son film à nous redonner espoir en l’agriculture,
et donc espoir en l’avenir.
Son prochain documentaire, « Sacré Croissance », montrera plusieurs alternatives au dogme de la croissance.
En attendant, vous pouvez suivre Marie-Monique Robin sur son blog.
Source de l'article
Interview de Marie-Monique Robin (« Les Moissons du Futur »)
http://www.cercledesvolontaires.fr/?p=3204
Le Blog de Marie-Monique Robin
http://robin.blog.arte.tv/
Bien Amicalement.
Interview de Marie-Monique Robin
(« Les Moissons du Futur »)
Marie-Monique Robin
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Monique_Robin
Suite à un article dans lequel nous mettions la vidéo de son documentaire avant qu’il ne soit diffusé en France,
Marie-Monique Robin nous a contacté pour que nous supprimions cette vidéo de notre blog.
En effet, cela lui portait préjudice. Nous nous sommes donc promptement exécutés ;
nous étions inconscient du fait que ce documentaire était sur le point d’être diffusé en France.
Nous en avons profité pour lui demander une interview.
Nous avons donc rencontré Marie-Monique Robin, l’auteur du documentaire « Les Moissons du Futur ».
Ce documentaire sera diffusé sur Arte le mardi 16 octobre à 20h50. En attendant, voici notre interview
de cette journaliste hors du commun, qui réussit avec son film à nous redonner espoir en l’agriculture,
et donc espoir en l’avenir.
Son prochain documentaire, « Sacré Croissance », montrera plusieurs alternatives au dogme de la croissance.
En attendant, vous pouvez suivre Marie-Monique Robin sur son blog.
Source de l'article
Interview de Marie-Monique Robin (« Les Moissons du Futur »)
http://www.cercledesvolontaires.fr/?p=3204
Le Blog de Marie-Monique Robin
http://robin.blog.arte.tv/
Bien Amicalement.
Re: Le Monde selon Monsanto
Monsanto a racheté Blackwater la plus grande armée privée du monde.
Academi (ex-Blackwater), la plus puissante armée du monde, indique avoir été cédé, sans indiquer ni le nom de l’acquéreur, ni le montant de la vente.
Selon SouthWeb.org, c’est la multinationale de biotechnologies Monsanto qui est l’heureux acquéreur.
Selon SouthWeb.org, c’est la multinationale de biotechnologies Monsanto qui est l’heureux acquéreur.
Créé en 1901, Monsanto a débuté en fabriquant la saccharine utilisée par Coca-Cola. Durant la Seconde Guerre mondiale, il fournit l’uranium du projet Manhattan, puis durant la guerre du Vietnam, un puissant herbicide pour défolier la jungle, l’Agent orange. Depuis une trentaine d’années, Monsanto est devenu le leader mondial des organismes génétiquement modifiés. Avec un chiffre d’affaire annuel de 13,5 milliards de dollars, il est la 206e multinationale US.
Academi été créé par Erik Prince en 1997 sous le nom Blackwater Worldwide. La société, dont certains dirigeants sont liés à des Églises évangéliques financées par le Pentagone, a joué en Afghanistan et en Irak un rôle comparable à celui de l’Ordre de Malte durant la guerre du Nicaragua. Elle est présidée par Billy Joe (Red) McCombs (347e fortune des USA), John Aschcroft (ancien Attorney general des États-Unis) et l’amiral Bobby R. Inman (ancien directeur de la National Security Agency et directeur adjoint de la CIA). Academi, qui travaille principalement pour le gouvernement US, a participé à la bataille de Tripoli (Libye) et recrute actuellement des combattants pour faire le jihad en Syrie.
La croissance de Blackwater doit beaucoup au projet de privatisation des armées US défendu par le secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld. Cependant cette politique ayant été un échec et les restrictions budgétaires aidant, Academi ne se voit plus confier par Washington que des contrats de gardiennage ou d’escorte sur des théâtres d’opération et des opérations secrètes « non-revendiquées ». Sa réputation lui a également permis d’obtenir des contrats de mercenariat de petits États, notamment dans le Golfe persique.
Selon SouthWeb, la vente d’Academi correspond à l’entrée de la Bill and Melinda Gates Foundation au capital de Monsanto. Créée par le fondateur de Microsoft et le spéculateur Warren Buffet (les deux premières fortunes des États-Unis), c’est la plus importante fondation « philanthropique » au monde. Elle a notamment lancé, avec la fondation Rockfeller, l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) qui vise à étendre l’usage des semences Monsanto sur le continent noir.
http://southweb.org/blog/monsanto-buys-blackwater-the-largest-mercenary-army-in-the-world/
http://www.voltairenet.org/article179606.html
Vue sur : http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2013/07/monsanto-rachete-blackwater-la-plus.html
A Bientôt
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