Ingérence impérialiste en Syrie: Le sinistre plan du Nouvel Ordre Mondial…
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Ingérence impérialiste en Syrie: Le sinistre plan du Nouvel Ordre Mondial…
Rappel du premier message :
Bonjour à tous,
Ingérence impérialiste en Syrie:
Le sinistre plan du Nouvel Ordre Mondial…
Analyste politique: Les Etats-Unis ont un sinistre plan pour le monde
La Russie et la Chine disent que toute décision concernant la transition du pouvoir en Syrie
ne doit être prise uniquement que par le peuple syrien.
Les ministres des affaires étrangères russe et chinois MM Sergei Lavrov et Yang Jiechi
ont annoncé la position de leur pays respectif après une réunion
sur la situation en Syrie au siège des Nations-Unies à Genève Samedi.
La Syrie est victime de troubles depuis la mi-Mars 2011.
Beaucoup de gens incluant des membres ces forces de sécurité, ont été tués dans le tumulte.
Le 2 Juillet 2012, Press TV a interviewé depuis Washington
Mr Webster G. Tarpley, Ph.D, écrivain et historien, afin de discuter plus avant le problème.
Ingérence impérialiste en Syrie: Le sinistre... par GoldenAwaken
Un grand merci à Resistance71 pour la traduction.
RESISTANCE71 BLOG
Résistance solidaire au Nouvel Ordre Mondial
http://resistance71.wordpress.com/
Bien Amicalement.
Ingérence impérialiste en Syrie:
Le sinistre plan du Nouvel Ordre Mondial…
Analyste politique: Les Etats-Unis ont un sinistre plan pour le monde
La Russie et la Chine disent que toute décision concernant la transition du pouvoir en Syrie
ne doit être prise uniquement que par le peuple syrien.
Les ministres des affaires étrangères russe et chinois MM Sergei Lavrov et Yang Jiechi
ont annoncé la position de leur pays respectif après une réunion
sur la situation en Syrie au siège des Nations-Unies à Genève Samedi.
La Syrie est victime de troubles depuis la mi-Mars 2011.
Beaucoup de gens incluant des membres ces forces de sécurité, ont été tués dans le tumulte.
Le 2 Juillet 2012, Press TV a interviewé depuis Washington
Mr Webster G. Tarpley, Ph.D, écrivain et historien, afin de discuter plus avant le problème.
Ingérence impérialiste en Syrie: Le sinistre... par GoldenAwaken
Un grand merci à Resistance71 pour la traduction.
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Bien Amicalement.
Re: Ingérence impérialiste en Syrie: Le sinistre plan du Nouvel Ordre Mondial…
Israël Présente Son Plan D'Attaque Du Sud De La Syrie A Washington. Qui Se Chargera Du Nord ? La Turquie ?
Le chef d'état major de l'armée israélienne, Benny Gantz, passe toute cette semaine à Washington pour coordonner en détail avec le Pentagone l'attaque par Israël du Sud de la Syrie. Israël a le feu vert des US pour mener des attaques "préventives" et les justifier dans la "guerre contre le terrorisme". La Turquie d'ErDOGan aboie contre Israël pour rassurer son opinion publique hostile au régime juif sioniste mais s'apprête à lui emboîter le pas dans le Nord.
La semaine dernière présent à la conférence de Munich sur la sécurité le ministre de la défense israélienne sortant, Ehud Barak, a implicitement admis la responsabilité d'Israël dans l'attaque aérienne contre le centre militaire de recherche scientifique prés de Damas.
Ce qui s'est passé en Syrie il y a quelques jours est la preuve que quand nous disons quelque chose nous le faisons ... Et nous disons que nous pensons qu'on ne doit pas autoriser le transport d' armes sophistiquées à l'intérieur du Liban
C'est donc dans cette perspective que le chef d'état major de l'armée israélienne, Benny Gantz séjourne actuellement aux US où il va rencontrer son homologue américain, le Gl Martin Dempsey, ainsi que d'autres officiers de haut rang et des responsables politiques américains. Il a été précédé à Washington par le Gl de Brigade Aviv Kochavi chef des renseignements militaires israéliens alors même que l'armée israélienne attaquait en violation flagrante du droit international la Syrie.
La coopération militaire entre les US et Israël n'a jamais été aussi étroite sous l'administration I puis maintenant II d'Obama quelque soit les simagrées d'Obama en face des caméras et sa pseudo inimitié "hors micro" pour Netanyahou. Tout ceci n'est que mise en scène politique hollywoodienne la valse à deux de deux prédateurs et tueurs.
Le principal sujet des discussions sera comment déclencher une guerre contre le gouvernement syrien de Bashar Al Assad en utilisant le prétexte d'un risque que des armes chimiques et autres ne tombent aux mains d'opposants extrémistes ou n'aillent gonfler les stocks d'armements du Hezbollah.
L'ex chef des renseignements militaires israéliens, Yadlin, dans une intervention lors de la présentation de l'étude du INSS (Institute for National Security Studies) "The Stratégic survey for Israël 2012-2013 " a affirmé
Nous avons en face de nous une administration américaine qui maintient avec nous un dialogue sur la sécurité et les renseignements excellent... Il n'a jamais été aussi bon."
La Syrie sera occupée à se reconstruire dans les années à venir...le fait que la Syrie - un élément essentiel de l'axe régional dirigé par l'Iran - ait été sérieusement endommagée c'est tout bénéfice pour la position stratégique d'Israël
Si en 2013 il y a des développements de types guerre... ce sera entre nos mains.
Yadlin a appelé le gouvernement Netanyahou à être "plus actif" dans la poursuite de ces objectifs.
Autrement dit dans le jargon barbare juif sioniste ramener la Syrie à l'âge de pierre avant de faire de même pour le Liban et l'Iran qui font partie de l'axe régional que Tel Aviv veut détruire pour renforcer son hégémonie régionale.
La Ligne de démarcation comme tremplin vers plus d'occupation sur le Golan
A plusieurs reprises depuis des mois Israël a mis en garde contre un débordement des combats entre l'armée nationale syrienne et les extrémistes ASL/Al Nusra/Al Qaeda et consorts sur ce qu'Israël considère comme son territoire les hauteurs du Golan occupées depuis 1967.
Les médias israéliens et le site directement lié à l'armée israélienne Devka Files ont fait état d'accrochages le long de la ligne de démarcation où des colonies juives sionistes ont été installées à partir de 1967 peuplées d'environ 20 000 colons là aussi en violation flagrante du droit international.
Les plus proches de cette ligne, Merom Golan, Ein Zivan, El Rom, les plus anciennes sont de véritables forteresses militaires déguisées en villages agricoles et touristiques - type Far West pour Merom Golan - avec également une micro industrie florissante.
Récemment les médias israéliens ont rapporté que Netanyahou envisageait de créer une zone tampon au delà de la ligne de démarcation provisoire avec l'aide de ces "villageois locaux". Ces "villageois locaux" les colons juifs sionistes armés jusqu'aux dents exploitent les terres volées aux paysans syriens chassés en 1967 dont les villages ont été rasés ou ont servi de cibles d'entraînement par l'armée israélienne.
Sur cette ligne de démarcation, une importante ville syrienne, Kouneitra, presque totalement détruite en 1967 est devenue une ville fantôme ses ruines pourraient servir comme "refuges" - si ce n'est pas déjà fait - aux extrémistes ASL Al Nusra et consorts combattant l'armée nationale syrienne sous l'oeil goguenard des forces de maintien de la paix onusiennes "surveillant" cette ligne de démarcation dans le cadre d'un accord de cessez le feu signé en 1974 par la Syrie et Israël. Ces deux pays sont toujours en guerre.
De concert avec l'armée israélienne qui est en contact permanent avec l'opposition syrienne ces extrémistes pourraient lancer une attaque contre l'une des colonies proches de la ligne de démarcation et accuser le gouvernement Assad des faits.
Concrètement c'est faisable : Merom Golan est situé en gros à 1 Km de Kouneitra le côté face à la ligne de démarcation est en grande partie planté de vergers une aubaine pour ces djihadistes qui depuis plusieurs mois harcèlent l'armée nationale syrienne sous couvert de ce même type d'environnement dans la banlieue de Damas, Alep... En plus Israël a installé un station d'espionnage - "l'oeil du Golan" ultra moderne dans et sur un ancien volcan dont le cratère principal est occupé par cette colonie "Far West" de Merom Golan.
Ce possible scénario c'est l'aide des "villageois locaux" dont parle Netanyahou.
Quand nous disons quelque chose nous le faisons Ehud Barak.
Cette infiltration menaçant non seulement de "paisibles villageois locaux" mais aussi "l'oeil d'Israël " sera la justification de la prochaine attaque israélienne contre la Syrie avec bombardement des positions syriennes sous protection aérienne et invasion de forces spéciales au sol pour créer cette zone tampon autrement dit élargir la zone de colonisation israélienne du Golan. Tanks et véhicules blindés de transport de troupes suivront et s'installeront "provisoirement" (cela fait 40 ans qu'Israël a installé "provisoirement" des colons sur le Golan).
Les faubourgs sud de Damas sont situés à environ 50KM de cette ligne de démarcation une zone tampon occupée par des tanks véhicules de transports blindés israéliens seraient un renfort inestimable pour l'ASL Al Nusra et consorts qui tentent depuis des mois de renverser Assad par la force et de s'emparer de Damas.
Pour Qui Le Nord De La Syrie ?
L'objectif c'est de prendre en étau l'armée nationale syrienne et le gouvernement de Bashar al Assad avec à terme la rédition la balkanisation/somalisation de la Syrie.
Donc si Israël se charge du Sud dans le but de coloniser encore plus de territoire syrien qui va se charger du Nord?
L'installation de 6 batteries de PATRIOT en Turquie ne fait pas partie d'un plan "défensif" mais bien offensif : couvrir l'attaque israélienne au Sud - Israël a aussi installé des batteries de défense aérienne au Nord de "sa frontière" avec le Liban et la Syrie - et créer une zone tampon au Nord si possible incluant Alep ce dont rêve la Turquie d'ErDOGan depuis le début du conflit il y a deux ans en Syrie.
ErDOGan aboie contre Israël
Ceux qui traitent Israël comme un enfant gâté doivent s’attendre à n’importe quoi, n’importe quand, de sa part ...Je suis préoccupé par le fait que dans ce type de situation, on peut s’attendre à l’avenir à n’importe quel scénario
La Turquie coopère militairement depuis des années avec Israël ErDOGan sait trés bien que ce que fait Israël militairement ce n'est pas du "n'importe quoi" c'est préparé de longue date mais toujours avec "effet de surprise".
Ses aboiements contre le régime juif sioniste vise en fait à calmer l'opinion publique turque qui est majoritairement hostile à la politique menée par le gouvernement ErDOGan vis à vis de la Syrie et a toujours été également anti sioniste.
Ainsi ce lundi à Istambul des Turcs ont manifesté contre le raid israélien en Syrie mais aussi contre la présence de bases de l'OTAN en territoire turc. Certains brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire :
Le parti au pouvoir soutient Israël, tandis que le peuple musulman de la Turquie soutient la Syrie
Pendant toute la manifestation ils ont scandé :
Que les bases de l’OTAN et des Etats-Unis soient fermées en Turquie»
Israël est un meurtrier»
Israël ! Dégage du Moyen-Orient.
Il est peu probable que les US interviennent directement militairement en Syrie laissant à leurs deux fidèles alliés le soin de le faire mais toujours dans leur nouvelle stratégie de "diriger par derrière" ils assureront une aide logistique indispensable.
Profitant de l'attaque israélienne avec création d'une zone tampon au Sud de la Syrie par Israël ErDOGan en fera de même au Nord si possible en incluant Alep noeud commercial syrien convoité depuis longtemps par Ankara.
Réaction possible de La Syrie ?
L'armée nationale syrienne a reconquis environ 80% du territoire syrien seules restent des poches tenues par l'ASL Al Nusra Al Qaeda et consorts surtout le long de la frontière turque.
Confronté à cette débandade sur le terrain Al Khatib le chef de la coalition nationale syrienne a choisi de gagner du temps en proposant de dialoguer avec un responsable du gouvernement syrien "qui n'a pas de sang sur les mains" posant également comme condition la libération de dizaines de milliers de combattants prisonniers. A l'évidence Al Khatib veut que sa proposition de "dialogue" échoue pour faire porter la responsabilité de cet échec à Bashar al Assad. Tout ceci n'est qu'une entreprise de diversion en attendant l'attaque israélienne.
Oeuvrant pendant des mois pour le compte du régime juif sioniste, l'ASL, AlNusra/Al Qaeda et consorts ont attaqué sans relâche les défenses aériennes syriennes. Sans succès. Ces systèmes de défense ont été repositionnés dans des endroits sûrs à l'abri de toute attaque inclus des attaques au mortier. On peut donc en déduire que l'armée de l'air israélienne si elle décidait d'attaquer la Syrie agirait en aveugle. Prendra-t-elle le risque de voir ses avions de combat abattus en territoire syrien ? Ce ne serait pas la première fois et le souvenir de ce type d'échec est encore vivace dans la mémoire des Juifs Israéliens.
L'armée nationale syrienne contrairement à ce que l'on raconte dans les médias propagandistes n'est que pour partie engagée dans la lutte contre les terroristes de l'ASL Al Nusra & C°. Elle a des unités de réserve prêtes à s'opposer à toute guerre lancée par Israël.
Si Netanyahou décide d'attaquer quelqu'en soit la justification il rencontrera une résistance farouche. La Syrie forte de son droit à se défendre peut aussi se réserver le droit de reconquérir manu militari ce qui lui a été volé en 1967/1973.
Une surprise syrienne n'est pas exclue. Le cyclope pourrait bien y perdre la vue voire être englouti dans les eaux du lac de Tiberiade.
Mardi 5 Février 2013
Mireille Delamarre
http://www.planetenonviolence.org/Israel-Presente-Son-Plan-D-Attaque-Du-Sud-De-La-Syrie-A-Washington-Qui-Se-Chargera-Du-Nord-La-Turquie_a2972.html
A Bientôt
Re: Ingérence impérialiste en Syrie: Le sinistre plan du Nouvel Ordre Mondial…
Ingérence de l’Etat français contre la Syrie légitime :
Une lettre de la Coordination pour la Souveraineté de la Syrie à Jack Lang président de l’Institut du Monde Arabe
Une lettre de la Coordination pour la Souveraineté de la Syrie à Jack Lang président de l’Institut du Monde Arabe
Coordination pour la Souveraineté de la Syrie et Contre l’Ingérence
Lettre à Jack Lang, président de l’IMA
Monsieur le Président,
La Coordination pour la souveraineté de la Syrie et contre l’ingérence a été choquée en découvrant que le 24 février l’Institut du Monde Arabe a décidé de mener une action ouvertement hostile envers le gouvernement légitime d’un pays arabe en lutte pour maintenir son indépendance nationale face à une agression extérieure. De façon partiale l’IMA organise en effet une journée de solidarité avec le peuple syrien en invitant uniquement l’opposition syrienne qui collabore à cette agression. Pour un débat sur le devenir de ce pays souverain, l’Institut estime judicieux de faire intervenir Monsieur Monzer Makhous, vrai faux ambassadeur auprès de la France officielle représentant de la Coalition “Nationale” Syrienne à Paris.
