L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
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L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
L’intervention française, baptisée « Opération Serval », du nom d’un félin africain, a été décidée après que les islamistes d’Ansar Edine ait pris plusieurs positions dans le sud du pays, notamment la région de Komma, et menaçaient de prendre la capitale Bamako, et donc d’avoir un contrôle total du pays.
Une situation qui posait un problème à la France, non pas pour les raisons « humanitaire » si chères à Bernard Kouchner et autres BHL, mais plus vraisemblablement parce que la société Areva, groupe industriel français spécialisé dans les métiers du nucléaire, en particulier l’extraction de minerai d’uranium, bataille depuis plusieurs années pour obtenir l’exploitation de quelques 5’000 tonnes de minerai qui se trouvent à Faléa, une commune de 21 villages et 17’000 habitants, située dans une région isolée à 350 kilomètres de Bamako.
L’histoire de l’exploration du sous-sol de la région de Faléa ne date pas d’hier : dans les années 1970, déjà, la Cogema (l’ancien nom d’Areva) et le Bureau de Recherche Géologique Minière en collaboration avec la société d’Etat malienne (SONAREM) avaient effectué travaux de prospection. L’exploitation n’avait pas semblé rentable à l’époque, notamment du fait de l’enclavement de la zone, des problèmes d’accès à l’eau et de l’énergie nécessaire au fonctionnement de la mine. Depuis, le contexte mondial a changé et c’est désormais une véritable « colonisation minière » qui se joue au Mali.
Depuis 2005, la société canadienne Rockgate a été mandatée par le gouvernement malien afin d’effectuer des forages et recherches à Faléa. Rockgate a produit en 2010 un rapport préliminaire, qui a ensuite été complété par Golder Associates, une société internationale de « conseils dans les domaines connexes de l’énergie » qui indique « que le Mali offre un environnement de classe mondiale pour l’exploitation d’uranium ».
Depuis 2011, Rockgate a mandaté l’entreprise française Foraco, basée à Marseille et cotée en bourse à Toronto, pour l’aider dans l’expansion des explorations et forages à Faléa.
La France semble donc bien engagée sur le dossier de l’uranium malien. D’ailleurs, son ambassadeur, Christian Rouyer, déclarait il y a quelques mois « qu’Areva sera le futur exploitant de la mine d’uranium à Faléa. »
De là à penser que l’intervention militaire française au Mali vise principalement à protéger les intérêts d’Areva, il n’y a qu’un pas.
Spencer Delane, pour Mecanopolis
http://www.mecanopolis.org/?p=26739
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L’intervention française, baptisée « Opération Serval », du nom d’un félin africain, a été décidée après que les islamistes d’Ansar Edine ait pris plusieurs positions dans le sud du pays, notamment la région de Komma, et menaçaient de prendre la capitale Bamako, et donc d’avoir un contrôle total du pays.
Une situation qui posait un problème à la France, non pas pour les raisons « humanitaire » si chères à Bernard Kouchner et autres BHL, mais plus vraisemblablement parce que la société Areva, groupe industriel français spécialisé dans les métiers du nucléaire, en particulier l’extraction de minerai d’uranium, bataille depuis plusieurs années pour obtenir l’exploitation de quelques 5’000 tonnes de minerai qui se trouvent à Faléa, une commune de 21 villages et 17’000 habitants, située dans une région isolée à 350 kilomètres de Bamako.
L’histoire de l’exploration du sous-sol de la région de Faléa ne date pas d’hier : dans les années 1970, déjà, la Cogema (l’ancien nom d’Areva) et le Bureau de Recherche Géologique Minière en collaboration avec la société d’Etat malienne (SONAREM) avaient effectué travaux de prospection. L’exploitation n’avait pas semblé rentable à l’époque, notamment du fait de l’enclavement de la zone, des problèmes d’accès à l’eau et de l’énergie nécessaire au fonctionnement de la mine. Depuis, le contexte mondial a changé et c’est désormais une véritable « colonisation minière » qui se joue au Mali.
Depuis 2005, la société canadienne Rockgate a été mandatée par le gouvernement malien afin d’effectuer des forages et recherches à Faléa. Rockgate a produit en 2010 un rapport préliminaire, qui a ensuite été complété par Golder Associates, une société internationale de « conseils dans les domaines connexes de l’énergie » qui indique « que le Mali offre un environnement de classe mondiale pour l’exploitation d’uranium ».
Depuis 2011, Rockgate a mandaté l’entreprise française Foraco, basée à Marseille et cotée en bourse à Toronto, pour l’aider dans l’expansion des explorations et forages à Faléa.
La France semble donc bien engagée sur le dossier de l’uranium malien. D’ailleurs, son ambassadeur, Christian Rouyer, déclarait il y a quelques mois « qu’Areva sera le futur exploitant de la mine d’uranium à Faléa. »
De là à penser que l’intervention militaire française au Mali vise principalement à protéger les intérêts d’Areva, il n’y a qu’un pas.
Spencer Delane, pour Mecanopolis
http://www.mecanopolis.org/?p=26739
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Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
Voici de quoi vous situer ce pays, et voir en gros ce qui s'y déroule. Comme d'habitude, une image vaut mille mots!
Un lien en complément de l'image ci-dessous : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/01/12/intervention-au-mali-le-plan-vigipirate-bientot-renforce-en-france_1816259_3212.html#xtor=RSS-3208
Mali, les dernières informations sur l'intervention de l'armée française : http://www.huffingtonpost.fr/2013/01/12/mali-dernieres-informations-armee-francaise_n_2461378.html?utm_hp_ref=france
Un lien en complément de l'image ci-dessous : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/01/12/intervention-au-mali-le-plan-vigipirate-bientot-renforce-en-france_1816259_3212.html#xtor=RSS-3208
Mali, les dernières informations sur l'intervention de l'armée française : http://www.huffingtonpost.fr/2013/01/12/mali-dernieres-informations-armee-francaise_n_2461378.html?utm_hp_ref=france
Geoff- Modérateur
- Date d'inscription : 18/02/2012
Age : 39
Localisation : Wagadey, Jubbada Dhexe, Somalia
Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
Opération de la DGSE en Somalie : Communiqué de Harakat ash-Shabâb Al Mujahidîn
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, pouvait bien indiquer ce soir, sur le journal de France 2, que ce n’était pas « un échec, mais nous n’avons pas réussi » (sic), l’opération de la DGSE (service de renseignement extérieur de la France) en Somalie qui visait à libérer leur collègue Denis Allex – un pseudonyme – retenu otage depuis le 14 juillet 2009, est bel et bien un fiasco.
Non seulement la DGSE n’a pas été en mesure de libérer Denis Allex, mais au moins deux autres agents seraient décédés lors de l’opération.
Selon le ministre de la Défense, « tout donne à penser que Denis Allex a été abattu par ses geôliers ». Une version contredite par le communiqué de l’organisation islamiste Harakat ash-Shabâb Al Mujahidîn, publié sur ses canaux habituels ce samedi 12 janvier.
Le document, que nous plaçons en intégralité à la fin de cet article, indique « À environ 02h00 heures samedi matin, cinq hélicoptères français ont attaqué un emplacement dans la ville de Bula-Marer, à environ 30 km de Marka du Sud dans l’administration islamique du Bas Chebelle, dans une tentative de sauvetage ratée visant à libérer l’otage français Denis Allex. (…)Plusieurs soldats français ont été tués dans la bataille et beaucoup d’autres ont été blessés avant de s’enfuir de la scène de bataille, laissant derrière eux quelques attirails militaires et même un de leurs camarades sur le terrain. Le soldat blessé français est maintenant sous la garde des Moudjahidin et Allex reste sûr et loin de l’emplacement de la bataille. (…) En réponse à cette opération de sauvetage ratée par les forces françaises, Harakat Al-Shabâb Al-Mujahidîn assure le peuple français qu’il donnera son verdict final sur le sort de Denis Allex dans les deux jours. »
Selon nos informations, l’organisation islamiste devrait diffuser un nouveau document vidéo dans les prochaines heures.
Communiqué de Harakat ash-Shabâb Al Mujahidîn.
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Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, pouvait bien indiquer ce soir, sur le journal de France 2, que ce n’était pas « un échec, mais nous n’avons pas réussi » (sic), l’opération de la DGSE (service de renseignement extérieur de la France) en Somalie qui visait à libérer leur collègue Denis Allex – un pseudonyme – retenu otage depuis le 14 juillet 2009, est bel et bien un fiasco.
Non seulement la DGSE n’a pas été en mesure de libérer Denis Allex, mais au moins deux autres agents seraient décédés lors de l’opération.
Selon le ministre de la Défense, « tout donne à penser que Denis Allex a été abattu par ses geôliers ». Une version contredite par le communiqué de l’organisation islamiste Harakat ash-Shabâb Al Mujahidîn, publié sur ses canaux habituels ce samedi 12 janvier.
Le document, que nous plaçons en intégralité à la fin de cet article, indique « À environ 02h00 heures samedi matin, cinq hélicoptères français ont attaqué un emplacement dans la ville de Bula-Marer, à environ 30 km de Marka du Sud dans l’administration islamique du Bas Chebelle, dans une tentative de sauvetage ratée visant à libérer l’otage français Denis Allex. (…)Plusieurs soldats français ont été tués dans la bataille et beaucoup d’autres ont été blessés avant de s’enfuir de la scène de bataille, laissant derrière eux quelques attirails militaires et même un de leurs camarades sur le terrain. Le soldat blessé français est maintenant sous la garde des Moudjahidin et Allex reste sûr et loin de l’emplacement de la bataille. (…) En réponse à cette opération de sauvetage ratée par les forces françaises, Harakat Al-Shabâb Al-Mujahidîn assure le peuple français qu’il donnera son verdict final sur le sort de Denis Allex dans les deux jours. »
Selon nos informations, l’organisation islamiste devrait diffuser un nouveau document vidéo dans les prochaines heures.
Communiqué de Harakat ash-Shabâb Al Mujahidîn.
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Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
Ci dessous quelques tweet de Jean-Jacques Seymour trouvés sur http://inagist.com/all/290024106890510337/ Tous ne sont pas en rapport avec le sujet du topic mais vous comprendrez bien que pour une capture écran je vais pas m'embêter!
L’ ARMEE FRANCAISE AU SECOURS DES MINES DU ROI AREVA
Vue satellite des mines d’ Arlite au Niger
Après la catastrophe de Fukushima, c’est maintenant une guerre pour l’uranium que nous impose le village nucléaire, qui a litéralement saccagé et contaminé tout un pays .
En effet sous couvert d’aller faire la chasse aux méchants islamistes d’ Aqmi au Niger, qui avaient accusé les autorités françaises de bloquer tout dialogue à propos de la libération des quatre otages français, le gouvernement a décidé d’intervenir militairement.
C’ est un dossier à deux versants : l’un qui concerne la construction d’un état islamique dans le Nord Mali, l’autre, moins évoquée mais pas moins importante qui concerne la présence envahissante d’Areva dans le pays. Car ce n’est pas un hasard si la plupart de ces otages sont des employés de la firme nucléaire française et ont été enlevés à Arlit, ville-champignon créée de toutes pièces autour d’une des plus importantes mines d’uranium. Car depuis l’indépendance du pays en 1960, des accords secrets lient la France et le Mali pour cette exploitation qui dans les années 80 représentait 40 % de la production mondiale et 90 % des exportations du Niger ! À des prix aux tiers inférieurs au prix mondial !
Au Sahel, cette zone de l’ouest de l’Afrique tourmentée par des affrontements avec des groupuscules islamiques, sur les huit Français qui sont retenus en otages quatre travaillent pour Areva dont deux géologues.
C’est grâce à ces accords négociés en son temps par Jacques Foccart, l’un des pères de la Françafrique, que la France peut ainsi se targuer de son « indépendance nucléaire », basée sur l’exploitation du sous-sol africain au prix d’ingérences politiques et de conséquences environnementales, sanitaires et sociales catastrophiques. Une situation maintes fois dénoncée par plusieurs ONG mais aussi par les Touaregs qui peuplaient cette région.
Pendant longtemps on a essayé de jouer les Touaregs contre les islamistes. Mais il semble que cette partie de billard à trois bandes se soit retournée contre ses instigateurs, les deux parties s’étant provisoirement alliées pour conquérir le Nord du Mali. Tout indique que les Touaregs, en pointe dans la lutte contre Areva, sont à l’origine des enlèvements, même si, au bout du compte, ces enlèvements ont été revendiqués par Aqmi. Une affaire dont les implications économiques risquent de rendre plus difficile à François Hollande de confirmer ses propos de Dakar expliquant que « le temps de la Françafrique est révolu ». Car avec Areva, numéro un mondial du nucléaire, on entre dans le très, très, lourd.
Point A: la ville de Konna, au Mali, dernière ville prise par les prix méchants Islamistes
Point B: Imouraren au Niger, mine d’uranium exploité par AREVA
Point C: Faléa au Mali, trés importante gisement d’uranium
La commune de Falea, dans la région de Kayes au sud ouest du Mali est menacée par l’implantation d’une mine d’uranium et subit déjà les affres de la prospection. L’association des ressortissants et amis de la commune de Falea (ARACF) s’est lancée en 2010 dans un combat acharné contre l’exploitation uranifère.
Dans la commune de Falea qui regroupe 21 villages et ses 17 000 habitants, l’histoire de l’exploration du sous-sol ne date pas d’hier : dans les années 1970, déjà, la Cogema et le Bureau de Recherche Géologique Minière en collaboration avec la société d’Etat malienne SONAREM avaient effectué travaux de prospection. L’exploitation n’avait pas semblé rentable à l’époque, notamment du fait de l’enclavement de la zone, des problèmes d’accès à l’eau et de l’énergie nécessaire au fonctionnement de la mine. Depuis, le contexte mondial a changé et c’est désormais une véritable « colonisation minière » qui se joue à Falea en passe d’être dépecée : le permis d’exploration de la société canadienne Rockgate pour l’uranium, l’argent et le cuivre concerne plus du tiers de la superficie de la commune, auquel se rajoute celui de la sud-africaine Iamgold pour l’or sur la plus grande partie des deux tiers restant sans oublier celui de la bauxite. La surface préservée de toute exploration est réduite à peau de chagrin.
La situation qui a cours à Falea est le parfait reflet de la politique nationale de « diversification de la production minière », justifiée par le ministère des Mines au nom de la lutte contre la pauvreté. Comment adhérer à ce discours quand les Maliens n’ont guère vu les retombées sociales et économiques positives qui auraient dû découler de la production d’or : le Mali est actuellement 3ème producteur d’or en Afrique, avec 8 mines aurifères en exploitation, la dernière ayant ouvert en février 2012.
En réalité, le Mali est pieds et poings liés aux demandes des multinationales et le ministère des Mines, créé sous Alpha Oumar Konaré en 1995, au moment de la libéralisation du code minier et des réglementations en matière d’investissement sous l’impulsion de la Banque Mondiale, en est l’instrument docile. Un ministère qui travaille de concert avec les sociétés minières comme l’a révélé le scandale consécutif à la mission d’information des eurodéputées écologiques Eva Joly et Michèle Rivasi en mars 2011 sous l’impulsion de l’ARACF. Les deux eurodéputées avaient alors rencontré le président Amadou Toumani Touré (ATT), qui avait prétendu ne pas être informé du projet uranifère à Falea et s’était même engagé à ne pas octroyer de permis d’exploitation et à favoriser le développement agricole. Une déclaration très vite démentie sous la pression de son entourage tandis que Bamako bruissait de rumeurs sur le montant astronomique du bakchich qu’aurait déboursé Rockgate. Le lendemain, ATT limogeait son 1er ministre, Modibo Sidibe, le ministre des mines, Aboubacar Traore et le ministre des finances, Sanoussi Toure qui s’arrangeaient pour faire passer en Conseil des ministres l’attribution des permis miniers lorsque le président était en déplacement. Mieux : le ministre des mines avait créé un cabinet fiscaliste pour conseiller les compagnies minières en même d’être actionnaire de certaines compagnies minières !
