L’OTAN économique, solution à la crise aux États-Unis
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L’OTAN économique, solution à la crise aux États-Unis
Bonjour à tous,
L’OTAN économique, solution à la crise aux États-Unis
Les premiers contacts du nouveau secrétaire d’État John Kerry n’ont pas été consacrés
à la politique du pivot (transfert des forces US vers l’Extrême-Orient),
ni au plan de partage du Proche-Orient, mais à la création d’une OTAN économique,
sans que cela suscite la moindre inquiétude en Europe.
Pourtant ce projet, s’il devait être mis rapidement en œuvre reviendrait à résoudre la crise économique
aux États-Unis au détriment des Européens.
Conférence de presse de John Kerry et Guido Westerwelle à Berlin, le 26 février.
Lors de son discours annuel sur l’état de l’Union, le président Barack Obama a annoncé unilatéralement l’ouverture de négociations
sur un Partenariat global transatlantique de commerce et d’investissement avec l’Union européenne (12 février).
Quelques heures plus tard, ce scoop était confirmé par une déclaration conjointe du président US
et des présidents du Conseil européen, Herman van Rompuy, et de la Commission européenne, José Manuel Barroso.
de libre-échange nord-américaine (ALENA), en 1992. Suivant un processus d’expansion, Washington voulait étendre
cet espace à l’Union européenne. Cependant à l’époque, des voix s’étaient élevées aux États-Unis mêmes
pour reporter cette absorption, le temps que l’Organisation mondiale du Commerce soit mise en place et stabilisée.
Elles craignaient que les deux projets se téléscopent au lieu de se renforcer.
La création d’un marché transatlantique n’est qu’un volet d’un projet plus vaste, incluant la création d’un véritable
gouvernement supra-institutionnel avec un Conseil économique transatlantique, un Conseil politique transatlantique,
et une Assemblée parlementaire transatlantique. Ces trois organes ont déjà été créés de manière embryonnaire
sans qu’aucune publicité leur soit donnée.
sous influence anglo-américaine. On en trouve la trace dans les clauses secrètes du Plan Marshall et surtout
dans le Traité de l’Atlantique Nord (article 2). C’est pourquoi, on parle indifféremment d’Union transatlantique ou d’OTAN économique.
mais par le Conseil de sécurité nationale.
On a un aperçu de ce que sera le fonctionnement de l’Union transatlantique en observant la manière dont ont été résolus les conflits
sur le partage des données nominatives. Les Européens ont des normes de protection de la vie privée très exigeantes,
tandis que les États-uniens peuvent faire n’importe quoi au motif de la lutte contre le terrorisme.
Après diverses navettes, les Européens se sont couchés devant les États-uniens qui ont imposé leur modèle à sens unique :
ils ont copié les données européennes, tandis que les Européens n’ont pas eu accès aux données états-uniennes.
En matière économique, il s’agira d’abroger les droits de douanes et les barrières non-tarifaires,
c’est-à-dire les normes locales qui rendent impossible certaines importations. Washington veut vendre tranquillement
en Europe ses OGM, ses poulets traités au chlore, et ses bœufs aux hormones.
Il veut utiliser sans se gêner les données privées de Facebook, Google, etc.
A cette stratégie à long terme s’ajoute une tactique à moyen terme. En 2009-2010, Barack Obama avait constitué
un Comité de conseillers économiques présidé par l’historienne Christina Romer. Cette spécialiste de la Grande dépression de 1929,
avait développé l’idée que la seule solution à la crise actuelle aux États-Unis est de provoquer un déplacement
des capitaux européens vers Wall Street. Dans ce but, Washington a fait fermer la plupart des paradis fiscaux non-anglo-saxons,
puis a joué avec l’euro. Cependant, les capitalistes à la recherche de stabilité ont rencontré des difficultés à transférer
leur argent aux États-Unis. L’OTAN économique rendra la chose plus facile. Les USA sauveront leur économie
en attirant les capitaux européens, donc au détriment des Européens.
