Herman Van Rompuy et le nouvel ordre mondiale

Bien qu'une grande partie du monde chrétien et post-chrétienne étaient occupés à se précipiter sur de préparatifs de dernière minute pour les fêtes de Noël, un événement important a eu lieu à Bruxelles, en Belgique, qui est passée largement inaperçue et non déclarée. Les dirigeants de l'Union européenne et la Russie se sont réunis à Bruxelles les 20 et 21 Décembre pour le 30 Sommet UE-Russie, poursuivant un processus de convergence et d'interdépendance qui nous conduit vers une fusion politique, économique et sociale.

Dans ses remarques à l'issue du sommet, Herman Van Rompuy, président du Conseil européen, fait plusieurs fois référence à progresser vers l'objectif de la «gouvernance mondiale», qui a toujours été de code dans les cercles mondialistes pour un gouvernement mondial. M. Van Rompuy a déclaré:

En travaillant ensemble, l'UE et la Russie peuvent apporter une contribution décisive à la gouvernance mondiale et la résolution des conflits régionaux, la gouvernance économique mondiale dans les pays du G 8 et du G 20, et à un large éventail de questions internationales et régionales. Je tiens à féliciter le président Poutine de prendre la présidence du G 20.

Comme nous l'avons signalé dans cette revue de nombreuses fois, le terme «gouvernance mondiale» est un terme intentionnellement trompeurs, utilisé par les élites politiques au pouvoir parce qu'il est plus vague et molle et semble moins menaçant que «gouvernement mondial» ou «gouvernement mondial». D'où , il y aura moins d'opposition politique monté sur la «gouvernance mondiale» que «gouvernement mondial».

La gouvernance mondiale "était en vogue dans les années 1990, suite à la publication en 1995 de Our ​​Global Neighborhood, un rapport de la Commission désigné par l'ONU sur la gouvernance mondiale. Ce rapport a tenté avec insistance à garantir aux lecteurs qu'ils n'avaient rien à craindre, ils ne proposaient pas un gouvernement mondial. Il a affirmé:

La gouvernance mondiale n'est pas un gouvernement mondial. Pas de malentendu devrait provenir de la similitude des termes. Nous ne proposons pas un mouvement vers un gouvernement mondial

Le secretaires des Nations Unies, Kofi Annan, a pratiqué la même sémantique tour de passe-main et une fausse assurance lors du Sommet du Millénaire des Nations Unies à New York en l'an 2000. Dans son rapport Nous les peuples: le rôle des Nations Unies dans le 21e siècle, M. Annan a appelé à «de nouvelles formes de gouvernance mondiale», «une nouvelle éthique de la gouvernance mondiale», «normes mondiales», et les «règles mondiales» - tout qui assument un rôle pour l'ONU en tant que législateur mondiale.

Puis Annan a adressée l'appréhension rationnelle que beaucoup de gens pourraient héberger sur ces nouvelles propositions visant à restructurer le monde."Qu'entendons-nous par «gouvernance» lorsqu'il est appliqué à la sphère internationale? »A-t-il demandé. "Dans l'esprit de certains," a-t-il dit, «le terme évoque toujours des images de gouvernement mondial, des mastodontes bureaucratiques centralisés qui écrase les droits des peuples et des États." Ces peur, il nous a assuré, n'ont aucun fondement dans la réalité. «Rien n'est moins souhaitable» que le gouvernement mondial, a déclaré M. Annan, insistant sur le fait que «la notion même de centraliser les hiérarchies est un anachronisme dans notre fluide, notre monde est très dynamique et largement mis en réseau -. un vestige suranné de mentalités au XIXe siècle"

Cependant, quelques mois seulement avant le Sommet du Millénaire et le rapport de Kofi Annan, le Février 26, 1999, Sir Shridath Ramphal, co-président de la Commission sur la gouvernance mondiale, s'est adressé à la réunion de la Commission à Barcelone, en Espagne, et a donné une réponse très différente sur la question. Ramphal a déclaré :

Le point que je veux dire, c'est que lorsque nous parlons de «gouvernance» et de «démocratie», nous devons regarder au-delà de la gouvernance au sein des pays et de la démocratie au sein des États. Nous devons nous tourner vers la gouvernance mondiale et la démocratie au sein de l'Etat mondial.

Mondiale «État» par un «S» majuscule signifie un monde «État», un gouvernement mondial. Et Ramphal a souligné que dans la conclusion de son discours en célébrant la fin de "l'Etat nation." Il a déclaré:

Comme le siècle de l'Etat-nation se termine, cependant, à un degré beaucoup plus élevé que leurs gouvernements, les gens reconnaissent ... qu'ils comprennent que les chemins de la justice et de survie sont conjoints; que la tâche est de concilier les intérêts communs de placement et les impulsions morales de l'humanité ensemble.

La plupart des élites politiques qui, autrefois, ont été licenciés craignent que la «gouvernance mondiale» est une ruse pour «le gouvernement mondiale», désormais question d'un ton neutre admettre qu'ils sont une seule et même chose. Jacques Attali, un mondialiste ardent et conseiller de l'ancien président Nicolas Sarkozy de la France, par exemple, a déclaré: «La gouvernance mondiale n'est qu'un euphémisme pour le gouvernement mondial."

http://thenewamerican.com/world-news/europe/item/14041-bilderberg-picked-eu-leader-van-rompuy-calls-for-global-governance-with-russia
http://socioecohistory.wordpress.com/2012/12/29/bilderberg-picked-eu-leader-van-rompuy-calls-for-global-governance-world-government-with-russia
Traduit par google!

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