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Marzouki : "Les assassins de Brahmi cherchent à déstabiliser la Tunisie"

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Marzouki : "Les assassins de Brahmi cherchent à déstabiliser la Tunisie" Empty Marzouki : "Les assassins de Brahmi cherchent à déstabiliser la Tunisie"

Message  09991 Ven 26 Juil - 18:45

Marzouki : "Les assassins de Brahmi cherchent à déstabiliser la Tunisie"


Marzouki : "Les assassins de Brahmi cherchent à déstabiliser la Tunisie" 34538710
Dans un entretien au "Monde", le président tunisien accuse ceux qui ont tué Chokri Belaïd d'être derrière le meurtre de Mohamed Brahmi : "C'est chaque fois la même opération de déstabilisation." | AFP/JOHN MACDOUGALL


Dans un entretien au Monde, le président tunisien, Moncef Marzouki, accuse ceux qui ont tué Chokri Belaïd d'être derrière le meurtre de Mohamed Brahmi.


L'assassinat de Mohamed Brahmi intervient cinq mois après celui d'un autre opposant politique, Chokri Belaïd. Avez-vous déjà une idée de l'identité ou des commanditaires de cette nouvelle action ?

Moncef Marzouki : Nous étions justement en train de finir d'élucider l'assassinat de Chokri Belaïd et nous avions déjà une idée là-dessus. Les assassins commencent à paniquer. Ils voulaient faire diversion avec une autre affaire. La date du 25 juillet n'a pas été choisie par hasard. C'est l'anniversaire de la République tunisienne, mais ce n'est pas tout.

Tout le monde était réuni à l'Assemblée constituante pour dire que l'on était dans la dernière ligne droite de l'élaboration de la nouvelle Constitution. La date des élections législatives et présidentielle sera bientôt annoncée. On vit le dernier quart d'heure de la période intérimaire. Ce n'est donc pas un hasard, je vous le répète, si cet assassinat a eu lieu aujourd'hui. Il est important pour certaines personnes de montrer que le printemps arabe est en panne partout, alors que justement en Tunisie, le consensus national est extrêmement fort et que règne la paix civile. C'est tout cela qu'on veut détruire.


Vous dites que la paix civile règne en Tunisie, mais c'est la deuxième fois cette année qu'un opposant politique est assassiné dans le pays...

En effet, et c'est chaque fois la même opération de déstabilisation. L'objectif est de faire en sorte que le processus n'aille pas jusqu'au bout.

Pour vous, ce sont les mêmes personnes qui ont commandité ces deux assassinats ?

Il n'y a pas de doute : ce sont les mêmes. Il y a un lien politique entre ces deux affaires – déstabiliser la Tunisie, l'empêcher de réussir sa transition – et la volonté de semer la zizanie entre les forces politiques.

Le ministre conseiller du chef du gouvernement, Nourredine Bhiri, a dit hier que l'identité des tueurs de Chokri Belaïd ou des commanditaires serait bientôt révélée. Vous confirmez que vous connaissez leurs noms ?

Oui, mais je ne peux pas vous les donner maintenant. Nous avons encore besoin de ramasser des preuves, et il reviendra au ministre de l'intérieur de faire cette annonce.

Quand cette annonce sera-t-elle faite ?

3]ont=Verdana]Je ferai tout pour que cette information soit divulguée le plus rapidement possible.[/font]

Il y a des manifestations et même des violences, en ce moment même, en Tunisie, en particulier à Sidi Bouzid. Qu'allez-vous faire pour empêcher qu'un bain de sang se produise, comme l'a prédit, il y a quelques heures, le secrétaire général de la centrale syndicale UGTT ?

Je vais m'adresser au pays ce soir et appeler au calme. Il ne faut pas donner raison à ceux qui veulent mettre la Tunisie à feu et à sang. Moi-même, je suis retourné par cette affaire. Mohamed Brahmi était un homme que je connaissais personnellement. Il était venu quatre ou cinq fois dans mon bureau. Je comprends l'émotion des gens, mais elle doit être contenue et canalisée. Les assassins cherchent, justement, des débordements. L'émotion est légitime. Les débordements, eux, sont illégitimes.

