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Catastrophe ferroviaire de Brétigny : un acte de malveillance ?

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Catastrophe ferroviaire de Brétigny : un acte de malveillance ? Empty Catastrophe ferroviaire de Brétigny : un acte de malveillance ?

Message  09991 Dim 21 Juil - 9:34

Catastrophe ferroviaire de Brétigny : un acte de malveillance ?

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Brétigny Sur Orge



Pourquoi le train Paris-Limoges a-t-il déraillé vendredi soir en gare de Brétigny-sur-Orge ? La question restait hier sans réponse, alors que le bilan définitif est de six morts et neuf blessés graves.


Quatre jours après le déraillement d’un train à Brétigny-sur-Orge (Essonne), les causes précises de l’accident restent au cœur des interrogations et des enquêtes diligentées. Une pièce en particulier, l’éclisse, a rapidement été identifiée comme étant à l’origine du drame. Reste à savoir comment cette éclisse a pu se désolidariser du rail. « Soit on est sur un défaut d’entretien, voire un défaut mécanique, soit on est dans un cas d’acte de malveillance », explique Didier Aubert, secrétaire général CFDT-Cheminots.

« De mémoire de cheminots, on n’a jamais eu un cas de déraillement de cet espèce là », affirme t-il, soulignant également « l’état du réseau d’infrastructures ferroviaires vieillissant ».


«Les enquêtes sont en cours pour déterminer pourquoi et comment cette éclisse s’est retournée et comment s’est déroulé exactement le scénario de la catastrophe», a expliqué Guiilaume Pepy lors d’une conférence de presse à Limoges, alors que les raisons pour lesquelles «s’est retournée» la pièce ayant entraîné le déraillement du train Paris-Limoges restent toujours inconnues.

«Nous sommes quasiment certains, à 99%, que l’origine immédiate du déraillement c’est le renversement de cette agrafe qui a conduit au déraillement d’un des essieux du train» car «une des voitures porte la trace du heurt avec cette agrafe», a rappelé le patron de la SNCF.

«Les causes de cette situation peuvent être diverses et de toute nature», a ajouté Guillaume Pepy, tout en reconnaissant que «toutes les hypothèses existent» et qu’aucune n’est «privilégiée.»


Dès samedi, la SNCF privilégiait la thèse d’une défaillance matérielle d’une éclisse. Cette pièce d’acier de 10 kg reliant deux rails s’est détachée et est venue « se loger au centre de l’aiguillage et, à cet endroit, elle a empêché le passage normal des roues du train et aurait provoqué le déraillement », a expliqué Pierre Izard, directeur général des infrastructures de la SNCF.

Lors d’une conférence de presse, le président de la SNCF Guillaume Pepy a expliqué qu’une éclisse, une agrafe métallique lourde de 10 kg, se serait désolidarisée pour se loger au centre de l’aiguillage provoquant le déraillement. Michel Chevalet, consultant scientifique d’Itélé donne son analyse. Selon lui, l’acte de malveillance n’est pas à exclure.(voir ses explications très intéressantes dans la vidéo ci dessous)


Le responsable syndical CFDT, Fabian Tosolini, ne croit pas un seul instant à un dévissage spontané des boulons de l’éclisse incriminée, ce qui serait une première inédite dans l’histoire du rail français.

Alors, la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge a-t-elle pu être provoquée par un acte de malveillance ? C’est en tous cas une hypothèse que n’exclut pas non plus Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile-de-France.



La veille, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls avait également écarté un acte de malveillance, évoqué par le président PS de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, jugeant
« bizarre, curieux en tous cas, que les boulons aient tous sauté en même temps alors qu’un train est passé une demi-heure avant et n’a signalé aucune difficulté



François Hollande s’est montré prudent :
« Pour ce que je sais d’ores et déjà, c’est une défaillance matérielle : est-ce qu’elle a été provoquée par un défaut d’entretien ou vétusté ? Cela nous obligera à tirer des conclusions »
.

Néanmoins, comment une pièce aussi solidement attachée et contrôlée, a-t-elle pu sauter pour se loger au cœur de l’aiguillage, sans acte de sabotage ?

Jean-Paul Huchon a réagi sur France Info : « Cette pièce était tenue par quatre boulons et il paraît bizarre, curieux en tous cas, que les boulons aient tous sauté en même temps alors qu’un train est passé une demi-heure avant et n’a signalé aucune difficulté », a -t-il déclaré.

