La crise égyptienne et ses enjeux
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La crise égyptienne et ses enjeux
La crise égyptienne et ses enjeux
La chute du président égyptien Mohamed Morsi, le 3 juillet, après des semaines de bras de fer avec les manifestants de la place Tahrir, sonne la défaite des Frères musulmans au pouvoir depuis un an au Caire. S'agit-il de l'acte II de la révolution égyptienne ou d'un coup d'Etat fomenté par l'armée, véritable clé de voûte des institutions centrales ? Cette nouvelle transition s'opère sur fond de crise économique, d'augmentation de la pauvreté, de pénurie énergétique et de chute du tourisme. Le peuple égyptien est-il le réel vainqueur de la chute des islamistes ? L'armée confisquera-t-elle le pouvoir ou est-elle prête à jouer la carte de la démocratie ? Et quel avenir pour les Frères musulmanes, première force politique en Egypte ?
Les risques d'une transition en Egypte
Par Gilles Kepel (Professeur à Sciences Po)
La chute de Mohamed Morsi représente, par-delà l'Egypte, un épisode majeur dans la passion et les tourments qui taraudent l'ensemble du monde arabe. En effet, l'Egypte, avec ses 83 millions d'habitants, est le géant arabe d'une région au rôle géopolitique cardinal. Car elle s'articule avec le système du monde à travers deux enjeux cruciaux : les exportations de pétrole et de gaz, et la question d'Israël. Et son entrée en crise globale ne peut qu'avoir des conséquences universelles.
La victoire électorale des Frères musulmans en Egypte et d'Ennahda en Tunisie illustrait le conte de fées politique – seriné sur la chaîne qatarienne Al-Jazira – d'un avenir radieux du monde arabe où une fusion harmonieuse entre charia et démocratie garantirait la pérennité de la rente pétrolière aux monarchies du Golfe tout en faisant régner la paix sociale sous l'égide de gouvernants barbus flanqués de femmes voilées. Loin de l'adultération imposée par l'Occident, les sociétés musulmanes retrouveraient leur authenticité, aliénée depuis la colonisation.
Cette fable islamiste n'a pas tenu longtemps face à la profondeur de la crise culturelle qui affecte les sociétés arabes écartelées entre leur héritage civilisationnel et religieux et les contraintes de l'univers postmoderne et multipolaire. Ce qu'a d'abord montré le bouleversement survenu depuis la fin de 2010, c'est l'ampleur de l'aspiration démocratique, après des décennies d'indépendance qui ont vu la liberté d'expression étouffée par des régimes coercitifs – qu'ils se réclament du nationalisme, du socialisme ou de la religion.
C'est une exigence irrépressible que n'ont pas comprise les Frères égyptiens, dont le logiciel politique était articulé autour d'une vision paternaliste et passéiste de la société, assimilée à une communauté de croyants qu'ils avaient exclusivement vocation à mener vers le bien sacralisé dont ils imaginaient être les dépositaires par excellence. Or M. Morsi a gagné les élections de juin 2012 avec une majorité qui comportait de nombreux électeurs non islamistes, mais abhorrant plus que tout son adversaire, le général Chafiq, ancien premier ministre de Moubarak, incarnation du pouvoir liberticide. Ceux-ci se sont détachés de lui dès qu'il a cherché à s'arroger les pleins pouvoirs, donnant ensuite le sentiment qu'une sorte de cabinet noir des Frères musulmans dirigeait le pays.
L'ampleur de la contestation – nourrie par une très mauvaise gouvernance sur les plans économique, social et sécuritaire – a amené dans les rues les foules considérables du 30 juin. Or la chute du président – impopulaire, mais régulièrement élu – n'a pu advenir qu'au prix d'un pronunciamiento de l'état-major militaire : qu'il ait coïncidé avec la liesse populaire et ait été béni par des dignitaires religieux et laïques n'empêche pas qu'il ait renoué avec les fondements de l'autoritarisme exécré. Et l'armée égyptienne, quand elle a assuré la continuité de l'Etat après Moubarak – avec le SCAF (Conseil suprême des forces armées) – a eu un triste record de violation des droits de l'homme et du citoyen. On se souvient comment le slogan :
"Le peuple et l'armée sh] sont une seule main" est devenu au bout de quelques mois : "A bas le pouvoir de la soldatesque" – (askar, d'où vient notre "lascar")…
Sans préjuger de l'avenir d'un mouvement de "rébellion" (tamarrud) capté de fait par l'armée, ce sont les capacités des soulèvements arabes du début de cette décennie à produire un processus démocratique correspondant aux aspirations des populations révoltées que les événements d'Egypte remettent sur le métier.
A l'exception de la Tunisie, où Ennahda a dû composer avec ses partenaires laïques dans la coalition gouvernementale et où de puissantes associations de la société civile bloquent les tentations autoritaires de membres de l'Assemblée constituante, la situation est calamiteuse. Depuis la Libye livrée à des chefs de milices qui se partagent le pays, jusqu'à la Syrie plongée dans l'atrocité quotidienne d'une guerre civile qui compte au moins 100 000 morts, en passant par le Yémen et Bahrein, le bilan des révoltes – étouffées, avortées, détournées – est déplorable.
Et il n'est pas dû au hasard que, plus les pays concernés sont les otages d'enjeux régionaux et internationaux qui les dépassent – et s'articulent autour du contrôle du pétrole et du gaz ou du conflit israélo-palestinien –, plus l'Etat des choses est catastrophique pour l'aspiration démocratique. Peut-être la Tunisie est-elle protégée par son éloignement de ceux-ci : quoi qu'il advienne à Sidi Bouzid, le prix du baril ou la sécurité de Tel-Aviv n'en seront pas directement affectés.
C'est en Syrie que le processus démocratique des débuts de la révolte populaire a été le plus profondément biaisé : il a été à la fois pris en otage du fait de la fragmentation confessionnelle et ethnique de la société levantine – à l'instar des guerres civiles récentes des Liban et Irak voisins – et s'est transformé en champ de bataille des deux axes hétérogènes qui se disputent désormais l'hégémonie sur le Moyen-Orient et en obèrent le devenir.
D'un côté, en soutien au régime de Damas, une coalition "soviéto-chiite" de Moscou à Téhéran, de l'autre, une alliance plus improbable encore, où les frères ennemis du Golfe, l'Arabie saoudite et le Qatar, se joignent à la Turquie, à Israël et à l'Occident. Le régime syrien, le Hezbollah libanais et le Hamas représentent pour Téhéran une ligne de défense avancée qui menace Israël et donc sécurise le territoire iranien. A l'inverse, la chute de Damas représenterait, pour Riyad, Ankara, Jérusalem ou Washington la promesse de l'effondrement du régime des mollahs et de ses ambitions nucléaires – comme le retrait de l'Armée rouge d'Afghanistan en 1989 avait porté l'estocade finale à l'URSS.
Tels sont les fantômes qui hantent le devenir des soulèvements démocratiques du monde arabe et tel est l'enjeu du destin de l'Egypte. Les acteurs de la rébellion qui a conduit à la chute de M. Morsi seront-ils capables de créer un puissant mouvement qui inscrive la société égyptienne dans la modernité politique et en dépasse les tentations autodestructrices, enclenchant ainsi une nouvelle dynamique pour la région, en se rapprochant du modèle tunisien ? Ou seront-ils confrontés au dilemme de la régression vers le "pouvoir de la soldatesque" ou de l'affrontement armé entre des islamistes défaits politiquement mais bien organisés et la coalition hétéroclite de leurs adversaires, tendant ainsi vers la désagrégation syrienne ?
http://www.lemonde.fr/idees/visuel_interactif/2013/07/05/la-crise-egyptienne-et-ses-enjeux_3443238_3232.html
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L’acte II de la Révolution égyptienne : Le chaos constructeur?
L’acte II de la Révolution égyptienne : Le chaos constructeur?
Les musulmans ne veulent pas aller au paradis le ventre vide»
Houari Boumediene (Sommet de l’Organisation des pays islamiques à Lahore 1976)
«Il faut rendre à César ce qui appartient à Cesar et à Dieu ce qui appartient à Dieu»
Jésus de Nazareth
Comme attendu et espéré, l’armée a arrêté le processus démocratique. «Habilement lit-on sur le journal la Croix, le général Al-Sissi était accompagné, lors de sa prestation télévisée, des plus hautes autorités religieuses, le cheikh d’Al-Azahr, Ahmed Al Tayyib, et le pape de l’église copte orthodoxe, Tawadros II, qui n’ont cessé de dénoncer l’augmentation des violences sectaires en Égypte sous la présidence Morsi. Il s’était entouré aussi de Galal Morra, un islamiste ultraconservateur (salafiste), et de Mohamed El Baradei, représentant de l’opposition. Tous ont approuvé la «feuille de route» du chef d’état-major de l’armée, légitimant ainsi le coup d’État.»
La chute de Mohamed Morsi, premier président démocratiquement élu, met un terme à un an de pouvoir islamiste marqué par des crises à répétition et une forte contestation populaire. Adly Mansour, président de la Haute Cour constitutionnelle désigné par l’armée pour remplacer Mohamed Morsi, a prêté, jeudi 4 juillet, serment comme président par intérim de l’Egypte. Il a promis de ´´protéger le système républicain´´ et d’être le ´´garant des intérêts du peuple´´ lors d’une brève allocution.. Cette situation ouvre la voie à une délicate transition dans un pays profondément divisé entre pro et anti-Morsi. Avant son arrestation, M.Morsi a appelé ses partisans à résister pacifiquement à ce qu’il considère comme un coup d’Etat militaire. Le chef de file de la confrérie a été arrêté par la police militaire égyptienne. L’opposition, par le biais du Front de salut national, s’est prononcée contre l’exclusion des partis politiques se réclamant de l’Islam. D’après le quotidien Al-Ahram, pas moins de 300 mandats d’arrêt ont été lancés contre des membres des Frères musulmans.
Les réactions à l’étranger
Pour rappel, la présidence égyptienne a rejeté dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 juillet l’ultimatum lancé plus tôt par l’armée au chef de l’Etat Mohamed Morsi, lui laissant 48 heures pour satisfaire les ´´demandes du peuple´´, faute de quoi, elle imposerait une feuille de route. (…) Khaled Dawoud, porte-parole du Front de salut national (FSN), a d’ores et déjà annoncé qu’aucun dialogue avec M.Morsi n’était possible ´´car nous considérons qu’il n’est plus légitime´´.
Barack Obama avait téléphoné à Mohamed Morsi pour l’inviter à répondre aux revendications des manifestants. Il a appelé ´´toutes les parties à la retenue´´ On ne peut pas ´´parler de manifestation pacifique quand il y a des agressions contre des femmes.. Ce qui est clair aujourd’hui, c’est que, même si M.Morsi a été élu démocratiquement, il faut faire plus pour créer les conditions dans lesquelles chacun a le sentiment que sa voix est entendue´´ en Egypte, a ajouté le président américain.
Un coup d’Etat adoubé par l’Occident et les autres potentats arabes
On l’aura compris, Morsi a été lâché, d’ailleurs, le général Martin Dempsey, chef de l’état-major américain, était entré en contact avec son homologue égyptien. Curieusement, ce coup d’Etat militaire n’a pas suscité de réaction d’indignation auprès des pays occidentaux. Ils ne condamnent pas l’arrêt du processus comme ce fut le cas en Algérie en 1991. C’est tout juste si ces pays «s’interrogent». Le président américain Barack Obama a appelé à examiner l’implication de ces événements sur l’importante aide militaire à l’Egypte. Comme on le sait, selon la loi américaine, l’aide ne peut pas aller vers un pays où un coup d’Etat a eu lieu.
Pour sa part, la Russie parle de retenue et l’Union européenne prône une présidentielle rapide montrant par là qu’elle accepte le fait accompli.
Alors que l’heure est à la liesse populaire, amplifiée par des médias occidentaux qui sont tous au diapason, se réjouissant sans la moindre réserve, ni nuance, de la destitution de «l’Islam politique», nul doute que la mise au ban du président Morsi, sorti grand vainqueur des urnes, risque fort de radicaliser ses plus fervents partisans, On ne peut qu’être ulcéré d’avoir vu et entendu des Egyptiens de France- bien au chaud- applaudir le coup d’Etat militaire illégal et anti-Constitution.
Le traitement politico-médiatique de ce coup d’état militaire par les médias occidentaux et les spécialistes autoproclamés de l’islamisme, notamment en France, (Antoine Basbous, Antoine Sfeir, Gilles Keppel, Sifaoui, BHL) est là pour nous rappeler qu’il n’y a pas de morale encore moins d’éthique quand il s’agit des musulmans Ces habitués des plateaux sont là pour légitimer, sur instruction dans l’imaginaire des citoyens occidentaux que ce qui s’est passé est normal. Morsi n’a eu que ce qu’il mérite. Les Frères musulmans qui étaient choyés par l’Occident ne répondent plus à l’agenda. On s’en débarrasse en jouant sur les peurs, les détresses de ces millions d’Egyptiens qui ont manifesté et en oubliant les autres, ceux qui soutiennent l’ordre constitutionnel et qui défendent la nécessité pour élu démocratiquement d’aller jusqu’au bout de son mandat.