Cet évènement partisan n’est pas conforme au devoir de réserve d’un organisme comme le votre. Il manque d’intelligence et de clairvoyance et compromet l’amitié entre les peuples syrien et français.
La direction de l’IMA prend partie dans un conflit interne sans avoir aucune preuve que cet engagement soit conforme aux voeux du peuple syrien mais qui correspond totalement en revanche, au choix politique aventureux et belliciste, fait par le gouvernement français.
De fait, celui-ci à l’origine de votre manifestation, organise avec l’opposition syrienne un évènement politique pendant lequel il entend récolter des fonds sous un prétexte humanitaire mais dont on peut concevoir, puisque aucune organisation humanitaire neutre comme le croissant rouge syrien, n’a été invitée, qu’ils peuvent être destinés à promouvoir une guerre civile que refuse le peuple syrien.
Ainsi l’ingérence est double, politique et économique. En outre, votre journée relève de l’ingérence culturelle parce que vous organisez un évènement politique, avec prise de position politique partiale et claire, dans un lieu culturel.
Cette initiative de l’Institut du Monde Arabe est en contradiction avec ses statuts comme avec ses objectifs ;
De développer et d’approfondir en France l’étude, la connaissance et la compréhension du monde arabe, de sa langue, de sa civilisation, de ses valeurs culturelles et spirituelles, et de son effort de développement ;
De favoriser les échanges culturels, la communication et la coopération entre la France
et le monde arabe, en particulier dans les domaines des sciences et des techniques ;
De faciliter la réflexion en commun des Français et des Arabes sur le monde actuel et son avenir ;
De participer ainsi à l’essor des rapports entre la France et le monde arabe, en contribuant au développement des relations entre celui-ci et l’Europe ;
Il est à rappeler par ailleurs, que l’année dernière, le précèdent président du Haut conseil de l’IMA, Renaud Muselier, en invoquant la neutralité politique de l’Institut du Monde Arabe a annulé la rencontre de François Hollande avant les élections présidentielles prévue dans le grand Auditorium de longue date, parce que cela signifierait la politisation de l’institution. S’il acceptait le meeting de François Hollande il fallait accepter que tous les candidats puissent faire de même. Or, l’IMA n’est pas un lieu de rencontres et de promotion politiques.
Dans l’éventualité hypothétique où sous votre direction l’IMA entendrait réellement favoriser une réflexion non unilatérale sur l’avenir de la Syrie en faisant preuve de neutralité et d’objectivité, nous vous proposons de permettre aux citoyens favorables à la Syrie légitime et souveraine, d’utiliser la structure de l’IMA, dans les mêmes conditions que celles accordées aux promoteurs de la guerre civile.
L’Association des patriotes Syriens et notre Coordination pour la Souveraineté de la Syrie et contre l’ingérence souhaitent organiser à l’Institut du Monde Arabe, une journée en faveur du débat patriotique et républicain afin de promouvoir le nécessaire dialogue de réconciliation nationale en Syrie qui seul peut permettre de mettre fin à la crise dans ce pays. Les fonds qui pourraient être recueillis dans cette manifestation, seraient remis au Croissant rouge Syrien.
En espérant que vous saisirez cette occasion de démontrer qu’une attitude pluraliste ainsi qu’un esprit d’équilibre et de non ingérence respectant ses statuts est sous votre présidence possible à l’Institut du Monde Arabe, en acceptant notre demande.
Nous sommes à votre disposition pour une rencontre éventuelle qui pourrait ne pas être inutile.
En l’attente de votre réponse, je vous prie de recevoir Monsieur le président mes salutations démocratiques et républicaines.
Pour la Coordination pour la Souveraineté de la Syrie et Contre l’Ingérence,
Chrysanthie Therapontos
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article3239
Le 21 février 2013
A Bientôt
Syrie: Moscou accuse les Etats-Unis de "deux poids-deux mesures"
Bonjour à tous,
Syrie: Moscou accuse les Etats-Unis de "deux poids-deux mesures"
La Russie a accusé vendredi les Etats-Unis de pratiquer
une politique de "deux poids-deux mesures" à propos de la Syrie.
Moscou leur a reproché d'avoir bloqué une déclaration
du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant les attentats de jeudi à Damas.
sur les responsabilités respectives du régime et de l'opposition dans les violences en Syrie, selon un diplomate.
La Russie a affirmé que les Etats-Unis "encourageaient" les attaques des insurgés en bloquant les communiqués
du Conseil de sécurité sur les attaques en Syrie.
Au moins 83 morts
dont plusieurs ont été revendiqués par les jihadistes du Front Al-Nosra.
L'opposition veut former un "gouvernement"
L'opposition a annoncé vendredi qu'elle allait former un gouvernement chargé de gérer les territoires contrôlés par les rebelles.
La Coalition nationale de l'opposition se réunira le 2 mars pour décider de la composition de ce cabinet et choisir son chef.
Le porte-parole de la coalition a dit espérer que ce gouvernement puisse être basé "en Syrie",
à savoir dans les territoires aux mains des rebelles, qui contrôlent des secteurs du nord et de l'est du pays.
Brahimi prône un dialogue entre régime et insurgés syriens
http://www.challenges.fr/monde/20130217.REU7564/brahimi-prone-un-dialogue-entre-regime-et-insurges-syriens.html
Brahimi critiqué
Damas a par ailleurs critiqué vendredi le médiateur international Lakhdar Brahimi
qui a appelé la Russie et l'Iran à faire pression sur leur allié syrien "en vue de s'asseoir à la table de dialogue".
"Il est clair que M. Brahimi est incapable de comprendre la logique syrienne qui met le principe de souveraineté
au-delà de toute considération", a affirmé un responsable gouvernemental sous couvert de l'anonymat.
Source de l'article
Syrie: Moscou accuse les Etats-Unis de "deux poids-deux mesures"
http://www.romandie.com/news/n/Syrie_Moscou_accuse_les_Etats_Unis_de_deux_poids_deux_mesures25220220132100.asp?
Vu sur : Les Moutons Enragés
Bien Amicalement.
Syrie: Moscou accuse les Etats-Unis de "deux poids-deux mesures"
La Russie a accusé vendredi les Etats-Unis de pratiquer
une politique de "deux poids-deux mesures" à propos de la Syrie.
Moscou leur a reproché d'avoir bloqué une déclaration
du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant les attentats de jeudi à Damas.
Les quinze membres du Conseil de sécurité n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur un texte en raison de divergences
"Tout acte se soldant par la mort de civils et la violation des droits de l'homme est criminel
indépendamment de son auteur et des arguments invoqués pour le justifier"
(...)
Attentat de Damas: la Coalition nationale de l'opposition syrienne condamne
http://fr.rian.ru/world/20130221/197609605.html
sur les responsabilités respectives du régime et de l'opposition dans les violences en Syrie, selon un diplomate.
La Russie a affirmé que les Etats-Unis "encourageaient" les attaques des insurgés en bloquant les communiqués
du Conseil de sécurité sur les attaques en Syrie.
Au moins 83 morts
Une série d'attentats meurtriers ont frappé ces derniers mois Damas, visant les bâtiments gouvernementaux,
(...)
Quatre attentats ont frappé jeudi la capitale syrienne, place forte du régime de Bachar al-Assad,
faisant au moins 83 morts, en majorité des civils, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
La principale attaque a eu lieu dans le centre de Damas, lorsqu'un kamikaze a fait sauter sa voiture
remplie d'explosifs près de l'entrée du siège du parti Baas, au pouvoir depuis un demi-siècle, tuant 61 personnes.
L'attentat a fait exploser les fenêtres de l'ambassade de Russie, sans faire de blessés, selon des agences de presse à Moscou.
La Russie est l'un des rares pays appuyant le régime du président Assad et continue d'avoir une présence diplomatique à Damas.
(...)
Syrie: Damas meurtrie par les attentats les plus sanglants en deux ans
http://www.lepoint.fr/monde/syrie-damas-meurtrie-par-les-attentats-les-plus-sanglants-en-deux-ans-22-02-2013-1631051_24.php
dont plusieurs ont été revendiqués par les jihadistes du Front Al-Nosra.
L'opposition veut former un "gouvernement"
L'opposition a annoncé vendredi qu'elle allait former un gouvernement chargé de gérer les territoires contrôlés par les rebelles.
La Coalition nationale de l'opposition se réunira le 2 mars pour décider de la composition de ce cabinet et choisir son chef.
Le porte-parole de la coalition a dit espérer que ce gouvernement puisse être basé "en Syrie",
à savoir dans les territoires aux mains des rebelles, qui contrôlent des secteurs du nord et de l'est du pays.
Brahimi prône un dialogue entre régime et insurgés syriens
http://www.challenges.fr/monde/20130217.REU7564/brahimi-prone-un-dialogue-entre-regime-et-insurges-syriens.html
Brahimi critiqué
Damas a par ailleurs critiqué vendredi le médiateur international Lakhdar Brahimi
qui a appelé la Russie et l'Iran à faire pression sur leur allié syrien "en vue de s'asseoir à la table de dialogue".
"Il est clair que M. Brahimi est incapable de comprendre la logique syrienne qui met le principe de souveraineté
au-delà de toute considération", a affirmé un responsable gouvernemental sous couvert de l'anonymat.
Source de l'article
Syrie: Moscou accuse les Etats-Unis de "deux poids-deux mesures"
http://www.romandie.com/news/n/Syrie_Moscou_accuse_les_Etats_Unis_de_deux_poids_deux_mesures25220220132100.asp?
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Re: Ingérence impérialiste en Syrie: Le sinistre plan du Nouvel Ordre Mondial…
Les Américains forment les rebelles syriens en Jordanie
Les instructeurs des unités des forces spéciales américaines forment les combattants de l'Armée syrienne libre dans des camps en Jordanie. Une telle déclaration a été faite ce dimanche par l'agence syrienne SANA. La formation des rebelles syriens en Jordanie a commencé à la fin 2012 sur une base, située sur un territoire privé dans la banlieue nord d'Amman. En plus des formateurs américains, des forces spéciales britanniques et françaises sont impliquées dans leur préparation, a indiqué l'agence.
french.ruvr.ru
http://www.alterinfo.net/notes/Les-Americains-forment-les-rebelles-syriens-en-Jordanie_b5283067.html
A Bientôt
Re: Ingérence impérialiste en Syrie: Le sinistre plan du Nouvel Ordre Mondial…
La guerre civile en Syrie déstabilise le Caucase
La guerre civile en Syrie est en train de plus en plus de déstabiliser le Caucase. Des islamistes tchétchènes qui luttent contre le Kremlin sont en train de soutenir l’opposition islamiste syrienne. La Russie craint qu’un régime islamiste à Damas ne change l’ensemble de l’équilibre de pouvoir dans la région. Dans le même temps, des conflits ethniques risquent de se répandre de la Syrie sur les régions du sud et du nord du Caucase.
L’on sait, depuis le milieu de l’année dernière, que l’opposition syrienne comprend jusqu’à 6.000 islamistes tchétchènes qui, depuis l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, se battent pour l’indépendance nationale de la Fédération de Russie. En août, une attaque aérienne contre Alep avait causé la mort de Gelaye Rustam, fils d’un éminent seigneur de guerre tchétchène et qui avait combattu quatre ans contre l’armée russe.
Depuis 1991, la Russie a mené deux guerres en Tchétchénie contre les séparatistes islamiques. La Deuxième Guerre s’est officiellement terminée en 2009, mais la situation reste tendue depuis. L’année dernière, la situation s’était une fois de plus envenimée et de nombreuses attaques terroristes s’étaient produites en Tchétchénie et dans les républiques voisines du Daguestan et de l’Ingushetie. En octobre, pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Kremlin a envoyé une armée dans la région.
Le journal libéral russe Nezasivimaya Gazeta avait commenté à l’époque que la Tchétchénie était en proie à une guerre civile et que l’invasion de l’armée signifiait le début d’une troisième guerre tchétchène. La profonde crise sociale et économique – le chômage atteint plus de 50 pour cent et l’infrastructure est pratiquement détruite – et l’indignation face aux crimes de guerre commis par l’armée russe continuent d’alimenter le soutien pour les islamistes. Sur le million d’habitants de la république montagneuse, au moins 125.000 ont péri dans des guerres depuis le début des années 1990.
Ce n’est pas sans raison que le Kremlin craint qu’un gouvernement islamiste en Syrie ne renforce les tendances islamistes au Caucase ainsi que la position de l’impérialisme américain qui pourrait fournir un soutien financier et militaire aux insurgés islamistes.
Le flux des réfugiés venant de Syrie, où vivent de nombreux peuples originaires du Caucase, risque aussi d’augmenter les tensions ethniques dans la région. L’opposition islamiste, basée principalement sur les sunnites, commet régulièrement des massacres contre des minorités ethniques et religieuses vivant en Syrie. L’année dernière, au moins 700.000 personnes au total ont fui la Syrie.
Parmi les différents peuples du Caucase vivant en Syrie, il y a 100.000 Tcherkesses qui sont mis en danger par la guerre civile. Les Tcherkesses avaient fui le Nord Caucase au milieu de la seconde moitié du dix-neuvième siècle lorsque la région avait été capturée par l’armée du Tsar après une répression sanglante. Depuis la fin de 2011, les représentants des Tcherkesses sollicitent l’aide du gouvernement russe pour émigrer en Russie. Jusqu’ici, toutefois, le Kremlin n’a autorisé l’immigration que de seulement 500 personnes vers la Russie. Les Tcherkesses sont aussi des musulmans et Moscou redoute qu’une installation de Tcherkesses vienne renforcer les tendances islamistes en Tchétchénie
Pour la diaspora venant de l’Arménie, dans le sud du Caucase, la Syrie a été, avec l’Iran, une importante destination pour les réfugiés. La diaspora arménienne en Syrie comprend 80.000 personnes. Elle s’y est surtout réfugiée après le génocide des Arméniens commis par l’Empire ottoman durant la Première Guerre mondiale. L’année dernière quelque 6.000 Syriens d’origine arménienne ont fui vers l’Arménie, et bien d’autres espèrent pouvoir s’y établir.
