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Les richesses du sous-sol malien

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Message  Geoff Mar 29 Jan - 12:40

Les richesses du sous-sol malien



L'intervention française au Mali fait ressurgir des interrogations sur les motivations de l'envoi de troupes par la France. Certains, à l'image de Jean-Luc Mélenchon, n'hésitent pas à dire que les raisons sont avant tout économiques. La France défendrait ainsi l'exploitation des ressources minières de la région, comme l'uranium. ARTE Journal fait le point sur les richesses avérées ou potentielles du sous-sol malien.



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Les autorités maliennes en sont persuadées : leur sous-sol regorge de richesses, parmi les plus importantes du continent noir. Une de ces richesses, avérée, c'est l'or. Les premières mines ont été exploitées dans les années 80 mais l'industrie aurifère a pris son essor dans les années 90. Aujourd'hui, avec une cinquantaine de tonnes par an, le Mali est le troisième pays producteur d'or en Afrique, derrière l'Afrique du sud et le Ghana. Une ressource exploitée par les spécialistes mondiaux du secteur : le sudafricain Anglogold Ashanti, l'Autralien Resolute Mining, le canadien IAM Gold ou le britannique Randgold. L'Etat malien possède 20% de 8 des neuf mines exploitées. Cela contribue à 15% de son PIB et deux tiers du montant de ses exportations. Une exploitation qui devrait encore augmenter à l'avenir puisque 19 sites sont en cours d'exploration avancée.

Pétrole potentiel



L'or noir en revanche n'est pour le moment qu'un "mirage" si l'on en croit Benjamin Augé, chercheur à l'Institut français des relations internationales (IFRI). Certes le Mali repose sur cinq bassins sédimentaires prometteurs mais pour l'heure on est loin de la phase d'exploitation. Parmi les bassins à fort potentiel pétrolier et gazier, celui de Taoudenni, au nord-ouest du pays, aiguisent tous les appétits. C'est un forage opéré par Total dans la partie mauritanienne du bassin qui a fait dire à certains que la région pourrait devenir un "Eldorado" du pétrole. Mais jusqu'à présent côté malien aucun forage ne vient étayer cette hypothèse. L'Autorité pour la promotion de la Recherche Pétrolière au Mali (AUREP) a divisé le pays en 29 blocs dont 20 ont été confiés à des sociétés étrangères. Les deux acteurs les plus sérieux étant l'italien ENI et l'algérien SONATRACH par le biais de sa filère Sipex. Pour l'heure, ils n'ont opéré aucun forage au Mali.

Uranium à découvrir



Pour l'Uranium là encore rien n'est prouvé au Mali. On en est encore au stade des hypothèses. Deux sites font l'objet de toutes les attentions. Le premier est situé à la frontière guinéenne au sud-ouest du pays, dans la région de Faléa. C'est un groupe canadien, Rockgate, qui poursuit ses explorations à l'heure actuelle. Des dizaines de puits ont été creusés, au grand dam des habitants de ces terres agricoles. L'autre site est situé dans la région de Kidal, au nord-est, qui a la particularité d'être le fief du groupe islamiste Ansar Dine. Depuis 2007, l'autralien Oklo Uranium Limited explore la zone montagneuse de l'Adrar des Iforas. De l'uranium y a été découvert mais n'est pas encore exploité.

Terres rares



Elles sont utilisées dans les disques durs des ordinateurs et les moteurs électriques, dans les ampoules basse consommation, dans les tubes cathodiques, les éoliennes, les panneaux solaires, les piles à combustibles... Bref, le monde moderne a cruellement besoin des terres rares. D'autant que le leader mondial d'exploitation de ces minerais, la Chine, a décidé de réduire ses exportations. Le Mali regorgerait de ces minerais rares mais là encore il ne s'agit que d'un potentiel car l'exploitation n'a pas commencé. Les terres rares rencontrent les mêmes freins que les autres richesses potentielles du Mali : une sécurité précaire comme l'illustre la situation actuelle, un environnement politique instable et des difficultés à s'approvisionner en énergie. Le tout rend pour l'heure les coûts d'exploitation du sous-sol malien trop élevées.