L’exemple le plus typique est celui des millions de personnes qui descendent dans la rue en Grèce, Espagne, Portugal. Ce n’est pas pour autant que l’on demande à refaire de nouvelles élections Dans n’importe quelle démocratie on se plie au choix souverain d’une majorité, sinon c’est la guerre civile. Il aurait été judicieux qu’il aille au terme de son mandat pour juger de son bilan. De plus, on ne redresse pas l’économie d’un pays en un an ou d’un coup de baguette magique. Il est vrai cependant que 48% des Egyptien(ne)s n’ont pas été voter et que Morsi n’a été élu qu’avec 51 et quelque pour cent des suffrages exprimés. En clair, il y a à peine 25% de personnes qui ont voté pour lui (Un sur quatre). C’est cela la démocratie et comme l’écrit Winston Churchill, la démocratie c’est le moins mauvais des systèmes à l’exception de tous les autres.
Ce qui se passe en Egypte nous rappelle un air de déjà-vu, celui qui a eu lieu en Algérie. La suite on la connaît, ce fut la décennie rouge avec à la clé des milliers de disparus et dit-on 200.000 morts pour arriver à une situation toujours larvée plus de vingt ans après.
Comment, lit on sur le site Oumma.com ne pas établir un parallèle historique avec le coup de force des généraux algériens qui poussèrent sans ménagement le président Chadli à la démission, refusant la politique de cohabitation avec le FIS prônée par ce dernier? Ils firent alors parler les armes et imposèrent le règne de la junte militaire, envoyant leurs chars dans les rue d’Alger pour mieux piétiner la démocratie et les urnes qui avaient parlé. Sur un échiquier mondial qui n’en espérait pas tant en si peu de temps, l’empressement de l’Arabie Saoudite à féliciter chaudement le président par intérim de l’Egypte en dit long sur les rapports de force en jeu, tout comme le silence du Qatar, seul pays du Golfe à avoir soutenu sans retenue les Frères musulmans égyptiens et l’économie du pays, est révélateur du sentiment cuisant d’échec qui doit habiter ses hauts dignitaires
Les raisons de l’échec de Morsi
Jean-Marc Ferrié, directeur de recherches au Cnrs, spécialiste de l’Egypte, énumère trois raisons: «Il y a d’abord, dit-il, son incapacité à régler la situation économique et sociale de l’Egypte. Il était difficile de faire quelque chose de substantiel vu la situation de départ et le peu de temps qui lui a été donné, mais rien ne l’empêchait d’essayer. Or, la situation n’a fait que se dégrader. Les prix des denrées de la vie quotidienne ont fortement augmenté: les Egyptiens sont beaucoup plus mal aujourd’hui qu’à la période de Moubarak. La dégradation de la paix civile et de la sécurité, auxquelles les Egyptiens sont très attachés, ont eu des effets sur le tourisme, le poumon économique du pays. A quoi s’ajoute un très mauvais climat pour les affaires et les investissements. Les Egyptiens savent que les vraies réformes prennent du temps, ils auraient donc pu prendre leur mal en patience s’ils avaient vu des évolutions. Le président a d’ailleurs perdu de nombreux soutiens chez ses électeurs parce qu’il n’a pas tenu ses promesses.
Dès leur arrivée au pouvoir, ils ont fait comme si les autres forces n’existaient pas en invoquant la légitimité des urnes. (…) Cela les a conduits à commettre une troisième erreur: faire passer la Constitution au forceps sans tenir compte de la magistrature. En situation de crise, il fallait un comportement de compromis. (…) C’est l’arrogance de Morsi qui l’a conduit à sa chute. On ne peut pas encore dire si ces événements auront un écho dans d’autres pays qui ont connu des révolutions. Mais une chose est sûre: c’est un coup de semonce pour les partis islamo-conservateurs dans la région. L’échec de Morsi, c’est l’échec de ce type de parti qui doit se rendre compte que vouloir le pouvoir, l’obtenir et gouverner sont trois choses différentes.La deuxième erreur a été, pour les Frères musulmans, de croire qu’ils représentaient la totalité de l’Egypte, sans prendre en compte l’existence de l’opposition et des minorités.
Comment expliquer cette brusque ébullition au bout d’un an? Pour Gilles Kepel, outre la mauvaise gouvernance économique et la persistance des problèmes sociaux, ce qui a d’abord marqué les révolutions arabes, c’est la volonté des Arabes de s’emparer de la liberté d’expression. Cela après cinq décennies où elle avait été supprimée par des partis autoritaires. Morsi, en donnant le sentiment que l’Égypte était désormais tombée sous le contrôle des Frères musulmans a négligé cette dimension, qui a pourtant été une des raisons de sa victoire. Son score de 51%, ne signifie pas une adhésion au programme islamiste, mais est plus dû au soutien des révolutionnaires. Mais il s’est très vite dissipé à cause de leur dimension liberticide et autoritaire.»
Est-ce la fin de l’influence des Etats-Unis?
Nous ne le croyons pas ! Nous devons toujours nous rappeler la fameuse boutade de Franklin Delanoë Roosevelt : « Si un évènement survient par hasard, vous pouvez être sûr qu’il a été programmé pour se dérouler ainsi » Ce n’est pas l’avis de Ahmed Halfaoui, pour qui : « le pouvoir états-unien ne doit pas en mener large. Avec la Turquie c’était déjà assez coton, mais là! (…) il semble bien que cela soit la fin et du ´´printemps ´´ des Arabes et assimilés et des Frères et du wahabisme et de l’hégémonie atlantiste dans la région. Le retour de manivelle est impressionnant. Jamais le peuple égyptien n’a été aussi mobilisé, même comparativement à l’ère du nationalisme nassérien. Des marées humaines font la démonstration du refus de l’agenda dévastateur porté par Mohamed Morsi et sa Confrérie. La grande presse a beau faire croire à un clivage ´´ laïcs ´´ versus islamistes ´´, elle ne parvient pas à cacher la réalité que, bien au-delà d’un courant politique, c’est le peuple profond qui s’ébranle dans un extraordinaire mouvement contre la dictature de la ´´ démocratie de marché ´´, contre l’allégeance des Frères aux Etats-Unis, contre la mise à l’encan de la souveraineté du pays et contre l’engagement aux côtés de l’Otan vis-à-vis de la Syrie».
Ahmed Halfaoui voit dans l’engagement une formidable communion de millions de femmes, d’hommes et d’enfants, animés de la certitude que rien ne doit plus et ne pourra plus se faire sans eux. Il «oublie » ceux que l’on ne prend pas en caméra qui eux défilent sur une autre place- Celle de la mosquée de Rabi’ate El Addaouia la grande soufie de l’Islam- , ignorée à dessein par les médias occidentaux, pour ne faire apparaître et faire adouber dans l’imaginaire des téléspectateurs, que la seule la vraie et la légitime cause celle de la place Tahrir.. Ceux là ne se laisseront pas faire aussi . De notre point de vue, rien de nouveau sous le soleil, l’Occident va «essayer d’autres chevaux» après la carte islamique. Il faut cependant que cela saigne un certain temps avant que la fin de la réécréation ne soit sifflée…..
Que va-t-il se passer maintenant?
Est-ce la fin de la gestion religieuse des Etats arabes? Les Frères musulmans ne se laisseront pas faire, bien qu’ils aient subi un revers important du fait que le temps béni où ils pouvaient recruter sur la double promesse d’un meilleur avenir temporel et spirituel est derrière eux.
Alors que le site Internet des Frères musulmans égyptiens écrit, Philippe Mischkowsky, annonce la mobilisation sans faille des membres de la Confrérie pour défendre la légitimité électorale de Mohamed Morsi, le quotidien libéral Al-Masri Al-Youm fait part de divisions au sein même de l’organisation. L’enjeu, selon le journal, consisterait à éviter la dislocation de la structure internationale de la confrérie après l’effondrement de l’organisation mère en Egypte. Ce groupe de modérés est dirigé par Rached Ghannouchi, leader d’Ennahda. Il aurait demandé aux Frères d’organiser une élection présidentielle anticipée. (…) Dans les pays du Golfe, aux Emirats arabes unis, ´´les adeptes des Frères musulmans locaux sont sous le choc´´, rapporte le site saoudien Elaph. ´´La chute de l’organisation en Egypte anéantit définitivement le rêve des Frères d’arriver au pouvoir dans quelque pays du Golfe que ce soit´´, ´´L’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et la Jordanie se félicitent de l’intervention de l’armée´´, écrit Tareq Al-Moutairi, ex-membre des Frères koweïtiens et aujourd’hui militant politique en faveur d’une monarchie constitutionnelle. (…) Il note qu’´´un militaire destitue un président civil´´, et que la religion a été instrumentalisée par l’intermédiaire ´´du président de l’université Al-Azhar et du pape copte´´ qui ont assisté au discours d’Abdelfattah Al-Sissi, annonçant la destitution du président égyptien. Tout en admettant que ´´les torts sont partagés´´, il estime que l’actualité remet au premier plan un vieux débat arabe: sur quoi fonder la légitimité des régimes politiques dans cette région du monde?
Au-delà du fait que n’importe quel président ne pourra pas d’un coup de baguette magique redresser une situation économique désastreuse. Par dérision, dans les journaux occidentaux on lit que: «la «Char’ia ne nourrit pas son peuple»! Il faut s’avoir en effet, que l’Egypte est le premier importateur de blé au monde, l’Algérie étant deuxième…triste record! Les partis se revendiquant de l’Islam devraient prendre exemple sur des pays asiatiques, la religion n’est pas un critère d’accès au pouvoir qui demande des compétences indexées sur le XXIe siècle.
Bien que nous ayons plus que jamais besoin de moraliser la société pour éviter les dérives dangereuses et que de ce point de vue la société occidentale en ce début du XXIe siècle a fait sauté avec fracas des équilibres sociologiques au nom du principe qu’il est interdit d’interdire, ce serait rendre un mauvais service aux spiritualités que de les associer aux petites affaires du monde. Les croyants peuvent s’y référer et en faire leur boussole, les autres étant tenus de respecter le vivre-ensemble .La parabole du Christ est d’une brûlante actualité. L’Islam devrait être un référent moral il n’y a pas lieu de l’impliquer dans la gestion du temporel.
La citation du président Boumediene invitant les musulmans, à assurer un minimum de dignité social aux musulmans en leur procurant des moyens dignes de vivre ( un travail, un toit, une éducation et une qualité de soin) est de notre point de vue le plus sûr d’éviter l’instrumentalisation du sacré. Aller au paradis c’est d’abord aussi être libre de choisir. Le Coran est là nous rappelle que c’est péché de contraindre quelqu’un à croire, au contraire c’est une conquête des cœurs.
La grande Eva de Vitray Meyerovitch disciple de Djallal Eddine Rûmi interrogée sur sa conversion à l’Islam eut cette phrase magnifique : « Je ne me suis pas convertie à l’Islam, je me suis glissée dans l’Islam », pour bien signifier le pensons nous, cette attirance irrésistible pour une religion qui, dans son essence est une religion de paix de piété et de pardon. Ce qu’on en fait les hommes est une autre affaire. Les citoyens du monde à l’heure du Web 2.0 rêvent de liberté de démocratie de libre arbitre, c’est en tout cas le message subliminal lancé par le président iranien Rouhani parlant de liberté de chacun et de non-immixtion dans les affaires privés.
Les prochains jours seront déterminants pour l’Egypte, si la raison ne n’emporte pas. C’est un fait, il y a eu un coup d’Etat générateur d’une anomie qui mettra du temps à se résorber à moins justement que les Frères Musulmans qui ont perdu beaucoup de leur aura trouvent en eux les moyens de contribuer à l’apaisement. Il est hors de doute que l’Occident qui a « essayé » la solution islamique dans les pays musulmans, dans la plus pure théorie du chaos constructeur théorisé par une certaine Condolezza Rice, à propos justement du GMO, laissera faire et surveillera la suite, la finalité est que l’ordre moyen-oriental avec une atomisation des Arabes soit en définitive la solution permanente qui associera Israël et enterrera les espoirs d’une patrie pour les Palestiniens à qui il resterait moins de 10% de la Palestine originelle
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole Polytechnique enp-edu.dz
http://www.mondialisation.ca/lacte-ii-de-la-revolution-egyptienne-le-chaos-constructeur/5341909
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
Egypte : 50 morts et 1000 blessés dans le carnage de la garde républicaine
50 manifestants égyptiens ont été tués et 1000 autres blessés à l’aube de ce lundi au Caire, avec les balles de l’armée et de la police, dans une tentative de disperser un sit-in des pro-Morsi, devant le siège de la garde républicaine.
J’ai vu des mes propres yeux des personnes qui recevaient des tirs", a témoigné l’un des manifestants, signalant que "les forces de sécurité ont traqué par la suite les manifestants",
Selon un manifestant, "les forces de sécurité voulaient expulser les manifestants après qu’ils aient annoncé un sit-in ouvert, devant le siège de la garde républicaine".
Des milliers d’islamistes, parmi les partisans de Mohamed Morsi, se sont massés dimanche 07 juillet devant le bâtiment de la garde républicaine à la nouvelle Egypte, et ont fermé la route Salah Salem, qui est la route principale menant à l’aéroport du Caire, dans les deux sens. Ils ont annoncé qu’ils resteront devant le siège de la garde républicaine, jusqu’à que Mohamed Morsi soit rétabli dans ses fonctions de président d’Egypte.