Comme bien d’autres minorités ethniques en Syrie, les Arméniens, qui sont pour la plupart des chrétiens, sont considérés comme étant loyaux envers Assad. Bien qu’ils se soient officiellement déclarés neutres dans la guerre civile, certains comptes-rendus disent qu’ils sont ciblés des deux côtés. Les soi-disant rebelles ont incendié un certain nombre d’églises, d’écoles et de résidences dans les districts arméniens et tué plusieurs personnes.
En Arménie, qui a été durement touchée par la crise économique mondiale et où le taux de chômage officiel est de 40 pour cent, de nombreux réfugiés vivent dans la pauvreté et sont incapables de trouver un emploi. Dans la capitale arménienne Erevan, les loyers ont déjà grimpé en flèche en raison du grand nombre de réfugiés.
L’escalade des guerres impérialistes au Moyen-Orient est en train d’exacerber les conflits ethniques au Caucase. Selon les médias iraniens, l’Azerbaïdjan a aidé à armer l’opposition syrienne. En août de l’année dernière, Téhéran avait accusé l’Azerbaïdjan d’avoir fourni secrètement 500.000 dollars US aux rebelles syriens.
Les relations entre l’Iran et l’Azerbaïdjan se sont rapidement détériorées au cours de l’année passée (voir : «Growing tensions between Iran and Azerbaijan.» en anglais). Le gouvernement de Bakou est lourdement impliqué dans les préparatifs de guerre des États-Unis et d’Israël contre l’Iran. C’est pour cette raison que le journal américain Washington Post a qualifié l’Azerbaïdjan d’«anti Iran.»
L’Azerbaïdjan entretient d’étroites relations économiques et militaires avec Israël qui est le deuxième plus important importateur de pétrole et de gaz d’Azerbaïdjan. Depuis des années, le régime de Bakou modernise systématiquement ses capacités militaires avec le soutien des États-Unis et d’Israël.
Selon le magazine américain Foreign Policy, Bakou a donné à Israël une autorisation d’accès à plusieurs bases aériennes situées le long de la frontière Nord de l’Iran et qui seraient susceptibles d’être utilisées lors d’une frappe aérienne contre Téhéran. En 2011, l’Azerbaïdjan et Israël ont conclu un accord d’armement s’élevant à plus de 1,6 milliard de dollars US ; l’argent permettrait à l’Azerbaïdjan de s’équiper de systèmes lance-missile basés en mer et de drones.
Le journal britannique Sunday Times a rapporté en décembre qu’Israël projetait de recourir à une frappe «préventive» contre l’Iran à l’aide de drones armés stationnés en Azerbaïdjan. L’Azerbaïdjan et Israël ont toutefois officiellement démenti cet article.
Néanmoins, pour Washington et Tel-Aviv, il est évident que l’Azerbaïdjan serait un facteur important dans une guerre contre l’Iran. La raison n’est pas seulement due à l’importance stratégique de la situation géographique de l’Azerbaïdjan qui est située sur la mer Caspienne riche en énergie et en bordure du nord-ouest de l’Iran. Un autre aspect important est que le nord de l’Iran abrite quelque 20 millions de personnes ayant des racines avec l’Azerbaïdjan. L’Azerbaïdjan même ne compte que 8 millions d’habitants.
Les conflits territoriaux entre l’Azerbaïdjan et l’Iran se sont embrasés après l’effondrement de l’Union soviétique et l’indépendance de l’Azerbaïdjan il y a 20 ans. L’impérialisme américain est actuellement en train d’exploiter tout particulièrement ces tensions ethniques et régionales pour promouvoir ses propres intérêts géostratégiques. En tant que partie intégrante de la stratégie de guerre contre l’Iran, Washington est aussi en train d’étudier la sécession du nord de l’Iran.
L’été dernier, un membre républicain de la Chambre des représentants des États-Unis de Californie, Dana Rohrabacher, avait adressé une lettre à la secrétaire d’État de l’époque, Hillary Clinton, en appelant à une lutte «pour l’indépendance de l’Azerbaïdjan Sud de l’Iran et la possibilité d’une union avec la République d’Azerbaïdjan». L’ambassadeur américain en Azerbaïdjan s’était empressé d’indiquer clairement que ceci ne représentait que les vues personnelles de Rohrabacher.
Depuis plus d’un an, le parlement d’Azerbaïdjan est en train de débattre sur le changement de nom de la république en «Azerbaïdjan Nord», ce qui est une provocation claire et nette contre l’Iran.
Avec l’intensification de la guerre civile syrienne et les préparatifs de guerre contre l’Iran, les impérialistes jouent délibérément avec le feu. Le conflit syrien et une guerre contre l’Iran embraseraient l’ensemble du Moyen-Orient, du Caucase et de l’Asie centrale. L’objectif des deux guerres est de déstabiliser la région entière et d’inciter à des conflits ethniques dans le but d’affaiblir la position de la Chine et de la Russie ainsi que de préparer le terrain à un nouveau partage entre les puissances impérialistes de ces régions riches en ressources.
Clara Weiss
http://www.mondialisation.ca/la-guerre-civile-en-syrie-destabilise-le-caucase/5323505
A Bientôt
Dernière édition par 09991 le Mer 24 Avr - 11:42, édité 1 fois
Les Etats-Unis, la Grande Bretagne et la France entraîneraient des rebelles syriens en Jordanie - 12 Mars 2013
Des instructeurs étrangers formeraient des rebelles syriens à la guerre moderne en Jordanie selon des rapports européens.
D'après les sources, ces rebelles seraient formés pour faire office de forces de sécurité après le départ d'Assad mais l'entraînement au combat qu'ils suivent ne correspond pas à cet objectif.
Au cours des 3 derniers mois, environ 200 hommes ont été entraînés dans 2 camps, l'un à l'est et l'autre au sud de la Jordanie, selon Der Spiegel.
L'entraînement militaire porte sur la manipulation d'armes anti-tanks, selon le magazine qui cite ce qu'il dit être des participants et des organisateurs.
Il ajoute qu'il est prévu d'entraîner un total de 1 200 combattants de l'Armée Syrienne Libre (les forces d'opposition au régime du président Bashar Assad).
Le rapport précise que certains Etasuniens portaient des uniformes de l'armée, mais il ne dit pas s'ils travaillaient pour des firmes privées ou s'ils représentaient l'armée étasunienne.
En octobre dernier, le Pentagone a confirmé qu'un petit groupe de forces spéciales étasuniennes et de conseillers militaires avait passé l'été en Jordanie pour préparer la riposte des soldats du pays au cas où la Syrie utiliserait des armes chimiques. D'après ce qu'on sait, des groupes de rebelles ont aussi suivi cet entraînement.
Comme l'a rapporté vendredi dernier le journal anglais The Guardian, les Etats-Unis ne sont pas les seuls à fournir de l'entraînement. La Grande Bretagne et la France ont aussi envoyé des instructeurs en Jordanie pour former les rebelles syriens.
Les ministres étasuniens, anglais et français n'ont pas encore commenté l'information selon laquelle l'Armée Syrienne Libre était entraînée en Jordanie, mais cet entraînement n'entrerait pas en contradiction avec les plans étasuniens de fournir une aide directe non létale à l'opposition syrienne ni avec l'interprétation anglaise de l'embargo sur les armes imposé à la Syrie.
"Une telle assistance technique peut inclure des aides, des conseils et des formations sur la manière de maintenir la sécurité dans des zones dont le régime a perdu le contrôle en coordonnant les autorités civiles et militaires, sur la manière de protéger les civils et de minimiser les risques pour eux et sur la manière de maintenir la sécurité en période de transition," a dit le ministre des affaires étrangères anglais William Hague au parlement anglais mercredi dernier.
Selon la source de Der Spiegel à Bruxelles, le texte de l'embargo européen sur la fourniture d'armes à la Syrie adopté au début de mars est "délibérément flou."
"En ce qui concerne l'assistance technique ce qu'elle signifie en pratique dépend de qui la demande. Les Anglais et les Français, par exemple, se sont avancés beaucoup plus que les autres. En principe, l'assistance a pour but de protéger les civils mais on a vu en Libye que cela pouvait être interprété de différentes manières," a dit la source.
En Libye l'ingérence occidentale dans les affaires du pays a commencé par l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne ostensiblement pour protéger les civils victimes de la guerre civile et s'est terminée par l'envoi de troupes alliées pour aider les rebelles à prendre d'assaut la capitale Tripoli pour en chasser l'homme fort du pays, le colonel Mouammar Kadhafi. Le leader a finalement été brutalement assassiné par des miliciens sans aucune enquête criminelle ni décision de justice.
Aujourd'hui la Libye est un territoire qui n'a plus qu'un pouvoir central de façade incapable de contrôler la violence qui oppose des groupes de rebelles armés et de Bédouins locaux.
Les services secrets jordaniens participent aussi à l'entraînement des rebelles syriens et leur travail est de repérer les islamistes radicaux (Salafistes) pour les exclure de l'entraînement de pointe donné par les étrangers. Les instructeurs étrangers leur préfèrent d'ailleurs les anciens officiers de l'armée syrienne régulière.
"Les Etasuniens ont maintenant plus confiance en nous que dans les Turcs, parce que la seule préoccupation des Turcs est d'obtenir davantage de marge de manœuvre dans leur lutte contre les Kurdes," a expliqué un Jordanien bien informé de Amman au Guardian.
A ce qu'on sait, les Etasuniens sont déçus par les résultats de l'aide qu'ils ont apportée à l'opposition syrienne par l'intermédiaire de la Turquie, parce que Ankara n'a pas empêché ou a délibérément laissé les extrémistes islamistes contrôler les activités rebelles sur le front syrien du nord.
D'autres sponsors des rebelles bien connus comme l'Arabie Saoudite et le Barhein envoient aussi de l'aide aux rebelles syriens à travers la Jordanie.
A la fin de février, le secrétaire d'état, John Kerry, a annoncé que les Etats-Unis fourniraient à l'opposition syrienne une aide d'une valeur de 60 millions de dollars qui comprendrait des véhicules blindés, des équipements militaires non létaux et de l'assistance technique.
The Guardian a rapporté qu'un petit nombre de forces spéciales anglaises étaient déjà en Jordanie prêtes à agir si l'Occident décidait d'intervenir en Syrie directement. En attendant leur ordre de mission, ils forment les rebelles aux tactiques de la guerre moderne.
La source jordanienne du journal souligne que les entraînements en cours sont de moyenne envergure.
Mais Der Spiegel rapporte que le programme a pour but d'entraîner jusqu'à 10 000 combattants de l'Armée Syrienne Libre pour former quelques 12 unités de combat. The Guardian avait déjà annoncé que ce nombre serait nécessaire pour restaurer l'ordre en Syrie après le départ du président Bashar Assad.
The Guardian affirme que les alliés anti-Assad sont en train de former des forces de police pour maintenir l'ordre en Syrie après la départ d'Assad et non pas d'essayer de renverser la situation militaire, mais en réalité la formation à la manipulation des armes anti-tanks qu'ils reçoivent ne cadre pas avec cet objectif.
Une source jordanienne anonyme a aussi exprimé l'espoir que cette force puisse aider la Jordanie si la situation avec les réfugiés syriens s'aggravait et que des centaines de réfugiés supplémentaires accouraient dans le pays.
Cela pourrait facilement se produire si les services publics de la ville syrienne méridionale de Daraa cessaient de fonctionner. Un million de réfugiés pourraient alors chercher refuge en Jordanie.
Selon les rapports, la Jordanie a déjà accueilli plus de 320 000 réfugiés syriens.
Depuis le début du conflit en Syrie, il y a plus de deux ans, environ 70 000 personnes ont été tuées dans les deux camps, selon les militants syriens. Plus d'un million de gens se sont enfuis dans les pays voisins et sont devenus des réfugiés.
D'après les sources, ces rebelles seraient formés pour faire office de forces de sécurité après le départ d'Assad mais l'entraînement au combat qu'ils suivent ne correspond pas à cet objectif.
Au cours des 3 derniers mois, environ 200 hommes ont été entraînés dans 2 camps, l'un à l'est et l'autre au sud de la Jordanie, selon Der Spiegel.
L'entraînement militaire porte sur la manipulation d'armes anti-tanks, selon le magazine qui cite ce qu'il dit être des participants et des organisateurs.
Il ajoute qu'il est prévu d'entraîner un total de 1 200 combattants de l'Armée Syrienne Libre (les forces d'opposition au régime du président Bashar Assad).
Le rapport précise que certains Etasuniens portaient des uniformes de l'armée, mais il ne dit pas s'ils travaillaient pour des firmes privées ou s'ils représentaient l'armée étasunienne.
En octobre dernier, le Pentagone a confirmé qu'un petit groupe de forces spéciales étasuniennes et de conseillers militaires avait passé l'été en Jordanie pour préparer la riposte des soldats du pays au cas où la Syrie utiliserait des armes chimiques. D'après ce qu'on sait, des groupes de rebelles ont aussi suivi cet entraînement.
Comme l'a rapporté vendredi dernier le journal anglais The Guardian, les Etats-Unis ne sont pas les seuls à fournir de l'entraînement. La Grande Bretagne et la France ont aussi envoyé des instructeurs en Jordanie pour former les rebelles syriens.
Les ministres étasuniens, anglais et français n'ont pas encore commenté l'information selon laquelle l'Armée Syrienne Libre était entraînée en Jordanie, mais cet entraînement n'entrerait pas en contradiction avec les plans étasuniens de fournir une aide directe non létale à l'opposition syrienne ni avec l'interprétation anglaise de l'embargo sur les armes imposé à la Syrie.
"Une telle assistance technique peut inclure des aides, des conseils et des formations sur la manière de maintenir la sécurité dans des zones dont le régime a perdu le contrôle en coordonnant les autorités civiles et militaires, sur la manière de protéger les civils et de minimiser les risques pour eux et sur la manière de maintenir la sécurité en période de transition," a dit le ministre des affaires étrangères anglais William Hague au parlement anglais mercredi dernier.
Selon la source de Der Spiegel à Bruxelles, le texte de l'embargo européen sur la fourniture d'armes à la Syrie adopté au début de mars est "délibérément flou."
"En ce qui concerne l'assistance technique ce qu'elle signifie en pratique dépend de qui la demande. Les Anglais et les Français, par exemple, se sont avancés beaucoup plus que les autres. En principe, l'assistance a pour but de protéger les civils mais on a vu en Libye que cela pouvait être interprété de différentes manières," a dit la source.
En Libye l'ingérence occidentale dans les affaires du pays a commencé par l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne ostensiblement pour protéger les civils victimes de la guerre civile et s'est terminée par l'envoi de troupes alliées pour aider les rebelles à prendre d'assaut la capitale Tripoli pour en chasser l'homme fort du pays, le colonel Mouammar Kadhafi. Le leader a finalement été brutalement assassiné par des miliciens sans aucune enquête criminelle ni décision de justice.