En plus de la compromission des élites, le code minier malien ne prévoit aucune contrainte pour les compagnies minières en termes de responsabilité environnementale et sociale pendant la phase d’exploration et de prospection. Cette faiblesse législative rend le sous-sol malien extrêmement attractif. A cet égard la visite des sites de forage sur la commune de Falea est édifiante. La société française Foraco, basée à Marseille et cotée en bourse à Toronto, qui effectue les forages pour le compte de Rockgate, travaille dans un mépris total des populations et de l’environnement : absence d’information donnée aux riverains, forages faits à quelques mètres des habitations ou dans les champs des agriculteurs, pollution de puits par les boues issues du forage, rejets de carottes de forage dans le lit de la rivière…
Areva, futur exploitant ?
L’ARACF fait un travail considérable pour la formation des populations riveraines et l’interpellation des élus et des institutions. Ainsi, le forum Uranium Santé Environnement organisé à Bamako du 16 au 18 mars 2012, auquel Survie a pris part, visait à renforcer l’information des habitants de Falea et à mobiliser un réseau international d’acteurs antinucléaires ou militants pour une exploitation maîtrisée et juste des ressources.
Sur le terrain, une équipe de radioprotection a été formée sur place et la radio locale explique les dangers liés à la radioactivité et à l’implantation de sociétés minières. Les autorités locales militent désormais de leur côté contre l’exploitation de l’uranium : les 21 maires des villages de la commune de Falea ont signé un mémorandum à ce propos en mars 2012. L’association souligne aussi l’inconséquence que serait l’exploitation d’autant que la concentration en uranium du sous-sol est faible : le gisement de Falea contiendrait entre 5000 et 11 000 tonnes au total selon les estimations officielles – soit plus ou moins ce qu’extrait annuellement Areva au Niger ; elle demanderait en outre des investissements importants pour drainer l’eau et produire l’électricité nécessaire. Le prix à payer pour les populations et l’environnement serait énorme.
Pour l’ARACF, il ne fait nul doute que Rockgate ne sera pas la société exploitante le cas échéant : cette société créée en 2004 n’a ni expérience ni expertise dans l’extraction et la production de l’uranium, toutes ses activités concernent l’exploration, et, fait étonnant, elle enregistre, année après année, des comptes déficitaires à tel point qu’elle aurait perdu 80% de sa cotation en bourse mais parvient pourtant à être recapitalisée. Aussi, l’ARACF ne s’est pas étonnée que l’ambassadeur de France en poste en 2011 au Mali, déclare à mesdames Joly et Rivasi qu’Areva serait le futur exploitant de la mine d’uranium à Falea. Une déclaration à prendre au sérieux même si dans le contexte actuel les habitants pourraient bien être sauvés par les déboires d’Areva – dont les projets miniers en Afrique sont gelés- mais aussi par le travail conséquent de l’ARACF et les changements politiques que Many Camara, un des animateurs de l’association, appelle de ses vœux pour le Mali.
Sources : http://survie.org/francafrique/mali/article/falea-ou-la-colonisation-miniere et http://www.falea21.org/ et http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/12/27/les-otages-le-mali-et-areva,1111366.php?fb_action_ids=581935061821615&fb_action_types=og.recommends&fb_source=aggregation&fb_aggregation_id=288381481237582
Lisez l'article ci-après : http://mediabenews.wordpress.com/2012/10/29/lalgerie-point-central-de-la-strategie-militaire-us-au-mali-et-au-sahel-les-plans-de-la-france/ Vous y apprendrez entre autre que la France planifie depuis longtemps son intervention au nord Mali.
Rapport mines d'uranium COGEMA au Niger : http://www.docstoc.com/docs/50537081/Rapport-mines-duranium-COGEMA-au-Niger
L’ ARMEE FRANCAISE AU SECOURS DES MINES DU ROI AREVA
Vue satellite des mines d’ Arlite au Niger
Après la catastrophe de Fukushima, c’est maintenant une guerre pour l’uranium que nous impose le village nucléaire, qui a litéralement saccagé et contaminé tout un pays .
En effet sous couvert d’aller faire la chasse aux méchants islamistes d’ Aqmi au Niger, qui avaient accusé les autorités françaises de bloquer tout dialogue à propos de la libération des quatre otages français, le gouvernement a décidé d’intervenir militairement.
C’ est un dossier à deux versants : l’un qui concerne la construction d’un état islamique dans le Nord Mali, l’autre, moins évoquée mais pas moins importante qui concerne la présence envahissante d’Areva dans le pays. Car ce n’est pas un hasard si la plupart de ces otages sont des employés de la firme nucléaire française et ont été enlevés à Arlit, ville-champignon créée de toutes pièces autour d’une des plus importantes mines d’uranium. Car depuis l’indépendance du pays en 1960, des accords secrets lient la France et le Mali pour cette exploitation qui dans les années 80 représentait 40 % de la production mondiale et 90 % des exportations du Niger ! À des prix aux tiers inférieurs au prix mondial !
Au Sahel, cette zone de l’ouest de l’Afrique tourmentée par des affrontements avec des groupuscules islamiques, sur les huit Français qui sont retenus en otages quatre travaillent pour Areva dont deux géologues.
C’est grâce à ces accords négociés en son temps par Jacques Foccart, l’un des pères de la Françafrique, que la France peut ainsi se targuer de son « indépendance nucléaire », basée sur l’exploitation du sous-sol africain au prix d’ingérences politiques et de conséquences environnementales, sanitaires et sociales catastrophiques. Une situation maintes fois dénoncée par plusieurs ONG mais aussi par les Touaregs qui peuplaient cette région.
Pendant longtemps on a essayé de jouer les Touaregs contre les islamistes. Mais il semble que cette partie de billard à trois bandes se soit retournée contre ses instigateurs, les deux parties s’étant provisoirement alliées pour conquérir le Nord du Mali. Tout indique que les Touaregs, en pointe dans la lutte contre Areva, sont à l’origine des enlèvements, même si, au bout du compte, ces enlèvements ont été revendiqués par Aqmi. Une affaire dont les implications économiques risquent de rendre plus difficile à François Hollande de confirmer ses propos de Dakar expliquant que « le temps de la Françafrique est révolu ». Car avec Areva, numéro un mondial du nucléaire, on entre dans le très, très, lourd.
Point A: la ville de Konna, au Mali, dernière ville prise par les prix méchants Islamistes
Point B: Imouraren au Niger, mine d’uranium exploité par AREVA
Point C: Faléa au Mali, trés importante gisement d’uranium
La commune de Falea, dans la région de Kayes au sud ouest du Mali est menacée par l’implantation d’une mine d’uranium et subit déjà les affres de la prospection. L’association des ressortissants et amis de la commune de Falea (ARACF) s’est lancée en 2010 dans un combat acharné contre l’exploitation uranifère.
Dans la commune de Falea qui regroupe 21 villages et ses 17 000 habitants, l’histoire de l’exploration du sous-sol ne date pas d’hier : dans les années 1970, déjà, la Cogema et le Bureau de Recherche Géologique Minière en collaboration avec la société d’Etat malienne SONAREM avaient effectué travaux de prospection. L’exploitation n’avait pas semblé rentable à l’époque, notamment du fait de l’enclavement de la zone, des problèmes d’accès à l’eau et de l’énergie nécessaire au fonctionnement de la mine. Depuis, le contexte mondial a changé et c’est désormais une véritable « colonisation minière » qui se joue à Falea en passe d’être dépecée : le permis d’exploration de la société canadienne Rockgate pour l’uranium, l’argent et le cuivre concerne plus du tiers de la superficie de la commune, auquel se rajoute celui de la sud-africaine Iamgold pour l’or sur la plus grande partie des deux tiers restant sans oublier celui de la bauxite. La surface préservée de toute exploration est réduite à peau de chagrin.
La situation qui a cours à Falea est le parfait reflet de la politique nationale de « diversification de la production minière », justifiée par le ministère des Mines au nom de la lutte contre la pauvreté. Comment adhérer à ce discours quand les Maliens n’ont guère vu les retombées sociales et économiques positives qui auraient dû découler de la production d’or : le Mali est actuellement 3ème producteur d’or en Afrique, avec 8 mines aurifères en exploitation, la dernière ayant ouvert en février 2012.
En réalité, le Mali est pieds et poings liés aux demandes des multinationales et le ministère des Mines, créé sous Alpha Oumar Konaré en 1995, au moment de la libéralisation du code minier et des réglementations en matière d’investissement sous l’impulsion de la Banque Mondiale, en est l’instrument docile. Un ministère qui travaille de concert avec les sociétés minières comme l’a révélé le scandale consécutif à la mission d’information des eurodéputées écologiques Eva Joly et Michèle Rivasi en mars 2011 sous l’impulsion de l’ARACF. Les deux eurodéputées avaient alors rencontré le président Amadou Toumani Touré (ATT), qui avait prétendu ne pas être informé du projet uranifère à Falea et s’était même engagé à ne pas octroyer de permis d’exploitation et à favoriser le développement agricole. Une déclaration très vite démentie sous la pression de son entourage tandis que Bamako bruissait de rumeurs sur le montant astronomique du bakchich qu’aurait déboursé Rockgate. Le lendemain, ATT limogeait son 1er ministre, Modibo Sidibe, le ministre des mines, Aboubacar Traore et le ministre des finances, Sanoussi Toure qui s’arrangeaient pour faire passer en Conseil des ministres l’attribution des permis miniers lorsque le président était en déplacement. Mieux : le ministre des mines avait créé un cabinet fiscaliste pour conseiller les compagnies minières en même d’être actionnaire de certaines compagnies minières !
En plus de la compromission des élites, le code minier malien ne prévoit aucune contrainte pour les compagnies minières en termes de responsabilité environnementale et sociale pendant la phase d’exploration et de prospection. Cette faiblesse législative rend le sous-sol malien extrêmement attractif. A cet égard la visite des sites de forage sur la commune de Falea est édifiante. La société française Foraco, basée à Marseille et cotée en bourse à Toronto, qui effectue les forages pour le compte de Rockgate, travaille dans un mépris total des populations et de l’environnement : absence d’information donnée aux riverains, forages faits à quelques mètres des habitations ou dans les champs des agriculteurs, pollution de puits par les boues issues du forage, rejets de carottes de forage dans le lit de la rivière…
Areva, futur exploitant ?
L’ARACF fait un travail considérable pour la formation des populations riveraines et l’interpellation des élus et des institutions. Ainsi, le forum Uranium Santé Environnement organisé à Bamako du 16 au 18 mars 2012, auquel Survie a pris part, visait à renforcer l’information des habitants de Falea et à mobiliser un réseau international d’acteurs antinucléaires ou militants pour une exploitation maîtrisée et juste des ressources.
Sur le terrain, une équipe de radioprotection a été formée sur place et la radio locale explique les dangers liés à la radioactivité et à l’implantation de sociétés minières. Les autorités locales militent désormais de leur côté contre l’exploitation de l’uranium : les 21 maires des villages de la commune de Falea ont signé un mémorandum à ce propos en mars 2012. L’association souligne aussi l’inconséquence que serait l’exploitation d’autant que la concentration en uranium du sous-sol est faible : le gisement de Falea contiendrait entre 5000 et 11 000 tonnes au total selon les estimations officielles – soit plus ou moins ce qu’extrait annuellement Areva au Niger ; elle demanderait en outre des investissements importants pour drainer l’eau et produire l’électricité nécessaire. Le prix à payer pour les populations et l’environnement serait énorme.
Pour l’ARACF, il ne fait nul doute que Rockgate ne sera pas la société exploitante le cas échéant : cette société créée en 2004 n’a ni expérience ni expertise dans l’extraction et la production de l’uranium, toutes ses activités concernent l’exploration, et, fait étonnant, elle enregistre, année après année, des comptes déficitaires à tel point qu’elle aurait perdu 80% de sa cotation en bourse mais parvient pourtant à être recapitalisée. Aussi, l’ARACF ne s’est pas étonnée que l’ambassadeur de France en poste en 2011 au Mali, déclare à mesdames Joly et Rivasi qu’Areva serait le futur exploitant de la mine d’uranium à Falea. Une déclaration à prendre au sérieux même si dans le contexte actuel les habitants pourraient bien être sauvés par les déboires d’Areva – dont les projets miniers en Afrique sont gelés- mais aussi par le travail conséquent de l’ARACF et les changements politiques que Many Camara, un des animateurs de l’association, appelle de ses vœux pour le Mali.
Sources : http://survie.org/francafrique/mali/article/falea-ou-la-colonisation-miniere et http://www.falea21.org/ et http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/12/27/les-otages-le-mali-et-areva,1111366.php?fb_action_ids=581935061821615&fb_action_types=og.recommends&fb_source=aggregation&fb_aggregation_id=288381481237582
Lisez l'article ci-après : http://mediabenews.wordpress.com/2012/10/29/lalgerie-point-central-de-la-strategie-militaire-us-au-mali-et-au-sahel-les-plans-de-la-france/ Vous y apprendrez entre autre que la France planifie depuis longtemps son intervention au nord Mali.
Rapport mines d'uranium COGEMA au Niger : http://www.docstoc.com/docs/50537081/Rapport-mines-duranium-COGEMA-au-Niger
Geoff- Modérateur
- Date d'inscription : 18/02/2012
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Localisation : Wagadey, Jubbada Dhexe, Somalia
Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
Mali, Hollande soutenu par une classe politique va-t-en guerre : http://www.contrepoints.org/2013/01/10/111106-mali-hollande-soutenu-par-une-classe-politique-va-t-en-guerre
La France au Mali pour l' OR, le Quartz, les Carbonates, le bois silicifié, les minéraux et le Pétrole : http://zebuzzeo.blogspot.fr/2013/01/la-france-au-mali-pour-l-or-le-quartz.html
Nord-Mali, le Qatar accusé de financer les groupes islamistes de l'Azawad : http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20120606170458/
> cf http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/la-qatar-rachete-la-france-7545094.html et http://www.atlantico.fr/decryptage/qatar-est-en-train-acheter-france-et-diplomatie-grands-coups-investissements-karim-sader-459486.html
Les organisations islamistes multiplient les menaces contre la France : http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202495353041-les-organisations-islamistes-multiplient-les-menaces-contre-la-france-527936.php
Mali. Pourquoi la France en voulait à Amadou Toumani Touré : http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-6359.html
Cartes minières du Mali : http://www.mines.gouv.ml/contenu_page.aspx?pa=63 (pour un site officiel c'est pas très à jour tout ça)
La France au Mali pour l' OR, le Quartz, les Carbonates, le bois silicifié, les minéraux et le Pétrole : http://zebuzzeo.blogspot.fr/2013/01/la-france-au-mali-pour-l-or-le-quartz.html
Nord-Mali, le Qatar accusé de financer les groupes islamistes de l'Azawad : http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20120606170458/
> cf http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/la-qatar-rachete-la-france-7545094.html et http://www.atlantico.fr/decryptage/qatar-est-en-train-acheter-france-et-diplomatie-grands-coups-investissements-karim-sader-459486.html
Les organisations islamistes multiplient les menaces contre la France : http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202495353041-les-organisations-islamistes-multiplient-les-menaces-contre-la-france-527936.php
Mali. Pourquoi la France en voulait à Amadou Toumani Touré : http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-6359.html
Cartes minières du Mali : http://www.mines.gouv.ml/contenu_page.aspx?pa=63 (pour un site officiel c'est pas très à jour tout ça)
Geoff- Modérateur
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Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
Je mets ici une vidéo d'un certain Allain Jules, que vous pourrez écoutez et qui parle d'une manière générale de ce qui se passe au Mali et en Somalie.