Le ministre des Affaires étrangères turc, Ahmet Davutoğlu, a condamné ce lundi le meurtre de 50 manifestants qui protestaient contre la destitution de Morsi devant le bâtiment de la garde républicaine. "Je condamne avec fermeté le carnage perpétré pendant la prière de l’aube, au nom des valeurs fondamentales de l’humanité que nous défendons", a-t-il dit dans un message sur twitter.
Davitoglu a prôné "la normalisation de la situation en Egypte, d’une manière qui respecte la volonté du peuple égyptien". "L’Egypte constitue un espoir pour les appels ascendants pour la démocratie au Moyen-Orient, et la Turquie était en permanence solidaire avec le peuple égyptien", a-t-il ajouté.
Le mouvement de résistance islamiste Hamas a condamné ce carnage, appelant à préserver le sang des Egyptiens. Hamas a exprimé "sa vive douleur et tristesse" suite à la mort de ces victimes, présentant "ses sincères condoléances" à leurs familles
Vue sur : http://www.alterinfo.net/notes/Egypte-50-morts-et-1000-blesses-dans-le-carnage-de-la-garde-republicaine_b5677897.html
Sources originale : http://www.gnet.tn/revue-de-presse-internationale/egypte-50-morts-et-1000-blesses-dans-le-carnage-de-la-garde-republicaine/id-menu-957.html
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
Le Caire : qui remplit le vide de pouvoir ?
Le mot commence par un « c » mais on ne peut pas le dire : ainsi décrit-on dans les couloirs washingtoniens la position de la Maison Blanche face au coup d’état en Egypte. Celle-ci condamne génériquement les violences en se disant préoccupée par le « vide de pouvoir » et surprise par les événements. Des fonctionnaires du Pentagone assurent, cependant, que le secrétaire d’Etat à la défense Chuck Hagel a toujours été « en étroit contact » avec son collègue égyptien, le général Abdel Fattah al-Sisi. Homme de confiance du Pentagone, s’étant perfectionné au US Army War College de Carlisle (académie militaire de Pennsylvania), ancien chef des services secrets militaires, principal interlocuteur d’Israël, nommé il y a moins d’un an par le président Morsi chef d’état-major et ministre de la défense.
Il y a cinq mois, le 11 février, il avait été convoqué par le général James Mattis, chef du Commandement Central USA, dans l’aire duquel entre l’Egypte car elle a « une influence stabilisatrice au Moyen-Orient », surtout par rapport à Gaza. A l’ordre du jour (en présence de l’ambassadrice au Caire Anne Patterson), la « coopération militaire USA-Egypte » dans le cadre de l’ « instabilité politique » au Caire. Simultanément, Washington avait annoncé la fourniture de 20 autres chasseurs F-16 et 200 chars blindés lourds M1A1 (fabriqués sous licence en Egypte). Grâce à un financement militaire de 1,5 milliards de dollars fournis annuellement par les USA depuis 1979 (inférieur seulement à celui donné à Israël), les forces armées égyptiennes possèdent la quatrième flotte mondiale de F-16 (240) et la septième de chars d’assaut (4 000). C’est au fonctionnement de ces armes et d’autres encore (parmi lesquelles celles anti-émeutes) que les forces armées égyptiennes sont entraînées par le Pentagone, qui envoie tous les deux ans en Egypte 25mille militaires pour la manœuvre « Bright Star ». Ainsi a été créé le principal levier de l’influence étasunienne en Egypte : une caste militaire qui dans les hautes hiérarchies a aussi ses ramifications de pouvoir économique. Caste qui a soutenu pendant plus de trois décennies le régime de Moubarak au service des USA, qui a assuré la « transition pacifique et ordonnée » voulue par Obama quand le soulèvement populaire a renversé Moubarak ; qui a favorisé l’ascension à la présidence de Mohamed Morsi, représentant des Frères Musulmans, pour neutraliser les forces laïques protagonistes du soulèvement ; qui a déposé Mohamed Morsi quand sa gestion a provoqué le soulèvement des oppositions laïques et des jeunes rebelles du Tamarrod (mouvement Rébellion, Ndt).
L’autre levier de l’influence étasunienne en Egypte est économique. Depuis que Moubarak réalisa les mesures de privatisation et de déréglementation voulues par Washington et ouvrit largement les portes aux multinationales, l’Egypte, tout en étant un gros exportateur de pétrole, de gaz naturel et de produits finis, a accumulé une dette extérieure de plus de 35 milliards de dollars. Et, pour payer les intérêts d’un milliard de dollars annuels, elle dépend des « prêts » des USA, du FMI et des monarchies du Golfe. Une corde au cou de la majorité des 85 millions d’Egyptiens, dont la moitié environ vit dans des conditions de pauvreté. D’où les profondes poussées de rébellion et de lutte pour une réelle démocratie politique et économique.
Que les hiérarchies militaires sont arrivées jusqu’ici à brider en se présentant, à chaque fois, comme garantes de la volonté populaire. Elles restent ainsi les détentrices réelles de ce pouvoir qui sert les intérêts étasuniens et occidentaux. Le soulèvement ne deviendra une vraie révolution que quand les forces populaires, aussi bien laïques que religieuses, arriveront à trancher ce lien néo-colonial, en ouvrant à l’Egypte un avenir d’indépendance et de progrès social.
Edition de mardi 9 juillet 2013 de il manifesto
http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20130709/manip2pg/14/manip2pz/342898/
Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio
http://www.mondialisation.ca/le-caire-qui-remplit-le-vide-de-pouvoir/5342301
Manlio Dinucci est géographe et journaliste.
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
Kamal Khatib: "Israël" a joué un rôle dans le coup d'Etat militaire en Egypte
Umm al-Fahm – CPI
Le chef adjoint du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés depuis 1948, le cheikh Kamal Khatib, a affirmé qu’il ne doute pas qu’"Israël" ait joué un rôle dans le coup d'Etat militaire dirigé par le ministre de la Défense égyptien contre le président isolé Mohamed Morsi, se référant à l’état de joie exprimé par les établissement israéliens après le coup d'Etat et les déclarations de leurs dirigeants.
Khatib a affirmé que le soi-disant ministre de la Sécurité sioniste a confirmé qu’il est heureux pour ce qui s'est passé en Egypte, et il a répété cela deux fois. Tzachi Hanegbi a, à son tour, affirmé que ce qui s'est passé en Egypte appelle à la joie, tandis que le Premier ministre israélien et ses ministres ont appelé à ne pas faire de déclarations pour « ne pas déranger ceux qui ont commis le coup d’état au Caire ».
Ces déclarations et autres déclarations faites par d'autres responsables et l’envois d’un représentant israélien en Égypte le lendemain du coup d'Etat contre Morsi confirment que les institutions israéliennes avaient un rôle dans le coup d’état pour bien sûr contrecarrer le printemps arabe, qui a surpris tout le monde et qui a remis l’équilibre des peuple. L’occupation veut maintenant voler la joie des peuples arabes et leur droit d’élire et de choisir leurs dirigeants", a -t-il ainsi ajouté dans une déclaration exclusive à l'agence"Quds Press.
http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7v25MSsU8TuQnVfIf%2bj2cerM6cB0vw22Zho0SBKzentEWJN1CeHZrW68hk2spCktgwSlpTyKFVRhWNGuR%2bS5HoKngU98FXsb9nwH4cZoAJd8%3d
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
Des navires de guerre américains se dirigent vers l'Egypte
Deux navires de guerre américains se sont dirigés vers les côtes égyptiennes, a communiqué le général James Amos, commandant du corps des Marines.
L'Egypte traverse actuellement une crise. Dans ces cas-là, nous devons prendre certaines mesures pour contrôler la situation », a-t-il dit sans préciser les mesures envisagées par les Etats-Unis.
http://french.ruvr.ru/news/2013_07_12/Des-navires-de-guerre-americains-se-dirigent-vers-lEgypte-6849/
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
Des milliers de Tunisiens manifestent contre l’éviction de Morsi en Egypte
Quelques milliers de Tunisiens ont manifesté samedi, à l’appel du parti islamiste Ennahda au pouvoir, pour dénoncer le renversement par l’armée du président Mohamed Morsi en Egypte, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Les manifestants, arrivés par autobus et voitures, se sont rassemblés dans le centre de Tunis, où ils brandissaient des drapeaux de la Tunisie et de l’Egypte, ainsi que des portraits du président destitué Morsi.
Ils scandaient “A bas le pouvoir militaire”, “Non à la force des armes, oui à la légitimité des urnes”, “Le peuple veut Morsi de nouveau”.
Les orateurs ont dénoncé le mouvement Tamarrod, à l’origine des manifestations de masse ayant conduit l’armée à déposer M. Morsi, et scandé des slogans hostiles à l’armée égyptienne et au général Abdel Fattah al-Sissi, ministre de la Défense.
“Ce coup d’Etat militaire est inspiré par des parties extérieures et vise à faire disparaître les gouvernements islamistes dans les pays du Printemps arabe.
C’est une guerre contre l’islam”, a affirmé Salem Achour, 42 ans, drapé de couleurs égyptiennes. “Nous appelons nos frères égyptiens devant la mosquée Rabaa al-Adawiya –où des partisans du président islamiste déchu manifestent depuis deux semaines au Caire– à tenir bon jusqu’à la victoire”, a lancé par haut-parleur un orateur.
Les manifestants, dont le nombre augmentait dans l’après-midi, étaient encadrés par un important dispositif de sécurité. Une première manifestation pro-Morsi à l’appel d’Ennahda avait été interdite la semaine dernière, à défaut d’avoir obtenu une autorisation préalable.
Au lendemain de l’éviction de M. Morsi par l’armée, le parti d’opposition tunisien Nidaa Tounes avait réclamé le départ des islamistes au pouvoir en Tunisie, “la dissolution du gouvernement et la formation d’un gouvernement de salut national”.
Un mouvement Tamarrod tunisien (rébellion) avait lancé le 4 juillet une pétition appelant à dissoudre l’Assemblée nationale constituante en Tunisie, sur le modèle de la campagne qui en Egypte a conduit au coup d’Etat militaire. Mais le président tunisien Moncef Marzouki a écarté tout risque de contagion.
Vue sur : http://www.alterinfo.net/notes/Des-milliers-de-Tunisiens-manifestent-contre-l-eviction-de-Morsi-en-Egypte_b5691677.html
Source originale : http://www.algerie1.com/flash-dactu/des-milliers-de-tunisiens-manifestent-contre-leviction-de-morsi-en-egypte/
P.S. Je serai étonnée si en Tunisie il y aurai pas un coup d'Etat pour renverser le parti en pouvoir Ennhada, affaire a suivre.
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
Egypte : L’armée accusée de putsch en 1992, l’Algérie en colère
Le gouvernement algérien a demandé des explications à l’ambassadeur égyptien en Algérie, suite à ses déclarations jeudi dernier à la presse algérienne où il aurait qualifié ce qui s’est passé en Algérie en 1992 de putsch militaire.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères algérien, a déclaré que son ministère "a convoqué l’ambassadeur égyptien, Ezzeddine Fehmi, et lui a demandé des explications quant aux propos qui lui ont été imputés par des journaux algériens", rapporte le site d’al-arabiya.
L’ambassadeur algérien a tenu jeudi dernier une conférence de presse où il a souligné que "ce qui s’est passé en Egypte, avec la destitution de l’ancien président, Mohamed Morsi, par les forces armées, est une rectification du processus de la révolution du 25 janvier".
Les journaux algériens ont imputé au diplomate égyptien une déclaration selon laquelle, "il y a une différence entre ce qui s’est passé en Algérie en 1992 et ce qui s’est passé en Egypte. L’intervention de l’armée en Egypte n’est pas un coup d’Etat", aurait-il indiqué
Ces déclarations ont suscité les réserves des autorités algériennes. L’ambassadeur égyptien a récusé, quant à lui, catégoriquement ces déclarations, relayées par la presse.
Il a affirmé ne pas avoir fait de déclarations outrageantes au sujet de l’Algérie, signalant avoir répondu à une question sur la comparaison entre ce qui s’est passé en Algérie en 1992, et en Egypte avec l’ingérence de l’armée. Il a dit s’être contenté de souligner que "chaque pays a ses spécificités, son parcours s’agissant de sa politique intérieure, et des scénarios non-transposables spontanément d’un pays à l’autre".
Il n’est pas nécessaire que l’expérience d’un pays soit reproduite dans un autre pays, mais l’important est d’apprendre des erreurs de certaines expériences, et de ne pas exclure, c’est ce qui a lieu en Egypte, pour preuve l’appel lancé par le nouveau chef du gouvernement, Hazem al-Biblawi, aux partis et courants religieux à l’instar d’Ennour et des frères musulmans de participer au nouveau gouvernement de transition", aurait-il indiqué.