Au-delà du caractère inégal de ce projet et du piège qu’il représente dans l’immédiat,
le plus important est que les intérêts des États-Unis et de l’Union européenne sont en réalité divergents.
Les États-Unis et le Royaume-Uni sont des puissances maritimes qui ont un intérêt historique au commerce transatlantique.
C’était même leur objectif exprimé dans la Charte de l’Atlantique lors de la Seconde Guerre mondiale.
Au contraire, les Européens ont des intérêts continentaux communs avec la Russie, notamment en matière énergétique.
En continuant à obéir à Washington comme durant la Guerre froide, Bruxelles dessert les Européens.
L’OTAN économique, solution à la crise aux États-Unis
http://www.voltairenet.org/article177724.html
Bien Amicalement.
L’OTAN économique, solution à la crise aux États-Unis
Les premiers contacts du nouveau secrétaire d’État John Kerry n’ont pas été consacrés
à la politique du pivot (transfert des forces US vers l’Extrême-Orient),
ni au plan de partage du Proche-Orient, mais à la création d’une OTAN économique,
sans que cela suscite la moindre inquiétude en Europe.
Pourtant ce projet, s’il devait être mis rapidement en œuvre reviendrait à résoudre la crise économique
aux États-Unis au détriment des Européens.
Conférence de presse de John Kerry et Guido Westerwelle à Berlin, le 26 février.
Lors de son discours annuel sur l’état de l’Union, le président Barack Obama a annoncé unilatéralement l’ouverture de négociations
sur un Partenariat global transatlantique de commerce et d’investissement avec l’Union européenne (12 février).
Quelques heures plus tard, ce scoop était confirmé par une déclaration conjointe du président US
et des présidents du Conseil européen, Herman van Rompuy, et de la Commission européenne, José Manuel Barroso.
Le projet de Zone de libre-échange transatlantique a officiellement vu le jour en marge des négociations du traité de Zone
Nous, les leaders des États-Unis et de l’Union européenne, avons le plaisir d’annoncer que,
sur la base des recommandations du Groupe de travail de haut niveau EU-USA sur l’emploi
et la croissance co-présidé par le Représentant US pour le Commerce Kirk et le Haut-commissaire européen
pour le Commerce De Gucht, les États-Unis et l’Union européenne vont chacun initier les procédures internes
nécessaires pour lancer des négociations sur le Partenariat transatlantique du Commerce et de l’Investissement (PTCI).
(...)
Grâce à cette négociation, les États-Unis et l’Union européenne auront l’occasion non seulement d’accroître
le commerce et l’investissement à travers l’Atlantique, mais aussi de contribuer à l’élaboration de règles globales
qui peuvent renforcer le système commercial multilatéral.
Statement from United States President Barack Obama,
European Council President Herman Van Rompuy and European Commission President José Manuel Barroso
http://europa.eu/rapid/press-release_MEMO-13-94_en.htm
de libre-échange nord-américaine (ALENA), en 1992. Suivant un processus d’expansion, Washington voulait étendre
cet espace à l’Union européenne. Cependant à l’époque, des voix s’étaient élevées aux États-Unis mêmes
pour reporter cette absorption, le temps que l’Organisation mondiale du Commerce soit mise en place et stabilisée.
Elles craignaient que les deux projets se téléscopent au lieu de se renforcer.
La création d’un marché transatlantique n’est qu’un volet d’un projet plus vaste, incluant la création d’un véritable
gouvernement supra-institutionnel avec un Conseil économique transatlantique, un Conseil politique transatlantique,
et une Assemblée parlementaire transatlantique. Ces trois organes ont déjà été créés de manière embryonnaire
sans qu’aucune publicité leur soit donnée.
Leur architecture renvoie à un très ancien projet de création d’un vaste bloc capitaliste réunissant tous les États
(...)