Allain Jules au sujet de l'intervention militaire française au Mali et en Somalie
Allain Jules, Spécialiste de L'Afrique
http://french.irib.ir/
http://lagazetteonline.blogspot.fr/
A Bientôt
09991
Allain Jules au sujet de l'intervention militaire française au Mali et en Somalie
Allain Jules, Spécialiste de L'Afrique
http://french.irib.ir/
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Dernière édition par Silver Wisdom le Lun 31 Mar - 13:27, édité 1 fois (Raison : Modification lien vidéo)
Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
Mali : les islamistes menacent de frapper la France.
Les islamistes maliens ont menacé de "frapper le cœur de la France" en réponse à l'opération militaire lancée par les forces françaises dans le pays africain, rapportent lundi les agences européennes.
"La France a attaqué l'islam. Nous allons frapper le cœur de la France. Au nom d'Allah, nous allons frapper le cœur de la France", a déclaré le responsable du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) Abou Dardar, cité par les médias français.
Pour sa part, la présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale Elisabeth Guigou a indiqué que la France prenait ces menaces au sérieux, évoquant la récente décision de relever le niveau de menace terroriste dans le pays.
Vendredi 11 janvier, la France a bloqué la progression des groupes armés islamistes, qui contrôlent depuis neuf mois le nord du Mali, vers le centre du pays déchiré par une guerre civile. Dimanche, l'aviation française a pour la première fois bombardé les bastions islamistes des villes de Gao et Kidal.
Selon Mme Guigou, la France a l'intention de poursuivre son opération au Mali jusqu'à ce que les forces africaines soient en mesure de prendre la relève.
Source : http://fr.rian.ru/world/20130114/197215815.html
Manuel Valls sur le Mali : la situation peut "inciter" à des attentats.
AFP – il y a 4 heures
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a affirmé que la situation au Mali "peut inciter des individus ou groupes à commettre des attentats, aussi bien en France qu'à l'étranger", dans une interview publiée lundi par le Parisien.
M. Valls revient sur le plan Vigipirate, au niveau rouge depuis 2005, qui a été renforcé samedi soir. "Sur une période aussi longue l'attention peut s'émousser", dit-il en expliquant que les patrouilles ont été renforcées dans les transports et les lieux publics, les contrôles et fouilles accrus à l'entrée des bâtiments publics et dans les aéroports notamment.
"Ce n'est pas en cédant aux terroristes que l'on diminue la menace qui, je le rappelle, n'est pas nouvelle", souligne M. Valls qui rappelle que "des menaces explicites de groupes sahéliens ont été publiées ces derniers mois".
Source : http://fr.news.yahoo.com/valls-mali-situation-peut-inciter-à-attentats-075154135.html
MALI, LES RAISONS DE L’INTERVENTION.
Source de l'image http://allainjules.com/2013/01/13/video-mali-les-raisons-cachees-de-lintervention-francaise/
Au Mali, ce n’est pas la France qui va aider les Africains, mais bien l’Europe… « On ne peut pas laisser s’installer un sanctuaire terroriste majeur à nos portes. » Voilà qui est clair : LA SÉCURITÉ DE L’EUROPE EST EN JEU AU MALI. Ceci pour plusieurs raisons. Mais comme Jean-Yves Le Drian ne mentionne pas ces raisons, nous allons le faire à sa place :
1- La sécurité de l’Europe est en jeu au Mali parce que toute la région Sahélo-Saharienne est en reconfiguration. L’idée étant de morceler davantage l’espace pour mieux le contrôler et maîtriser ses ressources : en 2011, on a eu la naissance du Sud Soudan sous l’instigation du trio Israël, USA et Europe, avec l’acceptation de la Chine qui a réussi à sauver sa part d’approvisionnement en pétrole, en s’accrochant au Soudan de Béchir. En 2012, on est allé dans le même sens au Mali avec le squelettique Azawad. En toile de fond, l’or et bien d’autres ressources.
2- La sécurité de l’Europe est en jeu au Mali parce que pas loin de là, l’Europe (l’Allemagne en tête) réalise actuellement un énorme projet d’installation de panneaux solaires géants appelé DESERTEC. Ce parc solaire fournira de l’électricité à l’Europe gratuitement. Donc, il faut faire en sorte que cet espace soit sécurisé.
3- La sécurité de l’Europe est en jeu au Mali parce que, des orpailleurs français appelés des chercheurs avaient découvert en début de cette année 2012, de gigantesques réserves d’eau dans le Sahara. La guerre de l’eau qui se déroule actuellement sous nos yeux dans le monde et qui va s’accentuer eu égard à la rareté vers laquelle on se dirige pousse l’Europe à parler de sa sécurité au Mali.
4- La sécurité de l’Europe est en jeu au Mali parce que la France qui n’a pas d’uranium sur son sol est quand même le premier exportateur de l’énergie nucléaire au monde. Pourquoi ? Tout simplement parce que la France dispose sur sa préfecture du NIGER des mines gigantesques d’uranium qu’elle exploite depuis 60 ans bientôt gratuitement. Une mine énorme est découverte à Imouraren au Niger. Ce qui a poussé AREVA à investir actuellement au moins 1,5 milliards d’euros en vue de racler proprement cette mine. Des centaines de français et d’européens affluent actuellement dans le coin où ils sont en train de construire une sorte de ville minière. Les prises d’otage et autres révoltes armées peuvent gêner un peu la chose. La Chine n’est pas loin non plus de là. Donc, l’Europe a ici aussi sa sécurité en jeu.
5- La sécurité de l’Europe est en jeu au Mali parce qu’il faut que l’Europe démontre à ses ressortissants qui aiment le tourisme exotique que leur sécurité est et sera garantie un peu partout, notamment dans cette région.
6- La sécurité de l’Europe est en jeu au Mali parce qu’après avoir armé et utilisé ces islamistes pour détruire la Libye, la France surtout espérait qu’avec ce « geste d’amitié », ces gars libéreraient ses ressortissants. Il n’en est rien. Les gars disent que ce ne sont pas eux qui détiennent les français, mieux qu’ils ne savent pas où ils sont exactement. Parfois, ils disent « on va vous aider à les libérer » puis, c’est « Jacques où es-tu ? » La patience a ses limites. Même si les otages risquent la mort, eh bien, mieux vaut une fin effroyable qu’un jeu de nerfs sans fin, surtout que l’Europe sait ce qu’elle gagne par rapport à la vie de 3 ou 5 otages.
Voilà quelques-unes des raisons pour lesquelles les bruits de bottes résonnent là. Qu’on détruise des mausolées ou qu’on coupe des mains, des pieds aux Noirs, ou qu’on viole les filles africaines sous l’autel d’un islamisme poussiéreux là-bas, ça n’est pas le problème de l’Occident. Au demeurant, comme ces faits criminels émeuvent la masse, eh bien, les stratèges les mettent devant pour mieux atteindre, avec le consentement tacite ou exprès des spectateurs que nous sommes, leurs buts. En parlant uniquement de la sécurité de l’Europe avec la mise en avant du TERRORISME qui serait aux portes de l’Europe, le ministre français de la défense nous montre l’arbrisseau qui cache mal la forêt.
Source : http://2ccr.unblog.fr/2013/01/13/mali-les-raisons-de-l’intervention/
A lire "Quand le pétrole et le Qatar s’invitent au Mali et au Sahel" : http://www.leblogfinance.com/2012/06/quand-le-petrole-et-le-qatar-sinvitent-au-mali-et-au-sahel.html
A voir "Carte des investissements agro-industriels dans la zone de l’Office du Niger au Mali (Florence Brondeau 2011)" : http://www.formesdufoncier.org/pdfs/BrondeauMali.pdf
Une thèse de doctorat de géographie de Faty Bineta Mbodj, soutenue le 18 mai 2011 à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis
Source de l'image http://afrique-ouest-cotiere.cirad.fr/publications_ressources/theses_et_memoires/boom_aurifere_est_senegal_ouest_mali_et_nord_est_guinee
Les islamistes maliens ont menacé de "frapper le cœur de la France" en réponse à l'opération militaire lancée par les forces françaises dans le pays africain, rapportent lundi les agences européennes.
"La France a attaqué l'islam. Nous allons frapper le cœur de la France. Au nom d'Allah, nous allons frapper le cœur de la France", a déclaré le responsable du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) Abou Dardar, cité par les médias français.
Pour sa part, la présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale Elisabeth Guigou a indiqué que la France prenait ces menaces au sérieux, évoquant la récente décision de relever le niveau de menace terroriste dans le pays.
Vendredi 11 janvier, la France a bloqué la progression des groupes armés islamistes, qui contrôlent depuis neuf mois le nord du Mali, vers le centre du pays déchiré par une guerre civile. Dimanche, l'aviation française a pour la première fois bombardé les bastions islamistes des villes de Gao et Kidal.
Selon Mme Guigou, la France a l'intention de poursuivre son opération au Mali jusqu'à ce que les forces africaines soient en mesure de prendre la relève.
Source : http://fr.rian.ru/world/20130114/197215815.html
Manuel Valls sur le Mali : la situation peut "inciter" à des attentats.
AFP – il y a 4 heures
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a affirmé que la situation au Mali "peut inciter des individus ou groupes à commettre des attentats, aussi bien en France qu'à l'étranger", dans une interview publiée lundi par le Parisien.
M. Valls revient sur le plan Vigipirate, au niveau rouge depuis 2005, qui a été renforcé samedi soir. "Sur une période aussi longue l'attention peut s'émousser", dit-il en expliquant que les patrouilles ont été renforcées dans les transports et les lieux publics, les contrôles et fouilles accrus à l'entrée des bâtiments publics et dans les aéroports notamment.
"Ce n'est pas en cédant aux terroristes que l'on diminue la menace qui, je le rappelle, n'est pas nouvelle", souligne M. Valls qui rappelle que "des menaces explicites de groupes sahéliens ont été publiées ces derniers mois".
Source : http://fr.news.yahoo.com/valls-mali-situation-peut-inciter-à-attentats-075154135.html
MALI, LES RAISONS DE L’INTERVENTION.
Source de l'image http://allainjules.com/2013/01/13/video-mali-les-raisons-cachees-de-lintervention-francaise/
Au Mali, ce n’est pas la France qui va aider les Africains, mais bien l’Europe… « On ne peut pas laisser s’installer un sanctuaire terroriste majeur à nos portes. » Voilà qui est clair : LA SÉCURITÉ DE L’EUROPE EST EN JEU AU MALI. Ceci pour plusieurs raisons. Mais comme Jean-Yves Le Drian ne mentionne pas ces raisons, nous allons le faire à sa place :
1- La sécurité de l’Europe est en jeu au Mali parce que toute la région Sahélo-Saharienne est en reconfiguration. L’idée étant de morceler davantage l’espace pour mieux le contrôler et maîtriser ses ressources : en 2011, on a eu la naissance du Sud Soudan sous l’instigation du trio Israël, USA et Europe, avec l’acceptation de la Chine qui a réussi à sauver sa part d’approvisionnement en pétrole, en s’accrochant au Soudan de Béchir. En 2012, on est allé dans le même sens au Mali avec le squelettique Azawad. En toile de fond, l’or et bien d’autres ressources.
2- La sécurité de l’Europe est en jeu au Mali parce que pas loin de là, l’Europe (l’Allemagne en tête) réalise actuellement un énorme projet d’installation de panneaux solaires géants appelé DESERTEC. Ce parc solaire fournira de l’électricité à l’Europe gratuitement. Donc, il faut faire en sorte que cet espace soit sécurisé.
3- La sécurité de l’Europe est en jeu au Mali parce que, des orpailleurs français appelés des chercheurs avaient découvert en début de cette année 2012, de gigantesques réserves d’eau dans le Sahara. La guerre de l’eau qui se déroule actuellement sous nos yeux dans le monde et qui va s’accentuer eu égard à la rareté vers laquelle on se dirige pousse l’Europe à parler de sa sécurité au Mali.
4- La sécurité de l’Europe est en jeu au Mali parce que la France qui n’a pas d’uranium sur son sol est quand même le premier exportateur de l’énergie nucléaire au monde. Pourquoi ? Tout simplement parce que la France dispose sur sa préfecture du NIGER des mines gigantesques d’uranium qu’elle exploite depuis 60 ans bientôt gratuitement. Une mine énorme est découverte à Imouraren au Niger. Ce qui a poussé AREVA à investir actuellement au moins 1,5 milliards d’euros en vue de racler proprement cette mine. Des centaines de français et d’européens affluent actuellement dans le coin où ils sont en train de construire une sorte de ville minière. Les prises d’otage et autres révoltes armées peuvent gêner un peu la chose. La Chine n’est pas loin non plus de là. Donc, l’Europe a ici aussi sa sécurité en jeu.
5- La sécurité de l’Europe est en jeu au Mali parce qu’il faut que l’Europe démontre à ses ressortissants qui aiment le tourisme exotique que leur sécurité est et sera garantie un peu partout, notamment dans cette région.
6- La sécurité de l’Europe est en jeu au Mali parce qu’après avoir armé et utilisé ces islamistes pour détruire la Libye, la France surtout espérait qu’avec ce « geste d’amitié », ces gars libéreraient ses ressortissants. Il n’en est rien. Les gars disent que ce ne sont pas eux qui détiennent les français, mieux qu’ils ne savent pas où ils sont exactement. Parfois, ils disent « on va vous aider à les libérer » puis, c’est « Jacques où es-tu ? » La patience a ses limites. Même si les otages risquent la mort, eh bien, mieux vaut une fin effroyable qu’un jeu de nerfs sans fin, surtout que l’Europe sait ce qu’elle gagne par rapport à la vie de 3 ou 5 otages.
Voilà quelques-unes des raisons pour lesquelles les bruits de bottes résonnent là. Qu’on détruise des mausolées ou qu’on coupe des mains, des pieds aux Noirs, ou qu’on viole les filles africaines sous l’autel d’un islamisme poussiéreux là-bas, ça n’est pas le problème de l’Occident. Au demeurant, comme ces faits criminels émeuvent la masse, eh bien, les stratèges les mettent devant pour mieux atteindre, avec le consentement tacite ou exprès des spectateurs que nous sommes, leurs buts. En parlant uniquement de la sécurité de l’Europe avec la mise en avant du TERRORISME qui serait aux portes de l’Europe, le ministre français de la défense nous montre l’arbrisseau qui cache mal la forêt.