L’armée algérienne est intervenue en janvier 1992 pour annuler le processus électoral, après la victoire du Front islamique du salut (FIS), ce qui a plongé le pays dans une spirale de violence.
http://www.gnet.tn/revue-de-presse-internationale/egypte-larmee-accusee-de-putsch-en-1992-lalgerie-en-colere/id-menu-957.html
Vue sur : http://www.alterinfo.net/notes/Egypte-L-armee-accusee-de-putsch-en-1992-l-Algerie-en-colere_b5699189.html
P.S. Et pourtant le coup d'Etat en Egypte est identique à celui de l'Algérie en 1992, il faut arrêter de nous prendre pour des ignorants!
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
Fabrication de la guerre civile en Egypte : de « mystérieux » tireurs embusqués massacrent les partisans de Morsi
Une semaine après que l'armée égyptienne ait destitué le président Mohamed Morsi, des partisans du dirigeant évincé ont été massacrés lundi prétendument lors d'un sit-in devant une « base de l'armée d'élite » au Caire. Jusqu'à présent, cinquante personnes seraient mortes et des centaines blessées. Les Frères musulmans accusent l'armée et la police égyptiennes mais un porte-parole militaire a déclaré qu'un « groupe terroriste » était responsable.
« Des gens ont été frappés à la tête, des balles ont explosé en pénétrant dans le corps, créant un fatras d'organes et de membres », a déclaré Gehad Haddad, porte-parole des Frères musulmans.
Soutenant catégoriquement que le rôle de la police et de l'armée est de « protéger la révolution populaire », quelle que soit son affiliation politique, le porte-parole militaire Ahmed Ali a précisé que les forces de sécurité avaient agi « par légitime défense face à des hommes armés qui les avaient attaqués depuis divers endroits, y compris des toits ».
Personne ne conteste qu'il y a eu des affrontements entre les supporters de Morsi - au moins certains d'entre eux semblaient armés et déterminés à la violence - et les forces de sécurité envoyées pour les déloger mais l'identité des tireurs demeure obscure :
Des témoins, y compris des partisans des Frères musulmans sur la scène, ont déclaré que l'armée n'avait lancé que des gaz lacrymogènes et des coups de semonce et que des « voyous » en civil avaient infligé les tirs meurtriers.
Ce bain de sang suit directement la probable plus grande manifestation collective de l'histoire moderne et va presque certainement s'emballer et plonger l'Égypte dans le chaos.
Ce n'est pas la première fois que de « mystérieux tireurs » se sont mis à tirer dans la tête des gens depuis le début du soulèvement en 2011. En mars 2013, une enquête du gouvernement Morsi sur les décès de presque neuf cents manifestants en Égypte à la fin du règne de Moubarak a conclu que « la police était à l'origine de presque tous les assassinats et avait utilisé des tireurs embusqués sur les toits surplombant la place Tahrir pour tirer dans l'immense foule.
Des responsables de la police ont raconté à la commission que l'équipement des snipers du genre de celui utilisé lors du soulèvement ne pouvait se trouver que chez des membres d'une unité d'élite antiterroriste qui travaillait sous l'égide de l'agence de sécurité d'état omniprésente de Moubarak et recevait ses ordres directement du ministre de l'intérieur.
La plupart des victimes furent frappées à la tête ou à la poitrine, ce qui suggère l'utilisation de tireurs embusqués, et de simples spectateurs furent aussi tués ou blessés alors qu'ils regardaient les affrontements depuis leur maison, déclarait le rapport.
Donc, Moubarak a donné l'ordre à des équipes de tireurs embusqués de tirer dans la tête des manifestants afin de justifier une vaste répression du soulèvement dans une ultime tentative pour conserver le pouvoir.
Affaire classée ?
Pas vraiment. Les tirs embusqués ont perduré lors du bref règne de Morsi avec de « mystérieux » tireurs descendant des gens à Port-Saïd aussi récemment qu'en janvier dernier.
Étant donné qu'il fut contraint à quitter son poste début 2011, puis emprisonné en 2012, Moubarak lui-même ne peut être accusé des efforts coordonnés récents pour générer le chaos. Mais au cours de son règne, l'élite égyptienne représentait bien plus que Moubarak. À quel genre de changement peut-on s'attendre dans une société lorsque seul l'homme de paille de l'élite politique et militaire est éliminé ?
Donc, bien que l'identité de ceux qui ont toujours préféré un tir pour tuer la politique dans les rues d'Égypte demeure inconnue, le mode opératoire est toujours le même. On l'a vu en Tunisie en 2011, en Iran en 2009, au Venezuela en 2002, en Syrie au jour d'aujourd'hui. Les manifestants sont toujours abattus au hasard - généralement à la tête - pour maximiser la panique générale et stimuler les conflits internes.
Les gens à l'origine de cela comprennent que le « changement de régime » - dans le cas de l'Égypte, le terme « gestion du régime » serait plus exact - dépend de l'instabilité. Les médias relatent toujours ses effets en termes généraux, déplorant la « tragique escalade de la violence », mais n'approchent jamais les efforts clairs et délibérés de parties inconnues pour instaurer un désordre sanglant afin de s'assurer que le peuple reste divisé et perpétuellement impuissant.
The New York Times a récemment publié quelques paragraphes révélateurs sur la question :
Alors que le président Mohamed Morsi tenait une réunion en petit comité dans ses quartiers lors de ses dernières heures en tant que premier dirigeant élu de l'Égypte, il a reçu un appel d'un ministre étranger arabe avec une ultime offre pour mettre un terme à une confrontation avec les grands généraux du pays, ont déclaré les conseillers exécutifs avec le président [Obama].
Le ministre étranger a dit qu'il agissait en tant qu'émissaire de Washington, ont déclaré les conseillers, et il a demandé si M. Morsi accepterait la nomination d'un nouveau cabinet et premier ministre qui s'emparerait de tous les pouvoirs législatifs et remplacerait ses gouverneurs provinciaux élus.
Les conseillers ont déclaré qu'ils connaissaient déjà la réponse de M. Morsi. Il avait répondu à une proposition semblable en montrant son cou. « Ceci avant cela », avait-il dit à ses assistants, jurant à nouveau de mourir avant d'accepter ce qu'il considérait être un coup d'état de fait et donc un coup de massue porté à la démocratie égyptienne.
Son premier conseiller en politique étrangère, Essam el-Haddad, a ensuite quitté la pièce pour appeler l'ambassadrice des États-Unis, Anne W. Patterson, pour dire que M. Morsi refusait. Quand il est revenu, il a déclaré qu'il avait parlé à Susan E. Rice, conseillère en sécurité nationale, et que la prise de pouvoir militaire était sur le point de commencer, ont déclaré les conseillers exécutifs.
« Mère vient de nous dire qu'on arrêterait de jouer dans une heure », envoya par texto un assistant à un collègue, jouant sur l'expression égyptienne sarcastique pour le mécène occidental du pays, « Mère Amérique.
Pourtant, grâce au concept de « déni plausible » de la CIA, Obama peut s'installer confortablement, profiter d'un tournoi de golf et déclarer sérieusement que les États-Unis ne « s'impliquent pas en soutenant un parti ou un groupe égyptien en particulier ».
Mais qu'est-ce que ça signifie de la part du porte-parole d'un pays qui a effectivement secrètement gouverné l'Égypte depuis des décennies, à distance respectable, par le biais d'une « aide » militaire massive et directement par des machinations de la CIA sur le terrain ?
Cela signifie que, comme l'Affaire Lavon, ...
L'Affaire Lavon désigne une opération clandestine israélienne infructueuse, du nom de code « Opération Susannah », menée en Égypte en été 1954. Dans le cadre de l'opération sous faux-drapeau, un groupe de juifs égyptiens fut recruté par les services secrets militaires israéliens pour projeter de poser des bombes à l'intérieur de bibliothèques, cinémas et cibles civiles égyptiennes et détenus par les américains et les britanniques, et un centre scolaire américain. Les attentats devaient être mis sur le dos de Frères musulmans, de communistes égyptiens, de « mécontents non spécifiés » ou de « nationalistes locaux » dans le but de créer un climat de violence et d'instabilité suffisant pour pousser le gouvernement britannique à maintenir ses troupes d'occupation dans la zone du canal de Suez de l'Égypte. »
... ces massacres par tirs embusqués remplissent un objectif : créer un « climat de violence et d'instabilité suffisant » pour permettre à l'élite dirigeante d'Égypte et à leurs camarades aux États-Unis et en Israël de saboter, à tout prix, les rêves des Égyptiens ordinaires de réaliser un autogouvernement par et pour le peuple.
Niall Bradley
Chroniqueur à Sott.net depuis 2009, Niall contribue également au Dot Connector Magazine, la version papier de Sott.net, et été invité plusieurs fois comme commentateur sur Press.TV. Niall a écrit de nombreux articles pour Sott.net, dans lesquels il analyse les tendances géo-politiques dans le contexte des prétendus changements climatiques.
http://fr.sott.net/article/15821-Fabrication-de-la-guerre-civile-en-Egypte-de-mysterieux-tireurs-embusques-massacrent-les-partisans-de-Morsi
Re: La crise égyptienne et ses enjeux
Morsi en prison pour ses anciens liens avec le Hamas
La justice égyptienne a ordonné vendredi la détention du président déchu Mohamed Morsi pour complicité présumée avec le Hamas début 2011, une décision condamnée par les Frères musulmans.
Mohamed Morsi est détenu au secret par l'armée depuis sa destitution le 3 juillet. Il a été formellement placé en détention pour une durée maximale de 15 jours.
La décision, qui intervient sur fond de manifestations pro et anti-Morsi, a été vivement condamnée par les Frères musulmans et le mouvement palestinien concerné.
Mohamed Morsi a été placé en détention préventive pour une durée maximale de 15 jours. Selon l'agence officielle Mena, il est entre autres accusé d'être impliqué dans des attaques contre la police, imputées au Hamas, sous son prédécesseur Hosni Moubarak. Mohamed Morsi est détenu au secret par l'armée depuis sa destitution le 3 juillet.
Le nouveau pouvoir le soupçonne d'avoir «tué des détenus, des officiers et des soldats, délibérément et avec préméditation». L'acte d'accusation comprend également «l'enlèvement de certains officiers et soldats», ainsi que son évasion de prison à la même époque, précise l'agence de presse.
«Vengeance de l'ancien régime»
Ces accusations «sonnent comme une vengeance de l'ancien régime, qui indique qu'il fait un retour en force», a déclaré Gehad el-Haddad, un porte-parole des Frères musulmans, dont est issu Mohamed Morsi. «Elles (les accusations) ne sont absolument pas prises au sérieux. Nous poursuivons nos manifestations dans la rue», a-t-il averti.
Le Hamas condamne également cette décision, fondée selon lui «sur le postulat que le mouvement Hamas est hostile» à l'Egypte, a déclaré un porte-parole du mouvement à Gaza.
«C'est un développement dangereux qui confirme que le pouvoir actuel en Egypte renonce aux causes nationales (...), allant même jusqu'à leur nuire, à commencer par la cause palestinienne», a déploré Sami Abou Zouhri.
Le Hamas est visé depuis des mois par une féroce campagne des médias égyptiens hostiles au président islamiste. La presse remet en cause le patriotisme des Frères musulmans en leur reprochant leurs liens avec le Hamas. Ce dernier est accusé d'ingérence dans les affaires égyptiennes, avant et après la révolution de 2011, qui a chassé du pouvoir Hosni Moubarak.
Rassemblements de pro et anti-Morsi
La mobilisation à travers tout le pays des partisans et adversaires du président destitué ne connaît, quant à elle, aucun répit. A l'appel du chef d'état-major de l'armée, le général Abdel Fattah al Sissi, des milliers de manifestants se sont rassemblés dans de nombreuses villes vendredi, jour de la grande prière hebdomadaire.
Les militaires avaient invité les Egyptiens à descendre dans la rue, faisant clairement savoir que cette journée serait un tournant dans leur épreuve de force contre les pro-Morsi. Des milliers de personnes sont descendues dans la matinée place Tahrir au Caire et plus d'une centaine de milliers de personnes étaient attendues.
«Les Frères nous ont volé notre révolution», scandaient les protestataires. «Ils sont venus, se sont assis sur le trône et ont tout contrôlé», a commenté un manifestant.
Parallèlement, les Frères musulmans ont lancé pour ce jour un mot d'ordre de contre-manifestations à travers le pays. L'événement a été baptisé «Journée visant à abattre le putsch».
Affrontements meurtriers
Au total, trente-quatre rassemblements ont été annoncés rien que dans la capitale et beaucoup craignent un enlisement des violences. Près de 200 personnes ont déjà trouvé la mort depuis le renversement de Mohamed Morsi.
A Alexandrie, deuxième ville d'Egypte, des milliers de pro-Morsi se sont déjà affrontés avec des manifestants favorables à l'armée, a constaté un journaliste de Reuters. Certains ont lancé des pierres sur la foule depuis le toit de maisons avoisinantes. Deux personnes sont décédées et dix-neuf ont été blessées.
L'armée avait menacé jeudi de retourner ses armes contre ceux qui useraient de violence lors de ces manifestations. Selon un responsable militaire, elle a lancé un ultimatum aux Frères musulmans. Ces derniers ont jusqu'à samedi pour signer une «feuille de route» de réconciliation politique qu'ils ont jusqu'ici boycottée.
http://www.tdg.ch/monde/afrique/Morsi-en-prison-pour-ses-anciens-liens-avec-le-Hamas/story/22423930
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
Une source militaire: Fin du délai de 48 heures et activation « de l’état d’urgence » pour éradiquer le terrorisme
Une source militaire a annoncé la fin du délai de 48 heures accordé par les forces armées comme dernière chance pour rejoindre l’unité du rang national sans la présence d’initiatives de la part de la Confrérie des Frères Musulmans.