Aujourd'hui la Libye est un territoire qui n'a plus qu'un pouvoir central de façade incapable de contrôler la violence qui oppose des groupes de rebelles armés et de Bédouins locaux.
Les services secrets jordaniens participent aussi à l'entraînement des rebelles syriens et leur travail est de repérer les islamistes radicaux (Salafistes) pour les exclure de l'entraînement de pointe donné par les étrangers. Les instructeurs étrangers leur préfèrent d'ailleurs les anciens officiers de l'armée syrienne régulière.
"Les Etasuniens ont maintenant plus confiance en nous que dans les Turcs, parce que la seule préoccupation des Turcs est d'obtenir davantage de marge de manœuvre dans leur lutte contre les Kurdes," a expliqué un Jordanien bien informé de Amman au Guardian.
A ce qu'on sait, les Etasuniens sont déçus par les résultats de l'aide qu'ils ont apportée à l'opposition syrienne par l'intermédiaire de la Turquie, parce que Ankara n'a pas empêché ou a délibérément laissé les extrémistes islamistes contrôler les activités rebelles sur le front syrien du nord.
D'autres sponsors des rebelles bien connus comme l'Arabie Saoudite et le Barhein envoient aussi de l'aide aux rebelles syriens à travers la Jordanie.
A la fin de février, le secrétaire d'état, John Kerry, a annoncé que les Etats-Unis fourniraient à l'opposition syrienne une aide d'une valeur de 60 millions de dollars qui comprendrait des véhicules blindés, des équipements militaires non létaux et de l'assistance technique.
The Guardian a rapporté qu'un petit nombre de forces spéciales anglaises étaient déjà en Jordanie prêtes à agir si l'Occident décidait d'intervenir en Syrie directement. En attendant leur ordre de mission, ils forment les rebelles aux tactiques de la guerre moderne.
La source jordanienne du journal souligne que les entraînements en cours sont de moyenne envergure.
Mais Der Spiegel rapporte que le programme a pour but d'entraîner jusqu'à 10 000 combattants de l'Armée Syrienne Libre pour former quelques 12 unités de combat. The Guardian avait déjà annoncé que ce nombre serait nécessaire pour restaurer l'ordre en Syrie après le départ du président Bashar Assad.
The Guardian affirme que les alliés anti-Assad sont en train de former des forces de police pour maintenir l'ordre en Syrie après la départ d'Assad et non pas d'essayer de renverser la situation militaire, mais en réalité la formation à la manipulation des armes anti-tanks qu'ils reçoivent ne cadre pas avec cet objectif.
Une source jordanienne anonyme a aussi exprimé l'espoir que cette force puisse aider la Jordanie si la situation avec les réfugiés syriens s'aggravait et que des centaines de réfugiés supplémentaires accouraient dans le pays.
Cela pourrait facilement se produire si les services publics de la ville syrienne méridionale de Daraa cessaient de fonctionner. Un million de réfugiés pourraient alors chercher refuge en Jordanie.
Selon les rapports, la Jordanie a déjà accueilli plus de 320 000 réfugiés syriens.
Depuis le début du conflit en Syrie, il y a plus de deux ans, environ 70 000 personnes ont été tuées dans les deux camps, selon les militants syriens. Plus d'un million de gens se sont enfuis dans les pays voisins et sont devenus des réfugiés.
Pour consulter l'original : http://rt.com/news/americans-train-syrian-rebels-073/
Source : http://www.alterinfo.net/Les-Etats-Unis-la-Grande-Bretagne-et-la-France-entraineraient-des-rebelles-syriens-en-Jordanie_a87780.html
Pont aérien de la CIA pour armer les « rebelles syriens »
Bonjour à tous,
Pont aérien de la CIA pour armer les « rebelles syriens »
Syrie: Plus de 160 vols cargos chargés d’armes en provenance du Qatar et de l’Arabie Saoudite
https://ledormeur.forumgratuit.org/t935-paris-et-londres-veulent-livrer-des-armes-aux-rebelles-syriens#2326
La main droite des États-Unis ne voit pas ce que fait sa main gauche.
Alors que le secrétaire d’État John Kerry déclare à qui veut l’entendre que
Washington ne livre pas d’armes aux Contras qui attaquent la Syrie,
une enquête du New York Times montre qu’au contraire, c’est la CIA qui organise le trafic.
Dans la guerre secrète en Syrie, on découvre désormais les cartes. Après que le centre de Damas a été touché par des projectiles
de mortier et des missiles qui ont tué plusieurs civils, le commandant « rebelle » Abou Omar, revendiquant le mérite de l’action,
a déclaré au New York Times que « les groupes rebelles autour de Damas ont été renforcés par de nouvelles fournitures d’armes
à travers la Jordanie avec l’assistance américaine ».
Syrian Rebels Hit Central Damascus Square With Mortar Shells
http://www.nytimes.com/2013/03/26/world/middleeast/mortars-hit-central-damascus-square-at-least-one-killed.html?_r=0
Une enquête de ce même journal confirme ce que nous écrivons depuis longtemps :
l’existence d’un réseau international, organisé par la CIA, à travers lequel un flux croissant d’armes arrive aux « rebelles syriens ».
Arms Airlift to Syria Rebels Expands, With Aid From C.I.A.
http://www.nytimes.com/2013/03/25/world/middleeast/arms-airlift-to-syrian-rebels-expands-with-cia-aid.html
Depuis des centres opérationnels appropriés, des agents de la CIA pourvoient à l’achat d’armes avec des financements
(de l’ordre de milliards de dollars) concédés principalement par l’Arabie saoudite, le Qatar et autres monarchies du Golfe ;
ils organisent ensuite le transport des armes en Turquie et Jordanie à travers un pont aérien, puis les font enfin parvenir,
à travers la frontière, aux groupes en Syrie, déjà entraînés dans les camps installés à cet effet en territoire turc et jordanien.
ont ainsi été transportées par pont aérien. Les premiers vols ont été effectués, par des avions militaires de transport C-130,
du Qatar en Turquie. Depuis avril 2012 ont été utilisés de gigantesques avions cargos C-17, fournis par le Qatar,
qui ont fait la navette entre la base aérienne d’Al-Udeid et celle turque d’Esenboga. Détail non négligeable :
la base aérienne qatarie d’Al-Udeid abrite le quartier général avancé de l’US Central Command, avec un personnel
de plus de 10 000 militaires, et fonctionne comme hub pour toutes les opérations au Proche-Orient.
Dans ses dépôts sont stockés des armes de tous types, y compris certainement aussi celles non made in USA,
plus adaptées pour les opérations secrètes. Depuis octobre 2012, des avions jordaniens C-130 ont atterri
sur la base turque d’Esenboga, pour charger des armes à transporter à Amman pour les « rebelles syriens ».
En même temps, des avions cargos jordaniens ont commencé à faire la navette avec Zagreb, en transportant à Amman
des matériels d’arsenaux croates achetés avec les financements saoudiens. Pour cette opération on utilise
de gigantesques avions Iliouchine de la Jordanian International Air Cargo. Depuis le mois de février 2013,
aux vols des avions cargos qataris et jordaniens se sont ajoutés des saoudiens, effectués par des C-130
qui atterrissent sur la base turque d’Esenboga.
Malgré les démentis de Zagreb, l’enquête a amplement documenté l’engagement de la Croatie dans ce trafic international d’armes,
dirigé par la CIA. Un acte méritoire pour la Croatie qui, pour son rôle dans la désagrégation de la Yougoslavie, a été récompensée
par son admission dans l’Otan en 2009. À présent, en participant à l’opération pour la désagrégation de la Syrie, elle acquiert
de nouveaux mérites aux yeux de Washington. Et ceci à la veille de son admission dans l’Union européenne, dont elle deviendra
le 28e membre en juillet prochain. Elle pourra ainsi joindre sa voix à celle de l’Union européenne qui, tandis qu’elle renforce l’embargo
des armes à l’égard du gouvernement syrien, déclare vouloir « atteindre une solution politique qui permette d’arrêter le massacre
et autorise la fourniture d’aides humanitaires rapides et efficaces, avec une attention particulière pour les enfants ».
Source de l'article
Pont aérien de la CIA pour armer les « rebelles syriens »
http://www.voltairenet.org/article178002.html
Bien Amicalement.
Pont aérien de la CIA pour armer les « rebelles syriens »
Syrie: Plus de 160 vols cargos chargés d’armes en provenance du Qatar et de l’Arabie Saoudite
https://ledormeur.forumgratuit.org/t935-paris-et-londres-veulent-livrer-des-armes-aux-rebelles-syriens#2326
La main droite des États-Unis ne voit pas ce que fait sa main gauche.
Alors que le secrétaire d’État John Kerry déclare à qui veut l’entendre que
Washington ne livre pas d’armes aux Contras qui attaquent la Syrie,
une enquête du New York Times montre qu’au contraire, c’est la CIA qui organise le trafic.
Dans la guerre secrète en Syrie, on découvre désormais les cartes. Après que le centre de Damas a été touché par des projectiles
de mortier et des missiles qui ont tué plusieurs civils, le commandant « rebelle » Abou Omar, revendiquant le mérite de l’action,
a déclaré au New York Times que « les groupes rebelles autour de Damas ont été renforcés par de nouvelles fournitures d’armes
à travers la Jordanie avec l’assistance américaine ».
Syrian Rebels Hit Central Damascus Square With Mortar Shells
http://www.nytimes.com/2013/03/26/world/middleeast/mortars-hit-central-damascus-square-at-least-one-killed.html?_r=0
Une enquête de ce même journal confirme ce que nous écrivons depuis longtemps :
l’existence d’un réseau international, organisé par la CIA, à travers lequel un flux croissant d’armes arrive aux « rebelles syriens ».
Arms Airlift to Syria Rebels Expands, With Aid From C.I.A.
http://www.nytimes.com/2013/03/25/world/middleeast/arms-airlift-to-syrian-rebels-expands-with-cia-aid.html
Depuis des centres opérationnels appropriés, des agents de la CIA pourvoient à l’achat d’armes avec des financements
(de l’ordre de milliards de dollars) concédés principalement par l’Arabie saoudite, le Qatar et autres monarchies du Golfe ;
ils organisent ensuite le transport des armes en Turquie et Jordanie à travers un pont aérien, puis les font enfin parvenir,
à travers la frontière, aux groupes en Syrie, déjà entraînés dans les camps installés à cet effet en territoire turc et jordanien.
Depuis que l’opération a commencé en janvier 2012, au moins 3 500 tonnes d’armes, selon une estimation par défaut,
Silver Wisdom :
Il faut noter aussi que le Liban, où de nombreux réfugiés syriens se trouvent,
fournit des aides en hommes pour les rebelles
et des armes directement financées par l'Arabie Saoudite.
(...)
Des combattants du Hezbollah, le parti chiite libanais, sont intervenus au nord de Qousseir,
en Syrie, contre des rebelles. La Syrie avait alors prévenu le Liban que si l'armée libanaise n'intervenait pas
pour empêcher les infiltrations de rebelles syriens depuis son territoire, elle le ferait elle-même.
(...)
Il y a des Libanais salafistes qui s'engagent auprès de la rébellion syrienne, en envoyant des combattants.
Les groupes salafistes qui se multiplient au nord-Liban sont financés par l'Arabie saoudite pour envoyer des armes
et des combattants en Syrie, notamment dans la région de Homs et à Damas.
Auparavant, l'Arabie saoudite finançait les partisans de Rafic Hariri et le parti du futur.
Avec l'affaiblissement du parti du futur, ce dernier a cessé d'être un rempart contre le Hezbollah.
Les Saoudiens ont donc commencé à financer directement les cheikhs salafistes pour les aider à se positionner
sur la scène politique et soutenir la rébellion syrienne.
(...)
Le Liban, base arrière du conflit en Syrie
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/03/20/le-liban-base-arriere-du-conflit-en-syrie_1850662_3218.html
ont ainsi été transportées par pont aérien. Les premiers vols ont été effectués, par des avions militaires de transport C-130,
du Qatar en Turquie. Depuis avril 2012 ont été utilisés de gigantesques avions cargos C-17, fournis par le Qatar,
qui ont fait la navette entre la base aérienne d’Al-Udeid et celle turque d’Esenboga. Détail non négligeable :
la base aérienne qatarie d’Al-Udeid abrite le quartier général avancé de l’US Central Command, avec un personnel
de plus de 10 000 militaires, et fonctionne comme hub pour toutes les opérations au Proche-Orient.
Dans ses dépôts sont stockés des armes de tous types, y compris certainement aussi celles non made in USA,
plus adaptées pour les opérations secrètes. Depuis octobre 2012, des avions jordaniens C-130 ont atterri
sur la base turque d’Esenboga, pour charger des armes à transporter à Amman pour les « rebelles syriens ».
En même temps, des avions cargos jordaniens ont commencé à faire la navette avec Zagreb, en transportant à Amman
des matériels d’arsenaux croates achetés avec les financements saoudiens. Pour cette opération on utilise
de gigantesques avions Iliouchine de la Jordanian International Air Cargo. Depuis le mois de février 2013,
aux vols des avions cargos qataris et jordaniens se sont ajoutés des saoudiens, effectués par des C-130
qui atterrissent sur la base turque d’Esenboga.
Malgré les démentis de Zagreb, l’enquête a amplement documenté l’engagement de la Croatie dans ce trafic international d’armes,
dirigé par la CIA. Un acte méritoire pour la Croatie qui, pour son rôle dans la désagrégation de la Yougoslavie, a été récompensée
par son admission dans l’Otan en 2009. À présent, en participant à l’opération pour la désagrégation de la Syrie, elle acquiert
de nouveaux mérites aux yeux de Washington. Et ceci à la veille de son admission dans l’Union européenne, dont elle deviendra
le 28e membre en juillet prochain. Elle pourra ainsi joindre sa voix à celle de l’Union européenne qui, tandis qu’elle renforce l’embargo
des armes à l’égard du gouvernement syrien, déclare vouloir « atteindre une solution politique qui permette d’arrêter le massacre
et autorise la fourniture d’aides humanitaires rapides et efficaces, avec une attention particulière pour les enfants ».
Manlio Dinucci
~ Traduction de Marie-Ange Patrizio ~Source de l'article
Pont aérien de la CIA pour armer les « rebelles syriens »
http://www.voltairenet.org/article178002.html
Bien Amicalement.
Re: Ingérence impérialiste en Syrie: Le sinistre plan du Nouvel Ordre Mondial…
Des combattants du Hezbollah, le parti chiite libanais, sont intervenus au nord de Qousseir,
en Syrie, contre des rebelles. La Syrie avait alors prévenu le Liban que si l'armée libanaise n'intervenait pas
pour empêcher les infiltrations de rebelles syriens depuis son territoire, elle le ferait elle-même.