Le projet d’un « accord de libre échange Usa-Union européenne », reproposé par Obama dans la rencontre avec Napolitano. Accord qui obtient l’appui inconditionnel du président italien avant même qu’il ne soit écrit et qu’en soient évaluées les conséquences
pour l’économie italienne (surtout pour les PME et les entreprises agricoles).
Il s’agit, souligne Napolitano, d’ « un nouveau stade historique dans les rapports entre Europe et Etats-Unis, non seulement
économiquement mais aussi d’un point de vue politique ». S’annonce ainsi une « Otan économique »,
fonctionnelle au système politico-économique occidental dominé par les Etats-Unis.
Et soutenue par les grands groupes multinationaux, comme la puissante banque étasunienne Goldman Sachs.
Le nom est une garantie : après avoir participé à l’arnaque internationale des crédits subprimes et avoir ainsi contribué à provoquer
la crise financière qui depuis les Etats-Unis a investi l’Europe, Goldman Sachs a spéculé sur la crise européenne,
en instruisant ses principaux clients sur comment faire des sous avec la crise et, immédiatement après,
en plaçant au gouvernement en Italie (grâce à Napolitano) son consultant international Mario monti.
(...)
Il y aura aussi une Otan économique
http://www.mondialisation.ca/il-y-aura-aussi-une-otan-economique/5323483
sous influence anglo-américaine. On en trouve la trace dans les clauses secrètes du Plan Marshall et surtout
dans le Traité de l’Atlantique Nord (article 2). C’est pourquoi, on parle indifféremment d’Union transatlantique ou d’OTAN économique.
De ce point de vue, il est symptomatique de noter que, côté US, ce projet n’est pas suivi par le département du Commerce,
Article 2
Les parties contribueront au développement de relations internationales pacifiques et amicales en renforçant
leurs libres institutions, en assurant une meilleure compréhension des principes sur lesquels ces institutions sont fondées
et en développant les conditions propres à assurer la stabilité et le bien-être.
Elles s’efforceront d’éliminer toute opposition dans leurs politiques économiques internationales
et encourageront la collaboration économique entre chacune d’entre elles ou entre toutes.
Le Traité de l’Atlantique Nord (1949)(pdf)
http://www.nato.int/nato_static/assets/pdf/stock_publications/20120822_nato_treaty_fr_light_2009.pdf
mais par le Conseil de sécurité nationale.
On a un aperçu de ce que sera le fonctionnement de l’Union transatlantique en observant la manière dont ont été résolus les conflits
sur le partage des données nominatives. Les Européens ont des normes de protection de la vie privée très exigeantes,
tandis que les États-uniens peuvent faire n’importe quoi au motif de la lutte contre le terrorisme.
Après diverses navettes, les Européens se sont couchés devant les États-uniens qui ont imposé leur modèle à sens unique :
ils ont copié les données européennes, tandis que les Européens n’ont pas eu accès aux données états-uniennes.
En matière économique, il s’agira d’abroger les droits de douanes et les barrières non-tarifaires,
c’est-à-dire les normes locales qui rendent impossible certaines importations. Washington veut vendre tranquillement
en Europe ses OGM, ses poulets traités au chlore, et ses bœufs aux hormones.
Il veut utiliser sans se gêner les données privées de Facebook, Google, etc.
A cette stratégie à long terme s’ajoute une tactique à moyen terme. En 2009-2010, Barack Obama avait constitué
un Comité de conseillers économiques présidé par l’historienne Christina Romer. Cette spécialiste de la Grande dépression de 1929,
avait développé l’idée que la seule solution à la crise actuelle aux États-Unis est de provoquer un déplacement
des capitaux européens vers Wall Street. Dans ce but, Washington a fait fermer la plupart des paradis fiscaux non-anglo-saxons,
puis a joué avec l’euro. Cependant, les capitalistes à la recherche de stabilité ont rencontré des difficultés à transférer
leur argent aux États-Unis. L’OTAN économique rendra la chose plus facile. Les USA sauveront leur économie
en attirant les capitaux européens, donc au détriment des Européens.