La même source a indiqué que l’armée commencerait, en coordination avec le ministère de l’Intérieur, à changer de stratégie pour traiter avec la violence et le terrorisme de manière à garantir la sécurité et la stabilité de l’Égypte.
Elle a indiqué que la Confrérie des Frères Musulmans aurait dû saisir ce délai pour faire surmonter l’intérêt suprême du pays et resserrer les rangs.
Elle a indiqué que les services de sécurité commençaient, avec la fin de ce délai, l’activation de la loi d’urgence pour l’éradication du terrorisme et l’adoption de mesures strictes contre quiconque recourt à la violence contre le peuple égyptien, les institutions de l’État et les propriétés publiques et privées.
http://bonjouregypte.net/ArticleDetails.aspx?ArticleID=53208
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
L’Egypte fait le jeu d’Israël
Le Maréchal Al Sissi a fermé pratiquement tous les tunnels qui alimentent Ghaza depuis l´embargo décrété par Israël en 2009. Ses hélicoptères survolent continuellement depuis plusieurs jours l´espace aérien de cette bande du territoire palestinien avec pour instruction de ne faire aucun quartier dans les mouvements de miliciens qui se font dans les deux sens. Le nouveau maître des lieux en Egypte donne l´impression de ne pas vouloir faire dans la retenue.
Il s´est d´ailleurs distingué, on l´a vu de quelle manière, par une féroce répression de ses propres compatriotes qui sont sortis dans les rues du Caire et des grandes villes, protester contre le coup d´Etat qu´il a fomenté le 3 juillet contre le président islamiste Mohamed Morsi.
Un président islamiste mais un président élu démocratiquement quand même. Son armée a tiré à vue et avec un sang-froid extraordinaire sur les manifestants, tuant des dizaines de civils.
On peut donc craindre le pire à Ghaza, surtout depuis que le président déchu est accusé de «trahison» d´«espionnage» et de «conspiration» avec le mouvement palestinien Hamas. Des charges très lourdes qui peuvent conduire à la sentence capitale mais que la justice égyptienne n´a jamais osé retenir contre Hosni Moubarak, le garant de la sécurité d´Israël pendant ses trois décennies de pouvoir absolu.
C´est du domaine public que Morsi avait des liens avec Hamas qui remontent d´ailleurs loin dans le passé. C´est connu, les Frères musulmans égyptiens et Hamas appartiennent à la même mouvance fondamentaliste. Mais ici on est dans le politique. Il se trouve que le mouvement palestinien n´est pas un parti politique comme les autres, car ses groupes armés affrontent de front l´Etat d´Israël et de ce point de vue, ils ont besoin de plus de solidarité des pays arabes voisins. Ce que Morsi leur a apporté.
Le bilan politique intérieur de Mohamed Morsi est sans doute contestable, encore qu´à sa décharge il n´est au pouvoir que depuis une année. C´est vrai qu´il s´est laissé tenter par le pouvoir absolu.
C´est vrai aussi qu´il n´a pas travaillé assez, ou pas du tout, pour être le président de tous les Egyptiens, conservateurs ou laïcs, musulmans ou coptes. C´est sur cette action qu´il aurait fallu le juger. C´est d´ailleurs la raison principale qui a poussé dans la rue les centaines de milliers d´Egyptiens au début du mois de juillet pour réclamer son départ.
A la suite d´élections anticipées ! Pas par un coup d´Etat militaire qui, il faut le souligner au passage, n´a pas fait réagir une seule démocratie occidentale, ce qui est quand même bizarre pour ces pays attachés à la règle du jeu démocratique et au respect des droits de l´homme.
C´est sur ses liens avec des combattants palestiniens que Morsi est jugé. C´est pourtant grâce à lui que les vivres et les médicaments, les missiles iraniens aussi, pourquoi le nier, ont commencé à faire leur entrée dans la bande de Ghaza, un coup de main à un peuple musulman en danger qui est du devoir de tout Etat arabe attaché à la cause palestinienne.
En pointant du doigt Hamas, la junte militaire égyptienne fait visiblement le jeu d´Israël qui n´en espérait pas moins. Avec l´embargo appliqué à la frontière palestinienne depuis l´Egypte, Israël peut poursuivre son plan de colonisation de la Cisjordanie.
L´Europe, qui vient de classer le mouvement Hezbollah libanais sur sa listes des organisations terroristes, est là pour accompagner la nouvelle alliance militaire entre l´Egypte de Moubarak qui renaît de ses cendres et l´Etat d´Israël.
http://www.letempsdz.com//content/view/98998/1/
Vue sur : http://www.alterinfo.net/notes/L-Egypte-fait-le-jeu-d-Israel_b5729845.html
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
d'apres livni l'israelienne; Morsi et Erdogan doivent payer pour avoir quitté notre camps
ce qui montre les vrais ennemis des americanosionistes et cette video ouvrira les yeux des musulmans de ce site et des non musulmans ..
croire que bachar est anti israel c'est comme croire que la terre est plate...bachar et son pouvoir sont depuis au pouvoir depuis 1970 sans aucun probleme jusqu'à ce que le peuple syrien se leve contre cette dictature anti islam nussayrite ....
aujourd'hui ,on voit ce qu'a fait le sionisme : le sionisme a degagé saddam hussein ,viré morsi ,destabilisé erdogan et ils on obligé l'emir du qatar à demissionner car trop proche des islamistes...voilà la realité ...aujourd'hui on voit que le parti islamique ennahda est destabilisé via les franco sionistes et les laics pro ben ali
http://www.alterinfo.net/d-apres-livni-l-israelienne-Morsi-et-Erdogan-doivent-payer-pour-avoir-quitte-notre-camps_a93079.html#last_comment
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
Le Hamas révèle des doccuments sur les plans d'Abbas visant à ternir son image au Caire
Gaza-CPI
Le Mouvement du Hamas a révélé avoir reçu des documents ; qui démontre un plan visant à ternir l’image du Mouvement, lors de la visite du Président de l’AP ; Mahmoud Abbas prévue au Caire, dans les prochains jours.
Le Mouvement du Hamas a confirmé, dans un communiqué, dont notre CPI a reçu une copie, qu’il a la main sur des documents très dangereux ; qui révèlent le rôle conspirateur dans le cadre d’un processus de diabolisation et de distorsion, dirigé par le Fatah, contre le Hamas et la résistance palestinienne, et cela à travers un comité suprême spécialisé dans la fabrication des Nouvelles pour inciter le peuple égyptien et sa direction contre le Hamas.
Le Mouvement a également souligné que cela est très clair; à travers la quantité de fausses accusations et des histoires diaboliques fabriquées contre le Hamas ; et qui sont utilisées dans les médias égyptiens.
« Nous déposons ces documents entre les mains de la visite d’Abbas au Caire ; qui visera principalement l’incitation contre le Mouvement du Hamas, et qui visera aussi à appeler le Caire à accuser le Hamas, formellement, d’avoir tué les soldats égyptiens au Sinaï, chose qui est fausse, fabriquée et calomnieuse », a-t-il déclaré.
Il est à noter, par ailleurs, que les documents signés, à la date du 24 du mois en cours, sont sous-forme d’une correspondance entre Jihad al-Harazine et Tayeb Abdel-Rahim ; le Secrétaire général de la Présidence, à Ramallah, et une autre entre ce dernier et le chef du Renseignement ; Majed Faraj, sur la préparation des correspondances et des formulations ; qui ont été élaborées pour fabriquer l’accusation de la participation du Mouvement du Hamas à l’assassinat des soldats égyptiens au Sinaï.
http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7UXCzPmy0H4MSt%2byR8yTcQALk7bbPhYTTI4fwLmoKCYeTUlidqYU2eoJcPrZv2x8llLOQl1UaYVPFD7T3p1Z4Broy0DLZlqvQyJ63%2bjwv9Ko%3d
Confirmation de l'implication du mossad, de Bandar, al Azhar, al Sissi, Mahmoud Abbas, Netanyahu, l'ambassade des Etats-Unis au Caire dans le coup d'etat egyptien. Apres le refus du Djihad Islamique et du Hamas et sa branche militaire d'Al Qassam et toutes les factions combattantes Palestiniennes de se soummettre au plan d'une partie des freres Musulmans, Morsy exclu, du Qatar, de l'Arabie Saoudite, des europeens et des americains, de creer 'un emirat islamique dans le Sinai' pour expulser les Palestiniens de Gaza vers le Sinai puis vers l'Egypte dans une guerre civile orchestree par Tel Aviv a la maniere de celle libano-syrienne. Morsy recut l'ordre de liquider le Hamas et le Djihad. Le chef du Djihad islamique fut assassine par les services egyptiens sur ordre d'al Sissi a Gaza, fin Juin 2013. Un debut de guerre avec le Hamas debuta. Morsy refusa de faire pression sur les groupes de la Resistance Palestinienne a Gaza et informa le Dr Ramadan Shalah de l'implication d'Al Sissi dans l'assassinat du commandant des brigades de Sarayat Al Quds. Al Sissi coupa tous les tunnels et bloqua tous les fonds et aides egyptiennes tant que le Hamas ne signait pas ce pacte secret. Haniyeh, Morsy refuserent de signer et informerent tous leurs membres du plan diabolique et tous les pays concernes. Devant le refus de Morsy d'obeir a une partie de sa confrerie et a l'armee, aux pays du Golf, il fut renverse. Le plan 'd'emirat islamique dans le Sinai' sera mis en oeuvre en Jordanie, Sinai, Liban-Syrie pour provoquer le depart de tout le reste des Palestiniens dans un premier temps, puis leurs massacres par l'OTAN et Israel lors des blitzkrieg. Maintenant que ce plan est evante et qu'Israel a commis une erreure strategique monumentale, abandonnant Sissi a une guerre civile certaine, qui conduira a sa liquidation, et la fin de son plan, les choses se precisent tres rapidement dans le cadre de la preparation de la 'Grande Bataille'
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
Egypte : al-Sissi, dirigeant du coup d’Etat en Egypte brandit la menace d’une répression de masse
Trois semaines après le coup d’Etat militaire qui a évincé du pouvoir le président islamiste Mohamed Morsi et les Frères musulmans (FM), l’armée égyptienne est en train de planifier une répression de masse pour consolider son emprise sur le pays et rétablir une dictature militaire. Le meneur du coup d’Etat en Egypte et véritable dirigeant du pays, le général Abdel Fattah al-Sissi, a appelé tous les « Egyptiens honnêtes et loyaux » à soutenir la campagne de répression de l’armée.
Des manifestants anti-Morsi ont commencé à se rassembler jeudi soir sur la Place Tahrir au Caire ainsi qu’à Alexandrie et à Port Saïd. Entre-temps, les Frères musulmans (FM) ont appelé à des rassemblements, exigeant la rétablissement de Morsi qui est toujours en détention militaire. Le pays, qui compte 84 millions de personnes, est confronté à la perspective d’une intensification du bain de sang dans un conflit latent qui a coûté la vie, depuis le coup du 3 juillet, à au moins 200 personnes, pour la plupart des partisans de Morsi.
L’Alliance pro-démocratie anti-coup d’Etat menée par les FM a accusé l’armée de publier un « appel explicite à la guerre civile. »
L’armée a fixé aux partisans de Morsi une date limite jusqu’à samedi pour « rallier la nation qui s'apprête à se lancer dans l’avenir », en menaçant de « retourner les fusils » contre ceux qui perpétuent la « violence » et le « terrorisme ».
Dans un discours prononcé mercredi lors d’une cérémonie militaire retransmise à la télévision d’Etat, le général Sissi a dit : « J’appelle tous les Egyptiens honnêtes à descendre dans la rue vendredi pour me donner mandat pour en finir avec la violence et le terrorisme. »
Le discours d’al-Sissi doit être compris comme une menace. Il vise à mobiliser dans la rue des voyous favorables à l’armée dans le but de fournir une couverture à une répression encore plus brutale de l’armée. Ses remarques rappellent le tristement célèbre discours tenu le 1er février 2011 par l’ancien dictateur Hosni Moubarak avant son éviction, lorsqu’il avait juré de rester au pouvoir pour défendre la nation égyptienne et « continuer à poursuivre les délinquants. » Le lendemain, dans la « bataille des chameaux, » il a déchaîné ses nervis pour attaquer les travailleurs et les jeunes qui protestaient sur la Place Tahrir. »
Le discours d’al-Sissi doit être compris comme une menace. Il vise à mobiliser dans la rue des voyous favorables à l’armée dans le but de fournir une couverture à une répression encore plus brutale de l’armée. Ses remarques rappellent le tristement célèbre discours tenu le 1er février 2011 par l’ancien dictateur Hosni Moubarak avant son éviction, lorsqu’il avait juré de rester au pouvoir pour défendre la nation égyptienne et « continuer à poursuivre les délinquants. » Le lendemain, dans la « bataille des chameaux, » il a déchaîné ses nervis pour attaquer les travailleurs et les jeunes qui protestaient sur la Place Tahrir. »
Au cours des semaines écoulées, l’armée a déclenché une répression brutale. Le 8 juillet, l’armée a tué au moins 51 manifestants partisans de Morsi et blessé des centaines d’autres dans un massacre qui a eu lieu devant le quartier général de la Garde républicaine au Caire où Morsi était supposé être détenu. Des milliers de membres des FM ont été emprisonnés, y compris le Guide suprême des FM, Mohamed al-Badie.