Source : http://2ccr.unblog.fr/2013/01/13/mali-les-raisons-de-l’intervention/
A lire "Quand le pétrole et le Qatar s’invitent au Mali et au Sahel" : http://www.leblogfinance.com/2012/06/quand-le-petrole-et-le-qatar-sinvitent-au-mali-et-au-sahel.html
A voir "Carte des investissements agro-industriels dans la zone de l’Office du Niger au Mali (Florence Brondeau 2011)" : http://www.formesdufoncier.org/pdfs/BrondeauMali.pdf
Une thèse de doctorat de géographie de Faty Bineta Mbodj, soutenue le 18 mai 2011 à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis
Source de l'image http://afrique-ouest-cotiere.cirad.fr/publications_ressources/theses_et_memoires/boom_aurifere_est_senegal_ouest_mali_et_nord_est_guinee
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Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
Hollande renoue avec le passé colonial de la SFIO au MALI
François Hollande, un va en guerre qui admire le sionisme et les conquêtes coloniales.
Après avoir approuvé, lui et le parti socialiste l’intervention militaire en Libye, puis il a été le premier, en Occident, à expulser l’ambassadrice de la Syrie à Paris et le premier aussi à approuver une autre guerre en Syrie. Voilà qu’il se lance dans une guerre coloniale au Mali avec la bénédiction de l’Empire US-Sioniste pour des réserves gazières au Mali.
N’oublions pas le peuple Touareg persécuté par le gouvernement central du Mali. Ce peuple a droit à son indépendance. L’action de la France est que ce peuple demeure sous le joug du gouvernement de Bamako .
Mais au final, l’intervention de la France pourrait être également due à d’importants enjeux économiques et financiers, encore une fois sur fond de forte odeur de pétrole et de gaz.Pure coïncidence ou remake d’un scénario proche de celui prévalant en Afghanistan ? … Voire mise à exécution d’une stratégie du chaos menée par les lobbies pétroliers et militaires américains en échange de soutiens financiers de campagnes électorales US pour éviter une avancée trop importante de majors pétrolières étrangères concurrentes ?
1 - Un important gisement de pétrole au nord du Mali
La carte d’implantation d’Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique) au Sahel correspond à tout point à celle du bassin de Taoudeni …large de 1,5 million de kilomètres carrés, partagé entre le Mali, l’Algérie, la Mauritanie et le Niger …
. Les récentes découvertes de richesses minières contenues dans cette zone provoquent en effet depuis quelques mois un vif intérêt pour cette région.
Jean François Arrighi de Casanova, directeur Afrique du Nord de Total avait ainsi fait état d’immenses découvertes gazières dans le secteur, freinant la progression du puits vers la zone pétrolière, en Mauritanie et le conduisant même à parler « d’un nouvel Eldorado ».
2 - Découverte d’un important gisement de gaz au sud Mali
La Société d’exploitation pétrolière du Mali (Petroma), Aliou Boubacar Diallo, PDG de Wassoul’Or a fait la découverte d’un gisement gigantesque de gaz à Bourakèbougou (cercle de Kati, Commune rurale de Dièdougou Torodo). Les essais d’exploitation du gaz ont déjà commencé.
Situé à 60 km de Bamako et 45 km de Kati, le site de Bourakèbougou renferme un grand gisement de gaz. Petroma SA, dont Aliou Boubacar Diallo, PDG de Wassoul’Or SA, est le promoteur, vient d’y faire la découverte de cet important gisement de gaz.
Le gaz de Bourakèbougou, c’est de l’hydrogène à l’état pur (98,8 % hydrogène et 2 % méthane). Selon M. Diallo, c’est la première fois qu’on découvre un gisement d’hydrogène au Mali et dans le monde. "Il y a beaucoup d’application avec ce gaz. Mais, on a décidé de faire l’électricité avec", dira-t-il. Et de souligner que les indicateurs montrent qu’il y a une réserve gigantesque dans la zone.
( cf : http://www.malijet.com/actualite_economique_du_mali/44150-kati-decouverte-d-un-important-gisement-de-gaz.html
http://www.afrik.com/article25745.html
3 - François Hollande renoue ainsi indéniablement avec le passé colonial de la SFIO
La SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière),- ancêtre et matrice de l’actuel PS – qui, en 1956, alors qu’elle dirigeait le gouvernement dit de « Front républicain » avait voté la loi dite « des pouvoirs spéciaux » qui déléguait les pouvoirs civils à l’armée en Algérie.
Ces pouvoirs spéciaux, votés avec le soutien de la droite et des députés communistes, allaient donner à l’armée – celle des paras du général Massu et du colonel Bigeard- un rôle considérable dans cette guerre génocidaire contre le peuple Algérien.
En effet, cette loi servira ainsi, en particulier dans la capitale, à justifier les arrestations massives, les exécutions sommaires, la systématisation de la torture, les disparitions, les viols. C’est cette même armée qui, en mai 1958,sera au centre des tous les complots algérois qui allaient entraîner – avec la prise du gouvernorat général, la création des comités de salut public – la chute de la IVème république et le retour aux affaires du général de Gaulle, retour adoubé par les dirigeants de La SFIO et particulièrement par son secrétaire général, Guy Mollet.
Il ne faut surtout pas oublier que pendant les trois premières années de la guerre d’Algérie 1954-1957, François Mitterrand, futur secrétaire général du PS et futur président de la République, est tour à tour ministre de l’Intérieur puis ministre de la Justice. Il est l’un des personnages de premier plan des gouvernements de la IVeme République qui appliquent en Algérie une politique particulièrement répressive. Celui qui fut Garde des Sceaux entre 1956 et 1957, au sein du gouvernement socialiste de Guy Mollet, laissa guillotiner 45 moudjahidinne Algériens en s’opposant à 80% des recours en grâce
François Mitterrand dira « L’Algérie, c’est la France. Et la France ne reconnaîtra pas chez elle d’autre autorité que la sienne.
Mais au colonialisme français, on peut répondre : les algériens n’ont jamais demandé que la France occuper leur pays, sachant que le colonialisme français a spolié les meilleures terres, établi un apartheid : les arabes n’avaient pas les mêmes droits que les autres habitants de l’Algérie. En effet , les musulmans étaient de naissance sujet de la France, ils n’en n’ étaient pas citoyens, pour le devenir ils devaient trahir leur religion !!!! - aux musulmans les terres pauvres, aux colons les beaux domaines, sachant que les indigènes aux yeux des colons étaient fait pour les taches les plus serviles et ne comprenant que la manière forte !!!
CONCLUSION
C’est trop facile le chantage au terrorisme que fait le gouvernement français. Ce terrorisme islamiste dont tout le monde sait qui le finance et qui le soutient.
Ainsi la France fait la guerre aux djihadistes au Mali, au même moment en Syrie, elle leur fournit une aide logistique et un soutien diplomatique en partenariat avec les pétro-monarchies du Golfe et des USA.
Mais tout ceci a un point commun : le GAZ, car la Syrie comme le Mali ont d’énormes réserves de gaz.
La gauche anti-impérialiste doit de nouveau affirmer sa solidarité avec les peuples contre le colonialisme.
http://www.alterinfo.net/Hollande-renoue-avec-le-passe-colonial-de-la-SFIO-au-MALI_a85660.html
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09991
François Hollande, un va en guerre qui admire le sionisme et les conquêtes coloniales.
Après avoir approuvé, lui et le parti socialiste l’intervention militaire en Libye, puis il a été le premier, en Occident, à expulser l’ambassadrice de la Syrie à Paris et le premier aussi à approuver une autre guerre en Syrie. Voilà qu’il se lance dans une guerre coloniale au Mali avec la bénédiction de l’Empire US-Sioniste pour des réserves gazières au Mali.
N’oublions pas le peuple Touareg persécuté par le gouvernement central du Mali. Ce peuple a droit à son indépendance. L’action de la France est que ce peuple demeure sous le joug du gouvernement de Bamako .
Mais au final, l’intervention de la France pourrait être également due à d’importants enjeux économiques et financiers, encore une fois sur fond de forte odeur de pétrole et de gaz.Pure coïncidence ou remake d’un scénario proche de celui prévalant en Afghanistan ? … Voire mise à exécution d’une stratégie du chaos menée par les lobbies pétroliers et militaires américains en échange de soutiens financiers de campagnes électorales US pour éviter une avancée trop importante de majors pétrolières étrangères concurrentes ?
1 - Un important gisement de pétrole au nord du Mali
La carte d’implantation d’Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique) au Sahel correspond à tout point à celle du bassin de Taoudeni …large de 1,5 million de kilomètres carrés, partagé entre le Mali, l’Algérie, la Mauritanie et le Niger …
. Les récentes découvertes de richesses minières contenues dans cette zone provoquent en effet depuis quelques mois un vif intérêt pour cette région.
Jean François Arrighi de Casanova, directeur Afrique du Nord de Total avait ainsi fait état d’immenses découvertes gazières dans le secteur, freinant la progression du puits vers la zone pétrolière, en Mauritanie et le conduisant même à parler « d’un nouvel Eldorado ».
2 - Découverte d’un important gisement de gaz au sud Mali
La Société d’exploitation pétrolière du Mali (Petroma), Aliou Boubacar Diallo, PDG de Wassoul’Or a fait la découverte d’un gisement gigantesque de gaz à Bourakèbougou (cercle de Kati, Commune rurale de Dièdougou Torodo). Les essais d’exploitation du gaz ont déjà commencé.
Situé à 60 km de Bamako et 45 km de Kati, le site de Bourakèbougou renferme un grand gisement de gaz. Petroma SA, dont Aliou Boubacar Diallo, PDG de Wassoul’Or SA, est le promoteur, vient d’y faire la découverte de cet important gisement de gaz.
Le gaz de Bourakèbougou, c’est de l’hydrogène à l’état pur (98,8 % hydrogène et 2 % méthane). Selon M. Diallo, c’est la première fois qu’on découvre un gisement d’hydrogène au Mali et dans le monde. "Il y a beaucoup d’application avec ce gaz. Mais, on a décidé de faire l’électricité avec", dira-t-il. Et de souligner que les indicateurs montrent qu’il y a une réserve gigantesque dans la zone.
( cf : http://www.malijet.com/actualite_economique_du_mali/44150-kati-decouverte-d-un-important-gisement-de-gaz.html
http://www.afrik.com/article25745.html
3 - François Hollande renoue ainsi indéniablement avec le passé colonial de la SFIO
La SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière),- ancêtre et matrice de l’actuel PS – qui, en 1956, alors qu’elle dirigeait le gouvernement dit de « Front républicain » avait voté la loi dite « des pouvoirs spéciaux » qui déléguait les pouvoirs civils à l’armée en Algérie.
Ces pouvoirs spéciaux, votés avec le soutien de la droite et des députés communistes, allaient donner à l’armée – celle des paras du général Massu et du colonel Bigeard- un rôle considérable dans cette guerre génocidaire contre le peuple Algérien.
En effet, cette loi servira ainsi, en particulier dans la capitale, à justifier les arrestations massives, les exécutions sommaires, la systématisation de la torture, les disparitions, les viols. C’est cette même armée qui, en mai 1958,sera au centre des tous les complots algérois qui allaient entraîner – avec la prise du gouvernorat général, la création des comités de salut public – la chute de la IVème république et le retour aux affaires du général de Gaulle, retour adoubé par les dirigeants de La SFIO et particulièrement par son secrétaire général, Guy Mollet.
Il ne faut surtout pas oublier que pendant les trois premières années de la guerre d’Algérie 1954-1957, François Mitterrand, futur secrétaire général du PS et futur président de la République, est tour à tour ministre de l’Intérieur puis ministre de la Justice. Il est l’un des personnages de premier plan des gouvernements de la IVeme République qui appliquent en Algérie une politique particulièrement répressive. Celui qui fut Garde des Sceaux entre 1956 et 1957, au sein du gouvernement socialiste de Guy Mollet, laissa guillotiner 45 moudjahidinne Algériens en s’opposant à 80% des recours en grâce
François Mitterrand dira « L’Algérie, c’est la France. Et la France ne reconnaîtra pas chez elle d’autre autorité que la sienne.
Mais au colonialisme français, on peut répondre : les algériens n’ont jamais demandé que la France occuper leur pays, sachant que le colonialisme français a spolié les meilleures terres, établi un apartheid : les arabes n’avaient pas les mêmes droits que les autres habitants de l’Algérie. En effet , les musulmans étaient de naissance sujet de la France, ils n’en n’ étaient pas citoyens, pour le devenir ils devaient trahir leur religion !!!! - aux musulmans les terres pauvres, aux colons les beaux domaines, sachant que les indigènes aux yeux des colons étaient fait pour les taches les plus serviles et ne comprenant que la manière forte !!!
CONCLUSION
C’est trop facile le chantage au terrorisme que fait le gouvernement français. Ce terrorisme islamiste dont tout le monde sait qui le finance et qui le soutient.
Ainsi la France fait la guerre aux djihadistes au Mali, au même moment en Syrie, elle leur fournit une aide logistique et un soutien diplomatique en partenariat avec les pétro-monarchies du Golfe et des USA.
Mais tout ceci a un point commun : le GAZ, car la Syrie comme le Mali ont d’énormes réserves de gaz.
La gauche anti-impérialiste doit de nouveau affirmer sa solidarité avec les peuples contre le colonialisme.
http://www.alterinfo.net/Hollande-renoue-avec-le-passe-colonial-de-la-SFIO-au-MALI_a85660.html
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09991
Dernière édition par 09991 le Lun 14 Jan - 18:35, édité 1 fois (Raison : J'ai oubliée ma signature........)
Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
Mali Hollande Prepare Illégalement L'Installation De Troupes US Au Mali Aux Frais Des Contribuables Français
Hollande - qui a décidé sans accord du Parlement mais avec le feu vert de Washington d'engager la France dans une guerre au Mali- gaspille le budget de la défense dans une guerre visant à préparer le terrain pour l'installation de troupes américaines dans 35 pays africains dont le Mali. Cette décision prise SEUL constitue un dangereux précédent car Hollande peut à tout instant décider d'engager la France et son armée en Syrie par exemple ou contre l'Iran avec les conséquences inimaginables qui s'en suivraient.
En Décembre dernier dans les couloirs du Pentagone on évoquait les préparatifs d'une "guerre contre le terrorisme" au Mali selon ce qu'a rapporté le Washington Post.
Le Mali a été le théatre d'un putsch militaire début 2012 chassant le président Amandou Toumani Touré qui depuis est revenu et occupe le poste par intérim en attendant d'improbables élections. Les militaires putschistes ont été incapables de lutter contre l'avancée des islamistes/Al Qaeda - bien armés et entraînés par CIA et consorts français notamment - dont certains venaient de la Libye voisine où l'OTAN Sarkozy en tête les ont aidés en les armant et les entraînant à renverser et lyncher Kadhafi.
Obama qui n'a pas encore prété serment est dans une position inconfortable pour engager des troupes au Mali au côté des militaires putschistes - aider ceux qui ont renversé un dirigeant démocratiquement élu serait une violation flagrante des lois américaines.
Par contre Hollande lui n'a eu aucun scrupule à le faire. Piétinant ce qui reste de démocratie en France Il a engagé la nation dans une guerre d'aventure dans les sables mouvants d'une région qu'il connaît mal tout cela pour préparer le terrain à l'installation de troupes américaines au Mali.