Est-ce que vous ne craignez pas, ce soir, que la Tunisie bascule dans un scénario "à l'égyptienne" ?

Non, absolument pas. Les ingrédients n'y sont pas. Le consensus existe en Tunisie. Nous avons reçu toutes les forces de l'opposition. Le dialogue est permanent. Quant à l'armée tunisienne, elle est professionnelle et disciplinée. Elle ne s'est jamais mêlée de politique.

Jusqu'à présent, nous avons réussi à éviter tous les débordements. L'agressivité politique est restée canalisée dans les institutions ou dans les médias, à l'inverse de ce qui se passe ailleurs. La Tunisie est déterminée à achever sa transition démocratique, et je pense qu'elle y réussira.




Florence Beaugé (propos recueillis)





http://www.lemonde.fr/tunisie/article/2013/07/25/marzouki-ce-n-est-pas-un-hasard-si-l-assassinat-de-brahmi-a-eu-lieu-aujourd-hui_3453854_1466522.html






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Message  09991 Ven 26 Juil - 22:04

Tunisie : liens confirmés entre les meurtres de Mohamed Brahmi et Chokri Belaïd


Marzouki : "Les assassins de Brahmi cherchent à déstabiliser la Tunisie" 34542310
La voiture de Mohamed Brahmi, dans laquelle il a été tué par balle à Tunis, le 25 juillet. | AFP/KHALIL


Les autorités tunisiennes ont confirmé, vendredi 26 juillet, que Mohamed Brahmi, député de l'opposition de gauche, avait été tué  avec la même arme que celle utilisée pour l'assassinat, le 6 février, d'un autre opposant laïc, Chokri Belaïd.


Le ministre de l'intérieur tunisien, M. Lotfi Ben Jeddou a accusé M. Boubaker Hakim, un salafiste "extrémiste", d'implication dans cet assassinat. Cet homme est déjà recherché pour contrebande d'armes venant de la Libye, et était le principal suspect dans l'assassinat, ces cinq derniers mois, de deux opposants laïcs de premier plan.

Marzouki : "Les assassins de Brahmi cherchent à déstabiliser la Tunisie" S-BOUBAKER-HAKIM-large
M. Boubaker Hakim

Dans un entretien au Monde, le président de la Tunisie, M. Moncef Marzouki, avait assuré qu'il n'avait "pas de doute" sur le fait qu'il y avait "un lien politique" entre ces deux crimes : "Déstabiliser la Tunisie, l'empêcher de réussir sa transition et la volonté de semer la zizanie entre les forces politiques."

DES CENTAINES DE MANIFESTANTS POUR LE DÉPART DU GOUVERNEMENT



Au lendemain du meurtre de Mohamed Brahmi, des centaines de Tunisiens ont à nouveau manifesté à Tunis pour demander le départ du gouvernement, dominé par les islamistes d'Ennahda.

Les protestataires s'étaient rassemblés auparavant sur la place emblématique Mohamed Ali, devant le siège de la puissante centrale syndicale (UGTT), qui a décrété une grève générale.

Brandissant des drapeaux de la Tuni, les manifestants ont particulièrement visé Rached Ghannouchi, chef d'Ennahda, le qualifiant d'"assassin". "Le feuilleton des assassinats politiques n'aura pas de fin si ce parti reste encore au pouvoir", a lancé Ali Bouraoui, un jeune de 25 ans.