Au-delà du caractère inégal de ce projet et du piège qu’il représente dans l’immédiat,
le plus important est que les intérêts des États-Unis et de l’Union européenne sont en réalité divergents.
Les États-Unis et le Royaume-Uni sont des puissances maritimes qui ont un intérêt historique au commerce transatlantique.
C’était même leur objectif exprimé dans la Charte de l’Atlantique lors de la Seconde Guerre mondiale.
Au contraire, les Européens ont des intérêts continentaux communs avec la Russie, notamment en matière énergétique.
En continuant à obéir à Washington comme durant la Guerre froide, Bruxelles dessert les Européens.
Thierry Meyssan
Source de l'articleL’OTAN économique, solution à la crise aux États-Unis
http://www.voltairenet.org/article177724.html
Bien Amicalement.
Ce que l’accord de libre-échange entre l’UE et les USA pourrait changer
Bonjour à tous,
Ce que l’accord de libre-échange entre l’UE et les USA pourrait changer
On se fait les yeux doux des deux côtés de l'Atlantique. Suite à l'échec des négociations internationales menées par l'OMC,
Bruxelles et Washington relancent l'idée de créer ensemble l'une des plus importantes zones de libre-échange au monde.
Selon nos représentants politiques, si l'accord aboutit, il y aurait des créations d'emploi, la croissance économique rebondirait.
Bref, nous pourrions sortir de la crise, nous serions plus forts. Tout dépend de qui englobe ce « nous ».
Pensez-vous en faire partie ? Voici quelques explications qui devraient vous aider à vous situer.
Les Etats-Unis et l’Union européenne négocient depuis des années, en toute discrétion,
la mise en place d’un marché transatlantique. Prévu pour 2015, ce projet implique :
Concrètement, le marché transatlantique s’instaure à travers des dizaines d’accords politiques signés entre les Etats-Unis
et l’Union européenne (et, pour certains d’entre eux, les parlements nationaux), lesquels concernent tous les domaines de la vie :
travail, santé, alimentation… Ainsi :
avec un anti-américanisme primaire. Elle vise par contre une remise en cause des traités qui, de l’Acte Unique européen (1986)
au traité de Lisbonne (2009), façonnent l’Europe des marchés au détriment de l’Europe des peuples. Dans cette logique,
le marché transatlantique permettra de passer à la vitesse supérieure. Alors qu’il est urgent de faire marche arrière !
ACTA : le mot est mort, l’idée reste : CETA arrive
https://ledormeur.forumgratuit.org/t622-acta-le-mot-est-mort-lidee-reste-ceta-arrive
Qui dépouille le monde politique de ses pouvoirs souverains au profit du marché.
Qui privilégie les intérêts privés du monde des affaires, au détriment des préoccupations démocratiques,
sociales, environnementales, sanitaires et humanistes qui sont pour nous des valeurs fondamentales.
Condamnant le marché transatlantique (ainsi que les projets européens ou américains similaires menés avec d’autres pays),
nous voulons que nos responsables politiques se positionnent clairement contre ce projet et y mettent un terme en exigeant
des institutions européennes (Conseil, Commission, Parlement) :
Ce que l’accord de libre-échange entre l’UE et les USA pourrait changer
http://www.michelcollon.info/Ce-que-l-accord-de-libre-echange.html
Bien Amicalement.
Ce que l’accord de libre-échange entre l’UE et les USA pourrait changer
On se fait les yeux doux des deux côtés de l'Atlantique. Suite à l'échec des négociations internationales menées par l'OMC,
Bruxelles et Washington relancent l'idée de créer ensemble l'une des plus importantes zones de libre-échange au monde.
Selon nos représentants politiques, si l'accord aboutit, il y aurait des créations d'emploi, la croissance économique rebondirait.