(...)
Il y a des Libanais salafistes qui s'engagent auprès de la rébellion syrienne, en envoyant des combattants.
Les groupes salafistes qui se multiplient au nord-Liban sont financés par l'Arabie saoudite pour envoyer des armes
et des combattants en Syrie, notamment dans la région de Homs et à Damas.
Auparavant, l'Arabie saoudite finançait les partisans de Rafic Hariri et le parti du futur.
Avec l'affaiblissement du parti du futur, ce dernier a cessé d'être un rempart contre le Hezbollah.
Les Saoudiens ont donc commencé à financer directement les cheikhs salafistes pour les aider à se positionner
sur la scène politique et soutenir la rébellion syrienne.
(...)
Fauteurs de guerre en Syrie, fauteurs de troubles au Liban (et vice versa)
Le Moyen Orient est décidément une région compliquée et la situation en Syrie nous le rappelle une fois de plus.
En effet, il est clair qu’ en l’absence d’ingérences étrangères, le conflit armé dans ce pays serait déjà terminé depuis longtemps et n’aurait certainement pas pris la dimension qu’on lui connaît aujourd’hui.
Le régime de l’actuel président serait peut-être tombé sous des formes de pression populaire classiques : manifestations, grèves, journaux clandestins ou semi-clandestins etc., ou le régime aurait été contraint d’ouvrir plus ou moins largement le champ politique à une plus grande diversité de sensibilités. Une ouverture qui aurait été un coup d’envoi d’une véritable démocratisation plutôt que son aboutissement.
Pour des raisons diverses, les puissances étrangères en ont décidé autrement et ont voulu répéter le scénario libyen.
Un scénario immédiatement compris par le régime qui a décidé de recourir à tous les moyens pour empêcher sa réédition. En effet, si le régime n’avait pas été clairvoyant et n’avait pas pris la mesure du risque encouru, la situation aurait été telle que ni Vladimir Poutine, ni Mahmoud Ahmadinejad n’auraient rien pu faire pour sauver un pouvoir condamné par la réalité sur le terrain.
Ceux qui se présentent comme des «amis» de la Syrie sont animés par des raisons diverses. Les Etats Unis, le Royaume Uni et la France sont intéressés par l’élimination d’un allié stratégique de l’Iran et du dernier Etat de la région en situation de belligérance larvée avec l’entité sioniste.
La Turquie imagine pouvoir s’instituer comme leader régional, prête pour cela à s’aliéner précisément d’autres acteurs régionaux comme l’Iran ou l’Irak.
Par ailleurs, il importe pour elles de faire disparaître les deux dernières forces de résistance à l’entité sioniste, ce qui serait l’ultime étape avant la normalisation des relations avec Tel Aviv.
Je sais, le régime syrien n’est pas un ennemi très vigoureux pour l’entité sioniste. On rappellera cependant qu’il est bien seul et que sa capacité militaire est insuffisante pour faire autre chose que se défendre en cas de nouvelle agression massive. En fait, l’écart de puissance de feu entre la Syrie et l’entité sioniste n’a cessé de se creuser au profit de cette dernière, un phénomène qui est lié bien sûr à la disparition du bloc communiste mais est aussi une conséquence des accords signés par la Jordanie et l’Egypte avec l’entité sioniste. Pour comprendre les écarts dont je parle, il suffit de savoir que les avions qui équipent majoritairement l’armée de l’air syrienne restent des Migs 21 et Migs 23, des appareils qui ont fait leur temps depuis longtemps.
Mais en parlant du rôle de la Syrie dans la résistance à l’entité sioniste, on omet de relever son rôle décisif dans le soutien au Hamas (jusqu’au retournement de ce dernier en 2012) et au Hezbollah.
Ce qui me donne l’occasion de souligner que, contrairement à ce que d’aucuns affirment, la vision politique du régime syrien n’est pas sectaire sinon pourquoi aurait-il soutenu le Hamas qui est une organisation proche des Frères Musulmans ? Et pourquoi soutiendrait-il le Hezbollah, une organisation chiite alors que la doctrine religieuse chiite considère les alaouites comme des… hérétiques. On se souviendra que dans un premier temps, le Hezbollah avait été durement réprimé par l’armée syrienne.
Si le Hezbollah est ciblé de manière indirecte par la destruction de la Syrie, il est aussi visé de manière plus directe en ce que, presque depuis le début des hostilités, on l’accuse d’être engagé militairement aux côtés du gouvernement syrien, une raison supplémentaire donc d’exiger la neutralisation de cette organisation qui passe par son désarmement.
Mais le Hezbollah est ciblé aussi au Liban où, crise syrienne en ingérences étrangères aidant, les pro Hariri, des groupes salafistes dûment stipendiés par certaines pétromonarchies, pensent que l’heure a sonné de réduire le Hezbollah.
C’est ce volet Hezbollah, et donc libanais, de la crise syrienne qu’évoque Jean Aziz.
Beyrouth au bord de l’explosion après le discours de Nasrallah
Par Jean Aziz, Al-Monitor Lebanon Pulse 28 février 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri
Beyrouth semble sur le point d’exploser. La tension politique croissante et l’évolution de la situation sécuritaire ont atteint un niveau critique. Le secrétaire général du Hezbollah , Hassan Nasrallah, a déclaré mercredi [27 février] que «quelques jours peut-être nous séparent de la sédition. » Tout indique que les événements du 7 mai 2008 peuvent se répéter.
La tension au Liban n’a cessé de monter depuis quelques semaines, mais elle a atteint un niveau critique dans les tout derniers jours. Les deux adversaires sont le camp chiite dirigé par le Hezbollah d’une part et le camp sunnite fondamentaliste salafiste d’autre part. Pourtant, la confrontation entre eux est le résultat de ce qui se passe hors du Liban. Il ya la guerre civile syrienne, le bras de fer régional et international avec l’Iran et la guerre entre sunnites et chiites dans le monde islamique.
Un facteur nouveau est cependant apparu sur la scène libanaise: le leader Sunnite salafiste, Cheikh Ahmad al-Assir. Dans une conférence de presse qu’il a tenue mardi 26 février dans son quartier général de Sidon, au sud Liban, le leader salafiste a indiqué qu’il donnait au gouvernement libanais jusqu’à vendredi 1er mars pour satisfaire à ses exigences : il affirme que le Hezbollah m’a mis sous siège à Sidon en se servant des habitants Chiites de la ville. Les menaces d’Assir donnaient à comprendre clairement qu’il demandait au gouvernement libanais de faire partir ces gens de Sidon ou au moins de des les expulser des alentours de son quartier général. Il a posé d’autres exigences qui s’insèrent dans le contexte du conflit qu’il a initié avec le Hezbollah. Il a dit que si ses exigences n’étaient pas satisfaites, il prendrait un certain nombre de mesures sur le terrain, plus particulièrement pour couper la route que relie Beyrouth au sud, dans la direction de Sidon.
Bien sûr, le gouvernement ne peut pas répondre positivement à ces exigences. Le cheikh salafiste avait coupé cette même route en Juillet 2012 pendant environ un mois. Elle avait été rouverte en Août sous les pressions politiques et populaires contre lui.
Mais le problème fondamental avec la menace d’Assir, c’est qu’elle isolerait les unes des autres les zones où domine le Hezbollah, en particulier les axes logistiques vitaux et indispensables qui relient son fief dans la banlieue sud de Beyrouth et sont extension opérationnelle, géographique et populaire dans le sud du Liban. Notons que d’autres organisations salafistes alliées avec Assir pourraient envisager de faire la même chose dans la vallée centrale de la Bekaa. Ce qui priverait le Hezbollah de deux autres artères vitales: la route entre le sud et les régions chiites de la Bekaa, et la route entre Beyrouth et Damas, où siège le régime syrien, l’allié le plus important de l’organisation chiite libanaise.
Le Hezbollah semble avoir soupesé les menaces Assir et les juge graves. En fait, l’analyse du Hezbollah est que les menances Assir sont une étape importante de la mission qui lui a été confiée: attirer le Hezbollah dans un affrontement interne [au Liban] et dans des conflits sectaires, quel qu’en soit le prix.
Beyrouth, octobre 2012: rassemblement pour les funérailles du général Wissam Hassan, le chef des services de sécurité assassiné. On voit le drapeau du Courant du Futur (Hariri), le drapeau des « révolutionnaires » syriens (en fait celui de la Syrie sous mandat français) et bien sûr le drapeau noir des salafistes
Assir a procédé progressivement par étapes préparatoires avant de se lancer dans cette démarche. Ses miliciens et ceux du Hezbollah se sont affrontés à Sidon le 11 novembre 2012 après son exigence du retrait des affiches du Hezbollah de la zone. Deux personnes avaient été tuées. Assir avait continué à agir au même rythme jusqu’à sa dernière exigence de nettoyer la zone autour de son siège des résidents chiites et ses affrontements avec eux le 23 février.
Il semble que le Hezbollah a décidé de donner un dernier avertissement. Nasrallah a prononcé un discours télévisé mercredi après-midi. Il a nié les rumeurs dans les médias selon lesquelles il était malade et avait été transféré en Iran. Il a également émis un avertissement sévère: Il a dit que l’incitation [à l’affrontement] sectaire conduira inévitablement à une explosion, ce qui peut n’être qu’une question de jours. Il a appelé les bonnes volontés à agir avant qu’il ne soit trop tard.
Le discours de Nasrallah était semblable à son discours du 6 mai 2008, quand le Liban était dans un vide présidentiel. Le Parlement n’avait pas réussi à élire un successeur au président Emile Lahoud, qui avait quitté le palais présidentiel à la fin de son mandat le 24 novembre 2007.
A l’époque, après plusieurs mois de tensions sectaires, une série d’affrontements entre sunnites et chiites hommes armés avait commencé à Beyrouth et dans ses faubourgs. Nasrallah était apparu à la télévision et avait déclaré que la sédition était proche et qu’il avait décidé de la prévenir. Dans les heures qui avaient suivi son discours, des éléments du Hezbollah s’étaient répandus à Beyrouth et dans d’autres secteurs et ils avaient rapidement réglé la question. Ils avaient éliminé la présence de toutes les milices sunnites armées de la mouvance du Courant du Futur de l’ancien Premier ministre libanais Saad Hariri. On estime que des dizaines de personnes avaient été tuées.
Ces affrontements avaient ouvert la voie à une médiation arabe et internationale, qui avait abouti à une conférence entre les différentes parties libanaises à Doha deux semaines plus tard. La conférence avait débouché sur un accord pour élire comme président le commandant en chef de l’armée à l’époque, le général Michel Sleimane.
Le discours de Nasrallah mercredi contient de nombreux éléments de ce scénario. Le Liban est à l’approche d’un vide parlementaire. Le Parlement est divisé et incapable de s’entendre sur une nouvelle loi électorale. Les tensions de sécuritaires s’accroissent parallèlement aux tensions politiques. Il ya cependant un élément manquant dans la situation actuelle. À savoir qu’aucun pays de la région n’est en capacité de jouer un rôle de médiation, à la suite de la forte polarisation causée par la guerre en Syrie. L’Occident en général souhaite la stabilité au Liban, mais pas au point d’investir beaucoup d’efforts pour assurer cette stabilité. Par conséquent, la situation actuelle est très volatile et les choses évoluent d’heure en heure.
Jean Aziz est journaliste contributeur pour Al-Monitor ‘s Pulse Liban. Il est chroniqueur à Al-Akhbar , le journal libanais, et l’animateur d’un talk-show politique hebdomadaire sur OTV, une chaîne de télévision libanaise. Il enseigne également la communication à l’université américaine de la technologie et à l’Université Saint-Esprit de Kaslik au Liban.
http://mounadil.wordpress.com/page/2/
A Bientôt
La vitrine des droits de l’Homme en Syrie (OSDH) est une fraude financée par l’Union Européenne
Bonjour à tous,
La vitrine des droits de l’Homme en Syrie (OSDH)
est une fraude financée par l’Union Européenne
À la tête de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, Rami Abdurrahman fournit aux médias internationaux
l'une des sources les plus complètes d'informations sur les violences qui ensanglantent son pays d'origine.
Syrie : l'homme qui tient les comptes du massacre (Article payant, sic)
http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2013/01/06/10001-20130106ARTFIG00125-syrie-l-homme-qui-tient-les-comptes-du-massacre.php
En réalité, l’Observatoire Syrien pour les Droits de l’Homme (OSDH)
a été exposé il y a longtemps comme étant une vitrine absurde de propagande
gérée par Rami Abdul Rahman depuis sa maison semi-retirée en Angleterre.
West's Syrian Narrative Based on "Guy in British Apartment"
http://landdestroyer.blogspot.com.au/2012/06/wests-syrian-narrative-based-on-guy-in.html
D’après un article de Reuters de Décembre 2011, Abdul Rahman admet être un membre de la soi-disante
“opposition syrienne” et cherche à chasser le président syrien Bachar Al-Assad: après trois courts séjours
dans les prisons syriennes pour activisme pro-démocratie, Abdul Rahman arriva en Grande-Bretagne en 2000
par crainte de rester plus longtemps en prison la 4ème fois.
son “observatoire” a servi de seule source d’information pour le torrent sans fin de propagande émanant des médias occidentaux.
Peut-être le pire de tout, est que l’ONU utilise cette source biaisée et compromise de propagande comme base de ses multiples rapports,
du moins c’est ce que le New York Times affirme dans son article récent:
par l’Union Européenne et “un pays européen”, qu’il refuse d’identifier: Les revenus provenant de deux boutiques de vêtements
couvrent ses besoins minimum pour rapporter sur le conflit, ainsi que des subsides de l’UE
et d’un pays européen qu’il refuse de nommer.
Tandis qu’il refuse d’identifier ce pays, il s’agit sans aucun doute possible de la Grande-Bretagne elle-même,
car Abdul Rahman a un accès direct au ministre des affaires étrangères britannique William Hague,
qu’il a de manière documentée, rencontré en personne à de multiples reprises au bureau du Commonwealth de Londres.
Le NYT révèle en fait que ce fut le gouvernement britannique qui a localisé Abdul Rahman à Coventry après sa fuite de Syrie
pour activisme anti-gouvernemental: Quand deux de ses associés furent arrêtés en 2000, il a fuit le pays, payant un passeur
et trafiquant d’êtres humains pour le faire passer en Angleterre. Le gouvernement l’a relocalisé à Coventry, où il déclara se plaire.
Abdul Rahman n’est pas un “activiste des droits de l’Homme”. Il est un propagandiste payé pour ses activités.