Alors que la cible immédiate de la répression sont les FM, l’objectif final de l’armée est la répression de la classe ouvrière qui est la force motrice de la révolution égyptienne. L’on s’attend à ce qu’al-Sissi annonce vendredi l’état d’urgence pour réinstaurer les tristement célèbres lois d’urgence de l’ère Moubarak. Tout comme Moubarak avant lui, al-Sissi fait allusion à une supposée menace de « terrorisme » afin de fournir une couverture à la répression et établir une dictature militaire.
Les projets dictatoriaux de Sissi sont soutenus par l’alliance Tamarod (« rebelle ») qui a déclaré sur sa page Facebook : « Nous appelons tous les Egyptiens à se masser sur les places d’Egypte ce vendredi pour réclamer officiellement des poursuites judiciaires contre Mohamed Morsi et soutenir les forces armées égyptiennes dans leur guerre à venir contre le terrorisme.
La veille des manifestations de vendredi, Mohammed Abdul Aziz, porte-parole de la coalition Tamarod, a déclaré, « Demain nous nettoierons l’Egypte, » en ajoutant à l’égard des Frères musulmans, « Nous ne laisserons pas des extrémiste ruiner notre révolution. » Tamarod, alliance politique soutenue par un certain nombre de riches oligarques égyptiens et des restes de l’ancienne dictature d’Hosni Moubarak, incluant aussi des éléments de la pseudo-gauche, tels les Socialistes révolutionnaires, avait œuvré pour canaliser les protestations de masse contre la politique droitière de Morsi derrière la prise de pouvoir de l’armée.
Depuis le début, Tamarod est un complot de droite. Il fonctionne comme groupe écran pour la réinstauration de la dictature militaire en Egypte défendant les intérêts de puissantes sections de la bourgeoisie égyptienne.
Le 20 juillet, le Washington Post a publié un article intitulé « After Morsi’s ouster, Egypt’s old guard is back— and Muslim Brotherhood is out » (Après le limogeage de Morsi, la vieille garde égyptienne est de retour, et les Frères musulmans dehors) en précisant comment le coup d’Etat avait rétabli au pouvoir d’anciens responsables du régime et des généraux de l’armée de Moubarak. Le Post écrit, « Après le coup du 3 juillet qui a renversé Morsi, la nouvelle dynamique de pouvoir de l’Egypte est étrangement familière. Sont partis les dirigeants islamistes des Frères musulmans autrefois bannis. Sont de retour les visages de la vieille garde, dont un grand nombre sont étroitement liés au régime de Moubarak ou aux généraux tout puissants. »
L’article cite Amr Ali al-Din, avocat représentant les FM emprisonnés : « Nous sommes revenus à l’époque d’avant le 25 janvier. C’est le même traitement dans les prisons et dans les rues. »
Dans son offensive contre-révolutionnaire, l’élite dirigeante égyptienne compte sur l’influent milieu libéral et pseudo-gauche en Egypte qui est en train d’effectuer un très net tournant vers la droite. Menacé par le mouvement de masse de la classe ouvrière, les forces politiques qui précédemment critiquaient le régime Moubarak sont pris dans une vague de chauvinisme droitier.
Un article publié par le Post le 22 juillet sous le titre « Egypt’s ‘democrats’ abandon democracy » (Les « démocrates » d'Egypte abandonnent la démocratie) cite Esraa Abd, l’une des co-fondatrices du Mouvement de la Jeunesse du 6 avril et qui soutient le coup d’Etat. Le Post écrit qu’elle « justifie l’intervention militaire dans un accès de xénophobie exagérée : 'Lorsque le terrorisme tente de s’emparer de l’Egypte et que l’ingérence étrangère tente de s’immiscer dans nos affaires intérieures, alors il est inévitable pour le grand peuple égyptien de soutenir ses forces armées contre le danger venu de l'étranger.' »
Entre-temps, à Washington, le gouvernement Obama a clairement fait comprendre qu’il ne s’opposera pas à la consolidation par l'armée de son pouvoir. Le secrétaire d’Etat américain adjoint, William Burns a informé jeudi de hauts responsables du Sénat et de la Chambre des représentants américains, en expliquant que le gouvernement n’avait aucune intention de rendre une décision reconnaissant qu’un coup d’Etat avait eu lieu en Egypte.
En vertu du droit américain, une telle décision entraînerait la suppression de l’aide annuelle américaine de 1,55 milliards de dollars versée à l’Egypte, dont 1,3 milliards de dollars va directement à l’armée du pays. « Il n’est pas de notre intérêt national de prendre une telle décision, » a dit un responsable gouvernemental à l’agence d’information Reuters.
Mercredi, le gouvernement a annoncé qu’il reportait la livraison de quatre avions de combat américains F-16 au Caire dans un effort évident de faire pression sur le régime au pouvoir qui est contrôlé par l’armée, pour qu’il parvienne à un quelconque accord avec les Frères musulmans, sans remettre Morsi au pouvoir.
Washington craint une éruption de la guerre civile dans le pays le plus fortement peuplé du monde arabe. Il s’inquiète également qu’une répression totale des FM ne contrecarre sa politique dans l’ensemble de la région, notamment en Syrie où il soutient aussi les Frères musulmans de ce pays tout comme des éléments liés à al Qaïda dans une guerre civile dont l'objectif est de faire chuter le régime du président Bachar al-Assad.
Johannes Stern
http://www.wsws.org/fr/articles/2013/jul2013/egyp-j27.shtml
Vue sur : http://www.alterinfo.net/Egypte-al-Sissi-dirigeant-du-coup-d-Etat-en-Egypte-brandit-la-menace-d-une-repression-de-masse_a92979.html
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
Pour Abdel-Fatah al-Sisi, les intérêts d’Israël valent bien un coup d’état
Qu’est-il arrivé à l’Égypte ? Les morts sont appelés des « terroristes », le mot que les Israéliens utilisent pour leurs ennemis. Le mot que les Américains utilisent. La presse égyptienne parle « d’affrontements », comme si des Frères musulmans en armes avaient combattu la police. Hier matin, j’ai rencontré un vieil ami égyptien qui m’a dit qu’il avoir regardé le drapeau de son pays pui s’être mis à pleurer.
Je peux comprendre pourquoi. Pourquoi tant de morts ? Qui les a tués ? Il y a beaucoup d’Égyptiens aujourd’hui, des personnes anti-Morsi, bien sûr, qui m’ont dit hier ne pas croire que les partisans des Frères étaient tous avec des fusils, comme celui de la veille, tenant une kalachnikov près de l’hôpital - un homme que j’ai aperçu - car la vérité est que la police a abattu des hommes désarmés et pas un seul policier n’a été tué. Ce fut un massacre. Ce fut un véritable massacre. Il n’y a pas d’autre mot.
Et nous entendons les paroles de nos ministres bien-aimés. Prenez William Hague, qui a demandé aux autorités égyptiennes de s’abstenir de toute violence, car « est venu maintenant le temps pour le dialogue et non la confrontation ».
Oh mon cher ! Certainement pas les mots qu’il allait utiliser pour le gouvernement syrien, bien sûr.N’allons pas plus loin quand nos amis égyptiens utilisent une telle puissance de feu contre leurs adversaires.
Si c’étaient des copains de Bachar al-Assad qui tuaient tant de manifestants dans les rues de Damas, l’ONU ferait part de son horreur, de notre fureur sans limites, de notre dégoût. Mais bien sûr, c’est Le Caire, et pas Damas, et nos paroles doivent être tempérées quand nous nous adressons à nos amis, surtout à ce général qui dirige le pays. Et attention ! Le ministre égyptien de l’Intérieur égyptien a dit à son peuple que le sit-in de la Fraternité à la mosquée Rabaa « si Dieu le permet, doit cesser. Nous espérons qu’ils reviennent à la raison et rejoignent le processus politique. » Mais n’était-ce pas ce qu’ils avaient fait quand ils ont gagné les élections ? Le général Mohamed Ibrahim, le ministre de l’Intérieur, a déclaré que 21 membres des Frères musulmans avaient été tués. Alors, pourquoi ai-je compté 37 corps sur le sol de l’hôpital hier matin ?
Mais quel est le « processus politique » en Égypte ? Si vous pouvez participer à une élection et gagner - et ensuite être déposé par un général (par exemple un type du nom d’Abdel-Fatah al-Sisi) - quel est l’avenir de la politique en Égypte ? L’Occident peut vouloir aimer l’Egypte, mais elle est maintenant dirigé par un général très difficile qui ne semble pas se soucier beaucoup ce que nous pensons. Il se rend compte que les relations de l’Égypte avec Israël sont beaucoup plus importantes que n’importe quel coup d’État au Caire, et que la préservation du traité de paix entre l’Égypte et Israël vaut bien plus que toute prétention à la démocratie au Caire.
Et nous - en Occident - allons marcher de concert avec cela. M. Obama a dit aux Égyptiens que les aux États-Unis « seront toujours un partenaire solide pour le peuple égyptien car ils tracent leur voie vers l’avenir ». Et le peuple égyptien - tenez-vous bien - s’était vu « donné une chance de mettre sur les rails la transition post-révolution dans le pays." Donc là vous l’avez ! Le coup d’État militaire était une « transition post-révolution ». Oubliés les 37 morts que j’ai vu à l’hôpital ce samedi. Oublié le discours que Barack Obama a fait dans le bâtiment de l’Université du Caire il y a quatre ans. Nous sommes dans une transition postrévolutionnaire. Appelez Lénine.
Robert Fisk est le correspondant du journal The Independent pour le Moyen Orient. Il a écrit de nombreux livres sur cette région dont : La grande guerre pour la civilisation : L’Occident à la conquête du Moyen-Orient.
http://www.info-palestine.net/spip.php?article13800
Vue sur : http://www.alterinfo.net/Pour-Abdel-Fatah-al-Sisi-les-interets-d-Israel-valent-bien-un-coup-d-etat_a93108.html
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Ce qui se passe en Égypte, c’est un vulgaire massacre, et cela n’a rien à voir avec une quelconque « transition révolutionnaire », écrit Robert Fisk.
Qu’est-il arrivé à l’Égypte ? Les morts sont appelés des « terroristes », le mot que les Israéliens utilisent pour leurs ennemis. Le mot que les Américains utilisent. La presse égyptienne parle « d’affrontements », comme si des Frères musulmans en armes avaient combattu la police. Hier matin, j’ai rencontré un vieil ami égyptien qui m’a dit qu’il avoir regardé le drapeau de son pays pui s’être mis à pleurer.
Je peux comprendre pourquoi. Pourquoi tant de morts ? Qui les a tués ? Il y a beaucoup d’Égyptiens aujourd’hui, des personnes anti-Morsi, bien sûr, qui m’ont dit hier ne pas croire que les partisans des Frères étaient tous avec des fusils, comme celui de la veille, tenant une kalachnikov près de l’hôpital - un homme que j’ai aperçu - car la vérité est que la police a abattu des hommes désarmés et pas un seul policier n’a été tué. Ce fut un massacre. Ce fut un véritable massacre. Il n’y a pas d’autre mot.
Et nous entendons les paroles de nos ministres bien-aimés. Prenez William Hague, qui a demandé aux autorités égyptiennes de s’abstenir de toute violence, car « est venu maintenant le temps pour le dialogue et non la confrontation ».
Oh mon cher ! Certainement pas les mots qu’il allait utiliser pour le gouvernement syrien, bien sûr.N’allons pas plus loin quand nos amis égyptiens utilisent une telle puissance de feu contre leurs adversaires.
Si c’étaient des copains de Bachar al-Assad qui tuaient tant de manifestants dans les rues de Damas, l’ONU ferait part de son horreur, de notre fureur sans limites, de notre dégoût. Mais bien sûr, c’est Le Caire, et pas Damas, et nos paroles doivent être tempérées quand nous nous adressons à nos amis, surtout à ce général qui dirige le pays. Et attention ! Le ministre égyptien de l’Intérieur égyptien a dit à son peuple que le sit-in de la Fraternité à la mosquée Rabaa « si Dieu le permet, doit cesser. Nous espérons qu’ils reviennent à la raison et rejoignent le processus politique. » Mais n’était-ce pas ce qu’ils avaient fait quand ils ont gagné les élections ? Le général Mohamed Ibrahim, le ministre de l’Intérieur, a déclaré que 21 membres des Frères musulmans avaient été tués. Alors, pourquoi ai-je compté 37 corps sur le sol de l’hôpital hier matin ?