Ces opérations aériennes françaises visent le bombardement des positions équipements et mouvements de la nébuleuse armée islamiste installée au Sahel tantôt vue comme partenaire pour renverser un régime qui déplaît comme c'était le cas dans la Libye de Kadhafi et maintenant en Syrie tantôt comme l'ennemi à éliminer dans le cadre de la "guerre contre le terrorisme".
Cette stratégie des néocons américains dite de "guerre contre le terrorisme" (empruntée au régime colonial juif sioniste) permet des "changements de régime" et des occupations militaires dans des pays riches en ressources énergétiques et ou qui constituent des points stratégiques militaro énergétiques.
Hollande - et tous ceux qui ont apporté leur soutien lamentable à cette déclaration de guerre dictatoriale de Hollande - dictatoriale parce que décidée par lui SEUL comme si la France son territoire et sa population étaient confrontés à un danger d'invasion imminente - a donc adopté la position des néocons développée il y a 10 ans par Bush Junior pour partir en guerre contre l'Afghanistan et ensuite l'Irak de Saddam Hussein avec les conséquences désastreuses que l'on connait pour ces deux pays et leurs populations mais aussi les libertés individuelles des Américains vivant désormais dans une dictature militaire.
Hollande met à disposition des USA des troupes et équipements lourds ( avions et hélicoptères de combat missiles etc...) de l'armée française et ce sont bien sûr les contribuables français qui paieront la note et certainement pas le Mali l'un des pays les plus pauvres d'Afrique bien que 3ème producteur d'or et bientôt producteur de pétrole justement au Nord de son territoire.
Selon une dépêche AP publiée en Décembre dernier l'armée US a planifié le déploiement de troupes dans 35 pays africains dont le Mali, mais aussi la Libye, le Sudan, l'Algerie, le Niger, le Kenya, la Somalie.
Des soldats basés à Fort Riley,la 2ème brigade et la 1ere division d'infanterie du Kansas commenceront à s'entraîner en Mars 2013 pour concrétiser un projet du Pentagone d'envoyer des troupes dans ces 35 pays africains.
L'objectif officiel de ces déploiements militaires américains à l'étranger c'est de former des troupes des pays africains "hôtes" - plus ou moins consentants - à lutter dans le cadre de la "guerre contre le terrorisme" et leur apprendre également l'utilisation d'équipements militaires " Made in USA".
Mais si le besoin s'en fait sentir sur place le Pentagone pourra décider d'engager des troupes américaines dans des combats locaux ou régionaux sans passer par un vote au Congrès US normalement nécessaire pour toute entrée en guerre de troupes US. Pour contourner cette obligation légale le Pentagone pourra invoquer comme vient de le faire Hollande la demande d'un gouvernement africain allié d'aide militaire.
Selon l'AP qui cite des sources militaires anonymes du Pentagone, ce dernier a déjà préparé plus de 100 programmes d'entraînement à mener avec des troupes africaines pendant 2013.
Hollande dans son discours du 11 Janvier 2013 se targue d'agir dans "le cadre de la légalité internationale"
UN MENSONGE.*
Rien ni dans la Résolution 2071 adoptée en Octobre 2012 par le CSONU sur le Mali ni celle 2085 adoptée le 21 Décembre 2012 n'autorise Hollande à engager la France dans cette guerre au Mali.
*Selon une dépêche de l'AFP reprise par l'Express le 21/12/2012 :
Dans la Résolution 2085, le Conseil de sécurité de l'ONU:
- engage les autorités maliennes à établir "un plan de route pour la transition, à rétablir pleinement l'ordre constitutionnel et l'unité nationale, notamment en tenant des élections présidentielles et législatives crédibles et sans exclusive (...) d'ici avril 2013 ou, à défaut, dès que possible techniquement".
- "exige que les groupes rebelles maliens rompent tout lien avec des organisations terroristes, en particulier avec Al-Qaida au Maghreb islamique".
- "demande aux autorités de transition maliennes de mettre en place rapidement un cadre de référence crédible pour les négociations avec toutes les parties se trouvant dans le nord du pays et ayant rompu tout lien avec une organisation terroriste".
Formation des forces maliennes
Le Conseil de sécurité de l'ONU demande également "aux Etats membres et aux organisations régionales et internationales de fournir aux Forces maliennes un soutien coordonné sous forme d'aide, de compétences spécialisées, de formation et de renforcement des capacités (...) afin de rétablir l'autorité de l'Etat malien sur la totalité du territoire national".
Déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine
- Le Conseil "décide d'autoriser le déploiement au Mali, pour une durée initiale d'une année, de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA)".
Cette force devra aider à reconstituer la capacité des Forces maliennes et aider les autorités à reprendre les zones du nord de son territoire qui sont contrôlées par des groupes armés terroristes et extrémistes, tout en préservant la population civile.
La résolution ne fixe pas pour autant de calendrier précis pour le déclenchement d'une offensive dans cette région.
Hollande a donc engagé illégalement la France dans une guerre au Mali.
http://www.planetenonviolence.org/Mali-Hollande-Prepare-Illegalement-L-Installation-De-Troupes-US-Au-Mali-Aux-Frais-Des-Contribuables-Francais_a2921.html
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Hollande - qui a décidé sans accord du Parlement mais avec le feu vert de Washington d'engager la France dans une guerre au Mali- gaspille le budget de la défense dans une guerre visant à préparer le terrain pour l'installation de troupes américaines dans 35 pays africains dont le Mali. Cette décision prise SEUL constitue un dangereux précédent car Hollande peut à tout instant décider d'engager la France et son armée en Syrie par exemple ou contre l'Iran avec les conséquences inimaginables qui s'en suivraient.
En Décembre dernier dans les couloirs du Pentagone on évoquait les préparatifs d'une "guerre contre le terrorisme" au Mali selon ce qu'a rapporté le Washington Post.
Le Mali a été le théatre d'un putsch militaire début 2012 chassant le président Amandou Toumani Touré qui depuis est revenu et occupe le poste par intérim en attendant d'improbables élections. Les militaires putschistes ont été incapables de lutter contre l'avancée des islamistes/Al Qaeda - bien armés et entraînés par CIA et consorts français notamment - dont certains venaient de la Libye voisine où l'OTAN Sarkozy en tête les ont aidés en les armant et les entraînant à renverser et lyncher Kadhafi.
Obama qui n'a pas encore prété serment est dans une position inconfortable pour engager des troupes au Mali au côté des militaires putschistes - aider ceux qui ont renversé un dirigeant démocratiquement élu serait une violation flagrante des lois américaines.
Par contre Hollande lui n'a eu aucun scrupule à le faire. Piétinant ce qui reste de démocratie en France Il a engagé la nation dans une guerre d'aventure dans les sables mouvants d'une région qu'il connaît mal tout cela pour préparer le terrain à l'installation de troupes américaines au Mali.
Ces opérations aériennes françaises visent le bombardement des positions équipements et mouvements de la nébuleuse armée islamiste installée au Sahel tantôt vue comme partenaire pour renverser un régime qui déplaît comme c'était le cas dans la Libye de Kadhafi et maintenant en Syrie tantôt comme l'ennemi à éliminer dans le cadre de la "guerre contre le terrorisme".
Cette stratégie des néocons américains dite de "guerre contre le terrorisme" (empruntée au régime colonial juif sioniste) permet des "changements de régime" et des occupations militaires dans des pays riches en ressources énergétiques et ou qui constituent des points stratégiques militaro énergétiques.
Hollande - et tous ceux qui ont apporté leur soutien lamentable à cette déclaration de guerre dictatoriale de Hollande - dictatoriale parce que décidée par lui SEUL comme si la France son territoire et sa population étaient confrontés à un danger d'invasion imminente - a donc adopté la position des néocons développée il y a 10 ans par Bush Junior pour partir en guerre contre l'Afghanistan et ensuite l'Irak de Saddam Hussein avec les conséquences désastreuses que l'on connait pour ces deux pays et leurs populations mais aussi les libertés individuelles des Américains vivant désormais dans une dictature militaire.
Hollande met à disposition des USA des troupes et équipements lourds ( avions et hélicoptères de combat missiles etc...) de l'armée française et ce sont bien sûr les contribuables français qui paieront la note et certainement pas le Mali l'un des pays les plus pauvres d'Afrique bien que 3ème producteur d'or et bientôt producteur de pétrole justement au Nord de son territoire.
Selon une dépêche AP publiée en Décembre dernier l'armée US a planifié le déploiement de troupes dans 35 pays africains dont le Mali, mais aussi la Libye, le Sudan, l'Algerie, le Niger, le Kenya, la Somalie.
Des soldats basés à Fort Riley,la 2ème brigade et la 1ere division d'infanterie du Kansas commenceront à s'entraîner en Mars 2013 pour concrétiser un projet du Pentagone d'envoyer des troupes dans ces 35 pays africains.
L'objectif officiel de ces déploiements militaires américains à l'étranger c'est de former des troupes des pays africains "hôtes" - plus ou moins consentants - à lutter dans le cadre de la "guerre contre le terrorisme" et leur apprendre également l'utilisation d'équipements militaires " Made in USA".
Mais si le besoin s'en fait sentir sur place le Pentagone pourra décider d'engager des troupes américaines dans des combats locaux ou régionaux sans passer par un vote au Congrès US normalement nécessaire pour toute entrée en guerre de troupes US. Pour contourner cette obligation légale le Pentagone pourra invoquer comme vient de le faire Hollande la demande d'un gouvernement africain allié d'aide militaire.
Selon l'AP qui cite des sources militaires anonymes du Pentagone, ce dernier a déjà préparé plus de 100 programmes d'entraînement à mener avec des troupes africaines pendant 2013.
Hollande dans son discours du 11 Janvier 2013 se targue d'agir dans "le cadre de la légalité internationale"
UN MENSONGE.*
Rien ni dans la Résolution 2071 adoptée en Octobre 2012 par le CSONU sur le Mali ni celle 2085 adoptée le 21 Décembre 2012 n'autorise Hollande à engager la France dans cette guerre au Mali.
*Selon une dépêche de l'AFP reprise par l'Express le 21/12/2012 :
Dans la Résolution 2085, le Conseil de sécurité de l'ONU:
- engage les autorités maliennes à établir "un plan de route pour la transition, à rétablir pleinement l'ordre constitutionnel et l'unité nationale, notamment en tenant des élections présidentielles et législatives crédibles et sans exclusive (...) d'ici avril 2013 ou, à défaut, dès que possible techniquement".
- "exige que les groupes rebelles maliens rompent tout lien avec des organisations terroristes, en particulier avec Al-Qaida au Maghreb islamique".
- "demande aux autorités de transition maliennes de mettre en place rapidement un cadre de référence crédible pour les négociations avec toutes les parties se trouvant dans le nord du pays et ayant rompu tout lien avec une organisation terroriste".
Formation des forces maliennes
Le Conseil de sécurité de l'ONU demande également "aux Etats membres et aux organisations régionales et internationales de fournir aux Forces maliennes un soutien coordonné sous forme d'aide, de compétences spécialisées, de formation et de renforcement des capacités (...) afin de rétablir l'autorité de l'Etat malien sur la totalité du territoire national".
Déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine
- Le Conseil "décide d'autoriser le déploiement au Mali, pour une durée initiale d'une année, de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA)".
Cette force devra aider à reconstituer la capacité des Forces maliennes et aider les autorités à reprendre les zones du nord de son territoire qui sont contrôlées par des groupes armés terroristes et extrémistes, tout en préservant la population civile.
La résolution ne fixe pas pour autant de calendrier précis pour le déclenchement d'une offensive dans cette région.
Hollande a donc engagé illégalement la France dans une guerre au Mali.
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Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
MALI, les fantômes du Sahel : Comprendre le conflit.
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"Menaces sur le Mali" : l'émission spéciale de TV5Monde
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Cette émission de 90 minutes présentée par David Delos fait le point sur la partition Nord/Sud du Mali et sur les risques et perspectives d'une intervention étrangère.
Plusieurs sujets et reportages de la rédaction éclairent le débat :
En plateau, des acteurs de la crise : Aïssa Haïdara, députée malienne de Gao, Mossa Ag Assarid porte-parole du MNLA, François Loncle député PS et membre de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée Nationale. Par téléphone, Djibril Bassolé le ministre des affaires étrangères burkinabé.
En duplex : de l'ONU, Emmanuel St-Martin correspondant (en remplacement de Karim Lebhour en vacances) et à Bruxelles François Beaudonnet. Nous espérons avoir en duplex le nouveau premier-ministre malien nommé aujourd'hui, Diango Cissoko."
Reportage d'Enquête Exclusive "Sahel Le désert de tous les dangers".
Si le lien venait à disparaître : Cliquez Ici
De Gao à Tombouctou, le Nord du Mali est dominé depuis six mois par des milices islamistes qui imposent leur loi. Cette zone dans la tourmente, où sont toujours détenus quatre otages français, est un endroit stratégique pour la France, puisqu'une partie de l'uranium qui permet aux centrales nucléaires de produire de l'électricité provient des mines d'Arlit, situées à 300 kilomètres de là, au Niger.
Qui sont les nouveaux maîtres du Nord-Mali ? Certains ont versé dans le trafic de cocaïne avant de prendre les armes et de rallier AQMI - Al-Qaida au Maghreb islamique. Zoom également sur la vie sous tension des expatriés français qui continuent à exploiter les sites miniers malgré le danger permanent.
Reportage sur l'Azawad "Mali, la poudrière sahélienne".
Présentation d'Arte :
10 avril 2012 : les touaregs du Mouvement National de Libération de l'Azawad déclarent unilatéralement l'indépendance d'un territoire grand comme deux fois la France dans le Nord du Mali.
Au lendemain de l'insurrection, une équipe d'Arte Reportage a pu se rendre au milieu des frontières poreuses du Sahel pour tenter de décrypter une situation extrêmement volatile et complexe où s'entremêlent différents mouvements : nationalistes Touaregs, groupes islamistes et djihadistes d'AQMI. Ces derniers, bêtes noires des chancelleries occidentales, ne cachent pas leur ambition : profiter du chaos pour enraciner le djihad aux portes de l'Europe.
Olivier Joulie et Laurent Hamida ont pu passer plusieurs jours à Gao, capitale du nouvel Etat revendiqué par les Touaregs, ville symbole devenue aujourd'hui l'enjeu de tous les combats politiques.
Puis, ils ont traversé les régions désertiques du Nord, fiefs des brigades de combattants d'AQMI, véritable plaie pour la région et pour les mouvements nationalistes touaregs si souvent associés à tort à des salafistes. A la frontière avec l'Algérie, puissance incontournable de la région -- l'aviation algérienne viole discrètement et en toute impunité l'ancien territoire du Mali - des réfugiés, piégés au milieu de nulle part, entre les deux pays, sont abandonnés de tous.
Stigmate d'un conflit post-colonial, vieux de presque 50 ans, notre équipe découvre la violence d'une guerre qui oppose Bamako aux Touaregs de la région depuis l'indépendance. Villages détruits, politique de terre brûlée, répression sanguinaire sur les populations : un terreau propice à l'enracinement et à la prolifération d'un islamisme radical qui tisse sa toile en se nourrissant des tensions régionales. Comme en Somalie ou dans les zones tribales pakistanaises... Ali témoigne de son parcours depuis l'armée malienne jusqu'aux combattants d'AQMI, l'endoctrinement par des prêcheurs venus du Pakistan, avant de rejoindre le mouvement indépendantiste Touareg.