Source : http://www.arte.tv/fr/les-richesses-du-sous-sol-malien/7287886.html

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Message  Geoff Mer 30 Jan - 10:58

Mali : l'industrie aurifère résiste à la crise... pour l'instant

Les richesses du sous-sol malien Mali-Loulo_Randgold
Le gisement de Loulo est exploité par Randgold Resources. © Randgold Resources

L'occupation du Nord du Mali par les rebelles islamistes n'a pas porté préjudice au secteur. Mais une période d'incertitudes s'ouvre avec le coup d'envoi de l'intervention militaire française.

Alors que la guerre dans le Nord-Mali bat son plein, le secteur minier se porte bien. « La production aurifère n'a pratiquement pas été affectée », affirme Abdoulaye Pona, président de la Chambre des mines du Mali. Selon le ministère des Mines, 43,5 tonnes d'or brut ont été produites en 2011. En 2012, sur les onze premiers mois de l'année, ce sont 41,3 tonnes d'or qui ont été extraites. « Les zones aurifères sont à des milliers de kilomètres du Nord-Mali, dans le sud et dans l'extrême ouest du pays », explique Alassane Diarra, directeur général de MCS Consulting, un cabinet de courtage malien spécialisé dans l'or.

Et le putsch de mars 2012 n'a pas remis en question les contrats d'exploitation. « Les autorités ont toujours été présentes et assurent notre sécurité. L'option rapatriement n'a pas été mise sur la table, mais c'est une très bonne chose que l'armée française ait réagi aussi vite », indique Mark Bristow, directeur général de Randgold Resources. « Néanmoins, la crise a eu un impact négatif sur la prospection, relativise Alassane Diarra. Des investisseurs se sont montrés plus frileux, et quelques acteurs se sont retirés », effrayés par la perspective d'enlèvements, même dans des zones censées être épargnées. Une perspective ravivée par le rapt d'un Français fin novembre à Diéma, dans l'ouest du pays.

Les richesses du sous-sol malien Mali-mines_info

Malgré tout, la production devrait encore progresser en 2013. Portées par un cours de l'once qui atteint des records (1 270 euros début janvier), les annonces d'ouverture ou de prolongation d'exploitation de mines d'or se multiplient. Ainsi, le sud-africain AngloGold Ashanti a été autorisé à prolonger d'une douzaine d'années l'exploitation de sa mine de Sadiola, et l'australien Resolute Mining va investir 185 millions d'euros dans celle de Syama pour l'exploiter quinze années de plus.

Aubaine

En plus des sept mines déjà ouvertes, deux nouveaux sites ont été inaugurés en 2012 : Wassoul'or (par la société malienne éponyme) et Gounkoto (par Randgold Resources). « Le complexe de Loulo-Gounkoto, actuellement en cours d'expansion, forme l'une des plus grandes mines d'or d'Afrique, se réjouit Mark Bristow. En 2011, 346 000 onces ont été extraites de ces deux mines, 500 000 en 2012, et la production devrait dépasser les 600 000 dès 2014, avec une durée de vie de plus de vingt ans. »

D'autres projets sont prêts à se concrétiser, à l'image du gisement de Nampala, dont la concession a été confiée au canadien Robex. « Et treize autres sites sont en cours de prospection, s'enthousiasme Abdoulaye Pona. Les perspectives sont vraiment excellentes. Le Mali pourrait devenir le deuxième producteur aurifère du continent. » Une aubaine pour l'État, qui, ainsi que le prévoit le code minier, détient 20 % des parts des sociétés d'exploitation.

Une nouvelle raffinerie

Swiss Bullion Company et l'entreprise malienne Pan African Minerals Beneficiation Consultants se sont associés pour ouvrir une raffinerie d'or d'une capacité de 20 tonnes par mois, près de Bamako. L'investissement est estimé à 45 millions d'euros et les travaux ont démarré en janvier. « L'objectif est de valoriser les matières premières du sous-sol ouest-africain, explique Abdoulaye Pona. Nous allons aussi créer des ateliers de taille de pierres précieuses et de fabrication de bijoux haut de gamme. »

Si le président de la Chambre des mines du Mali se félicite du millier d'emplois directs et indirects qui devraient être créés, Mark Bristow, directeur général de Randgold Resources, est plus réservé : « Les marges sont trop faibles, le projet n'est pas viable », indique-t-il en connaissance de cause. Le groupe britannique dispose en effet d'une petite raffinerie dans la mine de Loulo, « exclusivement destinée à favoriser l'emploi local ».


Source : http://economie.jeuneafrique.com/regions/afrique-subsaharienne/15190-mali--lindustrie-aurifere-resiste-a-la-crise-pour-linstant.html
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