Il n’est pas différent de la clique de vils menteurs et de traîtres qui trouvèrent refuge à Londres et à Washington
pendant la guerre d’Irak et de la plus récente débauche occidentale en Libye et ce pour le simple but de donner
aux gouvernements occidentaux un flot constant de propagande et de renseignements intentionnellement falsifiés
créés spécifiquement pour justifier l’action hégémonique de l’occident.
Les contemporains d’Abdul Rahman incluent le notoire traître irakien Rafid al-Janabi, nom de code “Curveball”, qui pavanne
maintenant en disant qu’il a inventé les accusations sur les armes de destruction massive irakiennes, la casus belli occidental
pour 10 ans de guerre qui a coûté plus d’un million de vies humaines, incluant des milliers de soldats occidentaux
et qui a laissé l’Irak en ruines. Il y a aussi le moins connu Dr Sliman Bouchuiguir de Libye, qui forma la fondation,
le racket des droits de l’Homme pro-occidental à Benghazi et qui clâme maintenant haut et fort que les histoires de Kadhafi
massacrant son peuple étaient tout aussi inventées afin de donner à l’OTAN son prétexte d’intervention militaire.
et même sa guerre secrète a commencé A avoir son effet boomerang alors que le public devient de plus en plus informé
que les soi-disants “rebelles pro-démocratie” que l’occident a armé depuis deux ans ne sont en fait que des extrémistes sectaires
combattant sous la bannière d’Al-Qaïda. L’escroquerie qu’est l’OSDH se dévoile également. Il est fort peu probable que cette opération d’arrondissage d’angles du NYT (NdT: qui ne l’oublions pas est un des organes essentiels de propagande de la CIA…
Le New York Times est la voix médiatique de la CIA qui donne la ligne du parti…) convaincra ses lecteurs que Rami Abdul Rahman
est quelque chose d’autre qu’un nouveau “Curveball”, aidant l’élite entrepreneurio-financière de Wall Street et de Londres à vendre
une autre guerre inutile au public.
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Source originale de l'article
EXPOSED: Syrian Human Rights Front is EU-Funded Fraud
http://landdestroyer.blogspot.fr/2013/04/exposed-syrian-human-rights-front-is-eu.html#more
Bien Amicalement.
La vitrine des droits de l’Homme en Syrie (OSDH)
est une fraude financée par l’Union Européenne
À la tête de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, Rami Abdurrahman fournit aux médias internationaux
l'une des sources les plus complètes d'informations sur les violences qui ensanglantent son pays d'origine.
Syrie : l'homme qui tient les comptes du massacre (Article payant, sic)
http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2013/01/06/10001-20130106ARTFIG00125-syrie-l-homme-qui-tient-les-comptes-du-massacre.php
En réalité, l’Observatoire Syrien pour les Droits de l’Homme (OSDH)
a été exposé il y a longtemps comme étant une vitrine absurde de propagande
gérée par Rami Abdul Rahman depuis sa maison semi-retirée en Angleterre.
West's Syrian Narrative Based on "Guy in British Apartment"
http://landdestroyer.blogspot.com.au/2012/06/wests-syrian-narrative-based-on-guy-in.html
D’après un article de Reuters de Décembre 2011, Abdul Rahman admet être un membre de la soi-disante
“opposition syrienne” et cherche à chasser le président syrien Bachar Al-Assad: après trois courts séjours
dans les prisons syriennes pour activisme pro-démocratie, Abdul Rahman arriva en Grande-Bretagne en 2000
par crainte de rester plus longtemps en prison la 4ème fois.
On ne peut pas trouver une source d’information plus douteuse, compromise, biaisée que lui et pourtant ces deux dernières années,
“Je suis venu en Grande-Bretagne le jour de la mort d’Hafez al-Assad et je retournerai quand Bachar al-Assad partira”
Coventry - an unlikely home to prominent Syria activist
http://uk.reuters.com/article/2011/12/08/uk-britain-syria-idUKTRE7B71XG20111208
son “observatoire” a servi de seule source d’information pour le torrent sans fin de propagande émanant des médias occidentaux.
Peut-être le pire de tout, est que l’ONU utilise cette source biaisée et compromise de propagande comme base de ses multiples rapports,
du moins c’est ce que le New York Times affirme dans son article récent:
Le NYT révèle également pour la première fois que l’opération d’Abdul Rahman est financée
Les analystes militaires de Washington ont suivi son décompte des corps de soldats syriens et de rebelles
pour estimer la direction que prenait la guerre. L’ONU et les organisations pour les droits de l’Homme chérissent ses descriptions
de meurtres de civils syriens pour les utiliser comme preuves dans de possibles procès pour crimes de guerre.
Les organisations de presse les plus importantes, incluant celle-ci (NYT), citent ses chiffres de pertes humaines.
Et pourtant, malgré son rôle central dans cette guerre civile sauvage, le bien nommé OSDH est virtuellement un one-man-show.
Son fondateur, Rami Adul Rahman, 42 ans, qui a fuit la Syrie il y a 13 ans, gère l’observatoire depuis une petite maison de briques
semi-détachée d’une rue ordinnaire de la ville industrielle de Coventry en Angleterre.
A Very Busy Man Behind the Syrian Civil War’s Casualty Count
http://www.nytimes.com/2013/04/10/world/middleeast/the-man-behind-the-casualty-figures-in-syria.html?pagewanted=all&_r=0
par l’Union Européenne et “un pays européen”, qu’il refuse d’identifier: Les revenus provenant de deux boutiques de vêtements
couvrent ses besoins minimum pour rapporter sur le conflit, ainsi que des subsides de l’UE
et d’un pays européen qu’il refuse de nommer.
Tandis qu’il refuse d’identifier ce pays, il s’agit sans aucun doute possible de la Grande-Bretagne elle-même,
car Abdul Rahman a un accès direct au ministre des affaires étrangères britannique William Hague,
qu’il a de manière documentée, rencontré en personne à de multiples reprises au bureau du Commonwealth de Londres.
Le NYT révèle en fait que ce fut le gouvernement britannique qui a localisé Abdul Rahman à Coventry après sa fuite de Syrie
pour activisme anti-gouvernemental: Quand deux de ses associés furent arrêtés en 2000, il a fuit le pays, payant un passeur
et trafiquant d’êtres humains pour le faire passer en Angleterre. Le gouvernement l’a relocalisé à Coventry, où il déclara se plaire.
Abdul Rahman n’est pas un “activiste des droits de l’Homme”. Il est un propagandiste payé pour ses activités.
Il n’est pas différent de la clique de vils menteurs et de traîtres qui trouvèrent refuge à Londres et à Washington
pendant la guerre d’Irak et de la plus récente débauche occidentale en Libye et ce pour le simple but de donner
aux gouvernements occidentaux un flot constant de propagande et de renseignements intentionnellement falsifiés
créés spécifiquement pour justifier l’action hégémonique de l’occident.
Les contemporains d’Abdul Rahman incluent le notoire traître irakien Rafid al-Janabi, nom de code “Curveball”, qui pavanne
maintenant en disant qu’il a inventé les accusations sur les armes de destruction massive irakiennes, la casus belli occidental
pour 10 ans de guerre qui a coûté plus d’un million de vies humaines, incluant des milliers de soldats occidentaux
et qui a laissé l’Irak en ruines. Il y a aussi le moins connu Dr Sliman Bouchuiguir de Libye, qui forma la fondation,
le racket des droits de l’Homme pro-occidental à Benghazi et qui clâme maintenant haut et fort que les histoires de Kadhafi
massacrant son peuple étaient tout aussi inventées afin de donner à l’OTAN son prétexte d’intervention militaire.
A l’opposé de l’Irak et de la Libye, l’occident a catégoriquement échoué de vendre aux opinions publiques une intervention militaire en Syrie
Iraqi Defector 'Curveball' Admits WMD Lies, Is Proud of Tricking U.S.
Iraqi Defector 'Curveball' Admits WMD Lies, Is Proud of Tricking U.S.
http://abcnews.go.com/Blotter/iraqi-defector-al-janabi-codenamed-curveball-admits-wmd/story?id=12922213#.UWkMEj5OKIV
Lies behind the "Humanitarian War" in Libya: There is no evidence!
Mises en ligne le 15 oct. 2011 par forestgamertube
A lire également (en anglais)
Lies Behind the "Humanitarian War" in Libya: There is No Evidence!
http://landdestroyer.blogspot.fr/2011/10/lies-behind-humanitarian-war-in-libya.html
et même sa guerre secrète a commencé A avoir son effet boomerang alors que le public devient de plus en plus informé
que les soi-disants “rebelles pro-démocratie” que l’occident a armé depuis deux ans ne sont en fait que des extrémistes sectaires
combattant sous la bannière d’Al-Qaïda. L’escroquerie qu’est l’OSDH se dévoile également. Il est fort peu probable que cette opération d’arrondissage d’angles du NYT (NdT: qui ne l’oublions pas est un des organes essentiels de propagande de la CIA…
Le New York Times est la voix médiatique de la CIA qui donne la ligne du parti…) convaincra ses lecteurs que Rami Abdul Rahman
est quelque chose d’autre qu’un nouveau “Curveball”, aidant l’élite entrepreneurio-financière de Wall Street et de Londres à vendre
une autre guerre inutile au public.
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Source originale de l'article
EXPOSED: Syrian Human Rights Front is EU-Funded Fraud
http://landdestroyer.blogspot.fr/2013/04/exposed-syrian-human-rights-front-is-eu.html#more
Bien Amicalement.
La revanche de l’ours : La Russie contre-attaque en Syrie
Bonjour à tous,
La revanche de l’ours : La Russie contre-attaque en Syrie
Le président Vladimir Poutine de la Fédération de Russie
a tracé une ligne dans le sable à propos de la Syrie,
dont il est déterminé à protéger le gouvernement d’un renversement possible.
L’ours russe ne s’est pas imposé de la sorte hors de ses frontières depuis la fin de la guerre froide en 1991 et réaffirmé son statut
de grande puissance. Essentiellement, la Russie essaie de jouer le rôle pour la Syrie que la France a tenu avec l’Algérie
dans les années 1990, en soutenant son gouvernement militaire contre des rebelles, dont la plupart sont affiliés à l’islamisme politique.
La France et ses alliés ont prévalu, ce qui a coûté environ 150 000 morts. Poutine et Al-Assad peuvent-ils obtenir ce genre de victoire ?
Alors que Damas réplique aux rebelles militairement, Poutine s’est mis en action sur les scènes internationale et régionale.
Le gouvernement russe a persuadé le ministre des affaires étrangères américain John Kerry de soutenir une conférence internationale
sur la Syrie visant à une issue négociée. Poutine a sermoné le premier ministre israélien Netanyahou sur les attaques aériennes
de son pays sur Damas, ainsi Moscou envoie des battereies anti-aériennes très sophistiquées à Damas ainsi que des missiles
anti-sous-marins et d’autres types de munitions à un Assad incrédule et vient juste d’annoncer que 12 navires de guerre russes
vont patrouiller la Méditerranée. Les actions russes ont sonné l’alarme à Tel Aviv et Washington et ont été louées à Damas et Téhéran.
de Damas, renforçant la capitale. Avec le soutien du Hezbollah, il a pris d’assaut la région d’AlQuseir tenue par les rebelles,
près du Liban nord et une route de contrebande importante pour les rebelles et la clef de la ville centrale de Homs.
Le gouvernement baathiste a besoin de conserver Homs afin que la Russie puisse continuer de renflouer la capitale par le port syrien
de Latakia sur la Méditerranée. Les victoires du gouvernement syrien n’auraient pas pu être possible sans l’aide de la Russie et de l’Iran.
Régionalement, un axe Moscou-Téhéran s’est formé autour de la Syrie, qui résiste au soutien saoudien et qatari pour les rebelles.
L’augmentation de la domination des forces combattantes rebelles dans le Nord par des groupes radicaux comme le front Al-Nosra,
qui est ouvertement affilié à Al Qaïda, a eu pour conséquence directe une mise au ban du soutien pour la “révolution” et ce même
en Arabie Saoudite. La vaste majorité des Syriens qui s’opposent au gouvernement ne sont pas des radicaux ni des fondamentalistes religieux, mais ces derniers ont le plus de victoires militaires. La caractérisation russe des rebelles comme terroristes radicaux est une forme
de propagande de guerre, néanmoins elle a été effective. Les Saoudiens et les Jordaniens avaient prévu de créer un front d’opposition
sud moins radicalisé vers la ville de Deraa, cette option a essuyé un sérieux revers depuis que le régime a repris la ville la semaine passée.
Doha et Ryadh fulminent de la contre-offensive soutenue par les Russes.
Syrian regime in control of disputed southern town, says activist group
http://www.guardian.co.uk/world/2013/may/13/syrian-regime-control-town
Dans le même temps, le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov a réussi un coup il y a deux semaines en persuadant
Kerry de soutenir une conférence internationale sur la Syrie, à laquelle à la fois le parti Baath et son gouvernement et les rebelles
seraient invités, ce en vue d’un règlement négocié du conflit (Le Saint Graal de la Russie…). Cet accord a représenté une marche arrière
de la part du gouvernement Obama, qui avait précisé auparavant que le départ d’Al-Assad était une condition sine qua non pour envisager
une résolution, langage qui fut scrupuleusement évité par la déclaration commune Lavrov-Kerry à l’issue de leur entretien.
Lavrov, un expert de l’Asie du sud et un poète joueur de guitare, parle comme si ce qui est arrivé au Yémen: une solution négocié
et un gouvernement d’union nationale, serait un scenario plausible pour la Syrie. Pourtant, tant de sang ayant été versé dans ce pays,
qu’une victoire militaire de l’un ou l’autre camp, semble maintenant plus réaliste.
Quand des sources du Pentagone ont fuité l’information que des explosions entendues à Damas le 5 Mai étaient en fait le résultat
de raids aériens israéliens, Poutine est apparu livide. Il traça Netanyahou en visite alors à Shangaï et le villipenda au téléphone.
Frappes aériennes israéliennes en Syrie
https://ledormeur.forumgratuit.org/t1090-frappes-aeriennes-israeliennes-en-syrie
Les deux hommes se sont rencontrés la semaine dernière à Moscou, où Poutine est supposé lui avoir lu la loi sur les émeutes.
Peu de temps après, le gouvernement du Likoud a fuité au New York Times que le but avéré des raids aériens n’avaient été
que d’empêcher le transfert de munitions syriennes au Hezbollah au Liban et non pas à aider le renversement du gouvernement syrien.
Les Israéliens tentaient clairement de s’éviter les foudres de Moscou et voulurent envoyer un message à Damas
qu’ils resteraient neutres sur l’affaire syrienne mais pas sur l’armement plus avant du Hezbollah.