Bref, nous pourrions sortir de la crise, nous serions plus forts. Tout dépend de qui englobe ce « nous ».
Pensez-vous en faire partie ? Voici quelques explications qui devraient vous aider à vous situer.
Les Etats-Unis et l’Union européenne négocient depuis des années, en toute discrétion,
la mise en place d’un marché transatlantique. Prévu pour 2015, ce projet implique :
- la mise en place de nouvelles institutions transatlantiques, comme le Conseil Economique Transatlantique,
qui agissent de façon non démocratique (pas de débat parlementaire, représentants non élus)
pour influencer un nombre croissant de décisions politiques,
- l’harmonisation de nombreuses législations européennes et américaines aussi bien sur le plan commercial que sécuritaire,
- une diplomatie européenne de plus en plus alignée sur celle des USA,
- la mise en place d’une gouvernance mondiale basée sur les normes marchandes.
qui agissent de façon non démocratique (pas de débat parlementaire, représentants non élus)
pour influencer un nombre croissant de décisions politiques,
- l’harmonisation de nombreuses législations européennes et américaines aussi bien sur le plan commercial que sécuritaire,
- une diplomatie européenne de plus en plus alignée sur celle des USA,
- la mise en place d’une gouvernance mondiale basée sur les normes marchandes.
(...)
«Nous allons lancer des discussions sur un accord transatlantique global sur le commerce
et l’investissement avec l’Union européenne parce qu’un commerce libre et équitable de part
et d’autre de l’Atlantique soutiendra des millions d’emplois américains bien payés»,
a déclaré Obama dans son discours sur l'état de l’Union, à Washington.
(...)
Vers une zone de libre-échange entre les Etats-Unis et l'UE
http://www.liberation.fr/monde/2013/02/13/vers-une-zone-de-libre-echange-entre-les-etats-unis-et-l-ue_881483
Concrètement, le marché transatlantique s’instaure à travers des dizaines d’accords politiques signés entre les Etats-Unis
et l’Union européenne (et, pour certains d’entre eux, les parlements nationaux), lesquels concernent tous les domaines de la vie :
travail, santé, alimentation… Ainsi :
1. Le marché transatlantique uniformise tout ce qui est nécessaire à la libre circulation marchande
(biens, services, investissements…) d’un côté à l’autre de l’Atlantique, en choisissant de renforcer prioritairement la « libre-concurrence »
et la compétitivité. Cela signifie que les marchés financiers et les firmes multinationales peuvent agir de plus en plus librement
sur un espace géographique de plus en plus étendu.
2. Par cette extension géographique de la compétition économique, le marché transatlantique favorise les fusions/acquisitions d’entreprises, donnant aux firmes multinationales un contrôle de plus en plus grand de l’économie et de la finance (en 2005, les 500 plus grandes entreprises contrôlaient déjà la moitié du commerce mondial !) au détriment de nombreuses PME et d’indépendants.
3. Le marché transatlantique menace l’autonomie politique des élus locaux. D’une part, il renforce le pouvoir financier des multinationales
alors que certaines d’entre elles sont déjà aussi puissantes que des Etats (ainsi, Toyota est plus riche qu’Israël, Walt-Mart plus riche
que la Grèce, Exxon plus riche que l’Autriche...). D’autre part, les accords transatlantiques font le choix de ne pas harmoniser
les normes sociales, fiscales ou environnementales, instaurant ainsi une concurrence entre systèmes législatifs qui favorise
les pratiques de dumping... au détriment des finances publiques, des conditions de travail, des salaires, de la santé
et du bien-être général des populations.
4. Renforçant le pouvoir des marchés financiers et des multinationales sur les pouvoirs politiques locaux, le marché transatlantique
menace d’intensifier la privatisation des services publics et de la Sécurité sociale. L’accès universel à des services essentiels
(enseignement, transports, culture…), le droit à des pensions dignes, des soins de santé accessibles, des allocations de chômage
et des aides sociales minimum et inconditionnelles… Toutes ces conquêtes sociales solidaires, pour lesquelles des générations
se sont battues, sont mises en péril. Le marché transatlantique appauvrira donc considérablement une large partie de la population,
et accentuera d’autant plus la pression à la baisse sur les salaires et les conditions de travail.