Le constat est inquiétant. Face au statu quo militaire entre l'Etat malien en déliquescence, une organisation africaine, la CEDEAO, incapable de mettre sur pied une force militaire crédible, l'immobilisme de la communauté internationale, le Mouvement National de Libération de l'Azawad, qui représente peut-être aujourd'hui un dernier rempart contre l'intégrisme, risque de se faire dépasser par des éléments étrangers et radicaux. Dans cette hypothèse, la région échapperait alors à tout contrôle...
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Plusieurs sujets et reportages de la rédaction éclairent le débat :
En plateau, des acteurs de la crise : Aïssa Haïdara, députée malienne de Gao, Mossa Ag Assarid porte-parole du MNLA, François Loncle député PS et membre de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée Nationale. Par téléphone, Djibril Bassolé le ministre des affaires étrangères burkinabé.
En duplex : de l'ONU, Emmanuel St-Martin correspondant (en remplacement de Karim Lebhour en vacances) et à Bruxelles François Beaudonnet. Nous espérons avoir en duplex le nouveau premier-ministre malien nommé aujourd'hui, Diango Cissoko."
Reportage d'Enquête Exclusive "Sahel Le désert de tous les dangers".
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De Gao à Tombouctou, le Nord du Mali est dominé depuis six mois par des milices islamistes qui imposent leur loi. Cette zone dans la tourmente, où sont toujours détenus quatre otages français, est un endroit stratégique pour la France, puisqu'une partie de l'uranium qui permet aux centrales nucléaires de produire de l'électricité provient des mines d'Arlit, situées à 300 kilomètres de là, au Niger.
Qui sont les nouveaux maîtres du Nord-Mali ? Certains ont versé dans le trafic de cocaïne avant de prendre les armes et de rallier AQMI - Al-Qaida au Maghreb islamique. Zoom également sur la vie sous tension des expatriés français qui continuent à exploiter les sites miniers malgré le danger permanent.
Reportage sur l'Azawad "Mali, la poudrière sahélienne".
Présentation d'Arte :
10 avril 2012 : les touaregs du Mouvement National de Libération de l'Azawad déclarent unilatéralement l'indépendance d'un territoire grand comme deux fois la France dans le Nord du Mali.
Au lendemain de l'insurrection, une équipe d'Arte Reportage a pu se rendre au milieu des frontières poreuses du Sahel pour tenter de décrypter une situation extrêmement volatile et complexe où s'entremêlent différents mouvements : nationalistes Touaregs, groupes islamistes et djihadistes d'AQMI. Ces derniers, bêtes noires des chancelleries occidentales, ne cachent pas leur ambition : profiter du chaos pour enraciner le djihad aux portes de l'Europe.
Olivier Joulie et Laurent Hamida ont pu passer plusieurs jours à Gao, capitale du nouvel Etat revendiqué par les Touaregs, ville symbole devenue aujourd'hui l'enjeu de tous les combats politiques.
Puis, ils ont traversé les régions désertiques du Nord, fiefs des brigades de combattants d'AQMI, véritable plaie pour la région et pour les mouvements nationalistes touaregs si souvent associés à tort à des salafistes. A la frontière avec l'Algérie, puissance incontournable de la région -- l'aviation algérienne viole discrètement et en toute impunité l'ancien territoire du Mali - des réfugiés, piégés au milieu de nulle part, entre les deux pays, sont abandonnés de tous.
Stigmate d'un conflit post-colonial, vieux de presque 50 ans, notre équipe découvre la violence d'une guerre qui oppose Bamako aux Touaregs de la région depuis l'indépendance. Villages détruits, politique de terre brûlée, répression sanguinaire sur les populations : un terreau propice à l'enracinement et à la prolifération d'un islamisme radical qui tisse sa toile en se nourrissant des tensions régionales. Comme en Somalie ou dans les zones tribales pakistanaises... Ali témoigne de son parcours depuis l'armée malienne jusqu'aux combattants d'AQMI, l'endoctrinement par des prêcheurs venus du Pakistan, avant de rejoindre le mouvement indépendantiste Touareg.
Le constat est inquiétant. Face au statu quo militaire entre l'Etat malien en déliquescence, une organisation africaine, la CEDEAO, incapable de mettre sur pied une force militaire crédible, l'immobilisme de la communauté internationale, le Mouvement National de Libération de l'Azawad, qui représente peut-être aujourd'hui un dernier rempart contre l'intégrisme, risque de se faire dépasser par des éléments étrangers et radicaux. Dans cette hypothèse, la région échapperait alors à tout contrôle...
Dernière édition par Silver Wisdom le Lun 31 Mar - 13:40, édité 1 fois (Raison : Modification lien vidéo)
Geoff- Modérateur
- Date d'inscription : 18/02/2012
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Geoff- Modérateur
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Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
Plus d'info ici : http://www.scoop.it/t/wilmavalle-hotmail-com
Geoff- Modérateur
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Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
Et pendant ce temps que tu mets ces précieuses informations Geoff et que je te remercie, mais que fais Hollande à Dubaï? Des vacances?.......
François Hollande est arrivé mardi matin aux Emirats Arabes Unis pour une visite qui doit être largement consacrée à l’intervention française au Mali lancée il y a cinq jours pour contrer l’offensive des groupes islamistes armés occupant le Nord du pays.
Ayant à peine atterri à Abou Dhabi, le chef de l’Etat français avait rendez-vous avec le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz - une rencontre non prévue au départ - avant de se rendre à la base militaire navale «Camp de la Paix». Dans l’avion présidentiel qui a décollé lundi soir de Paris, l’entourage du chef de l’Etat a indiqué qu’une partie des 700 hommes de cette base étaient mobilisables, ainsi que les six avions Rafale qui y sont stationnés, pour participer à l’opération «Serval» au Mali en cas de besoin.
«Le Mali n’est pas dans notre champ d’action, pour l’instant, ce n’est pas à l’ordre du jour. Si nous recevons des ordres nous les mettrons en œuvre», a indiqué sur place à la presse un des responsables de la base. Avec l’intervention au Mali décidée vendredi, le déplacement du président de la République, au départ à dominante économique, a pris «une autre tournure» ont souligné ses proches. Durant les six heures de vol, Hollande, en lien constant avec le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian resté à Paris, a continué à donner ses instructions pour la poursuite de l’opération «Serval».
Le président français doit aborder avec les dirigeants émiratis l’aide que pourraient apporter les Emirats pour l’intervention au Mali, a indiqué l’Elysée. A Abou Dhabi, des entretiens sont prévus avec président de la fédération des Emirats arabes unis, cheikh Khalifa Ben Zayed Al-Nahyan, et le prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammad Ben Zayed Al-Nahyan. Puis à Dubaï dans l’après-midi, il rencontrera le vice-président et Premier ministre, cheikh Mohammad Ben Rached Al-Maktoum.
Depuis cinq jours, François Hollande a eu de nombreux entretiens avec les responsables occidentaux et africains pour mobiliser les moyens nécessaires au déploiement des forces africaines au Mali prévu pour démarrer progressivement dès cette semaine. Outre le Mali, la Syrie et l’Iran feront partie des dossiers abordés.
Initialement ce déplacement était plutôt à dominante économique. Dans l’avion présidentiel, de grands patrons étaient d'ailleurs présents : Pierre Mongin (RATP), Henri Proglio (EDF), Augustin de Romanet (Aéroport de Paris), Jean-Cyril Spinetta (Air France), Jean-François Cirelli (GDF Suez). Dans la matinée, Hollande doit faire une allocution lors d’un Sommet international sur les énergies renouvelables après avoir visité les stands d’entreprises françaises spécialisées dans l'énergie et la gestion de l’eau.
Parmi les gros dossiers économiques sur la table figure la concession de Total qui expire en 2014 et suscite des convoitises. La compagnie pétrolière possède 13% de ses réserves mondiales dans les Emirats. Elle est aussi partenaire de la construction de la plus grande centrale solaire à concentration, baptisée Shams (soleil). Le Rafale de Dassault est également à l’ordre du jour, même s’il n’y a pas de signature de contrat en vue pendant la visite du président. L’avion de combat français est en compétition avec l’Eurofighter des groupes britannique BAE Systems, italien Finmeccanica et européen EADS.
La France est à la recherche également de nouvelles perspectives dans le nucléaire aux Emirats, après l'échec cuisant du consortium Areva, EDF, GDF, Suez et Total, qui s’est fait souffler en 2009 par la compagnie coréenne Kepco, la construction de 4 réacteurs (un contrat de 20 milliards de dollars). Dès son retour à Paris tôt mercredi, le chef de l’Etat réunira un nouveau conseil de défense restreint à l’Elysée, à 10h30 après le conseil des ministres.
http://www.gnet.tn/revue-de-presse-internationale/hollande-aux-emirats-pour-demander-des-fonds-a-sa-guerre-au-mali/id-menu-957.html
http://www.alterinfo.net/notes/Hollande-aux-Emirats-pour-demander-des-fonds-a-sa-guerre-au-Mali_b5127142.html
Je connais "La communauté de l'anneau, mais pas " Communautée Française" vous?
http://www.planetenonviolence.org/Hollande-A-Raye-La-France-De-La-Carte_a2928.html
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Hollande aux Emirats pour demander des fonds à sa guerre au Mali
François Hollande est arrivé mardi matin aux Emirats Arabes Unis pour une visite qui doit être largement consacrée à l’intervention française au Mali lancée il y a cinq jours pour contrer l’offensive des groupes islamistes armés occupant le Nord du pays.
Ayant à peine atterri à Abou Dhabi, le chef de l’Etat français avait rendez-vous avec le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz - une rencontre non prévue au départ - avant de se rendre à la base militaire navale «Camp de la Paix». Dans l’avion présidentiel qui a décollé lundi soir de Paris, l’entourage du chef de l’Etat a indiqué qu’une partie des 700 hommes de cette base étaient mobilisables, ainsi que les six avions Rafale qui y sont stationnés, pour participer à l’opération «Serval» au Mali en cas de besoin.
«Le Mali n’est pas dans notre champ d’action, pour l’instant, ce n’est pas à l’ordre du jour. Si nous recevons des ordres nous les mettrons en œuvre», a indiqué sur place à la presse un des responsables de la base. Avec l’intervention au Mali décidée vendredi, le déplacement du président de la République, au départ à dominante économique, a pris «une autre tournure» ont souligné ses proches. Durant les six heures de vol, Hollande, en lien constant avec le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian resté à Paris, a continué à donner ses instructions pour la poursuite de l’opération «Serval».
Le président français doit aborder avec les dirigeants émiratis l’aide que pourraient apporter les Emirats pour l’intervention au Mali, a indiqué l’Elysée. A Abou Dhabi, des entretiens sont prévus avec président de la fédération des Emirats arabes unis, cheikh Khalifa Ben Zayed Al-Nahyan, et le prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammad Ben Zayed Al-Nahyan. Puis à Dubaï dans l’après-midi, il rencontrera le vice-président et Premier ministre, cheikh Mohammad Ben Rached Al-Maktoum.
Depuis cinq jours, François Hollande a eu de nombreux entretiens avec les responsables occidentaux et africains pour mobiliser les moyens nécessaires au déploiement des forces africaines au Mali prévu pour démarrer progressivement dès cette semaine. Outre le Mali, la Syrie et l’Iran feront partie des dossiers abordés.
Initialement ce déplacement était plutôt à dominante économique. Dans l’avion présidentiel, de grands patrons étaient d'ailleurs présents : Pierre Mongin (RATP), Henri Proglio (EDF), Augustin de Romanet (Aéroport de Paris), Jean-Cyril Spinetta (Air France), Jean-François Cirelli (GDF Suez). Dans la matinée, Hollande doit faire une allocution lors d’un Sommet international sur les énergies renouvelables après avoir visité les stands d’entreprises françaises spécialisées dans l'énergie et la gestion de l’eau.
Parmi les gros dossiers économiques sur la table figure la concession de Total qui expire en 2014 et suscite des convoitises. La compagnie pétrolière possède 13% de ses réserves mondiales dans les Emirats. Elle est aussi partenaire de la construction de la plus grande centrale solaire à concentration, baptisée Shams (soleil). Le Rafale de Dassault est également à l’ordre du jour, même s’il n’y a pas de signature de contrat en vue pendant la visite du président. L’avion de combat français est en compétition avec l’Eurofighter des groupes britannique BAE Systems, italien Finmeccanica et européen EADS.
La France est à la recherche également de nouvelles perspectives dans le nucléaire aux Emirats, après l'échec cuisant du consortium Areva, EDF, GDF, Suez et Total, qui s’est fait souffler en 2009 par la compagnie coréenne Kepco, la construction de 4 réacteurs (un contrat de 20 milliards de dollars). Dès son retour à Paris tôt mercredi, le chef de l’Etat réunira un nouveau conseil de défense restreint à l’Elysée, à 10h30 après le conseil des ministres.
http://www.gnet.tn/revue-de-presse-internationale/hollande-aux-emirats-pour-demander-des-fonds-a-sa-guerre-au-mali/id-menu-957.html
http://www.alterinfo.net/notes/Hollande-aux-Emirats-pour-demander-des-fonds-a-sa-guerre-au-Mali_b5127142.html
Je connais "La communauté de l'anneau, mais pas " Communautée Française" vous?
http://www.planetenonviolence.org/Hollande-A-Raye-La-France-De-La-Carte_a2928.html
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Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
Bon j'ouvre une petite paranthése, que je trouve cette infos est liée (selon ma vision) au conflit de Mali, quoi qu'il en soit voici l'info....
13h20: DERNIERE INFO - Un groupe lié à Al-Qaida revendique les enlèvements de six étrangers
Des otages ont été enlevés dans une raffinerie, près d'In Amenas, a précédemment annoncé l'agence Reuters...
DERNIERE INFO - Un Français a été tué dans une attaque sur un gisement gazier algérien, d'après Reuters
Cet article est régulièrement actualisé, cliquez ici pour le rafraîchir
Un Français a été tué ce mercredi dans l'attaque d'un gisement gazier en Algérie, a appris Reuters de sources locales.
PAr ailleurs, un Français et cinq Japonais ont été enlevés dans le sud de l’Algérie par des islamistes, ont indiqué à Reuters des sources locales et diplomatiques. L'enlèvement a eu lieu sur un site pétrolier de la British petroleum vers In Amenas, près de la frontière avec la Libye. Le journal algérien El Watan parle lui de deux Français et un Japonais enlevés.
Une opération de l'armée en cours
L'AFP, qui cite des sources diplomatiques occidentales, indique que des islamistes ont attaqué le site et pris en otage plusieurs de ses employés, notamment de nationalités britannique, norvégienne et japonaise. Une opération de l'armée algérienne est en cours contre les assaillants, ont précisé ces mêmes sources à l'AFP.
Les autorités algériennes n'ont pour le moment pas confirmé l'enlèvement. Contacté par 20 Minutes, le Quai d'Orsay a indiqué «vérifier l'information» et n'a pas souhaité faire de commentaire pour l'instant.
L'Algérie partage également, au sud, une longue frontière avec le Mali, où l'armée française intervient depuis samedi.