Mais quel est le « processus politique » en Égypte ? Si vous pouvez participer à une élection et gagner - et ensuite être déposé par un général (par exemple un type du nom d’Abdel-Fatah al-Sisi) - quel est l’avenir de la politique en Égypte ? L’Occident peut vouloir aimer l’Egypte, mais elle est maintenant dirigé par un général très difficile qui ne semble pas se soucier beaucoup ce que nous pensons. Il se rend compte que les relations de l’Égypte avec Israël sont beaucoup plus importantes que n’importe quel coup d’État au Caire, et que la préservation du traité de paix entre l’Égypte et Israël vaut bien plus que toute prétention à la démocratie au Caire.
Et nous - en Occident - allons marcher de concert avec cela. M. Obama a dit aux Égyptiens que les aux États-Unis « seront toujours un partenaire solide pour le peuple égyptien car ils tracent leur voie vers l’avenir ». Et le peuple égyptien - tenez-vous bien - s’était vu « donné une chance de mettre sur les rails la transition post-révolution dans le pays." Donc là vous l’avez ! Le coup d’État militaire était une « transition post-révolution ». Oubliés les 37 morts que j’ai vu à l’hôpital ce samedi. Oublié le discours que Barack Obama a fait dans le bâtiment de l’Université du Caire il y a quatre ans. Nous sommes dans une transition postrévolutionnaire. Appelez Lénine.
Robert Fisk est le correspondant du journal The Independent pour le Moyen Orient. Il a écrit de nombreux livres sur cette région dont : La grande guerre pour la civilisation : L’Occident à la conquête du Moyen-Orient.
http://www.info-palestine.net/spip.php?article13800
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
Washington craint des attentats d'Al-Qaïda en août
Les Etats-Unis ont mis en garde vendredi 2 août contre des menaces d'attentats qu'Al-Qaida pourrait notamment perpétrer en août au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Le département d'Etat a diffusé un avis de prudence à l'attention de tous ses ressortissants de par le monde. Jeudi, il avait déjà annoncé que plusieurs de ses ambassades, notamment à Abou Dhabi, à Bagdad et au Caire, seraient fermées dimanche pour des raisons de sécurité. Certaines ambassades et consulats pourraient d'ailleurs rester fermés plus longtemps.
Selon le département d'Etat, des attentats sont possibles, "particulièrement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord", et Washington insiste également sur "la péninsule arabique". "Les informations actuelles suggèrent qu'Al-Qaida et ses organisations affiliées continuent à préparer des attentats terroristes dans la région et au-delà. Elles pourraient concentrer leurs efforts pour perpétrer des attaques d'ici la fin août", a précisé le département d'Etat dans son avis émis à l'attention de ses citoyens. Cette recommandation met en lumière "des attentats terroristes potentiels dans les transports et d'autres infrastructures touristiques".
L'UE PREND SES PRÉCAUTIONS
Les Etats-Unis sont particulièrement attentifs à la sécurité de leurs représentations à l'étranger depuis l'attentat contre le consulat américain à Benghazi, en Libye, le 11 septembre 2012, dans lequel l'ambassadeur américain et trois de ses collaborateurs avaient trouvé la mort.
L'Union européenne va prendre "toutes les précautions nécessaires" après la fermeture annoncée de certaines ambassades américaines au Proche-Orient, a annoncé un porte-parole. "Nous sommes conscients de la décision des Etats-Unis et nous sommes en contact avec nos homologues américains", a déclaré le porte-parole de la Commission européenne, Alexandre Polack. A ce stade, a-t-il précisé, l'Union européenne n'a pas de preuve d'une menace quelconque concernant spécifiquement ses délégations à l'étranger.
http://www.lemonde.fr/international/article/2013/08/02/washington-craint-des-attentats-d-al-qaida-en-aout_3457015_3210.html
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
Crise en Egypte: les médiations étrangères ont échoué (présidence)
Les émissaires internationaux qui tentent depuis une semaine en Egypte une médiation pour éviter un affrontement entre les forces de l'ordre et les manifestants islamistes réclamant le retour du président Mohamed Morsi destitué par l'armée ont échoué, a annoncé mercredi la présidence.
Le gouvernement intérimaire, mis en place par l'armée après la destitution il y a un mois du premier président égyptien élu démocratiquement, "rend responsable les Frères musulmans de l'échec de ces efforts", lit-on dans un communiqué de la présidence. L'influente confrérie islamiste de M. Morsi organise depuis plus d'un mois deux sit-in au Caire que les forces de l'ordre menacent de disperser par la force.
http://www.lorientlejour.com/article/827084/crise-en-egypte-les-mediations-etrangeres-ont-echoue-presidence.html
Tollé en Egypte après que McCain ait évoqué un coup d’Etat militaire
Reuters - Les chances d'une sortie de crise négociée en Egypte semblaient nulles mercredi matin, le gouvernement instauré par l'armée après la destitution de Mohamed Morsi s'apprêtant à officialiser l'échec de la médiation étrangère.
Selon le quotidien public Al Ahram, l'annonce devrait intervenir incessamment.
Le gouvernement devrait aussi déclarer, toujours selon le journal, que les manifestations organisées par les Frères musulmans, dont est issu Mohamed Morsi, ne sont pas pacifiques, signal voulant dire que le gouvernement entend y mettre un terme par la force.
Quelques heures auparavant, deux sénateurs américains en mission de médiation avaient indiqué qu'ils considéraient l'éviction de Mohamed Morsi comme un coup d'Etat militaire, suscitant un tollé dans la presse égyptienne et s'attirant une réaction énergique du président égyptien par intérim.
Les deux sénateurs, les républicains Lindsey Graham et John McCain, ont également appelé l'armée à libérer des prisonniers politiques et à entamer un dialogue national pour ramener l'Egypte sur le chemin de la démocratie.
Il s'agit d'une "ingérence inacceptable dans la politique intérieure" de l'Egypte, a déclaré à la télévision publique égyptienne, le président par intérim Adly Mansour.
Sur les chaînes de télévision privées, les réactions ont également été furieuses lors des émissions politiques. Lamis al Hadid, sur CBC TV, a qualifié les propositions des sénateurs de "grande insulte pour l'Egypte et son peuple".
L'Egypte est en crise depuis le renversement par l'armée de Mohamed Morsi le 3 juillet après des manifestations monstres contre son régime.
Un mois plus tard, les violences qui ont suivi ont fait près de 300 morts, le président reste détenu dans un lieu tenu secret et ses partisans continuent à camper par milliers dans deux endroits du Caire, à Rabaa et al Nahda.
Mardi dans la soirée, des affrontements entre pro et anti-Morsi à Alexandrie ont fait un mort et 35 blessés, a-t-on appris auprès des responsables de la sécurité.
Des émissaires des Etats-Unis, de l'Union européenne, du Qatar et des Emirats arabes unies tentent de résoudre la crise et d'éviter un nouveau bain de sang entre les partisans du président déchu et les forces de l'ordre.
Mais l'espoir d'une avancée s'est amenuisé avec l'article du journal Al Ahram, le gouvernement rejetant la faute sur l'intransigeance es Frères musulmans.
Selon le journal, le gouvernement s'apprête à annoncer "l'échec de toutes les délégations, américaine, européenne, qatarie et des EAU à convaincre les Frères d'une solution pacifique à la crise actuelle."
Le journal souligne que le gouvernement a autorisé les émissaires à rendre visites aux dirigeants de la confrérie emprisonnés dans le but de donner chance à une solution pacifique, mais qu'il considère désormais le renversement de Mohamed Morsi comme un fait accompli et qu'il va mettre en oeuvre sa propre "feuille de route" pour des élections dans neuf mois.
A Washington, un responsable du département d'Etat a déclaré après ces commentaires : "Nous restons attachés à nos efforts en cours visant à calmer la tension, prévenir la violence et aller vers un processus politique comprenant toutes les parties."
Les forces de l'ordre ont promis la semaine dernière aux manifestants qui campent au Caire une sortie en toute sécurité s'ils acceptent de quitter mes lieux tout en prévenant qu'il y avait des limites à leur patience.
Les autorités pourraient toutefois ne rien faire avant dimanche, qui marquera la fin de l'Aïd al Fitr, la fête qui clôt le jeûne du Ramadan.
Ces derniers événements semblent signer la fin de la mission des sénateurs Graham et McCain, entreprise à la demande du président américain Barack Obama.
Après avoir rencontré le ministre de la Défense et chef d'Etat-major des armées, le général Abdel Fattah al Sissi, le vice-président par intérim Mohamed ElBaradei et le Premier ministre par intérim Hazem el Beblaoui, le sénateur Graham a déclaré lors d'une conférence de presse : "Les gens au pouvoir n'ont pas été élus. Les gens qui ont été élus sont en prison. Le statu quo n'est pas acceptable."
Ils ont aussi appelé les Frères musulmans, dont beaucoup de leurs dirigeants sont en prison outre le président Morsi, à éviter le recours à la violence et à participer au dialogue.
Mais ce fut la description du renversement de Mohamed Morsi comme un coup d'Etat qui a mis le feu aux poudres.
Le terme est un sujet de controverse entre les deux camps. L'armée et les civils qui la soutiennent le réfutent. Ils font valoir qu'elle a agi sur l'ordre de millions d'Égyptiens qui s'étaient emparés de la rue pour réclamer le départ de Morsi.
Le mot coup d'Etat, que les responsables américains avaient soigneusement évité, pourrait, selon la législation américaine en vigueur, déclencher une réduction de l'aide de 1,3 milliard de dollars reçue chaque année par l'Egypte. John McCain a toutefois déclaré : "réduire l'aide serait envoyer le mauvais signal au mauvais moment".
http://www.gnet.tn/revue-de-presse-internationale/tolle-en-egypte-apres-que-mccain-ait-evoque-un-coup-detat-militaire/id-menu-957.html
Vue sur : http://www.alterinfo.net/notes/Tolle-en-Egypte-apres-que-McCain-ait-evoque-un-coup-d-Etat-militaire_b5754011.html
http://www.alterinfo.net/notes/Crise-en-Egypte-les-mediations-etrangeres-ont-echoue-presidence_b5753179.html
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
Égypte : l’assaut contre les pro-Morsi tourne au bain de sang
Le gouvernement égyptien a demandé mercredi aux partisans de l’ancien président islamiste Mohamed Morsi d’"entendre la voix de la raison", et a estimé que les forces de sécurité avaient fait montre de "retenue" lors de la dispersion dans la journée des campements organisés en soutien du chef d’Etat destitué.
Les forces de l’ordre égyptiennes ont mis mercredi matin leurs menaces à exécution et ont commencé à disperser les partisans de Mohamed Morsi, dans une opération qui a rapidement tourné au bain de sang avec des dizaines de morts.
Dans un communiqué, le gouvernement s’engage à mener à bien la transition politique "de manière à n’exclure la participation d’aucun parti" et demande aux cadres des Frères musulmans de ne pas inciter à la violence. "Le gouvernement tient ces dirigeants entièrement responsables de toute effusion de sang, et de toutes les émeutes et les violences qui sont en train d’avoir lieu", dit le communiqué.
Moins de trois heures après les premiers tirs de grenades lacrymogènes, un journaliste de l’AFP a compté 43 cadavres - tous des hommes dont plusieurs manifestement tués par balles - dans la morgue de fortune de l’un des deux rassemblements pro-Morsi, celui de la place Rabaa al-Adawiya au Caire.
Dans cet hôpital de campagne au sol maculé de sang, les médecins débordés délaissaient les cas désespérés pour concentrer leurs efforts sur les blessures les plus susceptibles d’être soignées. Un homme qui respirait encore mais avait reçu une balle dans la tête n’a ainsi pas pu recevoir de soins, a constaté le journaliste.
Le correspondant en Egypte de Skynews a pu pénétrer dans le campement des partisans du président déchu Mohamed Morsi, sur la place Rabaa al-Adawiya. Sur son compte Twitter, il évoque des scènes de "chaos absolu".
L’hôpital de campagne sont "plein de cadavres" et de blessés graves. Les femmes et les enfants se cachent dans la mosquée, poursuit-il, ajoutant avoir vu au moins deux nourrissons morts, "pas en raisons de tirs, mais à cause de la chaleur et du manque d’eau". Le journaliste évoque également des snipers tirant à balles réelles, rendant lpus difficile encore l’accès à l’entrée de l’hôpital.
Les Frères musulmans, l’influente confrérie dont est issu M. Morsi, ont annoncé un bilan dépassant les 250 morts et 5 000 blessés, tandis que les autorités recensaient 13 décès, dont cinq membres des forces de sécurité, en affirmant que les manifestants avaient ouvert le feu sur la police.
L’imam d’Al-Azhar, plus haute autorité de l’islam sunnite, s’est désolidarisé de l’opération en expliquant à la télévision n’avoir pas eu connaissance des méthodes que les forces de l’ordre comptaient employer, après avoir pourtant apporté sa caution lors du coup de force des militaires contre M. Morsi le 3 juillet.
Les partisans du président déchu ont été pris par surprise par les bulldozers des forces de l’ordre car les nouvelles autorités avaient promis des "sommations" afin de laisser partir ceux qui le souhaitaient, en particulier les femmes et les enfants.
Les islamistes occupaient ces places depuis près d’un mois et demi pour réclamer le retour de M. Morsi, destitué et arrêté par l’armée le 3 juillet.
Deux heures après le début de l’opération, le ministère de l’Intérieur a annoncé que la place Nahda, le second rassemblement, était "totalement sous contrôle". Un correspondant de l’AFP a vu quatre cadavres, dont certains calcinés, sur cette place.