5. Le marché transatlantique ne répond pas par hasard aux exigences des firmes multinationales. En effet, les décisions politiques
qui président à la création de ce marché sont le fruit direct du lobbying de puissantes firmes privées, qui agissent tantôt de façon officieuse,
tantôt à titre d’experts officiels. La soumission d’une partie du monde politique aux intérêts privés est ici en cause (à titre d’exemple, près de 8% des parlementaires européens sont membres d’un lobby défendant les intérêts des multinationales : le Transatlantic Policy Network).
6. Loin d’être un espace de liberté pour tous, le marché transatlantique prévoit d’importantes mesures sécuritaires : pour défendre le droit
à la propriété intellectuelle, mais aussi pour surveiller plus étroitement les populations. Au nom de la lutte anti-terroriste, les Etats-Unis
et l’Union européenne mettent en place des ententes judiciaires, pénales et policières qui contreviennent gravement aux principes même
de la démocratie (droit à la vie privée, procès équitable, séparation des pouvoirs…). En définissant l’acte terroriste comme la volonté
de déstabiliser un Etat ou de l’influencer dans ses décisions, les législations sécuritaires transatlantiques peuvent être utilisées
à des fins répressives contre les syndicats, ONG et mouvements sociaux. Avec, à la clé, des méthodes d’enquêtes spéciales,
un fichage généralisé des populations et une remise en cause de certains droits élémentaires de la défense
(comme l’interdiction d’accès à des pièces classées « secret défense »).
7. Enfin, le marché transatlantique a également pour but d’étendre les logiques de marché compétitif à l’ensemble de la planète,
accordant ainsi aux firmes multinationales un droit d’exploiter les populations et les ressources naturelles sans limites.
Le marché transatlantique contribuera donc à l’aggravation de la pauvreté et des inégalités « Nord/Sud », tout en détériorant
de plus en plus gravement les écosystèmes, la biodiversité, le climat. Se faisant, il multipliera les réfugiés climatiques,
renchérira le prix des denrées de base et hypothèquera l’avenir et le bien-être des générations futures.
8. La dynamique transatlantique poursuit en l’élargissant le processus européen de marché unique, soutenu par les gouvernements
nationaux qui occultent trop souvent leurs responsabilités en se cachant derrière les autorités européennes.
Pourtant, les pouvoirs nationaux ne sont pas sans pouvoir, ainsi que le prouve leur veto à la décision de la Commission européenne
d’autoriser l’importation en Europe de poulets américains traités à l’aide d’agents chimiques (poulets chlorés).
Un projet que les Etats sont parvenus à arrêter, même si le bras de fer se poursuit au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce.
Plus que jamais, le danger est grand de voir les rapports sociaux soumis à une logique de plus en plus marchande.
(biens, services, investissements…) d’un côté à l’autre de l’Atlantique, en choisissant de renforcer prioritairement la « libre-concurrence »
et la compétitivité. Cela signifie que les marchés financiers et les firmes multinationales peuvent agir de plus en plus librement
sur un espace géographique de plus en plus étendu.
2. Par cette extension géographique de la compétition économique, le marché transatlantique favorise les fusions/acquisitions d’entreprises, donnant aux firmes multinationales un contrôle de plus en plus grand de l’économie et de la finance (en 2005, les 500 plus grandes entreprises contrôlaient déjà la moitié du commerce mondial !) au détriment de nombreuses PME et d’indépendants.