Le parti de Kamed Morjane, ancien ministre du président tunisien déchu Ben Ali, a annoncé vendredi le retrait de ses députés de l'Assemblée nationale constituante (ANC) et appelé à sa dissolution ainsi qu'au départ du gouvernement.



http://www.lemonde.fr/tunisie/article/2013/07/26/tunisie-mohamed-brahmi-tue-par-la-meme-arme-qu-un-autre-opposant-politique_3454225_1466522.html






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Marzouki : "Les assassins de Brahmi cherchent à déstabiliser la Tunisie" Empty Re: Marzouki : "Les assassins de Brahmi cherchent à déstabiliser la Tunisie"

Message  09991 Lun 29 Juil - 20:26

Crise en Tunisie: l'armée cerne le centre de Tunis pour éviter les affrontements


Marzouki : "Les assassins de Brahmi cherchent à déstabiliser la Tunisie" 57321910


L'armée tunisienne a posé des barbelés autour de la place centrale de la capitale et l'a proclamée "zone militaire fermée" afin d'éviter les affrontements entre les manifestants pro et anti-gouvernement, annoncent lundi les médias locaux.


Auparavant, les chefs des organisations politiques des deux parties ont annoncé leur intention de faire descendre dans la rue leurs partisans.

Ces derniers temps, la tension provoquée par des assassinats politiques retentissants s'exacerbe entre les islamistes au pouvoir et les partisans de la laïcité.

Le meurtre du député d'opposition Mohamed Brahmi qui appelait les Tunisiens à suivre le "scénario égyptien" en écartant les islamistes du pouvoir, abattu par balles jeudi 25 juillet devant sa maison à Tunis, a déclenché une vague de manifestations antigouvernementales et une grève chez le principal transporteur aérien du pays, la compagnie Tunisair.

En février dernier, le chef de file de l'opposition laïque Chokri Belaïd a également été abattu par balles devant sa maison à Tunis. La mort du dirigeant politique d'opposition a alors provoqué des accrochages entre la police et les manifestants qui ont accusé les islamistes d'être responsables de ce meurtre.




http://fr.rian.ru/world/20130729/198885570.html  



Vue sur : http://www.alterinfo.net/notes/Crise-en-Tunisie-l-armee-cerne-le-centre-de-Tunis-pour-eviter-les-affrontements_b5732195.html





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Marzouki : "Les assassins de Brahmi cherchent à déstabiliser la Tunisie" Empty Re: Marzouki : "Les assassins de Brahmi cherchent à déstabiliser la Tunisie"

Message  09991 Sam 3 Aoû - 20:55

Tunisie : "Ennahda ne doit plus présider le gouvernement"


Marzouki : "Les assassins de Brahmi cherchent à déstabiliser la Tunisie" Beji-caid-essebsi
Béji Caïd Essebsi


Figure de la vie politique tunisienne, Béji Caïd Essebsi, 86 ans, dirige Nida Tounès, le principal parti d'opposition créé il y a un an. L'ancien ministre d'Habib Bourguiba a dirigé le gouvernement pendant une période transitoire de neuf mois en 2011 après la chute de l'ancien régime de Zine El-Abidine Ben Ali.





Quelle analyse faites-vous de la situation après l'assassinat, le 25 juillet, du député Mohamed Brahmi, le deuxième après celui de l'opposant Chokri Belaïd tué en février, et la récente embuscade au cours de laquelle ont péri huit soldats à la frontière algérienne ?


C'est une crise sécuritaire sans précédent, mais aussi sociale, économique et même morale. Le gouvernement ne donne pas l'impression d'avoir pris conscience de la gravité de la situation, de la nécessité de mener une autre politique que celle qu'il conduit, avec d'autres hommes. Le premier ministre Ali Larayedh a fermé toutes les portes. Il pense qu'il n'y a pas le feu à la baraque. Pour la première fois, nous sommes parvenus à réunir l'opposition dans un même projet pour sortir de cette crise mais nous n'avons pas d'interlocuteurs en face.


Que proposez-vous ?


Il faut dissoudre le gouvernement et le remplacer par une équipe de personnalités compétentes dont les membres s'engageraient à ne pas se présenter aux futures élections, à l'instar de ce qui s'était fait quand j'ai dirigé le gouvernement transitoire . C'est l'une des raisons qui avaient permis le succès des dernières élections. Après, est-ce qu'Ennahda participe ou pas à ce nouveau gouvernement sans le diriger ? Ça dépend d'eux.