E.O. avec Reuters
http://www.wikistrike.com/article-algerie-un-fran-ais-tue-plusieurs-otages-dans-une-attaque-islamiste-contre-une-raffinerie-bp-114432850.html
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Algérie: un français tué, plusieurs otages, dans une attaque islamiste contre une raffinerie BP
13h20: DERNIERE INFO - Un groupe lié à Al-Qaida revendique les enlèvements de six étrangers
Des otages ont été enlevés dans une raffinerie, près d'In Amenas, a précédemment annoncé l'agence Reuters...
DERNIERE INFO - Un Français a été tué dans une attaque sur un gisement gazier algérien, d'après Reuters
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Un Français a été tué ce mercredi dans l'attaque d'un gisement gazier en Algérie, a appris Reuters de sources locales.
PAr ailleurs, un Français et cinq Japonais ont été enlevés dans le sud de l’Algérie par des islamistes, ont indiqué à Reuters des sources locales et diplomatiques. L'enlèvement a eu lieu sur un site pétrolier de la British petroleum vers In Amenas, près de la frontière avec la Libye. Le journal algérien El Watan parle lui de deux Français et un Japonais enlevés.
Une opération de l'armée en cours
L'AFP, qui cite des sources diplomatiques occidentales, indique que des islamistes ont attaqué le site et pris en otage plusieurs de ses employés, notamment de nationalités britannique, norvégienne et japonaise. Une opération de l'armée algérienne est en cours contre les assaillants, ont précisé ces mêmes sources à l'AFP.
Les autorités algériennes n'ont pour le moment pas confirmé l'enlèvement. Contacté par 20 Minutes, le Quai d'Orsay a indiqué «vérifier l'information» et n'a pas souhaité faire de commentaire pour l'instant.
L'Algérie partage également, au sud, une longue frontière avec le Mali, où l'armée française intervient depuis samedi.
E.O. avec Reuters
http://www.wikistrike.com/article-algerie-un-fran-ais-tue-plusieurs-otages-dans-une-attaque-islamiste-contre-une-raffinerie-bp-114432850.html
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Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
Justement je suis en train de récolter un peu d'information sur le sujet et si j'en parlerai demain, mais surtout du Qatar. Pour Flamb... Hollande n'oublies pas qu'hier il était en visite dans la base française d'Abu Dhabi.
De toute façon :
Voir ici : Il a affirmé avoir obtenu le soutien des Emirats, dont il a rencontré le président, cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane. "Les autorités des Emirats m'ont apporté tout leur soutien pour l'opération" et apporteront "une aide humanitaire, matérielle, financière et éventuellement militaire".
M. Hollande a rencontré à Abou Dhabi son homologue mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz qui, selon le président français, a décidé de "sécuriser sa frontière avec le Mali, donc de la fermer dans l'hypothèse où des terroristes voudraient s'y réfugier".
http://www.liberation.fr/depeches/2013/01/15/l-intervention-au-mali-etait-la-seule-solution-selon-hollande_874186
De toute façon :
Geoff- Modérateur
- Date d'inscription : 18/02/2012
Age : 39
Localisation : Wagadey, Jubbada Dhexe, Somalia
Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
Quelque chose d'une grande envergure se prépare.Pour Flamb... Hollande n'oublies pas qu'hier il était en visite dans la base française d'Abu Dhabi.
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Geoff- Modérateur
- Date d'inscription : 18/02/2012
Age : 39
Localisation : Wagadey, Jubbada Dhexe, Somalia
Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
Le butin de l'intervention Française au Mali : Uranium, or, diamants et pétrole.
En l’état actuel, les forces engagées au Mali coutent 400’000 euros par jour. Une dépense qui va devoir, pour raison d’enlisement, être rapidement revue à la hausse en doublant au moins les effectifs engagés.
Également, il est surprenant d’entendre le ministre de Défense, Jean-Yves Le Drian, défendre cette intervention sous le prétexte que « la France est en guerre contre le terrorisme », une terminologie dont on sait que, en terme tactique, elle ne veut par définition rien dire, ce qu’a d’ailleurs largement démontré les dix dernières années de guerre en Afghanistan, qui auront couté plus de 2’400 milliards de dollars. Un conflit qui, non seulement, aura fait le bonheur du complexe militaro-industriel, mais également celui des Taliban, puisque tous les observateurs ont d’ores et déjà admis que le gouvernement fantoche de Karazaï explosera dès le départ des troupes étrangères, et que les islamistes reprendront alors le contrôle total du pays.
Mais M. Le Drian semble aimer fanfaronner puisque que, après nous avoir annoncé vaillamment samedi que la ville de Konna avait été reprise grâce à la France, il a du, ce mardi soir, faire marche arrière, et admettre ce que nous écrivions déjà il y a 48h : Konna est toujours aux mains des islamistes.
Nous expliquerons prochainement en détail pourquoi cet engagement français ne peut aboutir qu’à un échec sur le terrain des combats, en plus d’autres conséquences dramatiques sur le sol Français mais, pour l’heure, nous allons nous concentrer sur les intérêts réels de cette guerre, qui ne peuvent être, sauf pour les imbéciles et les complices (l’un n’est d’ailleurs pas incompatible avec l’autre), ceux affichés par le gouvernement Hollande.
La France connaît une situation de chômage dramatique. Officiellement, selon l’Insee, le ministère du travail et Pôle Emploi : c’est 10 % de la population active, soit environ 3 millions de personnes. Mais si l’on compte tous les « inscrits à Pôle Emploi » qui n’apparaissent pas dans les statistiques Insee, on est à plus de 5 millions. Certains, comme David Bornstein, qui a récemment réalisé un reportage pour Arte intitulé « France : les chômeurs invisibles », estiment que ces chiffres sont largement sous évalués et que c’est en réalité 30% de la population active française qui serait touchée. En plus de cela, l’Unedic vient d’annoncer, pour 2013, une augmentation de 180’000 chômeurs, soit 500 par jour.
La situation économique est plus catastrophique encore, puisque l’on sait que la France a été le pire cancre de la zone euro sur les 9 premiers mois de 2012 (il faut attendre encore un peu pour avoir un résultat sur l’ensemble de l’année) avec un déficit de sa balance commerciale de 62,5 milliards d’euros. Pendant le même laps de temps, l’Allemagne réalisait un… bénéfice de 144,7 milliards.
Dans cette situation de quasi faillite, il va être difficile de faire croire très longtemps que la France se lance dans une guerre au Mali sans avoir des visées très précises sur ce que cette opération pourrait économiquement rapporter.
Dans la continuité de l’excellent article de notre camarade Spencer Delane, placé sur Mecanopolis samedi soir, nous vous proposons la lecture de ce rapport édifiant sur le secteur minier du Mali.
Le secteur minier du Mali, un potentiel riche mais inexploité.
L’Or: Mali: Le troisième plus grand producteur d’or de l’Afrique avec une exploration à grande échelle en cours
Le Mali est connu pour son or depuis le Grand Empire malien et le pèlerinage à la Mecque de l’Empereur Kankou Moussa en 1324, dans sa caravane, il transporta plus de 8 tonnes d’or! Le Mali a donc traditionnellement toujours été un pays minier et cela depuis un demi millénaire.
Le Mali compte actuellement sept mines d’or en exploitation, parmi lesquelles: Kalana et Morila dans le sud du Mali, Yatela, Sadiola et Loulo à l’ouest du Mali et les mines qui ont récemment repris la production, notamment Syama et Tabakoto. Parmi les projets avancés d’exploration d’or, on compte : Kofi, Kodieran, Gounkoto, Komana, Banankoro, Kobada et Nampala.
Uranium: signes encourageants et exploration en plein essor
L’exploitation est actuellement menée par différentes entreprises ayant des indications claires sur les dépôts d’uranium au Mali. Le potentiel en uranium se situe dans la région de Falea qui recouvre une superficie de 150 km² du bassin de Falea – Guinée du nord, le potentiel en uranium de Falea devrait être de 5000 tonnes. Le projet Kidal, au nord est du Mali, sur une superficie de 19 930 km2 est un projet qui couvre une vaste province géologique cristalline connue sous le nom de L’Adrar Des Iforas. Le potentiel en uranium du dépôt de Samit dans la seule région de Gao devrait atteindre les 200 tonnes.
Diamants:
Le Mali a le potentiel de développer son exploitation de diamants : dans la région administrative de Kayes (région minière 1), trente (30) diatrèmes (pipes) kimberlite ont été découverts et parmi ceux-ci huit ont montrés des traces de diamant. Huit petits diamants ont été récupérés dans la région administrative de Sikasso (dans le sud du Mali).
Les pierres précieuses sont les suivantes et elles se situent dans :
• Dans les environs de Nioro et Bafoulabe: grenats et minerais magnétiques rares
• Dans les environs de Bougouni et dans le bassin de Faleme: minerais de pegmatite
• Au Gourma – grenats et corindons
• A L’Adrar des Ilforas – pegmatite et minerais métamorphiques
• Dans la zone de Hombori Douentza: quartz et carbonates
Minerai de fer, Bauxite et Manganèse: des ressources importantes sont présentes au Mali mais toujours inexploitées
Le Mali a, selon les estimations, plus de 2 millions de tonnes de potentielles réserves en minerai de fer, situées dans les zones de Djidian-Kenieba, Diamou et Bale.
Les réserves de bauxite sont estimées à 1,2 millions de tonnes et elles sont situées à Kita, Kenieba et Bafing- Makana. Des traces de manganèse ont été découvertes à Bafing – Makana, Tondibi et Tassiga.
Autres ressources minières et potentielles au Mali
• Dépôts de roches calcaires : 10 millions de tonnes estimées (Gangotery), 30 millions de tonnes estimées (Astro) et Bah El Heri (Nord de Goundam) 2,2 millions de tonnes estimées.
• Cuivre: potentiel à Bafing Makan (région de l’ouest) et Ouatagouna (région du nord)
• Marbre: Selinkegny (Bafoulabe) 10,6 millions de tonnes de réserves et de traves estimées à Madibaya
• Gypse: Taoudenit (35 millions de tonnes estimées), Indice Kereit (nord de Tessalit) 0,37 millions de tonnes estimées.
• Kaolin: réserves potentielles estimées (1million de tonnes), situées à Gao (région du nord)
• Plomb et zinc: Tessalit dans la région du nord (1,7 millions de tonnes de réserves estimées) et des traces à Bafing Makana (région de l’ouest) et à Fafa (nord du Mali)
• Lithium: indications à Kayes (région de l’ouest) et potentiel estimé à 4 millions de tonnes à Bougouni (région du sud)
• Schiste de bitume: potentiel estimé à 870 millions de tonnes, indications découvertes à Agamor et Almoustrat dans la région du nord.
• Lignite: potentiel estimé à 1,3 millions de tonnes, indications découvertes à Bourem (région du nord)
• Pierre de sel: potentiel estimé à 53 millions de tonnes à Taoudenni (région du nord)
• Diatomite: potentiel estimé à 65 millions de tonnes à Douna Behri (région du nord)
Le potentiel pétrolier du Mali attire déjà beaucoup d’intérêt de la part des investisseurs
Le potentiel pétrolier du Mali est répertorié depuis les années 1970 où des séismes sporadiques et des forages avaient permis de découvrir des traces de pétrole. Avec l’augmentation globale du prix du pétrole et du gaz, le Mali a accéléré la promotion et la recherche de nouvelles explorations, productions et exportations pétrolières. Le Mali pourrait offrir une route privilégiée stratégique pour les exportations de gaz et de pétrole de la région sub-saharienne vers les pays de l’ouest et de plus, il y a toujours la possibilité de relier le bassin de Taoudeni au marché européen, en passant par l’Algérie.
Un travail de réinterprétation de données géologiques et géophysiques précédemment recueillies a déjà débuté, se focalisant sur cinq bassins de sédiments dans le nord du pays, y compris ceux de: Taoudeni, Tamesna, Ilumenden, Ditch Nara et Gao
En juillet 2008, le gouvernement malien a modifié la loi sur l’exploration pétrolière, faisant passer la période d’exploration de 10 à 12 ans. Cette nouvelle loi a pour objectif d’augmenter l’attractivité de l’exploration pétrolière, du transport et du raffinage au Mali.
L'Autorité de promotion de l’exploration pétrolière (AUREP) est l’organisme au sein du gouvernement malien qui est responsable du respect des engagements des entreprises de part la signature de différentes conventions.
L’intérêt suscité par les parcelles pétrolières et gazières au Mali est fort, avec actuellement 15 parcelles sur les 29 proposées qui ont déjà été attribuées.
Ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Mali : http://www.mines.gouv.ml/
Autorité pour l’Avancement de l’Exploration Pétrolière(AUREP) : http://www.aurep.org/aurepfr/
DNGM : http://dngm.org
Site Officiel de la Présidence : http://mail.koulouba.pr.ml/
Source : http://www.mecanopolis.org/?p=27137&utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=le-butin-de-lintervention-francaise-au-mali-uranium-or-diamants-et-petrole
En l’état actuel, les forces engagées au Mali coutent 400’000 euros par jour. Une dépense qui va devoir, pour raison d’enlisement, être rapidement revue à la hausse en doublant au moins les effectifs engagés.
Également, il est surprenant d’entendre le ministre de Défense, Jean-Yves Le Drian, défendre cette intervention sous le prétexte que « la France est en guerre contre le terrorisme », une terminologie dont on sait que, en terme tactique, elle ne veut par définition rien dire, ce qu’a d’ailleurs largement démontré les dix dernières années de guerre en Afghanistan, qui auront couté plus de 2’400 milliards de dollars. Un conflit qui, non seulement, aura fait le bonheur du complexe militaro-industriel, mais également celui des Taliban, puisque tous les observateurs ont d’ores et déjà admis que le gouvernement fantoche de Karazaï explosera dès le départ des troupes étrangères, et que les islamistes reprendront alors le contrôle total du pays.
Mais M. Le Drian semble aimer fanfaronner puisque que, après nous avoir annoncé vaillamment samedi que la ville de Konna avait été reprise grâce à la France, il a du, ce mardi soir, faire marche arrière, et admettre ce que nous écrivions déjà il y a 48h : Konna est toujours aux mains des islamistes.
Nous expliquerons prochainement en détail pourquoi cet engagement français ne peut aboutir qu’à un échec sur le terrain des combats, en plus d’autres conséquences dramatiques sur le sol Français mais, pour l’heure, nous allons nous concentrer sur les intérêts réels de cette guerre, qui ne peuvent être, sauf pour les imbéciles et les complices (l’un n’est d’ailleurs pas incompatible avec l’autre), ceux affichés par le gouvernement Hollande.
La France connaît une situation de chômage dramatique. Officiellement, selon l’Insee, le ministère du travail et Pôle Emploi : c’est 10 % de la population active, soit environ 3 millions de personnes. Mais si l’on compte tous les « inscrits à Pôle Emploi » qui n’apparaissent pas dans les statistiques Insee, on est à plus de 5 millions. Certains, comme David Bornstein, qui a récemment réalisé un reportage pour Arte intitulé « France : les chômeurs invisibles », estiment que ces chiffres sont largement sous évalués et que c’est en réalité 30% de la population active française qui serait touchée. En plus de cela, l’Unedic vient d’annoncer, pour 2013, une augmentation de 180’000 chômeurs, soit 500 par jour.
La situation économique est plus catastrophique encore, puisque l’on sait que la France a été le pire cancre de la zone euro sur les 9 premiers mois de 2012 (il faut attendre encore un peu pour avoir un résultat sur l’ensemble de l’année) avec un déficit de sa balance commerciale de 62,5 milliards d’euros. Pendant le même laps de temps, l’Allemagne réalisait un… bénéfice de 144,7 milliards.