3. Le marché transatlantique menace l’autonomie politique des élus locaux. D’une part, il renforce le pouvoir financier des multinationales
alors que certaines d’entre elles sont déjà aussi puissantes que des Etats (ainsi, Toyota est plus riche qu’Israël, Walt-Mart plus riche
que la Grèce, Exxon plus riche que l’Autriche...). D’autre part, les accords transatlantiques font le choix de ne pas harmoniser
les normes sociales, fiscales ou environnementales, instaurant ainsi une concurrence entre systèmes législatifs qui favorise
les pratiques de dumping... au détriment des finances publiques, des conditions de travail, des salaires, de la santé
et du bien-être général des populations.
4. Renforçant le pouvoir des marchés financiers et des multinationales sur les pouvoirs politiques locaux, le marché transatlantique
menace d’intensifier la privatisation des services publics et de la Sécurité sociale. L’accès universel à des services essentiels
(enseignement, transports, culture…), le droit à des pensions dignes, des soins de santé accessibles, des allocations de chômage
et des aides sociales minimum et inconditionnelles… Toutes ces conquêtes sociales solidaires, pour lesquelles des générations
se sont battues, sont mises en péril. Le marché transatlantique appauvrira donc considérablement une large partie de la population,
et accentuera d’autant plus la pression à la baisse sur les salaires et les conditions de travail.
5. Le marché transatlantique ne répond pas par hasard aux exigences des firmes multinationales. En effet, les décisions politiques
qui président à la création de ce marché sont le fruit direct du lobbying de puissantes firmes privées, qui agissent tantôt de façon officieuse,
tantôt à titre d’experts officiels. La soumission d’une partie du monde politique aux intérêts privés est ici en cause (à titre d’exemple, près de 8% des parlementaires européens sont membres d’un lobby défendant les intérêts des multinationales : le Transatlantic Policy Network).
6. Loin d’être un espace de liberté pour tous, le marché transatlantique prévoit d’importantes mesures sécuritaires : pour défendre le droit
à la propriété intellectuelle, mais aussi pour surveiller plus étroitement les populations. Au nom de la lutte anti-terroriste, les Etats-Unis
et l’Union européenne mettent en place des ententes judiciaires, pénales et policières qui contreviennent gravement aux principes même
de la démocratie (droit à la vie privée, procès équitable, séparation des pouvoirs…). En définissant l’acte terroriste comme la volonté
de déstabiliser un Etat ou de l’influencer dans ses décisions, les législations sécuritaires transatlantiques peuvent être utilisées
à des fins répressives contre les syndicats, ONG et mouvements sociaux. Avec, à la clé, des méthodes d’enquêtes spéciales,
un fichage généralisé des populations et une remise en cause de certains droits élémentaires de la défense
(comme l’interdiction d’accès à des pièces classées « secret défense »).
7. Enfin, le marché transatlantique a également pour but d’étendre les logiques de marché compétitif à l’ensemble de la planète,
accordant ainsi aux firmes multinationales un droit d’exploiter les populations et les ressources naturelles sans limites.
Le marché transatlantique contribuera donc à l’aggravation de la pauvreté et des inégalités « Nord/Sud », tout en détériorant
de plus en plus gravement les écosystèmes, la biodiversité, le climat. Se faisant, il multipliera les réfugiés climatiques,
renchérira le prix des denrées de base et hypothèquera l’avenir et le bien-être des générations futures.
8. La dynamique transatlantique poursuit en l’élargissant le processus européen de marché unique, soutenu par les gouvernements
nationaux qui occultent trop souvent leurs responsabilités en se cachant derrière les autorités européennes.
Pourtant, les pouvoirs nationaux ne sont pas sans pouvoir, ainsi que le prouve leur veto à la décision de la Commission européenne
d’autoriser l’importation en Europe de poulets américains traités à l’aide d’agents chimiques (poulets chlorés).
Un projet que les Etats sont parvenus à arrêter, même si le bras de fer se poursuit au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce.
Plus que jamais, le danger est grand de voir les rapports sociaux soumis à une logique de plus en plus marchande.
Notre dénonciation des accords marchands entre les Etats-Unis et l’Europe ne doit surtout pas être confondue
(...)