Nous ne sommes pas demandeurs du pouvoir mais je le répète : nous voulons un gouvernement de compétences. Ce n'est pas une question de personne, mais Ennahda ne doit plus présider le gouvernement. C'est pour nous une condition sine qua non. Il faut un choc psychologique, que ce gouvernement s'en aille.



Ennahda se dit prêt à toutes les concessions, sauf celle du poste de premier ministre...


Cette question a déjà été abordée par Ennahda lors de l'assassinat de Chokri Belaïd, même si Hamadi Jebali  a reconnu l'échec de son gouvernement. Ils y viendront.


Le pouvoir repose sur une alliance des islamistes avec le président de la République, Moncef Marzouki, et le président de l'Assemblée constituante, Moustapha Ben Jaafar, tous deux de partis laïques. Votre proposition ne remet-elle pas aussi en cause cette troïka issue des élections ?


Pourquoi pas ? Nous n'irons pas pleurer sur leur tombe. Deux ans se sont écoulés pour rien, ou presque, sauf à dire qu'il faut agir autrement. Les islamistes ont contre eux leur gestion et la situation économique catastrophique dans laquelle nous nous trouvons. Ils ont essayé d'introduire des références religieuses dans la Constitution, ce qui a fait perdre du temps et créé un climat délétère. Les phosphates sont presqu'en faillite parce qu'on n'arrive pas résoudre un problème syndical et le tourisme, l'autre mamelle de la Tunisie, est en chute libre.

Tout ça, c'est à cause de déclarations catastrophiques et parce que nous ne sommes pas capables de maîtriser l'ordre public.



Quelle sera la légitimité d'un nouveau gouvernement non élu ?


Elle reposera sur le consensus. Nous n'avons pas le choix. Actuellement, ils sont, nous sommes tous dans l'illégalité. Les élections du 23 octobre 2011 avaient fixé un terme, un an, pour rédiger la Constitution. Nous sommes bien au-delà. Aujourd'hui, on nous annonce de prochaines élections pour le 17 décembre. Nous n'avons rien contre mais encore faut-il que la situation le permette. Il faut achever la Constitution, mettre en place la commission électorale et sept à huit mois sont ensuite nécessaires pour inscrire tous les électeurs. Dans le meilleur des cas, de nouvelles élections ne sont donc pas possibles avant au moins le premier semestre 2014.


Mais vous avez aussi revendiqué la dissolution de l'Assemblée nationale constituante ?


Oui, je l'ai fait dès le 6 février  parce que la formule issue des élections du 23 octobre 2011, la troïka née de cette matrice, tout a échoué. Mais l'UGTT et l'Utica veulent maintenir l'Assemblée et nous nous inscrivons dans ce dialogue


Si vous étiez au pouvoir, ne seriez-vous pas confrontés au même défi sécuritaire ?


Nous aurions pris des mesures bien avant. Nous avons été élevés avec le sens de l'Etat, or l'Etat apparaît aujourd'hui très absent. Il y a du laxisme. Le terrorisme prend des proportions graves, il s'est installé parce que le gouvernement n'a pas été vigilant.

Nous n'avons pas l'impression non plus que l'on recherche les assassins des opposants. On nous donne des noms, on en change... Le fait que ce soit des salafistes ne dédouane pas le gouvernement.


Ce coup d’Etat militaire est inspiré par des parties extérieures et vise à faire disparaître les gouvernements islamistes dans les pays du Printemps arabe.


A lire sur ce forum : Des milliers de Tunisiens manifestent contre l’éviction de Morsi en Egypte

P.S. Je serai étonnée si en Tunisie il y aurai pas un coup d'Etat pour renverser le parti en pouvoir Ennhada, affaire a suivre.



http://www.lemonde.fr/tunisie/article/2013/08/03/beji-caid-essebsi-le-parti-ennahda-ne-doit-plus-presider-le-gouvernement_3457091_1466522.html





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