En revanche, sur la place Rabaa, dont l’accès était interdit aux journalistes qui ne se trouvaient pas déjà sur les lieux, des tirs d’arme automatique résonnaient et une pluie de grenades lacrymogènes s’abattait sur le village de tentes, sur fond de chants religieux diffusés à plein volume par les haut-parleurs de l’estrade.
L’armée égyptienne a ouvert le feu sur des partisans du président déchu qui tentaient de rejoindre un campement pris d’assaut par les forces de sécurité, a également indiqué un correspondant de Reuters sur place, qui a dit avoir vu une vingtaine de protestataires atteints aux jambes par des balles tirées par les militaires. Les manifestants jetaient quant à eux des pierres des cocktails incendiaires sur les soldats.
Des sources au sein des services de sécurité ont par ailleurs fait état d’affrontements entre des partisans de Morsi et la police dans les villes d’Al-Minya et Assiout, au sud du Caire.
Un responsable de la sécurité a affirmé à l’AFP que des résidents avaient aidé les forces de sécurité à arrêter des dizaines de manifestants, alors que la télévision diffusait des images d’hommes menottés assis au sol et de familles escortées hors du site.
"Ce n’est pas une tentative de dispersion mais une tentative d’écraser d’une façon sanglante toute voix opposée au coup d’Etat militaire", a dénoncé Gehad el-Haddad, porte-parole des Frères musulmans, sur Twitter. Sa confrérie a appelé "les Egyptiens à descendre dans la rue pour arrêter le massacre". En réponse, le gouvernement a annoncé que le trafic ferroviaire en direction et depuis Le Caire était interrompu.
En représailles à la dispersion, des islamistes ont commencé à bloquer des grands axes du Caire en incendiant des pneus en travers des routes pour tenter de paralyser le pays. Des heurts sporadiques avaient lieu dans plusieurs quartiers du Caire ainsi que d’autres villes du pays.
Dans les provinces d’el-Menia et de Sohag (centre), des pro-Morsi ont incendié des églises de la communauté copte, dont le patriarche avait lui aussi soutenu la décision de l’armée de destituer M. Morsi, toujours retenu au secret. Les militants accusent les pro-Morsi de mener "une guerre de représailles" contre les chrétiens.
Le gouvernement et la presse quasi-unanime accusaient les Frères musulmans d’être des "terroristes" ayant stocké des armes automatiques sur les deux places et se servant des femmes et des enfants comme "boucliers humains". Les nouvelles autorités, s’appuyant sur une grande partie de la population qui reprochait à M. Morsi d’avoir cherché à accaparer le pouvoir sans rien faire pour l’économie en crise, entendent lancer une période de transition devant mener à des élections début 2014.
http://www.lorientlejour.com/article/827854/lassaut-contre-les-pro-morsi-tourne-au-bain-de-sang.html
Vue sur : http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2013/08/egypte-lassaut-contre-les-pro-morsi.html
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
La police égyptienne autorisée à tirer sur les manifestants violents
Le ministère de l'Intérieur égyptien a annoncé jeudi que la police était désormais autorisée à tirer à balles réelles sur les manifestants attaquant des biens publics ou les forces de l'ordre.
Le ministère de l'Intérieur a donné l'instruction à toutes ses forces d'utiliser des balles réelles pour contrer toute attaque contre des forces et des bâtiments gouvernementaux", affirme le communiqué du ministère.
Cette annonce intervient peu après que des manifestants islamistes ont mis le feu au siège de l'administration d'une province au Caire et que neuf policiers et militaires ont été tués dans plusieurs attaques dans le pays.
Mercredi, l'Egypte a connu la journée la plus sanglante de son histoire, avec 525 morts, dont près de 300 dans la dispersion dans le sang des partisans du président déchu Mohamed Morsi par la police et l'armée au Caire.
http://www.lalibre.be/actu/international/la-police-egyptienne-autorisee-a-tirer-sur-les-manifestants-violents-520d091e35709164e12fb5b3?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
Robert S. Ford nommé ambassadeur US au Caire
Robert S. Ford, actuel ambassadeur des États-Unis en Syrie (bien que basé en Turquie), vient d’être désigné par Barack Obama pour le représenter en Égypte en remplacement d’Ann Peterson, qui deviendrait sous-secrétaire d’État pour le Proche-Orient.
Bagdad, Robert S. Ford a organisé les premières manifestations anti-Assad en Syrie, en 2011. Il a tenté, souvent avec succès, de mobiliser les autres ambassadeurs occidentaux pour qu’ils soutiennent les « révolutionnaires ». Lorsqu’il s’est avéré impossible de faire bombarder la Syrie par l’Otan, du fait des doubles vetos chinois et russes, Robert S. Ford a mis en place la « solution nicaraguayenne » avec le général David Petraeus : des centaines de milliers de combattants venant du monde entier tentèrent de renverser le régime.
La nomination de l’ambassadeur Ford au Caire, si elle était confirmée par le Sénat, marquerait probablement la fin de la guerre contre la Syrie et le début de la guerre civile en Égypte. Ainsi, les trois grandes armées étatiques arabes (Irak, Syrie, Égypte) seraient détruites, laissant le Proche-Orient et l’Afrique du Nord sous domination militaire israélienne.
Une délégation des Frères musulmans devrait être reçue dans quelques jours à la Maison-Blanche, en présence de diplomates turcs.
L’Égypte est particulièrement fragile face à une opération de déstabilisation, à la fois du fait de sa situation économique et politique, et par la faiblesse de son armée (500 000 hommes pour 85 millions d’habitants, contre 1 500 000 hommes pour sa police).
http://www.voltairenet.org/article179737.html
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
Guerre civile en Egypte : Scène surréaliste d'un blindé chutant d'un pont
En Egypte, la guerre civile s'amorce déjà sous les auspices les plus macabres. Le 14 Août, un véhicule blindé qui tentait d'écraser les manifestants (une spécialité des forces de l'ordre égyptiennes depuis la révolution) est tombé d'un pont avec ses occupants alors qu'il effectuait une marche arrière (selon d'autres sources il aurait été poussé).
Les manifestants islamistes en contre bas ont eu la surprise de le voir s'écraser juste devant eux et ils ont cherché à achever les éventuels survivants.
Un incident insolite qui illustre la barbarie dont font preuve les 2 camps en présence. Selon certaines sources, les affrontements de ces derniers jours auraient déjà fait des centaines de morts et des milliers de blessés. Et ce n'est qu'un début...
http://www.washingtonpost.com/blogs/worldviews-live/egyptian-forces-raid-pro-morsi-camps/?id=f0f8a0d6-3b12-4478-8786-809850b21485
http://news.yahoo.com/death-toll-egypt-violence-rises-638-193545514.html
http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2013/08/guerre-civile-en-egypte-scene.html#more
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
Egypte: Israël derrière la destitution de Morsi, affirme Erdogan
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé mardi qu'Israël se trouvait derrière la destitution en Egypte par l'armée du président Mohamed Morsi.
"Vous savez ce qu'on dit en Egypte, que la démocratie ne se fonde pas sur les urnes. Qui se trouve derrière cela: Israël", a-t-il dit à Ankara lors d'une réunion de son parti, issu de la mouvance islamiste, de la justice et du développement (AKP).
M. Erdogan a étayé sa thèse en affirmant que lors d'un forum en France avant les élections de 2012 qui ont conduit au pouvoir les Frères musulmans de M. Morsi, "le ministre (israélien) de la Justice et un intellectuel juif utilisent ces termes: +Même si les Frères musulmans remportent les élections, ils n'en sortiront pas vainqueurs, car la démocratie ne repose pas sur les urnes".
La Turquie a vivement condamné la destitution du président Morsi et a opté pour un ton très ferme pour réagir à la répression menée par les forces de sécurité égyptiennes contre des rassemblements dee soutien au président islamiste déchu. La Turquie a rappelé son ambassadeur au Caïre, ce à quoi l'Egypte a riposté par le rappel de son ambassadeur en poste à Ankara, signe d'une dégradation des liens bilatéraux, traditionellement bons.
M. Erdogan avait fortement renforcé les liens entre son pays et l'Egypte sous la présidence de M. Morsi, Ankara ayant fait du Caire l'un de ses partenaires privilégiés dans sa stratégie d'influence régionale. M. Erdogan est d'autre part un acerbe critique de l'Etat hébreu.
http://ennaharonline.com/fr/news/22069.html
P.S Et maintenant voici la fameuse vidéo dont parle M.Erdogan
Publiée le 20 août 2013
2 korrik 2011 - Para zgjedhjeve në Egjipt.
Vidéo de Mesazhi Islam, ou en Français le message de l'islam
Publiée le 20 août 2013
2 korrik 2011 - Para zgjedhjeve në Egjipt.
Emisioni televiziv në Izrael, dy sionistë, Sionisti që jeton në Francë Bernard-Henri Lévy dhe "Ministreja izraelite e drejtësisë" Tzipni Livni
Albanais traduit en Français: 2 Juillet 2011 avant les élections présidentielle en Egypte, Emission télévisée en Israël, deux sionistes, le premier c'est Bernard-Henri Lévy et la Ministre Israëlite du Droit M. Tzipni Livni
Traduit par Google
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
ALERTE INFO. Égypte: l’ancien raïs Hosni Moubarak sera bientôt libéré de prison
Hosni Mubarak
CAIRE, Égypte – Hosni Moubarak, l’ancien raïs égyptien, renversé par les Etats-Unis en faveur des Frères musulmans dont on savait qu’ils étaient les mieux organisés, vont sûrement déchanter. Ce n’est pas Sissi mais la justice souveraine égyptienne qui, selon un commentaire de son avocat Fareed El-Deeb , sera libéré de prison dans les prochaines 48 heures. En effet, d’abord blanchi sur les morts de la "révolte" de 2011, l’ex président a ensuite été blanchi dans une affaire de corruption. Le dossier est maintenant vide, même comme il reste une infime situation de corruption. C’est de la daube ! C’était de la daube cet emprisonnement !
Sa libération ne fait aucun doute. Printemps arabe et bla bla…et par conséquent, on sait qu’il s’agissait d’une grosse escroquerie pour diviser les arabes en mettant à la tête de leurs pays, des incompétents. Vivement le reste…
Quant à l’imposteur Morsi, l’ami des terroristes reconnu de coalition avec les éléments terroristes du Hamas et soupçonné d’avoir voulu liquider une partie du Sinaï, il méditera encore longtemps son sort de traître à l’Egypte…
http://allainjules.com/2013/08/19/alerte-info-egypte-lancien-rais-hosni-moubarak-sera-bientot-libere-de-prison/
P.S. Un vrai journaliste doit être neutre dans ces articles qu'il publie, et non prendre pars d'une partie politique. Les avis personnels noient la vérité.
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Re: La crise égyptienne et ses enjeux
Les Etats-Unis, L’Europe et les Pays du Golf soutiennent inconditionnellement les putschistes de l’Egypte
Les Etats-Unis d’Amérique, l’Europe et les pays du Golf, soutiennent dans l’hypocrisie le régime fantoche du Caire. Selon des renseignements concordants, « Israël » avait dépêché en secret ses émissaires à travers ces Etats, pour les inciter à soutenir le pouvoir assassin du Caire, dont le pseudo Marechal Cissé entretenait des contacts avec le Mossad depuis des années.
Le Maréchal Cissé ressemblait beaucoup au Maréchal Abdelhakim Amer, à l’époque de Jamal Abdenasser et qui était en réalité un traitre qui avait fourni à l’ennemi sionistes des informations capitales pour faciliter à « Israël » de bombarder toute l’aviation militaire Egyptienne. Dévoilé, Amer s’est suicidé au moment de son arrestation.
La politique Hypocrite de l’Europe en soutenant les putschistes du Caire, et tous les régimes sanguinaires, elle condamne tous rapprochement de leur peuple au peuple Arabe, tous les peuples des pays arabes, ont pris position contre les putschistes à l’exception des régimes totalitaires.
La lutte contre le terrorisme en Egypte est une lutte contre les putschistes et les partis qui les a soutenus. Un régime fantoche est régime terroriste qui pour exister et durer doit semer la terreur, les assassinats à travers leur escadron de la mort dans le but d’accuser les progressistes et les Révolutionnaires antis coup d’Etat.
La politique à double visage des Etats occidentaux qui ne cessaient de piller les richesses des peuples sous plusieurs formes, de l’investissement à l’assistance technique. Des sources de la corruption internationale qui a gangrenées nos pays. Les événements de l’Egypte devront donner à tous les peuples dirigés par la dictature de bien réfléchir, de s’unir et de se mobiliser contre d’abord cette caste de pays occidentaux qui méprise la volonté des peuples et pillait sa richesse. Alors que la position de la grande majorité des Algériens appels au gel des relations avec les Putschistes tout en soutenant la coalition anti coup d’Etat.
Mohamed Ibn Khaldoun
http://dzactiviste.info/les-etats-unis-leurope-et-les-pays-du-golf-soutiennent-inconditionnellement-les-putschistes-de-legypte/?utm_source=feedburner&utm_medium=twitter&utm_campaign=Feed%3A+dzactiviste+%28DZactiviste.INFO%29
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