Poutine, visiblement pas du tout impressionné par la clarification de Netanyahou, répondit en annonçant avec force qu’il avait envoyé à la Syrie des missiles de croisière sol-mer Yakhont et qu’il planifiait de déployer des batteries anti-aériennes sophistiquées S-300 sur le sol syrien.
Le chef d’état-major américain le Général Martin Dempsey et des analystes militaires israéliens protestèrent contre ces envois russes.
Bien que Netanyahou continua à dire qu’Israël continuerait à bombarder la Syrie à volonté lorsqu’il suspectera que des munitions
sont envoyées au Hezbollah, Poutine a juste maintenant augmenté le risque d’une telle intervention.
Les motifs de la russie ont souvent été interprètés par les profits qu’elle réalise en vendant des armes à la Syrie, ceci remontant
à l’ère de l’URSS, mais ce business est en fait assez petit. D’autres ont suggéré que le fait que la Syrie loue à la Russie le port de Tartous,
seul port méditerranéen des Russes, pèse lourd dans les décisions de Moscou. En fait, le soutien de la Russie à Al-Assad fait plus partie
de la réaffirmation du retour de la Russie comme grande puissance sur la scène mondiale, ayant elle aussi un pouvoir de contrôle.
Poutine veut élever la Russie de la 9ème à la 5ème puissance capitaliste mondiale. Analysant l’expansion agressive américaine
de l’OTAN dans les pays de l’Europe de l’Est et l’implantation de bases militaires américaines en Asie centrale, Moscou est déterminée
à recouvrer son ancienne sphère d’influence. De plus, bon nombre d’analystes militaires russes voient les “révolutions colorées” comme
un complot de la CIA pour renverser des gouvernements devenus moins favorables afin de piller les ressources de ces états affaiblis,
une tactique qu’ils pensent menacer directement la Russie.
Tracer la ligne à ne pas dépasser avec la Syrie est, à cet égard, un moyen de souligner
que le régime néo-autoritaire de Poutine continuera tranquillement.
La Russie n’est qu’à 24 heures de route d’Alep, la ville la plus au nord de la Syrie. Ayant écrasé une révolte islamiste fondamentaliste
à la fin du siècle dernier au Dagestan et en Tchétchénie, tout en ayant mis en place un gouvernement tchétchène amical à l’issue,
Moscou est parfaitement au courant des dangers de la dissémination des mouvements radicaux musulmans dans le proche Levant.
De plus, environ 14% de la population syrienne est chrétienne, beaucoup d’entre eux appartenant au culte de l’église orthodoxe
qui prédomine en Russie. L’église orthodoxe est une clef constituante électorale de Poutine, s’est opposée au renversement
du gouvernement baathiste syrien, vu comme un protecteur de ses coreligionnaires.
Patriarch Kirill of the Russian Orthodox Church: Russians will continue supporting Syria
http://www.globalresearch.ca/patriarch-kirill-of-the-russian-orthodox-church-russians-will-continue-supporting-syria/27652
La pensée du ministère russe des affaires étrangères a été clarifiée avec son communiqué de samedi sur le ravivement de l’insurrection
radicale sunnite en Irak ces dernières semaines. Se plaignant de ce qu’il appelle des attaques terroristes à Mossoul et à Bagdhad,
le site internet du ministère a dit, d’après une traduction de l’Open Source Center du gouvernement américian, que “Nous sommes particulièrement concernés par la recrudescence des tensions sectaires en Irak, qui sont en train de tourner en une confrontation
armée directe entre des éléments radicaux chi’ites et sunnites. Ceci est largement dû à la situation dans la pays voisin de Syrie
et la dissémination des activités terroristes des militants opérants sur le sol syrien.” En d’autres termes, la Russie voit la révolution syrienne dominée par des groupes liés à Al Qaïda, comme le front Al-Nosra. Moscou voit ces évènements comme des déstabilisateurs qui
ont un potentiel de radicalisation du Moyen-Orient, vu comme vulnérable aux attaques.
Le momentum des rebelles s’est considérablement amoindri ce dernier mois, alors que la riposte de Poutine a raidi et renforcé la motivation
de Damas et a donné à ses forces armées le petit plus nécessaire pour regagner les territoires. Le président russe est en train de tisser
une toile protectrice autour de son client, tout en mettant en échec les vents islamistes fondamentalistes wahabbites soufflant depuis
la péninsule arabique. Il a aussi repoussé l’intervention opportuniste d’Israël, se préoccupant que cela pourrait déstabiliser encore plus Damas.. Dans le même temps, il a imprimé sur Washington le besoin d’une résolution négociée au conflit, une idée que le président Obama,
trainant les pieds depuis longtemps à l’idée de renvoyer des troupes dans un nouveau bourbier moyen-oriental, a commencé à tolérer.
L’envoi par Poutine de systèmes d’armement très puissants à l’armée syrienne, et son envoi d’une flotte russe en méditerranée par le détroit
de Gibraltar, a rendu évident à tous que la grosse puissance militaire russe, sera, le cas échéant, à la disposition du régime baathiste d’Al-Assad. Le pari de Poutine sera ou ne sera pas couronné de succès, mais cela montre d’une manière indiscutable que l’ère d’une seule super-puissance et de l’unilatéralisme américain est révolue et ce en faveur d’un monde bel et bien multipolaire.
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Source originale de l'article
Revenge of the Bear: Russia Strikes Back in Syria
http://www.truthdig.com/report/item/revenge_of_the_bear_russia_strikes_back_in_syria_20130521/#13692151499831&action=collapse_widget&id=7256245
http://www.truthdig.com/report/page2/revenge_of_the_bear_russia_strikes_back_in_syria_20130521/#13692151815811&action=collapse_widget&id=5049158
Il semblerait que toutes les pièces soient mises en place...
Alors tirez les premiers, Messieurs les Occidentaux...
Bien Amicalement.
La revanche de l’ours : La Russie contre-attaque en Syrie
Le président Vladimir Poutine de la Fédération de Russie
a tracé une ligne dans le sable à propos de la Syrie,
dont il est déterminé à protéger le gouvernement d’un renversement possible.
L’ours russe ne s’est pas imposé de la sorte hors de ses frontières depuis la fin de la guerre froide en 1991 et réaffirmé son statut
de grande puissance. Essentiellement, la Russie essaie de jouer le rôle pour la Syrie que la France a tenu avec l’Algérie
dans les années 1990, en soutenant son gouvernement militaire contre des rebelles, dont la plupart sont affiliés à l’islamisme politique.
La France et ses alliés ont prévalu, ce qui a coûté environ 150 000 morts. Poutine et Al-Assad peuvent-ils obtenir ce genre de victoire ?
Alors que Damas réplique aux rebelles militairement, Poutine s’est mis en action sur les scènes internationale et régionale.
Le gouvernement russe a persuadé le ministre des affaires étrangères américain John Kerry de soutenir une conférence internationale
sur la Syrie visant à une issue négociée. Poutine a sermoné le premier ministre israélien Netanyahou sur les attaques aériennes
de son pays sur Damas, ainsi Moscou envoie des battereies anti-aériennes très sophistiquées à Damas ainsi que des missiles
anti-sous-marins et d’autres types de munitions à un Assad incrédule et vient juste d’annoncer que 12 navires de guerre russes
vont patrouiller la Méditerranée. Les actions russes ont sonné l’alarme à Tel Aviv et Washington et ont été louées à Damas et Téhéran.
Le régime syrien a bien roulé militairement ces dernières semaines. Il a réussi une percée sanglante dans les territoires adjacents
Le grand navire de lutte ASM Severomorsk (Projet 1155, flotte du Pacifique)
L'activité navale russe suscite depuis quelques jours de nombreux commentaires, toutefois,
elle s'inscrit dans une dynamique plus globale de réinvestissement des eaux méditerranéennes par la Russie,
et reste très limitée par rapport à ce que fut l'activité de la 5e escadre opérationnelle soviétique au cours de la Guerre froide.
Le détachement naval russe en Méditerranée est à ce jour composé des navires suivants :Le grand navire de lutte ASM Amiral Panteleïev (Projet 1155, flotte du Pacifique)Quelle activité navale russe en Méditerranée?
Le grand navire de lutte ASM Severomorsk (Projet 1155, flotte du Pacifique)
La frégate Yaroslav Mudriy (Projet 11540, flotte de la Baltique)
Le grand navire de débarquement Peresvet (Projet 775III, flotte du Pacifique)
Le grand navire de débarquement Amiral Nevelski (Projet 775II, flotte du Pacifique)
Le grand navire de débarquement Azov (Projet 775III , flotte de la mer Noire), qui a franchi les Détroits turcs le 19 mai dernier
Le grand navire de débarquement Nikolaï Filtchenkov (Projet 1171, flotte de la mer Noire), qui devrait quitter sa base navale pontique prochainement
Les navires de support logistique Altaï, SB-921 et Fotiy Krilov
Les ravitailleurs Lena, Dubna et Petchenga
http://www.rusnavyintelligence.com/article-quelle-activite-navale-russe-en-mediterranee-117931211.html
de Damas, renforçant la capitale. Avec le soutien du Hezbollah, il a pris d’assaut la région d’AlQuseir tenue par les rebelles,
près du Liban nord et une route de contrebande importante pour les rebelles et la clef de la ville centrale de Homs.
Le gouvernement baathiste a besoin de conserver Homs afin que la Russie puisse continuer de renflouer la capitale par le port syrien
de Latakia sur la Méditerranée. Les victoires du gouvernement syrien n’auraient pas pu être possible sans l’aide de la Russie et de l’Iran.
Régionalement, un axe Moscou-Téhéran s’est formé autour de la Syrie, qui résiste au soutien saoudien et qatari pour les rebelles.
L’augmentation de la domination des forces combattantes rebelles dans le Nord par des groupes radicaux comme le front Al-Nosra,
qui est ouvertement affilié à Al Qaïda, a eu pour conséquence directe une mise au ban du soutien pour la “révolution” et ce même
en Arabie Saoudite. La vaste majorité des Syriens qui s’opposent au gouvernement ne sont pas des radicaux ni des fondamentalistes religieux, mais ces derniers ont le plus de victoires militaires. La caractérisation russe des rebelles comme terroristes radicaux est une forme
de propagande de guerre, néanmoins elle a été effective. Les Saoudiens et les Jordaniens avaient prévu de créer un front d’opposition
sud moins radicalisé vers la ville de Deraa, cette option a essuyé un sérieux revers depuis que le régime a repris la ville la semaine passée.
Doha et Ryadh fulminent de la contre-offensive soutenue par les Russes.
Syrian regime in control of disputed southern town, says activist group
http://www.guardian.co.uk/world/2013/may/13/syrian-regime-control-town
Dans le même temps, le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov a réussi un coup il y a deux semaines en persuadant
Kerry de soutenir une conférence internationale sur la Syrie, à laquelle à la fois le parti Baath et son gouvernement et les rebelles
seraient invités, ce en vue d’un règlement négocié du conflit (Le Saint Graal de la Russie…). Cet accord a représenté une marche arrière
de la part du gouvernement Obama, qui avait précisé auparavant que le départ d’Al-Assad était une condition sine qua non pour envisager
une résolution, langage qui fut scrupuleusement évité par la déclaration commune Lavrov-Kerry à l’issue de leur entretien.
Lavrov, un expert de l’Asie du sud et un poète joueur de guitare, parle comme si ce qui est arrivé au Yémen: une solution négocié
et un gouvernement d’union nationale, serait un scenario plausible pour la Syrie. Pourtant, tant de sang ayant été versé dans ce pays,
qu’une victoire militaire de l’un ou l’autre camp, semble maintenant plus réaliste.
Quand des sources du Pentagone ont fuité l’information que des explosions entendues à Damas le 5 Mai étaient en fait le résultat
de raids aériens israéliens, Poutine est apparu livide. Il traça Netanyahou en visite alors à Shangaï et le villipenda au téléphone.
Frappes aériennes israéliennes en Syrie
https://ledormeur.forumgratuit.org/t1090-frappes-aeriennes-israeliennes-en-syrie
Les deux hommes se sont rencontrés la semaine dernière à Moscou, où Poutine est supposé lui avoir lu la loi sur les émeutes.
Peu de temps après, le gouvernement du Likoud a fuité au New York Times que le but avéré des raids aériens n’avaient été
que d’empêcher le transfert de munitions syriennes au Hezbollah au Liban et non pas à aider le renversement du gouvernement syrien.
Les Israéliens tentaient clairement de s’éviter les foudres de Moscou et voulurent envoyer un message à Damas
qu’ils resteraient neutres sur l’affaire syrienne mais pas sur l’armement plus avant du Hezbollah.
Poutine, visiblement pas du tout impressionné par la clarification de Netanyahou, répondit en annonçant avec force qu’il avait envoyé à la Syrie des missiles de croisière sol-mer Yakhont et qu’il planifiait de déployer des batteries anti-aériennes sophistiquées S-300 sur le sol syrien.
Le chef d’état-major américain le Général Martin Dempsey et des analystes militaires israéliens protestèrent contre ces envois russes.
Bien que Netanyahou continua à dire qu’Israël continuerait à bombarder la Syrie à volonté lorsqu’il suspectera que des munitions
sont envoyées au Hezbollah, Poutine a juste maintenant augmenté le risque d’une telle intervention.
Les motifs de la russie ont souvent été interprètés par les profits qu’elle réalise en vendant des armes à la Syrie, ceci remontant
à l’ère de l’URSS, mais ce business est en fait assez petit. D’autres ont suggéré que le fait que la Syrie loue à la Russie le port de Tartous,
seul port méditerranéen des Russes, pèse lourd dans les décisions de Moscou. En fait, le soutien de la Russie à Al-Assad fait plus partie
de la réaffirmation du retour de la Russie comme grande puissance sur la scène mondiale, ayant elle aussi un pouvoir de contrôle.
Poutine veut élever la Russie de la 9ème à la 5ème puissance capitaliste mondiale. Analysant l’expansion agressive américaine
de l’OTAN dans les pays de l’Europe de l’Est et l’implantation de bases militaires américaines en Asie centrale, Moscou est déterminée
à recouvrer son ancienne sphère d’influence. De plus, bon nombre d’analystes militaires russes voient les “révolutions colorées” comme
un complot de la CIA pour renverser des gouvernements devenus moins favorables afin de piller les ressources de ces états affaiblis,
une tactique qu’ils pensent menacer directement la Russie.
Tracer la ligne à ne pas dépasser avec la Syrie est, à cet égard, un moyen de souligner
que le régime néo-autoritaire de Poutine continuera tranquillement.
La Russie n’est qu’à 24 heures de route d’Alep, la ville la plus au nord de la Syrie. Ayant écrasé une révolte islamiste fondamentaliste
à la fin du siècle dernier au Dagestan et en Tchétchénie, tout en ayant mis en place un gouvernement tchétchène amical à l’issue,
Moscou est parfaitement au courant des dangers de la dissémination des mouvements radicaux musulmans dans le proche Levant.