Dans cette situation de quasi faillite, il va être difficile de faire croire très longtemps que la France se lance dans une guerre au Mali sans avoir des visées très précises sur ce que cette opération pourrait économiquement rapporter.
Dans la continuité de l’excellent article de notre camarade Spencer Delane, placé sur Mecanopolis samedi soir, nous vous proposons la lecture de ce rapport édifiant sur le secteur minier du Mali.
Le secteur minier du Mali, un potentiel riche mais inexploité.
L’Or: Mali: Le troisième plus grand producteur d’or de l’Afrique avec une exploration à grande échelle en cours
Le Mali est connu pour son or depuis le Grand Empire malien et le pèlerinage à la Mecque de l’Empereur Kankou Moussa en 1324, dans sa caravane, il transporta plus de 8 tonnes d’or! Le Mali a donc traditionnellement toujours été un pays minier et cela depuis un demi millénaire.
Le Mali compte actuellement sept mines d’or en exploitation, parmi lesquelles: Kalana et Morila dans le sud du Mali, Yatela, Sadiola et Loulo à l’ouest du Mali et les mines qui ont récemment repris la production, notamment Syama et Tabakoto. Parmi les projets avancés d’exploration d’or, on compte : Kofi, Kodieran, Gounkoto, Komana, Banankoro, Kobada et Nampala.
Uranium: signes encourageants et exploration en plein essor
L’exploitation est actuellement menée par différentes entreprises ayant des indications claires sur les dépôts d’uranium au Mali. Le potentiel en uranium se situe dans la région de Falea qui recouvre une superficie de 150 km² du bassin de Falea – Guinée du nord, le potentiel en uranium de Falea devrait être de 5000 tonnes. Le projet Kidal, au nord est du Mali, sur une superficie de 19 930 km2 est un projet qui couvre une vaste province géologique cristalline connue sous le nom de L’Adrar Des Iforas. Le potentiel en uranium du dépôt de Samit dans la seule région de Gao devrait atteindre les 200 tonnes.
Diamants:
Le Mali a le potentiel de développer son exploitation de diamants : dans la région administrative de Kayes (région minière 1), trente (30) diatrèmes (pipes) kimberlite ont été découverts et parmi ceux-ci huit ont montrés des traces de diamant. Huit petits diamants ont été récupérés dans la région administrative de Sikasso (dans le sud du Mali).
Les pierres précieuses sont les suivantes et elles se situent dans :
• Dans les environs de Nioro et Bafoulabe: grenats et minerais magnétiques rares
• Dans les environs de Bougouni et dans le bassin de Faleme: minerais de pegmatite
• Au Gourma – grenats et corindons
• A L’Adrar des Ilforas – pegmatite et minerais métamorphiques
• Dans la zone de Hombori Douentza: quartz et carbonates
Minerai de fer, Bauxite et Manganèse: des ressources importantes sont présentes au Mali mais toujours inexploitées
Le Mali a, selon les estimations, plus de 2 millions de tonnes de potentielles réserves en minerai de fer, situées dans les zones de Djidian-Kenieba, Diamou et Bale.
Les réserves de bauxite sont estimées à 1,2 millions de tonnes et elles sont situées à Kita, Kenieba et Bafing- Makana. Des traces de manganèse ont été découvertes à Bafing – Makana, Tondibi et Tassiga.
Autres ressources minières et potentielles au Mali
• Dépôts de roches calcaires : 10 millions de tonnes estimées (Gangotery), 30 millions de tonnes estimées (Astro) et Bah El Heri (Nord de Goundam) 2,2 millions de tonnes estimées.
• Cuivre: potentiel à Bafing Makan (région de l’ouest) et Ouatagouna (région du nord)
• Marbre: Selinkegny (Bafoulabe) 10,6 millions de tonnes de réserves et de traves estimées à Madibaya
• Gypse: Taoudenit (35 millions de tonnes estimées), Indice Kereit (nord de Tessalit) 0,37 millions de tonnes estimées.
• Kaolin: réserves potentielles estimées (1million de tonnes), situées à Gao (région du nord)
• Plomb et zinc: Tessalit dans la région du nord (1,7 millions de tonnes de réserves estimées) et des traces à Bafing Makana (région de l’ouest) et à Fafa (nord du Mali)
• Lithium: indications à Kayes (région de l’ouest) et potentiel estimé à 4 millions de tonnes à Bougouni (région du sud)
• Schiste de bitume: potentiel estimé à 870 millions de tonnes, indications découvertes à Agamor et Almoustrat dans la région du nord.
• Lignite: potentiel estimé à 1,3 millions de tonnes, indications découvertes à Bourem (région du nord)
• Pierre de sel: potentiel estimé à 53 millions de tonnes à Taoudenni (région du nord)
• Diatomite: potentiel estimé à 65 millions de tonnes à Douna Behri (région du nord)
Le potentiel pétrolier du Mali attire déjà beaucoup d’intérêt de la part des investisseurs
Le potentiel pétrolier du Mali est répertorié depuis les années 1970 où des séismes sporadiques et des forages avaient permis de découvrir des traces de pétrole. Avec l’augmentation globale du prix du pétrole et du gaz, le Mali a accéléré la promotion et la recherche de nouvelles explorations, productions et exportations pétrolières. Le Mali pourrait offrir une route privilégiée stratégique pour les exportations de gaz et de pétrole de la région sub-saharienne vers les pays de l’ouest et de plus, il y a toujours la possibilité de relier le bassin de Taoudeni au marché européen, en passant par l’Algérie.
Un travail de réinterprétation de données géologiques et géophysiques précédemment recueillies a déjà débuté, se focalisant sur cinq bassins de sédiments dans le nord du pays, y compris ceux de: Taoudeni, Tamesna, Ilumenden, Ditch Nara et Gao
En juillet 2008, le gouvernement malien a modifié la loi sur l’exploration pétrolière, faisant passer la période d’exploration de 10 à 12 ans. Cette nouvelle loi a pour objectif d’augmenter l’attractivité de l’exploration pétrolière, du transport et du raffinage au Mali.
L'Autorité de promotion de l’exploration pétrolière (AUREP) est l’organisme au sein du gouvernement malien qui est responsable du respect des engagements des entreprises de part la signature de différentes conventions.
L’intérêt suscité par les parcelles pétrolières et gazières au Mali est fort, avec actuellement 15 parcelles sur les 29 proposées qui ont déjà été attribuées.
Ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Mali : http://www.mines.gouv.ml/
Autorité pour l’Avancement de l’Exploration Pétrolière(AUREP) : http://www.aurep.org/aurepfr/
DNGM : http://dngm.org
Site Officiel de la Présidence : http://mail.koulouba.pr.ml/
Source : http://www.mecanopolis.org/?p=27137&utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=le-butin-de-lintervention-francaise-au-mali-uranium-or-diamants-et-petrole
Geoff- Modérateur
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Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
(Carte de 2010 mais intéressante)
Geoff- Modérateur
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Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
Dans ce contexte, certains observateurs soulignent l’intérêt que pourraient avoir ces États à exagérer la menace terroriste pour justifier une présence militaire comme ce fut le cas en Irak avec l’invention des armes de destruction massive par l’administration Bush. « La menace terroriste est amplifiée, voire nourrie, analyse ainsi Mehdi Taje, géopoliticien, chargé des études africaines à l’Irsem (Institut de recherche stratégique de l’école militaire de Paris) dans une note écrite pour l’OCDE, permettant aux États en rivalité de prendre le contrôle des richesses, de se positionner économiquement et militairement au sein de ce couloir stratégique reliant l’océan Atlantique à la mer Rouge. » Un « grand jeu » sahélien qui ne fait sans doute que commencer.
Extrait de http://www.lavie.fr/actualite/monde/pourquoi-la-france-est-en-guerre-au-mali-13-01-2013-34906_5.php#multi
Fin octobre, depuis Élysée, François Hollande assurait : « En aucun cas, la France n’interviendra, elle-même, au Mali ».
Dernière édition par Silver Wisdom le Lun 31 Mar - 13:43, édité 1 fois (Raison : Modification lien vidéo)
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Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
Le soutien militaire des pays occidentaux au Mali
Une dizaine de pays, principalement occidentaux, fournissent un soutien militaire, notamment en moyens de transport, à l'opération française "Serval" au Mali, selon les chiffres diffusés lundi 21 janvier par le ministère de la défense français. Les pays occidentaux participent notamment au transport des contingents et des équipements de la force des pays de l'Afrique de l'Ouest, qui commence à se déployer au Mali, et manque de moyens de transport.
La Grande-Bretagne a mis deux avions de transport C-17 à disposition de l'armée de l'Air, pour des missions d'acheminement de matériels depuis la France ou dans la zone de conflit.
Les Etats-Unis mettent à disposition des moyens de renseignement et un C-17, pour aider notamment les forces des pays africains à se rendre au Mali.
L'Allemagne participe avec deux C-160 pour le fret sanitaire et le transport de troupes de la Misma, la force des pays de l'Ouest africain, ainsi qu'un Airbus A-310.
Lire Mali : Berlin met deux avions à disposition, Washington va suivre http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/01/18/mali-berlin-met-deux-avions-a-disposition-washington-va-suivre_1818869_3212.html
Le Danemark a mis à disposition un C-130 pour une durée de trois mois.
La Belgique envoie deux C-130 et une capacité d'évacuation sanitaire (deux hélicoptères Agusta 109 médicalisés), selon les chiffres de la défense.
Le Canada fournit un C-17 pour des missions de transport inter-théâtre.
Pays-Bas Un DC-10 de l'armée néerlandaise doit être opérationnel cette semaine pour du transport de fret et un KDC-10 doit être prochainement mis à disposition.
L'Espagne a mis à disposition un C-130 pour des missions de transport et l'Italie étudie un soutien en avions de transport. A partir de ce lundi, deux C-17 des Emirats arabes unis seront également à disposition.
La Russie a proposé à la France d'acheminer des troupes ou matériels français au Mali, a révélé le 20 janvier le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.
Lire aussi Les forces africaines de la Misma attendues au Mali : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/01/21/les-forces-africaines-de-la-misma-attendues-au-mali_1819831_3212.html
Source : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/01/21/le-soutien-militaire-des-pays-occidentaux-au-mali_1820021_3212.html#xtor=RSS-3208
Voici le détail des pays africains participants à la Misma :
Nigeria : 1 200 hommes
Le 17 janvier, une cinquantaine de Nigérians sont arrivés à Bamako sur le contingent de 1 200 hommes promis par Abuja. Un état-major est déjà présent dans la capitale malienne.
Togo : 540 hommes
Le 17 janvier, 40 soldats togolais sont arrivés à Bamako sur la totalité du contingent, un bataillon d'infanterie de 540 hommes.
Niger : 500 hommes
Ce bataillon est actuellement cantonné dans la région de Ouallam (au nord de Niamey), proche de la frontière malienne.
Burkina Faso : 500 hommes
Le bataillon burkinabè doit être positionné dans la région de Markala (260 km au nord-est de Bamako), où des soldats français sont déjà déployés, "mais ce site est susceptible de changement", selon une source proche de l'état-major. "Une première compagnie (environ 150 hommes) est en route pour le Mali", a déclaré, lundi 21 janvier, un responsable de l'état-major burkinabè, refusant de préciser le jour de leur départ par voie terrestre, "pour des raisons sécuritaires". "Dans une semaine maximum, tout le bataillon sera sur place", a indiqué la source militaire.
Sénégal : 500 hommes
Une cinquantaine de Sénégalais sont déjà arrivés à Bamako sur les 500 promis par Dakar.
Bénin : 650 hommes
Le Bénin va envoyer 650 soldats au Mali, au lieu des 300 annoncés dans un premier temps, pour participer à la Misma, a déclaré le 20 janvier un haut responsable militaire. "Le président de la République, Thomas Boni Yayi, a décidé que nous ajoutions 350 soldats aux 300 prévus pour composer un bataillon organique de 650 hommes", a déclaré le chef d'état-major général de l'armée béninoise, le contre-amiral Hounsou Dénis Gbessemehlan. "Nous n'évoluerons plus sous le bataillon du Togo mais nous présentons nous-mêmes notre équipe de combat au Mali", a-t-il ajouté. Une trentaine de soldats béninois font route vers Bamako.
Guinée : 125 hommes
Ghana : 120 hommes
Ces 120 hommes proviennent d'un escadron du génie.
Tchad : 2 000 hommes
N'Djamena a promis un contingent de 2 000 hommes, composé d'un régiment d'infanterie et de deux bataillons d'appui. Le président tchadien Idriss Deby Itno a visité, le 20 janvier, le premier contingent de 200 soldats des Forces spéciales tchadiennes, stationnés sur une base militaire à Niamey (Niger) avant qu'ils n'aillent au Mali. Les Tchadiens, aguerris et rompus au combat dans le désert, devraient apporter une forte plus-value à la Misma.
Côte d'Ivoire : bataillon logistique
Le président de la Cédéao, Kadré Désiré Ouédraogo, a annoncé que la Côte d'Ivoire — qui avait fait savoir qu'elle ne fournirait pas de troupes à la Misma— "a fait part de son intention de contribuer avec un bataillon logistique", lors du sommet extraordinaire de la Cédéao sur le Mali, qui s'est tenu samedi à Abidjan.
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/01/21/les-forces-africaines-de-la-misma-attendues-au-mali_1819831_3212.html
Geoff- Modérateur
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Localisation : Wagadey, Jubbada Dhexe, Somalia
Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
D’inquiétants soupçons sur les agissements du Qatar au Mali : http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130123161803/mali-terrorisme-al-qaida-aqminord-mali-les-relations-ambigues-du-qatar-avec-les-jihadistes.html
Conflit au Mali un pearltree pour y voir plus clair : http://www.pearltrees.com/#/N-u=1_1049060&N-p=69216323&N-s=1_7253947&N-f=1_7253947&N-fa=7253609 et http://www.pearltrees.com/#/N-s=1_7253947&N-play=0&N-fa=7253609&N-u=1_1049060&N-p=69676952&N-f=1_7253947
Pearltress sur l'Azawad au Mali : http://www.pearltrees.com/#/N-f=1_6848187&N-fa=515617&N-p=64274579&N-play=0&N-s=1_6848187&N-u=1_42289
Geoff- Modérateur
- Date d'inscription : 18/02/2012
Age : 39
Localisation : Wagadey, Jubbada Dhexe, Somalia
Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
Très intéressant : http://www.huffingtonpost.fr/2012/12/20/mali-onu-force-internationale_n_2340704.html
Geoff- Modérateur
- Date d'inscription : 18/02/2012
Age : 39
Localisation : Wagadey, Jubbada Dhexe, Somalia
Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
http://www.directmatin.fr/infographies/les-forces-engagees-au-mali-356206
Geoff- Modérateur
- Date d'inscription : 18/02/2012
Age : 39
Localisation : Wagadey, Jubbada Dhexe, Somalia
Re: L’intervention militaire française au Mali vise-t-elle à assurer les intérêts d’Areva ?
Dix plus grands groupes producteurs d'uranium d'après World Uranium Mining 2011
Geoff- Modérateur
- Date d'inscription : 18/02/2012
Age : 39
Localisation : Wagadey, Jubbada Dhexe, Somalia
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