Les négociations en cours autour de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les États-Unis sont le foyer
de toutes les craintes. Pour la Quadrature du Net, ce projet pourrait signifier un retour d’ACTA. Et pour cause.
L’accord anticontrefaçon avait été rejeté par le Parlement européen dans un acte politique fort. Peu de temps après,
on retrouvait malgré tout sa trace dans des négociations avec le Canada via CETA (Canada Eu Trade Agreement).
Négocié par la Commission Européenne, cet accord abritait alors des copies serviles d’articles d’ACTA notamment
sur la responsabilité des intermédiaires techniques. Par une peur réflexe, la Quadrature estime que ces mêmes dispositions pourraient maintenant se retrouver dans l’accord négocié entre l’UE et les États-Unis d’autant qu’un chapitre vise justement la propriété intellectuelle.
(...)
L’accord de libre-échange UE-USA inquiète aussi les ayants droit
http://www.cdc-ccd.org/L-accord-de-libre-echange-UE-USA
avec un anti-américanisme primaire. Elle vise par contre une remise en cause des traités qui, de l’Acte Unique européen (1986)
au traité de Lisbonne (2009), façonnent l’Europe des marchés au détriment de l’Europe des peuples. Dans cette logique,
le marché transatlantique permettra de passer à la vitesse supérieure. Alors qu’il est urgent de faire marche arrière !
ACTA : le mot est mort, l’idée reste : CETA arrive
https://ledormeur.forumgratuit.org/t622-acta-le-mot-est-mort-lidee-reste-ceta-arrive
Qui dépouille le monde politique de ses pouvoirs souverains au profit du marché.
Qui privilégie les intérêts privés du monde des affaires, au détriment des préoccupations démocratiques,
sociales, environnementales, sanitaires et humanistes qui sont pour nous des valeurs fondamentales.
Condamnant le marché transatlantique (ainsi que les projets européens ou américains similaires menés avec d’autres pays),
nous voulons que nos responsables politiques se positionnent clairement contre ce projet et y mettent un terme en exigeant
des institutions européennes (Conseil, Commission, Parlement) :
- une remise en cause des accords internationaux accordant des pouvoirs accrus aux firmes privées
et aux marchés financiers (via l’extension géographique des « libertés économiques »),
- une séparation stricte entre les représentants politiques et les lobbys d’affaires,
la soumission de responsables politiques à des intérêts purement privés étant en soi inacceptable,
- des garanties démocratiques de légitimité électorale et de transparence pour les débats
et les décisions lorsque des institutions (européennes, transatlantiques, mondiales) existent ou sont mises en place,
- l’adoption de législations accordant à l’humain, au social et à l’écologie une priorité politique sur les normes marchandes
et les exigences commerciales, ce qui implique notamment une régulation et un contrôle public des activités des multinationales
et des marchés financiers,
- la suppression des législations sécuritaires qui contreviennent aux libertés fondamentales et démocratiques.
Source de l'articleet aux marchés financiers (via l’extension géographique des « libertés économiques »),
- une séparation stricte entre les représentants politiques et les lobbys d’affaires,
la soumission de responsables politiques à des intérêts purement privés étant en soi inacceptable,
- des garanties démocratiques de légitimité électorale et de transparence pour les débats
et les décisions lorsque des institutions (européennes, transatlantiques, mondiales) existent ou sont mises en place,
- l’adoption de législations accordant à l’humain, au social et à l’écologie une priorité politique sur les normes marchandes
et les exigences commerciales, ce qui implique notamment une régulation et un contrôle public des activités des multinationales
et des marchés financiers,
- la suppression des législations sécuritaires qui contreviennent aux libertés fondamentales et démocratiques.
Ce que l’accord de libre-échange entre l’UE et les USA pourrait changer
http://www.michelcollon.info/Ce-que-l-accord-de-libre-echange.html
Bien Amicalement.
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