De plus, environ 14% de la population syrienne est chrétienne, beaucoup d’entre eux appartenant au culte de l’église orthodoxe
qui prédomine en Russie. L’église orthodoxe est une clef constituante électorale de Poutine, s’est opposée au renversement
du gouvernement baathiste syrien, vu comme un protecteur de ses coreligionnaires.
Patriarch Kirill of the Russian Orthodox Church: Russians will continue supporting Syria
http://www.globalresearch.ca/patriarch-kirill-of-the-russian-orthodox-church-russians-will-continue-supporting-syria/27652
La pensée du ministère russe des affaires étrangères a été clarifiée avec son communiqué de samedi sur le ravivement de l’insurrection
radicale sunnite en Irak ces dernières semaines. Se plaignant de ce qu’il appelle des attaques terroristes à Mossoul et à Bagdhad,
le site internet du ministère a dit, d’après une traduction de l’Open Source Center du gouvernement américian, que “Nous sommes particulièrement concernés par la recrudescence des tensions sectaires en Irak, qui sont en train de tourner en une confrontation
armée directe entre des éléments radicaux chi’ites et sunnites. Ceci est largement dû à la situation dans la pays voisin de Syrie
et la dissémination des activités terroristes des militants opérants sur le sol syrien.” En d’autres termes, la Russie voit la révolution syrienne dominée par des groupes liés à Al Qaïda, comme le front Al-Nosra. Moscou voit ces évènements comme des déstabilisateurs qui
ont un potentiel de radicalisation du Moyen-Orient, vu comme vulnérable aux attaques.
Le momentum des rebelles s’est considérablement amoindri ce dernier mois, alors que la riposte de Poutine a raidi et renforcé la motivation
de Damas et a donné à ses forces armées le petit plus nécessaire pour regagner les territoires. Le président russe est en train de tisser
une toile protectrice autour de son client, tout en mettant en échec les vents islamistes fondamentalistes wahabbites soufflant depuis
la péninsule arabique. Il a aussi repoussé l’intervention opportuniste d’Israël, se préoccupant que cela pourrait déstabiliser encore plus Damas.. Dans le même temps, il a imprimé sur Washington le besoin d’une résolution négociée au conflit, une idée que le président Obama,
trainant les pieds depuis longtemps à l’idée de renvoyer des troupes dans un nouveau bourbier moyen-oriental, a commencé à tolérer.
L’envoi par Poutine de systèmes d’armement très puissants à l’armée syrienne, et son envoi d’une flotte russe en méditerranée par le détroit
de Gibraltar, a rendu évident à tous que la grosse puissance militaire russe, sera, le cas échéant, à la disposition du régime baathiste d’Al-Assad. Le pari de Poutine sera ou ne sera pas couronné de succès, mais cela montre d’une manière indiscutable que l’ère d’une seule super-puissance et de l’unilatéralisme américain est révolue et ce en faveur d’un monde bel et bien multipolaire.
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Source originale de l'article
Revenge of the Bear: Russia Strikes Back in Syria
http://www.truthdig.com/report/item/revenge_of_the_bear_russia_strikes_back_in_syria_20130521/#13692151499831&action=collapse_widget&id=7256245
http://www.truthdig.com/report/page2/revenge_of_the_bear_russia_strikes_back_in_syria_20130521/#13692151815811&action=collapse_widget&id=5049158
Il semblerait que toutes les pièces soient mises en place...
Alors tirez les premiers, Messieurs les Occidentaux...
Bien Amicalement.
Re: Ingérence impérialiste en Syrie: Le sinistre plan du Nouvel Ordre Mondial…
Un haut général américain dit que les États-Unis préparent une action militaire en Syrie
Le président Obama considère l'utilisation de la force militaire en Syrie et le Pentagone a préparé des scenarios possibles pour une intervention des Etats-Unis.
Le général Martin Dempsey, chef d'état-major des armées a dit que le gouvernement Obama délibérait afin de savoir s'il devait ou non utiliser la force brutale de l'armée en Syrie, durant une audition sénatoriale Jeudi matin.
Le Gén. Dempsey a dit que le gouvernement envisageait d'utiliser « des frappes cinétiques » en Syrie et a dit que « cela était envisagé au sein de nos agences gouvernementales », a rapporté Associated Press depuis Washington.
Dempsey, 61 ans, est le plus haut gradé de l'armée américaine et a été nommé par Obama pour servir un second terme dans la rôle de chef d'état-major. Le comité sénatorial des services armés l'a questionné jeudi matin dans une procédure de nomination lorsque Dempsey a brièvement adressé le sujet de la situation en Syrie.
Le mois dernier, le gouvernement Obama a conclu que le président syrien Bachar Al-Assad avait utilisé des armes chimiques durant les batailles. L'adjoint-conseiller à la sécurité nationale pour les communications stratégiques, Ben Rhodes, avait dit : « La communauté du renseignement estime qu'environ 100 à 150 personnes sont mortes des effets d'armes chimiques détectées lors d'attaques à l'arme chimique en Syrie, mais les données des pertes sont sûrement incomplètes. »
Le président Obama avait dit précédemment que l'utilisation d'armes chimiques ferait passer une « ligne rouge » et provoquerait sûrement une intervention américaine. Lorsque la Maison Blanche conclût qu'Assad avait utilisé des armes chimiques, Rhodes a dit : « à la fois l'opposition politique et militaire syriennes... reçoivent et recevront une assistance américaine. »
Cette affirmation fut acceuillie avec scepticisme. Le ministère syrien des affairesétrangères qualifiant les accusations d'Obama comme n'étant qu'un « train de mensonges ». Vitaly Chourkine, l'ambassadeur russe à l'ONU a ensuite présenté des preuves fournies par son gouvernement qui suggéraient que c'était en fait l'opposition syrienne qui avait utilisée des armes chimiques.
En ce qui concerne une intervention étrangère, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki Moon a dit :
Le sénateur américain Rand Paul (Rep, Kentucky) et son père l'ancien parlementaire Ron Paul (Rep, Texas) ont aussi mis en garde la Maison blanche contre l'armement des rebelles.« Fournir des armes à quelque côté que ce soit ne résoudra pas la situation actuelle" »
« Vous allez aider et financer aujourd'hui les alliés d'Al Qaïda en aidant les rebelles syriens », avait dit Paul en mai.
De son côté, l'ancien parlementaire du Texas avait insisté que le désir du gouvernement à une intervention est « identique à la campagne massive de mensonges qui mena à la guerre en Irak ».
Ceci ne veut pas dire que le parti républicain est entièrement opposé à prendre action. Bien que l'utilisation directe de la force américaine au sol ou dans les airs n'ait été que rarement discutée en public, les sénateurs Républicains McCain et Lindsey Graham (NdT: deux des pires va t'en guerre yankees, totalement inféodés au complexe militaro-industriel...) ont été des supporteurs sans relâche des efforts pour équipper les rebelles syriens.
« Je me fous de ce que çâ coûte, si le choix est d'envoyer des troupes pour sécuriser les sites d'armes plutôt que de permettre ces armes chimiques de tomber dans les mains de gens les plus violents du monde, je vote pour cela avant que cela ne devienne un problème. », avait dit Graham.
D'autres officiels américains avaient précédemment dit que les Etats-Unis envisageaient d'établir une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie et le mois dernier, le Pentagone a laissé des escadrilles d'avions de combat F-16 et ses systèmes anti-aériens Patriot à la frontière du pays voisin de la Jordanie, après une session de manœuvres militaires de routine.
Ingérence impérialiste en Syrie - Palabres d'intervention militaire à Washington...
D'après un général du haut-commandement, les Etats-Unis se préparent activement à une action militaire en Syrie.
Traduit de l'anglais par Resistance71
http://resistance71.wordpress.com/2013/07/19/ingerence-imperialiste-en-syrie-palabres-dintervention-militaire-a-washington/
http://rt.com/usa/dempsey-syria-us-assad-268/
Vue sur : http://www.wikistrike.com/article-un-haut-general-americain-dit-que-les-etats-unis-preparent-une-action-militaire-en-syrie-119150746.html
A Bientôt
Propagande de guerre pour légitimer le conflit syrien
Interviewé par la chaîne Russia Today sur l'utilisation des armes chimiques en Syrie (et par qui ?), Michel Collon expose brièvement les cinq principes de la propagande de guerre, qui permettent à chacun de repérer la désinformation, les intérêts cachés, la diabolisation de l'adversaire et le refus du débat public. Pourquoi, informés par les satellites russes qui montreraient que ce sont les rebelles qui ont employé ces armes, les États-Unis, la France et leurs alliés tirent leurs conclusions avant même toute enquête...
http://www.resistance-politique.fr/article-propagande-de-guerre-pour-legitimer-le-conflit-syrien-119740217.html
Syrie : se méfier de la désinformation
La Syrie est une tragédie : des dizaines de milliers de victimes innocentes ont été massacrées et un pays qui se trouvait au cœur de la civilisation arabe est en train d’être anéanti. Notre cœur saigne pour la souffrance du peuple syrien. Rage et tristesse, cependant, ne sont pas incompatibles avec une lecture critique de l’information dont nous sommes abreuvés par les médias grands publics.
Ces médias accusent le régime de tous les crimes perpétrés durant l’année écoulée, en particulier de l’usage prétendu d’armes chimiques.
Avant même que la commission d’enquête des Nations-Unies n’arrive à Damas, il paraissait, semble-t-il, entendu que des armes chimiques avaient été utilisées, et que c’était l’armée syrienne qui les avait utilisées contre la population syrienne. Une dictature sanguinaire et folle contre un mouvement de libération composé d’anges ?
Commençons par l’Armée de libération syrienne (ALS) : ce n’est pas un corps homogène – en fait, ils se battent entre eux – et alors qu’elle comportait à l’origine de véritables démocrates syriens, la plupart de ceux-ci ont quitté le mouvement, lequel s’est trouvé progressivement dirigé par des fondamentalistes musulmans, des bandes de criminels et des agents étrangers. Les puissances internationales qui soutiennent l’ALS pourraient bien rapidement regretter leur choix de partenaires, comme cela est arrivé avec Al Qaïda en Afghanistan…
Ensuite, la question du nombre. Des centaines ou même des milliers de victimes, rapportent les médias. Qui les a comptées ? Où ? Tuées par quelles armes et par qui ? Et les armes chimiques : selon un article récent du Washington Post, à au moins une occasion, des armes chimiques ont été utilisées… par des unités de rebelles, pas par le régime.
En réalité, nous ne savons rien de sûr à cet instant, sauf qu’une fois encore, nous sommes la cible d’une campagne majeure de désinformation.
Il nous faut avoir une lecture critique de l’information dont nous sommes abreuvés, sans aucun doute les « armes de destruction massive » qui ont servi de prétexte pour l’agression américaine contre l’Iraq n’ont jamais existé : des dizaines de millions de personnes à travers la planète ont été abusées par George W. Bush et sa cynique équipe de menteurs qui ont voulu briser l’énorme mouvement anti-guerre, et notamment celui aux États-Unis.
La capacité pour les mensonges de masse a en fait été testée par la machine de propagande US à la fin des années quatre-vingt, contre le régime de Ceausescu en Roumanie. Un massacre prétendu était dit avoir été commis par le régime dans la ville de Timisoara, et le monde entier a été trompé par les « images » du massacre. Cette indignation universelle a été le début de la fin de la dictature Ceausescu.
Pourtant, le massacre de Timisoara n’avait jamais eu lieu, et les charniers étaient des faux : Timisoara n’était qu’une invention de la CIA et de l’opposition roumaine.
Depuis, j’ai appris à être extrêmement sceptique devant les informations dramatiques, spécialement quand l’on sait pertinemment que ce sont les États-Unis et leurs alliés qui recherchent des prétextes pour lancer une agression militaire.
Ces médias accusent le régime de tous les crimes perpétrés durant l’année écoulée, en particulier de l’usage prétendu d’armes chimiques.
Avant même que la commission d’enquête des Nations-Unies n’arrive à Damas, il paraissait, semble-t-il, entendu que des armes chimiques avaient été utilisées, et que c’était l’armée syrienne qui les avait utilisées contre la population syrienne. Une dictature sanguinaire et folle contre un mouvement de libération composé d’anges ?
Commençons par l’Armée de libération syrienne (ALS) : ce n’est pas un corps homogène – en fait, ils se battent entre eux – et alors qu’elle comportait à l’origine de véritables démocrates syriens, la plupart de ceux-ci ont quitté le mouvement, lequel s’est trouvé progressivement dirigé par des fondamentalistes musulmans, des bandes de criminels et des agents étrangers. Les puissances internationales qui soutiennent l’ALS pourraient bien rapidement regretter leur choix de partenaires, comme cela est arrivé avec Al Qaïda en Afghanistan…
Ensuite, la question du nombre. Des centaines ou même des milliers de victimes, rapportent les médias. Qui les a comptées ? Où ? Tuées par quelles armes et par qui ? Et les armes chimiques : selon un article récent du Washington Post, à au moins une occasion, des armes chimiques ont été utilisées… par des unités de rebelles, pas par le régime.
En réalité, nous ne savons rien de sûr à cet instant, sauf qu’une fois encore, nous sommes la cible d’une campagne majeure de désinformation.
Il nous faut avoir une lecture critique de l’information dont nous sommes abreuvés, sans aucun doute les « armes de destruction massive » qui ont servi de prétexte pour l’agression américaine contre l’Iraq n’ont jamais existé : des dizaines de millions de personnes à travers la planète ont été abusées par George W. Bush et sa cynique équipe de menteurs qui ont voulu briser l’énorme mouvement anti-guerre, et notamment celui aux États-Unis.
La capacité pour les mensonges de masse a en fait été testée par la machine de propagande US à la fin des années quatre-vingt, contre le régime de Ceausescu en Roumanie. Un massacre prétendu était dit avoir été commis par le régime dans la ville de Timisoara, et le monde entier a été trompé par les « images » du massacre. Cette indignation universelle a été le début de la fin de la dictature Ceausescu.
Pourtant, le massacre de Timisoara n’avait jamais eu lieu, et les charniers étaient des faux : Timisoara n’était qu’une invention de la CIA et de l’opposition roumaine.
Depuis, j’ai appris à être extrêmement sceptique devant les informations dramatiques, spécialement quand l’on sait pertinemment que ce sont les États-Unis et leurs alliés qui recherchent des prétextes pour lancer une agression militaire.
Michel Warschawski
L’article est paru initialement le 5 septembre sur le site Info-Palestine.eu
http://www.resistance-politique.fr/article-syrie-se-mefier-de-la-desinformation-120192772.html
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