Les hypothèses sur ce qui s’est passé sont de toutes natures: ou c’est une pièce mécanique qui était fatiguée, obsolète, ou bien alors ça peut être aussi un acte de malveillance. Personne ne peut à ce stade de l’enquête l’affirmer mais personne ne peut l’exclure non plus », a poursuivi celui qui préside aussi le Stif, autorité organisatrice des transports franciliens.

Pourtant les faits sont plus que troublants…

Un train passé 30 minutes avant n’a pas eu de probleme

Les 2 premiers wagons sont passés sur les rails sans probleme, c’est la 3ème et 4ème voitures qui ont glissé sur l’eclisse

Les boulons, pendant cette demi heure, se sont deboulonnés toute seule

L’éclisse s est deplacée toute seule au centre de la pointe de coeur


Les cameras de surveillance auraient été explosées par les trains et les images seraient inexploitables… Hors si les caméras de surveillance ont explosé cela ne veut pas dire qu’il y a pas d’enregistrement, l’enregistrement ne se fait pas dans la camera….mais dans un stockeur numérique ailleurs dans un pc sécurité…donc si il y a des caméras y a forcement un enregistrement a moins qu’il n’enregistre pas les images mais ça m’étonnerai…


Malgrés ces interrogations le ministre privilégie la thèse de l’accident…un miracle ?

On n’aura sans doute jamais le fin mot de l’affaire, comme pour les agressions qui ont eu lieu sur les blessés et morts, qui selon le ministre n’ont jamais existé, et pourtant 4 « jeunes » ont été arrêtés et jugés. Parmis ceux ui ét (ils ont été relaxés, vous vous doutez bien)…

Les autres pistes semblent écartées, notamment celle d’une fragilisation de la structure liée à des travaux récents et celle de l’erreur humaine. Le train, transportant 385 voyageurs, roulait à 137 km/h, en deçà des 150 km/h autorisés.

Outre l’enquête interne lancée par la SNCF, l’enquête judiciaire ouverte par le parquet d’Evry travaille à déterminer d’éventuelles responsabilités pénales ou civiles tandis que des enquêteurs du Bureau d’enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT), rattaché au ministère des Transports, étaient sur place samedi pour identifier « en toute indépendance » les circonstances et les causes de l’accident.


Un nouveau déraillement à 3 jours d’intervalle

Etonant non ce nouveau déraillement, la loi des séries ? (Source le monde)

Un wagon d’un train de fret transportant du gravier a déraillé mardi 16 juillet au matin à la suite d’une rupture d’essieu à 150 mètres de la gare de Saintes (Charente-Maritime), sans faire de blessés, a-t-on appris auprès de la SNCF et du ministère des transports.

« C’est une voiture d’un train de fret qui est sortie des voies. Un essieu s’est rompu et, du coup, elle s’est couchée sur la voie », a indiqué une porte-parole de la SNCF, en confirmant une information de France Bleu La Rochelle.


Cette rupture d’essieu a été confirmée à la mi-journée par le ministère des transports. Un peu plus tôt, le ministre des transports, Frédéric Cuvillier, avait indiqué lors d’une conférence de presse à Brétigny-sur-Orge (Essonne), lieu vendredi du déraillement d’un Paris-Limoges qui a fait 6 morts, que l’accident à Saintes était dû à « une erreur d’aiguillage ». Cette information, après remontée des premiers éléments, a été ensuite rectifiée, l’accident n’étant dû, selon le ministère, qu’à cette rupture d’essieu.

Selon Guy Rambeau, délégué du personnel CGT à Saintes, l’incident s’est produit au départ de la ville. L’essieu aurait tapé sur au moins 200 mètres de voie, « cisaillant les boulons des éclisses » ces pièces métalliques reliant les rails entre eux. Un seul wagon s’est couché sur les quinze que compterait le train.


pourtant on lit dans le journal Sud Ouest


Ce n’est ni l’aiguillage, ni un problème d’éclisse », indique ce même cheminot

L’incident entraînait d’importantes perturbations sur les lignes au sud de la gare de Saintes, en particulier sur l’axe Saintes-Royan, assuré par autocar. Des perturbations sur Bordeaux-Royan et sur Angoulême-Saintes sont également observées.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/07/16/deraillement-d-un-wagon-de-fret-pres-de-saintes_3448209_3234.html
http://www.sudouest.fr/2013/07/16/saintes-un-wagon-de-marchandises-a-deraille-1116487-1391.php



http://www.neotrouve.com/?p=4204





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